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La Collaboration pour quoi faire ?
La mise en place d’un outil collaboratif doit être liée à : une problématique opérationnelle, un défaut dans
l’organisation, un besoin d’informations, une amélioration des processus, une mauvaise utilisation de
l’intelligence collective… C’est grâce à une vision précise et concrète des objectifs que cette plateforme aura
toutes les chance d’être un succès. Mais en fonction de la vision et des attentes il est important de
déterminer quelle type d’approche collaborative doit être déployée, quelle type d’organisation sera
nécessaire à sa réussite, quelles fonctionnalités devront être proposées et enfin quels seront les livrables.
En effet le travail collaboratif permet d’améliorer l’efficacité d’un grand nombre de fonctions et d’applications
dans les organisation, mais cette appellation sans plus de précision peu correspondre à plusieurs types
d’approches collaboratives car en fonction de la problématique elle peut prendre plusieurs formes…et des
appellations différentes.
On peut parler , de veille collaborative , de réseau social collaboratif ou de partage de connaissances
collaboratif, chaque applications a ses déclencheurs, ses techniques, ses fonctionnalités et ses objectifs. En
outre pour chacune le déploiement, les usages et les utilisateurs sont différents, la répartition entre Givers et
Takers n’est en aucun cas comparable. Enfin les besoins de structuration et de fonctions de recherche ne sont
pas les mêmes suivant que l’on veille, que l’on collabore dans un RSE ou que l’on partage des connaissances.
NB : nous parlons de travail collaboratif et de réseau social, qui sont des outils WEB2.0 dans lesquels toute
l’organisation peut être « givers » ou « takers » sans aucune prévalence pour un mode de communication
« Top Down » ou « Bottom Up », en théorie ce type d’application permet de mettre tous les collaborateurs au
même niveau en supprimant toute forme de hiérarchie lorsqu’il s’agit de partage. Ce qui n’est pas le cas des
déploiements intranet (ou intranet web 2.0) qui privilégie une communication « Top Down » dans laquelle le
« giver » est considéré comme la voix « officielle » de la société et représenté par les fonctions (RH,
communications internes et IT..) au niveau corporate et ce sont ceux qui décident comment utiliser l’intranet.
Dans tous les cas la mise en place de l’une de ces applications doit être liée à des objectifs opérationnels :
 Pour la Veille : stratégie de développement, amélioration de l’approche marketing, développement
de nouveaux services ou produits, connaissances accrues des marché, identification des tendances,
analyses prospectives, analyse de la concurrence, diversification ….
 Pour le travail collaboratif : suivi de projet, formalisation de savoirs tacites, création de nouveaux
contenus en co –publication, amélioration des processus, développement des échanges
interpersonnels, animations des réseaux fonctions, lancement et suivi d’événements, question type
« bouteille à la mer », identification des experts, aide à la prise de décision, …
 Pour le Partage de connaissances collaboratif : stockage et partage de tous les documents
réutilisables …, accélération du déploiement des standards et des procédures, amélioration de la
performance, captation des retours d’expériences, identification des experts, homogénéisation des
processus, formations, …
La veille collaborative
Le principe de la veille est de réunir et de structurer dans un même outil les informations nécessaires à la
réflexion et à la formalisation de documents : rapports, analyses, synthèses, questions. Ils seront par la suite
soumis aux équipes et permettront ainsi la prise de décision, la réflexion, l’identification de nouvelles
orientations ou de nouvelles approches.
Les informations captées sont issues de systèmes de veille automatisés ou grâce aux contributions des
utilisateurs..
La veille peut exister sous une forme systématique et dans ce cas de nombreuses sources de données sont
analysées chaque jour grâce à des requêtes automatisées recherchant dans des centaines voire des milliers de
sites, les documents correspondants aux mots clefs prédéfinis dans les alertes.
Ce type d’explorations peuvent être administrées en centrale, en fonction du périmètre de recherche elle
peuvent remonter des milliers de documents chaque jour. Elles peuvent concernées des sujets très précis ou
des domaines très vastes, il est donc nécessaires que ces informations soient structurées et taguées très
précisément afin que les analystes et les experts puissent retrouver facilement les données correspondant
aux études en cours ou leurs domaines d’expertises.
Mais la veille peut être thématique et être gérée directement par les services : stratégie, finance, marketing,
R&D, scientifique, clients, produit, achats…
Les informations sont recueillies, structurées dans des espaces thématiques et taguées.
En fonction de leur objectif les informations proviendront :
 de systèmes automatisés de captation, (agent intelligent, flux RSS, automates…)
 de bases de données externes et d’achat de fichiers
 de remontées terrain en direct ou via des instituts d’études
 d’informations proposées par le personnel, qui pourra ajouter des contenus relatifs à des
constatations sur le terrain (rachat, joint venture, promotion produits, relation client, chantier,
nouvelles offres, prix, concurrents…)
L’accumulation de données de veille n’est pas une fin en soit, l’objectifs pour es analystes et les experts est de
produire des rapports et des analyses qui serviront à lancer de nouvelles recherches , prendre des décisions,
faire évoluer les prestations, faire une acquisition… On a donc une phase forte d’acquisition de données suivi
d’une phase de simplification et de synthèse.
Organisation et fonctions nécessaires en Veille Collaborative
Paramètres Niveau
attendu
Commentaires
Gouvernance ++ De nombreux espaces à accès restreints, contrôle des accès par les responsable de
communauté. En fonction des espaces (groupes), la contribution peut être limitée ou
ouverte à tous.
Organisation humaine + Chaque espace de veille thématique est managé par un expert ou un analyste qui
créent les requêtes et désigne les personnes autorisées à publier dans leur espace. Si
une veille plus générale est lancée (marché, produit concurrents…) l’ensem le des
utilisateurs peut être appelé à contribuer pour accélérer le process.
Structure + Les plateformes de veille ayant souvent un accès limité chaque veilleur aura un accès
direct à ses espaces thématiques depuis la homme page sans visibilité sur les autres
espaces
Tags ++++ Afin de créer des rapport et des analyses efficace les veilleurs doivent avoir accès
rapidement à un domaine d’informations spécifiques grâce au tags. Ce qui signifie que
chaque information ajoutée doit être taguée. Les groupes de tags doivent être
prédéfinis et accessibles grâce à une picking list. La liste de tag peut être enrichie mais
uniquement par les personnes autorisées.
Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable elle permettra grâce aux recherches avancées,
associée au tags d’extraire des informations extrêmement précises, facilitant ainsi le
travail des analystes
Home pages (plateforme ,
espaces, groupes) & accès direct
documents
+ Voir structure
Documents composites + Dans une plateforme de veille c’est de l’accumulation d’informations que l‘on peut
extraire la connaissance, ce sont donc des documents format unique (word, pdf, …) qui
sont attendus dans la base et chacun sera tagué en automatique ou annuellement.
