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Idées Descartes 
Alstom GE : nouvelle unité R&D ? Jacques Jamart VP Energies nouvelles ? 
NUMERICABLE : autre biais de contact ? 
Laurent Dechesne IDF Est Centre francilien de l’innovation 01 40 41 58 70 /06 72 21 83 13 et son 
adjoint Stéphane Beauvais 06 73 49 16 00 
SATT INNOV = clarifier 
UBISOFT : quelle entrée ? 
VIVAPOLIS : voir via ADEME International 
Position Région sur les projets énergie : Cyril Brun (géothermie etc. …). 
Ouvertures Descartes sur le grand territoire (formation jeunes, lycées, fournisseurs ….) 
Jouer beaucoup plus la carte du sommet mondial du climat au Bourget en 2015 ! Et rebondir à 
partir de GREEN CITY 
Axes d’action 
-Elaborer un Schéma MLV « ville durable » 
-Descartes « place de marché » pour positionnement projets internationaux ? think tank de 
l’ingénierie francilienne et veille. ENCP + archi + ADVANCITY + pôle Urba (très) renforcé) 
Cf réaction positive de M. Wagner du CSTB / Coopération avec Wuhan 
Bonnes pratiques actions cluster (services, communication ….) 
-Voir les cleantechs de Copenhague 
-Retour sur Delft 
-S’interroger sur SQY et ses réseaux 
-Regarder de + près Sophia antipolis (1400 entreprises, 3000 ha, 40 courts de tennis ….) + interface 
avec Nice ! 
-dénomination technopole Val d’Oise, via le CEEVO 
- optics valley
Compte rendu entretien avec Paris Région entreprises 
Le 9 octobre 
Travaille de plus en plus avec Sénart et avec Melun, dont les entreprises demandent des appuis à 
l’innovation et qui en attirent davantage que Descartes, car un affichage clair de leurs priorités. 
A Descartes, suivi régulier des entreprises de l’incubateur, qui fonctionne bien mais avec des flux 
assez limités de projets. Confirme la difficulté à les garder sur place ; ces projets surtout fondés sur le 
numérique vont ensuite vers Paris (qui séduit davantage les informaticiens ….). collabore avec S&M 
développement (Sonia Dutartre /appui à l’innovation). 
Cela étant, les projets incubés ne sont pas les meilleurs ; l’élite est drainée à la source par Paris. Les 
futurs managers manquent de maturité au plan de la gestion et d’efficacité dans l’argumentaire 
commercial. 
Lui monte deux Business conventions par an à Sénart et ça fonctionne bien. 
Advancity : quelques échanges, mais le pôle rend peu service aux PME (le segment qu’il suit). Les 
projets collaboratifs impliquent surtout les groupes …. 
Une difficulté également pour le TPE/PME d’innover dans le domaine touchant à la ville durable : les 
collectivités n’ont pas un rôle moteur, tout passe par des marchés publics donc des appels d’offre 
relativement ouverts … 
Le thème de la ville durable est beaucoup trop large et très flou comme affichage, c’est un handicap ! 
Les quatre thématiques, c’est encore trop ; il faudrait resserrer davantage selon lui. 
Difficile aussi de passer du concept, de l’idée au prototype correspondant aux besoins du marché ; 
encore un écart important même avec l’ESIEE, l’ENPC … 
Le réseau de l’innovation est stratifié : le PRES, les cellules de valorisation et SAIC, SATT (et SATT 
Innov). Un gros problème de propriété industrielle (on arrive à de la « copropriété » et c’est 
ingérable. « un véritable blocage ». 
Les laboratoires s’acharnent souvent à conserver les brevets qu’ils ont déposés au lieu de les 
transmettre. Voir Jean Baptiste Rossini qui suivait de près. 
Les équipes de conseil sont insuffisantes au plan local (pb juridique = pb n*° 1) 
Attractivité du site ? Assez modeste, pas un microcosme actif comme à Saclay (pourtant plus loin de 
Paris et qui est attractif au plan résidentiel). 
Des messages confus là aussi, Marne la Vallée, cluster ville durable …Retrouver des termes simples 
évocateurs clairs d’une thématique bien affichée (même s’il faut rediscuter avec les élus de 
l’appellation d’origine et du rapport à Marle la Vallée ….). 
Pépinière : voir son collègue qui avait bien suivi (mais les équipes se restructurent avec la fusion avec 
l’ARD). 
Critique vis-à-vis du CSTB (peu ouvert aux PME ???).
City labs : un réseau, une toile (city innovation web) qui se ramifie à partir du coeur de 
cluster … 
Voir ce qui fait sens, peut développer réellement de nouveaux usages et rehausser 
l’attractivité 
Emotion System - Une nouvelle génération de 
mobilier urbain 
Créée en 2000 par Jean-Claude CARLE, pour assurer une veille sur 
l’innovation urbaine, la SAS Emotion System, membre d’Advancity à Marne-la-Vallée, 
lance en 2014 « KiosK System », une panoplie de kiosques, dédiés à la mobilité douce, à 
l’accessibilité, et au tri des déchets. 
