Suite à une étude pour le mouvement des coopératives de travail (CGScop) sur le lien entre tiers-lieux et coopératives de travail autonome, j'ai réadapté la présentation pour des interventions au 11ème Lieu et Studios Singuliers à Paris et CASACO à Malakoff.
Présentation libre et ouverte pour les travailleurs autonomes et sociétés de personnes ;)
Enregistrement audio de l'intervention aux Studios Singuliers ici : https://soundcloud.com/studios-singuliers/mscooperative20190403?fbclid=IwAR14e8vQMh2-GHGfD7QHVpJpXGqvuuybGhjZlNpha1QJiRYCDDh1EGPaJnw
Introduction aux étudiant de l'IHEC de Carthage des notions de l'économie de partage. En insistant que chaque notion présentée est un domaine à développer en soit.
"L’économie collaborative : un effet de mode ou émergence de solutions durables?
Shabnam Anvar
Docteur en droit
OuiShare
ReCompose - Design de Solutions Durables
Covoiturage, autopartage, location de pair-à-pair, repas collaboratifs, trocs de services, bricothèques, etc. : des concepts nouveaux ou renouvelés. Sont-ils tous juste un phénomène de mode ou l’esquisse d’une nouvelle économie durable?
L’économie collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété. Elle est principalement permise par l'essor des échanges en ligne qui permettent de faciliter l’accès à des biens et services via le partage et l’échange virtuels et réels.
Que nous pensions que c’est un effet de mode ou une vraie solution à nos crises économiques, sociaux et environnementaux, une chose est sûre, nous y participons tous, même sans le savoir.
L’économie collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment, dont les produits et services sont conçus, les relations mêmes entre particuliers, ou avec les entreprises, les agriculteurs et les artisans.
Nous partirons à la découverte de petits et grands exemples français et internationaux de nombreux secteurs. Notre objectif : à travers cette diversité, vous permettre de comprendre ce phénomène, les valeurs portées, les clés de réussite. Et peut-être vous inspirer et permettre de lancer ou renforcer vos dynamiques collaboratifs locaux...
de l'économie de partage au management collaboratifJoanna de Bruijn
Présentation de l'économie de partage et mise en relation avec le nouveau style de management appelé collaborativisme ou management collaboratif.
Travail réalisé dans le cadre de mes études de management à l'ESA3
ECONOMIE COLLABORATIVE Université ouverte de lyon 2016David VALLAT
G. Camp, T. Kalanick et O. Salazar qui assistent à la conférence LeWeb en 2008, constatent qu’ils ont autant de difficulté de trouver un taxi à Paris que dans leur ville de San Francisco. Après un travail de développement de quelques mois l’application est lancée (sur iOS) en 2010 à San Francisco. Cinq ans plus tard la société est valorisée à 50 milliards de dollars et l’application Uber fonctionne dans 310 villes dans le monde.
Le verbe « ubériser » devrait rentrer dans le dictionnaire d’ici peu tant il est usité, souvent de façon péjorative. Allons-nous tous voir notre travail « ubérisé » ? Sommes-nous tous condamnés à travailler demain comme les chauffeurs de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) d’Uber ? L’économie numérique va-t-elle faire disparaître le salariat au profit du travail indépendant ? Dan le même temps l’économie numérique ouvre de nombreuses possibilités de partage et de collaboration. Partage du savoir (Wikipedia), financement collaboratif de projets (Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter), partage de trajets routiers (Blablacar), partage d’objets ou de coups de main (Sharinplace, Mutum, Lebonechange), création en commun (makerspace, fablab) sont autant d’exemples du potentiel phénoménal de l’économie collaborative. Cette dernière est en plein essor : les richesses créées par ce secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014.
Nous explorerons la complexité du champ de l’économie collaborative au fil de plusieurs thèmes.
Alléger la Ville - Des stratégies de lieux partagés Fing
L’expédition de la Fing "Alléger la ville" visait à explorer d’autres approches du numérique urbain : au service de la créativité et du dynamisme de tous les acteurs de la Ville, favorisant l’émergence de réponses légères, agiles, diverses, émanant de toutes les énergies du territoire.
Les "Stratégies de lieux partagés" sont une des 5 pistes d'innovations issues de l'expédition : Faire des lieux « partagés » un outil des politiques et stratégies de densification, de
rétablissement de la proximité, du lien social, de la cohésion sociale, du développement économique et de la qualité d’un territoire.
Le civic innovation network (CIN) est une coalition d’individus et d’organisations qui veulent permettre aux citoyens bruxellois de se réapproprier leur ville en stimulant l’émergence d’innovations technologiques autour des valeurs communes d’ouverture, de collaboration et de transparence .
Introduction aux étudiant de l'IHEC de Carthage des notions de l'économie de partage. En insistant que chaque notion présentée est un domaine à développer en soit.
"L’économie collaborative : un effet de mode ou émergence de solutions durables?
Shabnam Anvar
Docteur en droit
OuiShare
ReCompose - Design de Solutions Durables
Covoiturage, autopartage, location de pair-à-pair, repas collaboratifs, trocs de services, bricothèques, etc. : des concepts nouveaux ou renouvelés. Sont-ils tous juste un phénomène de mode ou l’esquisse d’une nouvelle économie durable?
L’économie collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété. Elle est principalement permise par l'essor des échanges en ligne qui permettent de faciliter l’accès à des biens et services via le partage et l’échange virtuels et réels.
Que nous pensions que c’est un effet de mode ou une vraie solution à nos crises économiques, sociaux et environnementaux, une chose est sûre, nous y participons tous, même sans le savoir.
L’économie collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment, dont les produits et services sont conçus, les relations mêmes entre particuliers, ou avec les entreprises, les agriculteurs et les artisans.
