Mémorandum conjoint de trois conseils consultatifs en matière d'égalité entre...CWEHF
Recueil de mesures thématiques pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes dans la perspective des élections européennes, fédérales et régionales du 26 mai 2019
Maxime PREVOT, Vice-Président du Gouvernement wallon, Ministre de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des femmes - Matinée d’étude - Parlement wallon – Namur - 6 mars 2015
Presentation on 'Plan Gouvernemental pour l'égalité « ICRAM » 2012-2016' made...OECD Governance
Presentation on 'Plan Gouvernemental pour l'égalité «ICRAM» 2012-2016' made at the meeting 'Women in Public Life in the Middle East and North Africa' on 5 March 2015 in Madrid
Mémorandum conjoint de trois conseils consultatifs en matière d'égalité entre...CWEHF
Recueil de mesures thématiques pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes dans la perspective des élections européennes, fédérales et régionales du 26 mai 2019
Maxime PREVOT, Vice-Président du Gouvernement wallon, Ministre de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des femmes - Matinée d’étude - Parlement wallon – Namur - 6 mars 2015
Presentation on 'Plan Gouvernemental pour l'égalité « ICRAM » 2012-2016' made...OECD Governance
Presentation on 'Plan Gouvernemental pour l'égalité «ICRAM» 2012-2016' made at the meeting 'Women in Public Life in the Middle East and North Africa' on 5 March 2015 in Madrid
Le rôle de l’Observatoire National du Développement Humain dans le suivi et l...UNICEF Algérie
Les mécanismes institutionnels pour le suivi de l'équité sociale et l'amélioration de l'efficacité des politiques publiques dans la promotion de l'équité.
UNICEF (Maroc), Monsieur Mahdi Halmi, Expert en politiques sociales.
Réflexion nationale pour la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour ...UNICEF Algérie
Réflexion nationale pour la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour le suivi et l’évaluation
de l’équité sociale, CRES (Tunisie).
Mr. Hafedh Bouktif, Directeur Général.
En novembre 2020, la Commission européenne et le Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont lancé le nouveau Plan d’action pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’action extérieure de l’UE pour la période 2021-2025 (GAP III), avec un rapport à mi-parcours en 2023. Ce plan prône, entre autres, une contextualisation des objectifs, basée sur les priorités locales et des indicateurs alignés sur les Objectifs de développement durable (ODD). Ce profil genre présente un état des lieux en matière d’égalité entre les femmes et les hommes depuis la révolution de 2011 et tient également en compte des impacts de la crise du COVID-19 apparue en 2020. Le profil contient une analyse genre approfondie de trois secteurs (l’inclusion sociale, la digitalisation et l’économie verte) et présente une vision et des recommandations ciblées à la délégation de l’Union européenne (DUE) en Tunisie. Le profil genre est basé sur une approche participative et consultative engagée avec plus de 80 institutions et organisations. Ce travail a été conduit avec un souci de dialogue ouvert et d’interaction continue avec les commanditaires de l’étude (la DUE en Tunisie). L’élaboration de ce profil procède d’une recherche méthodique. Il contient des informations puisées entre autres dans les textes de lois en vigueur, les études récentes et les rapports de la société civile. Il donne également la parole à des représentant.e.s des institutions publiques, de la société civile, des partenaires techniques et financiers et/ou d’expert.e.s. Pour l’élaboration du profil, une approche intersectionnelle basée sur les droits humains a été retenue avec une attention portée aux inégalités que connaissent les diverses minorités. Le profil met en avant des études de cas, des bonnes pratiques et relève les inégalités et les écarts clefs afin de présenter une vision des points d’entrée pour la programmation de l’UE multi-annuelle post-2020, des autres bailleurs de fonds ainsi que des institutions publiques tunisiennes. Dix ans après la révolution de 2011, la Tunisie reste un pays de contrastes où les innovations législatives coexistent avec des normes juridiques, mais surtout des normes sociales. Ces dernières sont marquées par la discrimination à l’égard des femmes, des personnes vivant dans des situations de vulnérabilité, ainsi que des minorités, notamment envers les personnes invisibles telles que les personnes racialisées 1, les migrant.e.s, les personnes en situation de handicap et/ou les personnes LGBTQI++ 2 .
Bilan du Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité durant le mandat de Nouzha Skalli à la tête du Ministère entre le 15 Octobre 2007 et le 24 décembre 2011 soit quatre années et deux mois
« Refoulement par procuration »: L’impact des politiques d’externalisation des frontières de l’UE sur les migrantes victimes de traite en Tunisie
RECHERCHE POUR LE FTDES*
RÉSERVE: S’il-vous-plait prendre note que l’écriture de ce rapport se fait alors que la scène politique tunisienne est en pleine évolution depuis les mesures exceptionnelles prises par le président le 25 juillet 2021. Les recommandations finales contenues dans le rapport devront être ajustées en fonction de l’évolution de la situation politique de la Tunisie. Somme toute, nous croyons que ce sont des objectifs primordiaux à atteindre afin de protéger les droits des migrants victimes de traite.
La Budgétisation Sensible au Genre au Maroc -Etats des Lieux et Perspectives-GBO
La Budgétisation Sensible au Genre au Maroc
-Etats des Lieux et Perspectives-
CONFÉRENCE DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES, TUNISIE
3ème EDITION
Tunis, du 17 au 19 décembre 2018
A l’occasion de la Consultation tripartite « Société civile-Tunisie-UE » coorganisée ce matin par le ministère des affaires étrangères Tunisien et la délégation de l’UE en Tunisie en vue du Sous comité « Droits de l’Homme, Démocratie et Etat de droit » qui se tiendra le 26 Janvier 2021,
EuroMed Droit, sur la base des recommandations faites par ses membres et ses partenaires, publie une Note sur l’Etat des lieux des droits humains en Tunisie.
Lignes directrices d'une Déclaration de politique gouvernementale et sociétal...LaLibre
Voici la note finale reprenant les lignes directrices que le tandem PS-Ecolo compte présenter à l'ensemble des parlementaires wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
Egalité de genre et droits des femmes - Normes du Conseil de l'Europe Council of Europe (CoE)
L’égalité de genre est capitale pour la protection des droits de l’homme, le fonctionnement de la démocratie, le respect de l’État de droit, la croissance économique et la compétitivité. Les travaux du Conseil de l’Europe dans les domaines des droits humains et de l’égalité de genre ont permis l’adoption d’un ensemble de normes juridiques et d’orientations politiques visant à assurer la promotion et l’autonomisation des femmes ainsi qu’à parvenir à une réelle égalité de genre dans les États membres du Conseil de l’Europe et au-delà.
Le rôle de l’Observatoire National du Développement Humain dans le suivi et l...UNICEF Algérie
Les mécanismes institutionnels pour le suivi de l'équité sociale et l'amélioration de l'efficacité des politiques publiques dans la promotion de l'équité.
UNICEF (Maroc), Monsieur Mahdi Halmi, Expert en politiques sociales.
Réflexion nationale pour la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour ...UNICEF Algérie
Réflexion nationale pour la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour le suivi et l’évaluation
de l’équité sociale, CRES (Tunisie).
Mr. Hafedh Bouktif, Directeur Général.