Types de contenus (medias) + Text, pdf,ppt
Prévisualisation des contenus
Profils riches +
Durée de vie des données + Dans une plateforme de veille les documents ont une courte durée de vie de 1 semaine
à 3 mois.
Fréquence d’accès aux données + Seules les personnes autorisées ont accès aux données analystes experts, spécialiste,
stratège
Alertes complexes ++++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées
sur ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des tags,
des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes
Takers + Seules les personnes autorisées ont accès aux données analystes experts, spécialiste,
stratège
Givers ++ La majorité des informations sera acquise grâce à des requêtes automatiques, et seuls
les utilisateurs autorisés seront habilités à contribuer
Interface intuitif ++ Ce sont des spécialistes qui travaillent sur les plateforme de veille et leur demandes
sont très pointues, et même si l’interface est simple et intuitif ce n’est pas une attentes
des veilleurs
Fonction de communication + La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à :
un utilisateur, un groupe chaque responsable de communauté est en charge de sa
communication
Recherche d’expert ++++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le
profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions
(contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être
liée à « l’endorsement ».
Question… type bouteille à la
mer
+ Les demandes des utilisateurs sur un secteurs, un produit, un thèmes particulier
doivent forcément passer par l’un des responsable de communauté.
Fonction Web ++++ @, !,
o Par exemple : grâce aux informations captées par la veille marketing, l’analyste (ou l’expert)
peut découvrir une nouvelle tendance de services proposés aux clients et en décrire les
grandes lignes dans une synthèse.
Ce document est ensuite soumis au membres de la communauté marketing clients, dans le
cadre du réseau social collaboratif. Ils vont alors commenter, ajouter leurs expertises, leurs
expériences et leurs propositions pour décrire et définir les conditions d’existence de ce type
de prestations dans l’entreprise.
Travail collaboratif dans Réseau social d’entreprise
Ce type d’approche collaborative est destiné à donner une réponses à plusieurs types d’applications
 Espaces de collaboration et la co-publication autour d’une idée ou d’une question. L’émetteur de la
problématique, qui est souvent l’animateur de la communauté, attend des membres de l’espace une
approche proactive, constructive, l’objectif étant de publier un document : une réponse, une solution,
la description des phases d’un projet, une procédure, un standard, une bonne pratique….
C’est grâce à l’expertise et à l’expérience des membres que le document final va se construire, il sera
composé de documents multi média (pdf, texte, présentation, vidéo, commentaires , …) .
Ce document une fois finalisé pourra être partagé grâce à l’application (ou à l’espace) partage de
connaissances collaboratif.
Ces espaces souvent réservés à un nombre limité de participants invités, se révèlent d’une redoutable
efficacité. Bien entendu ces espaces collaboratifs sont aussi utilisés pour recueillir les rapports de
synthèses, les notes de tendances, les analyses stratégiques issues de la veille pour les faire évoluer
vers de la connaissances, la description d’une nouvelle approche, d’un nouveau produit….
Ce type d’application a une durée limitée dans le temps de 1 jour à 3 mois.
 La création de flux collaboratifs d’informations par thèmes ou généralistes, destinés à toutes les
personnes intéressées, qui peuvent publier des postes, l’interaction attendue consiste en l’ajout
d’informations complémentaires, de commentaires, de questions ou de « like ». Cette approche qui
est très similaire aux réseaux sociaux personnels type Facebook, est dans un premier temps
difficilement comprise, acceptée et utilisée dans le cadre de l’entreprise. Voilà pourquoi elle doit être
soutenue, accompagnée, expliquée et doit être clairement définie en termes de contenus et
d’objectifs.
Cette approche collaborative doit être supportée par le sponsor et l’équipe C&KM… on ne collabore
pas pour collaborer. La collaboration n’étant pas innée dans le monde de l’entreprise, il est nécessaire
d’accompagner les utilisateurs grâce à toutes les solutions de communication et de formation à notre
disposition (évènements, webinar, jeux,…). Bien que la majorité des collaborateurs utilisent des
réseaux, (type Facebook, Linkedin, Viadeo…), dans le cadre privé, sans qu’on les y oblige. On constate
que dans l’entreprise la motivation individuelle est rarement au rendez-vous.
C’est donc le rôle de l’équipe collaboration & Knowledge management (et à l’ensemble des
managers) d’aider les employés à trouver leurs motivations individuelles et s’impliquer dans la
collaboration. Bien que les concours et les serious games soient d’excellents leviers pour modifier les
comportements, il faut noter qu’ils doivent toujours être associés à un objectif pédagogique.
De nombreux outils proposent d’associer « chaque actions collaborative » à l’attribution de points :
chaque post x points, chaque commentaire y points, chaque nouvel espace ... z points !
Bien que l’approche puisse sembler intéressante il est indispensable que cet type de concours ait une
durée limitée dans le temps et soit couplé à une formation, sous peine de tomber rapidement sous le
règne des contenus insipides, des commentaires inutiles (great job, yes, fantastique…) et la création
anarchique d’espaces ou de groupes… ajoutés uniquement pour faire des points, sans aucune volonté
d’apprentissage ou d’amélioration des comportements.
o Prenons par exemple le cas d’un espace dédié à la fonction « santé & sécurité » d’un pays.
Chaque employé associé de près ou de loin à cette fonction va ajouter des contenus : photos,
videos, retour d’expérience, lesson & learns, rapport sur des incidents éviter, information sur
de nouveaux EPI, témoignages…Ces posts vont se présenter sous forme d’un fil de publication,
ou d’un wiki, ou d’un blog facile à lire au jour le jour mais difficile à utiliser à postériori. Il est
donc indispensable qu’un expert ou un spécialiste de la fonction identifie les informations et
les connaissances réutilisables et transférables et les déplace vers L’application de partage.
Ce type d’application peut ne pas avoir de fin et perdurer plusieurs années la seule contrainte est
l’implication du responsable de la communauté et sa capacité à la faire vivre et l’animer.
 Le suivi de projet dans un espace dédié, toutes les personnes impliquées dans ce projet ont accès au
même moment à la même base d’informations, peuvent interagir sur des contenus et créer des
documents partagés et co-édités par tous . Le suivi de projet s’en trouve dynamisé et accéléré grâce à
la suppression des notions géographiques et espace-temps. Chacun peut travailler où qu’il soit et
quand il le souhaite. La durée d’un projet peut être éminemment variable de 1 mois à plusieurs
années. A la fin du projet tous les document et les retours d’expériences réutilisables devront être
transférés dans la zone (ou l’application) partage de connaissances et l’espace pourra être fermé.
