SAS dans l\'Industrie : Développement de l\'approche Industrielle
1. SAS dans l’industrie :
développement de l’approche industrielle
ETUDE
ÉTUDE PROSPECTIVE
Craig Simpson
N° CEMA17481
2. IDC Manufacturing Insights
SAS White Paper
CONTENU
IDC Manufacturing Insights a été récemment convié à la conférence des analystes
sectoriels Inside Intelligence 2011 organisée par SAS, l’un des leaders de l’informatique
décisionnelle et des solutions analytiques.
Cette étude prospective d’IDC Manufacturing Insights porte sur les nouveaux produits clés
de SAS et met l’accent sur leur application industrielle. La conférence, très animée, avait
pour thème le « Big Data » et l’analyse des médias sociaux, deux domaines stratégiques
encore largement sous-estimés par les entreprises.
SAS est relativement peu connu des industriels en Europe centrale et de l’Est ainsi qu’au
Moyen-Orient et en Afrique, en dépit de solutions de Business Intelligence parmi les plus
performantes du marché et d’une excellente réputation. Si vous souhaitez investir dans
ce domaine, pensez à SAS.
Présentation de SAS
Fort de l’irrésistible modèle de croissance qui est visiblement le sien depuis sa création
en 1976, SAS s’est une fois encore montré à la hauteur des attentes en 2010. La société
connaît en effet une croissance ininterrompue depuis 34 ans et est bien l’une des rares
à pouvoir s’en targuer. Elle a enregistré en 2010 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de
dollars, soit une progression globale de 6,7 %.
L’éditeur a annoncé une augmentation de ses revenus dans toutes les zones
géographiques où il est présent, la plus importante revenant à l’Amérique latine avec
19,9 % depuis 2009, suivie par le Canada et la zone Asie-Pacifique, avec respectivement
8,8 % et 8,4 % de hausse. Néanmoins, la contribution de ces trois régions au chiffre
d’affaires global de l’entreprise est modeste comparé à celle des États-Unis et de la zone
EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique, qui totalisent près de 80 % de l’ensemble des
revenus, la zone EMEA arrivant légèrement en tête.
Il est très intéressant de noter que plus des deux tiers du chiffre d’affaires de SAS est
généré par les clients existants. SAS peut en effet s’enorgueillir des solides liens tissés
avec sa clientèle au fil des années. La société indique également que plus de 90 % de
son activité résulte des ventes directes réalisées par ses quelque 400 bureaux locaux. Les
clients existants et potentiels bénéficient ainsi d’un service personnalisé et SAS est mieux
à même de cerner les besoins de chacun.
Les derniers chiffres sont assez disparates : l’Europe centrale et de l’Est a enregistré une
croissance relativement faible de 1,7 %, tandis que l’Europe du Sud-Ouest est en recul
de 1 % et les pays nordiques de 4,9 %. D’autres régions ont en revanche connu une forte
progression des ventes : 66,4 % pour l’Inde et la Thaïlande, 38,9 % pour le Royaume-Uni
et l’Irlande, 27 % pour l’Asie du Nord, 23,8 % pour l’Asie du Sud-Est et 15,6 % pour le
Moyen-Orient et l’Afrique.
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3. SAS dans l’industrie : développement de l’approche industrielle
Ciblage et percée de l’industrie locale
Ces dernières années, SAS a adopté une stratégie axée sur l’industrie et proposé des
solutions pour les marchés verticaux et transversaux. Les entreprises cernent beaucoup
mieux les fonctionnalités des solutions SAS lorsqu’elles sont propres à leur secteur
d’activité. Par ailleurs, les progiciels destinés aux marchés transversaux — marketing,
gestion de la chaîne logistique, etc. — sont bien plus faciles à justifier financièrement
et à mettre en œuvre que les outils fondamentaux autrefois utilisés par SAS. Selon IDC
Manufacturing Insights, SAS a encore des efforts à faire pour adapter ses solutions aux
différents marchés verticaux, même si des progrès ont été accomplis.
Le chiffre d’affaires par secteur se décompose comme suit :
services financiers : 42 %, administration : 15 %, services : 11 %, communication : 7 %,
sciences de la vie : 6 %, industrie manufacturière : 5,5 %, grande distribution : 4,5 %,
enseignement : 3 %, énergie et services publics : 3 %, santé : 2,5 %
et autres secteurs : 0,5 %.
Dans la zone EMEA, c’est dans le domaine des sciences de la vie que SAS a enregistré
la plus forte croissance des ventes, devant la grande distribution et les assurances.
Dans la région Asie-Pacifique, ce sont les secteurs de l’énergie et des services publics
qui arrivent en tête, suivis de près par l’industrie manufacturière et les sciences de la vie.