En novembre 2020, la Commission européenne et le Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont lancé le nouveau Plan d’action pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’action extérieure de l’UE pour la période 2021-2025 (GAP III), avec un rapport à mi-parcours en 2023. Ce plan prône, entre autres, une contextualisation des objectifs, basée sur les priorités locales et des indicateurs alignés sur les Objectifs de développement durable (ODD). Ce profil genre présente un état des lieux en matière d’égalité entre les femmes et les hommes depuis la révolution de 2011 et tient également en compte des impacts de la crise du COVID-19 apparue en 2020. Le profil contient une analyse genre approfondie de trois secteurs (l’inclusion sociale, la digitalisation et l’économie verte) et présente une vision et des recommandations ciblées à la délégation de l’Union européenne (DUE) en Tunisie. Le profil genre est basé sur une approche participative et consultative engagée avec plus de 80 institutions et organisations. Ce travail a été conduit avec un souci de dialogue ouvert et d’interaction continue avec les commanditaires de l’étude (la DUE en Tunisie). L’élaboration de ce profil procède d’une recherche méthodique. Il contient des informations puisées entre autres dans les textes de lois en vigueur, les études récentes et les rapports de la société civile. Il donne également la parole à des représentant.e.s des institutions publiques, de la société civile, des partenaires techniques et financiers et/ou d’expert.e.s. Pour l’élaboration du profil, une approche intersectionnelle basée sur les droits humains a été retenue avec une attention portée aux inégalités que connaissent les diverses minorités. Le profil met en avant des études de cas, des bonnes pratiques et relève les inégalités et les écarts clefs afin de présenter une vision des points d’entrée pour la programmation de l’UE multi-annuelle post-2020, des autres bailleurs de fonds ainsi que des institutions publiques tunisiennes. Dix ans après la révolution de 2011, la Tunisie reste un pays de contrastes où les innovations législatives coexistent avec des normes juridiques, mais surtout des normes sociales. Ces dernières sont marquées par la discrimination à l’égard des femmes, des personnes vivant dans des situations de vulnérabilité, ainsi que des minorités, notamment envers les personnes invisibles telles que les personnes racialisées 1, les migrant.e.s, les personnes en situation de handicap et/ou les personnes LGBTQI++ 2 .
Bilan du Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité durant le mandat de Nouzha Skalli à la tête du Ministère entre le 15 Octobre 2007 et le 24 décembre 2011 soit quatre années et deux mois
« Refoulement par procuration »: L’impact des politiques d’externalisation des frontières de l’UE sur les migrantes victimes de traite en Tunisie
RECHERCHE POUR LE FTDES*
RÉSERVE: S’il-vous-plait prendre note que l’écriture de ce rapport se fait alors que la scène politique tunisienne est en pleine évolution depuis les mesures exceptionnelles prises par le président le 25 juillet 2021. Les recommandations finales contenues dans le rapport devront être ajustées en fonction de l’évolution de la situation politique de la Tunisie. Somme toute, nous croyons que ce sont des objectifs primordiaux à atteindre afin de protéger les droits des migrants victimes de traite.
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CONFÉRENCE DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES, TUNISIE
3ème EDITION
Tunis, du 17 au 19 décembre 2018
A l’occasion de la Consultation tripartite « Société civile-Tunisie-UE » coorganisée ce matin par le ministère des affaires étrangères Tunisien et la délégation de l’UE en Tunisie en vue du Sous comité « Droits de l’Homme, Démocratie et Etat de droit » qui se tiendra le 26 Janvier 2021,
EuroMed Droit, sur la base des recommandations faites par ses membres et ses partenaires, publie une Note sur l’Etat des lieux des droits humains en Tunisie.
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Voici la note finale reprenant les lignes directrices que le tandem PS-Ecolo compte présenter à l'ensemble des parlementaires wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
Egalité de genre et droits des femmes - Normes du Conseil de l'Europe Council of Europe (CoE)
L’égalité de genre est capitale pour la protection des droits de l’homme, le fonctionnement de la démocratie, le respect de l’État de droit, la croissance économique et la compétitivité. Les travaux du Conseil de l’Europe dans les domaines des droits humains et de l’égalité de genre ont permis l’adoption d’un ensemble de normes juridiques et d’orientations politiques visant à assurer la promotion et l’autonomisation des femmes ainsi qu’à parvenir à une réelle égalité de genre dans les États membres du Conseil de l’Europe et au-delà.
Les sources principales pour ce glossaire sont la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la
lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul, STCE n°210)
et la Recommandation CM/Rec(2007)17 du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe aux États
membres sur les normes et mécanismes d’égalité entre les femmes et les hommes et son exposé des
motifs (CM(2007)153 add), ainsi que d’autres textes antérieurs.
L
A PRISE en compte des besoins différenciés des femmes et des hommes, la réduction
des inégalités entre les sexes et la participation des femmes aux politiques
territoriales sont des conditions sine qua non de la réussite de la politique de la ville.
C’est la raison pour laquelle la lutte contre les discriminations et l’égalité femmes-hommes
sont des axes transversaux des nouveaux contrats de ville (CDV). Cependant, les résistances
restent fortes, par déni ou par faible conscience du sujet. Même les acteurs et
actrices des villes sensibilisé-e-s à la question ne savent pas toujours argumenter pour
convaincre leurs interlocuteurs.
Impulser des actions pour faire évoluer la prise en compte de l’égalité femmes-hommes
dans les politiques urbaines nécessite de faire appel à une ingénierie renouvelée et innovante
: il s’agit de concilier les thématiques “classiques” des contrats de ville (éducation,
transport, sécurité, développement économique, aménagement urbain, sports et loisirs,
lutte contre les discriminations...) avec une approche transversale globale. Celle-ci doit
tenir compte des dimensions-clés qui structurent les rapports femmes-hommes (stéréotypes,
répartition socialisée des rôles dans les sphères privée et publique, réconciliation
des temps de vie, accès à l’information, à l’espace public....) et qui systématisent la promotion
de l’égalité femmes-hommes dans l’action publique.
Les nouveaux contrats de ville font pour la première fois explicitement référence à
l’égalité femmes-hommes. Ils préconisent de l’intégrer dans ses différents volets :
urbain, social et économique.
A l’occasion du 13 août 2014, Journée Nationale de la Femme, qui marque la date anniversaire de la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP) ayant doté la femme tunisienne d’un statut unique et privilégié dans le monde arabe, l’Union européenne est heureuse de publier le "Profil Genre de la Tunisie".
Ce document, préparé dans le cadre de la coopération de l’Union européenne avec le Gouvernement de la République tunisienne, a pour objectif de mieux prendre en considération les questions liées au genre.
Prévenir les discriminations. Territoriaux, nous agissons.
Lutter contre les discriminations dans l’exercice de nos missions de service
public et en tous lieux du territoire est une tâche qui requiert la mobilisation de
tous, élus et agents des collectivités.
Ce document résume et explique les principales dispositions de la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS) promulguée en juillet 2014. Cette mise à jour indique notamment les textes réglementaires d'application. Chaque type de structure de l'ESS, comme les coopératives ou les associations, sont détaillées. On y trouve également les chiffres-clés de ce secteur économique.
Les mutilations génitales féminines augmentent en Guinée – Zeid Ra’ad Al Hussein
GENEVE / CONAKRY (25 avril 2016) – Un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi indique qu’en dépit de leur interdiction par le droit national et international, les mutilations génitales féminines et l’excision ne montrent aucun signe d'essoufflement en Guinée, où 97 % des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi mutilations génitales féminines et/ou une excision.
