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Panorama
• Les nouveaux métiers de la
veille : le cas des veilleurs en
e-réputation. Retours
d’expérience à l’ADBS, pp.1-6
- La veille au-delà de la
surveillance
- La démarche collaborative
des groupes de protection
sociale
- De la veille sociétale à
l’e-réputation
- Le métier de consultant
e-réputation en agence
A Lire
• Twitter : un monde en tout
petit, p.7
Outils de recherche
• Sqrpro.fr : un moteur de
questions/réponses pour
l’infodoc, pp.10-11
Web social
• Flipboard, Zite, Noowit... :
quand l’actualité s’adapte ... à
vous, pp.12-15
Surf sur le Net
• Enquête Microsoft : usage des
réseaux sociaux en entreprise,
p.8
• Biblioannuaire.fr : l’annuaire
des fournisseurs de
bibliothèques, p.8
La 9ème manifestation du
secteur “Veille et recherche sur
Internet” de l’ADBS s’est
intéressée au métier de “veilleur”
en entreprise et, plus
particulièrement, à celui de
veilleur en e-réputation.
O
rganisée en collaboration avec
l’INTD-Cnam et Solaci, cette
matinée s’est déroulée le 31
mai au Cnam et a permis à des veilleurs
de structures différentes (institution,
multinationale, agence e-réputation...)
de présenter leurs réalités métier, et
notamment le contexte dans lequel ils
évoluaient, les produits et services
qu’ils proposaient, leurs livrables en e-
réputation, etc.
Nous tenterons dans cet article de
synthétiser les différentes interventions
de cette manifestation, qui a débuté
par un brillant exercice de prospective
sur le métier, auquel s’est livré Camille
Alloing, auteur du blog CaddE-
Réputation...
La veille au-delà de la
surveillance
Camille Alloing, CaddE-Réputation
Enseignant-chercheur en sciences de
l’information, après avoir été ingénieur
R&D à La Poste Courrier, Camille
Alloing est surtout connu des
professionnels de l’information par son
blog CaddE-Réputation (//caddereputation.
over-blog.com) qui est dédié, comme
son nom l’indique, à l’e-réputation
(outils, pratiques...) et dont nous nous
faisons régulièrement l’écho dans ces
colonnes.
Volontairement provocateur, il a
débuté son intervention en dressant un
état de l’art du métier de veilleur, qu’il
qualifie de “métier de super-héros en
mouvement”...
“Super-héros” tout d’abord, car la veille
fait appel à un ensemble de
compétences difficilement maîtrisables
par un seul individu (cartographie,
analyse..).
....
Béatrice Foenix-Riou
Les nouveaux métiers de
la veille : le cas des
veilleurs en e-réputation
Retours d’expérience à l’ADBS
PANORAMA
S O M M A I R E
N°105 Juillet / Août 2013
“En mouvement” ensuite, car la pratique
de la veille, longtemps centralisée dans
l’entreprise, est devenue une pratique
“ordinaire” effectuée par l’ensemble (ou
presque) des collaborateurs.
Le positionnement du veilleur dans
l’entreprise est donc (re)mis en question,
puisque celui-ci n’est plus le seul à
accéder aux informations. Et la
(re)définition de son rôle est un enjeu
central, qui va bien au-delà de l’e-
réputation ou du business.
On constate aujourd’hui que la veille
s’industrialise ; de nombreuses
entreprises se sont équipées de solutions
susceptibles d’effectuer différentes
étapes du cycle de veille, avec pour
conséquence que la technique tend à
occuper une place trop centrale dans le
métier de veilleur.
Or, définir son rôle par l’utilisation de son
outil de production présente de
nombreux risques, notamment :
lorsque l’outil devient plus efficace.
C’est le cas par exemple de nombreuses
plateformes de veille, qui offrent des
solutions “tout en un” (crawling,
analyse..), et tendent à réduire le rôle du
veilleur à celui de “presse-bouton”, ou
encore de moteurs comme Google, qui
fournissent directement les réponses aux
questions des professionnels de
l’entreprise, via des services comme le
Knowledge Graph (voir Netsources n°98)
ou la recherche vocale ;
ou à l’inverse, lorsque l’outil disparaît.
Il suffit de voir l’émotion suscitée par
l’annonce de la fermeture de Google
Reader (voir Netsources n°102) pour
prendre conscience de la place trop
importante que prennent les outils...
Pour autant, la fermeture programmée
de Google Reader – qui annonce sans
doute la fin prochaine des flux RSS – est
une bonne chose, car elle offre aux
veilleurs l’opportunité de redéfinir leur
métier et leur place dans l’entreprise.
C’est pour eux l’occasion d’affirmer que le
rôle du veilleur doit être de produire du
sens, et non seulement des résultats.
Selon Camille Alloing, en matière d’e-
réputation notamment, on voit
apparaître une tendance forte, avec une
orientation de la veille vers deux axes
complémentaires.
Le premier est technique et
quantitatif, et correspond à une
approche CRM/Data.
On évolue de la surveillance à la
captation, de la veille au datamining,
avec pour objectif le traitement de gros
volumes d’information (Big Data),
obtenues sur les principales plateformes
(Twitter, Facebook...). Dans ce type de
veille, on aborde l’internaute et sa
relation à l’entreprise par le prisme des
systèmes.
Ce type de veille nécessite une définition
préalable des filtres de collecte, pour aller
capter les données par le biais d’API.
Il permet de définir des communautés
web, d’identifier le cheminement des
échanges et des partages (en repérant les
“influenceurs”...), de déterminer des
tendances et d’obtenir des données assez
complètes sur les utilisateurs.
Il demande en revanche des
compétences très techniques,
notamment en informatique, pour être à
même de développer des API, de
maîtriser des logiciels de cartographie,
etc.
Il faut d’autre part être conscient que la
collecte reste dépendante des
plateformes (Twitter et Facebook ne sont
pas les seules sources de données !), que
de nombreux questionnements sont
nécessaires (représentativité des
résultats, fiabilité, etc.), que l’outil ne
transforme pas les données en
information et que la mise en contexte
doit toujours être faite de façon humaine.
Le deuxième axe de la veille e-
réputation est plus proche de
l’intelligence économique.
Son approche est décisionnelle, et son
objectif est de donner du sens aux
actions de l’entreprise.
On ne se focalise pas sur ce qui se dit sur
celle-ci, mais sur le contexte de ce qui est
dit, afin d’appréhender l’environnement,
de définir des actions à mener, de
s’orienter au sein des communautés...
On passe donc du comptage de
commentaires (nombre de “like”...) à une
approche pro-active, qui va permettre de
construire des discours en adéquation
avec les communautés.
La veille repose ici davantage sur la
recherche sociale. Elle s’appuie sur les
recommandations des internautes, la
curation, la qualité de l’information et le
management des sources.
Dans ce type de veille, on aborde en fait
l’environnement de l’entreprise par le
prisme de l’internaute.
Mais le veilleur doit aussi s’intéresser à
tout ce qui, en interne, participe à la
construction du process de veille. Il lui
faut donc :
aider ses collègues à construire leur
propre veille, en identifiant par exemple
les twitteurs à suivre ;
s’assurer de la qualité de l’information,
en sélectionnant les blogs à consulter...;
optimiser la circulation de
l’information au sein de l’entreprise
(communication, circuits de diffusion...) ;
rendre sa veille “sexy” ;
prendre soin de la mémoire de
l’entreprise ;
et prendre soin de ses “réseaux de
sources”, pour aller vers un management
des “filtres prescripteurs” – en
rencontrant, pourquoi pas, certains
twitteurs ou curateurs... –.
