C’était une gageure de la part de Gilles et Marie-Odile Cabridain, tous deux dirigeants dans de grandes entreprises, que de créer en 2001, à partir de rien et en pleine folie Internet, un nouvel acteur de la construction immobilière.
Passionnés par les métiers du bâtiment, ils étaient convaincus qu’on pouvait faire mieux et moins cher que les grands promoteurs, en prenant la maîtrise complète des opérations de construction ou de rénovation, depuis la conception jusqu’à la réalisation, la livraison et l’après-vente.
À partir d’un premier appartement rénové à Paris, ils sont montés en puissance et construisent maintenant des immeubles comparables à ceux vendus par les grands promoteurs, et ceci malgré l’enfer normatif, bureaucratique et règlementaire qui étouffe les nouveaux entrants, aggrave la pénurie de logements et profite aux acteurs déjà installés.
Impact des nouveaux modes de travail sur les besoins immobiliers des entrepri...Ipsos France
Nexity Conseil et Transaction, en partenariat avec SFL, BlaBlaCar, NETEXPLO et Ipsos a tenu le 21 mars une conférence sur la thématique « les nouveaux modes de travail et le digital impactent-ils la valorisation des actifs de bureaux ? ». Retrouvez ici les principaux enseignements de l'étude Ipsos dévoilée en exclusivité lors de cet évènement.
Appréhender et s'adapter aux mutations de l'économie numérique. Thibaut Brousse
En moins de 20 ans le numérique a bouleversé un certains nombres d’industries. Il a entrainé de nombreuses migrations de valeurs, au profit des GAFA (Google, facebook, Amazon, Apple).
Ces acteurs émergents proposent de nouveaux modèles via des plateformes d’intermédiation performantes, des applications intuitives ou des prototypes innovants répondant immédiatement aux besoins des utilisateurs.
Souvent inspirés par la philosophie de l'opensource et les méthodes de production des logiciels libres, ces acteurs s’appuient sur des communautés très fortes.
Celles ci s’organisent s’organisent aux quatre coins du monde autour de problématiques diverses. Qu’il s’agisse de construire son village (http://opensourceecology.org), de construire sa maison (http://www.wikihouse.cc), de fabriquer une voiture http://wikispeed.org, de concevoir des meubles (https://www.opendesk.cc), ou de développer des objets intelligents la révolution culturelle est en marche.
Certaines communautés comme OUISHARE revendique même une nouvelle forme d’économie, appelée économie collaborative ou économie du partage représentée par son ambassadeur Jérémy Rifkin.
Ces nouveaux entrants bouleversent des leaders historiques, plus aucune entreprise et aucun secteur d’activité ne sont épargnés (la musique, le commerce de détail, la presse écrite, la télévision, les hôtels et restaurants, les taxis, les agences immobilières, la Poste et aussi les agences matrimoniales).
Face au « tsunami numérique » la menace de disparition peut provenir de n’importe où !
Pitchs projets septembre 2020 du super collectif des professionnels de l inno...nous sommes vivants
Pour découvrir la liste des projets sur les starting blocks https://lnkd.in/edXQact. C est le premier onglet avec tes informations personnelles qui est aussi à remplir pour qu'on te contacte.
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Appréhender et s'adapter aux mutations de l'économie numérique. Thibaut Brousse
En moins de 20 ans le numérique a bouleversé un certains nombres d’industries. Il a entrainé de nombreuses migrations de valeurs, au profit des GAFA (Google, facebook, Amazon, Apple).
Ces acteurs émergents proposent de nouveaux modèles via des plateformes d’intermédiation performantes, des applications intuitives ou des prototypes innovants répondant immédiatement aux besoins des utilisateurs.
Souvent inspirés par la philosophie de l'opensource et les méthodes de production des logiciels libres, ces acteurs s’appuient sur des communautés très fortes.
Celles ci s’organisent s’organisent aux quatre coins du monde autour de problématiques diverses. Qu’il s’agisse de construire son village (http://opensourceecology.org), de construire sa maison (http://www.wikihouse.cc), de fabriquer une voiture http://wikispeed.org, de concevoir des meubles (https://www.opendesk.cc), ou de développer des objets intelligents la révolution culturelle est en marche.
Certaines communautés comme OUISHARE revendique même une nouvelle forme d’économie, appelée économie collaborative ou économie du partage représentée par son ambassadeur Jérémy Rifkin.
Ces nouveaux entrants bouleversent des leaders historiques, plus aucune entreprise et aucun secteur d’activité ne sont épargnés (la musique, le commerce de détail, la presse écrite, la télévision, les hôtels et restaurants, les taxis, les agences immobilières, la Poste et aussi les agences matrimoniales).
Face au « tsunami numérique » la menace de disparition peut provenir de n’importe où !
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Où et comment innover?
On nous affirme qu'il existe 3 à 5 espaces dans l'entreprise où il est possible de créer de l'innovation...
Ce document montre 18 espaces d'innovation, en partant du cycle de vie d'une prestation (bien ou service) où il est possible de changer les choses.
Mélangé avec 9 stratégies d'innovation, du document Quels modèles d'innovation aujourd'hui?
Direction de la prospective et du dialogue public
de la Métropole de Lyon, cela donne théoriquement 162 possibilités de réfléchir à l'innovation au sein de votre organisation.
Pitchs projets du super collectif des professionnels de innovation & transfor...nous sommes vivants
Tu pitches, on change de systeme. 2eme session de pitchs projets des membres du super collectif #lesupercollectif
Le replay est ici https://www.youtube.com/watch?v=AJMg3cY71vI&feature=youtu.be
Au programme de cette 2eme session de pitchs projets : on change de système !
- Quelle est notre STRATÉGIE POUR CHANGER DE SYSTÈME ? - Jeremy Dumont
- MISE EN LUMIÈRE DES ACTEURS DU CHANGEMENT, membres du super collectif - Maud Caixeiro
- MOBILISER, RÉUNIR, ACCOMPAGNER les acteurs du changement au sein d'une entreprise sur des projets à impact - Sylvain Geyskens
- QUEL USAGE DU DESIGN POUR INVENTER DE NOUVELLES EXPÉRIENCES de consommation et de travail - Sylvain Geyskens
- Quel processus d'intelligence collective avec des USAGERS / CITOYENS / COLLABORATEURS via une plateforme en ligne - Maximilien Ami
- CATALOGUE DE FORMATIONS du super collectif pour outiller les ACTEURS DU CHANGEMENT en entreprise - Christophe Calaber
- Encourager L'ÉCHANGE DE PRATIQUES et la TRANSMISSION DES OUTILS et SAVOIRS entre acteurs de la résilience alimentaire sur différents territoires par le jeu. Stéphane PELLERIN
- Prospective. La DÉCROISSANCE SÉLECTIVE dans les écosystèmes innovants mondiaux - Michel Saloff Coste
- Comment aborder collectivement la formulation d’une RAISON D'ÊTRE et la passage à l ‘ENTREPRISE A MISSION - Alexandra (non pitché aujourd’hui)
- Quel processus pour un CHANGEMENT DE MINDSET dans l'entreprise en travaillant sur les croyances individuelles et collectives. - Edouard Le Marechal (non pitché aujourd’hui)
Pour découvrir la liste des projets sur les starting blocks https://lnkd.in/edXQact. Tu peux y ajouter un projet. Le premier onglet avec tes informations personnelles est aussi à remplir pour qu'on te contacte.
Le replay des pichs projets des professionnels de l'innovation et la transformation pour réinventer nos métiers face aux enjeux écologiques de vendredi dernier est ici. https://lnkd.in/ev8SsTu
Le ZOOM pour vendredi prochain à 11h https://lnkd.in/e9U448x (code : super). Il faut être connecté avec son e-mail. Fais l essai 15mn avant.
Décryptage des mutations sociétales & technologiques 12/12/16Nicolas Bermond
Conférence transition numérique Décembre 2016 / Décryptage des mutations sociétales & technologiques.
Les enjeux de la transformation numérique, soit tu évolues, soit tu meurs !
Transition digitale, ça vous parle ! Si on réfléchit ethnologiquement, ça ne veut rien dire ?
Présentation faite dans le cadre de l'Innovation Ecosystems Agora le 2/12/2014 par Innoko : Innovation right down to the market
www.innovation-ecosystems-agora.com
Reloaded accompagne les plus grandes entreprises dans l'intégration culturelle du digital et facilite le déploiement transversal de ces nouvelles pratiques.
