Revue "Le Mag de l'INPH" n°4 - Mai 2015
INTERVIEW du Pr Guy MOULIN
Président de la CME de l’APHM,
Président de la conférence des présidents de CME de CHU.
Comment devient-on Président de la Conférence des Présidents de CME de CHU ?
L’histoire est longue, j’ai été nommé PU PH de radiologie à l’APHM en 1995 et j’ai présenté ma candidature à la CME en 1999 et grâce à une campagne intensive et peut-être un capital de sympathie, j’ai pu faire mon entrée à la CME comme secrétaire général de la commission, j’ai été réélu et ai occupé la fonction de vice-président jusqu’en 2007, j’ai alors été élu à la Présidence de la CME de l’APHM au départ du Pr Fuentes et j’ai succédé à Alain Destée à la Conférence des Présidents de CME de CHU en 2012.
Cela s’inscrivait dans une démarche déjà ancienne de présence dans la vie institutionnelle car j’avais participé au Bureau des CCA et j’avais présidé la mutuelle des internes et anciens internes de l’APHM. Il me paraissait assez naturel d’être dans des fonctions au service des autres car mes parents étaient fonctionnaires et plaçaient assez haut le Service Public comme une position au service du public assez élevée et très républicaine.
Est-ce que la CME permet une représentation du corps médical ? Quelle est la position de son président ?
La définition de la CME est difficile. Elle n’a pas de vocation syndicale mais c’est un organe représentatif de la communauté médicale d’un hôpital, pas vraiment catégorielle et encore moins corporatiste. La CME est absolument essentielle.
...
reseauprosante.fr
Le statut de praticien n’a cessé de s’enrichir depuis sa création en 1984. Il y a dix pages de modifications statutaires si on consulte Légifrance qui est la base de données du droit français. On peut citer par exemple en 2005, « le Plan Hôpital 2007 » qui a institué de nouvelles règles de gouvernance et de positionnement du praticien à l’hôpital ; en 2007, la création du CNG et en 2013, la modification du dispositif de recherche d’affectation qui sécurise le parcours professionnel des praticiens hospitaliers.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°13" Octobre 2015
Il existe 3 indications à la prescription d’antibiotiques urinaires au cours de la grossesse :
- La bactériurie asymptomatique
- La cystite
- La pyélonéphrite aiguë
Ces antibiotiques ont un double enjeu : être efficace pour la mère et être sans danger pour le foetus.
La bactériurie asymptomatique
Définition :
Présence sur deux ECBU disctincts (à 1 ou 2 semaines d’intervalle) de la même bactérie à une concentration > 10*5 CFU/ml.
La prévalence est de 2 à 10 % chez la femme enceinte. Le pic d’incidence se situe entre la 9ème et la 17ème semaine d’aménorrhée. 20 à 40 % des bactériuries asymptomatiques vont se compliquer d’une pyélonéphrite aiguë. De plus, son implication dans les retards de croissance intra-utérin et dans les accouchements prématurés est discutée.
Il est recommandé de la dépister de façon mensuelle par une bandelette urinaire à partir du 4ème mois de grossesse. En cas de positivité, il est recommandé de faire un ECBU.
En cas d’antécédent d’infection urinaire ou d’uropathie, il est recommandé de faire un ECBU tous les mois au cours de la grossesse.
Devant le risque d’évolution en pyélonéphrite aiguë, le traitement de la bactériurie asymptomatique doit être systématique mais non probabiliste. Il doit être basé sur l’antibiogramme
Antibiotiques dans les infections urinaires chez la femme enceinte
Pénicillines : toutes utilisables au cours de la grossesse, à part les inhibiteurs des β-lactamases qui sont à éviter du fait d’une possible augmentation du risque d’entéropathie nécrosante chez le foetus.
Céphalosporines : à réserver aux infections symptomatiques. Ex : Céfixime
Fosfomycine-Trométanol : bonne efficacité et bien toléré pendant la grossesse, mais ne possède pas l’AMM dans cette indication, donc à éviter.
Nitrofurantoïne : Bonne efficacité et tolérance, sauf si déficit en G6PD, par précaution, à éviter au 9ème mois de la grossesse.
Sulfaméthoxazole-triméthoprime : bonne efficacité et tolérance, mais ne doit pas être utilisé en première intention. Contre-indiqué au premier trimestre de la grossesse du fait d’une augmentation des anomalies de fermeture du tube neural et de cardiopathies
....
reseauprosante.fr
Este documento presenta información sobre la ciudad de Pereira en Colombia. Brevemente describe algunos lugares turísticos que se deben visitar como el Bolívar Desnudo, el Zoológico Matecaña y el Parque Olaya Herrera. También resalta las culturas y tradiciones de Pereira, incluyendo los valores sociales como la hospitalidad y solidaridad que han surgido debido a la inmigración a la región, así como la celebración tradicional de las Fiestas de la Cosecha.
LABanque, vision d'une nouvelle monnaie pour les makersnedseb
Présentation du projet de monnaie complémentaire du Laboratoire d'Aix-périmentation et de bidouille. Les Écrous sont une monnaie visant à encourager les échanges entre les makers et fédérer une communauté partageant les même valeurs.
El documento presenta un proyecto de investigación para estudiantes de 1o año medio que tiene como objetivos que los alumnos comprendan y apliquen técnicas de debate, desarrollen una visión crítica sobre temas de investigación, y conozcan las características de la Guerra Fría. Los estudiantes formarán grupos de hasta 4 personas para presentar un informe escrito y una presentación en PowerPoint defendiendo una posición en un debate.
El documento describe el color púrpura como un color espiritual que representa la conexión entre personas a través de mensajes positivos y amorosos. Explica que este color proviene de la energía positiva que acumulamos al ayudar a otros y realizar acciones buenas. También sugiere que cuando experimentamos días especiales llenos de felicidad y éxito es porque nuestro "periespíritu" está cargado de esta energía púrpura espiritual.
El documento presenta el currículum vitae de Lic. Ivonne Delgado, una experta en comunicación, identidad digital y producción de contenidos multimedia. A lo largo de su carrera, ha trabajado en el ámbito público, privado y del tercer sector, desarrollando planes de comunicación, campañas publicitarias, diseño de marcas e identidades, y producción de contenidos. Actualmente se desempeña como consultora independiente en estas áreas.
Le statut de praticien n’a cessé de s’enrichir depuis sa création en 1984. Il y a dix pages de modifications statutaires si on consulte Légifrance qui est la base de données du droit français. On peut citer par exemple en 2005, « le Plan Hôpital 2007 » qui a institué de nouvelles règles de gouvernance et de positionnement du praticien à l’hôpital ; en 2007, la création du CNG et en 2013, la modification du dispositif de recherche d’affectation qui sécurise le parcours professionnel des praticiens hospitaliers.
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Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°13" Octobre 2015
Il existe 3 indications à la prescription d’antibiotiques urinaires au cours de la grossesse :
- La bactériurie asymptomatique
- La cystite
- La pyélonéphrite aiguë
Ces antibiotiques ont un double enjeu : être efficace pour la mère et être sans danger pour le foetus.
La bactériurie asymptomatique
Définition :
Présence sur deux ECBU disctincts (à 1 ou 2 semaines d’intervalle) de la même bactérie à une concentration > 10*5 CFU/ml.
La prévalence est de 2 à 10 % chez la femme enceinte. Le pic d’incidence se situe entre la 9ème et la 17ème semaine d’aménorrhée. 20 à 40 % des bactériuries asymptomatiques vont se compliquer d’une pyélonéphrite aiguë. De plus, son implication dans les retards de croissance intra-utérin et dans les accouchements prématurés est discutée.
