Web conférence situation économique de l'Union EuropéennePénélope Cardera
Lors de cette web-conférence la Credit Manager Europe de Saint-Gobain ADFORS, une économiste et un juriste recouvrement international Euler Hermes évoquent le contexte économique, les délais de paiement, les risques et les opportunités commerciales dans l’Union Européenne.
Quelles sont les tendances en matière de risques macro-économiques, financiers et politiques ?
Comment décrypter les différentes pratiques commerciales ? Amiable ou judiciaire : quelles démarches engager pour un recouvrement optimisé ?
Comment ajuster les délais de paiement en fonction des marchés locaux ?
Lettre économique hebdomadaire réalisée par la société Lorello Eco Data, lettre disponible sur abonnement. Actualités économique, déchiffrage de la conjoncture et des grandes tendances de l'économie française et internationale
Projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l'année 2010 présenté par F. Baroin (via le site du budget : http://www.budget.gouv.fr/ )
La crise a pris une grande amplitude à partir de l’été 2007 pour se transformer depuis octobre 2008 en « la plus grave depuis la seconde guerre
mondiale». Le phénomène de contagion de la crise a des conséquences non
seulement sur l’ensemble de l’économie américaine mais de plus en plus à l’échelle mondiale.
Toute économie ouverte ne peut être à l’abri de cet événement majeur. Les pays du de l’Europe ne sont pas isolés du reste du monde, à bien des égards et à des degrés divers, ils en subissent les contrecoups
Eurostat a publié le 13 janvier 2017 des données sur le taux d'épargne des ménages dans la zone euro.
Selon Eurostat, pour le troisième trimestre 2016, le taux d'épargne des ménages est stable à 12,6% dans la zone euro par rapport au deuxième trimestre 2016.
Le taux d'investissement des ménages est quasiment stable à 8,5% au troisième trimestre 2016 contre 8,6% au trimestre précédent.
Le gouvernement a de son côté prévu de mettre au point avec les partenaires sociaux un ensemble de cinq réformes qui ont fait
l’objet d’une lettre de cadrage. Instituer une indemnisation pour les démissionnaires et pour les travailleurs indépendants est à
la fois non souhaitable et contre-indiqué financièrement. La troisième réforme concernant la limitation par pénalisation des CDD
courts n’a qu'un enjeu limité, et lorsque nécessaire, devrait plutôt conduire à diminuer l'indemnisation qu'à pénaliser l'employeur.
Le contrôle accru des chômeurs est en revanche souhaitable. Enfin, le remplacement de certaines cotisations par la CSG ne saurait
justifier la participation de l’État à la gouvernance de l’Unedic.
Mais le gouvernement se garde bien d’évoquer certains autres sujets de fond qui fâchent, à savoir que de moins en moins
l’assurance chômage conserve son caractère assurantiel, dans la mesure où l’État exige de l’Unedic, dont les ressources pèsent
directement sur le coût du travail marchand, qu’elle finance des politiques publiques de solidarité qui devraient reposer sur l’impôt.
Ce faisant, l’État est responsable des déficits de l’Unedic, et ne craint pas de les augmenter encore avec l’indemnisation annoncée
des démissionnaires et des travailleurs indépendants. Nos préconisations prioritaires sont les suivantes :
❙ équilibrer le financement par l’Unedic des points de retraite acquis pendant les périodes de chômage (déséquilibre de 2 milliards) ;
❙ annuler ou réduire fortement le financement par l’Unedic de Pôle emploi (3,3 milliards) ;
❙ faire participer les entreprises publiques à l’assurance chômage (plusieurs milliards) ;
❙ mettre à la charge de l’État les indemnisations qui ressortissent à un objectif de solidarité nationale : intermittents du spectacle,
exonérations spéciales et éviter les subventions croisées (1 milliard pour les intermittents, 1 milliard pour les autres subventions).
Enfin des réformes paramétriques devraient aussi être menées :
❙ augmenter le ratio d’éligibilité en passant la durée minimum d’affiliation de 4 à 6 mois, et ultérieurement à 8 mois, sur une période
de 18 mois (1,8 milliard) ;
❙ baisser, au minimum, à 0,9 de jour indemnisé pour un jour cotisé le taux de transformation (1,2 milliard) ;
❙ supprimer les revenus de remplacement proches des revenus du travail ou supérieurs ;
❙ et en fonction de la mise en oeuvre des réformes ci-dessus, baisser le taux des cotisations patronales et salariales.