La société a déjà remporté plusieurs appels d’offres auprès de Communautés urbaines, 
Villes, Gares RER, Technopoles et dans l’Habitat social… Avec Emotion System, une 
nouvelle génération de mobilier urbain voit le jour. Sa singularité ? Ces kiosques ne 
nécessitent pas de travaux, fonctionnent à l’énergie solaire, et sont aussi habillables 
qu’affichables… 
Ces grands marchés s’inscrivent pleinement dans le mouvement irréversible du 
développement durable, véritable enjeu de société, puisque 3 décrets visant la mobilité, 
l’accessibilité et les déchets, viennent en application à partir de 2015 ! Cap, donc, sur le 
développement d’Emotion System. Pour l’y aider, la société bénéficie de l’accompagnement 
de FinancerSaBoite depuis 3 mois. 
Actuellement en phase de recrutement, Jean-Claude CARLE a pu présenter ses 
solutions lors de la dernière édition des « Petit Déjeuner de l’Investissement » du 3 juin 
dernier, face à plusieurs investisseurs. « C’était la 3ème fois que je me pliais à l’exercice », 
commente-t-il. Et d’ajouter : « c’est toujours difficile, surtout quand on est passionné, de 
résumer son projet en 8 minutes, mais je m’améliore au fur et à mesure. Ce coaching 
m’aide, en amont, à hiérarchiser les informations que je souhaite transmettre. Je sais, par 
exemple, que cette fois encore, j’ai peut-être livré trop de détails techniques à mon 
auditoire. Ce n’est pas ce qui intéresse les investisseurs. Mieux vaut se concentrer sur les 
projections, le potentiel de la société. C’est tout l’intérêt de cet accompagnement : nous 
mettre en situation, pour nous aider à progresser, et par le biais de belles rencontres, créer 
de vraies opportunités de développement.» 
Emotion System en bref : 
www.emotion-system.com 
Date de création :
Août 2000 
Effectif : 
3 personnes 
Dirigeant : 
Jean-Claude CARLE 
Communauté FinancerSaBoite : 
Paris Region Entreprises
Résoudre la fracture des infrastructures numériques en régions 
Résoudre la fracture des infrastructures numériques en régions 
Un datacenter c'est l'usine d'Internet. Les centres informatiques servent à héberger des serveurs 
indispensables au bon fonctionnement des communications numériques. En France on dénombre 
environ 100 datacenters ouverts aux entreprises ou "commerciaux". Or la carte de leurs emplacements 
montre que de nombreuses régions accusent un retard d'infrastructure de plus en plus difficile à 
combler. L'analyse économique explique facilement cette fracture numérique ; une nouvelle approche 
s'impose pour répondre à cet enjeu de compétitivité des territoires et des entreprises françaises. 
Les grands groupes spécialisés dans l'hébergement commercial en datacenter ont ouvert des sites dans les 
capitales internationales, dont Paris et sa proche banlieue. Aucune implantation en province n'est envisagée 
aujourd'hui par ces groupes, à notre connaissance. S'il existe des datacenters en régions, ils sont de taille plus 
modeste. Ces salles ont souvent été ouvertes lors de la folie de la "bulle Internet" par des opérateurs télécoms ou 
ensuite en fonction de leurs besoins par des acteurs indépendants, des SSII, des hébergeurs. De fait, il n'existe 
pas ou peu de datacenter commercial d'une capacité de 1 MW de puissance serveur. 
Pourquoi tous les datacenters commerciaux sont-ils concentrés en région parisienne ? 
Pour réaliser des économies d'échelle lors de la construction d'une datacenter, nous évaluons que la capacité 
"énergétique" minimale du centre se situe environ à 1MW. Cette unité correspond à la somme des puissances 
des ordinateurs pouvant être hébergés. Or, le fonctionnement du centre nécessite au-delà de la fourniture 
d'énergie sous forme d'électricité, de dissiper cette même énergie sous forme de chaleur, le tout sans arrêt du 
service et parfois dans des conditions extrêmes (pertes de redondance, canicule, pollution, coupures de 
l'alimentation électrique principale). Ainsi, pour 1MW de puissance informatique, il faut au minimum 2MW de 
puissance totale pour le site* pour le fonctionnement des équipements industriels des datacenters : 
transformateurs, tableaux électriques, onduleurs, batteries, groupes électrogènes, systèmes de refroidissement. 1 
MW correspond à la modularité de certains de ces équipements. Ainsi, pour le datacenter Marilyn, nous avons 
choisi des onduleurs de 2*0,5 MW, des groupes électrogènes de 1MW, des transformateurs de 2 MW. En-dessous 
de 1 MW, le coût au kW du datacenter augmente de manière importante. 
Il y a donc un enjeu économique pour amortir un investissement de plusieurs millions d'euros nécessaires à ce 
type d'infrastructure. On peut aussi prendre en compte les coûts d'exploitation : une équipe de gardiennage 24/7, 
c'est plus de 10 personnes ; il faut également assurer la maintenance, la sécurité anti-incendie, etc. De plus, pour 
"vendre 1 MW" d'hébergements, il faut une densité de clients importante, ce qui nous conduit à la région 
parisienne. Un serveur consomme de l'ordre de 200W. Un datacenter de 1MW, comme le datacenter Marilyn de 
CELESTE, peut donc héberger 5000 serveurs. Grâce à la virtualisation, chaque serveur physique peut accueillir 
plusieurs serveurs virtuels. Bilan de l'équation, il faut de nombreux clients pour rentabiliser un datacenter : si un 
client utilise un serveur, il en faut 5000 ... 
