Etude PwC Changement climatique et électricité (déc. 2014)PwC France
http://bit.ly/CarbonFactor-dec14
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2001 et 2013. La majorité des données publiées sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
http://pwc.to/1jkcX1a
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2002 et 2012. La majorité des données sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Le projet de loi sur la transition énergétique limite la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire à son niveau actuel (63,2 GW) et fixe comme objectif la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.
Ces décisions vont à l’encontre des objectifs poursuivis par la transition énergétique en matière environnementale, économique et sociale.
La SFEN estime que fixer des limites arbitraires et rigides, dans un contexte d’incertitudes énergétiques (gaz de schiste, crise en Ukraine, risque de black-out en Europe), peut forcer des décisions hâtives et affecter la compétitivité du pays autant que le pouvoir d’achat des Français. La SFEN recommande de rester manoeuvrant pour s’adapter au mieux aux aléas.
La diversification du mix électrique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.
Outre-Rhin, la transition énergétique est un échec : l’expérience allemande démontre qu’une transition précipitée peut conduire à la fois à l’augmentation des prix de l’électricité domestique (+80% entre 2000 et 2013), à l’explosion de la précarité énergétique (+1,4 million de ménages sur la même période) et à la hausse des émissions de CO2 (+2,3% entre 2011 et 2013), causée par le retour du charbon.
La France doit capitaliser sur la performance et l’exemplarité de son système électrique - déjà décarboné à 90% avec une électricité parmi les moins chères d’Europe - pour réduire encore la consommation d’énergies fossiles, polluantes et importées.
En 2013, ces dernières ont représenté 70% de la consommation énergétique et 69 milliards d’euros d’importations, soit la quasi-totalité du déficit de la balance commerciale française.
Pour accroître l’indépendance énergétique de la France et décarboner son économie, il ne faut pas se tromper de transition : il s’agit bien d’engager avant tout une transition énergétique, et pas une transition électrique.
Etude PwC Changement climatique et électricité (déc. 2014)PwC France
http://bit.ly/CarbonFactor-dec14
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2001 et 2013. La majorité des données publiées sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
http://pwc.to/1jkcX1a
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2002 et 2012. La majorité des données sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Le projet de loi sur la transition énergétique limite la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire à son niveau actuel (63,2 GW) et fixe comme objectif la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.
Ces décisions vont à l’encontre des objectifs poursuivis par la transition énergétique en matière environnementale, économique et sociale.
La SFEN estime que fixer des limites arbitraires et rigides, dans un contexte d’incertitudes énergétiques (gaz de schiste, crise en Ukraine, risque de black-out en Europe), peut forcer des décisions hâtives et affecter la compétitivité du pays autant que le pouvoir d’achat des Français. La SFEN recommande de rester manoeuvrant pour s’adapter au mieux aux aléas.
La diversification du mix électrique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.
Outre-Rhin, la transition énergétique est un échec : l’expérience allemande démontre qu’une transition précipitée peut conduire à la fois à l’augmentation des prix de l’électricité domestique (+80% entre 2000 et 2013), à l’explosion de la précarité énergétique (+1,4 million de ménages sur la même période) et à la hausse des émissions de CO2 (+2,3% entre 2011 et 2013), causée par le retour du charbon.
La France doit capitaliser sur la performance et l’exemplarité de son système électrique - déjà décarboné à 90% avec une électricité parmi les moins chères d’Europe - pour réduire encore la consommation d’énergies fossiles, polluantes et importées.
En 2013, ces dernières ont représenté 70% de la consommation énergétique et 69 milliards d’euros d’importations, soit la quasi-totalité du déficit de la balance commerciale française.
Pour accroître l’indépendance énergétique de la France et décarboner son économie, il ne faut pas se tromper de transition : il s’agit bien d’engager avant tout une transition énergétique, et pas une transition électrique.