Le web social: quelques pistes de compréhensionWeb2Learn
Présentation au séminaire Le numérique pour l'enseignement et l'apprentissage des langues, Montpellier, 12 & 13 décembre 2013
Liens utiles pour cette présentation: http://bit.ly/Numlangues
Vidéo de toutes les présentations: http://bit.ly/1eVWK0m
http://www.canal-u.tv/producteurs/um3/seminaires/le_numerique_pour_l_enseignement_et_l_apprentissage_des_langues_pour_non_specialistes_2013
Crisis or Opportunity: AV Athletics in a University ArchiveMolly Rose Steed
This presentation on athletics video content in university archives was delivered at the 2015 Association of Moving Image Archivists (AMIA) conference.
Rahul Srivastava is a Mainframe Application Developer with 2 years of experience working on projects for European banks. He has expertise in COBOL, PL/I, REXX, C, JCL, CICS, MySQL, DB2, VSAM, IMS DB/DC, HTML, and Web Services. Some of his project experience includes working on clearing and settlement of securities, virtual bank operations like batch job monitoring, and premium client reporting. He is looking to utilize his mainframe and banking domain skills in a new challenging role.
Major causes of World War II included the punitive Treaty of Versailles, rise of fascism in Italy and Nazism in Germany, Japanese expansionism, worldwide Great Depression, appeasement of aggressors, militarism and nationalism in Germany, Italy and Japan, and American isolationism in the 1930s. Key figures that contributed to tensions included Hitler, Mussolini, and Japan's Prime Minister Tojo.
Web conférence situation économique de l'Union EuropéennePénélope Cardera
Lors de cette web-conférence la Credit Manager Europe de Saint-Gobain ADFORS, une économiste et un juriste recouvrement international Euler Hermes évoquent le contexte économique, les délais de paiement, les risques et les opportunités commerciales dans l’Union Européenne.
Quelles sont les tendances en matière de risques macro-économiques, financiers et politiques ?
Comment décrypter les différentes pratiques commerciales ? Amiable ou judiciaire : quelles démarches engager pour un recouvrement optimisé ?
Comment ajuster les délais de paiement en fonction des marchés locaux ?
Lettre économique hebdomadaire réalisée par la société Lorello Eco Data, lettre disponible sur abonnement. Actualités économique, déchiffrage de la conjoncture et des grandes tendances de l'économie française et internationale
Projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l'année 2010 présenté par F. Baroin (via le site du budget : http://www.budget.gouv.fr/ )
La crise a pris une grande amplitude à partir de l’été 2007 pour se transformer depuis octobre 2008 en « la plus grave depuis la seconde guerre
mondiale». Le phénomène de contagion de la crise a des conséquences non
seulement sur l’ensemble de l’économie américaine mais de plus en plus à l’échelle mondiale.
Toute économie ouverte ne peut être à l’abri de cet événement majeur. Les pays du de l’Europe ne sont pas isolés du reste du monde, à bien des égards et à des degrés divers, ils en subissent les contrecoups
Eurostat a publié le 13 janvier 2017 des données sur le taux d'épargne des ménages dans la zone euro.
Selon Eurostat, pour le troisième trimestre 2016, le taux d'épargne des ménages est stable à 12,6% dans la zone euro par rapport au deuxième trimestre 2016.
Le taux d'investissement des ménages est quasiment stable à 8,5% au troisième trimestre 2016 contre 8,6% au trimestre précédent.
Le gouvernement a de son côté prévu de mettre au point avec les partenaires sociaux un ensemble de cinq réformes qui ont fait
l’objet d’une lettre de cadrage. Instituer une indemnisation pour les démissionnaires et pour les travailleurs indépendants est à
la fois non souhaitable et contre-indiqué financièrement. La troisième réforme concernant la limitation par pénalisation des CDD
courts n’a qu'un enjeu limité, et lorsque nécessaire, devrait plutôt conduire à diminuer l'indemnisation qu'à pénaliser l'employeur.