La durée de vie d’un tel espace projet est celle du projet mais il faut noter que son activité sera
encore une fois liée à l’implication des participants et à la capacité du chef de projet à faire vivre et
à animer son espace.
Dans une organisation la mise en place d’un réseau social doit être liée à des objectifs et associée à une
gouvernance plus ou moins rigoureuse. Sans aucune gouvernance on constate que ce type outil destiné à
supprimer les silos et favoriser le travail collaboratif, va permettre aux utilisateurs de créer des espaces qui
seront (la nature est ainsi faite), majoritairement en accès limité voire totalement privés… et par le fait de
nouveaux silos.
Si les utilisateurs ont toute latitude pour créer des espaces sans aucune autorisation ou accord de l’équipe
Collaboration & KM, on constate après seulement quelques semaines que votre réseau social sera constitué
de plusieurs centaines d’espaces (souvent redondants) et pour la majorité privés.
Bien qu’un réseau social collaboratif doit être d’un usage facile, sans contrainte, sans obligations et permettre
à chacun d’ajouter des postes il faut néanmoins rester vigilant sur la création d’espaces et de groupes.
Il faut ajouter que pour obtenir une grande interactivité, et un comportement proactif des utilisateurs il
faut limiter les contraintes et en particulier la mise en place d’un workflow. Ce qui implique que la majorité
des contenus ajoutés le seront sans aucun contrôle, sans aucune validation et la plateforme pourra
héberger et permettre le partage de documents utiles et extrêmement intéressants, mais aussi d’idées, de
suppositions, d’erreurs, de fausses bonnes pratiques…
Comme vous pouvez le voir dans le schéma ci-dessous les actions de collaboration (exceptés les suivis de
projets) sont destinées à créer du savoir, des connaissances et des contenus qui seront ensuite partagés, cet
appel à l’intelligence collective est généralement limité dans le temps entre 1 jour et 3 à 6 mois pour les plus
longs.
Ce qui signifie que sur cette période les utilisateurs sauront exactement où sont les espaces sur lesquels ils
travaillent, ils se souviendront de leurs noms et par conséquent n’auront pas à les chercher. Pour faciliter un
accès rapide et simplifié, ces espaces devront être organiser selon une structure logique basée sur les
fonctions, les pays, les régions, les projets…mais ils seront rarement systématiquement taguer.
Organisation et fonctions nécessaires en Travail collaboratif RSE
Paramètres Niveau
attendu
Commentaires
Gouvernance + Afin d’impliquer les utilisateurs la gouvernance doit être limitée à la création
d’espaces/ groupes.
Organisation humaine ++ La collaboration sociale est un acte volontaire individuel l’organisation est là pour
changer les attitudes et les comportements et gérer la plateforme en central.
Structure +++ Dès la home page la structure doit être évidente pour permettre à l’ensemble des
utilisateurs d’accéder aux contenus qui les intéressent rapidement
Tags + Les tags ne peuvent être utilisés que s’ils sont prédéfinis et multilingues (taxonomie),
si chacun ajoute ses tags (folksonomie) l’objectif de facilitateur de recherche ne peut
pas être atteint
Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable c’est en effet le seul moyen de trouver des
informations précises
Home pages (plateforme ,
espaces, groupes) & accès direct
documents
++++ Dès la home page la plateforme doit attirer les utilisateurs et simplifier l’usage, elle
doit être évolutive, gérer par l’équipe centrale ou par les responsable de
communautés, elle doit être configurable et pouvoir pousser des informations, des
contenus, des utilisateurs…des évènements.
Documents composites + Pour faciliter la contribution et la lecture le travail collaboratif est souvent basé sur des
documents « simples » (texte, word, excel, ppt, pdf, dwg, video…)
Types de contenus (medias) ++++ Un réseau social doit accepter tout type de contenus
Prévisualisation des contenus ++++
Profils riches ++++ Au-delà des informations textuelles (coordonnées, intérêt, compétences, spécialités,
expertises…), le profil doit pouvoir être qualifié grâce à des tags prédéfinis
(compétences, soft skills, langage…)permettant ainsi de faciliter l’accès aux profils
selon des critères commun à tous.
Durée de vie des données ++ A l’exception des projets les données stockées dans un réseau social ont une courte
durée de vie de 1 jour à 3 mois.
Fréquence d’accès aux données +++ Ce type de données sont souvent consultées mais sur une courte période
Alertes complexes ++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées
suer ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des
tags, des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes
Takers + Peu de documents sont téléchargés car sans gouvernance sur la publication les
contenus ne sont ni validés ni certifiés et les utilisateurs peuvent être hésitants
Givers ++++ Les réseaux sociaux sont mis en place pour favoriser les échanges et la collaboration,
les principaux signaux de d’activité sont basés sur les évènements liés aux givers
(contributions, commentaires, like)
Interface intuitif ++++ Comme Facebook ou Linkedin l’interface d’accès au fil d’information , la création
d’alertes et la création de contenus doivent être simplifiée à l’extrême.
Fonction de communication ++ La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à :
un utilisateur, un groupe, une communauté ou tous les utilisateurs. En fonction de la
cible il doivent être gérer par l’équipe C&KM, par le responsable de la communauté ou
par chaque utilisateur.
Recherche d’expert +++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le
profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions
(contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être
liée à « l’endorsement ».
Question… type bouteille à la
mer
++++ Un utilisateurs doit pouvoir adresser une question un utilisateur, un groupe, une
communauté ou tous les utilisateurs
Fonction Web ++++ @, !,
Le partage de connaissances collaboratif
Le principe de partage de connaissances collaboratif (ou KM collaboratif) est de mettre en place un outil et
une organisation qui permettent à tous les employés de trouver la connaissance dont ils ont besoin, quand
ils en ont besoin sans l’aide de quiconque.
Contrairement à la collaboration (type création de flux décrite plus haut),qui est un acte volontaire et
personnel, l’utilisation d’une plateforme de KM collaboratif « comme taker » est déclenchée par un besoin
induit : une tache à réaliser, mission à finaliser, objectifs à atteindre… 100% des employés auront besoin
d’accéder à des connaissances dans 1 jour, 1 mois 1 an…
C’est l’étape ultime des actions de collaboration, en effet durent cette phase les « takers » vont :
1. Identifier les contenus qui correspondent à leurs attentes (standards, bonnes pratiques, tips,
procédures, formations…)
2. les chercher,
3. les trouver
4. les utiliser afin de faire évoluer leurs processus, leurs compétences, leur savoir-faire… et améliorer
leurs performances.
Dans ce type d’application il y a une majorité de Takers et peu de givers (voir document). L’objectif de ce type
d’outil est de permettre l’identification des contenus intéressants et de les trouver rapidement.
