G. Camp, T. Kalanick et O. Salazar qui assistent à la conférence LeWeb en 2008, constatent qu’ils ont autant de difficulté de trouver un taxi à Paris que dans leur ville de San Francisco. Après un travail de développement de quelques mois l’application est lancée (sur iOS) en 2010 à San Francisco. Cinq ans plus tard la société est valorisée à 50 milliards de dollars et l’application Uber fonctionne dans 310 villes dans le monde.
Le verbe « ubériser » devrait rentrer dans le dictionnaire d’ici peu tant il est usité, souvent de façon péjorative. Allons-nous tous voir notre travail « ubérisé » ? Sommes-nous tous condamnés à travailler demain comme les chauffeurs de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) d’Uber ? L’économie numérique va-t-elle faire disparaître le salariat au profit du travail indépendant ? Dan le même temps l’économie numérique ouvre de nombreuses possibilités de partage et de collaboration. Partage du savoir (Wikipedia), financement collaboratif de projets (Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter), partage de trajets routiers (Blablacar), partage d’objets ou de coups de main (Sharinplace, Mutum, Lebonechange), création en commun (makerspace, fablab) sont autant d’exemples du potentiel phénoménal de l’économie collaborative. Cette dernière est en plein essor : les richesses créées par ce secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014.
Nous explorerons la complexité du champ de l’économie collaborative au fil de plusieurs thèmes.
Manager autrement / Manager en commun / Design du management (Fabrique de l'i...David VALLAT
Notre monde ne cesse de se rétrécir par l’action combinée du développement des moyens de transports des hommes, des marchandises et de l’information. Tout se passe comme si notre monde était passé d’un état solide, stable, rassurant, durable, à un état liquide mouvant, changeant, éphémère, sans y être préparé. Il existe un hiatus entre les institutions « solides » et l’environnement (liquide) en pleine mutation.
Les nouveaux espaces collaboratifs, terme regroupant des initiatives très diverses (espace de coworking, fab lab, living lab, etc.) sont particulièrement étudiés pour leur capacité à innover et à s’adapter à un contexte en pleine mutation. Ces organisations s’adaptent en apprenant. Elles apprennent en produisant des connaissances. Elles produisent des connaissances, semble-t-il, selon le modèle du commun théorisé par le prix Nobel d’économie E. Ostrom.
Comment s’organiser pour produire des connaissances et ainsi innover et s’adapter ? Plutôt que d’apporter des réponses définitives cette rencontre vise à co-construire (avec des tiers lieux et d’autres parties prenantes) une réflexion actionnable permettant aux organisations de coévoluer avec leur environnement.
L’économie collaborative : « le retour des communs » ?David VALLAT
L’économie collaborative promeut une vision distribuée de l’économie où le consommateur devient partie prenante de la production en mettant son bien à disposition de tiers. La mutualisation des biens rendue aisée par la médiation de plates-formes numériques vise à économiser, à peser moins sur les ressources, à réduire la consommation et la pollution, à redéfinir ses besoins (pour aller vers plus de liens et moins de biens). Les échanges de pair à pair permettent de s’organiser en commun, en se départant du poids des institutions, des organisations, pour produire et échanger ce dont nous avons besoin : c’est une économie qui repose sur la demande où le consommateur agit dans le champ de la production. Cette approche, reposant sur le pair à pair, propose une autre vision de la place de l’économie dans la société, une vision envisagée au milieu du XXe siècle par le socio-économiste d’origine hongroise Karl Polanyi (1). Cette vision repose également sur la volonté de changer les rapports économiques et de les organiser sur la base d’une administration en commun (2). La volonté d’administrer l’économie en commun, sur une base réciprocitaire débouche sur de nouvelles formes organisationnelles (3) facilitant la production de la connaissance (un autre commun).
La Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE - http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr) de la Région Auvergne Rhône-Alpes a organisé pour la première fois un living lab pour comprendre l'économie collaborative. Cette présentation en est une introduction. Plus d'infos : http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr/Fabrique-d-idees-le-28-juin-2017-a-Lyon-L-economie-collaborative
L'économie sociale et solidaire et l'économie collaborative partagent des valeurs, des pratiques. Elles visent l'une et l'autre à expérimenter des utopies.
Manager autrement / Manager en commun / Design du management (Fabrique de l'i...David VALLAT
Notre monde ne cesse de se rétrécir par l’action combinée du développement des moyens de transports des hommes, des marchandises et de l’information. Tout se passe comme si notre monde était passé d’un état solide, stable, rassurant, durable, à un état liquide mouvant, changeant, éphémère, sans y être préparé. Il existe un hiatus entre les institutions « solides » et l’environnement (liquide) en pleine mutation.
Les nouveaux espaces collaboratifs, terme regroupant des initiatives très diverses (espace de coworking, fab lab, living lab, etc.) sont particulièrement étudiés pour leur capacité à innover et à s’adapter à un contexte en pleine mutation. Ces organisations s’adaptent en apprenant. Elles apprennent en produisant des connaissances. Elles produisent des connaissances, semble-t-il, selon le modèle du commun théorisé par le prix Nobel d’économie E. Ostrom.
Comment s’organiser pour produire des connaissances et ainsi innover et s’adapter ? Plutôt que d’apporter des réponses définitives cette rencontre vise à co-construire (avec des tiers lieux et d’autres parties prenantes) une réflexion actionnable permettant aux organisations de coévoluer avec leur environnement.
L’économie collaborative : « le retour des communs » ?David VALLAT
L’économie collaborative promeut une vision distribuée de l’économie où le consommateur devient partie prenante de la production en mettant son bien à disposition de tiers. La mutualisation des biens rendue aisée par la médiation de plates-formes numériques vise à économiser, à peser moins sur les ressources, à réduire la consommation et la pollution, à redéfinir ses besoins (pour aller vers plus de liens et moins de biens). Les échanges de pair à pair permettent de s’organiser en commun, en se départant du poids des institutions, des organisations, pour produire et échanger ce dont nous avons besoin : c’est une économie qui repose sur la demande où le consommateur agit dans le champ de la production. Cette approche, reposant sur le pair à pair, propose une autre vision de la place de l’économie dans la société, une vision envisagée au milieu du XXe siècle par le socio-économiste d’origine hongroise Karl Polanyi (1). Cette vision repose également sur la volonté de changer les rapports économiques et de les organiser sur la base d’une administration en commun (2). La volonté d’administrer l’économie en commun, sur une base réciprocitaire débouche sur de nouvelles formes organisationnelles (3) facilitant la production de la connaissance (un autre commun).
La Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE - http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr) de la Région Auvergne Rhône-Alpes a organisé pour la première fois un living lab pour comprendre l'économie collaborative. Cette présentation en est une introduction. Plus d'infos : http://auvergne-rhone-alpes.direccte.gouv.fr/Fabrique-d-idees-le-28-juin-2017-a-Lyon-L-economie-collaborative
L'économie sociale et solidaire et l'économie collaborative partagent des valeurs, des pratiques. Elles visent l'une et l'autre à expérimenter des utopies.
Innovation sociale, management des connaissances et commonsDavid VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales.
Intervention Tiers-lieux et communs, UTT - Université de Technologie de TroyesSylvia Fredriksson
Intervention du 14 janvier 2021 dans le cadre du Séminaire 3S organisé par l'UTT - Université de Technologie de Troyes (Tatiana Reyes, Claudine Gillot, Alexis Lalevée, Anne-Laure Capomaccio)
"L’économie collaborative : un effet de mode ou émergence de solutions durables?
Shabnam Anvar
Docteur en droit
OuiShare
ReCompose - Design de Solutions Durables
Covoiturage, autopartage, location de pair-à-pair, repas collaboratifs, trocs de services, bricothèques, etc. : des concepts nouveaux ou renouvelés. Sont-ils tous juste un phénomène de mode ou l’esquisse d’une nouvelle économie durable?
L’économie collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété. Elle est principalement permise par l'essor des échanges en ligne qui permettent de faciliter l’accès à des biens et services via le partage et l’échange virtuels et réels.
Que nous pensions que c’est un effet de mode ou une vraie solution à nos crises économiques, sociaux et environnementaux, une chose est sûre, nous y participons tous, même sans le savoir.