Le contrôle accru des chômeurs est en revanche souhaitable. Enfin, le remplacement de certaines cotisations par la CSG ne saurait
justifier la participation de l’État à la gouvernance de l’Unedic.
Mais le gouvernement se garde bien d’évoquer certains autres sujets de fond qui fâchent, à savoir que de moins en moins
l’assurance chômage conserve son caractère assurantiel, dans la mesure où l’État exige de l’Unedic, dont les ressources pèsent
directement sur le coût du travail marchand, qu’elle finance des politiques publiques de solidarité qui devraient reposer sur l’impôt.
Ce faisant, l’État est responsable des déficits de l’Unedic, et ne craint pas de les augmenter encore avec l’indemnisation annoncée
des démissionnaires et des travailleurs indépendants. Nos préconisations prioritaires sont les suivantes :
❙ équilibrer le financement par l’Unedic des points de retraite acquis pendant les périodes de chômage (déséquilibre de 2 milliards) ;
❙ annuler ou réduire fortement le financement par l’Unedic de Pôle emploi (3,3 milliards) ;
❙ faire participer les entreprises publiques à l’assurance chômage (plusieurs milliards) ;
❙ mettre à la charge de l’État les indemnisations qui ressortissent à un objectif de solidarité nationale : intermittents du spectacle,
exonérations spéciales et éviter les subventions croisées (1 milliard pour les intermittents, 1 milliard pour les autres subventions).
Enfin des réformes paramétriques devraient aussi être menées :
❙ augmenter le ratio d’éligibilité en passant la durée minimum d’affiliation de 4 à 6 mois, et ultérieurement à 8 mois, sur une période
de 18 mois (1,8 milliard) ;
❙ baisser, au minimum, à 0,9 de jour indemnisé pour un jour cotisé le taux de transformation (1,2 milliard) ;
❙ supprimer les revenus de remplacement proches des revenus du travail ou supérieurs ;
❙ et en fonction de la mise en oeuvre des réformes ci-dessus, baisser le taux des cotisations patronales et salariales.
Le web social: quelques pistes de compréhensionWeb2Learn
Présentation au séminaire Le numérique pour l'enseignement et l'apprentissage des langues, Montpellier, 12 & 13 décembre 2013
Liens utiles pour cette présentation: http://bit.ly/Numlangues
Vidéo de toutes les présentations: http://bit.ly/1eVWK0m
http://www.canal-u.tv/producteurs/um3/seminaires/le_numerique_pour_l_enseignement_et_l_apprentissage_des_langues_pour_non_specialistes_2013
Crisis or Opportunity: AV Athletics in a University ArchiveMolly Rose Steed
This presentation on athletics video content in university archives was delivered at the 2015 Association of Moving Image Archivists (AMIA) conference.
Rahul Srivastava is a Mainframe Application Developer with 2 years of experience working on projects for European banks. He has expertise in COBOL, PL/I, REXX, C, JCL, CICS, MySQL, DB2, VSAM, IMS DB/DC, HTML, and Web Services. Some of his project experience includes working on clearing and settlement of securities, virtual bank operations like batch job monitoring, and premium client reporting. He is looking to utilize his mainframe and banking domain skills in a new challenging role.
Major causes of World War II included the punitive Treaty of Versailles, rise of fascism in Italy and Nazism in Germany, Japanese expansionism, worldwide Great Depression, appeasement of aggressors, militarism and nationalism in Germany, Italy and Japan, and American isolationism in the 1930s. Key figures that contributed to tensions included Hitler, Mussolini, and Japan's Prime Minister Tojo.