2
© BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013
PANORAMA
comprenant aussi bien des webmasters,
des chargés de veille documentaire, des
chargés de communication que des
community managers.
L’équipe dispose ainsi d’un socle de
compétences communes – bonne
connaissance du domaine, intérêt pour la
veille...– et tire profit des spécificités de
chacun (le webmaster se chargeant, par
exemple, de (re)paramétrer les fils RSS).
Cette veille e-réputation ne représente
néanmoins qu’une petite partie du temps
de veille de chacun.
La veille s’effectue principalement à
partir de flux RSS, qui permettent de
surveiller l’apparition de mots-clés très
généraux (retraite complémentaire,
Agirc-Arrco...) dans différents territoires
(forums, presse, réseaux sociaux, sites de
partage, Twitter, Web...).
Les territoires de veille sont répartis entre
les membres du groupe, mais la
répartition change tous les trois mois.
Google Reader a d’abord été utilisé
jusqu’ici comme agrégateur de flux
– partagé par l’équipe –, notamment
pour la fonction “flux RSS sortant” qu’il
offrait. Il a été remplacé récemment par
Tiny Tiny RSS, un logiciel open source qui
offre des fonctionnalités similaires.
Les membres du groupe e-réputation
effectuent leur veille quotidiennement,
et taguent les articles pertinents qu’ils
identifient (avis positifs ou avis négatifs) ;
les flux RSS de ces tags sont utilisés pour
la réalisation d’un livrable trimestriel.
Lorsqu’une alerte grave est détectée, la
direction de la communication Agirc-
Arrco est alertée et définit la réaction
appropriée, en relation avec les autres
directions ou GPS concernés.
Environ 5% des avis entraînent une
réaction (pour faire modifier une
information erronée, enrichir le site web,
etc.).
3
© BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013
PANORAMA
Pour conclure cet exercice de
prospective, Camille Alloing a insisté sur
la nécessité qu’il y a pour le veilleur à se
questionner sur son rôle et non sur ses
capacités à appuyer sur des boutons.
Son rôle, de plus en plus, va être de
donner du sens aux données. Car il suffit
d’un faible volume d’informations
contextualisées pour prendre les
décisions.
Il est à ce titre intéressant de faire un
parallèle entre l’évolution du rôle du
veilleur et des logiciels : les premières
solutions mettaient en avant leur
aptitude à indexer des volumes
considérables d’information. Aujourd’hui,
les principaux critères de vente tiennent
davantage à la puissance offerte par les
filtres...
En tout état de cause, il ne faut pas que ce
soit le veilleur qui s’adapte à l’outil, mais
l’inverse...
Le veilleur doit avant tout garder un
esprit curieux – pour s’intéresser aux
nouvelles méthodes –, mais aussi
critique.
Il doit enfin avoir un rôle de “facilitateur
de l’information”, et apprendre à
dialoguer aussi bien avec les
informaticiens et développeurs, qu’avec
les responsables de la communication et
du marketing.
La démarche collaborative des
groupes de protection sociale
Florence Zanier, GIE Agirc-Arrco
Depuis 20 ans, Florence Zanier est
documentaliste à l’Arrco (aujourd’hui GIE
Agirc-Arrco), où elle est administratrice
fonctionnelle de bases de données et
chargée de veille (veille concurrentielle,
réglementaire et technologique).
Depuis 2011, elle participe également au
groupe de travail e-réputation, mis en
place au sein du GIE Agirc-Arrco.
L’Agirc et l’Arrco fédèrent 14 caisses
Agirc et 18 caisses Arrco, qui gèrent la
retraite complémentaire de 11 millions de
retraités et de 18 millions de cotisants.
Ces caisses dépendent juridiquement des
groupes paritaires de protection sociale
(GPS qui regroupent également des
institutions de prévoyance, des mutuelles
et de l’assurance). L’Agirc et l’Arrco sont
regroupées sous forme d’un GIE de
moyens depuis 10 ans.
Afin d’améliorer la visibilité de la retraite
complémentaire, il a semblé nécessaire
aux directions de la communication de
l’Agirc-Arrco et des GPS d’initier, en
2010, une stratégie collective d’e-
réputation. La démarche avait pour but
de scruter en continu ce qui se disait sur le
sujet de la retraite complémentaire
obligatoire, pour pouvoir communiquer
en conséquence.
Un groupe de travail a donc été créé, afin
de mutualiser et répartir la veille
(identification des critiques, débats,
questions...) et permettre aux directions
de la communication de réagir de
manière concrète et concertée. C’est vers
une veille collaborative à coûts réduits
que le choix a été orienté.
Le process de la veille
Le groupe de travail rassemble une
vingtaine de professionnels du GIE et des
GPS ayant des profils très variés,
@CaddeReputation sur Twitter
De la veille sociétale
à l’e-réputation
Delphine Cuny, Veolia Environnement
Delphine Cuny a rejoint Veolia
Environnement il y a 13 ans, et est
responsable, au sein de la direction de la
communication, de la veille e-réputation,
veille d’opinion et sociétale.
Si la veille est aujourd’hui perçue comme
essentielle, cela n’a pas toujours été le
cas et sa mise en place au sein de la
direction de la communication a été un
long chemin semé d’embûches...
La première veille internet a ainsi
démarré en 2002, avec la publication
d’une “Revue internationale internet VE”.
Mais celle-ci a été abandonnée fin 2003,
pour des raisons budgétaires.
Puis en 2007, alors que le Web 2.0 prend
de plus en plus d’ampleur, la nécessité
d’une veille sociétale et d’opinion s’est
fait sentir.
La lettre “E-veilleur” a donc été lancée, à
destination du management et des
communicants, au sein du groupe en
France. Son objectif était de permettre
un suivi des débats concernant Veolia et
ses secteurs d’activités, sur les sujets qui
prêtent le plus souvent à polémique sur le
Web (sujets susceptibles d’impacter les
décisions de l’entreprise).
Mais l’objectif a été mal compris, et le
management n’a pas souhaité que des
informations négatives soient largement
relayées... Le périmètre de diffusion de la
lettre a par conséquent été réduit.
De 2007 à 2011, la lettre s’est peu à peu
enrichie – avec des éléments sur la
visibilité de la marque...–, a su prouver
son utilité, et a élargi son lectorat.
Une nouvelle formule d’E-veilleur a fait
son apparition en 2012, avec une
ouverture à l’international et une version
anglaise, un traitement plus en
profondeur des sujets et de nombreux
indicateurs sur la visibilité de Veolia sur le
Web.
La mise en place de la veille sociétale a
progressivement permis l’introduction du
concept d’e-réputation, et une rubrique
dédiée à ce sujet a été ajoutée en 2013.
Cette veille e-réputation a conduit à une
prise de conscience du poids des médias
sociaux dans le relais d’une information
concernant l’entreprise. Elle a apporté
une valeur ajoutée, en termes de
positionnement et de stratégie de
communication, celle-ci passant
progressivement d’une communication
institutionnelle à une communication
digitale sur les réseaux sociaux, plus
adaptée.