La transformation digitale des entreprises passe avant tout par la refonte de notre façon de travailler. Cette vision de refonte est au coeur de notre ADN.
ENTREPRISE DU FUTUR 2017 @Lyon - La Nouvelle Grande Messe Digitale ?Sebastien Rolando
Nous vous l'avions annoncé il y a 3 semaines, nous souhaitions vous faire part de notre ressenti suite à notre participation au congrès EDF2017.
Vincent GAY, notre grand reporter à ses heures tardives perdues vous fait part de ses réflexions à travers cet article et vous attend sur LinkedIn pour échanger.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
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Vincent GAY, notre grand reporter à ses heures tardives perdues vous fait part de ses réflexions à travers cet article et vous attend sur LinkedIn pour échanger.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
"Et si la sobriété n'était plus un choix individuel ?" est un ouvrage qui explore l'intégration de la sobriété dans les politiques publiques face aux crises écologiques liées à l'énergie et à l'eau. Les auteurs proposent des méthodes et études de cas pour une sobriété collective durable, abordant des solutions pratiques comme la tarification progressive de l'eau, essentielles pour les décideurs, les entreprises et les citoyens engagés vers un avenir durable...
Accueillir des activités productives au sein des villes est une problématique qui suscite un intérêt renouvelé de la part des collectivités. Comment peuvent-elles accompagner l’intégration de ces activités ? C’est tout l’objet de la Note Aménager la ville productive, réalisée dans le cadre du programme de recherche Ville productive initié par le PUCA, la Fabrique de l’industrie et l’Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts.
Is disruptive innovation only for start-ups? French Industry in the Face of K...La Fabrique de l'industrie
Ever since the entire planet turned to messenger RNA vaccines, there's not a single business sector that doesn't fear being "disintermediated" sooner or later by digital giants, or disintegrated by triumphant start-ups: the challenge of technological disruption has thus taken on new acuity. It is indeed through disruptive innovation that an economy anticipates and fosters the major transitions that will shape tomorrow's society. It's also how companies distinguish themselves in a changing, highly competitive environment. The challenge is not only to invent, but above all to stay one step ahead in the face of foreign countries that do not hesitate to heavily support certain companies in order to dominate key sectors.
While start-ups have been held up as a reference model for years, are large French companies still capable of achieving the technological breakthroughs that markets expect of them? Based on first-hand accounts and an original analysis of patent data covering twelve technological fields, eight of which contribute to the ecological transition, this book provides an insight into the dynamics of innovation in France, its technological positioning and the type of companies involved.
The book is aimed at business leaders, public decision-makers, researchers, students and all readers interested in innovation issues in France.
Très ancrées sur leur territoire, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont essentielles au maintien d’une économie forte et au renforcement de notre souveraineté. Néanmoins, comme en témoignent de nombreux dirigeants d’ETI interrogés dans le cadre de cet ouvrage, leur croissance est grandement conditionnée à leur capacité à recruter et à fidéliser leurs salariés. Or, sur un marché de l’emploi actuellement marqué par de fortes tensions, les ETI doivent faire face à la concurrence des PME et des grandes entreprises pour attirer et retenir les talents.
Comment peuvent-elles tirer leur épingle du jeu ? Disposent-elles d’atouts pour convaincre les candidats à les rejoindre ? Assurément, montre cet ouvrage. Si les ETI rencontrent des obstacles au recrutement qui leur sont propres, elles ont aussi des points forts qu’il convient d’exploiter et de mettre en avant. Leur ancrage territorial en est un, leur capacité d’innovation en est un autre.
Cet ouvrage offre une analyse sur les difficultés de recrutement rencontrées par les ETI et les besoins en compétences qui les caractérisent, à la fois rare et d’une grande utilité pour les décideurs, les services publics de l’emploi et les acteurs de la formation. S’appuyant sur des initiatives inspirantes identifiées sur le terrain, il apporte aussi aux ETI et aux entreprises en général de précieuses pistes d’action pour gagner en attractivité.
Foncier industriel et strategies publiques locales une articulation imparfaite.La Fabrique de l'industrie
Face à la demande en foncier des industriels, les territoires doivent répondre
par une offre adaptée, sans s’affranchir des normes environnementales ni
sacrifier logements et espaces collectifs. Comment les territoires concilient-
ils ces impératifs ? Les différentes contraintes qui pèsent sur les territoires
comme sur les entreprises entraînent-elles un décalage entre les besoins des
industriels et l’offre qui leur est proposée ?
Cet ouvrage montre que la réponse n’est pas unique. Grâce à un travail de
terrain mené dans les territoires de Valence Romans Agglo, Est Ensemble et
Boucle Nord de Seine, les auteurs mettent en lumière la diversité des besoins
exprimés par les entreprises, des stratégies adoptées par les collectivités et
des pratiques instaurées par les acteurs privés. Très dépendante de l’histoire
économique et institutionnelle de chaque territoire, l’offre foncière doit en outre
répondre à une demande évolutive et souvent très contrainte. Il en résulte une
hétérogénéité des conditions de maintien des activités productives dans les
milieux urbains en matière foncière et immobilière. Les ambitions gouverne
mentales de réindustrialisation de la France et de sobriété foncière viendront-
elles modifier ces conditions ?
En plus d’éclairer les lecteurs sur les critères d’implantation des entreprises pro-
ductives et sur les stratégies employées par les territoires, cette Note apporte
des pistes de réflexion utiles sur les moyens d’articuler demande foncière et
maîtrise de l’aménagement territorial. Il est ainsi un outil précieux pour les diri
geants d’entreprise, les collectivités territoriales, les décideurs publics et les
chercheurs qui souhaitent participer au renouveau industriel des territoires.
L’innovation de rupture, terrain de jeu exclusif des start-up ? L’industrie f...La Fabrique de l'industrie
Depuis que la planète entière s’en est remise aux vaccins à ARN messager, il n’est plus un seul secteur d’activité qui ne redoute de se faire tôt ou tard « désintermédier » par les géants du numérique ou désintégrer par des start-up triomphantes : l’enjeu de la disruption technologique a ainsi pris une acuité nouvelle. C’est en effet par le biais des innovations de rupture qu’une économie anticipe et favorise les grandes transitions qui modèleront la société de demain. C’est également comme cela que les entreprises se distinguent dans un environnement changeant et très concurrentiel. L’enjeu est non seulement d’inventer mais surtout de prendre de l’avance face à des pays étrangers qui n’hésitent pas à soutenir lourdement certaines entreprises pour dominer des secteurs clés.
Si les start-up sont présentées comme un modèle de référence depuis des années, les grandes entreprises françaises sont-elles toujours en mesure de réaliser les ruptures technologiques que les marchés attendent d’elles ? À partir de témoignages et d’une analyse originale de données de brevets portant sur douze domaines technologiques, dont huit concourent à la transition écologique, cet ouvrage permet de saisir la dynamique d’innovation en France, son positionnement technologique et le type d’entreprises impliquées.
Cet ouvrage s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants, ainsi qu’à l’ensemble des lecteurs intéressés par les problématiques de l’innovation en France.
Répondre aux défis sociétaux : le retour en grâce des politiques « orientées ...La Fabrique de l'industrie
Depuis le début des années 2010, la mise en place de politiques ambitieuses en matière de recherche et d’innovation, s’attaquant notamment aux grands défis énergétiques, numériques, environnementaux et géopolitiques, est devenue une priorité stratégique des pays de l’OCDE et au-delà. En effet, pour s’attaquer à des problèmes de plus en plus systémiques, les pays n’ont plus d’autre choix que de mettre en œuvre des politiques dotées d’une approche et de moyens holistiques. C’est ce qui explique l’appétence grandissante pour les politiques « orientées mission » (POM, mission-oriented policies en anglais) conçues pour mobiliser les activités de recherche et d’innovation nécessaires à la résolution de défis sociétaux.
De nombreux pays ont ainsi accéléré le déploiement de politiques de recherche dites orientées mission, ou encore des moonshot policies par référence à Apollo, la plus iconique du genre. Dans cette approche, les investissements en R&D doivent contribuer à l’atteinte d’objectifs spécifiques, ciblés et concrets, et s’inscrire dans une poursuite du bien commun. Comparant les politiques d’innovation orientées mission dans une vingtaine de pays, cet ouvrage permet de comprendre comment ces dernières peuvent aider à mieux piloter l’innovation et répondre aux défis sociétaux, mais aussi comment la France se saisit aujourd’hui de ce type de dispositif, près de cinquante ans après les grands programmes pompidoliens parfois encensés, parfois décriés.