Efforts continus en faveur d’une approche sectorielle
IDC Manufacturing Insights a déjà abordé le virage amorcé par SAS en matière de
solutions sectorielles en 2009, lorsque la société s’est éloignée de son cœur de métier
historique : l’informatique. Selon une récente étude d’IDC Manufacturing Insights,
les industriels attendent avant tout d’un fournisseur informatique qu’il comprenne les
spécificités de leur activité. C’est d’autant plus important que les résultats produits par les
solutions d’analyse décisionnelle ont un effet considérable sur la planification stratégique,
les opérations, la réglementation, l’investissement et la maintenance, la planification des
ressources et bien d’autres décisions tactiques. Lors de la conférence Inside Intelligence,
SAS a de nouveau mis l’accent sur l’approche sectorielle, ce qui est de bon augure
pour l’avenir de la société, à l’heure où elle se concentre sur les solutions métier et plus
seulement sur les applications informatiques.
Au vu de ses efforts en faveur d’une approche sectorielle, IDC Manufacturing Insights est
convaincu que SAS a toutes les cartes en main pour développer sa gamme de solutions
pour l’industrie, gage d’une croissance soutenue.
Rétrospective
Cette étude est la troisième réalisée par IDC Manufacturing Insights à l’issue de la
conférence annuelle Inside Intelligence de SAS. L’édition 2009 — présentation de SAS
destinée aux industriels — offrait une vue d’ensemble des domaines d’application, des
business cases et des études de cas. En 2010, nous nous étions fait l’écho du lancement
de la solution SAS Warranty Management, qui permet d’analyser les réclamations de
garantie structurées et non structurées afin de détecter les déclarations suspectes et
éviter la fraude. Dans ce secteur, SAS a enregistré une forte croissance en 2010, les
ventes de solutions de détection des fraudes et de gestion des risques ayant bondi de
123 % dans la région Asie-Pacifique et de 39 % dans la zone EMEA.
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4. IDC Manufacturing Insights
SAS White Paper
SAS a récemment réalisé une enquête sur son forum utilisateurs en Slovaquie. À la
question « Si vous pouviez tricher sans vous faire prendre, le feriez-vous ? », 95 % des
personnes interrogées ont répondu « Oui ». Le résultat est stupéfiant et même s’il est
difficile d’imaginer qu’il serait identique partout ailleurs dans le monde, il laisse entrevoir
les opportunités qui s’offrent à ceux qui prennent la gestion des garanties au sérieux. Des
millions de dollars pourraient être économisés grâce à une meilleure gestion des garanties
et cette dernière ne devrait pas être négligée sous prétexte de coûts informatiques
prohibitifs. SAS Warranty Management peut avoir un impact positif réel et majeur sur les
résultats d’une entreprise industrielle.
Perspectives - Social Media Analytics
IDC Manufacturing Insights suit attentivement l’évolution des réseaux sociaux. Ils sont
notamment en passe de créer leur propre bulle « .com », offrant aux consommateurs de
nouveaux moyens de communiquer sur les produits, de les évaluer et de les acheter. Cela
prend tout son sens pour les industriels tributaires des ventes de biens de consommation
— automobiles, produits de grande consommation, électronique, etc. Nombre d’éditeurs
informatiques proposent actuellement des outils d’analyse des médias sociaux. IDC
Manufacturing Insights estime néanmoins qu’au vu de l’expérience, des connaissances et
des compétences de SAS, Social Media Analytics est l’une des offres les plus complètes
disponibles à ce jour.
Selon une récente enquête de SAS, les entreprises sont rapidement passées d’une
attitude négative vis-à-vis des médias sociaux — surtout due à la méconnaissance de
ce nouveau canal — à une meilleure acceptation, essentiellement liée à la découverte de
leur potentiel.
Attitude positive à l’égard des médias sociaux :
• Pour 69 % des personnes interrogées : « L’utilisation des réseaux sociaux va
largement se développer dans notre entreprise. »
• Pour 57 % des personnes interrogées : « L’intérêt pour les réseaux sociaux est de
plus en plus marqué dans notre entreprise. »
• Pour 46 % des personnes interrogées : « Les réseaux sociaux sont une composante
clé de notre stratégie marketing globale. »
• Pour 42 % des personnes interrogées : « L’utilisation des réseaux sociaux s’inscrit
dans la stratégie globale et les objectifs de notre entreprise. »
Attitude négative à l’égard des médias sociaux :
• Pour 61 % des personnes interrogées : « La courbe d’apprentissage est longue pour
notre entreprise. »
• Pour 50 % des personnes interrogées : « Tant que les réseaux sociaux ne seront pas
mesurables, il ne seront pas pris au sérieux. »
L’outil SAS Social Media Analytics donne une indication du ressenti (positif, neutre ou
négatif) à partir de tout texte non structuré diffusable sur les différents types de réseaux
sociaux (Facebook, Twitter, commentaires Amazon, blogues, publications sur les forums,
etc.) concernant un sujet précis (avis sur une marque, un produit ou les caractéristiques
d’un produit, par exemple). Cette indication est affinée par des fonctions d’analyse
des réseaux, qui permettent à une entreprise de dresser un plan détaillé du réseau de
personnes qui parlent d’elle sur le Web 2.0.