« Bien que les mutilations génitales féminines semblent être en cours de diminution à travers le monde, ce n’est pas le cas en Guinée, où cette pratique est généralisée dans chaque région et au sein de chaque groupe ethnique, religieux et social », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein.
Le rapport montre qu’au cours des dernières années, des mutilations génitales féminines et/ ou une excision (MGF/E) ont été imposées à des filles d’un âge plus précoce que ce n’était précédemment le cas. Selon une étude récente, 69 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été excisées avant leur dixième anniversaire.
En Guinée, les MGF/E sont largement perçus comme un rite d’initiation et il est fréquent que des groupes de filles de plusieurs familles soient excisées ensemble, à leur domicile ou dans des camps. Cependant, le rapport montre une tendance croissante aux excisions individuelles, en raison de contraintes financières ou par peur de sanctions légales, en particulier lorsque l’excision est pratiquée sur des nourrissons ou de très jeunes filles.
Bien que les MGF/E soient souvent réalisées par des exciseuses traditionnelles, on assiste aussi à une médicalisation croissante de cette pratique, en dépit d’un arrêté de 2010 interdisant la pratique des MGF/E au sein des structures sanitaires publiques et privées.
Bien que dans la plupart des pays où sont encore pratiquées les MGF/E les femmes et les filles semblent majoritairement favorables à son abolition, en Guinée, le nombre de femmes et de filles soutenant cette pratique est en augmentation. Une étude de l’Institut national de la statistique a ainsi montré que leur proportion est passée de 65 à 76 % entre 1999 et 2012.
« Ne pas faire exciser les filles peut-être vécu comme un déshonneur pour de nombreuses familles », précise le rapport. « La pression sociale est telle que les filles elles-mêmes expriment le souhait d’être excisées de peur d’être exclues de leur communauté et de ne pas trouver de mari si elles ne se conforment pas aux traditions et normes sociales. »
Le rapport reconnait que le Gouvernement guinéen a adopté de nombreux textes de loi et régulations pour empêcher et punir les MGF/E et a organisé des formations pour le personnel judiciaire, médical et de sécurité. Toutefois ces efforts n’ont pour l’instant pas abouti à une réduction des MGF/E, en raison, notamment, du soutien de certains dirigeants politiques et religieux à cette pratique néfaste.
Ce travail a été réalisé en groupe dans le cadre d'un master Langues Etrangères Affaires et Commerce spécialité Négociateur Trilingue en Commerce International des Services. Nous avons dû nous pencher sur les inégalités Homme/Femme dans le monde du travail. La matière pour laquelle ce travail nous a été demandé était "Management des organisations"
Un livre blanc, regroupant 53 propositions issues de l’économie sociale et solidaire, rédigé par 19 personnalités du secteur élues par des internautes : vous êtes sérieux là ?
Par notre métier, nous sommes au cœur de l’engagement. Notre ambition et mission, c’est de donner la parole à tous ses acteurs, et notamment à ceux de l’économie sociale et solidaire : pour nous, c’est la norme de demain.
Pendant la Social Good Week, nous avons choisi de donner le pouvoir à nos lecteurs pour leur permettre d’élire un gouvernement virtuel qui porterait haut les couleurs de l’ESS. Après une phase de propositions de candidatures, 19 personnalités du secteur ont été élues. Depuis, deux
conseils des ministres se sont tenus afin d’écrire à 38 mains un grand livre blanc.
Pour avoir interviewé, écrit et échangé avec chacun de ces experts, pour les avoir vus réfléchir à ce projet, s’interroger sur les réseaux sociaux et débattre, nous avons la certitude que ce livre blanc est un document unique. Il représente la chance d’avoir 19 personnalités du secteur de l’engagement réunies pour bosser (dur) sur un projet collectif, avec pour seule ambition le bien commun, et une règle de transversalité qui interdit d’office les concurrences et les égos. Les conclusions de ces échanges, interviews et débats, coordonnées par l’équipe de Carenews et
compilées ici, sont un outil précieux pour alimenter les réflexions de notre société.
Ce livre rassemble 53 propositions qualitatives, intelligentes, sensibles et bien sûr solidaires. Elles sont représentatives du secteur ESS : elles sont concrètes, faciles à mettre en œuvre, et contribuent à un demain responsable, respectueux, durable.
À un demain meilleur, et possible.
Nous espérons que les messages de ce livre trouveront des oreilles attentives, et nous vous invitons surtout à les partager. Nous remercions chaque élu de son implication et de sa sincérité ; chacun des internautes qui a voté ou participé au débat ; chacun des lecteurs qui portera sa voix, ou en qui cela résonnera.
Nous sommes conscients de la responsabilité qu’implique le fait d’être le média des acteurs de l’engagement : envers ceux qui nous lisent, ceux sur qui l’on écrit, et ceux qui prennent la parole sur Carenews. Nous en sommes incroyablement fiers, surtout au regard des pages qui vont suivre. Et nous laissons la parole à ce gouvernement.
Flavie Deprez, Guillaume Brault et toute la Careteam.
Observatoire 2016 de l'égalité entre femmes et hommes dans la cultureLa French Team
Quatrième édition de l’Observatoire de l’égalité entre femmes et hommes dans la culture et la communication, ce rapport offre une photographie chiffrée de la part des hommes et des femmes dans la culture et la communication.
Depuis sa création en 2007, la promotion de la diversité dans et à travers le sport est une priorité majeure de l'Accord partiel élargi sur le sport (APES). A cette fin, le Conseil de l'Europe a développé un programme paneuropéen impliquant différents acteurs provenant des autorités publiques et du mouvement sportif. Ils ont un rôle important à jouer pour renverser les tendances discriminatoires recencées actuellement dans le sport et pour promouvoir le sport en tant qu'outil favorisant la diversité et la cohésion sociale. Cette collection de manuels de bonnes pratiques est une illustration des politiques et pratiques actuelles à travers toute l'Europe. Elle vise à diffuser et partager des expériences positives qui mettent en évidence le potentiel du sport dans la promotion des valeurs fondamentales des Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
Conférence de presse du Conseil wallon de l'égalité entre hommes et femmes (CWEHF), suite au colloque "Pour que mobilité rime avec égalité (h/f)" qui s'est tenu à Liège, le 12 mai 2012
2. 1
Table des matières
Le Conseil Wallon de l’Egalité entre Hommes et Femmes (CWEHF)...........................................3
Composition..............................................................................................................................................3
Missions....................................................................................................................................................3
Gender mainstreaming et Gender budgeting...................................................................................4
Pistes d’actions pour intégrer la dimension de genre au niveau local....................................................4
Pistes d’actions pour intégrer la dimension de genre dans la vie quotidienne de la commune.............5
La commune ou la province en tant qu’employeur...................................................................................6
Genre et thématiques spécifiques.....................................................................................................7
Lutter contre les violences entre partenaires, les violences intrafamiliales et les violences de genre..7
Lutter contre la précarité, encore plus significative chez les femmes.....................................................8
Augmenter l’offre de logements, en particulier pour les femmes...........................................................9
Aide aux personnes..................................................................................................................................10
Accueil de l’enfance.................................................................................................................................11
Accueil des personnes d’origine étrangère..............................................................................................12
Enseignement et formation professionnelle............................................................................................12
Jeunesse...................................................................................................................................................13
Emploi.......................................................................................................................................................13
Santé et bien-être.....................................................................................................................................14
Mobilité et aménagement du territoire....................................................................................................14
Accessibilité aux innovations technologiques et société digitale...........................................................15
Sport..........................................................................................................................................................15
Culture et tourisme...................................................................................................................................15
Quelques références utiles.................................................................................................................16
3. 2
Préface
Depuis 1995, « l’égalité hommes-femmes » constitue un des axes prioritaires de l’Union européenne.