La direction de la communication prévoit
d’autre part accroître, en collaboration
avec les autres directions concernées, la
transversalité des différentes veilles
existantes dans l’entreprise (sociétale/e-
réputation, concurrence/marché,
stratégique, technologique), pour
améliorer la visibilité de la veille vis à vis
du management.
Le process de la veille
La mise en place de la veille e-réputation
s’est avérée nécessaire, du fait de la
concomitance de deux situations :
les lieux de conversation et les moyens
de mobilisation se multiplient sur le Web ;
l’entreprise est en transformation, sa
visibilité est de plus en plus importante et
ses champs d’activité prêtent au débat
(secteur privé / public, nouveaux marchés
industriels, etc.).
La direction de la communication a dû
comprendre les demandes, les cadrer, et
mettre en perspective les différents
éléments impliquant l’entreprise.
Deux prestataires extérieurs, experts de
la veille, participent par ailleurs au
process de veille.
Le premier est intervenu en amont, pour
l’aide à la mise en place de l’organisation
et des outils. Le second agit en aval et
réalise le livrable trimestriel, qui est
envoyé aux directions communication du
GIE et des GPS, et au comité de direction
Agirc-Arrco.
En termes d’outils, le groupe e-
réputation a choisi une combinaison
d’outils gratuits et payants.
Des outils gratuits et mutualisables sont
par exemple utilisés pour la création des
flux RSS (Feed43, Yahoo! Pipes...), leur
lecture (Google Reader puis Tiny Tiny
RSS), et le stockage des documents
(Google Drive).
La plateforme collaborative BlueKiwi a
quant à elle été choisie pour permettre
aux membres du groupe de
communiquer aisément.
En guise de conclusion, Florence Zanier
est revenue sur les changements récents
qu’elle remarquait dans le métier de
veilleur.
Le plus important est lié à l’accélération
des temps et du volume de l’information,
due en particulier à l’arrivée des flux en
continu.
Les données issues des médias sociaux
sont d’autre part de plus en plus
redondantes, de par l’usage des
nombreuses plateformes de curation, des
tweets et retweets, etc.
Le veilleur doit enfin faire face à la
disparition récurrente de certains de ses
outils ou à la suppression de leurs
fonctionnalités – ce fut le cas, très
récemment, avec la fermeture de Google
Reader, et l’abandon des flux RSS par
Twitter...
4
© BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013
PANORAMA
@FloParisienne sur Twitter
5
© BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013
PANORAMA
Par conséquent, le rythme de travail
s’accélère (c’est le souci du temps réel),
mais doit néanmoins laisser la place au
recul et à l’analyse.
En termes d’outils, il est souvent
nécessaire de jongler avec une multitude
d’outils, potentiellement utiles pour la
collecte et l’analyse.
Il faut enfin sensibiliser les clients
internes aux enjeux des médias sociaux,
et adapter les livrables et leurs contenus
aux évolutions de ces pratiques.
Le métier de consultant
e-réputation en agence
Marie Paniez, consultante veille
stratégique
La dernière intervention de cette
matinée était celle de Marie Paniez,
consultante veille stratégique, qui
présentait son retour d’expérience de
responsable e-réputation dans une
agence web.
Fondée en 1998, cette agence était à
l’origine dédiée à la création et la refonte
de sites web. Les activités ont été
élargies au webmarketing en 2002, au
community management en 2010, et des
prestations d’e-réputation et de
référencement ont été introduites en
2012. L’équipe est constituée d’une
quinzaine de personnes.
Si l’on analyse le panel des clients de
cette agence, en matière de prestations
e-réputation, on remarque que les
interlocuteurs privilégiés sont le plus
souvent le département marketing
(65%), le département communication
(40%) et, beaucoup plus rarement, la
direction générale (5%).
Les entreprises qui sous-traitent leur
veille e-réputation appartiennent au
secteur de l’agroalimentaire (50%), de
l’énergie (30%), des cosmétiques (15%) et
de la culture (édition, jeux... 5%).
Beaucoup sont des PME, qui ne disposent
pas de cellule de veille en interne et n’ont
pas de culture systématique de l’e-
réputation. Elles viennent chercher
quelque chose sans être certaines de la
forme de ce qu’elles souhaitent avoir...
La phase d’expression des besoins est
donc essentielle, les motivations des
clients pouvant être très différentes : se
lancer dans le e-commerce, accroître les
ventes, communiquer sur de nouveaux
produits, être présent sur les réseaux
sociaux par mimétisme, résoudre des
problèmes de communication externe en
passant par le Web, etc.
En termes d’outils, Marie Paniez a
cherché sur le Web des outils – gratuits et
payants – ayant des fonctions
différentes, pour l’aider dans sa veille e-
réputation.
Sa sélection est la suivante :
Aborder une problématique :
• Outil de mind mapping : XMind ;
• Moteurs de recherche : Google,
BoardReader.com (forums), Kurrently ;
Mettre en place sa veille :
• Agrégation de flux RSS : Netvibes
(version gratuite) ;
• Plateformes payantes : Netvibes
(premium), Sindup ;
Analyser les données collectées :
• Plateformes payantes : Netvibes
(premium), Sindup ;
• Analyse sémantique : Infomous, Tropes
Identifier les e-influenceurs du secteur
• Monitoring réseaux sociaux : Hootsuite,
Bottlenose ;
• Mesure d'influence web 2.0 : Klout ;
Mettre en scène l'information :
• Cartographie de réseaux : Gephi ;
• Cartographie géographique : Philcarto.
Les livrables proposés répondent quant
à eux aux besoins des clients.
Il a créé le besoin par le push, en
apportant des éléments
complémentaires (alertes, analyses des
retombées d’un événement ou d’une
crise, recommandations...).
La veille est réalisée avec une plateforme
(Digimind) comprenant un module e-
réputation.
Un sourcing a été effectué ; il est orienté
médias sociaux, mais couvre également
les sites de news, collaboratifs,
alternatifs, etc. Ce sourcing est réalisé
afin de suivre les citations de la marque et
les grands débats récurrents la
concernant, mais également pour
répondre à des besoins « à la demande »,
en fonction de sujets spécifiques.
Le service a par ailleurs fait appel à des
experts extérieurs pour des analyses
d’ordre particulier : cartographie,
empreinte numérique, décryptages
ciblés, etc.
En termes de livrables, la direction de la
communication propose :
la lettre E-veilleur (± 250 destinataires) ;
des alertes temps réel (±10 dest.) ;
des analyses post-buzz/événements
(±10 dest.) ;
des rapports thématiques (à la
demande) ;
une cartographie des influenceurs et
des parties prenantes (décideurs).
En guise de conclusion, Delphine Cuny
est revenue sur les évolutions du métier
de veilleur en e-réputation.
La principale évolution est
l’accroissement constant des
conversations sur les réseaux sociaux,
même pour une entreprise qui n’est pas
de nature BtoC. On releve ainsi 14 500
occurrences de la marque dans les
médias online sur un mois, dont 8 000
tweets et 900 posts Facebook !
6
© BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013
PANORAMA
Il peut s’agir aussi bien d’une prestation
de veille concurrentielle sur le Web 2.0
que d’une veille consommateur et
tendances sur les réseaux sociaux, les
blogs et les forums.
Chaque prestation est initiée par un audit
e-réputation de la société ou de sa
marque. Les prestations incluent la mise
en place de portails Netvibe ou Sindup,
puis la production de bulletins de veille –
hebdomadaires ou mensuels – avec
analyses.
