En cette fin de période de vacances et pour accompagner votre rentrée, la promotion 2017 des élèves du mastère OSE se sont mobilisés pour vous présenter leur dernière édition de l’inf’OSE.
Si l’on se concentre sur le secteur de l’énergie et que l’on exclut de fait l’affaire Benalla, on peut dire que l’actualité est restée calme cet été. C’était sans compter sur cette nouvelle tombée mardi 28 août qui marque la rentrée : la démission surprise de Nicolas Hulot. L’ancien ministre de la transition écologique et solidaire a dit ne plus vouloir se mentir. Qu’en sera-t-il des arbitrages rendus dans le cadre de la PPE dont la première version sera rendue publique au cours de ce mois?
La France, qui comme nous vous le montrons dans ce numéro a pour le moment seulement fait part de ses ambitions, va-t-elle en tirer les enseignements pour enfin se décider à engager les bons moyens pour atteindre ses objectifs climatiques?
Les attentes sont nombreuses, particulièrement pour l’avenir du secteur électrique français, l’occasion pour nous de vous partager une vision du réseau électrique de demain au centre duquel interviendra le stockage.
Nicolas Hulot le martelait constamment : il faut changer de modèle et changer d’échelle. Nous évoquons dans ce numéro l’exemple d’un modèle de transition écologique en Inde ainsi qu’une solution innovante pour le traitement de l’eau.
Enfin, puisque le problème du changement climatique est mondial, nous vous proposons une synthèse du rapport édifiant de l’AIE sur les investissements énergétiques dans le monde en 2017.
Le moment est venu pour nous de passer la main à la prochaine promotion du mastère OSE. Nous la rencontrerons à l’occasion du Congrès OSE 2018 : « L’Hydrogène : Vecteur énergétique du futur ? », auquel vous êtes tous conviés et qui se déroulera le mardi 25 septembre prochain à l’Ecole des Mines de Paris, site de Sophia Antipolis (site d’inscription : https//congresose2018.eventbrite.fr).
Florian ROUOT
Le projet de loi sur la transition énergétique limite la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire à son niveau actuel (63,2 GW) et fixe comme objectif la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.
Ces décisions vont à l’encontre des objectifs poursuivis par la transition énergétique en matière environnementale, économique et sociale.
La SFEN estime que fixer des limites arbitraires et rigides, dans un contexte d’incertitudes énergétiques (gaz de schiste, crise en Ukraine, risque de black-out en Europe), peut forcer des décisions hâtives et affecter la compétitivité du pays autant que le pouvoir d’achat des Français. La SFEN recommande de rester manoeuvrant pour s’adapter au mieux aux aléas.
La diversification du mix électrique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.
Outre-Rhin, la transition énergétique est un échec : l’expérience allemande démontre qu’une transition précipitée peut conduire à la fois à l’augmentation des prix de l’électricité domestique (+80% entre 2000 et 2013), à l’explosion de la précarité énergétique (+1,4 million de ménages sur la même période) et à la hausse des émissions de CO2 (+2,3% entre 2011 et 2013), causée par le retour du charbon.
La France doit capitaliser sur la performance et l’exemplarité de son système électrique - déjà décarboné à 90% avec une électricité parmi les moins chères d’Europe - pour réduire encore la consommation d’énergies fossiles, polluantes et importées.
En 2013, ces dernières ont représenté 70% de la consommation énergétique et 69 milliards d’euros d’importations, soit la quasi-totalité du déficit de la balance commerciale française.
Pour accroître l’indépendance énergétique de la France et décarboner son économie, il ne faut pas se tromper de transition : il s’agit bien d’engager avant tout une transition énergétique, et pas une transition électrique.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
Dans son dernier rapport publié le 2 novembre 2014, le GIEC alerte sur le risque climatique et propose des solutions pour éviter une hausse de la température moyenne de 2°C degrés. Entre autres, le GIEC propose de mobiliser l’ensemble des énergies bas carbone pour remplacer les énergies carbonées.
D'ici 2050, le GIEC indique que pour atteindre les objectifs climatiques, il faudra tripler, voire quadrupler les investissements dans les énergies bas carbone comme les renouvelables, l'énergie nucléaire, le stockage du CO2 (CCS) ou à travers la bioénergie (BECCS).
Interviewé par la SFEN, Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du GIEC, le souligne « il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C degrés sans nucléaire ». (voir youtube.com/ SFENorg)
Le GIEC met en avant les atouts de l’énergie nucléaire et notamment sa capacité à se substituer au charbon pour réduire significativement la pollution de l’air.
