Rapport sur les opportunités d'investissements à Madagascar [octobre 2008] commandité par l'Agence du Comesa pour la Promotion des Investissements - Comesa RIA
Rapport sur les opportunités d'investissements à Madagascar [octobre 2008] commandité par l'Agence du Comesa pour la Promotion des Investissements - Comesa RIA
LA NOUVELLE VISION CGEM 2020 PRESENTEE PAR MONSIEUR MOHAMED HORANI, PRESIDENT DE LA CGEM, LORS DU DEJEUNER DEBAT ORGANISE PAR L'APD MAROC LE 15 FEVRIER 2011 AU HYATT REGENCY
Conférénce de Qanir Abderrahim, ingénieur civil - MBA et ex-député parlementaire du Maroc. Cette conférence a été présentée au sein du 10è NABDF ( le NORTH AFRICA BUSINESS AND DEVELOPMENT FORUM) qui a eu lieu à Barcelone au cours de la VII Semaine Méditerranéenne de leaders Économiques (MEDAWEEK)
Conférence Internationale de l’Académie des
Industries Extractives de la CEMAC
Isabelle Ramdoo
Chef-adjoint au Programme,
Commerce et Transformation, ECDPM
16 - 18 Juin 2015
Yaoundé, Caméroun
Conclusions VIII Semaine Méditerranéenne des Leaders Economiques ASCAMEASCAME
• Plus de 1300 experts ont participé au Medaweek 2014, et à ses 10 forums thématiques incluant plus de 60 sessions et réunions d’affaire
• Un Pari a été fait pour une stratégie d’intelligence économique propre à la Méditerranée
• Un appel a été lancé pour une meilleure intégration économique du Maghreb
• La création d’une Agence de Tourisme Méditerranéenne a été proposée et le désir de créer une marque de la Méditerranée a été renouvelé
• Le soutien à l’économie verte a été perçu comme un instrument essentiel pour encourager le développement durable de la région
• Le lancement de programmes de soutien aux jeunes universitaires méditerranéens a été annoncé
ADH ADDOHA LHM LAFARGEHOLCIM MAROC
GAZ AFRIQUIA GAZ LES LESIEUR CRISTAL
ADI ALLIANCES LYD LYDEC
ATL ATLANTA MNG MANAGEM
ATW ATTIJARIWAFA BANK IAM MAROC TELECOM
ATH AUTO HALL MSA MARSA MAROC
BCP BANQUE CENTRALE POPULAIRE CMT MINIERE DE TOUISSIT
BCE BMCE BANK OUL OULMES
BCI BMCI RDS RESIDENCES DAR SAADA
SBM SOCIETES DES BRASSERIES DU MAROC SAH SAHAM ASSURANCE
CDM CDM SMI SM IMITER
CIH CIH SID SONASID
CMA CIMENTS DU MAROC SOT SOTHEMA
CSR COSUMAR TQM TAQA MOROCCO
DHO DELTA HOLDING TMA TOTAL MAROC
HPS HPS WAA WAFA ASSURANCE
LBV LABEL’VIE
Livre blanc sur « La fintech accélérateur de la transformation de la finance et des investissements 2.0 »
Intervants et co-auteurs :
Majid Haitami - CEO Castorpay : 36 d’expérience dans les moyens de paiement.
Dr. SOUSSI HOUSSINE : Enseignant Chercheur à l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Dakhla.