Nous partirons à la découverte de petits et grands exemples français et internationaux de nombreux secteurs. Notre objectif : à travers cette diversité, vous permettre de comprendre ce phénomène, les valeurs portées, les clés de réussite. Et peut-être vous inspirer et permettre de lancer ou renforcer vos dynamiques collaboratifs locaux...
de l'économie de partage au management collaboratifJoanna de Bruijn
Présentation de l'économie de partage et mise en relation avec le nouveau style de management appelé collaborativisme ou management collaboratif.
Travail réalisé dans le cadre de mes études de management à l'ESA3
ECONOMIE COLLABORATIVE Université ouverte de lyon 2016David VALLAT
G. Camp, T. Kalanick et O. Salazar qui assistent à la conférence LeWeb en 2008, constatent qu’ils ont autant de difficulté de trouver un taxi à Paris que dans leur ville de San Francisco. Après un travail de développement de quelques mois l’application est lancée (sur iOS) en 2010 à San Francisco. Cinq ans plus tard la société est valorisée à 50 milliards de dollars et l’application Uber fonctionne dans 310 villes dans le monde.
Le verbe « ubériser » devrait rentrer dans le dictionnaire d’ici peu tant il est usité, souvent de façon péjorative. Allons-nous tous voir notre travail « ubérisé » ? Sommes-nous tous condamnés à travailler demain comme les chauffeurs de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) d’Uber ? L’économie numérique va-t-elle faire disparaître le salariat au profit du travail indépendant ? Dan le même temps l’économie numérique ouvre de nombreuses possibilités de partage et de collaboration. Partage du savoir (Wikipedia), financement collaboratif de projets (Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter), partage de trajets routiers (Blablacar), partage d’objets ou de coups de main (Sharinplace, Mutum, Lebonechange), création en commun (makerspace, fablab) sont autant d’exemples du potentiel phénoménal de l’économie collaborative. Cette dernière est en plein essor : les richesses créées par ce secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014.
Nous explorerons la complexité du champ de l’économie collaborative au fil de plusieurs thèmes.
Alléger la Ville - Des stratégies de lieux partagés Fing
L’expédition de la Fing "Alléger la ville" visait à explorer d’autres approches du numérique urbain : au service de la créativité et du dynamisme de tous les acteurs de la Ville, favorisant l’émergence de réponses légères, agiles, diverses, émanant de toutes les énergies du territoire.
Les "Stratégies de lieux partagés" sont une des 5 pistes d'innovations issues de l'expédition : Faire des lieux « partagés » un outil des politiques et stratégies de densification, de
rétablissement de la proximité, du lien social, de la cohésion sociale, du développement économique et de la qualité d’un territoire.
Le civic innovation network (CIN) est une coalition d’individus et d’organisations qui veulent permettre aux citoyens bruxellois de se réapproprier leur ville en stimulant l’émergence d’innovations technologiques autour des valeurs communes d’ouverture, de collaboration et de transparence .
Les pratiques de l'économie collaborative concernent aujourd'hui toutes les facettes de la vie quotidienne : mobilité, hébergement, consommation, travail, éducation, financement... Et le phénomène s'est accéléré sous l'influence d'Internet qui facilite les échanges entre particuliers. Elles permettent l'émergence de nouvelles communautés, projets, modes de vie et de consommation. Chaque individu a la possibilité de devenir tour à tour vendeur et acheteur, producteur et consommateur, contributeur et utilisateur. Si ces pratiques ont un effet disruptif sur un grand nombre de secteurs économiques, elles ont aussi un impact profond sur les territoires au niveau social et environnemental. Ces nouveaux modèles dépassent la logique binaire du public et du privé pour donner plus de place à tout individu ou organisation, aux services qu'ils se rendent entre eux, à ce qu'ils mutualisent ou à ceux qu'ils partagent. L'enjeu pour les territoires est de saisir ces opportunités et de développer une économie collaborative au bénéfice de tous.
Présentation de Jennifer Leblond lors de la 24ème Journée de rencontre de l'Observatoire technologique du 8 octobre 2015 consacrée à l'économie collaborative
Présentation de Mme Romeyer Sophie, pilote de projets d'économie collaborative chez la Maif, sur les valeurs pour l'économie collaborative dans la ville, lors de l'événement Metro'num 2015
Intervention Tiers-lieux et communs, UTT - Université de Technologie de TroyesSylvia Fredriksson
Intervention du 14 janvier 2021 dans le cadre du Séminaire 3S organisé par l'UTT - Université de Technologie de Troyes (Tatiana Reyes, Claudine Gillot, Alexis Lalevée, Anne-Laure Capomaccio)
Entre « ubérisation » et économie du partage, comment l’économie collaborativ...Marie-Anne Bernasconi
L’économie collaborative est aujourd’hui présente à tous les niveaux de la société : financement, éducation, consommation, production. Les particuliers peuvent désormais acheter, louer, vendre, troquer des biens et des services sans passer par des intermédiaires professionnels.
Considérée comme une innovation sociale par certains, la presse en parle aussi souvent comme d’une menace : concurrence déloyale, esclavagisme moderne, startup ultra-capitalistes… Même si réduire l’économie collaborative à Airbnb, Uber et Blablacar, c’est ignorer la variété des formes qu’elle revêt.
Certes cette nouvelle économie bouscule les entreprises traditionnelles, mais elle les pousse aussi à inventer de nouveaux leviers de croissance. Et certaines entreprises en profitent pour innover dans leurs modèles économiques et leur gouvernance : collaborative, décentralisée et reposant sur la confiance.
Face à cette nouvelle donne, les entreprises vont-elles faire l’autruche, lutter ou évoluer ?
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Tedx du 21 novembre 2014 à Reims sur le thème de la société 3.0
Visionnez le Tedx ici : http://fr.slideshare.net/zooma/tedx-reims-yoann-duriaux
Les Tiers Lieux se développent à grand pas partout dans le monde mais il devient nécessaire (indispensable) de documenter leur processus dans une démarche libre et open source si l'on veut que leur effet impact positivement la société.