Datacenters en régions, des besoins mais sur des infrastructures adaptées 
En Ile de France, le potentiel de marché est plus concentré. Il est donc plus facile de remplir et de rentabiliser un 
datacenter. Cependant les entreprises en régions souhaitent disposer d'infrastructure de proximité pour intervenir 
et contrôler leurs installations. Les prestations globales d'offres de services hébergés ne répondent d'ailleurs pas 
à tous les besoins professionnels ne serait-ce que sur les technologies et puissances des serveurs mutualisés ou 
dédiés proposés par les hébergeurs traditionnels. De plus, au delà de ces attentes, les entreprises ont les mêmes 
besoins de continuité de service, de haute-densité ou d'interconnexion nécessitant des investissements peu 
compatibles avec la rentabilité espérée des datacenters de moindre taille. 
D'autre part, le datacenter fait partie d'un écosystème de technologies numériques : hébergement, fibre, emplois 
qualifiés, données des entreprises. Il est le centre d'un pôle de développement et il est crucial pour la sécurité 
des données des acteurs économiques. On peut donc s'inquiéter de cette fracture numérique entre Paris et la 
province.C'est pourquoi bien conscients de cette problématique, de nombreux élus souhaitent des datacenters 
sur leur territoire. Par ailleurs, contrairement à certaines idées reçues, un datacenter génère des emplois : pour 
sa construction, pour sa maintenance, et surtout pour l'activité de ses clients hébergeurs, SSII, fournisseurs de 
cloud, etc... 
En régions, l'équation entre les besoins et la réalité financière semble difficile. Il nous semble que les paradigmes 
du développement des infrastructures doivent être revus. La construction de datacenters régionaux nous semble 
peu probable. La solution serait alors d'envisager une modularité plus importante des équipements et des 
datacenters en général. Cela impliquerait un nombre plus importants de centres mais aux caractéristiques
techniques identiques. Cette tendance pourra peut-être permettre à trouver une équation économique pertinente. 
C'est dans ce cadre que nous avons travaillé sur un concept de mini-datacenter, StarDC. D'une capacité 
minimale de 4 baies, soit 168 serveurs, sa conception modulaire permet un accroissement des capacités jusqu'à 
16 baies. Ainsi collectivités et entreprises disposent d'une infrastructure professionnelle et adaptée à la taille du 
marché de proximité. 
Nicolas Aubé, président de CELESTE 
* Attention à ne pas confondre cette valeur "extrême" avec le rendement (P.U.E) du datacenter, qui tient 
compte de sa consommation moyenne annuelle. 
Startups : Silicon Sentier bouge ses incubateurs au 
Numa 
Business : Inauguration en fanfare hier soir pour le Numa, nouvel incubateur parisien qui 
regroupe la Cantine et le Camping, sous la tutelle de Silicon Sentier. 
Pour consacrer "la maturité de la scène parisienne des startups au niveau international", il fallait bien un nouveau lieu. Il en 
faut visiblement plusieurs, d'ailleurs, tant l'inauguration du Numa, nouvel espace d'incubation dirigé par Silicon Sentier, 
n'est pas seul sur la scène de la capitale. 
La Cantine, dans le passage des Panoramas, et le Camping, à deux pas, palais Brongniart, ont donc fait place au Numa. 
Numa, pour "numérique" et "humain". Le nouvel espace, sur 1500 mètres carrés, est situé au 30, rue du Caire, dans le Sentier 
parisien. Les deux incubateurs sont également complétés, au sein du nouveau lieu, par Silicon Xpérience, "pôle de recherche 
et d'expérimentation". 
Paris est numérique ! 
Incubateur, lieu de coworking, centre d'accueil pour des conférences et ateliers, fab-labs, etc. Le Numa se veut une vitrine 
moderne de la scène entrepreneuriale parisienne. Rayonnement international inclus. 
Côté crédibilité internationale, les mêmes noms sont d'ailleurs servis dans tous les comptes-rendus de l'inauguration. Criteo, 
que la responsable du Camping, Elise Nebout, veut voir dans Le Monde comme un modèle à suivre. Blablacar, incubé par le 
Camping, et qui poursuit sa croissance hors du pays. 
Côté sponsors, le name dropping est tout aussi intense. La région Île-de-France et la ville de Paris, évidemment, qui ont mis 
au pot pour financer les 2 millions d'euros de travaux. Des entreprises, également. Google, Orange ou BNP Paribas 
complètent le budget de financement - 2,4 millions annuels - tiré de vente de services ou d'une campagne de crowdfunding 
sur KissKissBankBank. 
L'idée est évidemment intéressante : regrouper un espace visible pour les jeunes pousses, avec des conditions de travail, un 
accès au matériel, à l'infrastructure, au réseau d'entrepreneurs, aux services de Silicon Sentier, et à des contacts dans le monde 
de l'investissement. 
De quoi, peut-être, favoriser l'émergence de nouvelles entreprises innovantes avec une reconnaissance plus étendue que le 
tour du périf'. La ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin, n'a d'ailleurs pas manqué de faire son tour à 
l'inauguration. France 3 l'y a rencontrée. Ravie :
Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ... 
En amont de la 1ère Edition de SMART GRID/SMART CITY - le Salon du Haut Débit et des Réseaux Intelligents 
au service de la Ville et des Territoires – (organisé en parallèle et en synergie avec le Salon IBS-Intelligent 
Buiding Systems), un point sur l’évolution des différents marchés qui seront au coeur de l’actualité de cette 
manifestation. 