L’économie collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment, dont les produits et services sont conçus, les relations mêmes entre particuliers, ou avec les entreprises, les agriculteurs et les artisans.
Nous partirons à la découverte de petits et grands exemples français et internationaux de nombreux secteurs. Notre objectif : à travers cette diversité, vous permettre de comprendre ce phénomène, les valeurs portées, les clés de réussite. Et peut-être vous inspirer et permettre de lancer ou renforcer vos dynamiques collaboratifs locaux...
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Sources :
- Panorama des communs : https://docs.google.com/presentation/d/1xlcCtuRlFg4nYWrqDfXCfMGbt2W4KGfawtsqnCj4c9M/edit?usp=sharing
- Soutien public aux communs : https://docs.google.com/presentation/d/15HGAW5kj9f-_B5IGQ3CMYNkRTYrJamDBWmRoxJTA3_s/edit#slide=id.p
- Communs et Action publique : par Simon Sarazin et Pauline Denissel
- https://fr.wikibooks.org/wiki/Construire_des_communs/
- https://contributivecommons.org/
- Rapport La comptabilité P2P pour la survie planétaire – Vers une infrastructure P2P pour une société circulaire socialement juste, P2P Foundation, Guerrilla Foundation et Schoepflin Foundation
- Les licences à réciprocité, c’est quoi ? Assemblée francophone des communs : https://docs.google.com/presentation/d/16mpBxoKHkU-lnzJ6YqJre3puOHjC56YLy2mLHn8eXyc/
Présentation de Jennifer Leblond lors de la 24ème Journée de rencontre de l'Observatoire technologique du 8 octobre 2015 consacrée à l'économie collaborative
Michel Puech - CONFÉRENCE | "La mobilité est-elle une valeur soutenable dans le monde contemporain ?", Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité (IDRRIM), 21 octobre 2015, Paris
Travail et communs, travail en commun : la connaissance au cœur de l’organisa...David VALLAT
Qu’est ce que travailler en commun ? Qu’est ce que travailler les communs ? Quelles spécificités en termes de design organisationnel ? de conduite du changement ? de management des connaissances ? Qu’est ce que les communs nous apprennent sur le rapport au travail ?
Intervention lors du Transformateur numérique (ANACT - FING) n°8 - 14 juin 2018
Travail et communs, travail en commun : vers de nouvelles organisations de travail ?
L'économie de marché, ou linéaire ou encore dite dominante n'est pas la seule.
De nombreuses approches économiques alternatives existent, visant une société plus pérenne.
Ce diaporama en présente succinctement 23 et analyse où se fait sentir leur impact dans le cycle de vie des activités économiques...
Support de restitution ouvert constituant un patrimoine informationnel commun de nos échanges lors de l'université du WIP à la Caserma Pepe pour la Biennale d'architecture de Venise.
A chacun de se l'approprier et d'explorer les liens proposés via les QR codes.
Licence : CC-BY-SA
L'économie collaborative au service des territoires - juin 2014OuiShare
Panorama du potentiel de l'économie collaborative au service des territoires : présentation aux Entretiens Albert-Kahn organisé par le Conseil Général du 92, le 12 juin 2014
Innovation sociale et commons CNAM 2015David VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales. L’organisation est un bien commun dont la pérennité repose sur une production collaborative de connaissance (knowledge management), pensée elle-aussi comme un bien commun.
Compte-rendu - " Les modèles économiques de la société 4.0 : vers une grande ...Chaire_Retailing 4.0
Retrouvez le compte-rendu détaillé du Petit-Déjeuner du Commerce 4.0 du 7 juin 2017, organisé par la Chaire E.Leclerc / ESCP Europe "Prospective du Commerce dans la Société 4.0."
Innovation sociale, management des connaissances et commonsDavid VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales.
Intervention Tiers-lieux et communs, UTT - Université de Technologie de TroyesSylvia Fredriksson
Intervention du 14 janvier 2021 dans le cadre du Séminaire 3S organisé par l'UTT - Université de Technologie de Troyes (Tatiana Reyes, Claudine Gillot, Alexis Lalevée, Anne-Laure Capomaccio)
"L’économie collaborative : un effet de mode ou émergence de solutions durables?
Shabnam Anvar
Docteur en droit
OuiShare
ReCompose - Design de Solutions Durables
Covoiturage, autopartage, location de pair-à-pair, repas collaboratifs, trocs de services, bricothèques, etc. : des concepts nouveaux ou renouvelés. Sont-ils tous juste un phénomène de mode ou l’esquisse d’une nouvelle économie durable?
L’économie collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété. Elle est principalement permise par l'essor des échanges en ligne qui permettent de faciliter l’accès à des biens et services via le partage et l’échange virtuels et réels.
Que nous pensions que c’est un effet de mode ou une vraie solution à nos crises économiques, sociaux et environnementaux, une chose est sûre, nous y participons tous, même sans le savoir.
L’économie collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment, dont les produits et services sont conçus, les relations mêmes entre particuliers, ou avec les entreprises, les agriculteurs et les artisans.
Nous partirons à la découverte de petits et grands exemples français et internationaux de nombreux secteurs. Notre objectif : à travers cette diversité, vous permettre de comprendre ce phénomène, les valeurs portées, les clés de réussite. Et peut-être vous inspirer et permettre de lancer ou renforcer vos dynamiques collaboratifs locaux...
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Des Tiers-Lieux Libres et Open Source vers des politiques des communsSylvia Fredriksson
Présentation de Sylvia Fredriksson dans le cadre du Diplôme Universitaire "Espaces communs", Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et Yes We Camp. 5 novembre 2019. CC BY NC SA Sylvia Fredriksson.
Sources :
- Panorama des communs : https://docs.google.com/presentation/d/1xlcCtuRlFg4nYWrqDfXCfMGbt2W4KGfawtsqnCj4c9M/edit?usp=sharing
- Soutien public aux communs : https://docs.google.com/presentation/d/15HGAW5kj9f-_B5IGQ3CMYNkRTYrJamDBWmRoxJTA3_s/edit#slide=id.p
- Communs et Action publique : par Simon Sarazin et Pauline Denissel
- https://fr.wikibooks.org/wiki/Construire_des_communs/
- https://contributivecommons.org/
- Rapport La comptabilité P2P pour la survie planétaire – Vers une infrastructure P2P pour une société circulaire socialement juste, P2P Foundation, Guerrilla Foundation et Schoepflin Foundation
- Les licences à réciprocité, c’est quoi ? Assemblée francophone des communs : https://docs.google.com/presentation/d/16mpBxoKHkU-lnzJ6YqJre3puOHjC56YLy2mLHn8eXyc/
Présentation de Jennifer Leblond lors de la 24ème Journée de rencontre de l'Observatoire technologique du 8 octobre 2015 consacrée à l'économie collaborative
Michel Puech - CONFÉRENCE | "La mobilité est-elle une valeur soutenable dans le monde contemporain ?", Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité (IDRRIM), 21 octobre 2015, Paris
Travail et communs, travail en commun : la connaissance au cœur de l’organisa...David VALLAT
Qu’est ce que travailler en commun ? Qu’est ce que travailler les communs ? Quelles spécificités en termes de design organisationnel ? de conduite du changement ? de management des connaissances ? Qu’est ce que les communs nous apprennent sur le rapport au travail ?
Intervention lors du Transformateur numérique (ANACT - FING) n°8 - 14 juin 2018
Travail et communs, travail en commun : vers de nouvelles organisations de travail ?
L'économie de marché, ou linéaire ou encore dite dominante n'est pas la seule.
De nombreuses approches économiques alternatives existent, visant une société plus pérenne.
Ce diaporama en présente succinctement 23 et analyse où se fait sentir leur impact dans le cycle de vie des activités économiques...
Support de restitution ouvert constituant un patrimoine informationnel commun de nos échanges lors de l'université du WIP à la Caserma Pepe pour la Biennale d'architecture de Venise.
A chacun de se l'approprier et d'explorer les liens proposés via les QR codes.