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Sources :
- Panorama des communs : https://docs.google.com/presentation/d/1xlcCtuRlFg4nYWrqDfXCfMGbt2W4KGfawtsqnCj4c9M/edit?usp=sharing
- Soutien public aux communs : https://docs.google.com/presentation/d/15HGAW5kj9f-_B5IGQ3CMYNkRTYrJamDBWmRoxJTA3_s/edit#slide=id.p
- Communs et Action publique : par Simon Sarazin et Pauline Denissel
- https://fr.wikibooks.org/wiki/Construire_des_communs/
- https://contributivecommons.org/
- Rapport La comptabilité P2P pour la survie planétaire – Vers une infrastructure P2P pour une société circulaire socialement juste, P2P Foundation, Guerrilla Foundation et Schoepflin Foundation
- Les licences à réciprocité, c’est quoi ? Assemblée francophone des communs : https://docs.google.com/presentation/d/16mpBxoKHkU-lnzJ6YqJre3puOHjC56YLy2mLHn8eXyc/
Locauxmotiv - bonne pratique - l'autogestion d'un tiers lieuxLe Moulin Digital
A l'occasion de l'événement "Inventons des lieux hybrides pour faire autrement" le 26/05 à Chatuzange-le-Goubet, plusieurs bonnes pratiques ont été présentées.
Voici une bonne pratique de Locauxmotiv: un tiers lieux autogéré
Plus qu'un simple espace de coworking, Locaux Motiv' est un espace de rencontres, d'échanges et de travail coopératif réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques sur le territoire de la Guillotière. Par là, Locaux Motiv’ entend participer au développement, à l’animation et à la vie de ce quartier.
http://locauxmotiv.fr/
Observatoire citoyen de la donnée dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle (P...Sylvia Fredriksson
Projet d’observatoire citoyen de la donnée mis en œuvre en 2015 dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle à Paris , porté notamment par Remix the Commons et Open Knowledge France.
Présentation publique le 6 novembre 2015 dans le cadre de la journée de rencontres « Revendiquons l’expérimentation. Design et concertation » organisée par le collectif d’interactions informatives Tadaa à la MJC Jean Macé à Lyon.
Cette journée était dédiée à tisser des liens entre acteurs de la concertation et du design au travers l’exploration d’initiatives dans des secteurs aussi variés que les services, l’information, l’action publique ou la fabrique de la ville.
Plus d'informations : tadaa.fr/2015/12/retours-sur-la-journee-revendiquons-lexperimentation-1-lyon-6-novembre-2015/
La Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE - http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr) de la Région Auvergne Rhône-Alpes a organisé pour la première fois un living lab pour comprendre l'économie collaborative. Cette présentation en est une introduction. Plus d'infos : http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr/Fabrique-d-idees-le-28-juin-2017-a-Lyon-L-economie-collaborative
Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoy...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel (PACTE, Université Grenoble-Alpes et chargée de recherche) et Sebastien Poulain (Mica, Université Bordeaux Montaigne)
, « Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites », sous la responsabilité de Dan Ferrand Bechmann et Damiano de Facci (Réseau thématique-RT 35 « Sociologie des mondes associatifs » de l’Association française de sociologie-AFS), séminaire « (R)évolutions des formes de l'engagement, sociologie du bénévolat », groupe de travail (GT) 32, Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), 22 mars 2022, 14h00-17h30, https://www.aislf.org/revolutions-des-formes-de-lengagement
Amélie Deschenaux et Sandrine Cortessis, Potentielles nouvelles modalités d’engagement et résistances au sein d’une forme traditionnelle d’engagement bénévole de visite à l’hôpital (Suisse)Sebastien Poulain et Camille Morel, Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites Marie-Anne Dujarier, présentation de Trouble dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée
Damiano De Facci, La solidarité par le bas, comment répondre à la crise sanitaire (France)
Eric Gagnon, Les impacts de la pandémie, du confinement et des mesures sanitaires sur les organisations où œuvrent les bénévoles ainés et sur les bénévoles eux-mêmes. stratégies organisationnelles et stratégies individuelles visant à maintenir cet engagement.
Yves Raibaud, Travail gratuit et bénévolat dans une perspective féministe "Qui encaisse le travail gratuit“ et ”trouble dans le bénévolat": ces deux énoncés, posés côte à côte, sont stimulants. Le travail gratuit est historiquement et universellement le travail des femmes, ce qui fait penser aux care studies. Trouble fait inévitablement penser à Gender Trouble. Y-a-t-il du trouble dans le bénévolat lorsque certains hommes, certaines femmes, certains autres, ne sont pas à la place où on les attend ?Dan Ferrand-Bechmann, Nouvelles formes de bénévolat, l'écoute à distance : les incontournables deviennent contournables, conclusion sur la valeur du bénévolat.
Les pratiques de l'économie collaborative concernent aujourd'hui toutes les facettes de la vie quotidienne : mobilité, hébergement, consommation, travail, éducation, financement... Et le phénomène s'est accéléré sous l'influence d'Internet qui facilite les échanges entre particuliers. Elles permettent l'émergence de nouvelles communautés, projets, modes de vie et de consommation. Chaque individu a la possibilité de devenir tour à tour vendeur et acheteur, producteur et consommateur, contributeur et utilisateur. Si ces pratiques ont un effet disruptif sur un grand nombre de secteurs économiques, elles ont aussi un impact profond sur les territoires au niveau social et environnemental. Ces nouveaux modèles dépassent la logique binaire du public et du privé pour donner plus de place à tout individu ou organisation, aux services qu'ils se rendent entre eux, à ce qu'ils mutualisent ou à ceux qu'ils partagent. L'enjeu pour les territoires est de saisir ces opportunités et de développer une économie collaborative au bénéfice de tous.