En plus d’éclairer les lecteurs sur les grands arbitrages en matière de politique d’innovation, cet ouvrage en identifie aussi les forces et les limites. Il offre à ce titre des pistes de réflexion très précieuses pour les décideurs publics, les acteurs de la recherche et les entreprises.
La crise énergétique récente a replacé les questions de la sobriété et de l’efficacité énergétique au coeur des préoccupations des entreprises en général et des entreprises industrielles en particulier. Celles-ci s’apprêtent à renforcer leurs investissements verts en vue de réduire leurs dépenses énergétiques. Cette conjoncture s’inscrit en outre dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint. Les entreprises doivent répondre à une réglementation nationale et européenne qui fait la chasse aux émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
En pratique, la décarbonation des entreprises revêt des modalités très différentes sur le terrain, avec des leviers et des obstacles variés. Grâce à une enquête chiffrée réalisée auprès d’un échantillon de grandes entreprises françaises, la plupart industrielles, les auteurs délivrent un état des lieux de la décarbonation engagée par les entreprises, de la diversité de leurs arbitrages et de la nature des freins qu’elles rencontrent.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les enjeux liés à la décarbonation des grandes entreprises.
La crise énergétique récente a replacé les questions de la sobriété et de l’efficacité énergétique au cœur des préoccupations des entreprises en général et des entreprises industrielles en particulier. Celles-ci s’apprêtent à renforcer leurs investissements verts en vue de réduire leurs dépenses énergétiques. Cette conjoncture s’inscrit en outre dans un contexte réglementaire de plus en plus contraint. Les entreprises doivent répondre à une réglementation nationale et européenne qui fait la chasse aux émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
En pratique, la décarbonation des entreprises revêt des modalités très différentes sur le terrain, avec des leviers et des obstacles variés. Grâce à une enquête chiffrée réalisée auprès d’un échantillon de grandes entreprises françaises, la plupart industrielles, les auteurs délivrent un état des lieux de la décarbonation engagée par les entreprises, de la diversité de leurs arbitrages et de la nature des freins qu’elles rencontrent.
Cette Note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les enjeux liés à la décarbonation des grandes entreprises.
La Fabrique de l’industrie, l’UIMM et l’École de Paris du management ont imaginé "Faiseurs, Faiseuses". L’objectif de ce magazine est de mettre en lumière celles et ceux qui font l’industrie au quotidien.
Qui, parmi celles et ceux appelant à un retour du made in France au nom de notre souveraineté industrielle, a seulement déjà vu une usine, sans même parler de la visiter ? Nous connaissons trop mal cet univers dont nous parlons sans cesse. Pour résoudre ce paradoxe, il faut braquer les projecteurs sur des exemples de ce que sont devenus aujourd’hui les métiers du faire.
Emplois industriels menacés par la crise énergétique, le MACF et l’IRA : une ...La Fabrique de l'industrie
Ce Working Paper s’appuie sur une étude menée conjointement avec le cabinet Oliver Wyman.
Les entreprises industrielles se heurtent aujourd’hui, en France et en Europe, à trois menaces qu’elles ressentent comme complémentaires et qui ont toutes à voir avec la problématique de la décarbonation de l’industrie : le maintien à des prix durablement élevés de l’énergie en Europe, la mise en place prochaine du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (et la suppression afférente des quotas gratuits d’émissions de CO2), et l’instauration d’aides aux entreprises particulièrement attractives aux États-Unis dans le cadre de l’Inflation Reduction Act.
Le propos de ce document est d’estimer, de manière qualitative et quantitative, l’ampleur de chacune de ces menaces, traduite en emplois exposés, pour chacun des secteurs industriels français. Dans l’ensemble, nous estimons que près de 155 000 emplois industriels sont aujourd’hui menacés en France par ces trois phénomènes conjugués (tous les chiffres de ce document s’entendent en effectifs salariés en équivalent temps plein, sur le périmètre statistique de l’industrie manufacturière hors secteurs de l’imprimerie et de l’installation/réparation de machines).
Ce travail statistique nous livre deux questions. La première est de se demander ce que peut devenir l’industrie européenne si elle reste aussi intensément tiraillée entre l’amont des chaînes de valeur (producteurs d’acier, d’aluminium, de verre…) soumis à des contraintes de prix intenables et un « corps » plus ou moins capable d’en encaisser les contrecoups. Que reste-t-il alors de cette idée de solidarité le long des filières et l’idéal de souveraineté industrielle ? La deuxième vient à la suite de la première et s’énonce plus simplement encore : comment l’Europe peut-elle espérer réduire son empreinte carbone en pareille situation, si elle ne parvient pas à stabiliser la situation sur le marché de l’énergie ?
Nous vous proposons ce document de travail dans le but de recueillir vos remarques et suggestions. N’hésitez pas à nous envoyer vos réactions et commentaires à info@la-fabrique.fr
L’idée que l’industrie est un moteur de la transition écologique s’installe lentement dans les esprits. Dans le même temps, les collectivités territoriales engagent de plus en plus d’initiatives en faveur de la transition : projets de renaturation des espaces publics, soutien à la méthanisation agricole ou encore développement de la mobilité douce.
Comment construire un territoire industriel qui réponde aux grands enjeux environnementaux et dont le modèle de développement serait durable et résilient ? Nos observations de terrain conduites en divers Territoires d’industrie mettent au jour plusieurs dispositifs dont d’autres peuvent s’inspirer pour entamer leur propre démarche de transition écologique, en particulier dans le domaine énergétique.
Si beaucoup de Territoires d’industrie partagent l’ambition de contribuer à limiter le réchauffement climatique, chacun dispose de ressources, fait face à des enjeux qui lui sont propres, et doit compter avec les intérêts différenciés des acteurs. Certains territoires ont déjà mis en place des actions en faveur d’un mode de développement plus durable. Ces initiatives pionnières ne demandent qu’à être généralisées.
Cet ouvrage renouvelle notre compréhension du développement (ou du déclin) de l’industrie dans les territoires. Fruit des rencontres de l’observatoire des Territoires d’industrie, il ne prétend pas apporter la recette du succès, mais appréhende au contraire la diversité des situations. Les ressources héritées de l’histoire peuvent constituer des opportunités pour un territoire mais également l’enfermer dans une trajectoire de déclin. Dès lors, c’est aux acteurs locaux (collectivités, industriels, opérateurs économiques, société civile…) de se mobiliser pour renouveler ces ressources et activer des synergies latentes.
Cet ouvrage documente diverses initiatives ayant revitalisé des tissus industriels, en agissant sur la formation, l’attraction des talents, la stimulation de l’innovation, l’offre de foncier ou encore la mise en réseau des compétences.
Il s’adresse aux décideurs publics, collectivités territoriales et agences liées, dirigeants et salariés d’entreprise, chercheurs et étudiants qui souhaitent participer au renouveau industriel des territoires et en comprendre les ressorts.
Les jeunes élites face au travail - Regards croisés entre Polytechnique et Ha...La Fabrique de l'industrie
Great Resignation aux États-Unis, difficultés de recrutement accentuées en France ou encore, quiet quitting et protestations à l’égard du grand capital dans les grandes écoles (e.g., HEC Paris, AgroParisTech) : autant de phénomènes qui pointent vers un ras-le-bol de la part des salariés, tout particulièrement auprès des jeunes générations. De fait, de nombreux médias se font le relai d’une « quête de sens » au travail, qui se traduirait notamment par de nouvelles exigences à l’égard de l’employeur (surtout en matière d’engagement environnemental et sociétal), et par la recherche d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso.
La littérature faisant état de différences marquées liées à l’appartenance sociale et au niveau d’éducation, ce Doc propose d’apporter une première pièce au puzzle, en se focalisant sur les attentes des jeunes issus des CSP supérieures. Il repose sur un matériau empirique original, qui croise les regards de 20 alumni issus respectivement de l’École polytechnique et de l’université de Harvard pour mieux identifier ce qui fait la singularité ou non des diplômés de grandes écoles dans leur rapport au travail.
Cet ouvrage s’adresse aux chefs d’entreprises, décideurs publics et chercheurs désireux de mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les jeunes générations à l’égard du travail.