La révolution smart grids : un système électrique plus efficace et une incitation plus forte à la modération 
de la consommation d’électricité 
Un effort d’adaptation sans précédent des réseaux aux nouveaux comportements de production et de 
consommation d’énergie. 
Les réseaux intelligents sont à l’énergie ce qu’internet est à la communication : une révolution. Elle est 
indispensable pour optimiser les systèmes électriques et participer à l’efficacité énergétique : 
· le développement rapide des énergies renouvelables dans la production d’électricité crée des tensions 
sur les réseaux, en raison de l’intermittence de la production, avec des risques accrus de black out. 
Il s’agit à la fois d’intégrer les sites de production aux réseaux et de gérer des flux bidirectionnels (consommation 
et production d’énergie), une partie des consommateurs devenant producteurs ; 
· la facture énergétique des consommateurs ne cesse d’augmenter rendant la maîtrise de la 
consommation énergétique impérative ; 
· la volonté de réduire les émissions de CO2 renforce le besoin de maîtriser la demande d’énergie ; 
· le développement prévu de nouveaux usages, en particulier du véhicule électrique, nécessite une 
adaptation des réseaux ; 
· les pointes de consommation d’énergie sont de plus en plus importantes et fréquentes. 
Les compteurs intelligents, première brique des smart grids. En 2020, 80 % de la population européenne 
devrait être équipée
Au cours des 10 dernières années, plus de 5 milliards d’euros ont été investis dans environ 300 projets 
concernant des smart grids en Europe, dont près de 4 milliards d’euros dédiés au déploiement de compteurs 
intelligents, pierre angulaire de l’amélioration de l’efficacité énergétique. 
L’Italie est, à ce jour, le seul pays dont la population est équipée de compteurs intelligents (la Suède s’en 
approche) grâce à une campagne d’installation au milieu des années 2000. L’UE s’est fixée comme objectif 
d’atteindre un taux d’équipement de 80 % de la population d’ici 2020. Les projets de déploiement de compteurs 
intelligents se multiplient. Au Royaume-Uni, 53 millions de compteurs (électriques et gaz) devraient être installés 
d’ici 2019 pour un investissement de l’ordre de 12 milliards d’euros. 
Au total, le déploiement de compteurs intelligents devrait générer un marché (fabrication des compteurs, 
installation…) de 40 à 50 milliards d’euros d’ici 2020. 
La multiplication des solutions de maîtrise de la demande d’énergie 
De l’efficacité énergétique aux smart buildings 
En attendant l’arrivée des compteurs intelligents et la possibilité de faire des offres de prix dynamiques, les 
solutions d’efficacité énergétique se multiplient : box énergie, centrales domotiques, logiciels de suivi des 
consommations, effacement diffus… Ces nouveaux dispositifs sont en grande partie redondants et en 
concurrence. Un écrémage devrait avoir lieu à terme. La maîtrise de la demande d’énergie est le pivot de ces 
offres, mais elles s’enrichissent de services extérieurs à l’énergie (télésurveillance, téléassistance…) pour 
s’intégrer aux bâtiments intelligents (smart buildings). Reste une inconnue : les business models sont encore 
incertains, voire à inventer pour certains segments de marché. 
A qui profitera la manne des réseaux intelligents ? 
Les fournisseurs d’énergie sont confrontés à l’arrivée de nouveaux entrants puissants 
Le développement des smart grids est une rupture technologique majeure avec un potentiel important 
d’amélioration de l’efficacité énergétique qui n’est plus le pré-carré des fournisseurs d’énergie. Ce domaine attise 
les convoitises d’acteurs venant de divers horizons. Bouygues Telecom a récemment intégré un service optionnel 
de suivi de la consommation avec sa Bbox. Google et Microsoft, malgré l’échec de leurs offres de suivi des 
consommations en ligne, n’ont pas renoncé et sont présents au capital de plusieurs start-up développant des 
outils d’efficacité énergétique. Apple est également sur les rangs avec des applications de suivi de la 
consommation. Les équipementiers (General Electric, Schneider Electric, Siemens…) ont une offre croissante de 
solutions. Enfin, des pure players apparaissent à l’image des opérateurs d’effacement. 
Les caractéristiques d’une ville intelligente 
Les changements organisationnels, technologiques et sociétaux des villes actuelles sont induits par leur volonté 
d’être une partie de la réponse au changement climatique. La ville intelligente cherche, ainsi, à concilier les piliers 
sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique qui allie gouvernance participative et 
gestion éclairée des ressources naturelles afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des 
citoyens. 
Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville numérique, green city, connected 
city, éco-cité, ville durable. Comment s’y retrouver ? Quelles sont les caractéristiques d’une ville intelligente ?
C’est une première en Europe : Montpellier veut centraliser des millions de données 
numériques pour rendre la ville connectée plus intelligente : le système sera déployé 
avec IBM dès 2015 au sein du quartier de l’Écocité. 
Présentation du projet d’IBM à Montpellier : 
Si on parle souvent de Nice comme une ville en pointe en matière de connectivité, le 
récent reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 a peut-être refroidi les ardeurs de 
certains… Quoi qu’il en soit, Montpellier a récemment été désignée la ville la plus 
intelligente de France. Cela a peut-être fini de convaincreIBM de l’opportunité de 
miser sur Montpellier, bâtir une smart city pilote en France et en Europe. Montpellier 
présente également la plus forte croissance en France depuis les 25 dernières années. 