Présentation de Jennifer Leblond lors de la 24ème Journée de rencontre de l'Observatoire technologique du 8 octobre 2015 consacrée à l'économie collaborative
Présentation de Mme Romeyer Sophie, pilote de projets d'économie collaborative chez la Maif, sur les valeurs pour l'économie collaborative dans la ville, lors de l'événement Metro'num 2015
Intervention Tiers-lieux et communs, UTT - Université de Technologie de TroyesSylvia Fredriksson
Intervention du 14 janvier 2021 dans le cadre du Séminaire 3S organisé par l'UTT - Université de Technologie de Troyes (Tatiana Reyes, Claudine Gillot, Alexis Lalevée, Anne-Laure Capomaccio)
Entre « ubérisation » et économie du partage, comment l’économie collaborativ...Marie-Anne Bernasconi
L’économie collaborative est aujourd’hui présente à tous les niveaux de la société : financement, éducation, consommation, production. Les particuliers peuvent désormais acheter, louer, vendre, troquer des biens et des services sans passer par des intermédiaires professionnels.
Considérée comme une innovation sociale par certains, la presse en parle aussi souvent comme d’une menace : concurrence déloyale, esclavagisme moderne, startup ultra-capitalistes… Même si réduire l’économie collaborative à Airbnb, Uber et Blablacar, c’est ignorer la variété des formes qu’elle revêt.
Certes cette nouvelle économie bouscule les entreprises traditionnelles, mais elle les pousse aussi à inventer de nouveaux leviers de croissance. Et certaines entreprises en profitent pour innover dans leurs modèles économiques et leur gouvernance : collaborative, décentralisée et reposant sur la confiance.
Face à cette nouvelle donne, les entreprises vont-elles faire l’autruche, lutter ou évoluer ?
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Tedx du 21 novembre 2014 à Reims sur le thème de la société 3.0
Visionnez le Tedx ici : http://fr.slideshare.net/zooma/tedx-reims-yoann-duriaux
Les Tiers Lieux se développent à grand pas partout dans le monde mais il devient nécessaire (indispensable) de documenter leur processus dans une démarche libre et open source si l'on veut que leur effet impact positivement la société.
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Sources :
- Panorama des communs : https://docs.google.com/presentation/d/1xlcCtuRlFg4nYWrqDfXCfMGbt2W4KGfawtsqnCj4c9M/edit?usp=sharing
- Soutien public aux communs : https://docs.google.com/presentation/d/15HGAW5kj9f-_B5IGQ3CMYNkRTYrJamDBWmRoxJTA3_s/edit#slide=id.p
- Communs et Action publique : par Simon Sarazin et Pauline Denissel
- https://fr.wikibooks.org/wiki/Construire_des_communs/
- https://contributivecommons.org/
- Rapport La comptabilité P2P pour la survie planétaire – Vers une infrastructure P2P pour une société circulaire socialement juste, P2P Foundation, Guerrilla Foundation et Schoepflin Foundation
- Les licences à réciprocité, c’est quoi ? Assemblée francophone des communs : https://docs.google.com/presentation/d/16mpBxoKHkU-lnzJ6YqJre3puOHjC56YLy2mLHn8eXyc/
Locauxmotiv - bonne pratique - l'autogestion d'un tiers lieuxLe Moulin Digital
A l'occasion de l'événement "Inventons des lieux hybrides pour faire autrement" le 26/05 à Chatuzange-le-Goubet, plusieurs bonnes pratiques ont été présentées.
Voici une bonne pratique de Locauxmotiv: un tiers lieux autogéré
Plus qu'un simple espace de coworking, Locaux Motiv' est un espace de rencontres, d'échanges et de travail coopératif réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques sur le territoire de la Guillotière. Par là, Locaux Motiv’ entend participer au développement, à l’animation et à la vie de ce quartier.
http://locauxmotiv.fr/
Observatoire citoyen de la donnée dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle (P...Sylvia Fredriksson
Projet d’observatoire citoyen de la donnée mis en œuvre en 2015 dans le quartier Marx Dormoy La Chapelle à Paris , porté notamment par Remix the Commons et Open Knowledge France.
Présentation publique le 6 novembre 2015 dans le cadre de la journée de rencontres « Revendiquons l’expérimentation. Design et concertation » organisée par le collectif d’interactions informatives Tadaa à la MJC Jean Macé à Lyon.
Cette journée était dédiée à tisser des liens entre acteurs de la concertation et du design au travers l’exploration d’initiatives dans des secteurs aussi variés que les services, l’information, l’action publique ou la fabrique de la ville.
Plus d'informations : tadaa.fr/2015/12/retours-sur-la-journee-revendiquons-lexperimentation-1-lyon-6-novembre-2015/
La Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE - http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr) de la Région Auvergne Rhône-Alpes a organisé pour la première fois un living lab pour comprendre l'économie collaborative. Cette présentation en est une introduction. Plus d'infos : http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr/Fabrique-d-idees-le-28-juin-2017-a-Lyon-L-economie-collaborative
Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoy...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel (PACTE, Université Grenoble-Alpes et chargée de recherche) et Sebastien Poulain (Mica, Université Bordeaux Montaigne)
, « Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites », sous la responsabilité de Dan Ferrand Bechmann et Damiano de Facci (Réseau thématique-RT 35 « Sociologie des mondes associatifs » de l’Association française de sociologie-AFS), séminaire « (R)évolutions des formes de l'engagement, sociologie du bénévolat », groupe de travail (GT) 32, Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), 22 mars 2022, 14h00-17h30, https://www.aislf.org/revolutions-des-formes-de-lengagement
Amélie Deschenaux et Sandrine Cortessis, Potentielles nouvelles modalités d’engagement et résistances au sein d’une forme traditionnelle d’engagement bénévole de visite à l’hôpital (Suisse)Sebastien Poulain et Camille Morel, Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites Marie-Anne Dujarier, présentation de Trouble dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée
Damiano De Facci, La solidarité par le bas, comment répondre à la crise sanitaire (France)
Eric Gagnon, Les impacts de la pandémie, du confinement et des mesures sanitaires sur les organisations où œuvrent les bénévoles ainés et sur les bénévoles eux-mêmes. stratégies organisationnelles et stratégies individuelles visant à maintenir cet engagement.