PAQUET ÉNERGIE CLIMAT DE L’UNION EUROPÉENNE BILAN ET PERSPECTIVES POUR 2030Tifoouu
L’Europe a entamé les négociations de son prochain Paquet énergie-climat à l’horizon 2030. C’est l’occasion pour le RAC de tirer des enseignements du Paquet actuel (qui s’applique jusqu’en 2020), en rappelant sa structure, et de formuler des recommandations pour ce prochain Paquet. C’est l’objet de cette nouvelle publication, qui effectue un tour d’horizon des politiques climat-énergie de l’UE et se positionne sur les éléments du Paquet 2030. Elle se concentre notamment sur la question de la coordination des objectifs climat-énergie de l’Europe.
Ce document vise à tirer des enseignements relatifs relatifs à l’amélioration du cadre européen existant et à l’élaboration du prochain "Paquet énergie-climat" de l’UE à l’horizon 2030. Il analyse le Paquet au regard de son héritage, et notamment de sa capacité à placer l’Europe sur les bons rails pour atteindre ses objectifs climat-énergie à l’horizon 2050.
L’Europe doit remplir sa part de l’eff ort mondial qui consiste à limiter le réchauffement de la température moyenne sur terre à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. C’est l’objectif adopté officiellement par les chefs d’Etat et de gouvernement européens, ainsi que par tous les pays sous l’égide des Nations unies.
Ce document s’intéresse particulièrement à la question de la coordination des politiques et mesures européennes en matière d’énergie et de lutte contre le changement climatique. C’est un sujet qui fait l’objet de beaucoup d’attention de la part des commentateurs et des gouvernements nationaux, parfois à tort.
En revanche, ce document n’analyse pas en détail la transposition et la mise en œuvre par la France du Paquet énergie-climat 2020.
Après un rappel des objectifs et textes européens (partie 1), ce document effectue un bilan de la mise en œuvre du Paquet au niveau européen, en analysant ses principaux avantages et ses principales lacunes (partie 2). Enfin, le document en tire les principaux enseignements pour le prochain cadre énergie-climat de l’UE à l’horizon 2030 (partie 3).
Mobilisons-nous une transition énergétique verte et durable!Enerconfort33
Le saviez-vous ?
Selon une étude sérieuse menée par l’ONU, soixante-douze états sur plus deux cents concentrent et rejettent 56,75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
Réussir la transition énergétique - Présentation pour CapitalatWork au Châtea...bernardcarnoy
Comment concilier énergie et environnement ou comment aller vers une économie bas carbone sans crise majeure?
Présentation pour CapitalatWork au Château Saint-Anne Auderghem 10/10/16
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie - Cahier d'acteur EdEn PPEequilibre_des_energies
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie : Le présent cahier présente la vision globale d’EdEn sur la façon dont la transition énergétique devrait être conduite par le canal de la PPE, en tenant compte des résultats très préoccupants enregistrés à fin 2017. Deux cahiers d’acteur sectoriels viennent le compléter, l’un relatif à la mobilité électrique , l’autre relatif au secteur du bâtiment
www.equilibredesenergies.org/
Intervention de Aida EL-SOUFI à l'occasion de l'événement Innover & Enseigner 2011 - Université Saint-Joseph de Beyrouth (11 février 2011) organisé par le Laboratoire de pédagogie universitaire et l'Unité des nouvelles technologies éducatives - Faculté des sciences de l'éducation.
PAQUET ÉNERGIE CLIMAT DE L’UNION EUROPÉENNE BILAN ET PERSPECTIVES POUR 2030Tifoouu
L’Europe a entamé les négociations de son prochain Paquet énergie-climat à l’horizon 2030. C’est l’occasion pour le RAC de tirer des enseignements du Paquet actuel (qui s’applique jusqu’en 2020), en rappelant sa structure, et de formuler des recommandations pour ce prochain Paquet. C’est l’objet de cette nouvelle publication, qui effectue un tour d’horizon des politiques climat-énergie de l’UE et se positionne sur les éléments du Paquet 2030. Elle se concentre notamment sur la question de la coordination des objectifs climat-énergie de l’Europe.