Enhancing teaching and learning of less used languages through Open Education...Web2Learn
Presentation of LangOER project at the EUROCALL 2015 conference, Padova, Italy, 26-29 August. Joint presentation by Linda Bradley, Gosia Kurek and Katerina Zourou
Итоги введения специальной оценки условий труда
Усиление ответственности за нарушение требований по охране труда
Порядок предоставления гарантий и компенсаций работникам, которые трудятся во вредных и опасных условиях
Усиление значения средств индивидуальной защиты
Порядок предоставления деклараций
The document discusses wildfires and fire ecology. It begins with an agenda for a class on wildfire science that will cover definitions of wildfire, the fire triangle and fire behavior triangle, and how fires spread. It then discusses whether fire is good or bad and that this perception depends on perspective and resource objectives. The rest of the document covers definitions of wildfire, factors that influence wildfire occurrence and spread like weather, topography, and fuel, statistics on leading causes of fires in Oregon, the history of fire suppression policy in the US, and the ecological role and benefits of fire in forest ecosystems.
United 93 is a documentary film about the events of September 11, 2001 aboard United Airlines Flight 93, which was hijacked by terrorists. The film shows how the passengers and crew, after learning about the other hijacked planes crashing into the World Trade Center and Pentagon, fought back against the four hijackers to retake control of the plane. Though some initially thought a film about these events was unnecessary, reviews praised how it recreated the experience and honored the heroism of those aboard Flight 93. The film was released in Spain on August 23, 2006.
Flash Allocation d'Actifs : le « Bull Market » est challengé sur ses 3 pilier...OFI Asset Management
Depuis 4 ans, les marchés sont portés par un environnement favorable qui repose sur trois « piliers » : une croissance mondiale suffisamment solide pour l’expansion des entreprises mais qui n’engendre pas de pressions inflationnistes, ce qui permet le maintien de taux d’intérêt assez bas et induit des politiques monétaires
lisibles… Ce cercle positif est « challengé » ces dernières semaines…
Rétrospective de l'année économique 2018 en dessins par David MartinLa Française
Guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, Brexit, budget Italien, Gilets Jaunes… David Martin, Directeur Commercial Institutionnel de La Française, revient en dessins sur une année 2018 riche en événements.
La croissance du commerce mondial est à son plus bas niveau depuis 2009Société Tripalio
La croissance du commerce mondial n'est pas à sa meilleure forme en 2016. Il ressort d'une étude de l'Insee, que la croissance du commerce mondial enregistré en 2016 est la plus faible depuis 2009.
Après un premier trimestre dynamique, l’activité se modère dans la zone euro
Résumé
Après un fort rebond au premier trimestre 2011 (+0,8), l’activité de la zone euro ralentirait nettement au deuxième trimestre (+0,3 %) puis croîtrait au second semestre sur un rythme modéré (+0,4% par trimestre). La zone euro serait marquée par un décalage croissant des conjonctures des pays membres.
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=108&date=20110706
Rétrospective de l'année 2019 en dessins par David MartinLa Française
Guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, Brexit, contexte de taux bas, FED, BCE...
David Martin, Directeur Commercial Institutionnel de La Française revient en dessins sur une année 2019 riche en événements.
Quelles politiques monétaires en Europe en 2018 ?David TCHOUTA
Bonne nouvelle : la croissance repart dans la zone euro mais attention à ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La politique monétaire accommodante menée par la banque centrale Européenne connaitrait une évolution, marquant ainsi la fin d’un cycle de récession économique qui a duré près d’une décennie. De nombreux experts s’attendent à ce que les autorités en charge de la gestion monétaire lèvent le pied sur les politiques non conventionnelles en 2018.
l'Insee a publié le 11 janvier 2017, une étude sur le PIB de la zone euro.
Au 4e trimestre 2016, le PIB de la zone euro aurait augmenté de 0,4% et continuerait de croître sur ce rythme au premier semestre 2017.
Selon l'Insee, l'activité économique est soutenue par une croissance solide de la consommation privée et des dépenses publiques.
1. NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE
MARS 2016
FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n°
07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel.TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital
de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis
Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON.Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9.
CONTACTS
Gilbert Floch’lay Développement animation réseaux 02 29 61 26 26
Fabrice Dravet Délégation de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65
Nathalie Trapy Délégation de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72
Jean-Marc Battista Délégation de la Région Grand-Sud - Marseille 04 96 20 07 03
Jean-Christophe Goursaud Délégation de Paris 01 53 29 34 92
Estelle Merger-Levis Développement international - Paris 01 41 97 81 11
Service Relations Clientèle
contact@federal-finance.fr
L’IMPACT SUR LES MARCHÉS
DES ACTIONS DES BANQUES
CENTRALES SEMBLE SE RÉDUIRE
En février,l’attention des marchés s’est moins portée
sur les pays émergents et s’est focalisée sur les
valeurs bancaires. L’action des Banques Centrales
semblent avoir moins d’impact qu’avant sur les marchés financiers, où la
visibilité est aujourd’hui très faible.