Il est recommandé de la dépister de façon mensuelle par une bandelette urinaire à partir du 4ème mois de grossesse. En cas de positivité, il est recommandé de faire un ECBU.
En cas d’antécédent d’infection urinaire ou d’uropathie, il est recommandé de faire un ECBU tous les mois au cours de la grossesse.
Devant le risque d’évolution en pyélonéphrite aiguë, le traitement de la bactériurie asymptomatique doit être systématique mais non probabiliste. Il doit être basé sur l’antibiogramme
Antibiotiques dans les infections urinaires chez la femme enceinte
Pénicillines : toutes utilisables au cours de la grossesse, à part les inhibiteurs des β-lactamases qui sont à éviter du fait d’une possible augmentation du risque d’entéropathie nécrosante chez le foetus.
Céphalosporines : à réserver aux infections symptomatiques. Ex : Céfixime
Fosfomycine-Trométanol : bonne efficacité et bien toléré pendant la grossesse, mais ne possède pas l’AMM dans cette indication, donc à éviter.
Nitrofurantoïne : Bonne efficacité et tolérance, sauf si déficit en G6PD, par précaution, à éviter au 9ème mois de la grossesse.
Sulfaméthoxazole-triméthoprime : bonne efficacité et tolérance, mais ne doit pas être utilisé en première intention. Contre-indiqué au premier trimestre de la grossesse du fait d’une augmentation des anomalies de fermeture du tube neural et de cardiopathies
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Este documento presenta información sobre la ciudad de Pereira en Colombia. Brevemente describe algunos lugares turísticos que se deben visitar como el Bolívar Desnudo, el Zoológico Matecaña y el Parque Olaya Herrera. También resalta las culturas y tradiciones de Pereira, incluyendo los valores sociales como la hospitalidad y solidaridad que han surgido debido a la inmigración a la región, así como la celebración tradicional de las Fiestas de la Cosecha.
LABanque, vision d'une nouvelle monnaie pour les makersnedseb
Présentation du projet de monnaie complémentaire du Laboratoire d'Aix-périmentation et de bidouille. Les Écrous sont une monnaie visant à encourager les échanges entre les makers et fédérer une communauté partageant les même valeurs.
El documento presenta un proyecto de investigación para estudiantes de 1o año medio que tiene como objetivos que los alumnos comprendan y apliquen técnicas de debate, desarrollen una visión crítica sobre temas de investigación, y conozcan las características de la Guerra Fría. Los estudiantes formarán grupos de hasta 4 personas para presentar un informe escrito y una presentación en PowerPoint defendiendo una posición en un debate.
El documento describe el color púrpura como un color espiritual que representa la conexión entre personas a través de mensajes positivos y amorosos. Explica que este color proviene de la energía positiva que acumulamos al ayudar a otros y realizar acciones buenas. También sugiere que cuando experimentamos días especiales llenos de felicidad y éxito es porque nuestro "periespíritu" está cargado de esta energía púrpura espiritual.
El documento presenta el currículum vitae de Lic. Ivonne Delgado, una experta en comunicación, identidad digital y producción de contenidos multimedia. A lo largo de su carrera, ha trabajado en el ámbito público, privado y del tercer sector, desarrollando planes de comunicación, campañas publicitarias, diseño de marcas e identidades, y producción de contenidos. Actualmente se desempeña como consultora independiente en estas áreas.
En savoir plus : http://www.histoires-de-paris.fr/livres-heures/
Les enluminures des livres d'heures, des trésors de la fin du Moyen Age et utilisées chaque jours par les riches nobles dans leurs prières quotidiennes
Dios decide poner fin a la humanidad en 24 horas. Convoca a los líderes mundiales para notificarles personalmente su decisión. Cada líder regresa a su país y comunica la noticia a su pueblo: tienen 24 horas antes de que la Tierra deje de existir.
Este documento presenta un plan de unidad para enseñar el género lírico a estudiantes de sexto año básico. El objetivo principal es fomentar el gusto por la poesía a través del análisis de elementos como figuras literarias, sonoridad y diferentes interpretaciones de los poemas. El plan incluye cinco actividades como presentar poemas de forma creativa, analizar figuras literarias en canciones, leer poemas en grupo y comentar el uso de sonidos y temas. Se requiere material impreso como poemas y
Este chiste británico cuenta la historia de Sherlock Holmes y el Dr. Watson acampando. Mientras observan las estrellas por la noche, Holmes le pregunta a Watson qué ve en el cielo. Watson da una larga respuesta deductiva sobre lo que las estrellas indican desde varias perspectivas. Holmes luego revela brevemente que han robado su tienda de campaña.
El documento presenta breves biografías de importantes figuras de la política y la historia de España desde finales del siglo XIX hasta mediados del siglo XX. Entre ellas se encuentran políticos, militares, líderes sindicales y nacionalistas de diferentes ideologías que tuvieron un papel relevante durante la Restauración, la Segunda República y la Guerra Civil española.
Este documento trata sobre magnitudes físicas escalares y vectoriales. Explica que las magnitudes vectoriales, a diferencia de las escalares, tienen dirección y sentido, lo que permite expresar relaciones geométricas y algebraicas de forma más concisa en las leyes de la física. También define conceptos básicos como vectores, suma y multiplicación de vectores, producto escalar y vectorial.
El documento resume estadísticas negativas sobre México en diversas áreas como corrupción, educación, medio ambiente, obesidad, ciberdelitos, maltrato infantil, secuestros, violencia, piratería, agresiones a periodistas, crimen organizado y delincuencia. También menciona que México no ha ganado una Copa Mundial de Fútbol y tiene pocas medallas olímpicas a pesar de su tamaño y población. Exhorta a no sentirse orgullosos ni compartir el mensaje.
El documento resume el encuentro entre el ángel Gabriel y María según el Evangelio de Lucas. Gabriel le dice a María que concebirá y dará a luz a un hijo llamado Jesús, que será el Hijo de Dios. María pregunta cómo será posible esto si ella no ha tenido relaciones, a lo que Gabriel responde que será por obra del Espíritu Santo. María acepta humildemente la voluntad de Dios, respondiendo "Aquí está la sierva del Señor, que me suceda según tu palabra".
#JIPC2015 : message du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités territori...Joseph Edgard Célestin
Message du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales Ardouin Zéphyrin, à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes, le 13 octobre 2015.
INPH 12 - Avril 2018
« La Commission Vie Hospitalière de la Commission Médicale d'Etablissement instruit les dossiers relatifs aux conditions de vie et de travail des praticiens à l'AP-HP et aux conditions d'accueil des praticiens qui y sont recrutés ». À l’AP-HP sont instituées une CVH auprès de la CME et une CVH locale auprès de chaque CME locale (CMEL)
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/index.php
Pourquoi un chsct est il devenu vital pour les médecins hospitaliers Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Du changement du travail de médecin hospitalier et du rapport à ce travail. historiquement, les médecins, quel que soit leur mode d’exercice, se sont construit une identité professionnelle au sein de laquelle les valeurs d’engagement, d’héroïsme, de sacrifice et de don de soi, quelles que soient les conséquences sur leur vie personnelle ou familiale, faisaient partie du métier. ces valeurs étaient d’autant plus fortes que le métier de médecin était socialement très valorisé et masculin. les changements d’aspirations sociologiques et générationnelles, la féminisation de nombreuses spécialités, la montée en nombre des médecins hospitaliers, dont les statuts ne leur donnent plus la position « d’élite de la nation », mais plutôt celle d’une « simple » profession, certes prenante, mais pas forcément sacerdotale, font que le rapport au travail des médecins a changé.