Depuis cette date, la Belgique s’est attelée à mettre en œuvre les directives impulsées par l’Europe.
Les Régions ont également avancé sur cette thématique. La Wallonie a promulgué, le 11 avril 2014, un
décret dit « Gender mainstreaming ». Ce décret vise à garantir l’intégration de la dimension de genre
dans toutes les politiques relevant de la Région wallonne.
Le niveau local n’est pas en reste, que du contraire. Une Charte européenne pour l’égalité des femmes et
des hommes dans la vie locale encourage les communes à mener des actions concrètes en vue d’amé-
liorer l’égalité de droit et d’accès à tous les hommes et toutes les femmes sur leur territoire. Divers
ouvrages de référence ont également été publiés afin de proposer aux communes des pistes d’actions
concrètes à mener au niveau de leur politique (voir p.16).
Le présent Mémorandum présente, de manière synthétique, des actions concrètes pouvant être
inscrites dans les programmes politiques. Elles pourraient être mises en œuvre à court terme, afin de
pouvoir montrer des résultats significatifs aux citoyens et citoyennes au cours de la prochaine législa-
ture.
Des pistes concrètes sont proposées depuis le processus des élections, en passant par l’implication
au quotidien des citoyen-ne-s dans la vie politique locale ou au travers des différentes compétences
communales et provinciales, comme par exemple, la lutte contre les violences entre partenaires, la lutte
contre la précarité, l’offre de logement, l’accueil aux personnes, l’accueil de l’enfance, l’accueil des
personnes d’origine étrangère, l’enseignement et la formation professionnelle, la jeunesse, l’emploi, la
santé et le bien-être, ou encore la mobilité et l’aménagement du territoire, l’accessibilité aux innova-
tions technologiques, le sport, la culture et le tourisme.
www.cesw.be
http://cwehf.be
4. 3
Le Conseil Wallon de l’Egalité entre Hommes et Femmes
(CWEHF)
Créé par l’arrêté du Gouvernement wallon du 10 juillet 2003, le CWEHF est un Conseil consultatif dont le
Secrétariat est assuré par le Conseil économique et social de Wallonie (CESW).
Composition
L’Assemblée du CWEHF est composée de 25 membres effectifs et de 25 membres suppléants :
• 12 membres effectifs et 12 membres suppléants émanant des organisations représentatives des
travailleurs et des employeurs, parmi lesquelles : UNIPSO, FWA, UCM, FGTB, CSC.
• 13 membres effectifs et 13 membres suppléants désignés par le Gouvernement wallon sur base
de propositions faites par des associations actives dans le domaine de l’égalité entre hommes
et femmes : Synergie Wallonie, Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion (CVFE),
Fédération Arc-en-Ciel Wallonie, Mouvement pour l’Egalité des Femmes et des Hommes (MEFH),
Flora asbl, Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS), la Caravane pour la Paix et la Solidarité (CPPS),
Respect Seniors, Vie Féminine, le PS, le CDH, le MR, ECOLO.
Missions
Le CWEHF a pour mission de contribuer à l’élimination de toute discrimination directe ou indirecte vis-
à-vis des hommes et des femmes. Pour cela, il est chargé de :
• formuler des avis et des recommandations sur toute question relative à l’égalité entre hommes et
femmes ;
• proposer les moyens à mettre en œuvre pour accomplir cette mission ;
• rendre des avis sur les mesures réglementaires ;
• suivre la problématique de l’égalité entre hommes et femmes dans les autres niveaux de pouvoir.
Le décret dit « Gender mainstreaming » du 11 avril 2014 (et celui du 3 mars 2016 pour les matières ré-
glées en vertu de l’article 138 de la Constitution) a créé un Groupe Interdépartemental de Coordination
(GIC) visant à mettre en œuvre 16 mesures prioritaires qui ont été fixées par le Gouvernement wallon,
dans le cadre du premier Plan wallon « Genre ».
A cette fin, le CWEHF, en tant que membre du GIC, a été chargé de 2 missions supplémentaires :
• l’accompagnement et le soutien du processus d’intégration de la dimension de genre dans les
politiques, mesures ou actions publiques régionales ;
• la formulation des avis et des recommandations de sa propre initiative. Il peut aussi être saisi par
le Gouvernement ou un de ses membres afin de donner un avis.
5. 4
Gender mainstreaming et Gender budgeting
Il s’agit de prendre en compte les réalités différenciées des femmes et des hommes dans l’élaboration
des politiques et dans leurs évaluations.
Le Gender mainstreaming est TRANSVERSAL, stratégique, préventif et structurel.
En Wallonie, les décrets du 11 avril 2014 et du 3 mars 2016 (pour les matières réglées en vertu de
l’article 138 de la Constitution) imposent l’obligation d’élaborer :
• unenotedegenre,àannexeràchaqueprojetdedécretcontenantlebudgetgénéraldesdépenses,de
manière à identifier les crédits relatifs aux actions visant à réaliser l’égalité entre les femmes et
les hommes ;
• une méthode permettant d’intégrer la dimension de genre dans l’ensemble du cycle budgétaire ;
• un test « genre » de manière à pouvoir évaluer l’impact de chaque projet législatif et réglementaire
sur la situation respective des femmes et des hommes ;
• des indicateurs de genre.
Pistes d’actions pour intégrer la dimension de genre au niveau local
• Adopterunechartedel’égalitéentrelesfemmesetleshommes :leConseildesCommunesetRégions
d’Europe (CCRE) a lancé la « Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la
vie locale »en mai 2006 (http://www.cre.org/docs/charte_égalite_fr/doc).
• Produire des statistiques sexuées.
• Créer au sein des nouveaux collèges une compétence « Egalité hommes-femmes ».
• Créer une cellule « Egalité des chances » ou un poste de fonctionnaire « Egalité hommes-femmes »
au sein du personnel communal ou provincial.
• Créer un conseil consultatif « Femmes » ou « Egalité entre les hommes et les femmes ».
Les Cabinets des Ministres de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Pouvoirs locaux ainsi que
l’administration (DGO5) peuvent être vos interlocuteurs privilégiés pour mettre en place l’intégration de
la dimension de genre au sein de votre commune.
6. 5
Pistes d’actions pour intégrer la dimension de genre dans la vie
quotidienne de la commune
Au niveau du processus des élections
Le principe dit de la «tirette» qui sera appliqué aux listes électorales provinciales et communales de 2018
permettradegarantirlastrictealternancefemmes-hommes. Parailleurs,leParlementwallonaapprouvé
pardécretdu7septembre2017leprincipedereprésentationéquilibréedeshommesetdesfemmesdansles
collèges communaux et provinciaux.
• Au moment de l’élaboration des listes :
–– sensibilisation (et mieux formation) spécifique à l’égalité entre hommes et femmes dispensée
à tous/toutes les candidat-e-s, afin d’établir une vraie discussion au sein des partis ;
–– promotion des candidatures de femmes à des places éligibles.