Mais les services sont adaptables et, lors
de crises sur les réseaux sociaux par
exemple, des bilans quotidiens et des
recommandations stratégiques sont
envoyées au client, ou peuvent être
appliquées en interne si le community
management est confié à l’agence.
Après cette description des services
offerts en agence, Marie Paniez a
présenté les différentes évolutions
Dans tous les cas, une veille permanente
sur les sources est indispensable pour
assurer une bonne collecte.
Evolution de la temporalité :
La veille e-réputation doit être efficace
dans différentes temporalités.
Une crise sur les réseaux sociaux peut en
effet enfler très vite, mais se dégonfler
tout aussi rapidement, si la réaction
adaptée est adoptée en ligne.
Cela étant, le veilleur ne doit pas faire
l'impasse sur la surveillance de sources
plus classiques (sites institutionnels,
presse spécialisée, bases de données
professionnelles), même si les
informations publiées ne le sont pas en
temps réel.
qu’elle constatait dans le métier de
veilleur en e-réputation.
Evolutions de compétences :
La veille e-réputation est effectuée le
plus souvent par les départements
marketing et communication.
Or, ces départements manquent souvent
du savoir-faire de veilleurs.
Les professionnels de l’information
gagneraient à proposer leurs prestations
à ces départements. Ils peuvent occuper
un marché au sein de leur entreprise, s’ils
étendent leurs compétences.
Evolution des sources :
L’évolution la plus importante est
l’arrivée du Web social et de sa masse de
données.
Il existe des plateformes de veille
efficaces pour collecter et analyser cette
multitude de données. On peut aussi
utiliser de nombreux outils (souvent
gratuits) et beaucoup d’intelligence
humaine pour veiller efficacement.
@Penrimaz sur Twitter
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Panorama
• Comment améliorer la
diffusion de sa veille ? Retours
d’expérience à l’ADBS, pp.1-7
- Une veille technologique et
scientifique en trois temps
- Trois actions pour le
traitement et la diffusion
des résultats de la veille
juridique
- Diffusion d’une veille dans
un environnement multiple
- Utiliser un RSE pour booster
sa veille
- Une démarche mutualisée
pour diffuser de l’information
aux TPE
Méthodologie
• Trucs et astuces pour
optimiser sa recherche dans
Linkedin, pp.10-13
A Lire
• Le Guide du routard de
l’Intelligence économique,
p.14
Surf sur le Net
• Veille-strat.com : organiser et
piloter son projet de veille, p.8
• Symbolab : un moteur dédié
aux mathématiques, p.8
• Urfist Info : 30 ans de
politique d’IST - vidéos des
interventions, p.9
INDEX 2012, p.15
Après les plateformes de veille*
en mai 2012, c’est la phase aval
de la veille – la diffusion des
résultats – qui a été au cœur des
échanges, lors d’une matinée
co­organisée par les secteurs
Veille et Santé de l’ADBS, en
décembre dernier.
Intitulée «Comment améliorer la
diffusion de sa veille ?», cette
matinée était centrée sur les
retours d’expérience ; son objectif
était de permettre à des
professionnels de l’information,
appartenant à des domaines
divers, d’expliquer leur démarche
et les outils qu’ils avaient choisis
pour diffuser et capitaliser les
résultats de leur veille.
N
ous tenterons dans cet article
de mettre en avant le
fonctionnement des différentes
cellules de veille (process adoptés,
outils choisis...), tel qu’il est apparu
dans les témoignages.
Une veille technologique et
scientifique en trois temps
Marc Lercari, Veolia Environnement
Recherche & Innovation
Marc Lercari a rejoint le groupe Veolia il
y a 15 ans et est responsable du pôle
Veille technologique et scientifique.
Avec une équipe de documentalistes et
de chargés de veille, le Pôle VTS est en
charge de la gestion du centre
d’information et de documentation,
des monographies, des normes, des
adhésions aux périodiques, bases de
données..., et réalise pour les
chercheurs et experts (500 personnes)
diverses études et veilles
documentaires, comportant aussi bien
des recherches bibliographiques que
des états de l’art (assistance), des
recherches d’antériorité (brevets) ou
encore la cartographie de technologies
et d’acteurs...
Béatrice Foenix-Riou
Comment améliorer la
diffusion de sa veille ?
Retours d’expérience à l’ADBS
PANORAMA
* «Veille : outils gratuits vs
plateformes payantes ­ Confrontation
des usages dans cinq organisations»,
Netsources n°98, Mai­Juin 2012.
Synthèse sur le Blog de Recherche­
eveillee.com, http://bfr.li/QYRxdV
S O M M A I R E
Vecteurs de communication
incontournables, les images font
partie intégrante du langage de la
société. A l’ère du numérique,
Internet s’en fait naturellement la
vitrine.
B
esoin d’une image pour votre site
internet, blog, communiqué de
presse, ou pour un T­shirt ou un
autre produit dérivé ? Direction Google
Images ! Premier réflexe lorsqu’on a
besoin d’une image !
Cependant, il ne faut pas oublier qu’il est
strictement interdit de réutiliser une
image trouvée sur le Web, à des fins
commerciales ou non. La seule
réutilisation, acceptée par le droit
d’auteur sans l’accord du créateur de
l’image, ne peut s'exercer que pour
l'usage strictement personnel du copiste.
Ainsi, si vous désirez une image pour
alimenter votre blog personnel, ce n’est
pas sur Google Images que vous devez
vous dirigez, car un blog constitue une
diffusion à un tiers qui n'est pas autorisée
dans le cadre de la copie privée.
Microstocks, bases d’images
et sites de partage de
photos sur Internet
© Tous droits réservés BASES PUBLICATIONS 2012
A moins que vous n’utilisiez la recherche
avancée de Google Images, qui permet
de filtrer par taille, types, format, couleur
et surtout licence d’utilisation.
Vous pouver alors, si vous faites une
recherche d’images pour une publication
que vous comptez vendre, choisir la
licence « libre de droit d’usage ou de
distribution, y compris à des fins
commerciales ». Avec une telle requête,
les images proposées par Google Images
seront triées selon les autorisations
données par leurs auteurs, dans le cadre
des licences Creatives Commons,
proposées notamment par Flickr (voir
p.4).
Une autre solution consiste à acheter des
images en droits gérés ou libres de droit,
dans des bases d’images traditionnelles
ou des microstocks.
Les microstocks
Terme venant de l’anglais, les
microstocks sont des banques d’images
en ligne, qui proposent souvent aussi des
vidéos et des fichiers vectoriels.