Il est donc impératif que l’ensemble des contenus soient structurer d’une manière logique et correspondant à
l’organisation de l’entreprise et à ses fonctions.
Dans ce type d’outil le moteur de recherche full texte doit être extrêmement performant et pouvoir trouver
un mot ou un groupe de mots où qu’il soit. Mais au regard du nombre important de contenus pouvant être
partagés dans ces plateforme associé au manque de maitrise des utilisateurs sur les techniques de recherches
avancées , il est impératif que ce type d’outil propose un système de filtres basé sur les tags.
Comme dans Amazon par exemple, où grâce aux filtres tout utilisateur peut trouver ce qu’il cherche, pour
atteindre cette efficacité dans une plateforme KM, chaque contenu doit être taguer lors de sa création, et
pour obtenir une structure et une classification efficace le choix des tags ne peut pas se faire au hasard. Cela
implique que lors de la création de contenu les « givers » aient accès à des listes de tags pré-définies (voir pré-
traduites), ainsi tous les documents se rapportant au même sujet porteront le même tag.
Bien entendu les catégories de tags et les tags peuvent évoluer mais ce type d’action doit être gérée par
l’équipe d’administration, certains pourraient penser que cette approche ne correspond pas totalement à du
web2.0, mais sur Amazon vous pouvez ajouter vos commentaires, vos likes …mais pas vos tags et encore
moins vos produits….
Lorsqu’un utilisateur accède à une connaissance c’est pour l’utiliser, donc il doit être assuré que ce contenu :
1. Est utilisable en l’état
2. Que c’est la dernière version,
3. Qu’il est validé,
4. Qu’il est efficace
5. A un auteur auquel il pourra demander de l’aide
Ce qui signifie que dans une application KM collaboratif pour que les utilisateurs soit en confiance , il est
fondamental de mettre en place une gouvernance permettant de garantir la validité des contenus : réseau
KM, experts désignés, workflow de validation « light » pour les contributeurs non autorisés, gestion de la
date de validité des contenus…
Pourquoi parle-t-on de partage de connaissances collaboratif
Contrairement à une bibliothèque où tous les ouvrages sont à disposition des utilisateurs mais n’évoluent pas
(sauf les traductions), dans une plateforme KM un contenu est ajouté, les questions et les réponses font aussi
partie du document, mais surtout si un « taker » identifie une nouvelle approche, ou enrichi le document
initial, il peut ajouter sa version . A terme le contenu pourra être composé du document initial enrichi des
commentaires et de tous les retours d’expériences et des évolutions proposés par les « takers ».
Organisation et fonctions nécessaires Partage de connaissances - KM collaboratif -
Paramètres Niveau
attendu
Commentaires
Gouvernance ++++ Afin d’assurer la validité et l’efficacité des contenus et la « trouvabilité » des contenus
la mise en place d’une gouvernance est indispensable
Organisation humaine ++++ Le partage de ses savoir-faire et la réutilisation des connaissances ne sont pas un
comportements innés, il est donc important d’être près des utilisateurs pour les
accompagnés à la réutilisation mais aussi pour les aider à la contribution. Plus
l’entreprise est disséminée plus l’organisation KM doit être importante.
Structure ++++ Dès la home page la structure doit être évidente pour permettre à l’ensemble des
utilisateurs d’accéder rapidement aux contenus qui les intéressent
Tags ++++ Les tags sont indispensable et ne peuvent être utilisés que s’ils sont prédéfinis voir
multilingues (taxonomie), il ne faut pas perdre de vue que les contenus peuvent être
recherché par tous demain ou dans 3 ans, donc la recherche doit être évidente et
correspondre à la structure et aux fonctions de l’organisation
Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable le moyen de trouver des informations extrêmement
spécifique grâce à l’utilisation de mots discriminants et les fonctions de recherches
avancées. Malheureusement rares sont ceux qui maitrisent ces techniques…
Home pages (plateforme ,
espaces, groupes) & accès direct
documents
++++ Dès la home page la plateforme doit attirer les utilisateurs et simplifier l’usage, elle
doit être évolutive, gérer par l’équipe centrale ou par les responsable de
communautés, elle doit être configurable et pouvoir pousser des informations, des
contenus, des utilisateurs…des évènements.
Documents composites ++++ Les connaissances nécessitent parfois la mise en parallèle de plusieurs documents pour
être facilement compréhensibles et utilisables, il est donc souvent nécessaire qu’à
l’ouverture D’UN CONTENU le « taker » est accès à tous les documents (formats texte,
pdf, video, ppt, excel, liens…) qui le compose, c’est un peu comme une boite dans
laquelle in trouve plusieurs objets.
Types de contenus (medias) ++++ Une plateforme KM doit accepter tout type de formats
Prévisualisation des contenus ++++ Il est indispensable d’avoir une idée sur le contenus avant de le télécharger
Profils riches ++++ Au-delà des informations textuelles (coordonnées, intérêt, compétences, spécialités,
expertises…), le profil doit pouvoir être qualifié grâce à des tags prédéfinis
(compétences, soft skills, langage…)permettant ainsi de faciliter l’accès aux profils
selon des critères commun à tous.
Durée de vie des données ++++ Dans une plateforme KM les contenus on une durée de vie de 3 mois à 3 ans voir plus
Fréquence d’accès aux données ++ Ces contenus (sauf déploiement de nouvelles procédures) sont consultés lorsque le
besoin s’en fait sentir, comme elles ont une longue période de validité leur utilisation
peut s’étaler sur plusieurs années.
Alertes complexes ++++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées
suer ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des
tags, des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes
Takers ++++ L’objectif du KM collaboratif est la réutilisation des contenus dans une entreprise
standard on trouve <>90% de takers
Givers + Pour assurer la validité des contenus les givers ayant le droit de publier dans les
espaces public (expert, spécialistes, KM, animateurs de communautés…) devront être
désignés par les fonctions. Mais il faut savoir qu’en règle générale seul 10% des
collaborateurs sont des contributeurs
Interface intuitif ++++ Comme Facebook ou Linkedin l’interface d’accès aux contenus , la création d’alertes et
la création de contenus doivent être simplifiée à l’extrême.
Fonction de communication ++++ La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à :
un utilisateur, un groupe, une communauté ou tous les utilisateurs. En fonction de la
cible il doivent être gérer par l’équipe C&KM, par le responsable de la communauté ou
par chaque utilisateur. On contenus ne peut être réutilisé que si les utilisateurs
potentiel en connaissent l’existence les fonctions e communication sont donc
INDISPENSABLE
Recherche d’expert ++++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le
profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions
(contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être
liée à « l’endorsement ».