Cette prise de position marque un précédent. Il y a encore peu de temps, les instances internationales n’envisageaient pas le nucléaire parmi les énergies mobilisables pour lutter contre le dérèglement climatique. Désormais, l’urgence climatique conduit les experts à considérer l’ensemble des technologies connues et éprouvées permettant de contenir la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Ce rapport de synthèse fournit aux chefs d’Etat et de gouvernement les connaissances permettant d’arriver à un accord sur le changement climatique lors du sommet climatique de Paris en 2015.
A propos du GIEC - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l'organisme international chef de file pour l'évaluation des changements climatiques. Il a pour mission d'examiner et d'évaluer la littérature scientifique, technique et socio-économique la plus récente publiée dans le monde et utile à la compréhension des changements climatiques. Il n’est pas chargé de conduire des travaux de recherche, ni de suivre l’évolution des données ou paramètres climatologiques.
En cette fin de période de vacances et pour accompagner votre rentrée, la promotion 2017 des élèves du mastère OSE se sont mobilisés pour vous présenter leur dernière édition de l’inf’OSE.
Si l’on se concentre sur le secteur de l’énergie et que l’on exclut de fait l’affaire Benalla, on peut dire que l’actualité est restée calme cet été. C’était sans compter sur cette nouvelle tombée mardi 28 août qui marque la rentrée : la démission surprise de Nicolas Hulot. L’ancien ministre de la transition écologique et solidaire a dit ne plus vouloir se mentir. Qu’en sera-t-il des arbitrages rendus dans le cadre de la PPE dont la première version sera rendue publique au cours de ce mois?
La France, qui comme nous vous le montrons dans ce numéro a pour le moment seulement fait part de ses ambitions, va-t-elle en tirer les enseignements pour enfin se décider à engager les bons moyens pour atteindre ses objectifs climatiques?
Les attentes sont nombreuses, particulièrement pour l’avenir du secteur électrique français, l’occasion pour nous de vous partager une vision du réseau électrique de demain au centre duquel interviendra le stockage.
Nicolas Hulot le martelait constamment : il faut changer de modèle et changer d’échelle. Nous évoquons dans ce numéro l’exemple d’un modèle de transition écologique en Inde ainsi qu’une solution innovante pour le traitement de l’eau.
Enfin, puisque le problème du changement climatique est mondial, nous vous proposons une synthèse du rapport édifiant de l’AIE sur les investissements énergétiques dans le monde en 2017.
Le moment est venu pour nous de passer la main à la prochaine promotion du mastère OSE. Nous la rencontrerons à l’occasion du Congrès OSE 2018 : « L’Hydrogène : Vecteur énergétique du futur ? », auquel vous êtes tous conviés et qui se déroulera le mardi 25 septembre prochain à l’Ecole des Mines de Paris, site de Sophia Antipolis (site d’inscription : https//congresose2018.eventbrite.fr).
Florian ROUOT
Le projet de loi sur la transition énergétique limite la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire à son niveau actuel (63,2 GW) et fixe comme objectif la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.
Ces décisions vont à l’encontre des objectifs poursuivis par la transition énergétique en matière environnementale, économique et sociale.
La SFEN estime que fixer des limites arbitraires et rigides, dans un contexte d’incertitudes énergétiques (gaz de schiste, crise en Ukraine, risque de black-out en Europe), peut forcer des décisions hâtives et affecter la compétitivité du pays autant que le pouvoir d’achat des Français. La SFEN recommande de rester manoeuvrant pour s’adapter au mieux aux aléas.
La diversification du mix électrique doit se faire en temps et en heure, à mesure de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables.
Outre-Rhin, la transition énergétique est un échec : l’expérience allemande démontre qu’une transition précipitée peut conduire à la fois à l’augmentation des prix de l’électricité domestique (+80% entre 2000 et 2013), à l’explosion de la précarité énergétique (+1,4 million de ménages sur la même période) et à la hausse des émissions de CO2 (+2,3% entre 2011 et 2013), causée par le retour du charbon.
La France doit capitaliser sur la performance et l’exemplarité de son système électrique - déjà décarboné à 90% avec une électricité parmi les moins chères d’Europe - pour réduire encore la consommation d’énergies fossiles, polluantes et importées.
En 2013, ces dernières ont représenté 70% de la consommation énergétique et 69 milliards d’euros d’importations, soit la quasi-totalité du déficit de la balance commerciale française.
Pour accroître l’indépendance énergétique de la France et décarboner son économie, il ne faut pas se tromper de transition : il s’agit bien d’engager avant tout une transition énergétique, et pas une transition électrique.
"Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste" Kenneth Boulding
Présentation lors de la conférence des Econoclastes à l'Ecole de Guerre en décembre 2017
https://youtu.be/mbbKDdFTx9w?t=1h8m51s
Dans son dernier rapport publié le 2 novembre 2014, le GIEC alerte sur le risque climatique et propose des solutions pour éviter une hausse de la température moyenne de 2°C degrés. Entre autres, le GIEC propose de mobiliser l’ensemble des énergies bas carbone pour remplacer les énergies carbonées.