Licence : CC-BY-SA
L'économie collaborative au service des territoires - juin 2014OuiShare
Panorama du potentiel de l'économie collaborative au service des territoires : présentation aux Entretiens Albert-Kahn organisé par le Conseil Général du 92, le 12 juin 2014
Innovation sociale et commons CNAM 2015David VALLAT
L’économie de la connaissance, dont le développement s’amplifie avec l’hyperconnexion de nos sociétés, se nourrit de pratiques collaboratives qui impliquent une culture du partage, de l’ouverture, de la solidarité, c’est-à-dire d’innovations sociales. L’organisation est un bien commun dont la pérennité repose sur une production collaborative de connaissance (knowledge management), pensée elle-aussi comme un bien commun.
Compte-rendu - " Les modèles économiques de la société 4.0 : vers une grande ...Chaire_Retailing 4.0
Retrouvez le compte-rendu détaillé du Petit-Déjeuner du Commerce 4.0 du 7 juin 2017, organisé par la Chaire E.Leclerc / ESCP Europe "Prospective du Commerce dans la Société 4.0."
Entre « ubérisation » et économie du partage, comment l’économie collaborativ...Marie-Anne Bernasconi
L’économie collaborative est aujourd’hui présente à tous les niveaux de la société : financement, éducation, consommation, production. Les particuliers peuvent désormais acheter, louer, vendre, troquer des biens et des services sans passer par des intermédiaires professionnels.
Considérée comme une innovation sociale par certains, la presse en parle aussi souvent comme d’une menace : concurrence déloyale, esclavagisme moderne, startup ultra-capitalistes… Même si réduire l’économie collaborative à Airbnb, Uber et Blablacar, c’est ignorer la variété des formes qu’elle revêt.
Certes cette nouvelle économie bouscule les entreprises traditionnelles, mais elle les pousse aussi à inventer de nouveaux leviers de croissance. Et certaines entreprises en profitent pour innover dans leurs modèles économiques et leur gouvernance : collaborative, décentralisée et reposant sur la confiance.
Face à cette nouvelle donne, les entreprises vont-elles faire l’autruche, lutter ou évoluer ?
Le Numérique Pilier d'innovation sociétale et économique ? - Antoine CHOTARD ...UNITEC
A l'occasion de l'Assemblée générale du RAMA (réseau aquitain des musiques amplifiées http://www.le-rama.org) le1er Juillet 2010, Antoine CHotard, responsable veille prospective à AEC revient sur les grandes tendances du boulversement numérique sur l'économie (nouveaux modèles d'affaires, web marketing, booom du mobile)
L’Université en 2035 : comment la préparer "à faire société" dès aujourd’hui ?Marcel Lebrun
Communication lors de l'ABC-Day 2017 (ABC-Educ, Association Belge des Chercheurs en Education) du 21 février 2017.
Que sera "l'école" au XXIème siècle ? Quelles sont les tendances actuelles dans lesquelles se nichent les formes de l'enseignement supérieur du début de troisième millénaire ? Quels défis et quelles valeurs fondent ces transformations ? Quelles compétences pour les dirigeants et les enseignants afin de à la fois contribuer à l'émergence de l'innovation et participer à son instauration dans les structures ? Au confluent de différentes tendances telles les approches par compétences ou programme, les méthodes actives et créatives, les dispositifs hybrides, la culture numérique ... peut-on déjà esquisser l’université de demain ? De quelle façon "fera-t-elle société" dans les années à venir ?
À l'occasion de ces 20 ans d'existence, notre laboratoire a mis en place une formule originale pour préparer en mode co-élaboratif et dès à présent les 20 ans à venir : Imaginer l'université en 2035. Basée sur les principes de l’innovation ouverte, à mi- chemin entre un Hackathon et un Thinktank, l'activité Hack’Apprendre est conçue comme un laboratoire, un espace où explorer le futur de la pédagogie pour susciter l’inspiration et encourager l’action. C'est ainsi que pendant toute une journée (amorcée au préalable et collectivement par un recueil d'idées) environ 80 participants (entrepreneurs, responsables, administratifs, enseignants et étudiants) travaillant en 8 groupes tutorés ont problématisé la thématique (à l'aide de différentes techniques de créativité inspirées du Creative Problem solving (CPS) et du Design Thinking tels que PPCo (Plus, Potentiels, Craintes & Options), Concept Box, etc.) avant d'émettre leurs solutions et propositions. Le scénario constitué de différents temps de divergence et de convergence était fortement marqué par le CQFD propre au brainstorming (ne pas Critiquer, favoriser l'émergence d’une Quantité d'idées, idées Farfelues bienvenues et Démultiplication des idées). La journée s'est clôturée par une présentation brève des "projets" sous la forme d’un pitch de 180 secondes et la remise de coups de cœur par des acteurs de l'innovation résolus à accompagner et à continuer le développement de certaines innovations présentées. Même si "le numérique" était bien présent par ses caractéristiques potentielles d'ouverture, de reconfiguration des espaces-temps, d'interpénétration des contextes et d'interdisciplinarité, d'apprentissages toute la vie durant ... il n'était cependant pas placé en point de mire de ces mutations.
Lors de la communication, nous présenterons la méthodologie particulière de cette journée, les perceptions des tuteurs, l'évaluation réalisée auprès des participants et quelques résultats en termes d’orientation pour les années à venir. Les conclusions mettront en évidence 8 pistes qui conduisent l'Université à "faire davantage société".
Echanger sur les outils numériques au service de la "Civic Tech" et de la démocratie participative animé par OuiShare Rhône-Alpes en collaboration avec lesbricodeurs.
La Fabrique des Mobilités - Livre Edition 2015FabMob
Ce livre présente la vision portée par la Fabrique des Mobilités pour accompagner l'innovation. Ce dispositif est centré sur les entrepreneurs pour leur apporter toutes les ressources nécessaire à l'accélération de leur projet.
OuiShare Fest, le premier événement européen dédié à l'économie collaborative ouvre ses portes au public le 4 mai 2013 au Cabaret Sauvage. Le programme inclut une série de conférences, ateliers, animations, rencontres autour d'une communauté internationale d'entrepreneurs, philosophes, économistes et hackers-bidouilleurs.
Pour une innovation urbaine verte, ouverte et désirable : une approche alternative et concrète de la "ville intelligente".
Un programme mené par la Fing en 2012-2013.
Collaborative spaces, open communities, and smart cities, share one similar objective: designing the commons as a third way between the State and the Market. #RGCS2020 will be focused on building commons (digital, community-based, in organization) to explore new ways of collaborating, innovating, and creating knowledge.
Les communs pour s'organiser autrementDavid VALLAT
Conférence 'Confluences des savoirs' du 16/10/2018 (http://www.confluence-des-savoirs.fr/communs) - ENS de Lyon
***
La logique du marché autorégulateur a connu, depuis 1776 et la publication de la Richesse des Nations par Adam Smith, une popularité grandissante. Le libéralisme économique est devenu pour le meilleur (création de richesses, esprit d’entreprise, innovation, etc.) et pour le pire (inégalités, destruction d’écosystèmes, etc.) le référentiel principal en matière de régulation des échanges et d’organisation de la production. Bien entendu ce libéralisme doit être régulé pour limiter ses dérives. C’est le rôle dévolu aux Etats.
Le duo « Etat-Marché » a tendance à reléguer d’autres formes de production, d’organisation ou d’échange à un rôle marginal. Ainsi l’autogestion, la production domestique, la réciprocité, la collaboration, semblent tenir de l’anecdote.
Pourtant le progrès technologique, Internet en particulier, tend à réhabiliter les vertus de la collaboration. L’encyclopédie Wikipedia, le système d’exploitation Linux, l’ordinateur Raspberry Pi sont le produit de communautés organisées selon des principes qui ne relève ni du marché, ni de l’Etat.
Comment penser ces formes de collaboration ? Peuvent-elles être étendues ou sont-elles vouées à demeurer marginales ? De nombreuses entreprises reconnaissent pourtant l’intérêt de l’innovation ouverte qui implique de collaborer parfois même entre concurrents.
Afin de dépasser le duo Etat/marché comme référentiel des échanges David Vallat propose d’explorer une autre forme d’organisation mise en lumière par le prix Nobel d’économie 2009, Elinor Ostrom, à savoir, le commun.