En fin d’année 2016, la remontée des chiffres d’inflation, ainsi que celle
des actions et du pétrole devrait permettre aux taux longs américains de
progresser modérément, la FED pouvant se limiter à une seule hausse de
son taux directeur. L’action de la BCE devrait limiter la hausse des taux
allemands à 0,8%.
Côté actions, la baisse des indices depuis le début de l’année semble
excessive compte tenu de la résistance de l’activité mondiale dans les
différentes zones géographiques. Si les risques demeurent nombreux
(Brexit, Moyen-Orient, Chine, Brésil), les marchés actions conservent
malgré tout un potentiel de hausse.
LA CROISSANCE MONDIALE RÉSISTE
Après une révision à la hausse du PIB (+1%) au quatrième trimestre,
la croissance économique américaine reste satisfaisante en ce début
d’année, la consommation demeurant bien
orientée. L’industrie subit encore l’importante
hausse passée du dollar et les difficultés du
secteur pétrolier. Quant à l’inflation, elle a
progressé à +1,4% en janvier.
En Zone euro, les turbulences de marché
semblent peser sur la confiance des acteurs
économiques, malgré des chiffres d’activité
rassurants. Les indices de confiance des
directeurs d’achats (PMI) sont en baisse en
février, notamment en Allemagne. La demande
intérieure reste toutefois sur une tendance
solide.En France,la consommation repart depuis
la fin 2015, et la volonté de réformer le marché du travail ainsi que les
mesures pour soutenir les entreprises devraient favoriser (modérément)
l’investissement. En Espagne, la croissance reste très dynamique à 3,2%
au quatrième trimestre. L’absence de gouvernement depuis les élections
de décembre suscite néanmoins des craintes de la part des acteurs
économiques. Au Japon, la croissance déçoit encore, en baisse de -1,4%
au quatrième trimestre.
Malgré une légère remontée des prix du pétrole, les taux longs US se sont
détendus jusqu’à près de 1,70%, les taux allemands à 0,11% et les taux
français à 0,47%.
L’indice CAC40 a connu un mois contrasté, reculant fortement début
février pour ensuite rebondir à 4 354 points. Les valeurs bancaires ont
été particulièrement chahutées, notamment en Italie où la nouvelle
réglementation pèse sur la restructuration du secteur. Les banques sont
également exposées aux taux de dépôts négatifs, à la baisse des taux
longs et aux potentiels défauts de compagnies pétrolières américaines.
Les marchés se sont ressaisis mi-février avec la légère remontée des prix
du pétrole. Malgré cela, les indices de la Zone euro ont sous-performé les
autres zones en février, à l’exception du Japon.
L’euro a connu un mois en deux temps, s’appréciant
fortement début février pour finalement rebaisser
à 1,09€/$ en fin de mois. Concernant les cours du
pétrole, ils ont oscillé entre 30$ et 36$ le baril en
février.
La forte baisse du prix du pétrole des mois passés continue à produire
ses effets et à entretenir un haut niveau d’incertitude sur les marchés
financiers. La faiblesse des anticipations d’inflation liée aux prix de
l’énergie complique le travail des Banques Centrales, qui ont comme
objectif une inflation proche de 2%. La fragilisation des secteurs pétrolier
et bancaire a largement contribué à la chute récente des indices actions.
Pourtant, sur le plan économique, on ne constate, à ce stade, pas
d’aggravation significative de la conjoncture mondiale.
DÉBUT DE STABILISATION DES MARCHÉS
GRÂCE À LA REMONTÉE DU PÉTROLE
Les perspectives d’assouplissement supplémentaire de la BCE lors de sa
prochaine réunion du 10 mars ont continué à peser sur les taux en février.
L’Eonia et l’Euribor 3 mois ont reflué respectivement à -0,24% et -0,20%.