Dr Youssef Agouirar - DG IPC Click & invest
Dakhla : Chercheur en Fintech et docteur en sciences de Gestion
LA NOUVELLE VISION CGEM 2020 PRESENTEE PAR MONSIEUR MOHAMED HORANI, PRESIDENT DE LA CGEM, LORS DU DEJEUNER DEBAT ORGANISE PAR L'APD MAROC LE 15 FEVRIER 2011 AU HYATT REGENCY
Conférénce de Qanir Abderrahim, ingénieur civil - MBA et ex-député parlementaire du Maroc. Cette conférence a été présentée au sein du 10è NABDF ( le NORTH AFRICA BUSINESS AND DEVELOPMENT FORUM) qui a eu lieu à Barcelone au cours de la VII Semaine Méditerranéenne de leaders Économiques (MEDAWEEK)
Conférence Internationale de l’Académie des
Industries Extractives de la CEMAC
Isabelle Ramdoo
Chef-adjoint au Programme,
Commerce et Transformation, ECDPM
16 - 18 Juin 2015
Yaoundé, Caméroun
Conclusions VIII Semaine Méditerranéenne des Leaders Economiques ASCAMEASCAME
• Plus de 1300 experts ont participé au Medaweek 2014, et à ses 10 forums thématiques incluant plus de 60 sessions et réunions d’affaire
• Un Pari a été fait pour une stratégie d’intelligence économique propre à la Méditerranée
• Un appel a été lancé pour une meilleure intégration économique du Maghreb
• La création d’une Agence de Tourisme Méditerranéenne a été proposée et le désir de créer une marque de la Méditerranée a été renouvelé
• Le soutien à l’économie verte a été perçu comme un instrument essentiel pour encourager le développement durable de la région
• Le lancement de programmes de soutien aux jeunes universitaires méditerranéens a été annoncé
ADH ADDOHA LHM LAFARGEHOLCIM MAROC
GAZ AFRIQUIA GAZ LES LESIEUR CRISTAL
ADI ALLIANCES LYD LYDEC
ATL ATLANTA MNG MANAGEM
ATW ATTIJARIWAFA BANK IAM MAROC TELECOM
ATH AUTO HALL MSA MARSA MAROC
BCP BANQUE CENTRALE POPULAIRE CMT MINIERE DE TOUISSIT
BCE BMCE BANK OUL OULMES
BCI BMCI RDS RESIDENCES DAR SAADA
SBM SOCIETES DES BRASSERIES DU MAROC SAH SAHAM ASSURANCE
CDM CDM SMI SM IMITER
CIH CIH SID SONASID
CMA CIMENTS DU MAROC SOT SOTHEMA
CSR COSUMAR TQM TAQA MOROCCO
DHO DELTA HOLDING TMA TOTAL MAROC
HPS HPS WAA WAFA ASSURANCE
LBV LABEL’VIE
Livre blanc sur « La fintech accélérateur de la transformation de la finance et des investissements 2.0 »
Intervants et co-auteurs :
Majid Haitami - CEO Castorpay : 36 d’expérience dans les moyens de paiement.
Dr. SOUSSI HOUSSINE : Enseignant Chercheur à l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Dakhla.
Dr Youssef Agouirar - DG IPC Click & invest
Dakhla : Chercheur en Fintech et docteur en sciences de Gestion
2. Plan de cours
Introduction
Secteur primaire : Agriculture, Pêche maritime
Secteur Secondaire : Industrie, Artisanat et PME
Secteur Tertiaire: Services , Offshoring et TIC
Conclusion
3. Introduction
Le Maroc est un pays en développement qui connaît une croissance économique
constante. En 2023, l'économie marocaine continue d'être caractérisée par une diversité
sectorielle. Les principaux moteurs de cette croissance économique sont l'agriculture,
l'industrie manufacturière et le secteur des services. Le pays bénéficie également d'une
situation géographique stratégique, offrant des opportunités commerciales avec l'Europe
et l'Afrique. Cependant, l'économie marocaine est également confrontée à des défis tels
que le chômage, l'inégalité des revenus et la dépendance vis-à-vis de certains secteurs. Il
est donc essentiel de comprendre le contexte économique actuel pour pouvoir évaluer les
perspectives futures.
4. Le secteur primaire
Le secteur primaire au Maroc joue un rôle essentiel dans l'économie du pays. Il
contribue de manière significative à la création de richesse et à l'emploi. Ce secteur
englobe l'agriculture, la pêche et l'extraction minière, qui sont des activités clés pour
le développement économique du pays.
5. L’agriculture
Le secteur agricole occupe une place primordiale dans l’économie marocaine et reste
lié à des enjeux à la fois d’ordre social et environnemental.
Sur le plan
économique, le secteur
contribue à hauteur de
13% au PIBN
Les exportations totale
touchent 13%
(La valeur totale des
exportations)
Sur le plan social, le
secteur représente 72%
de l’emploi rural, et
10M de personnes sont
liées aux activités
agricoles
Sur le plan
environnemental, le
secteur m joue un rôle
essentiel dans ce sens.
6. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Plan Maroc Vert 2008-2018
Parmi les stratégies sectorielles au Maroc dans le secteur agricole le Plan Maroc Vert,
lancé en 2008, vise à faire de l’agriculture un moteur de développement économique
et social ainsi qu’un pourvoyeur d’emplois durables. La stratégie du PMV s’est fixée
comme principaux objectifs à son terme :
d’augmenter le PIBA de 60 à 90 milliards de dirhams
d’augmenter la valeur des exportations à 44 milliards de dirhams
d’améliorer de 2 à 3 fois le revenu de 3 millions de ruraux
de gérer de manière plus efficiente les ressources en eau avec des économies de
20 % à 50 %.
7. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Plan Maroc Vert 2008-2018
Plaçant l’investissement au cœur de son dispositif opérationnel, le PMV promeut une
agriculture pour tous et sans exclusion à travers des instruments d’intervention différenciés
selon les filières et les exploitations. Le PMV s’appuie ainsi sur deux piliers :
Pilier I
Agriculture durable,
moderne, productive et
compétitive.
Une ambition d’un portefeuille de 800
à 900 projets & investissement privé
de plus que 100 MMDH sur 10 ans
Cet objectif a été revu
à horizon de 2020 pour
atteindre 1000 projets
avec un investissement
de 78 MMDH au profit
de 437.514
Bénéficiaires
8. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Plan Maroc Vert 2008-2018
Plaçant l’investissement au cœur de son dispositif opérationnel, le PMV promeut une
agriculture pour tous et sans exclusion à travers des instruments d’intervention différenciés
selon les filières et les exploitations. Le PMV s’appuie ainsi sur deux piliers :
Pilier II
Agriculture solidaire
intégration familiale
dans le système
économique
Une ambition d’un portefeuille de
545 projets Investissement de plus
que 20 MMDH sur 10 ans
L’objectif à l’horizon
2020 a été revu à la
hausse pour atteindre
911 projets pour un
investissement de 21,4
MMDH au profit de
933 635 bénéficiaires
9. L’agriculture - Stratégies sectorielles
En Plus :
En plus de l’approche projets, le Plan Maroc Vert a opté pour l’approche chaîne de valeur à
travers l’intégration de l’amont à l’aval en s’appuyant sur les contrats programmes pour le
développement des filières de production.
Le PMV s’est basé également sur une refonte du cadre sectoriel et l’amélioration des facteurs
transverses portant notamment sur :
la mobilisation du foncier agricole
l’amélioration de la maîtrise et de la gestion de l’eau d’irrigation
la modernisation du marché intérieur et le développement des exportations
l’amélioration du doing business et de la politique fiscale et d’incitation
le développement de la valorisation des produits agricoles.
11. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Optique d’amélioration du cadre réglementaire
Les principales lois adoptées depuis
2008, sont relatives aux interprofessions
agricoles, à l’agrégation agricole, à la
production biologique des produits
agricoles, à la sécurité sanitaire des
produits alimentaires, à l’organisation
de la profession du conseiller agricole
privé, à l’immatriculation foncière, au
statut des Chambres d’Agriculture, à la
transhumance pastorale, à
l’aménagement et à la gestion des
espaces pastoraux et sylvopastoraux
12. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Evolution PIBN en MMDH
Dix ans après son lancement, le Plan
Maroc Vert a repositionné l’agriculture
en tant que moteur de la croissance
économique. La richesse créée, mesurée
en termes de PIBA, a doublé passant de
65 milliards de dirhams à la veille du
PMV à 125 milliards de dirhams en
2018. Au cours de cette période, le taux
de croissance annuel moyen enregistré
est de l’ordre +5,25 % surperformant
celui des autres secteurs de l’économie
nationale.
Cette évolution a été 2 fois plus rapide comparativement à la décennie
antérieure au PMV (1997-2007) durant laquelle le taux de croissance
moyen annuel du PIBA n’était que de 2,5 %.
13. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Taux de croissance de la PTF 1994-2014 de quelques pays
Cette dynamique a contribué d’une part
à l’amélioration du taux de couverture
des importations par les exportations
agricoles qui est passé de 51 % en 2008
à 68 % en 2018 et d’autre part à la
réduction du déficit de la balance
commerciale agricole de près de 31 %
pour passer de 25,2 milliards de
dirhams en 2008 à 17,4 milliards de
dirhams en 2018.
Cette amélioration de la part du déficit de la balance commerciale agricole
dans le PIB est liée principalement à la baisse des importations de céréales et
l’augmentation des exportations de la tomate, du maraîchage et des fruits
rouges.
14. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Taux de croissance de la PTF 1994-2014 de quelques pays
La tomate a connu une augmentation de ses
exportations de 62 % en volume et de 213 % en
valeur passant de 2 milliards de dirhams en 2008
à près de 6,5 milliards de dirhams en 2018.
D’autres produits agricoles ont réalisé des
résultats très significatifs comme les haricots
verts (+167 %), les poivrons (+366 %), les
fraises fraîches (+90 %) et l’huile d’olive (+528
%).
En outre, la majorité des échanges agricoles du
Maroc se font dans le cadre des accords
commerciaux conclus avec une multitude de
partenaires
15. L’agriculture - Stratégies sectorielles
Évolution de la part des exportations agricoles par accord
de libre-échange en %
Dans le cadre des efforts continus de
diversification des marchés, le Maroc est en
cours de négociation d’un accord commercial de
libre-échange dans le cadre du grand projet de la
zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAF). D’autres discussions sont également
lancées avec certains pays asiatiques et
d’Amérique Latine.
19. La pêche
Le secteur de la pêche occupe une place importante dans l’économie du Maroc. Avec
des captures atteignant plus d’un million de tonnes, il représente 2,3% du PIB, 10%
des exportations et procure près de 600.000 emplois.
Le Maroc est le 1er
producteur et
exportateur des
produits de la pêche en
Afrique.
Le Maroc est le
premier pays
exportateur du Sardine
et de la conserve du
Sardine
Le Maroc est le
premier pays
exportateur mondial
des poulpes
Le Maroc est le
deuxième pays
exportateur de la semi-
conserve de l’anchois
20. La pêche
Ressources halieutiques
Flotte de la pêche
Industrie de
transformation
Accords de la pêche
Développement durable
Exportation
Les eaux marocaines regorgent de ressources halieutiques variées, notamment des
poissons, des crustacés et des mollusques. Ces ressources sont exploitées à la fois
pour la consommation intérieure et l'exportation.
Le Maroc dispose d'une flotte de pêche diversifiée, comprenant des navires de
différentes tailles et capacités, allant des petites embarcations artisanales aux
grands chalutiers industriels.
Le Maroc a signé plusieurs accords de pêche avec d'autres pays et organisations,
permettant à la flotte marocaine de pêcher dans les eaux internationales et de
bénéficier de partenariats avec d'autres nations.
Le secteur de la pêche comprend également une industrie de transformation
importante qui transforme les produits de la pêche en produits finis, tels que le
poisson frais, congelé, séché et en conserve.
Le Maroc accorde une attention croissante à la gestion durable des ressources
halieutiques pour préserver la biodiversité marine et garantir la durabilité de
l'industrie de la pêche à long terme.
Le poisson et les produits de la pêche représentent une part importante des
exportations marocaines, avec une demande croissante sur les marchés
internationaux pour les produits marocains de qualité.
21. Evolution de la production halieutique nationale de 2015 à
2020
La pêche en Chiffres
22. Top 5 des ports en termes de débarquements en volume (année
2020-en 1000 tonnes)
La pêche en Chiffres
23. Top 5 des ports en termes de production en valeur (année 2020 -
en MDH)
La pêche en Chiffres
27. Top 5 des ports des villes d’implantation des établissements de
transformation (année 2020)
Industrie de La pêche en Chiffres
28. Top 5 des ports des villes d’implantation des établissements de
transformation (année 2020)
Industrie de La pêche en Chiffres
29. Industrie de La pêche en Chiffres
Au final, le secteur de la pêche joue un rôle significatif dans l'économie du Maroc,
offrant des opportunités d'emploi, de développement économique et de commerce
international, tout en faisant face à des défis liés à la durabilité et à la gestion des
ressources halieutiques.
30. Le secteur Secondaire
Le secteur secondaire au Maroc englobe les activités industrielles et manufacturières,
ainsi que les secteurs de la construction et de l'énergie. Ce secteur joue un rôle crucial
dans l'économie marocaine en contribuant à la croissance économique, à la création
d'emplois et à la diversification économique. Voici un aperçu du secteur secondaire au
Maroc :
Industrie Construction Energies Artisanat &
PME
Politiques et
Initiatives
31. Aéronautique :
En 18 ans, le Maroc a pu édifier une base aéronautique
de qualité, diversifiée et compétitive. Le secteur
connait un essor considérable et un dynamisme qui
n’est plus à démontrer.