D'ici 2050, le GIEC indique que pour atteindre les objectifs climatiques, il faudra tripler, voire quadrupler les investissements dans les énergies bas carbone comme les renouvelables, l'énergie nucléaire, le stockage du CO2 (CCS) ou à travers la bioénergie (BECCS).
Interviewé par la SFEN, Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du GIEC, le souligne « il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C degrés sans nucléaire ». (voir youtube.com/ SFENorg)
Le GIEC met en avant les atouts de l’énergie nucléaire et notamment sa capacité à se substituer au charbon pour réduire significativement la pollution de l’air.
Cette prise de position marque un précédent. Il y a encore peu de temps, les instances internationales n’envisageaient pas le nucléaire parmi les énergies mobilisables pour lutter contre le dérèglement climatique. Désormais, l’urgence climatique conduit les experts à considérer l’ensemble des technologies connues et éprouvées permettant de contenir la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Ce rapport de synthèse fournit aux chefs d’Etat et de gouvernement les connaissances permettant d’arriver à un accord sur le changement climatique lors du sommet climatique de Paris en 2015.
A propos du GIEC - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l'organisme international chef de file pour l'évaluation des changements climatiques. Il a pour mission d'examiner et d'évaluer la littérature scientifique, technique et socio-économique la plus récente publiée dans le monde et utile à la compréhension des changements climatiques. Il n’est pas chargé de conduire des travaux de recherche, ni de suivre l’évolution des données ou paramètres climatologiques.
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Note d'analyse - Comment évaluer l’externalité carbone des métauxFrance Stratégie
À eux seuls, l’extraction et le raffinage des métaux sont à l’origine d’un dixième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec toutefois des variations considérables. Certains métaux rares ou précieux ont ainsi une très grande intensité en carbone : 20 600 tonnes de CO2 émises pour une tonne extraite et raffinée de platine, 5 100 tonnes de CO2 pour une tonne d’or, quand l’acier ne consomme que 2 tonnes de CO2 et l’aluminium 17. En volume, deux métaux concentrent l’essentiel des émissions : l’acier et l’aluminium produisent à eux seuls près des neuf dixièmes des émissions de CO2 des dix-sept métaux étudiés dans cette note.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluer-lexternalite-carbone-metaux
http://pwc.to/1jkcX1a
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2002 et 2012. La majorité des données sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Les enjeux majeurs des décennies à venir pour le secteur de l’énergie sont ceux de la lutte contre le changement climatique et de la performance économique (compétitivité et dynamisme industriel). Ils donnent donc le cap de la transition énergétique. Celle-ci doit répondre à ces défis en visant l’instauration d’un modèle de développement « bas carbone » qui minimise les émissions de gaz à effet de serre, qui soit un facteur de compétitivité de l’économie, et qui contribue à la renaissance industrielle nationale. L’électricité peut y apporter un concours significatif. Un engagement ferme de la France et de l’Union européenne dans cette direction serait un symbole fort à la veille de la tenue, en France, en 2015, de la conférence internationale sur le climat (COP 21).
Note d'analyse - Comment évaluer l’externalité carbone des métauxFrance Stratégie
À eux seuls, l’extraction et le raffinage des métaux sont à l’origine d’un dixième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec toutefois des variations considérables. Certains métaux rares ou précieux ont ainsi une très grande intensité en carbone : 20 600 tonnes de CO2 émises pour une tonne extraite et raffinée de platine, 5 100 tonnes de CO2 pour une tonne d’or, quand l’acier ne consomme que 2 tonnes de CO2 et l’aluminium 17. En volume, deux métaux concentrent l’essentiel des émissions : l’acier et l’aluminium produisent à eux seuls près des neuf dixièmes des émissions de CO2 des dix-sept métaux étudiés dans cette note.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/evaluer-lexternalite-carbone-metaux
http://pwc.to/1jkcX1a
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2002 et 2012. La majorité des données sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
L’essor des réseaux sociaux entraîne une nouvelle forme
de circulation de l’information entre individus, mais également entre institutions et individus et entre institutions elles-mêmes. Les États tirent notamment de plus en plus parti de leur usage, en particulier à travers les jeux d'influence qui s'y déploient.
Plusieurs conflits récents ont montré que la communication diplomatique ou la propagande étaient devenues des pratiques fort développées sur les réseaux sociaux. Quant aux plateformes qui sont à l’origine de ces réseaux, elles sont confrontées en retour à des pressions importantes qui les hissent au rang de nouveaux acteurs des relations internationales.
Article tiré de la revue Questions internationales n°68 (juillet-août 2014).