Qu’est ce qu’un commun ? Une ressource partagée susceptible d’être épuisée et/ou appropriée si l’exploitation de cette ressource n’est pas organisée. L’Etat peut intervenir pour cette régulation (ressource halieutique par exemple) mais ce n’est pas toujours possible, soit que cette ressource soit de taille réduire (le réfrigérateur familial) ou de dimension transnational (le climat).
David Vallat explorera l’histoire des communs et notamment le renouvèlement de l’intérêt porté à cette forme organisationnelle avec l’avènement d’Internet. Il montrera surtout en quoi ce concept permet de renouveler notre compréhension du fonctionnement des organisations, des échanges, voire de nos sociétés.
Decider dans un environnement complexe 2018David VALLAT
La complexité de l'environnement induit de repenser les organisations et donc de passer d'une préoccupation d'optimisation des ressources vers une préoccupation d'optimisation de la prise de décision.
Learning expedition (à Lyon) avec les étudiants du master 2 Management de l’innovation et de la propriété intellectuelle (https://eco.univ-lyon2.fr/parcours-management-de-l-innovation-et-de-la-propriete-intellectuelle-mipi--670702.kjsp?RH=1458288241922) et ceux du master Management et carrières d'artiste (https://eco.univ-lyon2.fr/parcours-management-et-carrieres-d-artistes-mca--670691.kjsp) de l’Université Lyon 2. Je travaille avec eux sur la créativité, l’innovation, l’apprentissage organisationnel et le management des connaissances. Notre problématique : qu’est ce que peut apporter un tiers lieu pour entreprendre, apprendre et innover ? On peut suivre les visites sur le hashtag #crea2018
Organisation apprenante: adaptation et innovation par et pour les personnes q...David VALLAT
L’organisation apprenante, en mettant le personnel au cœur de la stratégie, contribue à favoriser la mise en œuvre d’un environnement professionnel porteur de sens, basé sur la confiance et l’autonomie. Cela a pour effet d’accroître la satisfaction au travail donc la productivité, la créativité du personnel et la profitabilité des organisations.
Economic intelligence and knowledge managementDavid VALLAT
Competitiveness is based on knowledge.
The way companies acquire knowledge from their environment and apply it, will determine their ability to survive into the 21st century volatile, complexe and uncertain world.
Hirschman et l'apprentissage organisationnel 2015 Vallat BertezeneDavid VALLAT
Ce travail propose d’utiliser le modèle Exit, Voice, Loyalty comme grille de lecture de la lutte contre le déclin de l’organisation à travers la question suivante : comment le modèle d’Hirschman, Exit, Voice, Loyalty, peut-il être mobilisé dans le cadre d’une réflexion stratégique autour de l’apprentissage organisationnel au sein d’une entreprise ou d’une organisation ?
Knowledge Management for SME in the Network Society: Comparison Japan - FranceDavid VALLAT
Knowledge feeds innovation and labour productivity, hence the interest of firms and organizations to invest massively in knowledge.
This is all the more true today as we witness the development of an Internet Society.
We want to discuss best practices about KM.
We focus our project on three questions:
• How to implement a Knowledge Management philosophy in SMEs (in particular healthcare organizations)?
• Can japanese KM practices can be transposed to French SME ?
• How to develop KM thinking in service industries (welfare industries again) and in universities (to train knowledge workers).
Quel cadre épistémologique pour l'économie sociale et solidaire (colloque RIU...David VALLAT
L’ESS contribue à faire converger les disciplines autour de la résolution de problèmes concrets, ce qui implique un positionnement épistémologique (et méthodologique) spécifique loin de la tradition épistémologique positiviste de l’économie orthodoxe.
Les cadres épistémologique et méthodologique de l’ESS méritent ainsi d’être précisés. Il s’agit, de montrer d’abord (partie 1) dans quelle mesure le champ de l’économie sociale et solidaire s’inscrit dans le cadre de l’épistémologie constructiviste.
Nous montrerons, par la suite (partie 2), que la pensée complexe (développé par Edgar Morin) à travers sa dimension systémique, est un cadre conceptuel qui permet de rassembler chercheurs, praticiens et citoyens autour de la résolution de problèmes.
Une double question demeure que nous envisageons pour finir (partie 3) : comment évaluer la validité de la recherche ? Cette question induit de préciser, dans le cadre conceptuel envisagé, quel est le positionnement éthique du chercheur.
Convergence entre économie sociale et solidaire (ESS) et responsabilité socia...David VALLAT
Nous proposons de comparer les pratiques partenariales d’établissements médico-sociaux relevant du secteur de l’ESS et du secteur privé lucratif à travers leur prise en compte des parties prenantes. Ce thème de recherche s’inscrit dans un programme plus vaste centré sur la RSE dans établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Une enquête nationale est en cours de réalisation auprès d’un échantillon de 4600 EHPAD et SSIAD afin de mettre en évidence les leviers et les freins perçus à la mise en place de démarches de RSE. Il s’agit notamment de cerner les pratiques des dirigeants en termes de RSE, de comprendre les motivations à la base des projets initiés et d’obtenir éventuellement un premier retour (managérial et financier) sur les réalisations effectuées. Ce projet de recherche intitulé ADD’AGE (Action Développement Durable au service du grand âge) est porté par la FNAQPA (Fédération Nationale Avenir et Qualité de vie des Personnes Agées) et est soutenue par la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) et l’organisme de retraite complémentaire AGIRC ARCCO. Dans cette présentation, nous nous centrons sur les EHPAD et analysons les premières données disponibles de notre enquête par questionnaire afin de vérifier si les établissements mutualistes et associatifs, décrits dans la littérature comme plus vertueux que les établissements du secteur privé lucratif, ont davantage initié de politiques de RSE.
Last parts of a knowledge management course for MBA students. These parts deal with 1) P. Senge's Learning Organization and 2) competitive intelligence
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
➡https://youtu.be/7ED4uTW0x1I
Sur la chaine:👇
👉https://youtube.com/@kbgestiondeprojets
Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
-avoir de meilleurs conseils pour réussir jeune ?
- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
En rapport avec les " conseils pour les jeunes, " cette ressource peut aussi aider les internautes cherchant :
➡les conseils pratiques pour les jeunes
➡conseils pour réussir
➡jeune investisseur conseil
➡comment investir son argent quand on est jeune
➡conseils d'écriture jeunes auteurs
➡conseils pour les jeunes auteurs
➡comment aller vers les jeunes
➡conseil des jeunes citoyens
➡les conseils municipaux des jeunes
➡conseils municipaux des jeunes
➡conseil des jeunes en mairie
➡qui sont les jeunes
➡projet pour les jeunes
➡conseil des jeunes paris
➡infos pour les jeunes
➡conseils pour les jeunes
➡Quels sont les bienfaits de la jeunesse ?
➡Quels sont les 3 qualités de la jeunesse ?
➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
➡les conseils de jeunes
➡guide de conseils de jeunes
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
Mémoire de licence en finance comptabilité et audit
ECONOMIE COLLABORATIVE Université ouverte de lyon 2016
1. L’Université Ouverte Lyon 1 vous présente le cycle de
conférences
À qui profite l’ubérisation de l’économie ?
Coordonné par
Pascal Le Merrer (ENS de Lyon)
David Vallat (Université Lyon 1)
Ecole Normale Supérieure de Lyon
Site Descartes - Amphithéâtre Descartes - 15 parvis René Descartes 69007 Lyon
2
2. À qui profite l’ubérisation de l’économie ?
G. Camp, T. Kalanick et O. Salazar qui assistent à la conférence LeWeb en 2008, constatent
qu’ils ont autant de difficulté de trouver un taxi à Paris que dans leur ville de San Francisco.
Après un travail de développement de quelques mois l’application est lancée (sur iOS) en
2010 à San Francisco. Cinq ans plus tard la société est valorisée à 50 milliards de dollars et
l’application Uber fonctionne dans 310 villes dans le monde.