Des métiers nouveaux et à forte valeur ajoutée se sont
développés. Ils couvrent des filières variées dont le
câblage, la mécanique, la chaudronnerie, le composite,
l’assemblage mécanique…
Le secteur compte actuellement plus de 142
entreprises. Celles-ci ont créés près de 11.31
emplois directs et ont réalisé, 15.6 milliards de
dirhams de chiffre d'affaires en 2019.
Le secteur Secondaire - Industrie
32. Automobile :
L'industrie automobile marocaine s’est hissée à des
niveaux de croissance soutenus au cours des dix
dernières années. Sa performance est particulièrement
remarquable à l’export et en termes de création
d’emplois, indicateurs à l’égard desquels le secteur
dégage une croissance annuelle à deux chiffres.
Le positionnement du Maroc en tant que plateforme de
production et d’exportation d’équipements et de
véhicules automobiles est conforté par les implantations
de groupes étrangers de renom tels que RENAULT,
SNOP, GMD, BAMESA, DELPHI, YAZAKI, SEWS,
SAINT-GOBAIN et plus récemment PSA Peugeot
Citroën.
Le secteur Secondaire - Industrie
33. Chimie -Pharmacie:
Les industries chimiques et parachimiques (ICP)
occupent une place importante dans l’économie
nationale par la diversité de leurs produits et par
leur lien organique avec d’autres activités
économiques en amont ou en aval.
De 2003 à 2012, ces industries ont connu un
développement soutenu qui est une conséquence
directe des politiques sectorielles menées par le
gouvernement d’une part, et du changement des
habitudes de consommation d’autre part.
Le secteur Secondaire - Industrie
34. Cuir
L’industrie marocaine du cuir couvre des activités
diversifiées. Elle est composée d’une branche
tannerie de base exportatrice en partie mais
travaillant surtout pour les besoins du marché local,
une branche maroquinerie et vêtements en cuir,
ainsi qu’une filière chaussure orientée presque
exclusivement vers l’export.
Le secteur Secondaire - Industrie
35. Méttallurgie
La métallurgie et le travail des métaux sont les
principales branches du secteur des
Industries Mécaniques et Métallurgiques
(IMM) : elles réalisent 82% des exportations,
94% des investissements, 91% de la
production et 82,6% de l’emploi des IMM.
Le secteur Secondaire - Industrie
36. Textile
Le secteur textile représente un secteur
stratégique au sein de l’activité industrielle
nationale par sa contribution aux agrégats du
secteur (27% des emplois et 7% de la valeur
ajoutée industriels), Dans le contexte de crise
économique qui a touché ses principaux
partenaires (notamment l’Espagne et la
France qui absorbent près de 60% des
exportations du secteur), le textile a fait
preuve de résilience.
Le secteur Secondaire - Industrie
37. Chiffre d’affaires industriel en 2023
• Le secteur agroalimentaire qui a cumulé un montant de 184,8 MMDH ;
• Le secteur de la chimie et parachimie avec un chiffre d’affaires de 184,4 MMDH ;
• L’ industrie automobile qui a réalisé un chiffre d’affaires global de 143 MMDH;
• Le secteur des industries mécaniques et métallurgiques avec un chiffre d’affaires de 72,8 MMDH ;
• Le secteur du textile et habillement, avec un chiffre d’affaires de 60,4 MMDH.
41. Chiffre d’affaires industriel en 2023
La valeur ajoutée du secteur (en 2021)
La valeur ajoutée du secteur secondaire a connu une augmentation de 6,8% après un recul de
5,2%. Ceci résulte de l’amélioration des valeurs ajoutées:
du bâtiment et travaux publics de 10,7% au lieu d’une baisse de 4,1% ;
de « Electricité, gaz, eau, assainissement et déchets » de 6,5% au lieu d’une baisse de
1,3% ;
des industries manufacturières de 6,1% au lieu d’une baisse de 7,4% ;
42. Le secteur secondaire - l’Artisanat
L’artisanat est un secteur employeur de premier choix (2ème du Royaume), avec une
population active occupée totale de près 2,4 millions d’artisanes et artisans, exerçant
dans l’artisanat à fort contenu culturel (FCC) (qui représente 17% de l’emploi de tout le
secteur, soit environ 420.000 artisans), l’artisanat utilitaire (30%) et l’artisanat de service
(53%).