Yves Raibaud, Travail gratuit et bénévolat dans une perspective féministe "Qui encaisse le travail gratuit“ et ”trouble dans le bénévolat": ces deux énoncés, posés côte à côte, sont stimulants. Le travail gratuit est historiquement et universellement le travail des femmes, ce qui fait penser aux care studies. Trouble fait inévitablement penser à Gender Trouble. Y-a-t-il du trouble dans le bénévolat lorsque certains hommes, certaines femmes, certains autres, ne sont pas à la place où on les attend ?Dan Ferrand-Bechmann, Nouvelles formes de bénévolat, l'écoute à distance : les incontournables deviennent contournables, conclusion sur la valeur du bénévolat.
Diagnostic du deuxième atelier de SOURCE(S) dédié au Vivre ensemble.
"Vivre ensemble : comment intégrer tout le monde et tendre vers une société plus fraternelle"
L'atelier aura lieu le 31/10/2015
Pratiques éditoriales en tiers-lieu : vers la pluralisation des formes de l’é...Sylvia Fredriksson
Présentation dans le cadre des Assises du tiers-secteur de la Recherche du 1er décembre 2020, thématique "Défis numériques, capacitation et inégalités"
Le rapport d'innovation finalisé de courts circuits sur les Communautés 2.0 : STRATEGIES 2.0, INNOVATION 2.0, MARKETING 2.0, MEDIA 2.0, WEB 2.0, COMMUNICATION 2.0, ENTREPRISE 2.0, CREATION 2.0 (réflexions, tendances, innovations, cas concrets)
Communautés 2.0
Après s’être alarmé pour la planète et avoir inclus l’écologie et le développement durable dans le champ de responsabilité des marques, une mutation s’opère dans la manière d’appréhender l’innovation, le marketing, la communication, les média et la création. Les marques commencent à étendre leur champ de responsabilité à la sphère sociale.
Ce mouvement est mû par l’apparition d’éléments nouveaux qu’il nous faut désormais prendre en compte dans l’approche stratégique de nos disciplines (voir premiere partie ci dessous).
- Après avoir redonné un sens à la consommation via l’accomplissement personnel, la nouveauté c’est de recontextualiser la consommation dans un parcours de vie, et de se mettre au service de la réalisation des projets de chacun : le développement approprié
- Les affaires humaines sont plus que jamais communautaires. On observe l’émergence de nouvelles communautés de Sens et de projet qui fonctionnent de manière ouverte, autonome et démocratique : la démocratie communautaire
- Les NTIC permettent, facilitent et accélèrent l’apparition et le développement des communautés : Le web comme toile transactionnelle inter humaine
Il se passe donc beaucoup de choses autour de nous, certaines personnes proposent des solutions concrètes pour réinventer le système… Il nous faut évoluer vers une nouvelle approche des affaires humaines.
Les 3 axes ayant guidé notre réflexion de groupe (partie 1
- Quelle est la nouvelle vision des personnes qui remettent l’homme au centre de l’économie, du marketing, de la création, des médias et de toutes les affaires humaines ?
- Qu’est-ce qui réunit les nouvelles communautés humaines ? Qu’y a-t-il à l’origine de ces « communions humaines » ? Des valeurs ? des projets ? Pourquoi agissent ils (agissons nous) ensemble ? Quelles coopérations se mettent en place, comment ?etc.
- En quoi les nouvelles technologies modifient-elles la constitution et le fonctionnement de ces nouvelles communautés humaines ?
Une exigence : des exemples concrets et menés a bien par des marques (partie 2, 3, 4, 5, 6)
- Entreprise 2.0
- Marketing 2.0
- Création 2.0
- Média 2.0
- Communication 2.0
Réussir dans la vie ou réussir sa vie, tribulations d'une étudiante en école ...Camille Mathieu
Ceci est la présentation de mon mémoire de fin d'études après 5 années en école de commerce international.
La conséquence d'une prise de conscience sur notre société actuelle, et le rêve d'une vie plus légère.
Mon mémoire est également lié à mon expérience à l'association La Chartreuse de Neuville (plus d'infos sur www.lachartreusedeneuville.org/), croisée avec de nombreuses inspirations comme celles de Pierre Rabhi, Jon Kabat-Zinn, et bien d'autres.
Bon visionnage !
Innovation sociale, management des connaissances et commonsDavid VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales.
Community Planning = comment faire interagir les parties prenantes d'une marq...nous sommes vivants
Le community planning = Voici l'output de courts circuits présenté lors de http://www.lesaperosdujeudi.com du mois de novembre 2008 (la soirée jesuisbeau au Mediavillage).
Voici la liste des membres de courts circuits qui ont participé à cette réflexion :
- Jérémy Dumont, directeur de pourquoitucours (l'agence des idées)
- Philippe Noël, planneur stratégique chez Altedia
- David Hanau, responsable contenus chez Isobar
- Thomas Barnard, projets spéciaux, WARNER CHAPELL Musique
- Julien Veillon, nouveaux médias, BETC Eurorscg
- Don Hogle, directeur du planning stratégique, Euro RSCG New-York
- Emmanuel Bernes, responsable études, HEAVEN
- François Gomez, bloggeur, www.marketing-evenementiel.com
Cette réflexion dresse les constats suivants :
- La marque est aujourd'hui un eco système de parties prenantes qui évoluent ensemble. Elle s'apparente à un parti politique ;
- Les parties prenantes sont des individus tour à tour employés, actionnaires, consommateurs, prospects… Pour retrouver un sens et une cohérence d’ensemble, la marque doit les synchroniser sur un même éco-système ;
- Quelles sont les implications de cette nouvelle structure de la marque dans les domaines du marketing, de la communication et des medias?