En même temps, le travail de médecin hospitalier s’est complètement modifié : l’époque des médecins totalement autonomes, maîtres de leur temps et de leur organisation, sans avoir à en rendre compte à qui que ce soit, a disparu. Pour de plus en plus de spécialités, notamment celles à forte contrainte de temps (en raison d’une nécessaire couverture h24 ou de fonctionnement au sein de plateaux techniques), on assiste à une forte intensification du travail. celuici est encadré désormais par des pressions à l’activité (justifiées par la t2A) et la nécessité de justifier de l’occupation rentable de chacune de ses minutes passées à l’hôpital.
Nous sommes désormais devenus, pour nos directions, des producteurs d’actes, source de financement et de retour à l’équilibre d’établissements en grandes difficultés financières. or, qui dit augmentation de la productivité, inspirée du taylorisme, dit forcément rupture des équilibres personnels et collectifs (changement des organisations décrétée par une gouvernance bien loin des valeurs d’identité professionnelle que sont l’autonomie et la reconnaissance).
reseauprosante.fr
INTERVIEW Anne-marie ARMENTERAS DE SAXCE - Directrice générale DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Décembre 2016
Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Pour le côté formel des choses, il s’agit d’une nomination en conseil des ministres. Pour ce qui est du choix de la personne - et en particulier me concernant - il est difficile de répondre à la place des intéressés, au premier rang desquels la ministre. L’analyse que je peux en faire n’est pas spécifique au poste : c’est la rencontre entre d’un côté les besoins spécifiques d’un moment et, de l’autre, l’expérience et les compétences acquises.
Sous l’angle du parcours professionnel et de l’engagement personnel pour exercer des responsabilités d’équipes et de programmes, les fonctions de directrice de l’offre de soins et médico-sociale à l’ARS d’Ile-de-France, après une carrière hospitalière variée, auront été déterminantes. Ma nomination est venue rencontrer un moment particulier, celui de la préparation puis de la création des GHT, des nombreuses mesures de la loi de modernisation de notre système de santé, de la poursuite du plan triennal, de la concertation avec toutes les parties prenantes. Mais surtout - car le sens est important - la projection d’une vision fondamentale pour ce qui concerne la DGOS : celle de l’organisation territoriale de l’offre de soins. (...)
http://www.reseauprosante.fr
Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOSRachel Bocher
Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Quelles sont les missions de la directrice générale et qui concernent directement les PHs ?
En savoir plus : http://www.histoires-de-paris.fr/livres-heures/
Les enluminures des livres d'heures, des trésors de la fin du Moyen Age et utilisées chaque jours par les riches nobles dans leurs prières quotidiennes
Dios decide poner fin a la humanidad en 24 horas. Convoca a los líderes mundiales para notificarles personalmente su decisión. Cada líder regresa a su país y comunica la noticia a su pueblo: tienen 24 horas antes de que la Tierra deje de existir.
Este documento presenta un plan de unidad para enseñar el género lírico a estudiantes de sexto año básico. El objetivo principal es fomentar el gusto por la poesía a través del análisis de elementos como figuras literarias, sonoridad y diferentes interpretaciones de los poemas. El plan incluye cinco actividades como presentar poemas de forma creativa, analizar figuras literarias en canciones, leer poemas en grupo y comentar el uso de sonidos y temas. Se requiere material impreso como poemas y
Este chiste británico cuenta la historia de Sherlock Holmes y el Dr. Watson acampando. Mientras observan las estrellas por la noche, Holmes le pregunta a Watson qué ve en el cielo. Watson da una larga respuesta deductiva sobre lo que las estrellas indican desde varias perspectivas. Holmes luego revela brevemente que han robado su tienda de campaña.
El documento presenta breves biografías de importantes figuras de la política y la historia de España desde finales del siglo XIX hasta mediados del siglo XX. Entre ellas se encuentran políticos, militares, líderes sindicales y nacionalistas de diferentes ideologías que tuvieron un papel relevante durante la Restauración, la Segunda República y la Guerra Civil española.
Este documento trata sobre magnitudes físicas escalares y vectoriales. Explica que las magnitudes vectoriales, a diferencia de las escalares, tienen dirección y sentido, lo que permite expresar relaciones geométricas y algebraicas de forma más concisa en las leyes de la física. También define conceptos básicos como vectores, suma y multiplicación de vectores, producto escalar y vectorial.
El documento resume estadísticas negativas sobre México en diversas áreas como corrupción, educación, medio ambiente, obesidad, ciberdelitos, maltrato infantil, secuestros, violencia, piratería, agresiones a periodistas, crimen organizado y delincuencia. También menciona que México no ha ganado una Copa Mundial de Fútbol y tiene pocas medallas olímpicas a pesar de su tamaño y población. Exhorta a no sentirse orgullosos ni compartir el mensaje.
El documento resume el encuentro entre el ángel Gabriel y María según el Evangelio de Lucas. Gabriel le dice a María que concebirá y dará a luz a un hijo llamado Jesús, que será el Hijo de Dios. María pregunta cómo será posible esto si ella no ha tenido relaciones, a lo que Gabriel responde que será por obra del Espíritu Santo. María acepta humildemente la voluntad de Dios, respondiendo "Aquí está la sierva del Señor, que me suceda según tu palabra".
#JIPC2015 : message du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités territori...Joseph Edgard Célestin
Message du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales Ardouin Zéphyrin, à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes, le 13 octobre 2015.
INPH 12 - Avril 2018
« La Commission Vie Hospitalière de la Commission Médicale d'Etablissement instruit les dossiers relatifs aux conditions de vie et de travail des praticiens à l'AP-HP et aux conditions d'accueil des praticiens qui y sont recrutés ». À l’AP-HP sont instituées une CVH auprès de la CME et une CVH locale auprès de chaque CME locale (CMEL)
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Pourquoi un chsct est il devenu vital pour les médecins hospitaliers Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°2" février 2015
Du changement du travail de médecin hospitalier et du rapport à ce travail. historiquement, les médecins, quel que soit leur mode d’exercice, se sont construit une identité professionnelle au sein de laquelle les valeurs d’engagement, d’héroïsme, de sacrifice et de don de soi, quelles que soient les conséquences sur leur vie personnelle ou familiale, faisaient partie du métier. ces valeurs étaient d’autant plus fortes que le métier de médecin était socialement très valorisé et masculin. les changements d’aspirations sociologiques et générationnelles, la féminisation de nombreuses spécialités, la montée en nombre des médecins hospitaliers, dont les statuts ne leur donnent plus la position « d’élite de la nation », mais plutôt celle d’une « simple » profession, certes prenante, mais pas forcément sacerdotale, font que le rapport au travail des médecins a changé.
En même temps, le travail de médecin hospitalier s’est complètement modifié : l’époque des médecins totalement autonomes, maîtres de leur temps et de leur organisation, sans avoir à en rendre compte à qui que ce soit, a disparu. Pour de plus en plus de spécialités, notamment celles à forte contrainte de temps (en raison d’une nécessaire couverture h24 ou de fonctionnement au sein de plateaux techniques), on assiste à une forte intensification du travail. celuici est encadré désormais par des pressions à l’activité (justifiées par la t2A) et la nécessité de justifier de l’occupation rentable de chacune de ses minutes passées à l’hôpital.