Question… type bouteille à la
mer
+ Les questions ne peuvent exister que si elles sont associées à un contenus existant, et
donc adressée aux perrsonnes associées au contenus ou à tous les membres d’une
communauté…ou des followers du contenu
Fonction Web ++++ @, !,

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La collaboration pour quoi faire

  • 1. La Collaboration pour quoi faire ? La mise en place d’un outil collaboratif doit être liée à : une problématique opérationnelle, un défaut dans l’organisation, un besoin d’informations, une amélioration des processus, une mauvaise utilisation de l’intelligence collective… C’est grâce à une vision précise et concrète des objectifs que cette plateforme aura toutes les chance d’être un succès. Mais en fonction de la vision et des attentes il est important de déterminer quelle type d’approche collaborative doit être déployée, quelle type d’organisation sera nécessaire à sa réussite, quelles fonctionnalités devront être proposées et enfin quels seront les livrables. En effet le travail collaboratif permet d’améliorer l’efficacité d’un grand nombre de fonctions et d’applications dans les organisation, mais cette appellation sans plus de précision peu correspondre à plusieurs types d’approches collaboratives car en fonction de la problématique elle peut prendre plusieurs formes…et des appellations différentes. On peut parler , de veille collaborative , de réseau social collaboratif ou de partage de connaissances collaboratif, chaque applications a ses déclencheurs, ses techniques, ses fonctionnalités et ses objectifs. En outre pour chacune le déploiement, les usages et les utilisateurs sont différents, la répartition entre Givers et Takers n’est en aucun cas comparable. Enfin les besoins de structuration et de fonctions de recherche ne sont pas les mêmes suivant que l’on veille, que l’on collabore dans un RSE ou que l’on partage des connaissances. NB : nous parlons de travail collaboratif et de réseau social, qui sont des outils WEB2.0 dans lesquels toute l’organisation peut être « givers » ou « takers » sans aucune prévalence pour un mode de communication « Top Down » ou « Bottom Up », en théorie ce type d’application permet de mettre tous les collaborateurs au même niveau en supprimant toute forme de hiérarchie lorsqu’il s’agit de partage. Ce qui n’est pas le cas des déploiements intranet (ou intranet web 2.0) qui privilégie une communication « Top Down » dans laquelle le « giver » est considéré comme la voix « officielle » de la société et représenté par les fonctions (RH, communications internes et IT..) au niveau corporate et ce sont ceux qui décident comment utiliser l’intranet. Dans tous les cas la mise en place de l’une de ces applications doit être liée à des objectifs opérationnels :  Pour la Veille : stratégie de développement, amélioration de l’approche marketing, développement de nouveaux services ou produits, connaissances accrues des marché, identification des tendances, analyses prospectives, analyse de la concurrence, diversification ….  Pour le travail collaboratif : suivi de projet, formalisation de savoirs tacites, création de nouveaux contenus en co –publication, amélioration des processus, développement des échanges interpersonnels, animations des réseaux fonctions, lancement et suivi d’événements, question type « bouteille à la mer », identification des experts, aide à la prise de décision, …  Pour le Partage de connaissances collaboratif : stockage et partage de tous les documents réutilisables …, accélération du déploiement des standards et des procédures, amélioration de la performance, captation des retours d’expériences, identification des experts, homogénéisation des processus, formations, … La veille collaborative Le principe de la veille est de réunir et de structurer dans un même outil les informations nécessaires à la réflexion et à la formalisation de documents : rapports, analyses, synthèses, questions. Ils seront par la suite soumis aux équipes et permettront ainsi la prise de décision, la réflexion, l’identification de nouvelles orientations ou de nouvelles approches. Les informations captées sont issues de systèmes de veille automatisés ou grâce aux contributions des utilisateurs..
  • 2. La veille peut exister sous une forme systématique et dans ce cas de nombreuses sources de données sont analysées chaque jour grâce à des requêtes automatisées recherchant dans des centaines voire des milliers de sites, les documents correspondants aux mots clefs prédéfinis dans les alertes. Ce type d’explorations peuvent être administrées en centrale, en fonction du périmètre de recherche elle peuvent remonter des milliers de documents chaque jour. Elles peuvent concernées des sujets très précis ou des domaines très vastes, il est donc nécessaires que ces informations soient structurées et taguées très précisément afin que les analystes et les experts puissent retrouver facilement les données correspondant aux études en cours ou leurs domaines d’expertises. Mais la veille peut être thématique et être gérée directement par les services : stratégie, finance, marketing, R&D, scientifique, clients, produit, achats… Les informations sont recueillies, structurées dans des espaces thématiques et taguées. En fonction de leur objectif les informations proviendront :  de systèmes automatisés de captation, (agent intelligent, flux RSS, automates…)  de bases de données externes et d’achat de fichiers  de remontées terrain en direct ou via des instituts d’études  d’informations proposées par le personnel, qui pourra ajouter des contenus relatifs à des constatations sur le terrain (rachat, joint venture, promotion produits, relation client, chantier, nouvelles offres, prix, concurrents…) L’accumulation de données de veille n’est pas une fin en soit, l’objectifs pour es analystes et les experts est de produire des rapports et des analyses qui serviront à lancer de nouvelles recherches , prendre des décisions, faire évoluer les prestations, faire une acquisition… On a donc une phase forte d’acquisition de données suivi d’une phase de simplification et de synthèse.