Vos remarques sur le sujet nous intéressent, alors n'hésitez pas : participez à la réflexion !
Bonne lecture !
Similaire à Refaire société par la coopération de proximité (20)
8. Une coopérative c’est quoi ?Quelle place pour les communs ?
Communaux :
Système de coopération entre
paysans, communauté
d’administration des biens et
droit d’usage.
//
Mouvement des enclosures -
fin XVIème siècle :
Des clôtures favorisant la
spéculation
9. Révolution française
De noblesse à aristocratie
Centralisme étatique
Avancée de la démocratie politique mais pas de la démocratie économique et sociale
Interdiction des regroupements professionnels (loi Le Chapelier)
Révolution française
10. Associations ouvrières clandestines
Ø Émergence du mouvement de la coopération de production
Ø 1ère banque coopérative
Tentative de reprise de pouvoir populaire
« Lier démocratie politique
et démocratie économique et sociale»
XIXème siècle :
Continuer le combat de l’égalité
11. Une coopérative c’est quoi ?Le coopérativisme
q Passer de sociétés de capitaux à sociétés de
personnes
UNE PERSONNE = UNE VOIX
q Penser un système de partage du pouvoir et de
la richesse, pour des structures plus
participatives, égalitaires ET territorialisées
q Mettre en œuvre le « travail librement associé »
« Le travail n’est pas une marchandise » (OIT 2002)
« Une coopérative est une association autonome
de personnes volontairement réunies pour
satisfaire leurs aspirations et besoins
économiques, sociaux et culturels communs au
moyen d’une entreprise dont la propriété est
collective et où le pouvoir est exercé
démocratiquement. »
Alliance Coopérative Internationale
12. XXème siècle
1947 : la loi Ramadier régit les formats coopératifs
Aujourd’hui :
ü 1/3 des français sont membres d’une
coopérative
ü 22 500 entreprises coopératives
ü 1,26 millions de salarié.e.s dans des coopératives
(5,5% du total)
ü 317 milliards € de CA annuel
ü 70% de l’activité de banque de détail
ü 40% agro-alimentaire
ü 30% du commerce
XXème siècle :
Développement et concentration
Mais…
q Un plus grand développement des coopératives
d’entreprises et de consommateurs que des coopératives
de travailleurs
q Une concentration des coopératives et mutuelles qui
s’éloignent des travailleurs et des territoires
q L’autonomie individuelle est peu pensée hors du cadre du
contrat de travail salarié, protecteur mais subordonné
q Le virage du numérique n’a pas été pris à temps par le
mouvement coopératif
Devenir le système de société(s) dominant n’a pas
(encore) fonctionné
13. Une coopérative c’est quoi ?La résurgence des communs
Elinor Ostrom
1ère femme « prix Nobel d’économie » 2009
Sur l’analyse de la gouvernance économique, et en particulier, des
biens communs
Etat qui impose le bien public Propriété individuelle
Les biens communs :
ressources partagées, gérées
et maintenues par une communauté
Une autorité centralisée et des silos Une ouverture et de multiples autorités non hiérarchisées
14. Une coopérative c’est quoi ?Une autre organisation humaine possible
Individu
Travailleur -
Acteur
Collectivités
ouvertes
Etat décentralisé
Communautés
de travail
coopérative
Individu
Salarié -
consommateur
Collectivités
fermées
Etat centralisé
Sociétés de
capitaux
15. Pourquoi la coopérative
peut redevenir tendance ?
ü La question de la participation dans les prises de décision au cœur de
l’actualité
ü L’autonomie individuelle, liée au collectif, est de plus en plus identifiée
comme facteur principal de la motivation au travail
ü Le développement personnel pousse à rechercher de nouvelles façons
de travailler, consommer, participer…
ü L’atomisation du travail, le travail à distance et de nouveaux espaces
de socialité poussent à une réorganisation collective
ü L’entrepreneuriat est « à la mode », il ne reste plus qu’à revaloriser les
vertus du collectif
ü La diminution des finances des collectivités pousse vers la co-
construction de solutions locales avec les citoyens-travailleurs-usagers
ü Une nouvelle génération d’entrepreneurs coopératifs motivés
16. Mais comment gagner le combat
culturel face à la
Start-up Nation ?
« Les gagnants prennent tout »
17. Une coopérative c’est quoi ?
Les tiers-lieux /
espaces coopératifs :
cheval de Troie culturel ?
18. « La vie sans communauté a produit, pour
beaucoup, un mode de vie consistant
principalement à faire la navette entre le
domicile et le lieu de travail. Or, le bien-être
social et la santé psychique des individus
dépendent de la vie en communauté »
Ray Oldenburg, sociologue, théoricien du
« tiers-lieu »
19. Une coopérative c’est quoi ?Tiers-lieu : ouvrir les clôtures
et augmenter le bien-être social par la communauté
1 463 tiers-lieux
en France,
plutôt
métropolitains *
Serait-ce le meilleur moyen de vivre
concrètement la coopération de proximité ?
* Source : Mission Coworking 2018 – Fondation Travailler Autrement / CGET
20. Une coopérative c’est quoi ?Quel est le bon niveau de mise en
commun pour un travailleur ?