Le verbe « ubériser » devrait rentrer dans le dictionnaire d’ici peu tant il est usité, souvent de
façon péjorative. Allons-nous tous voir notre travail « ubérisé » ? Sommes-nous tous
condamnés à travailler demain comme les chauffeurs de VTC (voiture de tourisme avec
chauffeur) d’Uber ? L’économie numérique va-t-elle faire disparaître le salariat au profit du
travail indépendant ? Dan le même temps l’économie numérique ouvre de nombreuses
possibilités de partage et de collaboration. Partage du savoir (Wikipedia), financement
collaboratif de projets (Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter), partage de trajets routiers
(Blablacar), partage d’objets ou de coups de main (Sharinplace, Mutum, Lebonechange),
création en commun (makerspace, fablab) sont autant d’exemples du potentiel phénoménal
de l’économie collaborative. Cette dernière est en plein essor : les richesses créées par ce
secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014.
Nous explorerons la complexité du champ de l’économie collaborative au fil de plusieurs
thèmes.
3david.vallat@univ-lyon1.fr
3. 10 octobre 2016
L’économie collaborative, une voie originale entre l’Etat et le marché ?
David Vallat (Université Lyon 1 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon)
9 Novembre 2016 (Journées de l’Economie - http://www.journeeseconomie.org/)
Hackerspace, fablab, makerspace : bricoler un nouveau monde ?
Michel Lallement (CNAM Paris)
16 janvier 2017
L’économie collaborative et l’économie sociale et solidaire
Philippe Frémeaux (économiste et éditorialiste à Alternatives Economiques, Paris)
6 février 2017
L’économie collaborative, le retour des communautés ?
François-Xavier de Vaujany (Dauphine Recherches en Management, Paris)
PROGRAMME
4david.vallat@univ-lyon1.fr
4. 13 mars 2017
L’économie collaborative, pour innover en commun
Valérie Revest (Université Lyon 2 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon)
3 avril 2017
L’économie collaborative, pour repenser le travail
Bernard Baudry (Université Lyon 2 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon)
PROGRAMME
5david.vallat@univ-lyon1.fr
5. L’économie collaborative, une voie
originale entre l’Etat et le marché ?
David VALLAT
(Université Lyon 1 – TRIANGLE UMR CNRS 5206 – ENS de Lyon)
@DavidVALLAT / #EcoColl2016
david.vallat@univ-lyon1.fr
Cycle de conférences
À qui profite l’ubérisation de l’économie ?
10 octobre 2016
Ecole Normale Supérieure de Lyon
Site Descartes - Amphithéâtre Descartes - 15 parvis René Descartes 69007 Lyon
6. PLAN DE LA PRÉSENTATION
1) L’économie collaborative : qu’est ce ?
2) L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
3) L’économie collaborative, une économie fille
d’Internet
4) Caractériser l’EC
41. Pluralisme économique
42. Une praxis : « faire »
43. Une économie administrée en commun ?
5) Des « économies collaboratives » (conclusion)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 7
8. L’EC, un projet ?
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 9
« L’économie collaborative est une activité humaine
qui vise à produire de la valeur en commun ; et qui
repose sur de nouvelles formes d'organisation du
travail :
• plus horizontales que verticales,
• la mutualisation des biens, des espaces et des
outils (l'usage plutôt que la possession),
• l'organisation des citoyens en "réseau" ou en
communautés et généralement l'intermédiation
par des plateformes internet » (Wikipedia).
1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
9. Des valeurs
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
http://ouishare.net/fr
• INDÉPENDANCE
• OUVERTURE
• TRANSPARENCE
• IMPACT
• MPRL (MEET PEOPLE IN REAL LIFE)
• ACTION
• PERMANENT BETA
• FEEDBACK
• INCLUSION
• FUN
1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
10. La galaxie de l’économie collaborative
1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
LEARNING
p2p learning open courses&moocs
PRODUCTION
co-design / co-innovationdigitalpeer production distributed fabrication (makers)
FINANCE
p2p funding p2p payments p2p insurance compl.currencies
GOVERNANCE
SWARM
participatory organizations participatory government blockchain / DAO
CONSUMPTION
redistribution localfood systemsproduct-service on-demand services
COLLABORATIVE ECONOMY FRAMEWORK V0.1
Source : OUISHARE, Economie Collaborative : promesses et limites - Séminaire EHESS – 16 février 2015.
11. Focus sur la consommation collaborative
1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
Graphique 1 : Exemples de plateformes actives dans chacun des neuf secteurs d’activité
Source :
Études économiques du PIPAME, juillet 2015.
Les plateformes d’économie collaborative ne se limitent ainsi pas aux deux secteurs les plus
13. Qualifier l’économie collaborative par
souci de lisibilité, pour définir le
PROJET
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 14
Economie du partage ?
Economie de la fonctionnalité ?
Economie circulaire ?
Economie en pair à pair ?
Economie sociale et solidaire ?
2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
14. Des transformations profondes…
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 15
• ... qui questionnent nos représentations, nos
usages, nos modes d’échanges, notre “vivre
ensemble”, nos démocraties, nos modes de
pensée, nos habitudes de travail, etc.
• Les richesses créées par ce secteur
pourraient atteindre 335 milliards de dollars
d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014
(source : étude PWC)
2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
15. david.vallat@univ-lyon1.fr 16
Origin of collaborative economy organisations
We estimate that over 275 collaborative economy organisations have now been founded across nine major
European member states.8 Our findings show that the UK and France have led the way with over 50 collaborative
economy organisations founded. Germany, Spain and the Netherlands each contributed over 25 collaborative
economy organisations, while less than 25 collaborative economy organisations were established in Sweden,
Italy, Poland and Belgium.
Figure 4, below, highlights examples of collaborative economy platforms that were founded in the nine member
states we assessed.
Figure 4: Number of collaborative economy companies by country of origin
Source: PwC analysis of multiple sources
8 Appendix B sets out each European-born collaborative economy company we identified in our review
Company logo
> 50
Number of companies
founded
> 25
< 25
Fort dynamisme européen (et français !)
2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
18. Menaces sur les entreprises
19
david.vallat@univ-lyon1.fr
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
david.vallat@univ-lyon1.fr
19. Un monde « hyperconnecté »…
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 20
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
20. Internet : une culture du libre ouvrant à la créativité…
21
david.vallat@univ-lyon1.fr
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
21. … à l’autonomie, à l’innovation…
22
david.vallat@univ-lyon1.fr
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
david.vallat@univ-lyon1.fr
22. … au retour des communs…
23
david.vallat@univ-lyon1.fr
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
david.vallat@univ-lyon1.fr
23. L’héritage de la culture hacker
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 24
• Dagnaud (2016), Lallement (2015)
• absence de hiérarchie / horizontalité (projet armée
US confié à des universitaires de la côte Ouest…
esprit californien) ;
• liberté, ouverture, transparence (accès libre)
• individualisme : on assume ses responsabilités /
méritocratie / autonomie ;
• esprit d’initiative, bricolage, expérimentation : on
teste, on bricole (pragmatisme vs idéologie) ;
• collaboration : on ne peut pas faire seul (c’est valable
pour Internet, Linux, Wikipedia, etc.).
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
24. Les petites mains invisibles de l’EC
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 25
• Les acteurs de l’économie collaborative ont fait leur la culture
« horizontale » d’internet (Castells, 1996 ; 2002) où le pouvoir, les
responsabilités, l’information, la connaissance, sont distribuées et
partagés.
• Les lignes entre producteur et consommateur se troublent (Rifkin - 2014
- parle de « prossommateur » pour rendre compte d’une réalité ou les
individus peuvent être à la fois producteurs et consommateurs).
• Les commissaires-priseurs numériques (les algorithmes de Uber, Airbnb
ou Kickstarter jouent ce rôle), médiatisant les échanges de pair à pair
(peer to peer – P2P), agissent comme autant de « petites mains
invisibles ».
3. L’économie collaborative est fille d’Internet
27. Le pluralisme économique
de Polanyi
• Karl Polanyi (The Livelihood of Man, 1977, p.
19 sq.) identifie deux sens à « l’économie » :
– Dans son sens formel, l’économie met en relation
les moyens aux fins.
– Prise dans son sens substantif l’économie est le
processus qui permet de réaliser l’existence
matérielle (livelihood) de l’homme.
• L’économie est encastrée dans la société
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 28
41. Pluralisme économique
28. Principes polanyiens de comportement
économique (1)
Karl Polanyi identifie quatre principes de
comportement économique (accompagnés de modèles
institutionnels), trois au sens substantif et le dernier au
sens formel :
• réciprocité (symétrie),
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 29
41. Pluralisme économique
31. La réciprocité comme principe directeur des
projets d’EC…
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 32
Une réciprocité collective
41. Pluralisme économique
32. Le pluralisme économique
de Braudel (l’EC à tous les étages)
Fernand Braudel Civilisation matérielle, économie et
capitalisme (1979)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 33
41. Pluralisme économique
33. 42.