Nous sommes désormais devenus, pour nos directions, des producteurs d’actes, source de financement et de retour à l’équilibre d’établissements en grandes difficultés financières. or, qui dit augmentation de la productivité, inspirée du taylorisme, dit forcément rupture des équilibres personnels et collectifs (changement des organisations décrétée par une gouvernance bien loin des valeurs d’identité professionnelle que sont l’autonomie et la reconnaissance).
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INTERVIEW Anne-marie ARMENTERAS DE SAXCE - Directrice générale DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Décembre 2016
Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Pour le côté formel des choses, il s’agit d’une nomination en conseil des ministres. Pour ce qui est du choix de la personne - et en particulier me concernant - il est difficile de répondre à la place des intéressés, au premier rang desquels la ministre. L’analyse que je peux en faire n’est pas spécifique au poste : c’est la rencontre entre d’un côté les besoins spécifiques d’un moment et, de l’autre, l’expérience et les compétences acquises.
Sous l’angle du parcours professionnel et de l’engagement personnel pour exercer des responsabilités d’équipes et de programmes, les fonctions de directrice de l’offre de soins et médico-sociale à l’ARS d’Ile-de-France, après une carrière hospitalière variée, auront été déterminantes. Ma nomination est venue rencontrer un moment particulier, celui de la préparation puis de la création des GHT, des nombreuses mesures de la loi de modernisation de notre système de santé, de la poursuite du plan triennal, de la concertation avec toutes les parties prenantes. Mais surtout - car le sens est important - la projection d’une vision fondamentale pour ce qui concerne la DGOS : celle de l’organisation territoriale de l’offre de soins. (...)
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Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Quelles sont les missions de la directrice générale et qui concernent directement les PHs ?
Revue "PHARe" n° 71 Mars, Avril 2015
À un courriel d’un médecin hospitalier qui revendiquait la place particulière de ceux qui soignent et sont au contact de la réalité, contrairement aux directeurs d’hôpitaux et aux économistes de santé, Michel Rosenblatt, directeur d’hôpital, secrétaire général du Syncass-CFDT répondait les lignes qui suivent. Nous le remercions très sincèrement d’avoir accepté la publication telle quelle de sa lettre qui éclaire d’un jour inédit la position d’un directeur.
S’agissant des enjeux et de la place indispensable des médecins et de leur voix particulière, je suis d’accord sur le fond.
Mais les directeurs ne se reconnaissent pas nécessairement comme des supplétifs de l’État ou de l’ARS, qui seraient chargés de mettre les autres au pas, pour leur imposer les dérives technocratiques et la dictature du reporting, que ce soit par tableurs Excel ou en quadrichromie. Ils sont les victimes (parfois consentantes !) de dérives qu’ils subissent aussi et qui leur imposent des objectifs impossibles et un management néfaste, que les directeurs de mon syndicat condamnent.
Nous plaidons activement pour une autre définition, reconnaissant que les directeurs sont, à côté et avec les autres hospitaliers, des acteurs de santé publique. Ils ont une compétence qui est indispensable au bon fonctionnement des établissements. Leur fonction est complexe et exigeante, même si elle est souvent dévoyée par des politiques publiques devenues incohérentes.
Une des conditions pour faire évoluer le système, sera précisément de ne pas se tromper de combat ou de discours : nous sommes dans le même bateau.
Le discours suggérant que les directeurs seraient tous des technocrates bornés et les médecins tous des divas irresponsables nous enferme stérilement et convient bien à la logique technocratique. Ce discours contribue à la persistance du système actuel. D’accord donc pour débattre sereinement des règles internes nécessaires pour garantir des prises en charges de qualité et sur la répartition efficace et équilibrée des responsabilités.
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On croit toujours que ça n’arrive qu’aux autres !
Pourtant, nous qui aidons ces collègues au quotidien qui subissent des situations conflictuelles, dont ils ne perçoivent pas l’issue sans en référer à leur syndicat, savons que chacun de nous peut être concerné. En voici des exemples, anonymisés bien sûr. L’objectif est de comprendre comment ça arrive et de constater l’échec des structures en place pour résoudre ces conflits. Comme le montrent ces exemples, il paraît indispensable de redonner de l’équilibre au sein des rapports intra-hospitaliers.
QUI EST L’ARBITRE ?
Un praticien hospitalier exerçant en service public exclusif est sermonné par sa direction au motif qu’il ne réalise pas suffisamment d’activité. Cette démarche a été initiée après le recrutement de plusieurs médecins d’une clinique du territoire et la nomination comme chef de service de l’un d’entre-eux. Ces derniers continuent à pratiquer une activité libérale importante au sein de l’hôpital et délaissent quelque peu les activités « non cotables » aux praticiens sans activité libérale. Profitant d’un incident sans gravité avec un patient, la direction convoque le praticien hospitalier et demande une enquête externe sur ses activités. Le rapport mettra hors de cause ce praticien.
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Interview du Docteur Isabelle BOHL, gynécologue-obstétricien en Lorraine, & Présidente de la Commission Jeunes Médecins au CNOM.
1. Quelles sont les origines de la commission jeunes médecins ? Quand, par qui et dans quel but a-t-elle été créée ?
Créée en 2003, sous le nom de Cellule jeunes médecins, le Docteur Ducloux, Président du CNOM déclarait : « la cellule jeunes médecins qui a été constituée, correspondait à mon rêve d’intégrer les jeunes, qui représentent l’avenir de la médecine ».
En Décembre 2005, cette cellule a pris le nom définitif de « Commission mixte CNOM/Jeunes médecins » sous la présidence du Professeur Jacques Rolland, nouveau Président du CNOM, qui rappellera à cette occasion la fonction et les missions de cette Commission : « cette rencontre avec les représentants des jeunes médecins sera l’occasion d’échanger sur leurs préoccupations, d’apprendre à leur contact, et nous enrichir mutuellement… Il s’agira également de leur transmettre l’état de nos réflexions en matière de déontologie ».
Le Docteur Michel Legmann, actuel président du CNOM, très vigilant sur la liberté d’installation, a encouragé la commission pour son travail de réflexion déontologique à propos du compagnonnage.
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En mars dernier, Avenir Hospitalier et a CPH ont rencontré Madame Cécile Courrèges, Conseillère Santé du Premier Ministre, afin de lui faire part de leur satisfaction sur cette réflexion, mais également de leurs inquiétudes sur la mise en œuvre des changements indispensables à la survie de l’hôpital public. Notre sentiment est que nos arguments ont été compris et dans l'air du temps, mais que les forces adverses, opposées au syndicalisme (conférences des Présidents de CME, intersyndicales SNAM CMH et INPH) exercent de telles pressions qu'il leur faudra trancher en se faisant des ennemis. mais que nous saurons en tirer les conséquences.
La mission Couty a permis une réflexion collective sur de nombreux sujets, de faire le constat ensemble des méfaits de la Loi HPST sur le sens même de service public hospitalier.
Avenir Hospitalier et le CNPH, qui représentent 43% des voix de médecins hospitaliers aux dernières élections professionnelles, félicitent le gouvernement et le ministère d’avoir pris l’initiative d’une telle concertation et d’avoir su la mener au bout. Nous avons pris bonne note des intentions de la Ministre de la Santé de tourner la page de HPST, de redonner, dans le cadre de la stratégie nationale de santé du Premier Ministre, un nouvel élan au Service Public Hospitalier, de redonner la confiance, de réduire les inégalités de santé, de préserver un financement solidaire et de structurer la médecine de parcours.