Christelle Boizeau
Panorama
• Microstocks, bases d’images, et
sites de partage de photos sur
Internet, pp.1-5
Carnet
• Minesoft étend son offre au-
delà des brevets, p.6
• STN charge le texte complet
des brevets japonais, p.9
• Toujours plus, p.10
Sur la Toile
• Bases et Netsources possèdent
leur version numérique, p.7
Web invisible
• ProdInra.inra.fr : les archives
ouvertes des productions de
l’Inra, pp.8-9
Index 2012, p.11
N°299 • Décembre 2012
S O M M A I R E
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  • 1. © tous droits réservés BASES PUBLICATIONS 2013 • N°105 • Juillet / Août 2013 Panorama • Les nouveaux métiers de la veille : le cas des veilleurs en e-réputation. Retours d’expérience à l’ADBS, pp.1-6 - La veille au-delà de la surveillance - La démarche collaborative des groupes de protection sociale - De la veille sociétale à l’e-réputation - Le métier de consultant e-réputation en agence A Lire • Twitter : un monde en tout petit, p.7 Outils de recherche • Sqrpro.fr : un moteur de questions/réponses pour l’infodoc, pp.10-11 Web social • Flipboard, Zite, Noowit... : quand l’actualité s’adapte ... à vous, pp.12-15 Surf sur le Net • Enquête Microsoft : usage des réseaux sociaux en entreprise, p.8 • Biblioannuaire.fr : l’annuaire des fournisseurs de bibliothèques, p.8 La 9ème manifestation du secteur “Veille et recherche sur Internet” de l’ADBS s’est intéressée au métier de “veilleur” en entreprise et, plus particulièrement, à celui de veilleur en e-réputation. O rganisée en collaboration avec l’INTD-Cnam et Solaci, cette matinée s’est déroulée le 31 mai au Cnam et a permis à des veilleurs de structures différentes (institution, multinationale, agence e-réputation...) de présenter leurs réalités métier, et notamment le contexte dans lequel ils évoluaient, les produits et services qu’ils proposaient, leurs livrables en e- réputation, etc. Nous tenterons dans cet article de synthétiser les différentes interventions de cette manifestation, qui a débuté par un brillant exercice de prospective sur le métier, auquel s’est livré Camille Alloing, auteur du blog CaddE- Réputation... La veille au-delà de la surveillance Camille Alloing, CaddE-Réputation Enseignant-chercheur en sciences de l’information, après avoir été ingénieur R&D à La Poste Courrier, Camille Alloing est surtout connu des professionnels de l’information par son blog CaddE-Réputation (//caddereputation. over-blog.com) qui est dédié, comme son nom l’indique, à l’e-réputation (outils, pratiques...) et dont nous nous faisons régulièrement l’écho dans ces colonnes. Volontairement provocateur, il a débuté son intervention en dressant un état de l’art du métier de veilleur, qu’il qualifie de “métier de super-héros en mouvement”... “Super-héros” tout d’abord, car la veille fait appel à un ensemble de compétences difficilement maîtrisables par un seul individu (cartographie, analyse..). .... Béatrice Foenix-Riou Les nouveaux métiers de la veille : le cas des veilleurs en e-réputation Retours d’expérience à l’ADBS PANORAMA S O M M A I R E N°105 Juillet / Août 2013
  • 2. “En mouvement” ensuite, car la pratique de la veille, longtemps centralisée dans l’entreprise, est devenue une pratique “ordinaire” effectuée par l’ensemble (ou presque) des collaborateurs. Le positionnement du veilleur dans l’entreprise est donc (re)mis en question, puisque celui-ci n’est plus le seul à accéder aux informations. Et la (re)définition de son rôle est un enjeu central, qui va bien au-delà de l’e- réputation ou du business. On constate aujourd’hui que la veille s’industrialise ; de nombreuses entreprises se sont équipées de solutions susceptibles d’effectuer différentes étapes du cycle de veille, avec pour conséquence que la technique tend à occuper une place trop centrale dans le métier de veilleur. Or, définir son rôle par l’utilisation de son outil de production présente de nombreux risques, notamment : lorsque l’outil devient plus efficace. C’est le cas par exemple de nombreuses plateformes de veille, qui offrent des solutions “tout en un” (crawling, analyse..), et tendent à réduire le rôle du veilleur à celui de “presse-bouton”, ou encore de moteurs comme Google, qui fournissent directement les réponses aux questions des professionnels de l’entreprise, via des services comme le Knowledge Graph (voir Netsources n°98) ou la recherche vocale ; ou à l’inverse, lorsque l’outil disparaît. Il suffit de voir l’émotion suscitée par l’annonce de la fermeture de Google Reader (voir Netsources n°102) pour prendre conscience de la place trop importante que prennent les outils... Pour autant, la fermeture programmée de Google Reader – qui annonce sans doute la fin prochaine des flux RSS – est une bonne chose, car elle offre aux veilleurs l’opportunité de redéfinir leur métier et leur place dans l’entreprise. C’est pour eux l’occasion d’affirmer que le rôle du veilleur doit être de produire du sens, et non seulement des résultats. Selon Camille Alloing, en matière d’e- réputation notamment, on voit apparaître une tendance forte, avec une orientation de la veille vers deux axes complémentaires. Le premier est technique et quantitatif, et correspond à une approche CRM/Data. On évolue de la surveillance à la captation, de la veille au datamining, avec pour objectif le traitement de gros volumes d’information (Big Data), obtenues sur les principales plateformes (Twitter, Facebook...). Dans ce type de veille, on aborde l’internaute et sa relation à l’entreprise par le prisme des systèmes. Ce type de veille nécessite une définition préalable des filtres de collecte, pour aller capter les données par le biais d’API. Il permet de définir des communautés web, d’identifier le cheminement des échanges et des partages (en repérant les “influenceurs”...), de déterminer des tendances et d’obtenir des données assez complètes sur les utilisateurs. Il demande en revanche des compétences très techniques, notamment en informatique, pour être à même de développer des API, de maîtriser des logiciels de cartographie, etc. Il faut d’autre part être conscient que la collecte reste dépendante des plateformes (Twitter et Facebook ne sont pas les seules sources de données !), que de nombreux questionnements sont nécessaires (représentativité des résultats, fiabilité, etc.), que l’outil ne transforme pas les données en information et que la mise en contexte doit toujours être faite de façon humaine. Le deuxième axe de la veille e- réputation est plus proche de l’intelligence économique. Son approche est décisionnelle, et son objectif est de donner du sens aux actions de l’entreprise. On ne se focalise pas sur ce qui se dit sur celle-ci, mais sur le contexte de ce qui est dit, afin d’appréhender l’environnement, de définir des actions à mener, de s’orienter au sein des communautés... On passe donc du comptage de commentaires (nombre de “like”...) à une approche pro-active, qui va permettre de construire des discours en adéquation avec les communautés. La veille repose ici davantage sur la recherche sociale. Elle s’appuie sur les recommandations des internautes, la curation, la qualité de l’information et le management des sources. Dans ce type de veille, on aborde en fait l’environnement de l’entreprise par le prisme de l’internaute. Mais le veilleur doit aussi s’intéresser à tout ce qui, en interne, participe à la construction du process de veille. Il lui faut donc : aider ses collègues à construire leur propre veille, en identifiant par exemple les twitteurs à suivre ; s’assurer de la qualité de l’information, en sélectionnant les blogs à consulter...; optimiser la circulation de l’information au sein de l’entreprise (communication, circuits de diffusion...) ; rendre sa veille “sexy” ; prendre soin de la mémoire de l’entreprise ; et prendre soin de ses “réseaux de sources”, pour aller vers un management des “filtres prescripteurs” – en rencontrant, pourquoi pas, certains twitteurs ou curateurs... –. 2 © BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013 PANORAMA
