Savoir éviter les contrefaçons par l'usage de l'imprimante 3D
Comprendre les enjeux et les impacts juridiques de ce nouveau mode de prototypage et de fabrication qu'est l'imprimante 3D
Competitic propriete intellectuelle impression 3 d
1. L’impression 3D
Présenté par : Patricia Bohbot – CCI MARSEILLE PROVENCE
RENDEZ-VOUS CCIMP des TIC
Affichage des logos des partenaires
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Le rendez vous des TIC est une des prestations proposées
par la CCIMP pour faciliter l’appropriation des usages des TIC
• Prediagnostic etransformation
• Ateliers
• …
• Rendez vous des TIC
• Salon TOP TIC
• Démonstrateurs (ex : Ma bouTIC)
• « Portail des usages » :
www.lenumeriquepourmonentreprise.com
• …
• Actions collectives
• …
L’OFFRE « TIC » DE LA CCIMP se décline en TROIS
TYPES d’ACTION
Sensibiliser
Approfondir
Accompagner
3. 3
La vision de la CCIMP sur « l’impression 3D »
Des études citent que la technologie d’impression 3D permet une réduction de 4% des coûts
de production.
Le cabinet d’analyse Xerfi prévoit une croissance de 20% pour le marché mondial, pour
atteindre 8,5 milliards d’euros en 2020.
Le premier brevet date de 1984 mais avec plus de 100 000 machines vendues dans le
monde en 2014, le marché de l’impression 3D reste un marché jeune et la nouveauté est leur
accessibilité à un prix abordable.
Selon l'Institut américain Gardner «Le marché va accélérer et doubler chaque année
jusqu’en 2018. En 2015, le nombre d’imprimantes 3D vendues devrait atteindre 217.350
unités et continuer à croître jusqu’à atteindre 2,3 millions de machines en 2018 ».
Le terme de « troisième révolution industrielle » lui est attribuée.
Elle est utilisée dans le secteur médical notamment pour la fabrication de prothèses et elle se
déploie dans les secteurs de l’architecture du design…
Elle est un élément phare des Fablabs et de la communauté des Makers.
Quelles sont les solutions pour concilier impression 3D et protection des droits?
4. 4
Le thème abordé aujourd’hui porte sur la famille d’usage
Piloter l’entreprise
DEVELOPPER
L’ACTIVITE
COMMERCIALE
GERER LES
ACHATS
PILOTER
L’ENTREPRISE
OPTIMISER
L’ACTIVITE
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Sommaire
Solutions juridiques existantes pour protéger vos créations issues de
l’impression 3D par le droit de la propriété intellectuelle.
Limites juridiques de l’impression 3D.
- Découvrez comment protéger vos créations originales générées par l'imprimante 3D,
- Les risques de contrefaçon par l'usage de l'imprimante 3D et les limites à respecter,
- Comprendre les enjeux et les impacts juridiques de ce nouveau mode de prototypage et de
fabrication qu'est l'imprimante 3D.
7. 7
INTRODUCTION
Fonctionnement concret:
- Disposer d’une imprimante 3D et/ou d’un scanner 3D;
- Création d’un fichier numérique 3D grâce à un logiciel ou par scan d’un objet existant par
un scanner 3D ;
- Le fichier numérique 3D est envoyé à l’imprimante 3D : le modèle est représenté sous
forme de maillage qui englobe un volume en 3D ;
- Le fichier du modèle 3D est découpé en sections, sous forme de centaines d’images
numériques, chacune d’elles correspondant à une couche du modèle à reproduire;
- L’imprimante 3D crée l’objet en empilant les différents couches les unes sur les autres
jusqu’à ce que le modèle soit terminé.
Fonctionnement comparable à celui d’une imprimante papier:
- La machine fonctionne à partir d’un document numérique de base;
- Différentes buses ou têtes d’impression se déplacent pour effectuer un dépôt de matière
(comme pour le dépôt de l’encre sur une feuille de papier);
8. 8
INTRODUCTION
Origine
Les premiers brevets sur la technologie de l’imprimante 3D datent de 1971. Du
fait de la durée de protection limitée des brevets, certains sont tombés dans le
domaine public.
Les premières apparitions de l’impression 3D datent du début des années 80.