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Perspectives éducation thérapeutique maison de santé et pharmacie hospitalièreRéseau Pro Santé
Depuis plus d’un an la loi HPST prend peu à peu de l’importance, au fur et à mesure qu’avance la sortie des décrets d’application. La FNSIP veille à ne rien rater de ce qui pourrait intéresser les internes. Il y a bien sûr, c’est ce dont nous parlons le plus, la réforme de la biologie. Mais ce n’est pas tout, la loi HPST est une loi « cadre », censée régir une large part de l’organisation des soins. Comme souvent, les personnes en charge de l’application des textes pensent à l’appliquer aux médecins. Leur prévalence, tant au niveau démographique que dans la stratégie thérapeutique explique cet état de fait. C’est à nous, professionnels de santé, organisations syndicales de rappeler notre rôle, de revendiquer notre place au coeur du système de soins.
Ace titre, il est une chose qui se dessine à laquelle nous ne sommes pas encore associés. Il y a deux parties de la loi HPST auxquelles nous devons nous associer pour revendiquer un rôle qui, je crois, est dévolu aux pharmaciens hospitaliers, biologistes médiaux et, pourquoi pas, à des stages d'internes en pharmacie. Je veux parler des maisons de santé d'une part (dont la mise en place est en cours) et d l'éducation thérapeutique, d'autre part, dont es décrets d'application venant de paraître incluent les pharmaciens.
Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Août 2016
PH en Neurologie,CHU Grenoble
Député adjoint de l’Isère
Rapporteur de la loi de Modernisation du système de Santé
Bonjour Olivier Veran
En novembre 2015, la ministre des Affaires sociales et de la santé vous a confié une mission en vous demandant de « travailler à l’avènement de modes de financement davantage médicalisés, plus sensibles aux spécificités des différents types de soins dispensés à l’hôpital. La piste d’une dotation modulée à l’activité devra être examinée avec une attention particulière. Ce nouveau modèle devra s’appliquer en priorité à certaines activités hospitalières qui ne se prêtent pas au modèle de la tarification à l’activité, en particulier les parcours de prise en charge des pathologies chroniques, les soins palliatifs et les soins non programmés. » .
Votre rapport d’étape sur la T2A vient de paraître.
Qu’avez vous découvert durant cette première partie de votre mission ?
1) Les règles de gouvernance, comme les modes de financement des établissements de santé sont ressenties par nombres de professionnels de santé comme pouvant avoir un impact jusque sur l’exercice médical, c’est-à dire mettre en tension les principes éthiques. (...)
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La Loi « Hôpital Patients Santé Territoires » s’attelle à clarifier la gouvernance des établissements publics de santé. Ce qui est loin d'être passé inaperçu et a créé beaucoup de remous : en cause l'important renforcement des pouvoirs du directeur d'établissement.
Dans ce nouveau schéma de pilotage, la Commission Médicale d'Etablissement (CME) garde son nom mais son pouvoir apparaît aujourd'hui affaibli (décret n° 2010-439 du 30 avril 2010)… Alors qu'elle préparait le projet médical de l'établissement, elle est maintenant tenue à donner son avis sur ce projet désormais élaboré par le président de la CME et le directeur de l'établissement. La nouvelle CME contribue à la politique d’amélioration contenue de la qualité et de la sécurité des soins (infections associées aux soins, événements indésirables, vigilances, développement professionnel contenu) et à la politique d’accueil des usagers (éthique, parcours et permanence des soins, soins palliatifs). En rapport à ces thématiques, la CME propose un programme d'actions et d'indicateurs de suivi. Enfin, elle est en droit d'être informée sur le budget, sur les contrats de pôles, etc. Les sous-commissions de l'ancienne CME telle la commission du médicament et des dispositifs médicaux ne sont plus obligatoires.
Interview Le feuilleton de phar-e - Les missions des PHRéseau Pro Santé
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Chaque médecin a une définition de l’exercice en hôpital public qui lui est propre. les différentes générations se rejoignent-elles toujours sur les fondements de ce métier et sur l’avenir de celui-ci ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois jeunes médecins, sébastien Mirek (chef de clinique au cHu de dijon, vice-président de l’isncca ), et deux PH nouvellement nommés sandra ollier (cHu d’avignon) et ar (PH resté anonyme).
PHAR-E : Quelle « représentation » avez-vous d’un médecin de l’hôpital public ? Quelles sont ses missions ?
Sébastien Mirek : Le médecin de l’hôpital public a plusieurs missions. La première est une mission de soins et de prise en charge des patients quelque soit la spécialité du médecin. En anesthésie-réanimation nous avons une spécialité polyvalente mais toutes les spécialités doivent prendre en charge leurs patients. Et puis une mission d’implication dans sa structure au sein de son établissement, par plusieurs valences. Des valences administratives, syndicales mais également via la recherche, l’enseignement et la pédagogie. C’est ainsi que je vois le médecin au sein de l’hôpital public.
Sandra Ollier : La mission principale du médecin de l’hôpital public est de soigner tous les patients qui se présentent à lui sans aucune distinction. C’est d’ailleurs pour embrasser cette vision du métier, qui paraît un peu « utopique » aujourd’hui, que l’on choisit de s’engager dans cette voie à mon avis. Se dire que l’on va pouvoir soigner tout le monde sans avoir à demander une carte vitale ou sans avoir à connaître les ressources du patient par exemple. Par ailleurs, les missions d’enseignement et de formation sont également très importantes et elles complètent la mission de soins qui demeure la mission principale.
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François Cochet, président de la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux) et directeur des activités santé au travail au sein de la SECAFI, répond à nos questions sur le fonctionnement des CHSCT. il nous éclaire aussi sur la tâche qui incombe à une société d’audit telle que SECAFI, lorsqu’il s’agit du règlement d’un conflit.
PHAR-E : Quel est le rôle des CHSCT ? Peut-on leur attribuer un véritable rôle de médiation ?
François Cochet : Le CHSCT est le lieu où doivent être posées et débattues toutes les questions sur les conditions de travail de tous ceux qui oeuvrent dans un établissement. Les projets importants qui ont un impact sur le travail des personnels doivent y être présentés et le CHSCT doit donner un avis éclairé sur les risques pour la santé des personnels. Un CHSCT qui fonctionne bien permet d’anticiper nombre de difficultés qui, dans le cas contraire, sont autant de sujets sur lesquels des médiations doivent être ensuite engagées.
PHAR-E : Pourriez-vous nous parler du périmètre réglementaire des CHSCT ? À quel niveau peuvent-ils intervenir ?
FC : Les CHSCT ont des droits étendus qui sont malheureusement parfois méconnus ou mal utilisés. Beaucoup d’informations leur sont dues. Ils peuvent visiter les services, procéder à des enquêtes, alerter sur les situations dangereuses. L’enjeu est qu’ils centrent leurs actions sur les conditions de travail, prises au sens le plus large. La loi leur donne un large pouvoir d’initiatives et les invite à faire des propositions de nature à préserver la santé et les conditions de travail de tous les personnels. Lorsque ces propositions sont précises, concrètes, étayées, il devient très difficile de les ignorer complètement, même dans le contexte de terrible disette budgétaire que connaissent nombre d’établissements. Pour autant, il ne doit pas y avoir de confusion, c’est l’employeur, et lui seul, qui est responsable de la santé des salariés de son établissement.
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Un peu d’huile dans les rouages
La Loi de Modernisation du système de santé publiée le 26 janvier de cette année contenait des améliorations de la gouvernance hospitalière (Article 195).