Note de decryptage du RC&D sur les financements climatrac_marion
Comment se dessine le paysage des financements climat ? Quels sont les enjeux et défis pour l'Afrique ? Quels sont les enjeux pour la COP21 et l'Accord de Paris, et les recommandations de la société civile ? Afin de répondre à ces questions, le RC&D livre une note de décryptage sur les financements climat.
Le cabinet d’audit et de conseil PwC a mené son étude « Carbon Factor » auprès des 20 principaux producteurs d’électricité européens pour la 14ème année consécutive.
Le facteur carbone (exprimé en kg CO2/MWh) se définit comme le rapport entre les émissions de CO2 générées et la production d’électricité correspondante. En 2014, il s’établit à 313 kg CO2/MWh, soit une baisse de 5,8% par rapport à 2013, pour atteindre son plus faible niveau depuis 2001.
Etude PwC Changement climatique et électricité (déc. 2014)PwC France
http://bit.ly/CarbonFactor-dec14
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2001 et 2013. La majorité des données publiées sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
A la veille du Conseil des ministres franco-allemand du 19 février et avant le Sommet européen du 20 mars qui sera consacré à la compétitivité, à l'industrie et à l'énergie, le président du MEDEF Pierre Gattaz et le président du BDI Ulrich Grillo lancent un appel à leurs dirigeants et aux responsables européens pour « renforcer la compétitivité et créer davantage d'emplois en Europe ».
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Alors qu’une canicule précoce et intense frappe de plein fouet la
France entière, on entend murmurer « le changement climatique,
y a-t-il un lien ? » et les voix s’élèvent pour imposer une transition rapide, que ça soit dans les rues des capitales, au Parlement europeéen, ou au gouvernement français. Il va donc de soi que les nouvelles portant sur le climat, la transition énergétique et les projets durables prolifèrent, plusieurs des articles de ce numéro y feront référence.
Note position pour la conférence Paris Climat 2015
Lettre société civile francophone africaine à la commission uai
1. Sommet UE Afrique : Nécessité pour Les Chefs d’Etats
Africains de venir à la rescousse de l’ambition climatique de
l’UE
Les 2 et 3 avril prochain se tient le sommet des chefs d'état Afrique-UE. A
cette occasion et en amont, nous, organisations issues de la société civile africaine
adressons à notre illustre Commission de l’Union Africaine et au comité des chefs
d’Etat sur les changements climatiques (CAHOSOCC) le présent message. La
société civile africaine estime qu’il est indispensable que l’Afrique tire l’ambition
climatique de l’UE à la hauteur des enjeux de l'accord sur le climat fin 2015 alors que
son "offre" actuelle est insuffisante pour réduire ses émissions de GES mais aussi
d’enclencher un vrai virage vers les énergies renouvelables et l'efficacité
énergétique.
Nous reconnaissons et apprécions les efforts des deux continents dans le sens d’un
changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et l’Europe avec comme
thème central « Investir dans les populations, la prospérité et la paix» au cœur de
l’agenda du partenariat stratégique à l’occasion de ce sommet.
C’est pourquoi afin de garder le cap vers un accord ambitieux et de cet élan positif
pour la relation UE - Afrique nous recommandons aux gouvernements africains :
De maintenir la pression pour que l’UE tienne compte de ses engagements de
1996 de contribuer à tenir la hausse des températures en dessous de 2°C
En effet, les 40% de baisse des émissions d’ici à 2030 discuté aujourd’hui dans
l’Europe ne suffisent pas pour maintenir la hausse des températures en deçà de 2°C.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
recommande que les émissions mondiales atteignent leur maximum avant 2015. Le
Quatrième rapport d'évaluation de 2007 qu’il a publié montre que les pays
industrialisés, comme l’Union Européenne (UE), devraient réduire leurs émissions de
25 à 40% d’ici à 2020 et de 80 à 95% d'ici à 2050, par rapport aux niveaux
d'émissions de 1990. Cela est possible ; les économistes nous disent qu'elle pourrait
faire beaucoup plus, au-delà de 50%, et que ce serait bon pour son économie.
De faire de l’accès aux énergies renouvelables une réalité
La deuxième réunion de haut niveau du partenariat Afrique - Europe sur l’énergie
s’est tenue les 12 et 13 février 2014 à Addis Abeba et des messages ont été
formulées pour être adressés au sommet Afrique - UE prochain. Nous soutenons ces
messages et exhortons les gouvernants africains à demander à leurs pairs
européens de renforcer leur politique en matière d’énergie.
En effet, l'Union Européenne souhaite rendre non contraignantes ses politiques sur
les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique après 2020. Pourtant, elles
seraient bénéfiques en Europe, mais aussi pour faire baisser le coût de ces
technologies à l'international, y compris dans les pays en développement dont
l’Afrique.