1. 23 SEPTEMBRE 2011
Récente volatilité des marchés
Les marchés ont été malmenés cette semaine, réagissant au fait que les investisseurs ont évité les éléments
d’actif qu’ils jugeaient risqués, notamment les actions et les marchandises. En regardant le tableau d’ensemble, il
n’y a rien eu de vraiment très nouveau depuis le milieu de l’été. La plus récente volatilité des marchés découle
essentiellement des mêmes problèmes, soit la dette européenne et les craintes d’un affaiblissement de la
croissance mondiale. Une grande partie du dégagement actuel que connaissent les marchés est attribuable à un
manque de confiance des consommateurs et des entreprises, qui sont d’autant plus exacerbés par le fait que les
politiques adoptées relativement aux problèmes financiers de la zone euro n’ont pas reçu la réponse escomptée.
Comme nous l'avons mentionné au cours des deux derniers mois, nous prévoyons qu’une volatilité plus grande
que prévu persistera, car les deux enjeux précités ne pourront pas être réglés rapidement ou aisément. C'est
clairement ce que nous vivons actuellement, et nous nous attendons à ce que cette situation perdure.
OÙ NOUS EN SOMMES AUJOURD’HUI
Le risque d'une récession aux États-Unis a augmenté, mais nous continuons de penser que ce pays évitera une
récession généralisée ou sévère. Notre avis repose sur le fait que nous ne vivons pas les mêmes conditions
économiques que pendant la crise financière. Les récentes données de certains grands indicateurs économiques
placent les chiffres actuels à des niveaux nettement plus hauts que ceux du début de 2009, mais tout de même
inférieurs, c’est vrai, à ceux affichés l’année dernière. Il n’en demeure pas moins que la conjoncture économique
s’est grandement améliorée depuis les creux du marché baissier de mars 2009 (voir le tableau ci-dessous).
Indicateur économique Mars 2009 Août 2011
ISM É.-U. 36,6 50,6
ISM non manufacturier É.-U. 41,2 53,3 Plus de 50 est
signe
ISM zone Euro 33,9 49,0 d’expansion
ISM des services zone Euro 40,9 53,7*
LEI É.-U. (sur douze mois) -4,9 6,5
Dette des ménages É.-U. (% du PIB) 13,4 11,1*
*en juin 2011. Source : Bloomberg
Par ailleurs, pendant la semaine du 19 septembre, nous avons vu les principaux indicateurs économiques
américains afficher des données meilleures que prévu. Les résultats annoncés par l’Institut américain de la gestion
des approvisionnements (ISM) continuent d'être supérieurs à 50, ce qui signale une expansion économique. Ces
deux facteurs sont en contraste avec les conditions économiques que nous avons connues en 2008 et 2009. Les
entreprises et les consommateurs sont en meilleure position qu'il y a deux ans, les entreprises disposant de plus
de liquidités et les consommateurs ayant sensiblement réduit leurs dettes depuis la crise du crédit. Pour ce qui est
de la situation à l’étranger, il est important de noter que les pays européens ne sont pas tous dans le même
bateau que la Grèce. Bien qu'ayant été l'une des têtes d’affiche des problèmes de dette souveraine européenne,
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2. l'Irlande a récemment affiché une croissance de son produit intérieur brut (PIB) meilleure que prévu, après que son
gouvernement eut imposé des mesures d'austérité difficiles mais nécessaires pour ramener le pays sur la voie
d’une santé économique améliorée. Et enfin, les décideurs n'ont pas fermé les yeux. Bien qu’ils n'aient pas agi
avec toute la conviction que nous souhaiterions, ils prennent certaines mesures pour mettre de l’ordre dans les
affaires financières.
Selon Dave Gill, vice-président principal, Actions (Gestion des capitaux London), lorsque les marchés capitulent,
c’est souvent à la suite d’une réaction émotive des investisseurs, qui réagissent de manière excessive et font
qu’on se trouve à jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est pourtant à ce moment que vous voyez se présenter les
grandes occasions d’achat. Cela étant dit, il nous prévient que les évaluations attrayantes (prix) à elles seules ne
suffisent pas. M. Gill tient à préciser : « Vous devez faire vos devoirs, et cela doit faire partie de votre quotidien, et
pas seulement les jours de grande volatilité. Nous commençons chaque journée en sachant quelles sont les
entreprises à surveiller, de sorte que, quand les occasions se présentent, nos devoirs sont faits, notre recherche
est au point et nous sommes prêts à agir. »
POUR L’INSTANT
Comme Patricia Nesbitt, vice-présidente principale, Actions (GIGWL), le mentionne : « Les retombées des pertes
subies par les marchés font qu’il faudra voir les décideurs forcés d’agir pour que les investisseurs croient que
l'économie est prête à amorcer sa relance, et cela n’est pas encore arrivé. » Nous croyons que les
consommateurs et les entreprises devront avoir retrouvé leur confiance avant que l’attitude des investisseurs
change et que le rendement des marchés se redresse. Nous allons surveiller cela de près, car cette condition
demeure le pivot de la reprise économique.
Nous sommes conscients du fait que de nombreux investisseurs ont des questions et qu’ils seront peut-être tentés
de délaisser les actions et rester sur la touche pendant quelques mois afin d’éviter la volatilité des marchés. Nous
déconseillons ce genre de synchronisation du marché. Les marchés sont de nature prospective et ils ont déjà
anticipé une baisse significative des bénéfices futurs des entreprises. On estime actuellement qu’une baisse de 20
à 25 pour cent des bénéfices des entreprises américaines a déjà été prise en compte. C'est la nature prospective
des marchés boursiers qui rend les creux difficiles à prévoir. Votre meilleure chance de profiter des marchés une
fois la reprise amorcée, c'est de rester dans les marchés.
La volatilité des marchés n'est jamais facile à digérer, mais garder son sang-froid est la clé du succès. Les
gestionnaires de portefeuille professionnels de GLC n’abandonnent pas une stratégie d'investissement bien
pensée devant une volatilité des marchés de courte durée. En fait, une partie de la stratégie d'investissement
consiste à avoir des processus bien définis qui nous permettent de profiter de la volatilité. Pour les investisseurs,
nous soulignons également l'importance de ne pas abandonner les stratégies d'investissement à long terme qui,
pour la plupart d’entre eux, comprendront une combinaison diversifiée d’actions (du pays et de l’étranger) et de
placements à revenu fixe.
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des produits de placement précis, ni de fournir des conseils juridiques ou fiscaux. Tout investisseur potentiel devrait étudier avec soin les documents
de placement avant de prendre la décision d’investir et s’adresser à son conseiller pour obtenir des conseils en fonction de sa situation particulière.
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