La toxine botulique de type A est indiquée chez l’enfant de 2 ans et plus dans le traitement symptomatique local de la spasticité des membres, et est reconnue comme traitement de première intention de la spasticité chez l’enfant paralysé cérébral (recommandations de l’AFSSAPS en 2009 et de l’ HAS 2010).
La spasticité, liée à l’atteinte du système nerveux central, peut être responsable de douleurs, de troubles fonctionnels (gênant l’expression de la motricité), de déformations orthopédiques chez un enfant en croissance. Elle peut être responsable d’une mauvaise tolérance de l’appareillage, entraver les soins de nursing…
La spasticité doit être réduite au mieux lorsque l’enfant est petit (soit à partir de l’âge de deux ans) par des injections de Toxine Botulique. Le traitement par la toxine botulique fait partie d’un arsenal thérapeutique incluant séances de rééducation (masso-kinésithérapique, ergothérapique) et appareillage.
Ainsi, les injections doivent être débutées idéalement tôt, et répétées en moyenne tous les 6 mois (effet transitoire du traitement). Ces injections intra-musculaires sont, au cours d’une même séance, multiples (plusieurs muscles injectés, plusieurs points d’injection selon le muscle injecté). L’électrostimulation est nécessaire pour le repérage anatomique (recommandations AFSSAPS).
De ce fait, il est indispensable de prévenir et traiter la douleur lors des injections de toxine botulique.
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de soins : livrets sparadrap MEOPA®OLYUHWl5RELQHWODWR[LQH|SRXSªHl5RELQ|SRXSªHl.LZDQLV|SODPRELOV
19. Alter Ego n°33 – Septembre 2012
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II. L’information par le jeu : matériel et méthodes
A. Le déroulement
Elle débute par une information par le médecin de Médecine Physique et Réadaptation : 6XLWH¡ODSULVHGHGªFLVLRQGXWUDLWHPHQWDYHFREWHQWLRQGXFRQVHQWHPHQWGHVSDUHQWVOHPªGHFLQªYRTXH DYHFOȆHQIDQWOHWUDLWHPHQWSDUlLQMHFWLRQV|LOOXLH[SOLTXH¡TXRLVHUYHQWOHVlSLT¼UHV|TXȆHOOHVOXLVRQW QRªºFVHHVUVRDQLUWHVUª,DOOPLVªRHQVWUOHHVVLHQOMRHQFWOLȆ£RJQHVGPHHOPȆHEQIUDHQLWQ
27. UGHODSHUWHGHFRQWUµOHGXFRUSV
Les parents sont informés qu’ils pourront être présents lors de la séance d’injection aux côtés de leur enfant, ORȆHEQMHIDWQWWUDSQRVLXWULRUDQQDHPOHPQHDLUVRVRQQlKµGSRLXWGDOR
31. Alter Ego n°33 – Septembre 2012
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L’enfant petit s’approprie un des outils de la prévention
comme la poupée Robin qu’il reconnait lorsqu’il revient HQ FRQVXOWDWLRQ HWWH SRXSªH REMHW GȆREMHWWUDQVLWLRQQHOHWPHWHQFRQɏDQFHOIȆHDQPILDOLQHWU
34. IFDHLWTXȆLODDSSULVFHTXȆRQYDOXLIDLUHRX
Les enfants apprécient de constater que leurs parents VRQWUDVVXUªVQHVRQWSDVLQTXLHWVDQJRLVVªV
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demandent son avis, lui donnent une marge de déci- VLRQGDQVOHVFKRL[WKªUDSHXWLTXHV/ȆDGROHVFHQWUHIXVH
parfois le MEOPA® préférant d’autres méthodes antal- J0LT3XH
36. /ȆDGROHVFHQW D SHXU GH OȆDQHVWKªVLH TXȆLO
confond avec l’analgésie au masque) car a peur de ne FSRDVQWVUHµOHUªYGHHLOOVHRUQ/FȆDRGUSROVHV,FOHHQVWWDLPSSHRXUUWDGQHWOGDHSSHUUWªHFLVGHHU
que l’enfant ou l’adolescent ne sera pas endormi, qu’il
gardera un contact permanent avec les soignants, les FSRDUUHSQRWUVHOV/OȆLDªGVRDOXHWVUFDHLWQHWPDHSQSWUªKHQGH OHV FKDQJHPHQWV
C. Le jour des injections
Un rappel de l’information par le jeu peut être pro-posé
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pour OHVSOXVSHWLWV/HVSDWFKVGȆ(0/$® sont ap- SRFKHWWHGHMHX[ȁFRORULDJHOXLHVWGRQQªH/DSUªPªva attendre en salle d’attente avec ses parents, une - GRQQªHGHX[KHXUHVDYDQWODVªDQFH
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43. D VVWªPDWLTXHPHQW ªWª SURSRVªH PDLV FHUWDLQHV IDPLOOHV VRQW UªWLFHQWHV ¡ OlȆLQLOIQRȆUDPSDDWVLREQHSVRDULQOHGMHHXFHLOODS|HXRWXDUHUQLYFHRUUHUDOURHUPVHGQHWVTªXUHLHGVHUVªSSDªUWHªQHWVVPOHLVQLSPDLUVHHQQWWVOHQHJHMXVJWHHQlWPSROXQVHQQªIFDHQWVVQDȆLHUHVWGSHDVUªGDROXLVLHOOUHWG|H QRXYHDXFHWWHLQIRUPDWLRQ
IV. Conclusion
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des injections de toxine botulique chez l’enfant spastique une nette diminution de l’appréhension de la séance par OSȆHDQUHIDQQWWVH/WDVTHXVDSOLDWªUHUQHWOVDW/LRȆLQQIQRHUOOPHDHWQLRWUQHSVDRULJOHQDMQHWXHSWHVURPLJHQWªlVGȆHȆDVSWSDPULYªROLRLVUHªUH|OȆHQIDQWJDJQHUVDFRQɏDQFHHWFHOOHGHVHV O/HHVVFSRHUUHVSPHRFWHLYQH¡VOVȆRªFQKWHGOȆOXHW)LOL/V$HUVV¡WªPPRDLWQLVTGXHHPHQWD