A l’approche des élections municipales, EY a mené une enquête auprès d’un échantillon de communes françaises sur l’organisation et le financement de l’action publique locale.
Les responsables locaux ont été amenés à se prononcer sur des enjeux majeurs : les avantages de leur rattachement à une intercommunalité, les bénéfices à attendre du rapprochement de collectivités, leur situation financière ou encore les moyens de sécuriser leurs capacités d’investissement futures.
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Organisation et financement de l’action publique locale : ce que disent les municipalités
1. Organisation et financement de l’action publique locale : ce que disent les municipalités
Résultats du sondage CSA pour EY - Février 2014
A l’approche des élections municipales, EY a mené une enquête auprès d’un
échantillon de communes françaises sur l’organisation et le financement de l’action
publique locale. Les responsables locaux ont été amenés à se prononcer sur des
enjeux majeurs : les avantages de leur rattachement à une intercommunalité, les
bénéfices à attendre du rapprochement de collectivités, leur situation financière ou
encore les moyens de sécuriser leurs capacités d’investissement futures.
Les experts d’EY intervenant régulièrement auprès des communes et de leurs
regroupements observent en effet un besoin constant et accru de mise en capacité
financière pour faire face aux investissements futurs, dans une recomposition
du paysage territorial en marche, n’ayant pas nécessairement produit à ce stade les
effets escomptés en termes d’économies d’échelle.
Ce sondage exclusif a été réalisé par l’institut CSA pour EY en février 2014 auprès
d’un échantillon de 206 dirigeants (Maire, Premier adjoint ou Directeur général des
services) représentatif des communes de 1000 habitants et plus, constitué d’après
la méthode des quotas (région et taille de commune).
88% des communes interrogées
témoignent de bonnes relations avec leur EPCI (Etablissement
public de coopération intercommunale) de rattachement.
Avantages de ce rattachement ?
La possibilité de mener des investissements stratégiques
à l’échelle du territoire (citée par 75% des communes)
et dans une moindre mesure de réaliser des économies
financières (40%).
1 commune sur 5
déclare connaître des tensions financières.
Cette réponse augmente proportionnellement à la taille
de la commune (38%pour les communes de 10 000 à
30 000 habitants ; 62% pour les + de 30 000 hab.)
Top 3
des leviers envisagés par les communes
pour préserver leur capacité d’investissement :
Une municipalité sur deux
envisage de mutualiser les fonctions support entre villes
et EPCI dans la perspective de bénéficier de la Dotation
globale de fonctionnement (DGF) bonifiée.
4%l’ont déjà fait, 36%se disent prêtes à s’engager
sur cette voie – un score qui augmente largement
pour les villes de plus de 30 000 habitants.
83%
des communes déclarent que leurs élus
ont pris conscience de ces tensions financières –
dont 38%« une prise de conscience totale »
58%
des répondants estiment que la volonté du gouvernement de
réduire le nombre de régions ou de rapprocher les collectivités
entre elles ne permettra pas d’accroître significativement
l’efficacité de l’action publique locale.
9 communes sur 10
anticipent un accroissement des tensions financières
au cours des prochaines années.
AUTRES LEVIERS CITÉS :
Hausse de la fiscalité
(19%)
Diminution du nombre d’agents
(17%)
1er
2e
3ela réduction
des dépenses courantes
(71%)
le recours à des modes de
financement innovants de
type PPP (27%)
une reprise en régie de
certaines activités (21%)
1. REPENSER L’ORGANISATION DE L’ACTION PUBLIQUE LOCALE ?
2. FAIRE FACE AUX TENSIONS FINANCIÈRES
3. PRÉSERVER LES CAPACITÉS D’INVESTISSEMENT FUTURES