  • 3. Organisation et fonctions nécessaires en Veille Collaborative Paramètres Niveau attendu Commentaires Gouvernance ++ De nombreux espaces à accès restreints, contrôle des accès par les responsable de communauté. En fonction des espaces (groupes), la contribution peut être limitée ou ouverte à tous. Organisation humaine + Chaque espace de veille thématique est managé par un expert ou un analyste qui créent les requêtes et désigne les personnes autorisées à publier dans leur espace. Si une veille plus générale est lancée (marché, produit concurrents…) l’ensem le des utilisateurs peut être appelé à contribuer pour accélérer le process. Structure + Les plateformes de veille ayant souvent un accès limité chaque veilleur aura un accès direct à ses espaces thématiques depuis la homme page sans visibilité sur les autres espaces Tags ++++ Afin de créer des rapport et des analyses efficace les veilleurs doivent avoir accès rapidement à un domaine d’informations spécifiques grâce au tags. Ce qui signifie que chaque information ajoutée doit être taguée. Les groupes de tags doivent être prédéfinis et accessibles grâce à une picking list. La liste de tag peut être enrichie mais uniquement par les personnes autorisées. Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable elle permettra grâce aux recherches avancées, associée au tags d’extraire des informations extrêmement précises, facilitant ainsi le travail des analystes Home pages (plateforme , espaces, groupes) & accès direct documents + Voir structure Documents composites + Dans une plateforme de veille c’est de l’accumulation d’informations que l‘on peut extraire la connaissance, ce sont donc des documents format unique (word, pdf, …) qui sont attendus dans la base et chacun sera tagué en automatique ou annuellement. Types de contenus (medias) + Text, pdf,ppt Prévisualisation des contenus Profils riches + Durée de vie des données + Dans une plateforme de veille les documents ont une courte durée de vie de 1 semaine à 3 mois. Fréquence d’accès aux données + Seules les personnes autorisées ont accès aux données analystes experts, spécialiste, stratège Alertes complexes ++++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées sur ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des tags, des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes Takers + Seules les personnes autorisées ont accès aux données analystes experts, spécialiste, stratège Givers ++ La majorité des informations sera acquise grâce à des requêtes automatiques, et seuls les utilisateurs autorisés seront habilités à contribuer Interface intuitif ++ Ce sont des spécialistes qui travaillent sur les plateforme de veille et leur demandes sont très pointues, et même si l’interface est simple et intuitif ce n’est pas une attentes des veilleurs Fonction de communication + La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à : un utilisateur, un groupe chaque responsable de communauté est en charge de sa communication Recherche d’expert ++++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions (contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être liée à « l’endorsement ». Question… type bouteille à la mer + Les demandes des utilisateurs sur un secteurs, un produit, un thèmes particulier doivent forcément passer par l’un des responsable de communauté. Fonction Web ++++ @, !,
  • 4. o Par exemple : grâce aux informations captées par la veille marketing, l’analyste (ou l’expert) peut découvrir une nouvelle tendance de services proposés aux clients et en décrire les grandes lignes dans une synthèse. Ce document est ensuite soumis au membres de la communauté marketing clients, dans le cadre du réseau social collaboratif. Ils vont alors commenter, ajouter leurs expertises, leurs expériences et leurs propositions pour décrire et définir les conditions d’existence de ce type de prestations dans l’entreprise. Travail collaboratif dans Réseau social d’entreprise Ce type d’approche collaborative est destiné à donner une réponses à plusieurs types d’applications  Espaces de collaboration et la co-publication autour d’une idée ou d’une question. L’émetteur de la problématique, qui est souvent l’animateur de la communauté, attend des membres de l’espace une approche proactive, constructive, l’objectif étant de publier un document : une réponse, une solution, la description des phases d’un projet, une procédure, un standard, une bonne pratique…. C’est grâce à l’expertise et à l’expérience des membres que le document final va se construire, il sera composé de documents multi média (pdf, texte, présentation, vidéo, commentaires , …) . Ce document une fois finalisé pourra être partagé grâce à l’application (ou à l’espace) partage de connaissances collaboratif. Ces espaces souvent réservés à un nombre limité de participants invités, se révèlent d’une redoutable efficacité. Bien entendu ces espaces collaboratifs sont aussi utilisés pour recueillir les rapports de synthèses, les notes de tendances, les analyses stratégiques issues de la veille pour les faire évoluer vers de la connaissances, la description d’une nouvelle approche, d’un nouveau produit…. Ce type d’application a une durée limitée dans le temps de 1 jour à 3 mois.  La création de flux collaboratifs d’informations par thèmes ou généralistes, destinés à toutes les personnes intéressées, qui peuvent publier des postes, l’interaction attendue consiste en l’ajout d’informations complémentaires, de commentaires, de questions ou de « like ». Cette approche qui est très similaire aux réseaux sociaux personnels type Facebook, est dans un premier temps difficilement comprise, acceptée et utilisée dans le cadre de l’entreprise. Voilà pourquoi elle doit être soutenue, accompagnée, expliquée et doit être clairement définie en termes de contenus et d’objectifs. Cette approche collaborative doit être supportée par le sponsor et l’équipe C&KM… on ne collabore pas pour collaborer. La collaboration n’étant pas innée dans le monde de l’entreprise, il est nécessaire d’accompagner les utilisateurs grâce à toutes les solutions de communication et de formation à notre disposition (évènements, webinar, jeux,…). Bien que la majorité des collaborateurs utilisent des réseaux, (type Facebook, Linkedin, Viadeo…), dans le cadre privé, sans qu’on les y oblige. On constate que dans l’entreprise la motivation individuelle est rarement au rendez-vous. C’est donc le rôle de l’équipe collaboration & Knowledge management (et à l’ensemble des managers) d’aider les employés à trouver leurs motivations individuelles et s’impliquer dans la collaboration. Bien que les concours et les serious games soient d’excellents leviers pour modifier les comportements, il faut noter qu’ils doivent toujours être associés à un objectif pédagogique. De nombreux outils proposent d’associer « chaque actions collaborative » à l’attribution de points : chaque post x points, chaque commentaire y points, chaque nouvel espace ... z points ! Bien que l’approche puisse sembler intéressante il est indispensable que cet type de concours ait une durée limitée dans le temps et soit couplé à une formation, sous peine de tomber rapidement sous le règne des contenus insipides, des commentaires inutiles (great job, yes, fantastique…) et la création
  • 5. anarchique d’espaces ou de groupes… ajoutés uniquement pour faire des points, sans aucune volonté d’apprentissage ou d’amélioration des comportements. o Prenons par exemple le cas d’un espace dédié à la fonction « santé & sécurité » d’un pays. Chaque employé associé de près ou de loin à cette fonction va ajouter des contenus : photos, videos, retour d’expérience, lesson & learns, rapport sur des incidents éviter, information sur de nouveaux EPI, témoignages…Ces posts vont se présenter sous forme d’un fil de publication, ou d’un wiki, ou d’un blog facile à lire au jour le jour mais difficile à utiliser à postériori. Il est donc indispensable qu’un expert ou un spécialiste de la fonction identifie les informations et les connaissances réutilisables et transférables et les déplace vers L’application de partage. Ce type d’application peut ne pas avoir de fin et perdurer plusieurs années la seule contrainte est l’implication du responsable de la communauté et sa capacité à la faire vivre et l’animer.  Le suivi de projet dans un espace dédié, toutes les personnes impliquées dans ce projet ont accès au même moment à la même base d’informations, peuvent interagir sur des contenus et créer des documents partagés et co-édités par tous . Le suivi de projet s’en trouve dynamisé et accéléré grâce à la suppression des notions géographiques et espace-temps. Chacun peut travailler où qu’il soit et quand il le souhaite. La durée d’un projet peut être éminemment variable de 1 mois à plusieurs années. A la fin du projet tous les document et les retours d’expériences réutilisables devront être transférés dans la zone (ou l’application) partage de connaissances et l’espace pourra être fermé. La durée de vie d’un tel espace projet est celle du projet mais il faut noter que son activité sera encore une fois liée à l’implication des participants et à la capacité du chef de projet à faire vivre et à animer son espace. Dans une organisation la mise en place d’un réseau social doit être liée à des objectifs et associée à une gouvernance plus ou moins rigoureuse. Sans aucune gouvernance on constate que ce type outil destiné à supprimer les silos et favoriser le travail collaboratif, va permettre aux utilisateurs de créer des espaces qui seront (la nature est ainsi faite), majoritairement en accès limité voire totalement privés… et par le fait de nouveaux silos. Si les utilisateurs ont toute latitude pour créer des espaces sans aucune autorisation ou accord de l’équipe Collaboration & KM, on constate après seulement quelques semaines que votre réseau social sera constitué de plusieurs centaines d’espaces (souvent redondants) et pour la majorité privés. Bien qu’un réseau social collaboratif doit être d’un usage facile, sans contrainte, sans obligations et permettre à chacun d’ajouter des postes il faut néanmoins rester vigilant sur la création d’espaces et de groupes. Il faut ajouter que pour obtenir une grande interactivité, et un comportement proactif des utilisateurs il faut limiter les contraintes et en particulier la mise en place d’un workflow. Ce qui implique que la majorité des contenus ajoutés le seront sans aucun contrôle, sans aucune validation et la plateforme pourra héberger et permettre le partage de documents utiles et extrêmement intéressants, mais aussi d’idées, de suppositions, d’erreurs, de fausses bonnes pratiques… Comme vous pouvez le voir dans le schéma ci-dessous les actions de collaboration (exceptés les suivis de projets) sont destinées à créer du savoir, des connaissances et des contenus qui seront ensuite partagés, cet appel à l’intelligence collective est généralement limité dans le temps entre 1 jour et 3 à 6 mois pour les plus longs.