La désindustrialisation de la France a démarré en 1975. La chute de l’emploi industriel était alors aussi rapide que celle de l’emploi agricole, commencée bien plus tôt. Mais, si la politique agricole commune a soutenu cette mutation, aucun dispositif n’a accompagné celle de l’industrie. Ainsi en 1990, notre pays avait déjà perdu un quart de ses emplois industriels et nombre de territoires s’étaient vidés de leur substance. Rien de tel en Allemagne, où l’emploi industriel est resté remarquablement robuste grâce à l’ancrage territorial de son Mittelstand dans ses Länder.
Il aura fallu attendre 2009 et l’organisation des États généraux de l’industrie pour voir le retour d’une politique industrielle en France. Plusieurs initiatives se sont alors succédé mais, pendant plus de 10 ans, les « territoires » sont restés un impensé. C’est seulement fin 2018 que le dispositif Territoires d’industrie est apparu. Quatre ans plus tard, la France ne semble pas avoir encore pris toute la mesure de ses territoires. Ils recèlent pourtant un potentiel inexploité pour notre renaissance industrielle.
Sortir de notre dépendance aux combustibles fossiles, principalement au profit d’une électricité bas carbone, est une condition sine qua non à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050. Les États signataires de l’accord de Paris anticipent donc une très forte électrification de leurs usages et doivent transformer leur mix énergétique en conséquence.
Pour la France, Emmanuel Macron a annoncé vouloir, d’ici 2050, multiplier par 10 la production actuelle d’énergie solaire (pour atteindre 100 GW), déployer 50 parcs éoliens en mer (pour atteindre environ 40 GW) et doubler la production d’éoliennes terrestres (à 40 GW également). En parallèle, un nouveau programme nucléaire permettrait de bénéficier de 10 à 25 GW de nouvelles capacités, selon que 6 ou 14 EPR2 seront construits d’ici 2050.
Pour atteindre comme prévu la neutralité carbone en 2050, la France doit réduire drastiquement son utilisation des énergies les plus carbonées (gaz, pétrole et charbon). Notre consommation totale d’énergie va diminuer mais notre consommation d’électricité décarbonée va s’accroître très sensiblement. Le président Emmanuel Macron a donc annoncé en février 2022 à Belfort sa volonté de développer massivement les énergies renouvelables tout en modernisant le parc nucléaire. L’avenir est-il tout tracé pour autant ?
Non, montrent les auteurs de cet ouvrage. D’abord parce qu’il ne faudrait pas oublier que l’exécutif s’est également donné pour objectif – salutaire – de renforcer notre base industrielle : nos besoins en électricité seront donc plus élevés qu’annoncé. Ensuite, même si le renouvellement du parc nucléaire est mené à un rythme très soutenu, celui-ci sera nécessairement complété par d’importantes capacités renouvelables, à déployer massivement elles aussi.
Enfin, cette configuration inédite, où nucléaire et EnR se compléteront, réclamera également de développer de nouveaux moyens de flexibilité (modulation de la demande, imports-exports, stockage) pour préserver l’équilibre constant entre offre et demande.
Cet ouvrage propose un tableau prospectif complet des mix énergétiques possibles à l’horizon 2050, en optimisant les coûts, sous contrainte d’évolution de la demande, de renouvellement de l’offre et des engagements climatiques du pays. Ce faisant, il met au jour les principales technologies énergétiques dans lesquelles il est opportun d’investir en priorité. En plus d’éclairer les citoyens sur la question essentielle de la souveraineté énergétique, il offre des pistes de réflexion d’une grande utilité pour les décideurs publics et les entreprises.
Les nouveaux modes de management et d’organisation - Innovation ou effet de m...La Fabrique de l'industrie
Transformation numérique, contexte de grande incertitude, nouvelles attentes des salariés, bataille pour attirer les talents… tout pousse les entreprises à gagner en souplesse et réactivité. Elles sont donc de plus en plus nombreuses à s’intéresser à de nouveaux modèles de management et d’organisation : lean durable, méthodes agiles, holacratie, entreprise libérée, organisation opale, entreprise à mission, etc.
Regroupés sous le sigle NMMO, ces modèles sont moins « nouveaux » qu’il n’y paraît et s’inspirent en fait de courants anciens. Sous la diversité des étiquettes, ils s’appuient sur de nombreux ressorts communs. Ils sont toutefois difficiles à implanter, même chez les plus convaincus. La montée en autonomie des salariés et la redéfinition des responsabilités entachent parfois le climat social et l’efficience, à rebours des effets espérés. La réussite des NMMO repose essentiellement sur un mode de déploiement qui doit viser l’innovation sociale patiente plutôt que d’obéir aux effets de mode.
Cet ouvrage s’attache à décrire non seulement les pratiques réelles associées à ces modèles, mais aussi les embûches et points de vigilance lors de leur déploiement. S’appuyant sur une vingtaine de cas, qui vont d’organisations autogérées à des divisions de grands groupes, il offre ainsi aux entreprises des clés pour adapter ces formes organisationnelles à leurs spécificités.
Cet ouvrage se compose de deux grandes parties. La première est une analyse critique et pratique de ces nouveaux modèles. La seconde est un guide généalogique qui les décrit de façon détaillée. Ce petit guide des modèles organisationnels contemporains et de leurs origines ne prétend pas se substituer aux manuels de théorie des organisations. Il a vocation à contextualiser les différents modèles en fonction de leur origine historique et géographique, d’en décrire sommairement les principes de fonctionnement et de montrer comment ils se relient les uns aux autres pour former un continuum.
Nouveaux modes de management et d’organisation : six pratiques récurrentes et...La Fabrique de l'industrie
Cherchant à se déhiérarchiser, se « désiloter » et s’agiliser pour être plus réactives, mieux répondre aux besoins des clients et mieux satisfaire les attentes des salariés, les entreprises se tournent massivement vers de nouveaux modèles de management et d’organisation (NMMO) tels que les méthodes agiles, l’entreprise libérée, l’holacratie, l’organisation opale ou encore la société à mission.
À partir de l’étude d’une vingtaine d’organisations allant d’entreprises autogérées à des divisions de grands groupes, nous avons identifié six pratiques récurrentes qui caractérisent ces NMMO. Si les salariés s’expriment souvent en faveur de ces nouveaux modes de travail (Malakoff Humanis, 2022), force est de constater qu’ils ne sont pas faciles à implanter et que les entreprises butent sur de nombreuses difficultés de conception, d’adoption ou de mise en œuvre.
L’évolution vers les NMMO n’est donc pas un long fleuve tranquille, ça secoue souvent, ça fait mal parfois. La montée en autonomie, les changements dans les frontières de responsabilité, la disparition des routines antérieures, les difficultés de coordination, le sentiment de chaos qui s’ensuit, peuvent entraîner une montée des risques psychosociaux ainsi que des effets de retrait ou des démissions, entachant le climat social et l’efficience, à rebours des effets espérés. Seule une approche systémique, patiente, prudente, itérative et incluant les acteurs de terrain, peut permettre d’ancrer durablement le changement et d’obtenir les bénéfices escomptés tant en termes d’amélioration continue que de respect des parties prenantes.
Nouveaux modes de management et d’organisation : six pratiques récurrentes et...
Home Concept : repenser la production et la vente de logements
1. HOME CONCEPT :
REPENSER LA PRODUCTION
ET LA VENTE DE LOGEMENTS
L’École de Paris du management, en partenariat avec
La Fabrique de l’industrie et l’UIMM
présente :
AVEC
Gilles CABRIDAIN, PDG de HOME CONCEPT SA
Marie-Odile CABRIDAIN, PDG de HOME CONCEPT FRANCE
Le 18 avril 2019
Séminaire Aventures Industrielles
2. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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C’était une gageure de la part de Gilles et Marie-Odile Cabridain, tous deux diri-
geants dans de grandes entreprises, que de créer en 2001, à partir de rien et en
pleine folie Internet, un nouvel acteur de la construction immobilière. Passionnés
par les métiers du bâtiment, ils étaient convaincus qu’on pouvait faire mieux et
moins cher que les grands promoteurs, en prenant la maîtrise complète des opéra-
tions de construction ou de rénovation, depuis la conception jusqu’à la réalisation,
la livraison et l’après-vente. À partir d’un premier appartement rénové à Paris, ils
sont montés en puissance et construisent maintenant des immeubles comparables
à ceux vendus par les grands promoteurs, et ceci malgré l’enfer normatif, bureau-
cratique et règlementaire qui étouffe les nouveaux entrants, aggrave la pénurie de
logements et profite aux acteurs déjà installés.