Ce document vise à tirer des enseignements relatifs relatifs à l’amélioration du cadre européen existant et à l’élaboration du prochain "Paquet énergie-climat" de l’UE à l’horizon 2030. Il analyse le Paquet au regard de son héritage, et notamment de sa capacité à placer l’Europe sur les bons rails pour atteindre ses objectifs climat-énergie à l’horizon 2050.
L’Europe doit remplir sa part de l’eff ort mondial qui consiste à limiter le réchauffement de la température moyenne sur terre à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. C’est l’objectif adopté officiellement par les chefs d’Etat et de gouvernement européens, ainsi que par tous les pays sous l’égide des Nations unies.
Ce document s’intéresse particulièrement à la question de la coordination des politiques et mesures européennes en matière d’énergie et de lutte contre le changement climatique. C’est un sujet qui fait l’objet de beaucoup d’attention de la part des commentateurs et des gouvernements nationaux, parfois à tort.
En revanche, ce document n’analyse pas en détail la transposition et la mise en œuvre par la France du Paquet énergie-climat 2020.
Après un rappel des objectifs et textes européens (partie 1), ce document effectue un bilan de la mise en œuvre du Paquet au niveau européen, en analysant ses principaux avantages et ses principales lacunes (partie 2). Enfin, le document en tire les principaux enseignements pour le prochain cadre énergie-climat de l’UE à l’horizon 2030 (partie 3).
Mobilisons-nous une transition énergétique verte et durable!Enerconfort33
Le saviez-vous ?
Selon une étude sérieuse menée par l’ONU, soixante-douze états sur plus deux cents concentrent et rejettent 56,75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
Réussir la transition énergétique - Présentation pour CapitalatWork au Châtea...bernardcarnoy
Comment concilier énergie et environnement ou comment aller vers une économie bas carbone sans crise majeure?
Présentation pour CapitalatWork au Château Saint-Anne Auderghem 10/10/16
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie - Cahier d'acteur EdEn PPEequilibre_des_energies
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie : Le présent cahier présente la vision globale d’EdEn sur la façon dont la transition énergétique devrait être conduite par le canal de la PPE, en tenant compte des résultats très préoccupants enregistrés à fin 2017. Deux cahiers d’acteur sectoriels viennent le compléter, l’un relatif à la mobilité électrique , l’autre relatif au secteur du bâtiment
www.equilibredesenergies.org/
Intervention de Aida EL-SOUFI à l'occasion de l'événement Innover & Enseigner 2011 - Université Saint-Joseph de Beyrouth (11 février 2011) organisé par le Laboratoire de pédagogie universitaire et l'Unité des nouvelles technologies éducatives - Faculté des sciences de l'éducation.
Presse satirique vs médias classiques - Café Numérique LiègeSam Piroton
Les médias satiriques se multiplient sur internet entraînant parfois les médias sérieux, classiques, à fauter et publier des infos erronées. Exercice pratique, titres d'articles parus, Café Numérique Liège
Le cabinet d’audit et de conseil PwC a mené son étude « Carbon Factor » auprès des 20 principaux producteurs d’électricité européens pour la 14ème année consécutive.
Le facteur carbone (exprimé en kg CO2/MWh) se définit comme le rapport entre les émissions de CO2 générées et la production d’électricité correspondante. En 2014, il s’établit à 313 kg CO2/MWh, soit une baisse de 5,8% par rapport à 2013, pour atteindre son plus faible niveau depuis 2001.
Note de decryptage du RC&D sur les financements climatrac_marion
Comment se dessine le paysage des financements climat ? Quels sont les enjeux et défis pour l'Afrique ? Quels sont les enjeux pour la COP21 et l'Accord de Paris, et les recommandations de la société civile ? Afin de répondre à ces questions, le RC&D livre une note de décryptage sur les financements climat.
Dans cet exercice de prospective, l’UFE présente sa vision du paysage énergétique de la France en 2040 tel qu’il pourrait résulter des grandes transformations de la société, de l’économie et du système énergétique intervenues entre 2015 et 2040.