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5. SAS dans l’industrie : développement de l’approche industrielle
Les applications métier offrent des possibilités illimitées aux industriels. Ainsi, un
fabricant de produits high-tech peut rapidement évaluer l’opinion du client sur différentes
caractéristiques d’un produit ou d’une gamme de produits, et s’en servir immédiatement
pour modifier le produit en fonction des besoins et des attentes du client.
Offre destinée à l’industrie
SAS a mis au point plusieurs solutions dédiées aux différentes activités d’une entreprise
industrielle, dont Supply Chain Intelligence Centre, qui est brièvement décrit ci-après.
En collaborant avec les industriels, SAS cherche à faire le lien entre les différents services,
comme en témoignent les résultats de la récente étude réalisée par IDC Manufacturing
Insights en Europe centrale et de l’Est. Dans cette région, les industriels se détournent
actuellement de la culture des silos fonctionnels au profit d’une approche systémique
collaborative. La pensée systémique veut que ce qui se passe dans l’un des domaines
d’une entreprise ait des répercussions sur tous les autres. Grâce à ses outils décisionnels,
SAS a les moyens de rapprocher les différentes fonctions de l’entreprise, même si le
message en direction de l’utilisateur final est à revoir.
Supply Chain Intelligence Center
La solution Supply Chain Intelligence Center couvre quatre volets clés de la fabrication
industrielle :
• Approvisionnement : Vise à créer une chaîne logistique plus efficace de plusieurs
manières : amélioration de la qualité des données d’approvisionnement, analyse
des dépenses, définition d’un portefeuille de fournisseurs optimal, et évaluation et
gestion des risques.
• Production : Vise à améliorer la qualité, optimiser le rendement et renforcer la fiabilité
par différents moyens : diminution du gaspillage, évaluation de la qualité et adoption
d’initiatives Six Sigma.
• Demande : Vise à accroître la demande et à optimiser la distribution de différentes
manières : prévisions précises, contrôle des stocks optimisé tout au long de la chaîne
de distribution, accélération de la planification des ventes et des opérations(S&OP)
et rationalisation de la logistique.
• Service après-vente : Vise à rentabiliser le service après-vente : identification des
problèmes de garantie naissants, prévision des ressources nécessaires, identification
des réclamations suspectes et des fraudes, et optimisation du tarif des contrats de
service.
La solution Supply Chain Intelligence Center est le point de consolidation de toutes
les données issues de l’application d’analyse de la chaîne logistique SAS. Cette
consolidation revêt plusieurs formes : indicateurs de performance clés (KPI), tableaux de
bord graphiques et prospectifs, alertes et rapports prédéfinis. L’interface utilisateur donne
accès aux domaines fonctionnels de l’entreprise du point de vue de l’équipe dirigeante.
Dans le cadre de la solution Supply Chain Intelligence Center, des outils sont alors alloués
aux employés selon leur lien avec un rôle donné.
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6. IDC Manufacturing Insights
SAS White Paper
Qualité
La plupart des pays occidentaux s’affrontent déjà sur le critère de la qualité, indispensable
au maintien de leur compétitivité. En Europe centrale et de l’Est et dans la zone Asie-
Pacifique, la qualité n’est arrivée que récemment sur le devant de la scène. Dans ces
régions, la plupart des économies émergentes étaient jusqu’à présent compétitives en
termes de coût. Cependant, la situation évolue rapidement et ces marchés représentent
désormais une solide opportunité de croissance pour SAS. L’application SAS Quality
Lifecycle Analysis améliore la qualité de plusieurs manières : utilisation des données
disponibles, intégration de données, suivi et alertes, analyse des causes premières et
reporting de performances via des tableaux de bord interactifs.
SAS Predictive Asset Maintenance
Face aux incertitudes qui planent actuellement sur l’économie mondiale, les
investissements dans de nouveaux équipements de production restent faibles. Les
industriels doivent prolonger la durée de vie de leur matériel et optimiser les ressources
de production, tout en évitant les temps d’immobilisation inutiles. Les coûts sont toujours
la principale préoccupation des entreprises industrielles, qui cherchent activement
des moyens de réduire leurs dépenses. Grâce à SAS Predictive Asset Maintenance,
elles peuvent faire baisser leurs coûts opérationnels en limitant les interruptions non
programmées et en diminuant le coût de la main-d’œuvre et des matériaux.