Compte rendu rédigé par Elisabeth Bourguinat
EN BREF
3. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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EXPOSÉ
Gilles CABRIDAIN
Après mes études à HEC et celles de Marie-Odile à l’École polytechnique, nous avons travaillé
pendant quelques années dans de grandes entreprises, Marie-Odile dans le secteur bancaire et
moi-même dans l’assurance. Mais le confort des tours de La Défense, avec secrétaires, voitures
de fonction et équipes nombreuses, n’était pas le modèle dont nous rêvions pour toute notre vie.
Au tournant des années 2000, nous avons décidé de devenir entrepreneurs et de nous lancer dans
le secteur du bâtiment, qui nous avait toujours intéressés.
Le rêve du départ
Marie-Odile CABRIDAIN
En préparant cet exposé, j’ai retrouvé la lettre, datée du 1er janvier 2001, que nous avions
adressée à nos amis pour leur expliquer notre projet :
« 2001… Une nouvelle année, un nouveau siècle, un nouveau millénaire… Il était temps pour
nous de concrétiser un vieux projet, mijoté de longue, longue date. Pourquoi ce projet ? Parce
que nous avions très envie de tenter l’expérience de travailler ensemble. Parce que nous avions
plein d’idées dans la tête, que nous rêvions de tester en vraie grandeur. Parce que Gilles se sent
l’âme d’un créateur, d’un entrepreneur, et que Marie-Odile adore organiser, faire marcher et, ce
faisant, réfléchir à comment ça marche. Parce que nous avons envie, de la façon la plus concrète
possible, de chercher à faire vivre ensemble l’économique et l’humain.
Quelle est notre idée ? Chacun connaît notre passion du bricolage… Depuis 13 ans que nous
avons notre maison à Fontenay, elle a servi, sans que nul ne s’en doute – pas même nous au
début ! – de terrain d’étude, de “laboratoire de R&D” : tout ce qui, dans cette maison, était
rond a été transformé en carré, tout ce qui était carré est devenu rectangle ou triangle… et ainsi,
nous avons expérimenté progressivement toutes les facettes de la rénovation de maisons ou
d’appartements, tous les matériaux existants, toutes les méthodes de tous les corps de métier…
Aujourd’hui, il est temps de rentabiliser enfin ces années d’étude, et de transformer ce qui était
un hobby en un nouveau métier.
Concrètement,noussouhaitonsappliquerauxmétierstraditionnelsdelarénovationd’appartement
des méthodes de travail et des normes techniques dont nous avons eu l’expérience dans le monde
des grandes entreprises, et qui ne sont pas encore vraiment pratiquées dans ces métiers : par
exemple, une grande standardisation des matériaux et des techniques employées, l’utilisation
des techniques modernes de l’information (photographie numérique des appartements, logiciels
d’architecture, Internet pour les communications internes et la commercialisation…).
Les travaux seront entièrement effectués par des salariés de notre société, formés par nous. Nous
sommes convaincus – expérience de notre bricolage oblige !!! – que les métiers “manuels” de
la construction / rénovation sont de beaux métiers, riches et passionnants, pour peu que l’on se
4. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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donne les moyens de les exercer dans un cadre organisé, pluridisciplinaire et responsabilisant.
Nousvoulonsremplacerunelogiquedecorpsdemétierssuccessifs,quitraitentsuccessivementet
de façon parcellaire les différents aspects d’un même chantier, par une logique de “compagnons”
qui, au nombre de deux, un expérimenté et un débutant, auront la responsabilité de l’intégralité
d’un chantier. (…)
Nous achèterons des appartements dans de beaux immeubles parisiens que nous transformerons,
et le produit fini sera un appartement entièrement refait, livré “prêt à s’y installer”. Nous voulons
aussi innover dans le domaine social, en ce qui concerne l’organisation du travail (…). »
Le cahier des charges
Gilles CABRIDAIN
Comme nous partions de rien, nous avions opté pour la rénovation d’appartements anciens, qui
paraissait davantage à notre portée que la construction de logements neufs. Dix-huit ans plus
tard, ce texte a, pour l’essentiel, gardé son actualité, à quelques ajustements près.
Démarrer petit, mais aussi “pro” que les grands
Même si nous avons démarré de façon très modeste, nous avons toujours souhaité nous montrer
aussi professionnels qu’une grande entreprise. Par ailleurs, nous nous sommes dotés, dès le
départ, de structures qui nous permettraient, le cas échéant, de multiplier notre activité par dix.
Par exemple, nous nous sommes constitués en société anonyme (SA), ce qui pouvait paraître
complètement disproportionné pour une entreprise si petite, mais se révèle aujourd’hui judicieux,
car cela nous donne de l’ancienneté en tant que SA. De même, nous avons fait coter notre société
à Euronext Access, ce qui nous permettra, le moment venu, de lever des fonds en bourse.
Une équipe bâtiment intégrée et polyvalente
Quand on construit un immeuble ou un appartement, on fait généralement appel à une
vingtaine de corps de métiers qui interviennent, de façon successive ou simultanée, pendant une
période de dix-huit à vingt mois pour une construction neuve, ou de trois à six mois pour une
rénovation. En général, les problèmes ne viennent pas de l’un ou l’autre des corps de métiers,
mais des interférences entre eux, en particulier quand ils sont plusieurs à travailler en même
temps. La plupart des intervenants sont de bonne volonté, mais ils suivent leur propre logique
et ne comprennent pas forcément celle des autres, ou n’ont pas envie de subir les contraintes
correspondantes.
C’est pourquoi, dès le départ, nous avons porté une grande attention à la “gestion des frontières”,
à la fois en amont, en essayant d’anticiper et de désamorcer les conflits potentiels, et en aval, en
jouant le rôle de médiateurs pour faciliter le dialogue.
Comme ce n’était pas suffisant, nous avons souhaité disposer, comme l’ONU, de notre propre
force d’intervention et nous nous sommes dotés d’une équipe “commando”, intégrée et
polyvalente, qui peut intervenir à tout moment, sur n’importe quel chantier, pour “éteindre le
feu”.
5. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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Une rénovation complète “prêt à s’installer”
Nous réalisons la rénovation complète des appartements, de A à Z, jusqu’au moindre détail
(placards, luminaires, salle de bain, cuisine équipée, etc.), en sorte que le client puisse
immédiatement s’installer dans son logement.
Nous n’allons pas jusqu’à fournir le mobilier, mais, pour aider nos clients à se projeter dans leur
futur appartement, nous leur présentons celui-ci meublé, afin de leur montrer comment chaque
pièce pourrait s’organiser. Une fois l’appartement vendu, nous retirons notre mobilier.
Innover dans le domaine social
Le travail illégal étant fréquent dans le secteur du bâtiment, je précise que non seulement tous
nos compagnons sont déclarés, mais qu’ils bénéficient tous d’un CDI. Il est extrêmement rare
que nous recourions à un CDD ou à de l’intérim.
Par ailleurs, notre souhait étant de rendre l’exercice des métiers du bâtiment à la fois plus efficace
pour nous, en tant qu’entreprise, et plus supportable pour ceux qui exercent ces métiers, nous
avons cherché à innover sur le plan social.
Par exemple, nous avons observé que, chaque matin, les compagnons passent une demi-heure à
se changer, puis à remettre le chantier en route : brancher les systèmes électriques, installer les
machines, disposer les outils et l’approvisionnement, etc. Le soir, il faut également une demi-
heure pour tout ranger, ce qui représente beaucoup de temps perdu à l’échelle d’une semaine.
Pour réduire ce temps perdu, nous avons opté pour une semaine de travail de trente-six heures
répartiessurquatrejours(lestrente-cinqheureslégales,plusuneheuredetravailsupplémentaire).
Les compagnons arrivent une demi-heure plus tôt le matin et repartent une demi-heure plus tard
le soir, mais ils ne procèdent aux opérations de mise en place et de rangement que quatre fois
par semaine au lieu de cinq, ce qui augmente leur productivité. De leur côté, ils ont un jour libre
chaque semaine et ils s’épargnent le temps de trajet correspondant à la cinquième journée, ce qui
est non négligeable, dans la mesure où la plupart habitent en grande banlieue.
Quelques exemples de rénovations
Marie-Odile CABRIDAIN
Le premier appartement que nous avons rénové était un deux-pièces de la rue Rottembourg, dans
le 12e arrondissement de Paris.