  • 3. comprenant aussi bien des webmasters, des chargés de veille documentaire, des chargés de communication que des community managers. L’équipe dispose ainsi d’un socle de compétences communes – bonne connaissance du domaine, intérêt pour la veille...– et tire profit des spécificités de chacun (le webmaster se chargeant, par exemple, de (re)paramétrer les fils RSS). Cette veille e-réputation ne représente néanmoins qu’une petite partie du temps de veille de chacun. La veille s’effectue principalement à partir de flux RSS, qui permettent de surveiller l’apparition de mots-clés très généraux (retraite complémentaire, Agirc-Arrco...) dans différents territoires (forums, presse, réseaux sociaux, sites de partage, Twitter, Web...). Les territoires de veille sont répartis entre les membres du groupe, mais la répartition change tous les trois mois. Google Reader a d’abord été utilisé jusqu’ici comme agrégateur de flux – partagé par l’équipe –, notamment pour la fonction “flux RSS sortant” qu’il offrait. Il a été remplacé récemment par Tiny Tiny RSS, un logiciel open source qui offre des fonctionnalités similaires. Les membres du groupe e-réputation effectuent leur veille quotidiennement, et taguent les articles pertinents qu’ils identifient (avis positifs ou avis négatifs) ; les flux RSS de ces tags sont utilisés pour la réalisation d’un livrable trimestriel. Lorsqu’une alerte grave est détectée, la direction de la communication Agirc- Arrco est alertée et définit la réaction appropriée, en relation avec les autres directions ou GPS concernés. Environ 5% des avis entraînent une réaction (pour faire modifier une information erronée, enrichir le site web, etc.). 3 © BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013 PANORAMA Pour conclure cet exercice de prospective, Camille Alloing a insisté sur la nécessité qu’il y a pour le veilleur à se questionner sur son rôle et non sur ses capacités à appuyer sur des boutons. Son rôle, de plus en plus, va être de donner du sens aux données. Car il suffit d’un faible volume d’informations contextualisées pour prendre les décisions. Il est à ce titre intéressant de faire un parallèle entre l’évolution du rôle du veilleur et des logiciels : les premières solutions mettaient en avant leur aptitude à indexer des volumes considérables d’information. Aujourd’hui, les principaux critères de vente tiennent davantage à la puissance offerte par les filtres... En tout état de cause, il ne faut pas que ce soit le veilleur qui s’adapte à l’outil, mais l’inverse... Le veilleur doit avant tout garder un esprit curieux – pour s’intéresser aux nouvelles méthodes –, mais aussi critique. Il doit enfin avoir un rôle de “facilitateur de l’information”, et apprendre à dialoguer aussi bien avec les informaticiens et développeurs, qu’avec les responsables de la communication et du marketing. La démarche collaborative des groupes de protection sociale Florence Zanier, GIE Agirc-Arrco Depuis 20 ans, Florence Zanier est documentaliste à l’Arrco (aujourd’hui GIE Agirc-Arrco), où elle est administratrice fonctionnelle de bases de données et chargée de veille (veille concurrentielle, réglementaire et technologique). Depuis 2011, elle participe également au groupe de travail e-réputation, mis en place au sein du GIE Agirc-Arrco. L’Agirc et l’Arrco fédèrent 14 caisses Agirc et 18 caisses Arrco, qui gèrent la retraite complémentaire de 11 millions de retraités et de 18 millions de cotisants. Ces caisses dépendent juridiquement des groupes paritaires de protection sociale (GPS qui regroupent également des institutions de prévoyance, des mutuelles et de l’assurance). L’Agirc et l’Arrco sont regroupées sous forme d’un GIE de moyens depuis 10 ans. Afin d’améliorer la visibilité de la retraite complémentaire, il a semblé nécessaire aux directions de la communication de l’Agirc-Arrco et des GPS d’initier, en 2010, une stratégie collective d’e- réputation. La démarche avait pour but de scruter en continu ce qui se disait sur le sujet de la retraite complémentaire obligatoire, pour pouvoir communiquer en conséquence. Un groupe de travail a donc été créé, afin de mutualiser et répartir la veille (identification des critiques, débats, questions...) et permettre aux directions de la communication de réagir de manière concrète et concertée. C’est vers une veille collaborative à coûts réduits que le choix a été orienté. Le process de la veille Le groupe de travail rassemble une vingtaine de professionnels du GIE et des GPS ayant des profils très variés, @CaddeReputation sur Twitter
  • 4. De la veille sociétale à l’e-réputation Delphine Cuny, Veolia Environnement Delphine Cuny a rejoint Veolia Environnement il y a 13 ans, et est responsable, au sein de la direction de la communication, de la veille e-réputation, veille d’opinion et sociétale. Si la veille est aujourd’hui perçue comme essentielle, cela n’a pas toujours été le cas et sa mise en place au sein de la direction de la communication a été un long chemin semé d’embûches... La première veille internet a ainsi démarré en 2002, avec la publication d’une “Revue internationale internet VE”. Mais celle-ci a été abandonnée fin 2003, pour des raisons budgétaires. Puis en 2007, alors que le Web 2.0 prend de plus en plus d’ampleur, la nécessité d’une veille sociétale et d’opinion s’est fait sentir. La lettre “E-veilleur” a donc été lancée, à destination du management et des communicants, au sein du groupe en France. Son objectif était de permettre un suivi des débats concernant Veolia et ses secteurs d’activités, sur les sujets qui prêtent le plus souvent à polémique sur le Web (sujets susceptibles d’impacter les décisions de l’entreprise). Mais l’objectif a été mal compris, et le management n’a pas souhaité que des informations négatives soient largement relayées... Le périmètre de diffusion de la lettre a par conséquent été réduit. De 2007 à 2011, la lettre s’est peu à peu enrichie – avec des éléments sur la visibilité de la marque...