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°7 - INPH - Avril 2016
Le décret n°2016-291 du 11 mars 2016 publié au JO du 13 mars (1) permet la mise en application de ces améliorations qui devront être mises en oeuvre dans les 6 mois.
1. Le service revient en première place des structures constitutives des pôles.
2. La CME se prononce sur la cohérence médicale de l’organisation en pôles.
3. Les chefs de service seront nommés sur proposition du président de CME après avis du chef de pôle et non plus l’inverse. Après nomination, une formation leur est proposée.
4. La CME établit son règlement intérieur et définit librement son organisation.
5. Le directeur perd l’initiative s’il souhaite mettre fin aux fonctions d’un chef de service.
6. Le règlement intérieur de l’établissement doit définir les principes de fonctionnement des pôles mais aussi les relations entre chef de pôle et chef de service en particulier pour :
La recherche clinique et l’innovation ;
L’enseignement ;
La qualité et la sécurité des soins ;
La permanence des soins ;
La prise en charge médicale, son organisation, sa coordination et son évaluation ;
La gestion des ressources humaines ;
L’autorité fonctionnelle au sein des services ;
La formation et l’évaluation des fonctions de chef de service ;
...
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Directeur, mon nom est Directeur d’hôpitalRachel Bocher
Préambule : présentation du décor
998 hôpitaux, soit l’équivalent de 293062 lits, répartis par catégories :
31 centres hospitaliers universitaires (CHU), centres hospitaliers régionaux (CHR),
519 centres hospitaliers (CH), 89 centres hospitaliers spécialisés (CHS) et 344 hôpitaux locaux (HL).
Ces établissements relèvent du régime des personnes morales de droit public, sont dotés d’une autonomie administrative et financière et répondent à des obligations de service public. Les hôpitaux sont le service public préféré des Français.
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1. Réflexion ›››› DOSSIER
CONCLUSION
INTERVIEW
PrGuyMOULIN
Comment devient-on
Président de la Conférence
des Présidents de CME de
CHU ?
L’histoire est longue, j’ai été nom-
mé PU PH de radiologie à l’APHM
en 1995 et j’ai présenté ma can-
didature à la CME en 1999 et
grâce à une campagne intensive
et peut-être un capital de sym-
pathie, j’ai pu faire mon entrée à
la CME comme secrétaire général
de la commission, j’ai été réélu et
ai occupé la fonction de vice-pré-
sident jusqu’en 2007, j’ai alors été
élu à la Présidence de la CME de
l’APHM au départ du Pr Fuentes
et j’ai succédé à Alain Destée à
la Conférence des Présidents de
CME de CHU en 2012. Cela s’ins-
crivait dans une démarche déjà
ancienne de présence dans la vie
institutionnelle car j’avais parti-
cipé au Bureau des CCA et j’avais
présidé la mutuelle des internes
et anciens internes de l’APHM.
Il me paraissait assez naturel
d’être dans des fonctions au ser-
vice des autres car mes parents
étaient fonctionnaires et pla-
çaient assez haut le Service Public
comme une position au service du
public assez élevée et très républi-
caine.
Est-ce que la CME permet
une représentation du
corps médical ? Quelle
est la position de son
président ?
La définition de la CME est difficile.
Elle n’a pas de vocation syndicale
mais c’est un organe représentatif
de la communauté médicale d’un
hôpital, pas vraiment catégorielle
et encore moins corporatiste. La
CME est absolument essentielle.
La loi HPST a beaucoup modifié
la relation de la CME avec son
président et son bureau. La CME
doit pouvoir permettre l’expres-
sion des idées des praticiens.
Est-ce qu’elle peut
le faire suffisam-
ment ? Probable-
ment pas assez car
HPST a permis une
dérive de l’essence
même de la CME
vers le président
qui a un rôle capi-
tal probablement
au détriment des
praticiens. Les pra-
ticiens ne se re-
trouvent pas tous dans la CME.
Les praticiens pensent que le
président est un peu le chef des
médecins mais ils le ressentent
comme faisant partie d’un monde
où on retrouve avec lui la direc-
tion de l’hôpital, le Doyen, les per-
sonnalités influentes de la CME,
bureau et secrétaire général…
Est-ce qu’on peut s’exprimer en
CME ? Oui. Est-ce que la CME fait
passer beaucoup d’idées peut-
être ? Les sous-commissions de
travail plus techniques comme la
commission du médicament, de
la permanence des soins, de la re-
cherche le permettent plus facile-
ment. HPST a éloigné et c’est regret-
table le président de la CME et son
bureau de la base des praticiens,
en contrepartie elle a renforcé son
autorité bien qu’elle
soit contrainte dans
ses rapports malgré
tout difficiles avec
son administration.
La CME a malgré
tout un poids im-
portant. La CME de
l’APHM a exprimé
son opposition aux
conditions d’un plan
de retour à l’équi-
libre. Les chefs de
pôles se sont également prononcés
sur le plan. L’avis a été le même :
nous ne sommes pas d’accord avec
les conditions de ce plan qui im-
Président de la CME de l’APHM,
Président de la conférence des présidents de CME de CHU.
La définition
de la CME est
difficile. Elle n’a
pas de vocation
syndicale mais
c’est un organe
représentatif de
la communauté
médicale
BIBLIOGRAPHIE
(disponible sur le site de l’INPH : http://www.inph.org/)
1. Christian ROUILLARD et Nathalie BURLONE. L’Etat et la société civile sous le joug de la gouvernance, Québec :
Presses de l’Universite Laval, 2011, p. 7.
2. I. LACROIX, P.O. St-ARNAUD « La gouvernance : tenter une définition ».
Cahiers de recherche en politique appliquée vol IV numéro 3 automne 2012.
3. Robert JOUMARD. Le concept de gouvernance. LTE 0910. rapport de recherche. 2009, pp.52.
4. La Faisabilité politique de l’ajustement, cahiers OCDE 1996 N°13, p.30. http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf
Gouvernance hospitalière
5. http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-hospitaliere/chronologie/
6. La loi HPST à l’hôpital : les clefs pour comprendre 01/01/2011
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/vademecum_loi_HPST.pdf
7. http://www.sante.gouv.fr/la-gouvernance-hospitaliere,16255.html
8. Instruction N° DHOS/E1/2010/75 du 25 février 2010 relative à la mise en place des directoires des établis-
sements publics de santé.
9. Tableau de résultats de l’enquête-flash « management médical à l’hôpital ».
Nous finirons sur une note d’espoir. Car enfin, après le tableau très sombre des desseins cachés de
la gouvernance, que nous disent les PH ? Qu’ils ont soif de justice, équité, dialogue, confraternité.
Nous aurons besoin de ces valeurs quand viendra le temps des décrets d’application de la nouvelle
loi de santé, il nous faudra veiller à ce que ces valeurs ne s’éteignent pas. et c’est pour cela que le
syndicalisme doit continuer d’exister !
CONSTRUCTION ›››› Interview
Le MAG de l’INPH / MAI 201526 www.inph.org 27
2. posent des conditions de travail que
nous n’acceptons pas. Ce faisant
et après avoir interrogé ces deux
composantes, je me suis retrouvé
lié par ces avis.
Ceci souligne également l’ambi-
guïté qui existe entre le président
de la CME et sa CME vis-à-vis des
chefs de pôles qui ont un poids
institutionnel fort, ambiguïté qui
n’est pas réglée par HPST ni par la
future loi santé. Les chefs de pôle
ont exprimé un avis sur la poli-
tique de l’établissement, la CME
a émis un avis plus technique sur
le fonctionnement de l’établisse-
ment. Ces deux avis étaient par-
faitement concordant ce qui a évi-
té une difficulté apparue depuis
que les pôles ont été institués.