Après quelques opérations de ce type, nous avons eu les moyens d’acheter des immeubles
entiers. Nous avons ainsi rénové un petit immeuble de l’avenue de la République, transformé un
hôtel de Meudon en logements, ou encore réhabilité un immeuble situé sur une place centrale
d’Ivry-sur-Seine.
Peu à peu, nous avons pu mener des opérations de plus grande ampleur. Récemment, par
exemple, nous avons rénové, à Maisons-Alfort, un ensemble de trois maisons disposant d’un
petit jardin en patio.
6. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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4Comment devenir promoteur-constructeur ?
Gilles CABRIDAIN
À partir de 2007, nous avons commencé à envisager de nous lancer dans la construction. Nous
avions six ans d’expérience, un excellent track-record, de bons résultats, des capitaux, un casier
d’assurance complètement vierge, etc.
On nous a alors expliqué que nous devrions obligatoirement souscrire une assurance avec un
contrat très spécifique sur les dommages ouvrage. Nous étions prêts à le faire, mais on nous
a répondu que ce n’était possible que pour des sociétés qui exerçaient déjà cette activité… En
théorie, nous vivons dans une économie libérale, où chacun a la liberté d’entreprendre, mais, en
pratique, les barrières à l’entrée sont nombreuses, et se nichent souvent dans des détails de ce
genre.
Nous en étions là, lorsque nous avons entrepris de restaurer un immeuble ancien de trois étages.
Juste à côté se trouvait un bâtiment en cours de démolition. J’ai pris contact avec l’entrepreneur
et appris qu’il allait construire un nouvel immeuble. Je lui ai proposé de nous associer, d’une
façon ou d’une autre, afin de coordonner nos projets et d’aboutir à un résultat encore plus beau.
Cette perspective ne l’intéressait pas. En revanche, il m’a proposé de nous revendre son chantier.
Le prix nous paraissait trop élevé et lui semblait trop bas. Nous avons cependant conclu l’affaire
et cela nous a permis de réaliser une très belle opération, mais l’intérêt principal était ailleurs : en
reprenant son chantier, nous avons également racheté l’assurance qu’il avait souscrite auprès de
la SMABTP, où il était enregistré comme promoteur-constructeur, et c’est ce qui nous a permis
d’entrer dans le “sérail”.
Marie-Odile CABRIDAIN
Un an plus tard, nous avons acquis un petit immeuble dans le centre de Nogent-sur-Marne.
Au départ, il s’agissait d’un projet de réhabilitation, mais plus le chantier avançait, plus nous
découvrions le très mauvais état de l’immeuble, ce qui nous obligeait à en démolir des parties
de plus en plus importantes. Nous risquions de nous retrouver en porte-à-faux sur le plan fiscal,
car, objectivement, il ne s’agissait plus vraiment de réhabilitation, mais plutôt de construction à
neuf. Or, le taux de TVA n’est pas le même.
Dans le même temps a été promulguée la loi Scellier, un avantage fiscal destiné à soutenir
l’investissement locatif privé. À l’arrière de l’immeuble en question, se trouvaient de petits
appartements qui auraient été parfaitement adaptés pour une vente en loi Scellier, mais celle-ci
ne s’appliquait qu’à du logement neuf. Nous avons travaillé sur ce dossier avec notre notaire et
nous avons décidé de convertir cette rénovation en construction à neuf, ce qui nous permettait à
la fois de bénéficier de la loi Scellier et de nous débarrasser de notre épée de Damoclès fiscale.
C’est à travers ces deux opportunités que nous avons pu passer insensiblement de la rénovation à
la construction. Celle-ci représente, aujourd’hui, l’essentiel de notre métier. Nous avons construit
récemment un immeuble de 75 appartements neufs à L’Haÿ-les-Roses, et nous démarrons un
projet de 86 logements à Saint-Maur-des-Fossés.
7. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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Gilles CABRIDAIN
Les logements que nous réalisons aujourd’hui n’ont rien à envier à ceux des promoteurs dont
vous voyez les noms sur les affiches du métro : Bouygues, Nexity, Promogim, Cogedim, etc.,
alors que nous ne sommes encore qu’un “microbe” par rapport à ces grands groupes. Je dirais
même que la qualité de nos produits est souvent supérieure avec, en conséquence, un rapport
qualité-prix meilleur et, de plus, le confort d’une relation de proximité avec nos clients.
Les 3S
Marie-Odile CABRIDAIN
Quand j’ai été embauchée dans la banque, je n’avais jamais travaillé dans la finance auparavant.
Il s’agissait d’une banque de financement, et le président m’a rassurée : « Notre métier est
très simple et vous allez le comprendre très vite. Nous achetons de l’argent en gros et nous le
revendons en détail. Il n’y a que trois pôles à surveiller : le volume, la marge et le risque. C’est
facile ! »
En cherchant à identifier quels étaient les trois pôles à surveiller chez HOME CONCEPT, nous
avons pensé à la chanson de Gainsbourg, Sea, Sex and Sun, au générique du film Les Bronzés,
et nous avons, nous aussi, retenu trois termes commençant par un S : les salariés, les sous, les
surfaces.
Les salariés
Gilles CABRIDAIN
Pour notre première rénovation, nous avions presque tout fait nous-mêmes. Puis j’ai embauché
un premier compagnon et nous avons réalisé les chantiers à deux pendant deux ans. Ce n’était
pas uniquement par manque de moyens, mais parce que je souhaitais acquérir la maîtrise de tous
les métiers du bâtiment : plâtre, électricité, plomberie, peinture, etc.
L’équipe de chantier
Aujourd’hui, notre équipe comprend 20 compagnons. La plupart d’entre eux sont des Portugais :
dans le bâtiment, ce sont vraiment les meilleurs ! Ils sont fiables, compétents et naturellement
polyvalents, ce qui est très important pour notre organisation. Sur un chantier, s’il y a une
intervention d’une heure à faire sur une installation électrique, il est très précieux que le plombier
qui est présent sur place soit capable de s’en occuper, sans avoir à faire venir un électricien.
Marie-Odile CABRIDAIN
Sachant que le bâtiment connaît une grave pénurie de personnel, trouver de bons salariés s’avère
souvent extrêmement difficile. Notre premier ouvrier portugais nous a présenté des amis ou des
parents, et notre recrutement continue à se faire exclusivement par bouche à oreille.
Gilles CABRIDAIN
8. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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En revanche, nous avons décidé de ne pas aller au-delà de ces 20 salariés. Je les connais
parfaitement, j’ai l’habitude de travailler avec eux et nous nous comprenons presque sans avoir
besoin de nous parler, ce qui nous permet d’aller très vite. Si l’équipe grossissait, je serais obligé
de déléguer et tout deviendrait plus compliqué.
L’équipe administrative
En ce qui concerne le pilotage de l’entreprise, nous nous sommes occupés de tout, Marie-Odile
et moi, jusqu’en 2013. Aujourd’hui, nous sommes entourés d’une équipe de sept personnes qui
sont salariées par une entité différente de celle qui emploie les compagnons, pour des raisons,
notamment, de législation sociale, car les conventions collectives ne sont pas les mêmes. En
dehors d’une ou deux réunions par semaine, qui se passent à notre domicile, ces personnes
travaillent depuis chez elles. Cette organisation en télétravail est très appréciée de tous, mais
nous oblige à des modes opératoires entre nous d’autant plus performants !
Les valeurs de l’entreprise
Marie-Odile CABRIDAIN
Au mois de janvier dernier, nous avons réuni le personnel administratif et les responsables des
équipes de chantier et nous avons cherché à identifier les valeurs qui font notre force.
Gilles CABRIDAIN
Nous avons décidé de reprendre l’image des “irréductibles Gaulois“ mis en scène par Goscinny
et Uderzo.
Les légions romaines auxquelles nous sommes confrontés, ce sont nos concurrents, les grands
promoteurs qui s’affichent en 4 par 3 dans le métro. Face à leur puissance et à leur efficacité,
nous mettons en avant une série de qualités dont les initiales composent le mot irréductibles :
nous voulons être Inventifs, Réactifs, Respectueux (entre nous, vis-à-vis des autres personnes
qui travaillent sur nos chantiers, et vis-à-vis des clients), Efficaces, Décisifs (au sens d’être
capables de prendre les décisions rapidement afin de ne pas nous bloquer les uns les autres, et
aussi d’assumer nos décisions et de ne pas revenir dessus), Unis, Confiants (au sens où, dans le
doute, c’est la confiance qui doit primer), Techniciens (le marketing doit toujours venir après la
technique), Indépendants, Bienveillants, Légers (au sens d’agiles), Engagés, et… il nous manque
une idée pour le S final. Certains ont suggéré Supers ; j’ai proposé Slim, pour évoquer le Lean
management (ou management frugal), mais cela m’ennuie de recourir à un mot anglais. Nous
finirons certainement par trouver !