  • 6. Ce qui signifie que sur cette période les utilisateurs sauront exactement où sont les espaces sur lesquels ils travaillent, ils se souviendront de leurs noms et par conséquent n’auront pas à les chercher. Pour faciliter un accès rapide et simplifié, ces espaces devront être organiser selon une structure logique basée sur les fonctions, les pays, les régions, les projets…mais ils seront rarement systématiquement taguer.
  • 7. Organisation et fonctions nécessaires en Travail collaboratif RSE Paramètres Niveau attendu Commentaires Gouvernance + Afin d’impliquer les utilisateurs la gouvernance doit être limitée à la création d’espaces/ groupes. Organisation humaine ++ La collaboration sociale est un acte volontaire individuel l’organisation est là pour changer les attitudes et les comportements et gérer la plateforme en central. Structure +++ Dès la home page la structure doit être évidente pour permettre à l’ensemble des utilisateurs d’accéder aux contenus qui les intéressent rapidement Tags + Les tags ne peuvent être utilisés que s’ils sont prédéfinis et multilingues (taxonomie), si chacun ajoute ses tags (folksonomie) l’objectif de facilitateur de recherche ne peut pas être atteint Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable c’est en effet le seul moyen de trouver des informations précises Home pages (plateforme , espaces, groupes) & accès direct documents ++++ Dès la home page la plateforme doit attirer les utilisateurs et simplifier l’usage, elle doit être évolutive, gérer par l’équipe centrale ou par les responsable de communautés, elle doit être configurable et pouvoir pousser des informations, des contenus, des utilisateurs…des évènements. Documents composites + Pour faciliter la contribution et la lecture le travail collaboratif est souvent basé sur des documents « simples » (texte, word, excel, ppt, pdf, dwg, video…) Types de contenus (medias) ++++ Un réseau social doit accepter tout type de contenus Prévisualisation des contenus ++++ Profils riches ++++ Au-delà des informations textuelles (coordonnées, intérêt, compétences, spécialités, expertises…), le profil doit pouvoir être qualifié grâce à des tags prédéfinis (compétences, soft skills, langage…)permettant ainsi de faciliter l’accès aux profils selon des critères commun à tous. Durée de vie des données ++ A l’exception des projets les données stockées dans un réseau social ont une courte durée de vie de 1 jour à 3 mois. Fréquence d’accès aux données +++ Ce type de données sont souvent consultées mais sur une courte période Alertes complexes ++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées suer ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des tags, des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes Takers + Peu de documents sont téléchargés car sans gouvernance sur la publication les contenus ne sont ni validés ni certifiés et les utilisateurs peuvent être hésitants Givers ++++ Les réseaux sociaux sont mis en place pour favoriser les échanges et la collaboration, les principaux signaux de d’activité sont basés sur les évènements liés aux givers (contributions, commentaires, like) Interface intuitif ++++ Comme Facebook ou Linkedin l’interface d’accès au fil d’information , la création d’alertes et la création de contenus doivent être simplifiée à l’extrême. Fonction de communication ++ La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à : un utilisateur, un groupe, une communauté ou tous les utilisateurs. En fonction de la cible il doivent être gérer par l’équipe C&KM, par le responsable de la communauté ou par chaque utilisateur. Recherche d’expert +++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions (contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être liée à « l’endorsement ». Question… type bouteille à la mer ++++ Un utilisateurs doit pouvoir adresser une question un utilisateur, un groupe, une communauté ou tous les utilisateurs Fonction Web ++++ @, !,
  • 8. Le partage de connaissances collaboratif Le principe de partage de connaissances collaboratif (ou KM collaboratif) est de mettre en place un outil et une organisation qui permettent à tous les employés de trouver la connaissance dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin sans l’aide de quiconque. Contrairement à la collaboration (type création de flux décrite plus haut),qui est un acte volontaire et personnel, l’utilisation d’une plateforme de KM collaboratif « comme taker » est déclenchée par un besoin induit : une tache à réaliser, mission à finaliser, objectifs à atteindre… 100% des employés auront besoin d’accéder à des connaissances dans 1 jour, 1 mois 1 an… C’est l’étape ultime des actions de collaboration, en effet durent cette phase les « takers » vont : 1. Identifier les contenus qui correspondent à leurs attentes (standards, bonnes pratiques, tips, procédures, formations…) 2. les chercher, 3. les trouver 4. les utiliser afin de faire évoluer leurs processus, leurs compétences, leur savoir-faire… et améliorer leurs performances. Dans ce type d’application il y a une majorité de Takers et peu de givers (voir document). L’objectif de ce type d’outil est de permettre l’identification des contenus intéressants et de les trouver rapidement. Il est donc impératif que l’ensemble des contenus soient structurer d’une manière logique et correspondant à l’organisation de l’entreprise et à ses fonctions. Dans ce type d’outil le moteur de recherche full texte doit être extrêmement performant et pouvoir trouver un mot ou un groupe de mots où qu’il soit. Mais au regard du nombre important de contenus pouvant être partagés dans ces plateforme associé au manque de maitrise des utilisateurs sur les techniques de recherches avancées , il est impératif que ce type d’outil propose un système de filtres basé sur les tags. Comme dans Amazon par exemple, où grâce aux filtres tout utilisateur peut trouver ce qu’il cherche, pour atteindre cette efficacité dans une plateforme KM, chaque contenu doit être taguer lors de sa création, et pour obtenir une structure et une classification efficace le choix des tags ne peut pas se faire au hasard. Cela implique que lors de la création de contenu les « givers » aient accès à des listes de tags pré-définies (voir pré- traduites), ainsi tous les documents se rapportant au même sujet porteront le même tag. Bien entendu les catégories de tags et les tags peuvent évoluer mais ce type d’action doit être gérée par l’équipe d’administration, certains pourraient penser que cette approche ne correspond pas totalement à du web2.0, mais sur Amazon vous pouvez ajouter vos commentaires, vos likes …mais pas vos tags et encore moins vos produits…. Lorsqu’un utilisateur accède à une connaissance c’est pour l’utiliser, donc il doit être assuré que ce contenu : 1. Est utilisable en l’état 2. Que c’est la dernière version, 3. Qu’il est validé, 4. Qu’il est efficace 5. A un auteur auquel il pourra demander de l’aide Ce qui signifie que dans une application KM collaboratif pour que les utilisateurs soit en confiance , il est fondamental de mettre en place une gouvernance permettant de garantir la validité des contenus : réseau KM, experts désignés, workflow de validation « light » pour les contributeurs non autorisés, gestion de la date de validité des contenus…