–, a su prouver son utilité, et a élargi son lectorat. Une nouvelle formule d’E-veilleur a fait son apparition en 2012, avec une ouverture à l’international et une version anglaise, un traitement plus en profondeur des sujets et de nombreux indicateurs sur la visibilité de Veolia sur le Web. La mise en place de la veille sociétale a progressivement permis l’introduction du concept d’e-réputation, et une rubrique dédiée à ce sujet a été ajoutée en 2013. Cette veille e-réputation a conduit à une prise de conscience du poids des médias sociaux dans le relais d’une information concernant l’entreprise. Elle a apporté une valeur ajoutée, en termes de positionnement et de stratégie de communication, celle-ci passant progressivement d’une communication institutionnelle à une communication digitale sur les réseaux sociaux, plus adaptée. La direction de la communication prévoit d’autre part accroître, en collaboration avec les autres directions concernées, la transversalité des différentes veilles existantes dans l’entreprise (sociétale/e- réputation, concurrence/marché, stratégique, technologique), pour améliorer la visibilité de la veille vis à vis du management. Le process de la veille La mise en place de la veille e-réputation s’est avérée nécessaire, du fait de la concomitance de deux situations : les lieux de conversation et les moyens de mobilisation se multiplient sur le Web ; l’entreprise est en transformation, sa visibilité est de plus en plus importante et ses champs d’activité prêtent au débat (secteur privé / public, nouveaux marchés industriels, etc.). La direction de la communication a dû comprendre les demandes, les cadrer, et mettre en perspective les différents éléments impliquant l’entreprise. Deux prestataires extérieurs, experts de la veille, participent par ailleurs au process de veille. Le premier est intervenu en amont, pour l’aide à la mise en place de l’organisation et des outils. Le second agit en aval et réalise le livrable trimestriel, qui est envoyé aux directions communication du GIE et des GPS, et au comité de direction Agirc-Arrco. En termes d’outils, le groupe e- réputation a choisi une combinaison d’outils gratuits et payants. Des outils gratuits et mutualisables sont par exemple utilisés pour la création des flux RSS (Feed43, Yahoo! Pipes...), leur lecture (Google Reader puis Tiny Tiny RSS), et le stockage des documents (Google Drive). La plateforme collaborative BlueKiwi a quant à elle été choisie pour permettre aux membres du groupe de communiquer aisément. En guise de conclusion, Florence Zanier est revenue sur les changements récents qu’elle remarquait dans le métier de veilleur. Le plus important est lié à l’accélération des temps et du volume de l’information, due en particulier à l’arrivée des flux en continu. Les données issues des médias sociaux sont d’autre part de plus en plus redondantes, de par l’usage des nombreuses plateformes de curation, des tweets et retweets, etc. Le veilleur doit enfin faire face à la disparition récurrente de certains de ses outils ou à la suppression de leurs fonctionnalités – ce fut le cas, très récemment, avec la fermeture de Google Reader, et l’abandon des flux RSS par Twitter... 4 © BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013 PANORAMA @FloParisienne sur Twitter
  • 5. 5 © BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013 PANORAMA Par conséquent, le rythme de travail s’accélère (c’est le souci du temps réel), mais doit néanmoins laisser la place au recul et à l’analyse. En termes d’outils, il est souvent nécessaire de jongler avec une multitude d’outils, potentiellement utiles pour la collecte et l’analyse. Il faut enfin sensibiliser les clients internes aux enjeux des médias sociaux, et adapter les livrables et leurs contenus aux évolutions de ces pratiques. Le métier de consultant e-réputation en agence Marie Paniez, consultante veille stratégique La dernière intervention de cette matinée était celle de Marie Paniez, consultante veille stratégique, qui présentait son retour d’expérience de responsable e-réputation dans une agence web. Fondée en 1998, cette agence était à l’origine dédiée à la création et la refonte de sites web. Les activités ont été élargies au webmarketing en 2002, au community management en 2010, et des prestations d’e-réputation et de référencement ont été introduites en 2012. L’équipe est constituée d’une quinzaine de personnes. Si l’on analyse le panel des clients de cette agence, en matière de prestations e-réputation, on remarque que les interlocuteurs privilégiés sont le plus souvent le département marketing (65%), le département communication (40%) et, beaucoup plus rarement, la direction générale (5%). Les entreprises qui sous-traitent leur veille e-réputation appartiennent au secteur de l’agroalimentaire (50%), de l’énergie (30%), des cosmétiques (15%) et de la culture (édition, jeux... 5%). Beaucoup sont des PME, qui ne disposent pas de cellule de veille en interne et n’ont pas de culture systématique de l’e- réputation. Elles viennent chercher quelque chose sans être certaines de la forme de ce qu’elles souhaitent avoir... La phase d’expression des besoins est donc essentielle, les motivations des clients pouvant être très différentes : se lancer dans le e-commerce, accroître les ventes, communiquer sur de nouveaux produits, être présent sur les réseaux sociaux par mimétisme, résoudre des problèmes de communication externe en passant par le Web, etc. En termes d’outils, Marie Paniez a cherché sur le Web des outils – gratuits et payants – ayant des fonctions différentes, pour l’aider dans sa veille e- réputation. Sa sélection est la suivante : Aborder une problématique : • Outil de mind mapping : XMind ; • Moteurs de recherche : Google, BoardReader.com (forums), Kurrently ; Mettre en place sa veille : • Agrégation de flux RSS : Netvibes (version gratuite) ; • Plateformes payantes : Netvibes (premium), Sindup ; Analyser les données collectées : • Plateformes payantes : Netvibes (premium), Sindup ; • Analyse sémantique : Infomous, Tropes Identifier les e-influenceurs du secteur • Monitoring réseaux sociaux : Hootsuite, Bottlenose ; • Mesure d'influence web 2.0 : Klout ; Mettre en scène l'information : • Cartographie de réseaux : Gephi ; • Cartographie géographique : Philcarto. Les livrables proposés répondent quant à eux aux besoins des clients. Il a créé le besoin par le push, en apportant des éléments complémentaires (alertes, analyses des retombées d’un événement ou d’une crise, recommandations...). La veille est réalisée avec une plateforme (Digimind) comprenant un module e- réputation. Un sourcing a été effectué ; il est orienté médias sociaux, mais couvre également les sites de news, collaboratifs, alternatifs, etc. Ce sourcing est réalisé afin de suivre les citations de la marque et les grands débats récurrents la concernant, mais également pour répondre à des besoins « à la demande », en fonction de sujets spécifiques. Le service a par ailleurs fait appel à des experts extérieurs pour des analyses d’ordre particulier : cartographie, empreinte numérique, décryptages ciblés, etc. En termes de livrables, la direction de la communication propose : la lettre E-veilleur (± 250 destinataires) ; des alertes temps réel (±10 dest.) ; des analyses post-buzz/événements (±10 dest.) ; des rapports thématiques (à la demande) ; une cartographie des influenceurs et des parties prenantes (décideurs). En guise de conclusion, Delphine Cuny est revenue sur les évolutions du métier de veilleur en e-réputation. La principale évolution est l’accroissement constant des conversations sur les réseaux sociaux, même pour une entreprise qui n’est pas de nature BtoC. On releve ainsi 14 500 occurrences de la marque dans les médias online sur un mois, dont 8 000 tweets et 900 posts Facebook !