Le Président de la CME
est le vice-président du
directoire…
Le président de la CME d’un CHU
est effectivement le premier vice-
président du directoire avec le
directeur de l’UFR et le doyen. La
vice-présidence du directoire est
très théorique, le véritable nu-
méro deux de l’établissement est
de fait le directeur adjoint, ou le
secrétaire général qui ont déléga-
tion de la signature du directeur
général. Donc il s’agit d’une fonc-
tion plus honorifique qu’opéra-
tionnelle.
La légitimité du président de CME
vient de l’expression de sa CME
c’est pourquoi le président doit
questionner sa CME qui doit pou-
voir donner son avis. Les révisions
d’effectifs étaient faites par la
CME, elles peuvent maintenant
être faites en partie à l’intérieur
des pôles quand ils ont déléga-
tion. Il parait important que la
CME puisse conserver le pouvoir
de donner un avis, de sanctionner
ce qui se passe dans les pôles.
La vice-présidence du directoire
n’apporte rien fonctionnellement.
Le collège des chefs de pôles est
informel. Il me parait important
de l’interroger et de faire partici-
per les chefs de pôles non élu à
la CME et de leur permettre une
expression. La participation des
chefs de pôles au directoire parait
moins justifiée.
Quelle est la place de
l’université dans la
CME, dans les révisions
d’effectifs, des postes
d’internes et de CCA ?
Dans les CHU deux vice-prési-
dents, le doyen de la faculté de
médecine et le vice-président re-
cherche. Le doyen de la faculté de
médecine a un rôle essentiel qui
apporte une vision différente avec
souvent un souci plus marqué
pour les unités de recherche ou
de formation de l’établissement.
Le PCME fait la révision des effec-
tifs universitaires avec les doyens.
Ces révisions résultent d’une dis-
cussion commune
entre le PCME, les
doyens et le direc-
teur général ce qui
permet de définir
les priorités dans
les recrutements
universitaires de
l’établissement.
Pour les internes,
les commissions
d’agrément se font
sous la présidence
de l’ARS. Pour les
chefs de clinique, c’est la faculté
de médecine qui est à la ma-
nœuvre mais l’avis de la CME est
officiellement requis. La direction
des affaires médicales est égale-
ment concertée. Ces discussions
tripartites sont fondamentales
car elles permettent de définir
les priorités de développement de
spécialités ou de groupes d’acti-
vité dans l’institution. On note
là encore une ambiguïté car ces
décisions peuvent ne pas être en
adéquation avec la structuration
en pôles.
Quel est le rôle de la
CME et de son président
dans l’attribution et la
répartition des MERRI ?
Les Merri sont des crédits affec-
tés par l’État à l’établissement en
fonction des effectifs étudiants,
des publications et des activités de
recherche sur les données SIGAPS.
L’établissement fait la répartition
par pôle en fonction de leurs acti-
vités et des contractualisations.
On en arrive à
l’organisation de la
recherche clinique, quel est
le rôle du PCME ?
Le président de la CME participe
à son organisation par la proposi-
tion de nomination des membres
des DRCI et des GIRCI. Il participe
également à des réunions inter
CHU pour des pro-
jets de recherche
clinique. Il parti-
cipe à la nomina-
tion des respon-
sables de CIC et
de plateformes de
recherche. Mais la
recherche clinique
c’est avant tout les
acteurs qui la font
et qui la portent
par le dépôt de pro-
jets, la production
directe de l’activité de recherche
et la contribution aux indicateurs.
Il faut aussi souligner dans ce do-
maine la participation des CH à la
recherche clinique qui est impor-
tante même s’il me semble que
cette activité de territoire doit être
coordonnée par le CHU qui a les
moyens de le faire contrairement
au CH.
La légitimité
du président
de CME vient
de l’expression
de sa CME c’est
pourquoi le
président doit
questionner sa
CME
CHU et CH, quel niveau de
dialogue, quelles politiques
communes ? Existe-t-il une
vraie communication ?
Les politiques territoriales doivent
exister, elles sont parfois très
fortes dans certaines régions
comme Nord-Pas-de-Calais, sou-
vent moins solides comme dans
ma région. Un CHU ne peut pas
vivre tout seul, il doit partager
avec les autres établissements et
mettre en place une vision pros-
pective sur le territoire. Il doit en
particulier aider à la possibilité
pour les CH d’assurer leur per-
manence des soins par des gardes
transversales, par des actions de
télémédecine et notamment de
télé-radiologie. Le CHU doit égale-
ment aider à mettre en place des
maisons de la recherche clinique.
Dans ce domaine, si le CHU est
la tête de pont, il doit assurer la
coordination et le partage des res-
sources.
Le CHU doit également être pros-
pectif pour les politiques d’attrac-
tivité des postes offerts à l’hôpital
public. La lourdeur des organisa-
tions et la concurrence du sec-
teur privé lucratif pèsent sur les
recrutements. Les CH et les CHU
demandent un soutien dans cer-
taines spécialités où la concur-
rence est forte, la majorité des
jeunes médecins ne souhaitent
pas rester dans le secteur public.
Les facultés de médecine, les ARS
et les hôpitaux doivent coordon-
ner leurs politiques dans leurs do-
maines respectifs. Il s’agit de créer
ou de maintenir des équipes de
dimensions suffisantes permet-
tant de limiter les risques de burn
out liés aux lourdeurs de fonc-
tionnement et de la permanence
des soins. Les établissements pu-
blics ne doivent pas se faire une
concurrence permanente mais
se coordonner en face de grands
opérateurs privés très attractifs
sur le plan financier et des condi-
tions de travail. Il est nécessaire
de répondre au questionnement
des jeunes qui souhaitent un ave-
nir plus serein que ce que laisse
présager l’hôpital public qu’ils ob-
servent pendant leur formation.
Concernant la fuite des PH
et des PU PH ?
Les praticiens qui partent, PH uni-
versitaires ou non, le font parce
que l’hôpital public ne leur offre
plus une perspective d’avenir res-
pectant la qualité de leur exercice.
La structure hospitalière n’arrive
plus à les ancrer dans leur acti-
vité pour des raisons multiples et
cumulatives concernant la pro-
jection de carrière, les conditions
financières et la qualité de leur
exercice. A ceci s’ajoute ce qui est
regroupé sous le terme de poids ad-
ministratif et qui concerne en fait
la régression de la logistique et de
l’aide qu’ils peuvent trouver pour
des tâches qui ne sont pas direc-
tement en rapport avec le malade.
Les praticiens ont de plus en plus
de mal à rester dans un hôpital
en difficulté au quotidien sur des
questions de matériel, de person-
nels et d’approvisionnement qui
créent une tension rendant l’acti-
vité difficile pour tous.
Le Président de la CME est le vice-président du directoire…
Le président de la CME d’un CHU est effectivement le premier vice-président du directoire
avec le directeur de l’UFR et le doyen. La vice-présidence du directoire est très théorique,
le véritable numéro deux de l’établissement est de fait le directeur adjoint, ou le secrétaire
général qui ont délégation de la signature du directeur général.
« Tout pouvoir sans contrôle rend fou »
Alain
CONSTRUCTION ›››› Interview
Le MAG de l’INPH / MAI 201528 www.inph.org 29
3. Ce n’est pas la volumétrie du travail
qui fait partir, c’est la qualité de vie
au travail qui n’est plus suffisante.