Depuis, elle est déjà largement utilisée dans l’industrie, pour réaliser des
maquettes et prototypes. Applications: Aérospatial, Automobile, Médecine, etc.
Premières véritables imprimantes 3D en 96: le terme « impression 3D »
apparaît pour la première fois et trois machines sont commercialisées sous le
nom d’« Imprimante 3D » : la genisys, l’Actua 2100 et la Z402.
9. 9
INTRODUCTION
Nouveautés
Efficacité: l’impression 3D est de plus en plus utilisée dans l’industrie, car la
technique est de plus en plus rapide et permet de réaliser de véritables
produits ou parties de produits.
Les matières qui peuvent être utilisées sont de plus en plus variées (plastique,
poudre minéral, polyamide, résine, métaux, cire, cellules humaines etc.), pour des
usages divers.
Exemples: industriel (boites de vitesse, turbines), santé (prothèses, implants
dentaires), alimentation (chocolat, pâtes), mode (robes), joaillerie.
Coût modéré (de 300 à 1.200 euros pour un modèle grand public).
Tout particulier peut désormais accéder chez soi à de nouvelles formes de
procédés de fabrication pour une pièce détachée, une partie d’un objet, un objet
en lui-même.
Exemples: brique de jeu, petit outil, coque de téléphone.
10. 10
INTRODUCTION
Enjeux actuels réels
Au niveau européen, la Commission Européenne a précisé que la technologie de
l’impression 3D est une innovation dont les Etats-Membres doivent tenir compte
dans la définition des règles de propriété intellectuelle.
Au niveau national, deux questions ont été posées à l’Assemblée Nationale par
Monsieur le député François Cornut-Gentille, en 2013 et 2014.
Il a demandé des précisions quant aux réflexions menées par le Gouvernement
concernant l’encadrement juridique des imprimantes 3D (risques de
contentieux à anticiper, dispositifs et moyens d’action envisagés contre les
risques de reproduction illégale).
11. 11
INTRODUCTION
Problématique
La technologie de l’impression 3D est à la fois :
Un outil, support de création, ouvrant de nouvelles perspectives d’innovation,
sources de nouveaux dépôts de droits de propriété intellectuelle.
Dans l’hypothèse où l’on a soi-même créé le fichier numérique représentant, un
produit, un article, une pièce, dans quelle mesure est-on créateur? Comment
protège-t-on la création?
Un outil, vecteur potentiel de contrefaçon en raison du risque de prolifération
des fichiers numériques ou à la reproduction massive d’objets 3D.
Dans l’hypothèse où l’on reproduit un fichier numérique 3D ou que l’on scanne un
objet existant, dans quelle mesure respecte-t-on les droits des tiers?
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I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
A- Protection par le droit d’auteur
Deux objets de protection:
- Le fichier numérique 3D à reproduire (imprimable),
- L’objet 3D en lui-même.
Principes de protection par le droit d’auteur:
1) Du seul fait de la création: Article L.111-1 du CPI « L'auteur d'une œuvre de
l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété
incorporelle exclusif et opposable à tous ».
2) Toutes sortes d’œuvres: Article L.112-1 du CPI « Les dispositions du présent
code protègent les droits des auteurs sur toutes les œuvres de l'esprit, quels
qu'en soient le genre, la forme d'expression, le mérite ou la destination ».
13. 13
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
Condition : originalité
L’originalité n’est pas définie de manière précise.
Pour la jurisprudence, il s’agit de l’exécution personnelle de la création qui
reflète la personnalité de l’auteur, de la création intellectuelle propre à son
auteur.
Question de la Création Assistée par Ordinateur (logiciel d’assistance à la
création de fichiers numériques 3D)
Si la fabrication est attribuée à la machine, il n’y a pas de place pour le droit
d’auteur car celui-ci nécessite une intervention humaine, marque de la création et
de l’empreinte de la personnalité, résultat de choix arbitraires et conscients de ce
que l’auteur veut obtenir.
14. 14
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
Conditions d’accès à la protection:
Pas de dépôt, le droit d’auteur existant du seul fait de la création.
Il peut être nécessaire de :
- Déposer une enveloppe soleau. Il ne s’agit pas d’un titre de propriété industrielle,
mais d’un dispositif permettant de dater de façon certaine la création d’une
œuvre. Durée = 5 ans, renouvelable 1 fois.