Depuis le début Juin 2014, IBM et l’agglomération de Montpellier entrent donc dans 
une phase concrète avec la signature d’un accord résumé ainsi par le communiqué 
d’IBM : 
« Pendant trois ans, la Communauté d’Agglomération de Montpellier travaillera 
avec IBM sur une série d’initiatives dites “Smarter Cities” dans le but d’améliorer 
la durabilité et la qualité des services que la ville offre à ses citoyens » 
Dans ce cadre, les PME et startup locales, universités, ainsi que l’IDATE (le think 
thank spécialisé dans l’économie numérique, les médias, l’internet et les 
télécommunications) joindront leurs forces pour collaborer au projet de développement 
et de fiabilisation de la solution IBM Intelligent Operations Center, qui sera déployée 
au sein de la ville héraultaise dans différents domaines afin d’« améliorer la gestion de 
l’eau, la mobilité et la gestion transversale des risques tout en soutenant la demande 
croissante ». 
Un Cloud réunissant les différentes données du territoire permettra d’offrir aux élus 
locaux de Montpellier une vue d’ensemble sur la «situation opérationnelle » de la ville 
et de chacun de ses secteurs. Cette démarche vise à leur permettre d’analyser ces 
données, et de les partager avec les différents acteurs de la métropole, des 
universités mais également avec les organisations partenaires et prestataires de 
services dans la région. 
La gestion de l’eau et les transports par IBM : 
Dans le domaine de la gestion de l’eau par exemple, IBM aura pour mission d’éviter 
le gaspillage et la surconsommation d’eau au sein de la ville. Concrètement, Des 
capteurs placés un peu partout sur le réseau permettront de signaler les fuites sur le 
réseau et chez les particuliers afin d’adopter une démarche d’économie à tous les 
niveaux. 
Dans les transports intelligents, grâce au service IBM Intelligent Operations Center, les 
citoyens pourront situer les bornes VeloMag disponibles à proximité via une 
application mobile et signaler tout incident ou ralentissement grâce au même outil afin 
d’orienter les interventions des agents communaux sur le terrain. 
La plateforme trouvera également son application dans la gestion des risques : 
inondations, pollution accidentelle, accident de la route mais aussi mieux encadrer
les manifestations sportives ou culturelles, etc. permettant ainsi aux élus d’avoir une 
meilleure vue d’ensemble sur ce qui se passe dans la ville et ainsi faire preuve d’une 
réactivité accrue face à ces événements. 
Les objectifs à réaliser en 3 ans sont ambitieux : réduire la pollution de 20% d’ici à 
2020 dans la ville de l’Hérault et la congestion du trafic routier d’environ 10%, créer 
un flux constant d’informations en temps-réel pour les acteurs de l’agglomération 
montpelliéraine et les autres acteurs : citoyens et entreprises. 
Le projet d’IBM et de la ville de Montpellier vise aussi à permettre aux citoyens d’être 
accompagnés par les technologies mobiles dans leurs interactions avec les services 
publics. Les systèmes d’anticipation permettront d’estimer précisément le trafic 
routier et prévoir jusqu’à une heure à l’avance l’impact de certains événements 
culturels sur l’état du trafic urbain. Cela devrait, à terme, permettre de réduire les 
embouteillages en préconisant des modes de transports et/ou des itinéraires 
alternatifs, plus fluides. 
Pour l’agglomération, l’objectif est de réduire le nombre de véhicules utilisés dans 
l’agglomération : de 60% de voitures particulières en 2000, la ville estime pouvoir 
passer sous la barre des 50% à l’horizon 2020. Du coté du réseau de distribution 
d’eau potable, l’ambition est de porter le rendement annuel au-delà de l’objectif 
imposé par le Grenelle de l’Environnement, notamment en parvenant à détecter les 
fuites sur le réseau général et en alertant l’usager en moins de 72 heures 
lorsqu’une fuite à son domicile est détectée. 