L’hôpital doit proposer et garan-
tir des conditions sereines d’exer-
cice. L’intérêt de l’exercice hospi-
talier repose également sur le fait
de travailler au sein d’une équipe
composée de praticiens de géné-
rations différentes
permettant la trans-
mission du savoir
par le compagnon-
nage. Cette notion
de translation, de
transition, dans les
différentes couches
d’âge est impor-
tante. Il est essentiel
de préserver la mis-
sion de transmission du savoir
et des responsabilités qui est l’es-
sence de l’activité hospitalière.
Il faut également regretter que les
responsables de services ont per-
du l’autorité et la gestion du per-
sonnel paramédical. Ceci a abouti
à une séparation des personnels
paramédicaux de l’équipe médi-
cale au détriment d’une concep-
tion pluri-professionnelle de l’ac-
tivité hospitalière et du dialogue
entre les professions.
Venons-en à la Conférence
des présidents de CME de
CHU...
L’exercice de la conférence des
PCME de CHU est différent de ce-
lui de la CME. Il s’agit d’une inter-
face entre les CME, l’Administra-
tion centrale et le Ministère de la
Santé. Elle permet de recueillir de
l’information et de faire des pro-
positions concernant les projets
de lois et les textes réglementaires
du domaine de la santé.
C’est un lieu d’échanges entre les
PCME qui partagent leurs expé-
riences et leurs difficultés.
C’est également un lieu d’échange
avec la conférence des doyens de
facultés pour rechercher des ac-
cords sur des positions communes.
Les CHU doivent réfléchir à leur
avenir. Ils ont des missions com-
munes avec les CH et les struc-
tures privées pour l’organisation
de l’offre de soins et des missions
spécifiques univer-
sitaires pour l’en-
seignement et la
recherche. Il existe
des réunions inter-
bureaux des confé-
rences de CHU,
directeur, doyens
de PCME. Les confé-
rences sont fonda-
trices du CNCR pour la recherche.
La conférence est avant tout un
organe de réflexion, est-elle un
organe de pouvoir ? Peut-être par
elle-même, peut-être également
dans sa participation au conseil
d’administration de la FHF où elle
est présente.
La conférence de PCME de CHU est
un organe d’influence au même
titre que les autres conférences de
PCME et de directeurs et que les
inter-syndicats de praticiens hos-
pitaliers.
La conférence a
des liens assez
forts avec la DGOS.
Le directeur géné-
ral de la DGOS est
toujours présent.
Les liens avec le
cabinet de la mi-
nistre sont plus
distanciés, l’effet des rencontres
est modeste et se résume plus à
des échanges d’informations.
La conférence participe à des
groupes de travail concernant
la recherche, la tarification et
d’autres sujets.
Qu’attend la conférence des
PCME de CHU de la future
loi de santé ?
La conférence attache beaucoup
d’importance à la correction de
certains effets pervers de la loi
HPST concernant la gouvernance
hospitalière. Les chefs de pôles ne
peuvent pas être nommés seu-
lement par les directeurs, il faut
que les PCME soient les acteurs
directs de ces nominations.
La conférence sera très vigilante
sur le contenu des décrets d’ap-
plication de la loi concernant le
contrat de gouvernance passé
entre le directeur et le président de
CME. Ce contrat ne peut pas être
que théorique mais il doit définir
dans les faits les moyens dévolus
à la CME ainsi que la place de la
CME et de son président. Il faut
également prévoir la vérification
de l’application de ces contrats.
HPST avait certes renforcé le rôle
du président de la CME mais avait
déplacé les responsabilités de la
CME. La loi à venir pourrait corri-
ger cela.
J’espèrequeleservicepublichospita-
lier sera bien redéfini comme un ser-
vice public qui ne puisse pas être re-
mis en question par des
structures libérales qui,
si elles souhaitent parti-
ciper au service public
doivent porter aussi les
contraintes financières,
organisationnelles, so-
ciales et réglementaires
qui s’appliquent au
service public. Il faudra
s’assurer que le service
public hospitalier ne soit ouvert au
secteur libéral qu’en cas de carence
du secteur public, que cette carence
soit clairement définie et que la délé-
gation au secteur libéral soit claire-
ment contractualisée entre l’ARS et
la structure libérale.
La loi à venir introduit des idées
intéressantes sur le territoire
mais la définition des groupe-
ments hospitaliers de territoire
reste relativement floue. Ils ne
doivent pas être un outil qui per-
mette à l’Etat de se défosser de la
carte sanitaire et de ne pas défi-
nir comment organiser l’offre de
soins à l’intérieur du territoire en
termes de structures. Les GHT ne
pourront pas assumer les pres-
sions des politiques quant aux
évolutions structurelles. L’Etat
doit continuer à affirmer quelles
structures il veut garder ou non.
Les GHT ne doivent pas devenir des
néo forteresses plus ou moins élar-
gies qui s’opposent les unes aux
autres. Les échanges sont indis-
pensables pour permettre des par-
cours de soins dont les médecins
spécialistes des hôpitaux universi-
taires ou non ne soient pas exclus.
La loi fait la part belle aux ARS pour
l’expression des volontés de l’État.
Quel avenir pour les pré-
sidents de CME après leur
mandat ? L’expérience en-
grangée dans ces fonctions
est perdue ?
L’exercice médical pur disparait
souvent de l’exercice du président
de CME au profit d’une fonction
médico-administrative pendant la
durée du mandat. Les mandats sont
limités à deux fois quatre ans et il est
nécessaire à l’issue de se recycler.
C’est très bien que le mandat soit
limité, un poste de responsabilité
devient avec le temps un poste de
pouvoir ce qui n’est pas souhai-
table et constitue une dérive. Il faut
laisser la place aux autres même si
cela peut être douloureux.
Pour faire quoi ? Je n’ai pas d’idée
en dehors du retour à l’activité hos-
pitalière, activité de chef de service
et d’universitaire qui sont déjà des
activités importantes, le retour à
l’activité médicale pose probable-
ment un problème car il faut bien
reconnaitre qu’on a perdu un peu
de compétence pendant la période
de présidence et qu’il est néces-
saire de se remettre à niveau.
Ou alors il faut trouver d’autres
fonctions médico-administratives
voire même administratives, cer-
tains l’ont fait, ils sont peu nom-
breux. C’est souvent un succéda-
né des périodes antérieures.
Une fonction de compagnonnage
existe dans la fonction de pré-
sident de CME ou de président de
la conférence et c’est un grand in-
térêt de se dire qu’on a contribué
à la formation des successeurs
comme on a bénéficié de ses pré-
décesseurs.
Un dernier message ?
Parler de la relativité de cette fonc-
tion de président de CME. L’exer-
cice n’est probablement pas aussi
profond que l’exercice médical,
même si cela demande beaucoup
d’efforts, de temps ou d’énergie.
Il existe dans la fonction médicale
une responsabilité importante
individuelle envers le malade qui
ne me parait pas comparable. Ce
sentiment est peut-être en partie
dû au fait que le président de CME
n’est pas et ne sera jamais un vrai
administratif car malgré son ex-
périence de terrain, il n’en a pas
eu la formation.
L’hôpital doit
proposer et
garantir des
conditions
sereines
d’exercice.
La conférence
est avant tout
un organe de
réflexion, est-
elle un organe
de pouvoir ?
CONSTRUCTION ›››› Interview
Le MAG de l’INPH / MAI 201530 www.inph.org 31