Les sous
Marie-Odile CABRIDAIN
Lorsque nous avons créé l’entreprise en 2000, nous savions que, malgré notre talent oratoire, il
serait parfaitement vain d’aller demander de l’argent aux banquiers. Entre nos économies et les
apports financiers d’une dizaine d’amis, qui sont devenus administrateurs de notre société, nous
avons réussi à rassembler un capital de 500 000 euros, qui nous a permis d’acheter notre premier
appartement et de disposer d’un peu de trésorerie.
9. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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Gilles CABRIDAIN
Cette somme nous paraissait énorme à l’époque, car nous avions dû racler tous les fonds de
tiroir pour la réunir, mais elle est très faible par rapport aux montants dont nous avons besoin
aujourd’hui. En revanche, nos actionnaires administrateurs ont été de très bon conseil et, vingt
ans après, ce sont encore les mêmes. Globalement, notre société se caractérise par une très
grande stabilité dans les principes, les structures, les process et les hommes : une de nos valeurs
majeures est la fidélité.
Marie-Odile CABRIDAIN
Jusqu’en 2003, nous avons financé nous-mêmes notre croissance. Le bénéfice de la vente du
premier appartement a été réinjecté dans le capital, et ainsi de suite.
Le Crédit agricole d’Aurillac
À partir de 2004, sur la base de notre track-record, c’est l’agence des entreprises du Crédit
Agricole d’Aurillac, dans le Cantal, d’où nous sommes originaires, qui a fait le pari de nous
prendre comme clients. Pendant plusieurs années, cette agence a répondu à nos besoins de
trésorerie, et tout se passait bien.
En 2008, nous avons subi l’impact de deux événements complètement extérieurs à notre activité,
la faillite de Lehman Brothers et le fait que le Crédit agricole était en train de se réorganiser, ce
qui a conduit au rapatriement de notre compte au siège de Clermont-Ferrand.
La gestion “bocal par bocal”
La directrice de l’agence d’Aurillac s’est alors fait étriller pour nous avoir géré « comme une
PME » alors que nous étions « un professionnel de l’immobilier ».
Après plusieurs mois de dialogue difficile avec nos nouveaux interlocuteurs, nous avons fini
par comprendre la façon dont les banquiers opèrent dans le secteur de l’immobilier : ils étudient
annuellement les comptes de l’entreprise pour s’assurer de sa santé globale, mais ils octroient
les financements “bocal par bocal”, c’est-à-dire pour chaque projet immobilier, en étudiant la
viabilité intrinsèque de ce projet et en s’assurant que le “bocal” qui l’abrite est étanche et que les
fonds ne serviront à rien d’autre. Une fois que nous avons compris ce processus, un climat de
confiance a pu se réinstaller.
Un exemple de financement
Quand nous lançons une opération de rénovation, le banquier nous prête environ 80 % du prix de
revient de l’opération, ce qui est très différent des mécanismes de financement des programmes
neufs.
Imaginons que nous lancions un projet de construction neuve représentant un coût d’environ 20
millions d’euros. À partir du moment où nous serons propriétaires du terrain et aurons le permis
de construire, la construction elle-même va s’étaler sur environ deux ans, pendant lesquels nous
engagerons progressivement toutes les dépenses de travaux. Néanmoins, pour démarrer, nous
devons au préalable engager 4 à 5 millions d’euros afin de payer le terrain, réaliser les études,
rémunérer l’architecte, assurer l’opération, etc.
Pour obtenir un prêt de la banque, nous devons remplir plusieurs conditions : disposer d’un
permis de construire purgé de tout recours, être convenablement assurés, avoir prévendu 40 à 50
% des futurs appartements et apporter 2 à 2,5 millions d’euros de fonds propres. Dès que toutes
10. HOME CONCEPT : REPENSER LA PRODUCTION ET LA VENTE DE LOGEMENTS
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ces conditions sont réunies, la banque nous octroie une ouverture de crédit, dans laquelle nous
pourrons puiser en fonction de nos besoins. Nous pouvons alors lancer l’opération, en disposant,
grâce à nos fonds propres et à cette ouverture de crédit, de la somme nécessaire au démarrage.
Dans les mois suivants, les clients qui ont préacheté les appartements signent l’acte d’acquisition
de leur logement chez le notaire et règlent leur achat par tranches, au fur et à mesure de
l’avancement des travaux. Si tout se passe bien, nous avons ainsi très peu besoin du financement
bancaire et pouvons même récupérer nos fonds propres avant la fin de l’opération. À l’inverse,
dans le cas où les appartements se vendraient moins rapidement que prévu, la période de
financement par la banque s’étirerait plus longtemps.
Même si nous avions suffisamment de liquidités pour financer nous-mêmes l’opération, nous
serions obligés de faire appel à la banque afin qu’elle nous apporte la garantie financière
d’achèvement, c’est-à-dire l’assurance pour nos clients que le programme ira à son terme même
si nous étions défaillants.
Cette mécanique de financement bancaire par “bocaux”, adoptée de façon très normée par toutes
les banques de la place, a permis d’assainir de façon drastique cette activité de financement.
Si un projet est viable, c’est-à-dire si sa localisation fait qu’il existe un marché suffisant et si
l’opérateur qui le conduit est fiable, le risque final est réduit !
La chasse aux fonds propres
Comme vous l’aurez compris à travers cette description, il est, en revanche, indispensable de
disposer de fonds propres assez considérables pour exercer ce métier.
Ceci nous a conduits, en 2013, à créer une société sœur avec un fonds d’investissement, afin
de nous aider à franchir une “marche d’escalier” un peu haute. Nous avons remboursé ce fonds
puis, en 2017, nous avons recouru à un emprunt obligataire avec une société privée. Depuis,
nous avons aussi réalisé auprès de nos connaissances et amis une émission obligataire “privée”
qui nous a permis de recueillir 2 millions d’euros de fonds supplémentaires. Enfin, comme l’a
indiqué Gilles, nous avons introduit notre société en bourse, ce qui pourra nous servir, à moyen
terme, à y lever des fonds.
Les surfaces
Gilles CABRIDAIN
L’une de nos principales difficultés est de trouver des terrains où construire. Cela est
particulièrement vrai à Paris et dans la première couronne, là où, justement, la demande de
logements est la plus forte…
Cette pénurie est exacerbée par la difficulté à obtenir les autorisations pour construire. Il est de
bon ton de se plaindre du manque de logements, mais les plans d’urbanisme – dont les règles
établies par les municipalités en place reflètent avant tout la volonté, certes, légitime, de préserver
l’environnement des habitants déjà installés… – sont souvent malthusiens.
Le processus d’obtention des permis de construire est par ailleurs très lent. Bien que le délai
réglementaire normal soit de deux mois, le permis de construction d’un immeuble ne s’obtient
jamais en moins d’un à deux ans ! En effet, ce délai est déjà automatiquement prolongé à quatre
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mois dès lors que, par exemple, votre projet se situe dans le périmètre d’un monument historique,
ce qui est très fréquent dans nos tissus urbains. Puis, dans la plupart des cas, vous recevez, vers
la fin du délai réglementaire, une lettre vous indiquant que le dossier est incomplet et ne peut
être traité… Vous produisez à nouveaux plans, croquis, notices, en cinq ou dix exemplaires, et le
même processus se répète souvent plusieurs fois.
Mon but n’est pas de faire le procès des fonctionnaires, qui sont en général des gens très
compétents, voulant remplir au mieux leur mission. Je suis par ailleurs convaincu de la nécessité
de ne pas construire n’importe comment et de protéger notre patrimoine. Cependant, au
quotidien, la défense de l’intérêt général et le principe de précaution riment généralement avec
la conservation de l’acquis et la multiplication de règles souvent contradictoires, ce qui conduit
souvent à renoncer à tout projet.
Il faut également gérer les recours du voisinage contre les permis de construire. Dans certaines
villes ou quartiers, ils sont quasi-systématiques, et leur résolution, compte tenu notamment de
l’engorgement des tribunaux, peut prendre plusieurs années. Le législateur cherche à limiter ou
à encadrer ces pratiques, qui s’apparentent souvent à du chantage, mais sans réel succès pour le
moment.