A la veille du Conseil des ministres franco-allemand du 19 février et avant le Sommet européen du 20 mars qui sera consacré à la compétitivité, à l'industrie et à l'énergie, le président du MEDEF Pierre Gattaz et le président du BDI Ulrich Grillo lancent un appel à leurs dirigeants et aux responsables européens pour « renforcer la compétitivité et créer davantage d'emplois en Europe ».
Dossier du débat national sur la transition énergétiqueDNTE
Imaginons ensemble notre énergie de demain : le Secrétariat général du débat national sur la transition énergétique met à disposition des citoyen-ne-s ce dossier du débat (socle de connaissances, état des lieux, engagements, enjeux, débat).
Note position pour la conférence Paris Climat 2015
Sommet UE Afrique, la transition énergétique à la rescousse de l’ambition climatique
1. Lomé et Dakar, le vendredi 28 mars 2014,
Sommet UE-Afrique : La transition énergétique à la rescousse de
l’ambition climatique
Du 02 au 03 avril 2014 prochain, se tiendra le sommet des chefs d’Etats Afrique-UE avec
comme thème central « Investir dans les populations, la prospérité et la paix ». A cette
occasion, nous comptons sur la Commission de l’Union Africaine et au Comité des Chefs
d’Etat sur les Changements Climatiques (CAHOSC) pour appeler l’Union Européenne à
renforcer les objectifs de lutte climatique qu’elle compte inscrire dans l’accord sur le climat
qui sera adopté fin 2015.
Dans le cadre des négociations européennes pour définir son futur « paquet énergie
climat », les Etats membres proposent de réduire leurs émissions de GES de seulement -
40% par rapport à 1990 d’ici 2030. Cette « offre » est insuffisante et ne représente pas la
part équitable de l’Europe dans l’effort à fournir pour maîtriser le réchauffement
climatique, sous le seuil fatidique de 2°C, pourtant vital pour la survie de nos
populations en Afrique. Les objectifs proposés par l’UE sont également insuffisants pour
enclencher une transition basée sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Pire, la proposition européenne repousse à l'après 2030 l'essentiel des efforts à réaliser d'ici
à 2050, alors que le GIEC recommande que les émissions mondiales commencent à
décroître sans plus attendre. Nous rejoignons le rang des économistes qui défendent une
politique climatique plus ambitieuse en Europe qui ne nuit pas à sa compétitivité.
Dans un élan positif et pour garder le cap vers un accord ambitieux en 2015, nous sommes
convaincus que le paquet climat-énergie-développement doit être placé au cœur du futur
partenariat Afrique-UE. A cet effet, nous recommandons aux gouvernements
africains de maintenir la pression pour que l’UE fasse de la transition énergétique et
de l’accès aux énergies renouvelables une réalité dans les Etats-membres mais aussi
dans sa politique de coopération avec l’Afrique.
Si nous apprécions les efforts entrepris au fil des décennies par les deux continents dans le
domaine des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique; nous, organisations de la
société civile africaine, estimons que beaucoup reste à faire pour défendre et obtenir un
accès durable aux services énergétiques dans un contexte de changement climatique.
La deuxième réunion de haut niveau du partenariat Afrique–Europe sur l’énergie qui s’est
tenue le 12 et 13 février 2014 à Addis Abeba, a souligné que la pauvreté énergétique reste
l’un des plus grands défis pour le développement en Afrique. C’est pourquoi nous
attendons que le partenariat UE-Afrique permette - à l’aide de financements publics et
de transferts de technologie appropriées - d’appuyer et renforcer le déploiement des
énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique sur notre continent, en réponse au
double défi énergétique et climatique. Les travaux de ce partenariat énergétique UE-Afrique
peuvent contribuer à transformer la donne internationale en matière d’énergie : d’une part,
en inscrivant "l’accès à l'énergie durable pour tous" comme un objectif dédié au programme
de développement post-2015 ; d’autre part, en faisant des énergies renouvelables et
l’efficacité énergétique deux principes phares de l’accord mondial sur les changements
climatiques fin 2015.