• Au moment de la nomination du mandat de bourgmestre, des membres des collèges et conseils
communaux et provinciaux : exiger une répartition égalitaire hommes-femmes au sein des
membres qui seront nommés.
• Aumomentdelarépartitiondescompétences :promouvoirdeséchevinesdansdescompétencesqui
déjouent les stéréotypes sexués (aménagement du territoire, mobilité, sport, emploi…).
• Au moment de la répartition des mandats : appliquer une répartition égalitaire hommes-femmes au
sein des exécutifs des différentes structures : CPAS, Intercommunales, ASBL dont les communes et
les provinces sont membres, sociétés de logements sociaux, conseils de police….
Au niveau de l’implication des citoyen-ne-s dans la vie politique locale
• Informer et sensibiliser les seniors (F/H) et les personnes porteuses d’un handicap (F/H) à user de
leur droit de vote ou les encourager à participer à la vie citoyenne en organisant le transport de ces
personnes vers les bureaux de vote rendus plus accessibles.
• Favoriser et stimuler la mise en œuvre de solutions innovantes afin de permettre aux résidents de
maisons de repos et des centres d’hébergement de pouvoir prendre part activement au prochain
scrutin, notamment en implantant des bureaux de vote au sein de ces structures.
• Organiser des rencontres avec les jeunes en assurant une présence équilibrée des femmes et des
hommes afin de tenir compte de leurs aspirations.
Mais aussi rapidement après les élections …
Ledébatdémocratiquedoitaussiêtreassurédemanièrepermanente.Pourcefaire,ilexisteunemultitude
d’outils provinciaux ou communaux qui encouragent la participation active des femmes, comme par
exemple :
• des commissions consultatives, plateformes de concertation qui garantissent leur accessibilité
maximale : accessibilité PMR, horaire des réunions … ;
7. 6
• la consultation régulière d’utilisateurs/trices des services communaux et provinciaux de manière à
mieux connaître les besoins différenciés des hommes et des femmes fréquentant les crèches, les
services à domicile, les maisons de repos, les maisons de repos et de soins, les centres sportifs,
les centres culturels, les services de santé… ;
• la collaboration avec les associations actives sur le terrain, véritables relais entre le politique et la
population : mise à disposition de locaux, de services divers…
La commune ou la province en tant qu’employeur
• Au niveau du recrutement et de la sélection :
–– promouvoir une sélection de CV ne mentionnant pas les coordonnées des personnes ;
–– prévoir la mixité des jurys de recrutement ;
–– à compétences égales, promouvoir une personne du sexe sous-représenté par rapport au
poste visé, de manière à tendre vers une répartition égalitaire hommes-femmes. En effet,
toutes les professions doivent être accessibles tant aux hommes qu’aux femmes.
• Au niveau des conditions de travail :
–– exiger l’application stricte de l’équité salariale ;
–– privilégier le temps plein aussi bien pour les hommes que pour les femmes ;
–– aménager les horaires de travail des technicien-ne-s de surface : privilégier des horaires de
prestation pendant les heures de bureau ;
–– promouvoir des mesures qui permettent de mieux concilier la vie privée et la vie profession-
nelle.
• Au niveau de la formation :
–– favoriser dans les meilleurs délais des formations à destination des femmes de manière à
mieux les outiller pour l’évolution de leur carrière ;
–– avoir une attention particulière pour les travailleurs/euses à temps partiel afin de leur assurer
l’accès à la formation.
• Au niveau des services à la population :
–– lutter contre les stéréotypes sexués : tout-e fonctionnaire, enseignant-e, éducateur/trice,
puériculteur/trice, animateur/trice d’activités scolaires et extra-scolaires ont un rôle à jouer
car ils/elles sont en première ligne pour faire prendre conscience aux enfants, aux adoles-
cent-e-s et aux adultes que les inégalités hommes-femmes relèvent principalement d’héri-
tages culturels à déconstruire ;
–– le règlement de travail des administrations communales devrait intégrer une clause de
non-discrimination. Cette clause viserait tant les relations entre les agents que les relations
entre les agents et les usagers/ères.
8. 7
Genre et thématiques spécifiques
Lutter contre les violences entre partenaires, les violences intra-
familiales et les violences de genre
Selon les dernières statistiques disponibles, les chiffres sont assez interpellants :
• En Belgique, 39 femmes ont été assassinées en 2017 et 18 femmes le sont déjà entre janvier et
mai 20181
.
• EnBelgique,38.222plaintesontétéenregistréesàlapoliceen2016,soit104plaintes/jour.Cesplaintes
concernaientdesfaitsdeviolences(physiques,sexuelles,psychiques,économiques)danslecouple.En
Wallonie, 15.488 plaintes ont été enregistrées.
• 24% des femmes qui ont (eu) un(e) partenaire ont subi des violences physiques ou sexuelles depuis
l’âge de 15 ans, sans compter que des jeunes enfants (filles et garçons) ont subi des violences phy-
siques et sexuelles depuis leur plus jeune âge. Ce pourcentage s’élève à 36% si l’on tient compte
des violences de la part d’une autre personne2
.
• « Parallèlement, 73% des mères qui ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles per-
pétrés par un(e) partenaire indiquent qu’au moins un de leurs enfants avait conscience de cette
violence »3
.
La commune et la province doivent rapidement mettre en œuvre les mesures reprises ci-après :
Accueil des victimes par la police
• Aménager un guichet d’accueil isolé dans chaque commissariat de manière à ce que la victime
puisse faire une déclaration ou un dépôt de plainte dans de meilleures conditions.
• Assurer la présence 24h/24 d’un agent de référence féminin formé en « violences entre parte-
naires » qui assurera l’enregistrement des données.
• Dans les meilleurs délais, après le dépôt de plainte ou de la déclaration, s’assurer que la victime
puisse être accompagnée par la police au domicile conjugal (si elle le demande) afin de pouvoir
récupérer ses effets personnels et ceux de ses enfants.
• Automatiser immédiatement le transfert de dépôt de plainte au Parquet.
Sensibilisation au processus de domination conjugale
Il s’agit d’une sensibilisation récurrente à tout le personnel communal ou provincial susceptible d’entrer
en contact avec les victimes (assistant-e-s sociaux/ales, aides à domicile, puériculteur/trices, institu-
teurs/trices, éducateurs/trices…).
1
http://stopfeminicide.blospot.be/p/violences-machistes.html
2
https://fra.europa.eu/sites/default/files/fra-2014-vaw-survey-at-a-glance-oct14_fr.pdf
3
ibidem
9. 8
Soutien aux centres d’accueil et aux associations pour les femmes
victimes de violences
Le soutien de la commune ou de la province est indispensable pour le bon fonctionnement de ces
structures, acteurs de première ligne, qui prennent en charge les victimes ou les auteurs de violences.
Répondre aux besoins spécifiques de certains publics davantage fragilisés
Divers publics doivent faire l’objet d’une attention particulière : femmes en situation de handicap,
femmes sans abri, enfants exposés aux violences conjugales, femmes migrantes.
La mise à disposition des logements d’urgence en suffisance
Quand des victimes de violences conjugales se présentent au commissariat, il est de plus en plus fré-
quent que les agents de police soient amenés à rechercher un logement d’urgence pour les victimes et
leur(s) enfant(s). Malheureusement, la police est régulièrement impuissante face au manque de places
dans les infrastructures d’accueil d’urgence, ce qui oblige souvent les victimes à passer la nuit au com-
missariat de police ou dans un hôtel. Il est donc urgent d’augmenter le nombre de logements d’urgence
afin de pouvoir offrir immédiatement des conditions de relogement plus confortables pour les victimes
et leurs enfants.