source : journaldugeek.com

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  • 1. Idées Descartes Alstom GE : nouvelle unité R&D ? Jacques Jamart VP Energies nouvelles ? NUMERICABLE : autre biais de contact ? Laurent Dechesne IDF Est Centre francilien de l’innovation 01 40 41 58 70 /06 72 21 83 13 et son adjoint Stéphane Beauvais 06 73 49 16 00 SATT INNOV = clarifier UBISOFT : quelle entrée ? VIVAPOLIS : voir via ADEME International Position Région sur les projets énergie : Cyril Brun (géothermie etc. …). Ouvertures Descartes sur le grand territoire (formation jeunes, lycées, fournisseurs ….) Jouer beaucoup plus la carte du sommet mondial du climat au Bourget en 2015 ! Et rebondir à partir de GREEN CITY Axes d’action -Elaborer un Schéma MLV « ville durable » -Descartes « place de marché » pour positionnement projets internationaux ? think tank de l’ingénierie francilienne et veille. ENCP + archi + ADVANCITY + pôle Urba (très) renforcé) Cf réaction positive de M. Wagner du CSTB / Coopération avec Wuhan Bonnes pratiques actions cluster (services, communication ….) -Voir les cleantechs de Copenhague -Retour sur Delft -S’interroger sur SQY et ses réseaux -Regarder de + près Sophia antipolis (1400 entreprises, 3000 ha, 40 courts de tennis ….) + interface avec Nice ! -dénomination technopole Val d’Oise, via le CEEVO - optics valley
  • 2. Compte rendu entretien avec Paris Région entreprises Le 9 octobre Travaille de plus en plus avec Sénart et avec Melun, dont les entreprises demandent des appuis à l’innovation et qui en attirent davantage que Descartes, car un affichage clair de leurs priorités. A Descartes, suivi régulier des entreprises de l’incubateur, qui fonctionne bien mais avec des flux assez limités de projets. Confirme la difficulté à les garder sur place ; ces projets surtout fondés sur le numérique vont ensuite vers Paris (qui séduit davantage les informaticiens ….). collabore avec S&M développement (Sonia Dutartre /appui à l’innovation). Cela étant, les projets incubés ne sont pas les meilleurs ; l’élite est drainée à la source par Paris. Les futurs managers manquent de maturité au plan de la gestion et d’efficacité dans l’argumentaire commercial. Lui monte deux Business conventions par an à Sénart et ça fonctionne bien. Advancity : quelques échanges, mais le pôle rend peu service aux PME (le segment qu’il suit). Les projets collaboratifs impliquent surtout les groupes …. Une difficulté également pour le TPE/PME d’innover dans le domaine touchant à la ville durable : les collectivités n’ont pas un rôle moteur, tout passe par des marchés publics donc des appels d’offre relativement ouverts … Le thème de la ville durable est beaucoup trop large et très flou comme affichage, c’est un handicap ! Les quatre thématiques, c’est encore trop ; il faudrait resserrer davantage selon lui. Difficile aussi de passer du concept, de l’idée au prototype correspondant aux besoins du marché ; encore un écart important même avec l’ESIEE, l’ENPC … Le réseau de l’innovation est stratifié : le PRES, les cellules de valorisation et SAIC, SATT (et SATT Innov). Un gros problème de propriété industrielle (on arrive à de la « copropriété » et c’est ingérable. « un véritable blocage ». Les laboratoires s’acharnent souvent à conserver les brevets qu’ils ont déposés au lieu de les transmettre. Voir Jean Baptiste Rossini qui suivait de près. Les équipes de conseil sont insuffisantes au plan local (pb juridique = pb n*° 1) Attractivité du site ? Assez modeste, pas un microcosme actif comme à Saclay (pourtant plus loin de Paris et qui est attractif au plan résidentiel). Des messages confus là aussi, Marne la Vallée, cluster ville durable …Retrouver des termes simples évocateurs clairs d’une thématique bien affichée (même s’il faut rediscuter avec les élus de l’appellation d’origine et du rapport à Marle la Vallée ….). Pépinière : voir son collègue qui avait bien suivi (mais les équipes se restructurent avec la fusion avec l’ARD). Critique vis-à-vis du CSTB (peu ouvert aux PME ???).
  • 3.
  • 4. City labs : un réseau, une toile (city innovation web) qui se ramifie à partir du coeur de cluster … Voir ce qui fait sens, peut développer réellement de nouveaux usages et rehausser l’attractivité Emotion System - Une nouvelle génération de mobilier urbain Créée en 2000 par Jean-Claude CARLE, pour assurer une veille sur l’innovation urbaine, la SAS Emotion System, membre d’Advancity à Marne-la-Vallée, lance en 2014 « KiosK System », une panoplie de kiosques, dédiés à la mobilité douce, à l’accessibilité, et au tri des déchets. La société a déjà remporté plusieurs appels d’offres auprès de Communautés urbaines, Villes, Gares RER, Technopoles et dans l’Habitat social… Avec Emotion System, une nouvelle génération de mobilier urbain voit le jour. Sa singularité ? Ces kiosques ne nécessitent pas de travaux, fonctionnent à l’énergie solaire, et sont aussi habillables qu’affichables… Ces grands marchés s’inscrivent pleinement dans le mouvement irréversible du développement durable, véritable enjeu de société, puisque 3 décrets visant la mobilité, l’accessibilité et les déchets, viennent en application à partir de 2015 ! Cap, donc, sur le développement d’Emotion System. Pour l’y aider, la société bénéficie de l’accompagnement de FinancerSaBoite depuis 3 mois. Actuellement en phase de recrutement, Jean-Claude CARLE a pu présenter ses solutions lors de la dernière édition des « Petit Déjeuner de l’Investissement » du 3 juin dernier, face à plusieurs investisseurs. « C’était la 3ème fois que je me pliais à l’exercice », commente-t-il. Et d’ajouter : « c’est toujours difficile, surtout quand on est passionné, de résumer son projet en 8 minutes, mais je m’améliore au fur et à mesure. Ce coaching m’aide, en amont, à hiérarchiser les informations que je souhaite transmettre. Je sais, par exemple, que cette fois encore, j’ai peut-être livré trop de détails techniques à mon auditoire. Ce n’est pas ce qui intéresse les investisseurs. Mieux vaut se concentrer sur les projections, le potentiel de la société. C’est tout l’intérêt de cet accompagnement : nous mettre en situation, pour nous aider à progresser, et par le biais de belles rencontres, créer de vraies opportunités de développement.» Emotion System en bref : www.emotion-system.com Date de création :