  • 9. Pourquoi parle-t-on de partage de connaissances collaboratif Contrairement à une bibliothèque où tous les ouvrages sont à disposition des utilisateurs mais n’évoluent pas (sauf les traductions), dans une plateforme KM un contenu est ajouté, les questions et les réponses font aussi partie du document, mais surtout si un « taker » identifie une nouvelle approche, ou enrichi le document initial, il peut ajouter sa version . A terme le contenu pourra être composé du document initial enrichi des commentaires et de tous les retours d’expériences et des évolutions proposés par les « takers ».
  • 10. Organisation et fonctions nécessaires Partage de connaissances - KM collaboratif - Paramètres Niveau attendu Commentaires Gouvernance ++++ Afin d’assurer la validité et l’efficacité des contenus et la « trouvabilité » des contenus la mise en place d’une gouvernance est indispensable Organisation humaine ++++ Le partage de ses savoir-faire et la réutilisation des connaissances ne sont pas un comportements innés, il est donc important d’être près des utilisateurs pour les accompagnés à la réutilisation mais aussi pour les aider à la contribution. Plus l’entreprise est disséminée plus l’organisation KM doit être importante. Structure ++++ Dès la home page la structure doit être évidente pour permettre à l’ensemble des utilisateurs d’accéder rapidement aux contenus qui les intéressent Tags ++++ Les tags sont indispensable et ne peuvent être utilisés que s’ils sont prédéfinis voir multilingues (taxonomie), il ne faut pas perdre de vue que les contenus peuvent être recherché par tous demain ou dans 3 ans, donc la recherche doit être évidente et correspondre à la structure et aux fonctions de l’organisation Moteur full text ++++ Cette fonction est indispensable le moyen de trouver des informations extrêmement spécifique grâce à l’utilisation de mots discriminants et les fonctions de recherches avancées. Malheureusement rares sont ceux qui maitrisent ces techniques… Home pages (plateforme , espaces, groupes) & accès direct documents ++++ Dès la home page la plateforme doit attirer les utilisateurs et simplifier l’usage, elle doit être évolutive, gérer par l’équipe centrale ou par les responsable de communautés, elle doit être configurable et pouvoir pousser des informations, des contenus, des utilisateurs…des évènements. Documents composites ++++ Les connaissances nécessitent parfois la mise en parallèle de plusieurs documents pour être facilement compréhensibles et utilisables, il est donc souvent nécessaire qu’à l’ouverture D’UN CONTENU le « taker » est accès à tous les documents (formats texte, pdf, video, ppt, excel, liens…) qui le compose, c’est un peu comme une boite dans laquelle in trouve plusieurs objets. Types de contenus (medias) ++++ Une plateforme KM doit accepter tout type de formats Prévisualisation des contenus ++++ Il est indispensable d’avoir une idée sur le contenus avant de le télécharger Profils riches ++++ Au-delà des informations textuelles (coordonnées, intérêt, compétences, spécialités, expertises…), le profil doit pouvoir être qualifié grâce à des tags prédéfinis (compétences, soft skills, langage…)permettant ainsi de faciliter l’accès aux profils selon des critères commun à tous. Durée de vie des données ++++ Dans une plateforme KM les contenus on une durée de vie de 3 mois à 3 ans voir plus Fréquence d’accès aux données ++ Ces contenus (sauf déploiement de nouvelles procédures) sont consultés lorsque le besoin s’en fait sentir, comme elles ont une longue période de validité leur utilisation peut s’étaler sur plusieurs années. Alertes complexes ++++ Chaque utilisateur doit être en mesure de créer facilement des alertes personnalisées suer ses domaines d’intérêts ces alertes peuvent être basées sur des mots clef, des tags, des utilisateurs sur les espaces eux-mêmes Takers ++++ L’objectif du KM collaboratif est la réutilisation des contenus dans une entreprise standard on trouve <>90% de takers Givers + Pour assurer la validité des contenus les givers ayant le droit de publier dans les espaces public (expert, spécialistes, KM, animateurs de communautés…) devront être désignés par les fonctions. Mais il faut savoir qu’en règle générale seul 10% des collaborateurs sont des contributeurs Interface intuitif ++++ Comme Facebook ou Linkedin l’interface d’accès aux contenus , la création d’alertes et la création de contenus doivent être simplifiée à l’extrême. Fonction de communication ++++ La plateforme doit être en mesure d’envoyer des digest , des newsletters, des liens à : un utilisateur, un groupe, une communauté ou tous les utilisateurs. En fonction de la cible il doivent être gérer par l’équipe C&KM, par le responsable de la communauté ou par chaque utilisateur. On contenus ne peut être réutilisé que si les utilisateurs potentiel en connaissent l’existence les fonctions e communication sont donc INDISPENSABLE Recherche d’expert ++++ La recherche d’experts doit pouvoir se faire sur les variables déclarées visibles dans le profil (texte et tags), mais aussi sur les tags induits grâce aux interactions (contributions, commentaires, téléchargements…), la dernière variable pourrait être liée à « l’endorsement ». Question… type bouteille à la mer + Les questions ne peuvent exister que si elles sont associées à un contenus existant, et donc adressée aux perrsonnes associées au contenus ou à tous les membres d’une communauté…ou des followers du contenu Fonction Web ++++ @, !,