Un collectivisme
poussé
OU
Des mutualisations
librement choisies au
cas par cas
21. Une coopérative c’est quoi ?Des mutualisations possibles
sur différents aspects
Espaces
Outils
Commercial
Administratif
Risques
Financement …
22. Une coopérative c’est quoi ?
Coopératives
de travailleurs
Espaces
coopératifs
Outils
numériques
libres et
partagés
Une proposition pour
le « travail librement associé » moderne
Pour travailler ensemble, se
rassembler, rencontrer
l’Autre, se former, mutualiser
des outils…
Pour mutualiser,
socialiser les risques,
avoir accès à des
fonctions supports…
Pour communiquer avec
d’autres travailleurs, gérer
des projets collectifs,
fabriquer plus facilement,
se former…
LIEU PHYSIQUE
ORGANISATION DU TRAVAIL
NUMERIQUE
24. Une coopérative c’est quoi ?
Les dimensions possibles
d’un espace coopératif
Communauté
Ecosystème
Animation
Convivialité
Services
Participation
Contribution
Ouvert
Informel
Evolutif
« Lieu infini »
Cherchant
l’autonomie
économique
Ancré sur le
territoire
25. Une coopérative c’est quoi ?
Répondre à de multiples besoins
pour rester ouvert et partagé
Fonctionnel
Politique
Emotionnel
SocialJe veux des
interactions humaines
Je veux co-construire un
commun
J’ai besoin d’un service
(espace, outils…)
Je veux vivre de bons
moments
26. Une structure pour gérer des communs
Société Coopérative
d’Intérêt Collectif (Scic)
Transcender les intérêts individuels par une
structure coopérative regroupant les parties
prenantes du projet, sans qu’aucune ne puisse être
en position dominante
Avantages :
- Structure d’intérêt collectif et d’utilité sociale
- Donner une large place aux membres de la
communauté, les usagers
- Associer les travailleurs aux décisions
- Donner la possibilité aux collectivités de rentrer
jusqu’à 50% du capital = changement de posture
de la puissance publique …
28. Densifier et ouvrir la gouvernance,
faciliter la participation et la contribution
Implication des membres par :
1) Le droit de faire en commun au
quotidien
2) La participation aux décisions
stratégiques au sein de la coopérative
d’intérêt collectif
3) La contribution dans les actes
opérationnels de la coopérative
9 facilitateurs-membres rémunérées en
argent et droit d’usage
29. Etapes Exemples
Manipulation Faire croire que l’espace permet l’émancipation des travailleurs alors qu’il ne s’agit
que de spéculation immobilière sous vernis d’innovation RH
Non participation
Thérapie Ne pas aborder les vraies problèmes des travailleurs (exemple : évoquer
l’aménagement de l’espace plutôt que les enjeux d’organisation du travail et
d’autonomie individuelle)
Information Envoi d’informations utiles sur les projets en cours mais impossibilité de donner son
avis
Coopération symboliqueConsultation Enquêtes et réunions pour recueillir l’avis des membres sur les changements prévus
par la direction
Conciliation Accueil de certains membres de la communauté dans des organes de contrôle ou de
mise en œuvre de projets
Partenariat Négociation récurrente entre des représentants des membres et la direction de
l’espace
Pouvoir effectif de la
communauté
Délégation de
pouvoir
Conseil(s) collectif(s) sur des sujets importants et délégation de budget (exemple sur
l’aménagement, l’animation,…)
Contrôle des
membres
Auto-gestion dans le cadre d’une Scic ou d’une association avec possibilité de
modifier l’orientation et le pilotage de l’organisation collective
Tableau se basant sur l’échelle d’Arnstein (1969) de la participation des citoyens
Comment monter dans l’échelle de la
participation pour un espace coopératif ?
30. Une coopérative c’est quoi ?
Pour une réelle autonomie
de l’individu,
lier espaces coopératifs et
entreprises partagées
32. Une coopérative c’est quoi ?
Comment concilier
autonomie de décision individuelle
et protection sociale/collective ?
Salarié :
Protectionsociale collective,salaire
minimum et lien de subordination
Indépendant :
Protectionindividualisée, rémunérationà
la tâche / au projet et autonomie de
décision
33. Socialiser les risquesLes coopératives de travailleurs
Coopératives d’indépendants
Coopérative de
travailleurs autonomes
Coopératives de salariés
34. Société Coopérative et Participative (SCOP)
Tout le pouvoir et la valeur ajoutée aux salariés associés
35. • Depuis 25 ans, l’expérience des Coopératives d’Activités et d’Emploi (CAE)
• Les CAE proposent des :
- Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) pour être accompagné au démarrage d’un
projet tout en conservant ses indemnités Pôle Emploi
- Contrat CDI d’Entrepreneur-Salarié-Associé (CESA) à la suite
• Les avantages :
- un accompagnement entrepreneurial, comptable, social
- des outils facilitant la facturation et la communication avec les autres travailleurs
- une protection sociale de salarié, des fiches de paie facilitant l’accès au financement bancaire
personnel…
- un accès au financement de la formation, un Comité d’Entreprise, des négociations
collectives…
- la crédibilité professionnelle d’une marque collective et accès à de multiples compétences
- des mutualisations d’outils et parfois d’espaces de travail
- la structure appartient aux travailleurs autonomes et aux fonctions supports
Les coopératives
de travailleurs autonomes
Des entrepreneurs-salariés-associés partageant une structure
+ de 10 000 bénéficiaires en France
125 CAE en activité
37. Une coopérative c’est quoi ?
Des expériences
intéressantes de liens entre
espaces coopératifs et
coopératives de travail
38. Tiers-lieu open-source
des transitions avec
hacklab, atelier,
coworking à
Villeurbane (69)
CAE de plus de 250
entrepreneurs
Une structure partagée
entre une communauté de tiers-lieu et d’une CAE
39. Un lieu partagé
et une coopérative d’activité sur site
Un tiers-lieu à LIGUGÉ (Poitou-Charentes) dans une ancienne usine Une Coopérative d’Activité et d’Emploi
dans l’espace
40. Descriptif de l’action :
Proposer, début 2019, aux
bénéficiaires des CAE des
jours d’usage gratuits des
tiers-lieux de Nouvelle-
Aquitaine contre des ateliers
professionnels réalisés par les
salariés de la CAE ou des
entrepreneurs-salariés.