- Faire établir un constat d’huissier attestant de la date de création d’une
œuvre.
15. 15
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
B- En tant que marque tridimensionnelle
La marque a pour fonction d’identifier un produit ou un service, d’indiquer leur
origine et de les distinguer de ceux d’une autre entreprise.
L’Article L.711-1 du CPI précise que peuvent notamment constituer une
marque : « les formes, notamment celles du produit ou de son conditionnement
ou celles caractérisant un service ».
La limite: l’Article L.711-2 c.) dispose que sont dépourvus de caractère
distinctif « les signes constitués exclusivement par la forme imposée par la
nature ou la fonction du produit, ou conférant à ce dernier sa valeur
substantielle ».
16. 16
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
Illustrations
1) Exclusion de la forme imposée par la nature ou la fonction du produit
(caractéristiques utilitaires du produit)
Une forme nécessaire pour atteindre un résultat technique et liée à la
fonction du produit est exclue de la protection.
Exemples: tête rasoir, brique de jeu
2) Exclusion de la forme conférant au produit sa valeur substantielle
Analyse en fonction du comportement du consommateur : lorsque le
consommateur aurait choisi le produit même s’il avait revêtu une autre forme,
celle-ci joue un rôle secondaire et peut accéder à la protection.
Exemples: forme bouteille ou biscuit
17. 17
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
Conditions d’accès à la protection:
Dépôt et enregistrement à l’INPI ou auprès d’un autre office national.
Protection communautaire auprès de l’OHMI, pour l’obtention d’une protection
dans tous les pays de l’Union Européenne.
Dépôt international: A partir d’une marque enregistrée ou d’une demande
d’enregistrement en France, il est possible d’étendre la protection de la marque
dans un ou plusieurs pays (OMPI).
Le dépôt se fait par classes de produits ou de services.
Durée : 10 ans, renouvelable indéfiniment.
18. 18
I) Comment protéger les créations générées par l’imprimante
3D?
C- En tant que dessin et modèle
Selon les Articles L 511-1 et suivants du CPI: « Peut être protégée à titre de
dessin ou modèle l'apparence d'un produit, ou d'une partie de produit,
caractérisée en particulier par ses lignes, ses contours, ses couleurs, sa forme,
sa texture ou ses matériaux. Ces caractéristiques peuvent être celles du produit
lui-même ou de son ornementation ».
Conditions : Nouveauté et caractère propre (Article L 511-2 du CPI).
Limites: Pas de protection de l'apparence dont les caractéristiques sont
exclusivement imposées par la fonction technique du produit.
Dépôt et enregistrement du titre. Durée de protection initiale de 5 ans qui peut
être prolongée par tranche de 5 ans, jusqu’à une période maximale de 25 ans.
19. 19
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
Le fichier 3D ou l’objet en 3D sont susceptibles d’être protégés par différents
droits de propriété intellectuelle.
Monopole: le titulaire dispose donc du droit d’interdire toute reproduction, sauf
exceptions.
L’émergence et la démocratisation de l’impression 3D ont donné naissance à de
nouveaux risques de contrefaçon.
Les risques tiennent à la facilité de reproduction à l’identique des fichiers
numériques 3D et des objets 3D et au fait que l’impression 3D offre plusieurs
avantages : choix illimité, pas de frais de livraison, possibilité de reproduire un
objet que l’on n’a pas à acheter.
20. 20
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
A - Le fichier ou l’objet que l’on réplique grâce à l’imprimante 3D
sont-ils protégés?
- Rappel : même si un fichier est disponible sur internet, cela ne signifie pas qu’il
est libre de droits. Il faut toujours effectuer au préalable une recherche, et si
l’objet est protégé, il convient de demander l’autorisation à son titulaire pour le
reproduire.
- En cas de cession de droits, ne pas oublier d’inclure dans le contrat le droit
de reproduction par le moyen de l’impression 3D.
21. 21
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
B - Quel usage compte-t-on faire de l’objet protégé (usage privé
ou collectif)?
Copie privée en droit d’auteur
Article L.122-5 alinéa 2 : « Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut
interdire : les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective ».