  • 5. Août 2000 Effectif : 3 personnes Dirigeant : Jean-Claude CARLE Communauté FinancerSaBoite : Paris Region Entreprises
  • 6. Résoudre la fracture des infrastructures numériques en régions Résoudre la fracture des infrastructures numériques en régions Un datacenter c'est l'usine d'Internet. Les centres informatiques servent à héberger des serveurs indispensables au bon fonctionnement des communications numériques. En France on dénombre environ 100 datacenters ouverts aux entreprises ou "commerciaux". Or la carte de leurs emplacements montre que de nombreuses régions accusent un retard d'infrastructure de plus en plus difficile à combler. L'analyse économique explique facilement cette fracture numérique ; une nouvelle approche s'impose pour répondre à cet enjeu de compétitivité des territoires et des entreprises françaises. Les grands groupes spécialisés dans l'hébergement commercial en datacenter ont ouvert des sites dans les capitales internationales, dont Paris et sa proche banlieue. Aucune implantation en province n'est envisagée aujourd'hui par ces groupes, à notre connaissance. S'il existe des datacenters en régions, ils sont de taille plus modeste. Ces salles ont souvent été ouvertes lors de la folie de la "bulle Internet" par des opérateurs télécoms ou ensuite en fonction de leurs besoins par des acteurs indépendants, des SSII, des hébergeurs. De fait, il n'existe pas ou peu de datacenter commercial d'une capacité de 1 MW de puissance serveur. Pourquoi tous les datacenters commerciaux sont-ils concentrés en région parisienne ? Pour réaliser des économies d'échelle lors de la construction d'une datacenter, nous évaluons que la capacité "énergétique" minimale du centre se situe environ à 1MW. Cette unité correspond à la somme des puissances des ordinateurs pouvant être hébergés. Or, le fonctionnement du centre nécessite au-delà de la fourniture d'énergie sous forme d'électricité, de dissiper cette même énergie sous forme de chaleur, le tout sans arrêt du service et parfois dans des conditions extrêmes (pertes de redondance, canicule, pollution, coupures de l'alimentation électrique principale). Ainsi, pour 1MW de puissance informatique, il faut au minimum 2MW de puissance totale pour le site* pour le fonctionnement des équipements industriels des datacenters : transformateurs, tableaux électriques, onduleurs, batteries, groupes électrogènes, systèmes de refroidissement. 1 MW correspond à la modularité de certains de ces équipements. Ainsi, pour le datacenter Marilyn, nous avons choisi des onduleurs de 2*0,5 MW, des groupes électrogènes de 1MW, des transformateurs de 2 MW. En-dessous de 1 MW, le coût au kW du datacenter augmente de manière importante. Il y a donc un enjeu économique pour amortir un investissement de plusieurs millions d'euros nécessaires à ce type d'infrastructure. On peut aussi prendre en compte les coûts d'exploitation : une équipe de gardiennage 24/7, c'est plus de 10 personnes ; il faut également assurer la maintenance, la sécurité anti-incendie, etc. De plus, pour "vendre 1 MW" d'hébergements, il faut une densité de clients importante, ce qui nous conduit à la région parisienne. Un serveur consomme de l'ordre de 200W. Un datacenter de 1MW, comme le datacenter Marilyn de CELESTE, peut donc héberger 5000 serveurs. Grâce à la virtualisation, chaque serveur physique peut accueillir plusieurs serveurs virtuels. Bilan de l'équation, il faut de nombreux clients pour rentabiliser un datacenter : si un client utilise un serveur, il en faut 5000 ... Datacenters en régions, des besoins mais sur des infrastructures adaptées En Ile de France, le potentiel de marché est plus concentré. Il est donc plus facile de remplir et de rentabiliser un datacenter. Cependant les entreprises en régions souhaitent disposer d'infrastructure de proximité pour intervenir et contrôler leurs installations. Les prestations globales d'offres de services hébergés ne répondent d'ailleurs pas à tous les besoins professionnels ne serait-ce que sur les technologies et puissances des serveurs mutualisés ou dédiés proposés par les hébergeurs traditionnels. De plus, au delà de ces attentes, les entreprises ont les mêmes besoins de continuité de service, de haute-densité ou d'interconnexion nécessitant des investissements peu compatibles avec la rentabilité espérée des datacenters de moindre taille. D'autre part, le datacenter fait partie d'un écosystème de technologies numériques : hébergement, fibre, emplois qualifiés, données des entreprises. Il est le centre d'un pôle de développement et il est crucial pour la sécurité des données des acteurs économiques. On peut donc s'inquiéter de cette fracture numérique entre Paris et la province.C'est pourquoi bien conscients de cette problématique, de nombreux élus souhaitent des datacenters sur leur territoire. Par ailleurs, contrairement à certaines idées reçues, un datacenter génère des emplois : pour sa construction, pour sa maintenance, et surtout pour l'activité de ses clients hébergeurs, SSII, fournisseurs de cloud, etc... En régions, l'équation entre les besoins et la réalité financière semble difficile. Il nous semble que les paradigmes du développement des infrastructures doivent être revus. La construction de datacenters régionaux nous semble peu probable. La solution serait alors d'envisager une modularité plus importante des équipements et des datacenters en général. Cela impliquerait un nombre plus importants de centres mais aux caractéristiques