Les enjeux :
1) Pour le travailleur autonome : faciliter un test
d’utilisation des tiers-Lieux
2) Pour les structures :
- CAE : sensibiliser, informer, recruter de futures
entrepreneurs et les accompagner
- Tiers-lieu : se faire connaître et élargir la
communauté
3) Territoire : avoir un maillage territorial équilibré
et durable, dans le respect des fondamentaux des
tiers-lieux néo-aquitains : flexibilité, accessibilité,
accueil humain, et ouverture à tous les publics.
Un collectif de tiers-lieux
qui facilite l’accès des tiers-lieux
aux travailleurs autonomes de Coopératives d’Activité
41. Les expériences progressives :
1. Hébergement du siège à LaGrappe (1 800m2)
à Lille, un tiers-lieu ouvert, vitrine de la
création d'activités économiques
responsables. Avec coworking, événements,
échanges…
2. Expérimentation de coworking gratuit pour les
membres à Paris aux Grands Voisins (400m2
pour 50 bénéficiaires)
3. Partenariat avec Plateau Urbain (Scic)
fournissant des espaces de travail temporaires
pour les membres
4. Soutien financier de la Halle Tropisme (4
000m2) à Montpellier avec Illusion & Macadam
ouvert fin 2018, pour offrir des espaces à ses
bénéficiaires et se lier à l’écosystème local
5. Portage (rénovation, développement et
gestion) du projet Saint-So Bazaar (4 500m2)
à Lille : espaces coworking, ateliers partagés,
salles de réunion, cantine, showroom…
Les leçons apprises :
- « Ces espaces permettent de
mélanger les profils
- Il existe une multiplicité d’usages
en fonction des métiers
- Un animateur est nécessaire mais
avec co-décision organisée des
occupants »
Par Sandrino GRACEFFA, directeur de
SMart
Source :
http://www.makery.info/2018/06/05/av
ec-smart-sandrino-graceffa-veut-
changer-le-travail-et-le-monde/
Smart propose des CDD
d’usages à ses bénéficiaires
Une coopérative d’accompagnement
qui s’est acculturéeprogressivement aux tiers-lieux
jusqu’à en porter elle-même
43. Le web ne faciliterait-il pas
l’autonomie au travail en
permettant une organisation plus
directe entre travailleurs ?
44. Comment se connecter entre travailleurs, par
l’intermédiaire des communautés, sans silos, sans
filtres, en possédant nos données et nos interfaces ?
La technologie Solid, nouveau standard du web, développée par Tim
Berners-Lee, co-fondateur du web, permet d’imaginer un lien direct
entre travailleurs avec :
• Web Distribué : une interface qui va chercher les données sur
plusieurs serveurs permettant décentralisation et interopérabilité
• Serveurs partagés : la propriété des données restant aux usagers
• Open-source : la libération et l’amélioration ouverte du code
Un web distribué
pour une connexion directe
entre les communautés de travail
45. La communauté HappyDev se base sur la technologie Solid pour
lancer prochainement StartinBlox, permettant des interfaces de
communautés de travail interconnectées entre elles.
Exemples d’usage :
- Communication par chaînes et en direct
- Annuaire des compétences et recommandations
- Offres de missions
- Evénements des communautés / espaces
- Gestion de projets collectifs
- Gestion de la facturation, de la contribution
- Wiki …
Une proposition concrète :
La Méta-communauté de travail
47. Notre époque ne serait-elle pas
celle de l’émergence de la
coopération de proximité pour
répondre aux énormes enjeux en
cours ?
N’y a t-il pas un contrat à passer
entre citoyens-travailleurs-usagers
et acteurs des territoires
pour contrer la puissance des
entreprises mondialisées et de
l’étatisme centralisateur ?
48. Des espaces coopératifs
pour des lieux ouverts
Des coopératives d’intérêt collectif
pour l’organisation collective
= le duo gagnant de la coopération ouverte de proximité
Faire ensemble
pour mieux vivre ensemble
+
50. Des villes et villages coopératifs
autour d’espaces coopératifs
Atelier de
pratiques
Espace de
travail /
réunion
Accès à des
formations /
accompagnement
de proximité
Espace de
convivialité /
échanges
Epicerie /
supermarché
Ressourcerie /
réemploi
APPRENTISSAGE CONSOMMATION ALIMENTAIRE …FABRICATION
Restaurant /
café
51. Socialiser les risquesFocus sur GRAP
Coopérative de la filière alimentaire bio
en Auvergne-Rhône-Alpes
Un format de « constellation » :
1) Accompagnement par le GRAP d’initiatives d’épicieries bio en contrat CAPE
2) Excubation de ces initiatives avec la création de nouvelles structures (asso, coop, sociétés…)
3) Portage par la coopérative régionale GRAP des initiateurs et travailleurs en entrepren eur-salarié-associé.
Intérêts : le partage des pratiques, l’amélioration des parcours professionnels grâce à une mutualisation
intelligente au sein de la filière, le partage par les travailleurs d’un commun …
4) Mutualisation pour les épiceries locales de la gestion administrative, des outils informatiques, veille,
plaidoyer…
Ce systèm e de « constellation » a été pensé par des entrepreneurs-salariés de la CAE Oxalys qui ont créé la
Scic-CAE GRAP. Il perm et d’obtenir un équilibre sain de gestion et de participation démocratique, à différent
échelon (local et régional), en préservant le travail « librement associé ».
52. Socialiser les risquesUn écosystème global pour une économie
citoyenne, ouverte et partagée
• Alimentaire
• Consommation
• Numérique
• Mobilité
• Santé
53. Socialiser les risquesUn système global d’une économie
locale, citoyenne et ouverte
• Banque
• Energie
• Sport
• Petite Enfance
• Education / formation
• Media …etc