Par ailleurs, différentes références peuvent être communiquées aux citoyen-ne-s qui informeraient la
commune, le CPAS, la police… de leur situation de violences conjugales. Citons notamment :
• Coordinations provinciales dont la liste et les coordonnées sont reprises à l’adresse : http://ac-
tionsociale.wallonie.be/egalite-chances/violences-conjugales.
• Centre d’appui de lutte contre les violences entre partenaires : http://actionsociale.wallonie.be/
egalite-chances/violences-conjugales.
• Pôles de ressources spécialisés en violences conjugales et intrafamiliales : http://www.violences-
conjugales.be.
• Ligne d’écoute violences conjugales : www.ecouteviolencesconjugales.be.
Lutter contre la précarité, encore plus significative chez les femmes
« L’Homme le plus pauvre de la Wallonie est une femme », chômeuse, de 34 ans, en situation de mono-
parentalité, ayant à charge des enfants, de faible niveau scolaire, en mauvais état de santé, ayant de
faibles relations sociales, vivant dans un logement en mauvais état…»4
.
Les chiffres de 2017 pour la Wallonie sont particulièrement éclairants5
:
• 8 familles monoparentales sur 10 ont à leur tête une femme ;
• 54,6% d’entre-elles sont en situation de pauvreté monétaire ;
• 43,2% d’entre-elles sont en situation de déprivation matérielle ;
• 52,5% d’entre-elles ont un salaire indécent, car inférieur au salaire médian de 120€/jour ;
4
Ricardo CHERENTI : «Mesure anthropométrique de l’Homme le plus pauvre de Wallonie», Fédération des CPAS-Service Insertion
Professionnelle, 2010.
5
Valérie FLOHIMONT, Alexandra TASIAUX et al. : « Discriminations et familles monoparentales – étude juridique et législative sur les
risques potentiels de discrimination des législations relatives aux familles monoparentales », septembre 2017.
10. 9
• 65% d’entre-elles ont des difficultés à payer le logement ;
• 44,3% d’entre-elles renoncent à des soins de santé.
Parmi les facteurs explicatifs, on peut notamment relever :
• la persistance des rôles sociaux sexués dans notre société : à l’arrivée des enfants dans
un couple, ce sont toujours principalement les femmes qui opèrent un retrait total ou partiel
du marché du travail, ce qui a pour conséquence de les placer dans une situation de dépendance
financière, qui peut devenir source de problèmes lorsque la monoparentalité s’installe. Il en va de
même en matière de soins puisque les soins aux proches restent encore un domaine quasi-exclu-
sivement féminin ;
• les femmes sont moins nombreuses à avoir un emploi. Lorsqu’elles en ont un, celui-ci est souvent
moins bien rémunéré et est plus précaire.
Pour agir directement sur la lutte contre la pauvreté des femmes en particulier, la commune a un rôle à
jouer au niveau de l’intégration de la dimension de genre dans :
• Le plan de cohésion sociale :
–– en travaillant sur des actions ciblées sur la violence familiale, l’aide à la parentalité, l’accueil
de la petite enfance, la lutte contre la privation de l’accès aux droits fondamentaux, la situa-
tion des familles monoparentales, des familles précarisées, des familles migrantes ;
–– en promouvant les politiques temporelles, en collaboration avec Synergie Wallonie (http://
synergie-wallonie.org/politiques-temporelles/) ;
• La politique sociale du CPAS au quotidien :
–– en luttant contre les discriminations multiples que subissent les femmes, par la prise en
compte des situations particulières pour les femmes à la tête de familles monoparentales,
les femmes immigrées … ;
–– en intégrant, au sein du personnel des CPAS, des « témoins du vécu », notamment d’ori-
gine étrangère, pour améliorer l’accompagnement des femmes étrangères et leur faire com-
prendre les enjeux au niveau de leur insertion dans notre société. Le rôle social des CPAS
est donc de faire en sorte que ces femmes soient « en état » pour pouvoir remplir leurs
obligations.
Enfin, pour que la commune puisse se situer face à la pauvreté infantile sur son territoire, le CWEHF
recommande la création d’un Observatoire de la pauvreté qui permettrait de faire un état des lieux
intégrant la dimension de genre, en produisant des données statistiques ventilées selon le sexe, avec
une attention portée sur les familles monoparentales et sur les femmes migrantes.
Augmenter l’offre de logements, en particulier pour les femmes
Le secteur du logement est particulièrement discriminant pour les femmes isolées, à la tête de famille
monoparentale et/ou à faible revenu, mais aussi pour les personnes d’origine étrangère ou porteuses
d’un handicap. Différentes actions peuvent être menées :
• exiger des initiatives de création d’habitats alternatifs, comme l’habitat groupé, l’habitat kangou-
rou, le logement intergénérationnel avec échange de services. Ces formules ont l’avantage de
briser l’isolement tout en permettant à chacun-e de vivre de manière autonome et à leur rythme ;
11. 10
• soutenir les associations de femmes migrantes, réfugiées et/ou sans papier, qui rencontrent éga-
lement de grandes difficultés à trouver des logements d’urgence ;
• accorder une certaine tolérance quant aux éventuelles occupations collectives d’immeubles inoc-
cupés par les personnes sans papier, moyennant une proche collaboration avec les éducateurs et
les assistants sociaux de rue, ce qui permet de les mettre temporairement à l’abri.
Enfin, de plus en plus de communes sont confrontées au sans-abrisme. Ce sans-abrisme reflète égale-
ment une dimension de genre : le sans-abrisme masculin est beaucoup plus visible dans l’espace public
que le sans-abrisme féminin. Selon une recherche de la Fondation Roi Baudouin6
, «18% des adultes ac-
cueillis en hébergement d’urgence en Wallonie, sont des femmes. La sous-représentation des femmes
dans les structures d’accueil s’explique en partie par le fait que les femmes qui perdent leur logement
ont davantage tendance à faire appel à leur réseau familial et social». Ces femmes sont souvent accom-
pagnées d’enfants. Livrées à elles-mêmes, elles sont confrontées à des difficultés spécifiques du fait de
leur sexe qui les mettent réellement en danger de mort.
La violence s’exerce également au sein des abris de nuit mixtes car les femmes sont contraintes de
« cohabiter » avec des personnes visiblement très perturbées. Elles n’ont aucune intimité. Par consé-
quent, il y a lieu de :
• garantir un accueil en abris de nuit uniquement réservés aux femmes sans-abri mais aussi celles
qui n’ont pas trouvé de solution d’accueil temporaire (famille, amis…) ;
• réaliser un inventaire des besoins spécifiques et différenciés des hommes et des femmes en er-
rance afin de pouvoir mieux cibler les aides dont elles ont besoin.
Aide aux personnes
Les communes sont de plus en plus confrontées aux problèmes de vieillissement de leur population. La
perte d’autonomie et le déclin général de la santé entraînent des conséquences sociales et psycholo-
giques significatives.