Marie-Odile CABRIDAIN
Dans ces conditions, on pourrait considérer qu’il serait préférable de renoncer à la construction
neuve et de continuer à rénover des immeubles anciens. Malheureusement, l’évolution des règles,
qui se multiplient, rend de plus en plus souvent obligatoire l’obtention d’un permis de construire
pour les opérations de rénovation, et celles-ci sont soumises à des normes pratiquement aussi
lourdes et complexes que celles qui s’appliquent aux projets de construction. De plus, dans les
plans locaux d’urbanisme, l’essentiel du texte porte sur la construction neuve, et les quelques
passages concernant la rénovation sont généralement peu clairs, ce qui crée un risque juridique.
Par exemple, à la lecture du PLU de telle municipalité, vous croyez comprendre qu’il ne sera
pas nécessaire d’aménager de places de parking pour l’immeuble ancien que vous comptez
rénover. Or, au moment d’obtenir le permis de construire, vous découvrez qu’il vous faudra
impérativement créer des places de parking alors que la configuration du terrain et de l’immeuble
ne le permet pas. Cette incertitude crée un risque trop important et, paradoxalement, malgré la
pénurie de terrains et tous les obstacles évoqués par Gilles, il est aujourd’hui devenu plus facile
de construire que de rénover.
Un “Oligopoly”…
Gilles CABRIDAIN
Même si notre entreprise a réussi à trouver sa place, grâce, notamment, à notre agilité et à
notre pugnacité – Gaulois irréductibles ! –, nous voulons souligner à quel point le secteur de
l’immobilier fonctionne comme un “Oligopoly”.
Le marché de la construction neuve se partage, pour l’essentiel, entre un petit nombre de
grands groupes qui, au fond, s’accommodent fort bien de toutes les contraintes, risques et délais
engendrés par la multiplicité des contraintes règlementaires et normatives qui étouffent nos
métiers. Ils en ont l’habitude et se sont équipés de services administratifs ou techniques pour les
gérer. Pour eux, c’est juste une composante du prix de revient, et il ne faut donc pas s’étonner,
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ensuite, si les logements sont chers !
À l’inverse, pour de nouveaux entrants, les barrières à l’entrée sont très importantes, voire
dissuasives : comment se faire assurer ? comment être financé ? et comment résister aux délais
et aux risques créés par un fonctionnement administratif et réglementaire aussi contraignant ?
Ce constat est particulièrement préoccupant en Île-de-France, compte tenu de la pénurie de
logements que nous connaissons depuis des décennies. La position de force des acteurs en place
ne va dans le sens ni de la concurrence, ni de la baisse des prix, ni de l’amélioration de la qualité.
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DÉBAT
Les règles de l’art
Une intervenante : Gilles Cabridain, vous dites que vous avez commencé par réaliser les chantiers
vous-même, avec un seul ouvrier, et que vous vouliez maîtriser l’ensemble des métiers. Mais
comment vous étiez-vous formé ?
Gilles CABRIDAIN
Je suis autodidacte ! Je me suis fait la main pendant vingt ans dans ma propre maison.
Un intervenant
Il y a une différence entre bricoler chez soi et installer, par exemple, un circuit électrique selon
les règles de l’art…
Gilles CABRIDAIN
J’avais bien conscience qu’en créant l’entreprise, je devrais passer du statut d’amateur à celui
de professionnel. Je me suis énormément documenté sur les normes professionnelles, métier par
métier, j’ai discuté avec des artisans et je me suis enrichi au contact de mes propres salariés qui,
eux, étaient des professionnels. Mon objectif était de bien connaître les contraintes de chaque
corps de métier, à la fois pour savoir évaluer le travail à réaliser sur un chantier donné et pour
éviter de me faire raconter des histoires, ce qui est courant dans le monde du bâtiment.
Associer davantage les clients à la conception ?
Un intervenant
Dansvoschantiersderénovation,pourquoinepasassocierdavantagevosclientsàl’aménagement
de leur futur appartement ?
Marie-Odile CABRIDAIN
Il est arrivé qu’un client, par exemple, veuille acheter l’appartement n°1, mais que, celui-ci étant
déjà vendu, nous lui montrions l’appartement n°4, bien que ce dernier ne soit pas encore terminé.
Notre expérience est que, dans ce cas, les gens ont vraiment beaucoup de mal à se projeter, car
le logement est encore “moche”, non équipé, sombre parce que les vitrages n’ont pas été posés,
etc. Cela nous fait donc juste perdre notre temps ! Nous préférons concevoir et aménager les
appartements à notre goût, sachant que celui-ci ne doit pas être trop mauvais puisque, en général,
nos réalisations plaisent beaucoup.
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Gilles CABRIDAIN
Quand nous avons lancé notre formule Prêt à s’installer, beaucoup de professionnels nous ont
prédit : « Vous voulez imposer vos goûts et vos couleurs, ça ne marchera jamais ! » Force est de
constater que c’est le contraire qui s’est produit.
Marie-Odile CABRIDAIN
Parmi nos clients, nous avons un public particulier, malheureusement très nombreux, celui des
personnes en train de se séparer de leur conjoint, souvent des femmes. Elles ont tellement de
problèmes à gérer qu’elles sont prêtes à payer un peu plus cher pour acheter un appartement
forcément plus petit que le précédent, mais beau, bien conçu, où elles n’auront plus qu’à poser
leurs valises.
Les architectes
Un intervenant
Quelles sont vos relations avec les architectes ?
Gilles CABRIDAIN
Nous avons choisi deux architectes, auxquels nous confions tous nos projets. Nous ne les mettons
jamais en concurrence avec d’autres, ni entre eux. Ils savent ce que nous voulons, nous savons
comment ils travaillent, nous nous comprenons sans avoir besoin de discuter et cela nous fait
gagner un temps fou.
Les entreprises partenaires
Un intervenant
Comment sélectionnez-vous les entreprises avec lesquelles vous travaillez ?
Gilles CABRIDAIN
C’est le même raisonnement. Quand nous en tenons une bonne, nous la gardons !
Un intervenant
Vous devez parfois avoir du mal à concilier votre planning et les leurs ?
Gilles CABRIDAIN
J’anticipe beaucoup et j’informe mes partenaires de nos futurs projets. De leur côté, nos
interlocuteurs nous disent qu’ils aiment travailler avec nous, car ils nous trouvent « beaucoup
plus réactifs et rapides que les grands promoteurs ».
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5L’équipe “commando”
Un intervenant
J’ai compris que votre équipe “commando” de 20 personnes intervenait surtout pour éteindre le
feu en cas de conflit sur les chantiers. Il est clair qu’elle ne pourrait pas prendre en charge toute
seule la construction d’un immeuble de plusieurs dizaines de logements. À quoi occupez-vous
cette équipe en dehors de ces interventions ponctuelles ?
Gilles CABRIDAIN
Même si la rénovation n’est plus l’essentiel de notre métier, nous gardons en permanence deux
ou trois programmes de rénovation, que nous garnissons ou dégarnissons en fonction des besoins
des chantiers de construction. S’il y a le feu quelque part, nos compagnons vont l’éteindre. Le
reste du temps, ils font de la rénovation. L’objectif est que notre équipe, qui est précieuse et coûte
cher, soit toujours occupée à 100 %.
Nos salariés sont très précieux également en amont des chantiers de construction, où ils se
chargent de nombreuses tâches préliminaires, telles que le dévoiement des réseaux, le curage
des bâtiments, l’installation des bases vie, etc. De cette façon, lorsque l’entreprise partenaire qui
réalise la construction arrive sur le chantier, elle peut immédiatement attaquer la démolition ou
le terrassement.
Présentation des orateurs :
Gilles CABRIDAIN
diplômé d’HEC en 1979, il est aussi docteur en gestion de l’École polytechnique, où il a soutenu
une thèse préparée au Centre de recherche en gestion sur la gestion de projets de nouveaux
véhicules chez Renault. Il a occupé des fonctions de direction dans de grandes compagnies
d’assurance (UAP, AXA), avant de créer HOME CONCEPT en 2000.
Marie-Odile-Cabridain : diplômée de l’École polytechnique (promotion 75), elle a d’abord été
chercheur au Centre de recherche en gestion, puis a occupé différents postes de direction dans
le monde bancaire (banque SOVAC). Ont suivi quelques années de responsabilité en milieu
associatif, jusqu’à la création de HOME CONCEPT en 2000.