Une praxis : « faire »
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 34
34. Faire ensemble, co-créer, supposent
autonomie, responsabilité, liberté…
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 35
42. Un objectif : « faire »
35. « Faire » le monde
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 36
42. Un objectif : « faire »
• Le retour du bricoleur (≠ expert).
• Learning by Doing dans les FabLabs (le modèle du MIT)
• Production et innovation distribuées (Rifkin, 2014 ; Anderson, 2012)
electronics
furniture
clothing
machine tools
bikes energy cars
agriculture
biology architecture
aerospace
cameras
36. Une rupture épistémologique ?
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 37
42. Un objectif : « faire »
"Une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le
monde qu'une idée vraie, mais complexe. »
(Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique)
38. Une économie des « communs »
• L’économie collaborative semble offrir une troisième voie
entre l’Etat et le marché, celle des communaux collaboratifs
(Rifkin, 2014) qui, visant à produire, innover, gérer en
commun (Coriat, 2015), sont fondés sur l’intérêt de la
communauté (économie prise dans son sens substantif) plutôt
que sur la seule satisfaction des désirs individuels (économie
prise dans son sens formel).
• Cette vision s’inscrit dans le champ de la culture du libre accès
(Open access - Suber, 2012) très présente dans la culture
d’Internet.
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 39
43. Une économie administrée en commun
39. Qu’est ce qu’un « communs » ?
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 40
43. Une économie administrée en commun
40. Le modèle « bien commun »
• « Commons is a general term that refers to a ressource shared by a
group of people. In a commons, the ressource can be small and
serve a tiny group (the family refrigerator), it can be a community-
level (sidewalks, playgrounds, libraries, and so on), or it can extend
to international and global levels (deep seas, the atmosphere, the
internet, and scientific knowledge). The commons can be well
bounded (a community park or library); transboundary (the Danube
River, migrating wildlife, the Internet); or without clear boundaries
(knowledge, the ozone layer). » (Hess, Ostrom, 2011, pp. 4-5).
• Traits constitutifs des communs (Coriat, 2015) :
• Selon les attributs « exclusion » (bien privé vs bien public) et « privation »
(rivalité) ;
• Selon des faisceaux de droits (droits d’accès et de prélèvement, droit de
gérer, droit d’exclure, droit de céder ou de vendre)
• Selon le mode de gouvernance organisant les faisceaux de droits (pour
éviter free riding et organiser la durabilité du commun).
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 41
43. Une économie administrée en commun
41. Des règles pour gouverner les
communs
• Des recherches empiriques sur la gouvernance de ressources communes ont permis d’établir des
principes de fonctionnement facilitant la pérennisation de cette gouvernance commune (et donc
permettant la protection de la ressource commune).
• Ces principes ne signifient pas automatiquement le succès de la gouvernance en commun mais ils
ont été repérés dans toutes les situations de succès. Ces principes sont (Ostrom, 1990, pp. 90-102) :
– 1) les limites du bien commun sont nettement définies (y compris les limites des utilisateurs) ;
– 2) les règles d’utilisation du bien commun sont adaptées aux besoins et conditions locales (par exemple en
fonction de la disponibilité du bien) ;
– 3) un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification de
ces règles ;
– 4) un système d’auto-contrôle du comportement des membres de la communauté a été mis en place ;
– 5) un système gradué de sanctions pour ceux violent les règles de la communauté est prévu ;
– 6) un système peu coûteux de résolution des conflits est accessible aux membres de la communauté ;
– 7) le droit pour les membres de la communauté de définir ses propres règles de fonctionnement est
reconnu par les autorités extérieures à la communauté ;
– 8) s'il y a lieu (un bien commun entre plusieurs frontières ou un bien commun décliné à plusieurs échelles
territoriales), une organisation de la prise de décision peut se faire à plusieurs niveaux en respectant les
règles ci-dessus.
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 42
43. Une économie administrée en commun
42. Un modèle économique basé sur la
communauté
• Valeurs essentielles de collaboration, de réciprocité…
• Nécessité de collaborer (Wikipedia, Linux, etc.)
• Une communauté source de capital immatériel (Airbnb)
/modèle économique
• La construction algorithmique de la confiance
• L’innovation ouverte et distribuée (entreprise énactive)
• Une autre vision de l’organisation (RSE, systémique)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 43
43. Une économie administrée en commun
46. Capitalisme nétarchique (Bauwens)
Blablacar
Ruche qui dit oui
AMAP, SEL
Wikipedia, Linux, Mozilla,
Openstreetmap, Raspberry Pi, SciHub
Economie sociale et solidaire
Ressources
privatisées
Ressources
gérées en commun
Retombées locales
Pas de
retombées locales
Economie de marché (Braudel)
Capitalisme (Braudel)
Uber, AirbnB
Ebay, Kickstarter
Des « économies collaboratives »
Communs de la connaissance
(Benkler, Lessig, Bollier, Ostrom & Hess)
Rez-de-chaussée (Braudel)
Economie collaborative communale
Economie du P2P
Fab Lab (MIT)
Makerspace
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
Economie au sens formel (Polanyi)
Economie au sens substantif (Polanyi)Economie au sens formel (Polanyi)
Economie collaborative
« pure et parfaite »
Le temps des communs (Lyon)
47. Pour conclure
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 48
• Les acteurs de l’économie collaborative ont fait leur la culture
« horizontale » d’internet où le pouvoir, les responsabilités,
l’information, la connaissance, sont distribuées et partagés.
• Les lignes entre producteur et consommateur se troublent. Il
devient légitime (et possible) d’agir pour transformer le monde de
façon pragmatique.
• Ni le « marché » ni l’Etat ne sont des principes explicatifs exclusifs
de ces transformations.
• Ces transformations questionnent nos modèles d’organisation,
nos modèles économiques, nos sociétés.
4. Caractéristiques de l’’économie collaborative
48. Bibliographie indicative (1)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 49
• Anderson, C. (2011), La longue traine, Pearson, 320 p.
• Anderson, C. (2012), Makers, Pearson, 309 p.
• Bauwens, M., (2015), Sauver le monde. Vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-
peer, Les Liens qui libèrent, 268 p.
• Castells, Manuel (2002), La galaxie Internet, Paris : Fayard, 366 p.
• Coriat, B. (2015), sous la direction de, Le retour des communs. La crise de l’idéologie
propriétaire, Les Liens qui Libèrent, 298 p.
• Dagnaud M. (2016), Le Modèle californien: Comment l’esprit collaboratif change le monde,
Odile Jacob.
• Filippova, D. (2015), Société collaborative. La fin des hiérarchies, éditions Rue de l’échiquier,
118 p.
• Lallement, M. (2015), L’âge du faire. Hacking, travail, anarchie, Le Seuil, 446 p.
• Ostrom, E. (1990), Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective
Action, Cambridge University Press, 220 p.
• Ostrom, E. & Hess, C. (2011), eds, Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to
Practice, première édition 2007, Cambridge: MIT Press, 367 p.
49. Bibliographie indicative (2)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 50
• Polanyi K. (1944), La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre
temps, Paris : Gallimard, [1944] 1983, 419 p.
• Rifkin, J. (2014), La nouvelle société du coût marginal zéro, Les liens qui libèrent, 2014, 510 p.
• Serres M. (2012), Petite Poucette, Paris : Éditions Le Pommier.
• Servet, J.-M. (2014), « De nouvelles formes de partage : la solidarité au delà de l’économie
collaborative », Institut Veblen, téléchargeable sur : http://www.veblen-institute.org/De-
nouvelles-formes-de-partage-la
• Smith, Adam (1776), Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Paris :
Economica, [1776] 2000, 414 p.
• Suber, Peter (2012), Open Access, MIT Press Essential Knowledge, Cambridge, Mass: The MIT
Press, 242 p.