Le secteur de l’artisanat maintient ses performances exceptionnelles, avec un record de 984
millions de dirhams (MDH) à fin novembre 2023, en hausse de 7% par rapport à la même
période de 2022, a affirmé, mercredi à Rabat, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de
l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor.
43. Les acteurs Les filières
Les maillons de la chaine de
valeur
1) Les acteurs différemment, selon les
enjeux et les besoins des différents
segments d’acteurs, distingués par leur
taille et leur niveau de maturité,
2) Les filières selon les enjeux de chacune
d’elles, en les priorisant selon des
critères de potentiel de développement
sur le marché national et à l’export, de
l’existence d’un écosystème d’acteurs
structurés, de niveau de maturité et de
degré d’identification des problématiques
rencontrées.
3) Et les maillons de la chaine de valeur
de manière générale, en raison du constat
du manque de compétitivité et de la faible
modernisation des outils et méthodes
utilisés, que ce soit au niveau de
l’approvisionnement en matières
premières, de la production ou encore de
la commercialisation et la promotion.
Stratégie de développement de l’Artisanat à l’horizon
2030
la nouvelle stratégie du secteur à l’horizon 2030, qui est en cours de finalisation, se veut être
inclusive, intégrée et intégrante de l’ensemble des acteurs et des filières du secteur, tout en
adoptant une approche ciblée et différenciée, où l’on adresse :
44. Stratégie de développement de l’Artisanat à l’horizon
2030
Cette stratégie a pour vocation d’orienter les mesures d’impulsion étatiques vers les filières
porteuses à fort potentiel, de manière prioritaire, notamment, la poterie, le tapis rural et la
bijouterie.
45. Architecture globale de la stratégie
En gros, la stratégie de l’artisanat « Vision 2030 » qui a pour ambition de créer « un
Artisanat modernisé, créateur de valeur, compétitif et structuré », s’appuierait sur 4 enjeux
stratégiques majeurs :
Structuration et
accompagneme
nt des acteurs,
Modernisation des
filières via
l’optimisation de
leurs business models
Valorisation de
l’Humain,
Renforcement et
optimisation de
l’organisation
institutionnelle.
Ces enjeux se traduiraient en 15 axes stratégiques et une cinquantaine de dossiers d’actions.
Pour sa mise en œuvre, on prévoit trois phases de développement du secteur :
46. Architecture globale de la stratégie
Ces enjeux se traduiraient en 15 axes stratégiques et une cinquantaine de dossiers d’actions.
Pour sa mise en œuvre, on prévoit trois phases de développement du secteur :
Relance : 2021/2022
Nécessite une forte impulsion de l’Etat à
travers un plan de relance du secteur,
pour le lancement de la mise en œuvre
des chantiers de 1ère priorité,
Transformation : 2023/2025
Poursuite de la 1ère phase et le lancement
de la mise en œuvre de nouveaux
chantiers structurants pour le secteur,
Accélération : 2024/2030
Capitalisation sur les acquis des deux
premières phases pour accélérer la mise
en œuvre des chantiers et satelliser les
facteurs d’un développement durable du
secteur.
47. Architecture globale de la stratégie
Plan de la la relance :
Objectif 1
Préserver le tissu économique et
l’emploi
Atténuer l’impact, notamment sur la
trésorerie des mono-artisans,
coopératives et entreprises, sur toute
la chaîne de valeur artisanale
Veiller au maintien de l’emploi
comme prérequis à toute aide
Objectif 2
Accélérer la phase de redémarrage :
Encourager la consommation de
produits d’artisanat marocains
Renforcer la notoriété et l’offre des
produits artisanaux et diversifier les
canaux de distribution et en faire le
levier de reprise à court terme
Promouvoir les produits marocains
sur les marchés
Objectif 3
Poser les bases d’une transformation
durable du secteur :
Valoriser l’artisanat en tant
qu’élément du patrimoine national
Organiser le secteur et améliorer sa
transparence
Mettre à niveau l’offre de produits
artisanaux et stimuler la demande
Faire de l’artisanat une composante
d’inclusion économique et sociale
48. LE secteur tertiaire
L’effectif des entreprises opérant dans le secteur tertiaire a représenté une part de 67,5% du
tissu des entreprises en 2021, en hausse de 0,6 point par rapport à 2020, selon
l’Observatoire marocain de la très petite et moyenne entreprise (OMTPME). Cet effectif
d’entreprises contribue de 52% au Produit Intérieur Brut (PIB), indique l’OMTPME dans
son dernier rapport annuel, précisant que le secteur manufacturier, quant à lui, dispose
d’une part de 6,3% en 2021, générant 15% du PIB. De leur côté, les secteurs du commerce
et de la construction continuent à concentrer, en 2021, plus de 50% de l’effectif des
Entreprises personnes morales (EPM), soit une progression annuelle de 7,5%.