SAS Demand-Driven Forecasting
L’industrie abandonne progressivement le mode de fabrication selon prévisions au profit
du mode de fabrication selon la demande. Dans une société de consommation en
perpétuelle mutation, un produit peut déboucher sur une offre entièrement nouvelle. Par
ailleurs, la préférence du consommateur peut changer très rapidement, ce qui accroît la
volatilité de la demande. L’analyse de la demande peut permettre aux industriels de savoir
ce qu’ils doivent produire, où et quand. Cette approche nécessite un réseau collaboratif
et réactif dans l’entreprise, et SAS peut proposer des outils d’analyse et d’intégration
de données pour toutes les fonctions de l’entreprise, du marketing à la production en
passant par la force de vente et le développement de produits.
SAS Demand-Driven Forecasting se prête bien aux exigences de ce « nouveau »
processus de planification des ventes et des opérations (S&OP), à mi-chemin entre
la simple planification et une structure entièrement collaborative. Pour que ce modèle
fonctionne, les industriels doivent être capables de modéliser instantanément les réactions
du marché selon différents niveaux de précision. SAS aurait tout intérêt à insister auprès
des utilisateurs finaux sur le potentiel de sa solution Social Media Analytics, capable de
déterminer précisément les produits à fabriquer et leur cible. Il en va de même de la qualité,
utilisée comme avantage concurrentiel (voir ci-dessus). Les réactions instantanées des
consommateurs issues de l’analyse des médias sociaux doivent être filtrées à travers les
applications SAS. Selon IDC Manufacturing Insights, SAS n’a pas suffisamment expliqué
aux industriels l’intérêt de cette solution comme investissement d’analyse décisionnelle
de l’utilisateur final.
Désintérêt pour les opérations de fabrication
Certaines applications SAS destinées au secteur industriel ont été présentées ci-dessus.
En revanche, SAS a peu progressé dans le domaine des opérations de fabrication, ce
qui avait déjà été évoqué dans le rapport d’IDC Manufacturing Insights sur la conférence
SAS Inside Intelligence de 2010.
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7. SAS dans l’industrie : développement de l’approche industrielle
Les études internationales réalisées par IDC Manufacturing Insights soulignent
généralement la nécessité d’une visibilité accrue sur les opérations de fabrication.
Le problème n’est ni lié aux données disponibles, qui sont très nombreuses, ni aux
systèmes de pilotage d’atelier (MES), eux aussi nombreux et performants. La difficulté
est de convertir cette masse de données en analyses et informations utiles à la prise de
décisions de production stratégiques et rapides. SAS dispose de solides atouts pour
aider les industriels à mieux cerner les activités de production. Pourtant, l’éditeur n’a pas
encore développé de solution sur mesure mettant ses connaissances et son expérience
au service du secteur opérationnel.
Conseils aux industriels
Le secteur industriel se mondialise de plus en plus. Les entreprises ont plus de mal à se
démarquer
de leurs concurrents, les ressources et compétences nécessaires en production étant
accessibles à tous et partout.
Les processus de fabrication arrivent progressivement au premier rang des facteurs de
différenciation mis en avant par les industriels. Les solutions décisionnelles et analytiques
jouent un rôle déterminant dans la création, l’analyse et la pérennisation des processus
les plus efficaces. Grâce à l’approche de conception modulaire adoptée par SAS, les
entreprises industrielles peuvent apprécier les fonctionnalités et la valeur ajoutée des
applications SAS.
À l’instar des processus, l’environnement de prise de décision est en pleine mutation dans
les entreprises industrielles. Il exige en effet des outils décisionnels souples et modulables
pour faire face à la complexité croissante de la demande. Ce contexte est prometteur
pour SAS, dont les applications sont conçues pour plusieurs types d’utilisateurs dans des
rôles différents, en tenant compte de leurs besoins spécifiques.
Défis à relever par les industriels pour tirer pleinement parti de l’analyse décisionnelle :
• Adhésion de l’équipe dirigeante. En entreprise, la modification des processus
entraîne souvent un changement des mentalités ; la direction doit prendre l’initiative.
• Collaboration interfonctionnelle. La mise en place d’une équipe d’analyse
interfonctionnelle contribuera largement à éviter les malentendus et à garantir la
cohésion entre les différentes fonctions.
• Absence d’approche standard. Pour tirer pleinement parti des outils analytiques
et décisionnels, les industriels doivent prendre le temps de comprendre la nature,
l’origine et l’utilisation finale des informations à collecter.
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