• Vallat, David (2015), “Une alternative au dualisme Etat-Marché : l’économie collaborative,
questions pratiques et épistémologiques”, Working Paper TRIANGLE WP n°01-12/15,
décembre 2015. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01249308/document
50. Bibliographie indicative (3)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 51
Rapports :
• Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques & Pôle
Industries du commerce (2015), Enjeux et perspectives de la consommation collaborative,
Paris, DGE.
• PricewaterhouseCoopers"Consumer intelligence series: the sharing economy", PwC.
Available at: http://www.pwc.com/us/en/industry/entertainment-
media/publications/consumer-intelligence-series/sharing-economy.html [Accessed October
9, 2016].
MOOC : https://www.fun-mooc.fr/courses/MinesTelecom/04016/session01/about
Notes de l'éditeur
16h – Hôtel de Région
Pistes de travail
INDÉPENDANCE
Nous aimons travailler avec de nombreuses entreprises sur différents projets, mais nous n’entrons pas dans une logique de partenariat exclusif qui pourrait compromettre notre indépendance.
OUVERTURE
La culture de l’ouverture présente de nombreux avantages; OuiShare est une organisation non-hiérarchique dans laquelle chacun a la possibilité de s’investir et de contribuer. Nos processus de décision sont basés sur la modération par les pairs et la méritocratie. Ce que nous produisons est publié en open source, facilement réutilisable ou modifiable.
TRANSPARENCE
En tant qu’organisation ouverte, notre priorité est que chacun puisse comprendre ce que l’on fait, comment nous travaillons, et d’où proviennent nos financements. En grandissant, notre but est de rendre cette information la plus claire possible.
IMPACT
Nous définissons notre mission ainsi : “Accélérer la transition vers une économie plus collaborative”. Avoir le plus d’impact possible, voilà ce qui guide nos actions.
MPRL (MEET PEOPLE IN REAL LIFE)
Les rencontres les plus extraordinaires ont lieu dans la vraie vie, Internet n'est qu'un outil! Il ne peut pas remplacer ces interactions.
ACTION
Si vous avez une bonne idée, n’attendez pas que d’autres la réalisent. Construisons nos projets jour après jour.
PERMANENT BETA
OuiShare est une expérimentation du quotidien avec une démarche proche du lean startup. Guidés par la curiosité et l’esprit d’ouverture nous nous fixons de nouveaux défis et tentons de nous remettre en question afin d’agir vite, échouer souvent, apprendre, améliorer, faire et itérer.
FEEDBACK
Afin de conserver une dynamique participative et permettre à chacun d’apprendre et de progresser, les critiques sont essentielles. C’est pourquoi nous sommes à l’écoute de toutes les contributions, aimons célébrer nos réussites et encourageons les critiques constructives.
INCLUSION
L’innovation nait de la diversité des environnements et des personnes. Ouishare a la chance d’être constitué de contributeurs venus du monde entier avec des profils et des parcours très variés : entrepreneurs, designers, makers, hackers, innovateurs sociaux, chercheurs, journalistes, activistes, élus et bien d’autres encore.
FUN
Travailler n'est pas nécessairement ennuyeux ou contraignant! Si nous travaillons à l'émergence d'un mode de vie collaboratif, nous pensons que cela peut fonctionner seulement si nous arrivons à considérer notre travail comme étant un jeu.
L’économie de la fonctionnalité est une économie qui « vise à optimiser l’utilisation des biens et services, se concentre sur la gestion des richesses existantes, sous la forme de produits, de connaissances ou encore de capital naturel. L’objectif économique est de créer une valeur d’usage la plus élevée possible pendant le plus longtemps possible, tout en consommant le moins de ressources matérielles et d’énergie possible (...) »
Elle peut prendre essentiellement deux formes : celle d’une offre de services centrée sur l’usage du bien, popularisée par l’essayiste américain Jeremy Rifkin13, dans laquelle « le bien au sens physique du terme est considéré comme une immobilisation et non plus comme un consommable » et celle de la substitution de la vente d’un bien par la vente d’une solution « adossée à une performance contractualisée et fondée sur l’usage d’un ensemble intégré de biens et services »14, qui doit permettre à l’entreprise de mieux répondre aux besoins de ses clients ;
En guise de comparaison :
marché armement en 2014 : 65 milliards de dollars
marché médicament en 2014 : 926 milliards de dollars
OpinionWay & Axis Consultants estimated that
- 22% of French people reported participating in the collaborative economy.
Paris is Airbnb’s top city by revenue despite the platform only entering the city in 2012.
Globally, France is Airbnb’s second biggest market.
Paris is Uber’s second city by revenue in Europe.
France is the European leader in peer-to-peer carsharing, with an estimated 800,000 members
. Car schemes such as Autolib are world-leading examples of the B2C model and P2P platforms such as Drivy claim 500,000 users in France alone15.
French consumers report high awareness of collaborative economy businesses: 41% of them report knowing Blablacar and 20% report knowing Airbnb16.
The volume of collaborative finance transactions is growing at an average growth rate of 167% and reached €154m in 2014, ranking France as second place in Europe in 20146.
L’outil le plus utilisé par l’espèce humaine : le silex pendant plusieurs dizaine de milliers d’années…
1993 : internet est récent
Le Web n’est qu’une des applications d’Internet1 ; distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, et le partage de fichiers en pair à pair. Le Web a été inventé par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau plusieurs années après Internet, mais c’est lui qui a rendu les médias grand public attentifs à Internet. Depuis, le Web est fréquemment confondu avec Internet2 ; en particulier, le mot Toile est souvent utilisé dans les textes non techniques sans qu’il désigne clairement le Web ni Internet.
Tim Berners-Lee (TBL) travaille comme informaticien dans le bâtiment 31 (46° 13′ 57″ N, 6° 02′ 42″ E8) de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), situé à la frontière franco-suisse, lorsqu’il propose, en 1989, de créer un système hypertexte distribué sur le réseau informatique pour que les collaborateurs puissent partager les informations au sein du CERN9. Cette même année, les responsables du réseau du CERN décident d’utiliser le protocole de communication TCP/IP et le CERN ouvre sa première connexion extérieure avec Internet10. L’année suivante, l’ingénieur système Robert Cailliau se joint au projet d’hypertexte au CERN, immédiatement convaincu de son intérêt, et se consacre énergiquement à sa promotion11. Tim Berners-Lee et Robert Cailliau sont reconnus comme les deux personnes à l’origine du World Wide Web. Tim Berners-Lee crée le premier navigateur et éditeur web, appelé WorldWideWeb et le premier serveur HTTP appelé CERN httpd.
Jusqu’en 1993, le web est essentiellement développé sous l’impulsion de Tim Berners-Lee et Robert Cailliau. Les choses changent avec l’apparition de NCSA Mosaic, un navigateur web développé par Eric Bina et Marc Andreessen au National Center for Supercomputing Applications (NCSA), dans l’Illinois. NCSA Mosaic jette les bases de l’interface graphique des navigateurs modernes en intégrant les images au texte et cause un accroissement exponentiel de la popularité du web.
PRINCIPES ADAPTÉS AU MONDE NUMÉRIQUE
Adaptation
User experience
Bottom-up
Bricolage
=> homo faber
Le site de location de logements entre particuliers Airbnb, fondé en 2008, propose sur son site plus de chambres que le groupe Accor, premier opérateur hôtelier mondial, fondé en 1967.
Les sites de covoiturage comme Blablacar, lancé en 2006, permettent à des particuliers de proposer des tarifs très inférieurs à ceux de la SNCF, dont les billets de train semblent en comparaison de plus en plus coûteux.
L’agence participative Creads est une place de marché qui depuis 2008 met en relation des entreprises à la recherche d’un nouveau logo ou d’un nouveau nom de marque avec une communauté de près de 60 000 créatifs indépendants.
L’agence de cocréation publicitaire eYeka, créée en 2006, concurrence les grandes agences comme Publicis en permettant à de grands annonceurs comme Clarins, Lesieur ou Nestlé de recourir à des individus pour concevoir leurs campagnes de publicité. Le site totalise à ce jour 746 appels à création, pour lesquels plus de 300 000 créatifs de 164 pays ont proposé 85 000 idées.
Le site de services à la personne Zaarly, fondé en 2011, est une plateforme de mise en relation avec des prestataires locaux qui assurent notamment des services de nettoyage, de jardinage ou de réparation.