  • 6. 6 © BASES / NETSOURCES • N°105 • Juillet / Août 2013 PANORAMA Il peut s’agir aussi bien d’une prestation de veille concurrentielle sur le Web 2.0 que d’une veille consommateur et tendances sur les réseaux sociaux, les blogs et les forums. Chaque prestation est initiée par un audit e-réputation de la société ou de sa marque. Les prestations incluent la mise en place de portails Netvibe ou Sindup, puis la production de bulletins de veille – hebdomadaires ou mensuels – avec analyses. Mais les services sont adaptables et, lors de crises sur les réseaux sociaux par exemple, des bilans quotidiens et des recommandations stratégiques sont envoyées au client, ou peuvent être appliquées en interne si le community management est confié à l’agence. Après cette description des services offerts en agence, Marie Paniez a présenté les différentes évolutions Dans tous les cas, une veille permanente sur les sources est indispensable pour assurer une bonne collecte. Evolution de la temporalité : La veille e-réputation doit être efficace dans différentes temporalités. Une crise sur les réseaux sociaux peut en effet enfler très vite, mais se dégonfler tout aussi rapidement, si la réaction adaptée est adoptée en ligne. Cela étant, le veilleur ne doit pas faire l'impasse sur la surveillance de sources plus classiques (sites institutionnels, presse spécialisée, bases de données professionnelles), même si les informations publiées ne le sont pas en temps réel. qu’elle constatait dans le métier de veilleur en e-réputation. Evolutions de compétences : La veille e-réputation est effectuée le plus souvent par les départements marketing et communication. Or, ces départements manquent souvent du savoir-faire de veilleurs. Les professionnels de l’information gagneraient à proposer leurs prestations à ces départements. Ils peuvent occuper un marché au sein de leur entreprise, s’ils étendent leurs compétences. Evolution des sources : L’évolution la plus importante est l’arrivée du Web social et de sa masse de données. Il existe des plateformes de veille efficaces pour collecter et analyser cette multitude de données. On peut aussi utiliser de nombreux outils (souvent gratuits) et beaucoup d’intelligence humaine pour veiller efficacement. @Penrimaz sur Twitter 27, rue de la Vistule 75013 Paris Tél : 01 45 82 75 75 Fax : 01 45 82 46 04 FLA CONSULTANTS Tél. : 01 45 82 75 75 contact@fla-consultants.com www.fla-consultants.com Parce que la recherche d’information mérite autant d’intelligence que son traitement Parce que la recherche d’information mérite autant d’intelligence que son traitement Veiller “intelligent”, c’est restituer la complexité d’une problématique dans l’élaboration sophistiquée de stratégies de recherche. C’est ce que nous réalisons quotidiennement pour nos clients. Veiller “intelligent”, c’est restituer la complexité d’une problématique dans l’élaboration sophistiquée de stratégies de recherche. C’est ce que nous réalisons quotidiennement pour nos clients. Ayez le bon réflexe : FLA CONSULTANTS Ayez le bon réflexe : FLA CONSULTANTS Le spécialiste des sources d’information électroniquesLe spécialiste des sources d’information électroniques
  • 7. Vous effectuez régulièrement des recherches sur le Net... Mais êtes-vous sûr d’être toujours efficace ? En vous abonnant à NETSOURCES : apprenez à construire des méthodologies de recherche astucieuses et performantes ; suivez l’évolution des outils de recherche sur la Toile ; découvrez les nouveaux outils et les pratiques du Web social... 16 pages, 6 numéros par an. Prix public : 135 € TTC pour un an Découvrez Netsources en profitant de l’offre d’abonnement exceptionnelle pour six mois (30 % de réduction minimum). NETSOURCES Une lettre bimestrielle pour bien surfer sur le Net Réalisée depuis 1985 par des spécialistes de la recherche dans les sources d’information électroniques, BASES vous permettra de mieux utiliser les grands serveurs, les bases de données et le Web invisible. 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Retours d’expérience à l’ADBS, pp.1-7 - Une veille technologique et scientifique en trois temps - Trois actions pour le traitement et la diffusion des résultats de la veille juridique - Diffusion d’une veille dans un environnement multiple - Utiliser un RSE pour booster sa veille - Une démarche mutualisée pour diffuser de l’information aux TPE Méthodologie • Trucs et astuces pour optimiser sa recherche dans Linkedin, pp.10-13 A Lire • Le Guide du routard de l’Intelligence économique, p.14 Surf sur le Net • Veille-strat.com : organiser et piloter son projet de veille, p.8 • Symbolab : un moteur dédié aux mathématiques, p.8 • Urfist Info : 30 ans de politique d’IST - vidéos des interventions, p.9 INDEX 2012, p.15 Après les plateformes de veille* en mai 2012, c’est la phase aval de la veille – la diffusion des résultats – qui a été au cœur des échanges, lors d’une matinée co­organisée par les secteurs Veille et Santé de l’ADBS, en décembre dernier. Intitulée «Comment améliorer la diffusion de sa veille ?», cette matinée était centrée sur les retours d’expérience ; son objectif était de permettre à des professionnels de l’information, appartenant à des domaines divers, d’expliquer leur démarche et les outils qu’ils avaient choisis pour diffuser et capitaliser les résultats de leur veille. N ous tenterons dans cet article de mettre en avant le fonctionnement des différentes cellules de veille (process adoptés, outils choisis...), tel qu’il est apparu dans les témoignages. Une veille technologique et scientifique en trois temps Marc Lercari, Veolia Environnement Recherche & Innovation Marc Lercari a rejoint le groupe Veolia il y a 15 ans et est responsable du pôle Veille technologique et scientifique. Avec une équipe de documentalistes et de chargés de veille, le Pôle VTS est en charge de la gestion du centre d’information et de documentation, des monographies, des normes, des adhésions aux périodiques, bases de données..., et réalise pour les chercheurs et experts (500 personnes) diverses études et veilles documentaires, comportant aussi bien des recherches bibliographiques que des états de l’art (assistance), des recherches d’antériorité (brevets) ou encore la cartographie de technologies et d’acteurs... Béatrice Foenix-Riou Comment améliorer la diffusion de sa veille ? Retours d’expérience à l’ADBS PANORAMA * «Veille : outils gratuits vs plateformes payantes ­ Confrontation des usages dans cinq organisations», Netsources n°98, Mai­Juin 2012. Synthèse sur le Blog de Recherche­ eveillee.com, http://bfr.li/QYRxdV S O M M A I R E Vecteurs de communication incontournables, les images font partie intégrante du langage de la société. A l’ère du numérique, Internet s’en fait naturellement la vitrine. B esoin d’une image pour votre site internet, blog, communiqué de presse, ou pour un T­shirt ou un autre produit dérivé ? Direction Google Images ! Premier réflexe lorsqu’on a besoin d’une image ! Cependant, il ne faut pas oublier qu’il est strictement interdit de réutiliser une image trouvée sur le Web, à des fins commerciales ou non. La seule réutilisation, acceptée par le droit d’auteur sans l’accord du créateur de l’image, ne peut s'exercer que pour l'usage strictement personnel du copiste. Ainsi, si vous désirez une image pour alimenter votre blog personnel, ce n’est pas sur Google Images que vous devez vous dirigez, car un blog constitue une diffusion à un tiers qui n'est pas autorisée dans le cadre de la copie privée. Microstocks, bases d’images et sites de partage de photos sur Internet © Tous droits réservés BASES PUBLICATIONS 2012 A moins que vous n’utilisiez la recherche avancée de Google Images, qui permet de filtrer par taille, types, format, couleur et surtout licence d’utilisation. Vous pouver alors, si vous faites une recherche d’images pour une publication que vous comptez vendre, choisir la licence « libre de droit d’usage ou de distribution, y compris à des fins commerciales ». Avec une telle requête, les images proposées par Google Images seront triées selon les autorisations données par leurs auteurs, dans le cadre des licences Creatives Commons, proposées notamment par Flickr (voir p.4). Une autre solution consiste à acheter des images en droits gérés ou libres de droit, dans des bases d’images traditionnelles ou des microstocks. Les microstocks Terme venant de l’anglais, les microstocks sont des banques d’images en ligne, qui proposent souvent aussi des vidéos et des fichiers vectoriels. Christelle Boizeau Panorama • Microstocks, bases d’images, et sites de partage de photos sur Internet, pp.1-5 Carnet • Minesoft étend son offre au- delà des brevets, p.6 • STN charge le texte complet des brevets japonais, p.9 • Toujours plus, p.10 Sur la Toile • Bases et Netsources possèdent leur version numérique, p.7 Web invisible • ProdInra.inra.fr : les archives ouvertes des productions de l’Inra, pp.8-9 Index 2012, p.11 N°299 • Décembre 2012 S O M M A I R E Bon de commande Offre d’abonnement préférentielle réservée aux nouveaux abonnés valable jusqu’au 31 décembre 2013 Madame, Monsieur ...................................................................................................... Fonction ........................................................................................................................ Entreprise, organisme .................................................................................................. Téléphone ..................................................................................................................... Fax ............................................................. Email......................................................... Adresse de livraison ...................................................................................................... ....................................................................................................................................... Adresse de facturation (si différente) .......................................................................... ....................................................................................................................................... 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