Les personnes dépendantes demandent dans la majorité des cas, de l’aide auprès de leur famille. Selon
la Ligue des familles7
«trois personnes aidantes sur quatre sont des femmes. Ces personnes, non profes-
sionnelles, prennent en charge le soutien et les soins au quotidien. Cette activité d’aide engendre des
impacts importants dans la vie privée et professionnelle de l’aidant-e. Sa santé physique est altérée,
sa carrière professionnelle entravée (60% ont arrêté ou réduit leur temps de travail), ses droits sociaux
sont entamés et les difficultés financières sont accrues».
Le CWEHF recommande des politiques favorisant le partage du « Care », afin de faire progresser les
changements de mentalité en faveur de l’égalité hommes-femmes. En effet, les femmes doivent pallier
l’absence de services publics en se retirant partiellement ou totalement du marché du travail. Dans ce
cadre, il y a lieu de :
• mener un travail de réflexion au sein d’un conseil consultatif qui pourrait jouer le rôle de relais
entre les citoyens et le pouvoir communal. Celui-ci pourrait recueillir les besoins différenciés des
hommes et des femmes de grande dépendance ainsi que les besoins des aidant-e-s proches, de
manière à :
6
Fondation Roi BAUDOUIN : « Le sans-abrisme – Femmes et enfants en errance », ZOOM de novembre 2016.
7
La Ligue des familles : « aider les aidants proches », communiqué de presse du 15 avril 2015
12. 11
–– proposer des aides mieux adaptées aux besoins
diversifiés des hommes et des femmes vivant dans
cette situation ;
–– étudier rapidement l’opportunité d’élaborer ou non des projets
de construction de maison de repos ou de maisons de repos et de
soins.
• proposer des aides financières aux hommes et femmes âgées de grande dépendance,
en particulier pour les femmes âgées qui sont majoritaires parmi les personnes pauvres ;
• organiser des systèmes de taxis sociaux à la demande ou des taxis collectifs pour les personnes
à mobilité réduite, financièrement accessibles ;
• prévoir suffisamment de places de parking « handicapés » pour les personnes accompagnantes qui
assurent les trajets, près des bâtiments publics et administratifs ou à proximité d’endroits straté-
giques (bibliothèque, centre commercial, centre culturel, centre sportif, cinéma…).
Accueil de l’enfance
Face aux difficultés d’organisation de la vie quotidienne qui engendrent des pressions sur les familles
(actuellement les femmes en majorité), les services publics doivent répondre aux besoins de la popu-
lation par :
• la construction massive de crèches, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural ;
• la mise en place d’une réelle politique cohérente, globale et ambitieuse de l’accueil de l’enfance
au sein de leur territoire.
Dans le cadre de cette réflexion, le CWEHF met en avant 4 préoccupations majeures :
• coordonner l’accueil : cette coordination implique au préalable la réalisation d’un cadastre de la
demande à très court terme (y compris les demandes actuelles non rencontrées) et la création d’un
portail « Accueil de l’enfance » dans chaque commune à destination des parents en situation de
recherche d’une place d’accueil. Parallèlement au portail internet, la commune pourrait également
mettre en place un guichet d’inscription pour mieux prendre connaissance des besoins des parents
au niveau local et les comparer avec l’offre existante ;
• adapter l’accueil à la réalité des parents d’aujourd’hui, en prévoyant le développement de l’accueil
atypique (horaire flexible, enfants malades, accueil d’urgence, halte-accueil) et/ou un accueil ex-
trascolaire, afin d’améliorer le bien-être des parents et des enfants. Cet accueil devrait également
être accessible aux femmes sans emploi et aux femmes migrantes afin que leurs enfants puissent
se sociabiliser avec d’autres enfants ;
• créerdel’emploiet/ouaméliorerlesconditionsdestravailleurs/euses :qualitéetquantitédel’emploi,
suppression de l’écart salarial, formation continuée en vue d’améliorer la qualification du person-
nel ;
• organiser rapidement des formations récurrentes à la dimension de genre pour le personnel enca-
drant afin d’éradiquer les stéréotypes sexués dès le plus jeune âge. Le personnel sera attentif à
proposer des matériaux didactiques qui puissent s’adresser aussi bien aux filles qu’aux garçons.
13. 12
Accueil des personnes d’origine étrangère
Des études récentes ont montré qu’il existe en Wallonie et à Bruxelles une discrimination « ethno-gen-
rée systémique » sur le marché du travail, à laquelle s’ajoute une situation de pauvreté, voire d’extrême
pauvreté, vécue par les populations d’origine étrangère et plus majoritairement par les femmes. Nombre
de ces femmes sont encore confinées au foyer et n’ont aucune relation avec l’extérieur. Le CWEHF
recommande d’améliorer :
• l’accueil en formant les acteurs/trices de première ligne, les fonctionnaires du service « popula-
tion », aux droits des étrangers, à la diversité et au respect de l’autre. En effet, une commune « éga-
lité » est une commune qui promeut la lutte contre les discriminations multiples dont souffrent les
personnes d’origine étrangère et particulièrement les femmes. Ces discriminations ne touchent
pas seulement les nouveaux arrivants mais aussi les générations suivantes, ce qui peut engendrer
de la frustration, voire de la violence ;
• le soutien aux associations locales qui accueillent les femmes d’origine étrangère ou qui viennent
en aide aux primo-arrivant-e-s/réfugié-e-s de la commune ;
• l’accompagnement des femmes au niveau de toutes les démarches administratives à effectuer, en
ayant une attention particulière pour les MENA (Mineurs Etrangers Non accompagnés) afin de leur
assurer un accueil approprié, un logement et une intégration rapide en milieu scolaire.
Enseignement et formation professionnelle
• Promouvoir un matériel et des bibliothèques scolaires proposant des outils et livres non seulement
débarrassés des stéréotypes de « classes », de genre et d’origine ethnique mais qui ouvrent égale-
ment les horizons pour les filles et les garçons.
• Orienter la direction, les inspections, les enseignant-e-s, les éducateurs/trices, les centres PMS
et les familles vers le site « Filles-garçons. Une même école ? » (http://www.enseignement.be).
• Généraliser la sensibilisation à l’éducation à la vie affective et sexuelle (EVRAS) dans toutes les
écoles, y traiter du harcèlement sexiste et des violences dans les relations de couple des adoles-
cent-e-s (http://www.enseignement.be).
• Mener des actions pour augmenter l’implication des pères dans le suivi et la vie scolaire des
enfants.
• Lancer des campagnes de sensibilisation présentant des femmes faisant carrière dans des métiers
à prédominance masculine ou des métiers d’avenir, des campagnes découvertes métiers/entre-
prises, des campagnes de communication relatives aux modèles masculins pro-féministes au sein
des entreprises publiques et privées.
• Favoriser la mixité dans les formations à prédominance féminine ou masculine.
• Lutter contre les stéréotypes sexués au moment de l’orientation des élèves aux différentes filières
de formation.
• Accompagner les femmes rentrantes8
afin qu’elles puissent être réinsérées, dans les plus brefs
délais, dans l’emploi.
8
Femmes souhaitant (ré)intégrer le marché de l’emploi après une période plus ou moins longue d’inactivité.
14. 13
Jeunesse
• Penser à des infrastructures d’accueil pour les jeunes qui ne soient pas fréquentées que par des
garçons.
• Promouvoir une représentation équilibrée au sein du personnel responsable des maisons de
jeunes, en les aidant à privilégier des activités accessibles aussi bien aux filles qu’aux garçons et
en leur octroyant des subsides pour tout projet visant à valoriser la mixité.