Le site Supermarmite permet de puis 2010 à des particuliers de vendre des parts des repas qu’ils ont cuisinés à d’autres particuliers qui souhaitent les acheter.
Le site Quirky, fondé en 2009, réunit des communautés d’individus qui co-conçoivent des produits du quotidien. Ces produits sont ensuite fabriqués et vendus, à la fois en ligne et dans certaines chaînes de grande distribution et leurs co-concepteurs s’en partagent les bénéfices.
WIKIPEDIA
RESEAUX SOCIAUX =>
MODELE ORIGINAUX DE COLLABORATION
CASTELLS :
The so called “net neutrality” rule, put in place by the FCC in 2010, was intended to ensure equal access to all types of content. Regulators and politicians feared a tiered access to premium content or that ISPs might unfairly fast-track access to their own content over competitors.
Federal Communications Commission (FCC)
OPEN ACCESS = SCIENCE
Scholarly journals haven’t paid authors for their articles since the first scholarly jour- nals, the Philosophical Transactions of the Royal Society of London and the Journal des sçavans, launched in London and Paris in 1665.4
Creative people who live by royalties, such as novelists, musicians, and moviemakers, may consider this scholarly tradition a burden and sacrifice for scholars. We might even agree, provided we don’t overlook a few facts. First, it’s a sacrifice that scholars have been making for nearly 350 years.
My colleague Stevan Harnad frequently compares re- search articles to advertisements. They advertise the au- thor’s research.
collaboration
Serait-ce le retour de Smith ou de Hayek ? La question mérite d’être posée quand Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, affirme « Hayek’s work on price theory is central to my own thinking about how to manage the Wikipedia project » (Mangu-Ward, 2007).
4) On fait de l’économie=> pluralisme
5) Encastrement dans la société
6) Tournée sur le faire
7) Gestion en commun : ECONOMIE CONNAISSANCE
QUESTIONS MANAG2RIALES (financial times)
8) ADN = innovation
Karl Polanyi ou Károly Polányi, né Károly Pollacsek ([ˈkaːɾoj], [ˈpolaːɲi]) le 25 octobre 1886 à Vienne, mort le 23 avril 1964 à Pickering, est un historien de l'économie et économiste hongrois, appartenant aux courants institutionnalistes et hétérodoxes.
La grande transformation
Économie dominante correspond au principe de l’échange marchand, sens formel de l’économie: mise en relation moyens et fin
ESS, EC => réciprocité ; l’économie un moyen au service de la société
On n’est pas que sur du bilatéral : il y a toujours un tiers inclus… (y compris dans le P2P avec notations)
Fernand Braudel dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme (Braudel, 1979). Dans cet ouvrage, Fernand Braudel entreprend une histoire économique mondiale du XVe au XVIIIe siècle.
En philosophie : C’est une activité engagée pour elle-même, porteuse de sens en soi, contrairement à la poiesis qui n’a de valeur que par la fin, l’objet produit. La poiesis produit quelque chose extérieur à soi alors que la praxis débouche sur la transformation/production de soi-même. Pour Aristote la praxis est le bonheur d’agir pour agir, bonheur (eudemonia), car expression de la liberté d’action. Si la theoria est la contemplation de ce qui est immuable, la praxis relève du contingent (Knight, 2013).
TOUS DES EGAUX CREATIFS = REVALORISATION DES PERSONNES
Jeune en foyer d’accueil RADIO JEUX VIDEO
Cours de maquillage video
Étudiants : dossier histoire de la pensée économique en video…
TOUS DES EGAUX CREATIFS = REVALORISATION DES PERSONNES
Jeune en foyer d’accueil RADIO JEUX VIDEO
Cours de maquillage video
Étudiants : dossier histoire de la pensée économique en video…
CONTEXTUALISATION
Comprendre cette notion de bien commun passe par un classement des biens économiques selon deux critères :
le critère d’exclusion (exclusion) rend compte du caractère privé ou public du bien à travers cette question : peut-on facilement ou non exclure certains individus de l’utilisation de ce bien ? (régime de propriété)
le critère de rivalité (rivalry) ou privation (subtractability) indiquent le degré de privation d’un bien en fonction de son usage selon la question : est-ce que l’utilisation personnelle d’un bien prive les autres de son usage ?
Exclusion (facile ou non)
Privation (forte ou faible)
La connaissance est un commons par extension = au début les commons n’était que là où l’exclusion était difficile et la privation forte (poissons)
2e mvt des commons
Benkler
Ostrom : Understanding Knowledge as a Commons MIT Press
CONNAISSANCE = bien public (exclusion pas facile et privation faible)
ATTENTION À LA PRIVATISATION D INTERNET (agence qui gère circulation dans tuyau et donne site)
ATTENTION À LA NSA
ATTENTION À TRANSPARENCE
Les initiatives d’économie collaborative, aussi diverses soient-elles, partagent une caractéristique : une capacité étonnante à susciter de la confiance dans un environnement où la défiance (Algan et al., 2012) tendrait à prévaloir (défiance envers l’Etat, envers les institutions, envers les entreprises, etc.). Si Uber et Airbnb ne disposent que de peu de capital physique, c’est leur capital immatériel sous la forme de millions d’évaluations de pairs qui constitue leur richesse réelle. Ces évaluations (par le biais de mesure de réputation) permettent de tisser des liens de confiance entre des inconnus (Botsman et Rogers, 2011) et ainsi de favoriser les échanges dans une communauté constituée d’individualités positives (Lallement, 2015). De ce fait ces initiatives questionnent nos systèmes économiques et plus largement, nos sociétés.
Zappos pour holacratie
Ideo : culture d’aide…
Ou pas : When your boss is an algorithm (financial times, SEPTEMBER 8, 2016 by: Sarah O'Connor)
https://www.ft.com/content/88fdc58e-754f-11e6-b60a-de4532d5ea35
Si l’on regarde les grandes réussites de l’économie collaborative Airbnb, Uber ou même wikipedia
- on a des organisations centrées sur les utilisateurs (expérience utilisateur) qui sont co-producteurs des produits/services ;
- des organisations dont la richesse n’est pas le capital physique (rien comme locaux ou comme salariés), ni même le capital humain mais un capital immatériel : la communauté des utilisateurs. Une communauté qui participe à la co-production (la richesse d’Uber ou Airbnb c’est la confiance qui est créée par les utilisateurs). kickstarter...
- on trouve donc des organisations qui sont beaucoup plus à l’écoute de leur écosystème, elles fabriquent, par leurs actions, cet écosystème.
Dans un environnement complexe, incertain, ambigu, volatile il n’est plus suffisant d’être connecté à son environnement, à ses clients, à ses fournisseurs. Encore faut-il devenir un principe organisateur de cet environnement. C’est ce que font ces organisation de l’économie collaborative.
Elle font plus que de l’innovation ouverte elle font de l’innovation distribuée… L’innovation est potentiellement partout. Chaque membre de la communauté peut participer à modifier/améliorer le produit (ce qui se fait sur Wikipedia).
3) Je parle de communauté, mais dans l’écosystème il n’y a pas que les clients et les fournisseurs. Les salariés sont aussi des parties prenantes de cette communauté. Adopter cette vision systémique consiste à replacer l’individu au coeur de l’organisation. C’est l’individu qui fait l’organisation, c’est l’individu qui est connecté à l’environnement. Un individu autonome, responsable, qui peut expérimenter parce qu’on lui fait confiance et qui fait tout ceci car il trouve du sens à son activité.
Je rebouche ici les valeurs véhiculée par Internet (et l’économie collaborative).
4) Pour conclure nous pouvons tous nous demander si nos organisations respective sont prêtes pour adopter ce modèle ?
- favorisent-elles l’ouverture, la transparence, l’open innovation, voire l’innovation distribuée ?
- favorisent-elles la collaboration, l’autonomie de chacun ?
- favorisent-elles l’esprit d’initiative, l’expérimentations ?
- favorisent-elles une vision systémique de l’environnement ?
SI c’est pas forcement le cas nous pouvons au moins nous dire que nous disposons d’alliés précieux pour accompagner ces changements à savoir les enfants d’internet (génération Y ou Z) qui baignent dans ces valeurs depuis toujours.