Conditions:
- Usage privé et réservé à l’usage du copiste lui-même.
- L’original, objet de l’impression, doit avoir été obtenu de manière licite.
- L’exception doit être réservée à des cas spéciaux, ne pas porter atteinte à
l’exploitation normale de l’œuvre, ni ne causer un préjudice injustifié aux intérêts
légitimes de l’auteur.
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II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
Limites:
- La reproduction est potentiellement illimitée, ce qui est susceptible de porter
atteinte à l’exploitation normale de l’œuvre, même dans le cadre d’un usage
privé.
En pratique:
- Facilité et rapidité de reproduction,
- Qualité,
- Détermination de l’identité du copiste.
- La copie privée en droit d’auteur est compensée par un système de
rémunération pour copie privée. Peut-on l’appliquer à l’impression 3D ?
23. 23
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
Copie privée en droit des marques
La reproduction par impression 3D d’un objet sur le quel apparaît une marque ou
d’un objet constituant en lui-même une marque tridimensionnelle n’est pas un
acte de contrefaçon si l’utilisateur ne fait pas d’acte d’usage dans la « vie des
affaires », c’est-à-dire que l’usage n’a pas lieu dans le contexte d’une activité
commerciale visant un avantage économique.
24. 24
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
Copie privée en droit des dessins et modèles
Dans le cadre privé: l’Article L.513-6 du CPI dispose que « Les droits conférés
par l'enregistrement d'un dessin ou modèle ne s'exercent pas à l'égard :
a) D'actes accomplis à titre privé et à des fins non commerciales ».
La loi ne précise pas expressément que l’acte accompli à titre privé doit être
réservé à l’usage du copiste (contrairement à l’exception de copie privée en droit
d’auteur).
25. 25
II) La conciliation avec les droits de tiers (de la copie privée à
la contrefaçon)
Copie privée en droit des brevets
Dans le cadre privé: l’Article L.613-5 a) du CPI dispose que :« Les droits
conférés par le brevet ne s'étendent pas :
a) Aux actes accomplis dans un cadre privé et à des fins non commerciales ».
26. 26
III) Les solutions
A- Les solutions d’ordre technique
Prévention: solutions de marquage des objets authentiques.
Contrôle de la reproduction des fichiers numériques nécessaires à l’impression:
l’imprimante 3D serait configurer pour interroger une base de données lui
indiquant si l’objet est protégé ou non, ainsi que le nombre de copies possibles.
27. 27
III) Les solutions
B – Les solutions d’ordre juridique
Exceptions pour copie privée et rémunération pour copie privée.
Information du consommateur, comme en matière de contrefaçon en général.
Responsabilité et rôle des acteurs de l’Internet et des sociétés proposant des
fichiers ou des services d’impression.
28. 28
III) Les solutions
C – Autres
Offre légale de modèles numérisés.
Fab labs.
Nouveaux modes de distribution.
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CONCLUSION – Points clés à retenir
Démocratisation de la technologie de l’impression 3D:
- Source de création,
- Risques de prolifération rapide des fichiers numériques 3D contrefaisants et
contrefaçon de masse.
Le droit permet de protéger les créations issues de l’impression 3D,
Des adaptations sont nécessaires pour envisager les nouveaux usages de
l‘impression 3D et lutter contre les nouvelles formes de contrefaçon.
Adaptation également au-delà de la propriété intellectuelle:
- sécurité des objets créés par impressions 3D,
- conformité aux normes,
- responsabilité des différents acteurs de la chaîne d’impression et de distribution.
30. 30
Les intervenants
Myriam Angelier
Avocat
0491335456
m.angelier@bblma.eu
Sophie Bornet
Avocat
0491335456
s.bornet@bblma.eu
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31. Le prochain rendez-vous
31
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Notes de l'éditeur
Diapositive(s) d’introduction du sujet par le conseiller (pourquoi nous avons choisi ce thème ? Des éléments de vocabulaire ? Notre vision sur le sujet ?)
Remplir en gris les domaines dans lequel le thème de s’inscrit pas
Objectif est de repositionner le sujet dans notre cartographie des usages, fil rouge de nos actions
Rappel de l’ordre du jour présenté dans l’email d’invitation sous forme de questions
Diapositive de développement par le conseiller et ou l’intervenant externe