49. LE secteur tertiaire
Les composantes du secteur tertiaire au Maroc :
Commerce
& distribution
Tourisme Transport et
logistique
Services
financiers
Services aux
entreprises
Santé et services
sociaux
Education et
formation
Service immobilier
et construction
Administration
publique
TIC
50. LE secteur tertiaire
Commerce et Distribution: Ce secteur englobe le commerce de détail et de gros, ainsi
que la distribution de biens de consommation et de produits industriels. Il comprend
également les activités liées à l'importation et à l'exportation de marchandises.
Tourisme: Le tourisme est un secteur clé de l'économie marocaine, contribuant de
manière significative aux recettes en devises et à la création d'emplois. Le Maroc offre
une gamme diversifiée de destinations touristiques, allant des villes historiques aux
stations balnéaires et aux zones montagneuses.
51. LE secteur tertiaire
Transport et Logistique: Ce secteur comprend les services de transport routier,
ferroviaire, maritime et aérien, ainsi que les services de logistique et de transit. Le
Maroc dispose d'infrastructures de transport modernes et d'un réseau logistique bien
développé pour soutenir le commerce intérieur et international.
Services Financiers: Les services financiers englobent les banques, les institutions de
microfinance, les compagnies d'assurance, les fonds d'investissement et d'autres services
financiers. Le secteur financier joue un rôle crucial dans le soutien à l'activité
économique, la mobilisation de l'épargne et le financement des investissements.
52. LE secteur tertiaire
Services aux Entreprises: Ce secteur comprend une gamme de services aux
entreprises, tels que les services de conseil, de formation, de gestion, de marketing, de
communication, et de technologie de l'information et de la communication (TIC).
Santé et Services Sociaux: Le secteur de la santé et des services sociaux englobe les
services de santé, les cliniques, les hôpitaux, les services sociaux, les maisons de retraite
et d'autres services liés au bien-être et à la qualité de vie.
53. LE secteur tertiaire
Services aux Entreprises: Ce secteur comprend une gamme de services aux
entreprises, tels que les services de conseil, de formation, de gestion, de marketing, de
communication, et de technologie de l'information et de la communication (TIC).
Santé et Services Sociaux: Le secteur de la santé et des services sociaux englobe les
services de santé, les cliniques, les hôpitaux, les services sociaux, les maisons de retraite
et d'autres services liés au bien-être et à la qualité de vie.
54. LE secteur tertiaire
Éducation et Formation: Le secteur de l'éducation et de la formation comprend les
établissements d'enseignement primaire, secondaire, supérieur et professionnel, ainsi
que les centres de formation professionnelle et continue.
Services Immobiliers et Construction: Ce secteur englobe les services immobiliers,
la promotion immobilière, la gestion de biens immobiliers, ainsi que les activités de
construction et de travaux publics.
55. LE secteur tertiaire
Services Publics et Administration: Les services publics et l'administration
comprennent les services gouvernementaux, les services municipaux, les services de
sécurité, les services juridiques et les services de réglementation.
Technologie de l'Information et de la Communication (TIC): Les services TIC, y
compris les services de télécommunications, d'informatique, de programmation, de
développement de logiciels et de services en ligne, jouent un rôle de plus en plus
important dans l'économie marocaine.
56. Conclusion
En conclusion, l'économie sectorielle du Maroc présente un potentiel considérable pour une
croissance inclusive, durable et résiliente. Avec une vision stratégique, des politiques
publiques efficaces et une collaboration multi-sectorielle, le Maroc est bien placé pour
surmonter ses défis actuels et réaliser son ambition de devenir un hub économique
dynamique et compétitif dans la région MENA.