• Aménager des lieux de loisirs sécurisés offrant des espaces de jeux accessibles aussi bien aux
garçons qu’aux filles et aux enfants en situation de handicap.
• Produire des statistiques sexuées de fréquentation des activités proposées et effectuer un son-
dage auprès des jeunes de la commune pour mieux cerner leurs besoins et leurs attentes.
Emploi
• Favoriser la mixité dans les emplois à prédominance féminine ou masculine (par exemple : enga-
ger plus de femmes dans les services de la police, plus d’hommes dans les crèches, l’accueil de
l’enfance, les services sociaux…).
• Lutter contre les préjugés sexistes qui continuent à entraver l’accès des femmes aux postes à
haute responsabilité (plafond de verre), y compris dans les institutions et associations dépendant
des communes et des provinces.
• Exiger l’application stricte de l’équité salariale.
• Exiger l’application stricte de la loi anti-sexisme à l’instar des sanctions prévues légalement dans
le cas de harcèlement sexuel.
• Chercher des solutions qui permettent d’augmenter le taux d’emploi de qualité, en particulier pour
les femmes.
• Lancer des campagnes d’information sur les effets du temps partiel (« choisi » ou subi) sur la
carrière (droits à la pension etc.).
• Proposer un accompagnement spécifique aux femmes créatrices d’entreprise en vue de prévenir
les échecs et les risques de précarité qui en découlent, les soutenir au niveau de leur croissance et
de l’exportation. Une attention particulière sera accordée au niveau de la création d’activités par
les femmes d’origine étrangère.
• Soutenir les associations de femmes agricultrices qui lancent des projets novateurs au niveau
de l’agriculture locale.
• Au niveau des sociétés communales de titres-services, proposer des conditions de
travail de qualité, durables, et offrir de réelles possibilités d’orientation profes-
sionnelle et de reconversion.
15. 14
Santé et bien-être
• Lancer des programmes d’actions autour de la promotion de la santé des femmes et des hommes
en tenant compte de leurs spécificités et en incluant la prévention liée à la pénibilité des tâches.
• Mettre en œuvre des programmes de prévention, tenant compte de la dimension du genre, ciblés
sur des populations à risque et visant à lutter contre la problématique de la dénutrition chez les
seniors, de l’obésité, des assuétudes, etc.
• Soutenir les actions menées par les centres de plannings familiaux.
• AuniveaudesCPAS :êtreattentifauxdifficultésfinancièresvécuesparlesfamillesprécarisées(notam-
mentlesfemmesseulesavecenfants)pourcouvrirlesfraismédicauxetlessoinsspécifiquesauxenfants
(lunettes, appareil orthodontique, logopédie, psychomotricité, médicaments non remboursés…).
Mobilité et aménagement du territoire
• Réaliser un sondage pour mieux connaître les habitudes et pratiques des hommes, des femmes et
de leur famille en termes de mobilité.
• Développer une politique de transport plus flexible tenant compte des besoins spécifiques des
femmes mais aussi des personnes à mobilité réduite, tant en milieu urbain qu’en milieu rural.
• Améliorer l’offre de transport scolaire dans ses diverses formes (bus scolaire, pédibus…) pour
alléger les contraintes de mobilité trop souvent prises en charge par les femmes.
• Envisager la création d’un «Bureau du temps» afin d’améliorer la question de la mobilité mais aussi
la conciliation entre les différents temps (travail, loisirs, école…).
• Penser des aménagements qui réduisent le sentiment subjectif d’insécurité (éclairage, mobilier,
disposition des lieux …) dans les espaces publics (aires d’activités, Ravel, espaces sportifs…) et
faciliter la mobilité (jeunes enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, poussettes...)
en organisant notamment des marches exploratoires.
• Aménager des espaces collectifs conviviaux dans les quartiers pour favoriser la rencontre entre
les personnes isolées, les femmes au foyer avec enfants, les personnes âgées et les personnes
étrangères ou d’origine étrangère.
• Demander qu’un local « allaitement » soit prévu dans les bâtiments publics urbains.
• Favoriser l’installation de toilettes publiques accessibles aux hommes et aux femmes, de dimen-
sion suffisante pour y mettre une poussette.
• Demander d’aménager un coin « change des langes » dans les toilettes femmes et dans les toi-
lettes hommes : les jeunes parents, homme et femme, doivent pouvoir changer leur bébé de ma-
nière confortable (c’est déjà systématique dans certains pays, comme en Slovénie).
• Rendre rapidement les trottoirs et leurs bordures plus accessibles aux personnes à mobilité
réduite.
16. 15
Accessibilité aux innovations technologiques et société digitale
• Proposer des formations aux nouvelles technologies numériques, à l’usage et à l’intégration des
réseaux sociaux, en encourageant particulièrement les femmes à y participer.
• Soutenir les programmes d’insertion socio-professionnelle des femmes dans les métiers des NTIC
et du digital et lutter contre les stéréotypes sexués de ces métiers.
• Proposer des animations pour les jeunes autour des stéréotypes sexués dans les jeux vidéo et les
réseaux sociaux.
• Encourager les femmes isolées, les femmes au foyer et les aîné-e-s à participer aux activités orga-
nisées par les Espaces Publics Numériques (EPN) et/ou par des réseaux de solidarité et d’échange.
Sport
• Améliorer la participation des femmes aux activités sportives et à l’utilisation des infrastructures
sportives de la commune.
• Veiller à un équilibre au niveau des budgets « sports » qui seront alloués pour des infrastructures
ou des projets sportifs, en privilégiant ceux qui sont destinés aux hommes et aux femmes.
Culture et tourisme
• Promouvoir des activités culturelles et des événements qui mettent en avant des femmes artistes,
scientifiques, politiques, etc.
• Inciter les responsables des centres culturels, salles de spectacles, cinémas, musées et autres à
présenter des œuvres réalisées par des femmes.
• Soutenir les activités de diversification des femmes agricultrices dédiées au tourisme local et à
l’agriculture biologique.
17. 16
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur
le CWEHF, consultez
• le site du CESW : www.cesw.be
(onglet «Conseils consultatifs - CWEHF»)
• le blog http://cwehf.be
• la page Facebook du CWEHF
(https: //www.facebook.com/CWEHF)
Quelques références utiles
• Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Pékin (Beijing) en septembre 1995 :
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/
• Décret du Gouvernement wallon du 11 avril 2014 visant à la mise en oeuvre des résolutions de la
Conférence des Nations Unies sur les femmes à Pékin de septembre 1995 et intégrant la dimension
de genre dans l’ensemble des politiques régionales : https://wallex.wallonie.be/
• IEFH et UNIA, 2008 : « Le réflexe Egalité - Mainstreaming de l’égalité dans la vie locale » :
http://igvm-iefh.belgium.be/fr/
• UNIA, 2011 : « Pour une commune égalité » : http://unia.be/fr/publications-et-statistiques/
publications/pour-une-commune-egalite
• La charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale (CCRE) :
http://www.cre.org/docs/charte_égalite_fr/
• Ville amie des Ainés (VADA) - Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés :
contact@rfvaa.com
• Ville Amie démence : https://alzheimer.be/nos-projets/ville-amie-demence/
• Etude de M. RAIBAUD « une ville faite par et pour les hommes) : http://www.aurba.org/
• DICS, 2016 «Cohésion sociale, droits fondamentaux et pauvreté - guide»
18. Mémorandum du CWEHF
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