  • 7. techniques identiques. Cette tendance pourra peut-être permettre à trouver une équation économique pertinente. C'est dans ce cadre que nous avons travaillé sur un concept de mini-datacenter, StarDC. D'une capacité minimale de 4 baies, soit 168 serveurs, sa conception modulaire permet un accroissement des capacités jusqu'à 16 baies. Ainsi collectivités et entreprises disposent d'une infrastructure professionnelle et adaptée à la taille du marché de proximité. Nicolas Aubé, président de CELESTE * Attention à ne pas confondre cette valeur "extrême" avec le rendement (P.U.E) du datacenter, qui tient compte de sa consommation moyenne annuelle. Startups : Silicon Sentier bouge ses incubateurs au Numa Business : Inauguration en fanfare hier soir pour le Numa, nouvel incubateur parisien qui regroupe la Cantine et le Camping, sous la tutelle de Silicon Sentier. Pour consacrer "la maturité de la scène parisienne des startups au niveau international", il fallait bien un nouveau lieu. Il en faut visiblement plusieurs, d'ailleurs, tant l'inauguration du Numa, nouvel espace d'incubation dirigé par Silicon Sentier, n'est pas seul sur la scène de la capitale. La Cantine, dans le passage des Panoramas, et le Camping, à deux pas, palais Brongniart, ont donc fait place au Numa. Numa, pour "numérique" et "humain". Le nouvel espace, sur 1500 mètres carrés, est situé au 30, rue du Caire, dans le Sentier parisien. Les deux incubateurs sont également complétés, au sein du nouveau lieu, par Silicon Xpérience, "pôle de recherche et d'expérimentation". Paris est numérique ! Incubateur, lieu de coworking, centre d'accueil pour des conférences et ateliers, fab-labs, etc. Le Numa se veut une vitrine moderne de la scène entrepreneuriale parisienne. Rayonnement international inclus. Côté crédibilité internationale, les mêmes noms sont d'ailleurs servis dans tous les comptes-rendus de l'inauguration. Criteo, que la responsable du Camping, Elise Nebout, veut voir dans Le Monde comme un modèle à suivre. Blablacar, incubé par le Camping, et qui poursuit sa croissance hors du pays. Côté sponsors, le name dropping est tout aussi intense. La région Île-de-France et la ville de Paris, évidemment, qui ont mis au pot pour financer les 2 millions d'euros de travaux. Des entreprises, également. Google, Orange ou BNP Paribas complètent le budget de financement - 2,4 millions annuels - tiré de vente de services ou d'une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank. L'idée est évidemment intéressante : regrouper un espace visible pour les jeunes pousses, avec des conditions de travail, un accès au matériel, à l'infrastructure, au réseau d'entrepreneurs, aux services de Silicon Sentier, et à des contacts dans le monde de l'investissement. De quoi, peut-être, favoriser l'émergence de nouvelles entreprises innovantes avec une reconnaissance plus étendue que le tour du périf'. La ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin, n'a d'ailleurs pas manqué de faire son tour à l'inauguration. France 3 l'y a rencontrée. Ravie :
  • 8. Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ... En amont de la 1ère Edition de SMART GRID/SMART CITY - le Salon du Haut Débit et des Réseaux Intelligents au service de la Ville et des Territoires – (organisé en parallèle et en synergie avec le Salon IBS-Intelligent Buiding Systems), un point sur l’évolution des différents marchés qui seront au coeur de l’actualité de cette manifestation. La révolution smart grids : un système électrique plus efficace et une incitation plus forte à la modération de la consommation d’électricité Un effort d’adaptation sans précédent des réseaux aux nouveaux comportements de production et de consommation d’énergie. Les réseaux intelligents sont à l’énergie ce qu’internet est à la communication : une révolution. Elle est indispensable pour optimiser les systèmes électriques et participer à l’efficacité énergétique : · le développement rapide des énergies renouvelables dans la production d’électricité crée des tensions sur les réseaux, en raison de l’intermittence de la production, avec des risques accrus de black out. Il s’agit à la fois d’intégrer les sites de production aux réseaux et de gérer des flux bidirectionnels (consommation et production d’énergie), une partie des consommateurs devenant producteurs ; · la facture énergétique des consommateurs ne cesse d’augmenter rendant la maîtrise de la consommation énergétique impérative ; · la volonté de réduire les émissions de CO2 renforce le besoin de maîtriser la demande d’énergie ; · le développement prévu de nouveaux usages, en particulier du véhicule électrique, nécessite une adaptation des réseaux ; · les pointes de consommation d’énergie sont de plus en plus importantes et fréquentes. Les compteurs intelligents, première brique des smart grids. En 2020, 80 % de la population européenne devrait être équipée
  • 9. Au cours des 10 dernières années, plus de 5 milliards d’euros ont été investis dans environ 300 projets concernant des smart grids en Europe, dont près de 4 milliards d’euros dédiés au déploiement de compteurs intelligents, pierre angulaire de l’amélioration de l’efficacité énergétique. L’Italie est, à ce jour, le seul pays dont la population est équipée de compteurs intelligents (la Suède s’en approche) grâce à une campagne d’installation au milieu des années 2000. L’UE s’est fixée comme objectif d’atteindre un taux d’équipement de 80 % de la population d’ici 2020. Les projets de déploiement de compteurs intelligents se multiplient. Au Royaume-Uni, 53 millions de compteurs (électriques et gaz) devraient être installés d’ici 2019 pour un investissement de l’ordre de 12 milliards d’euros. Au total, le déploiement de compteurs intelligents devrait générer un marché (fabrication des compteurs, installation…) de 40 à 50 milliards d’euros d’ici 2020. La multiplication des solutions de maîtrise de la demande d’énergie De l’efficacité énergétique aux smart buildings En attendant l’arrivée des compteurs intelligents et la possibilité de faire des offres de prix dynamiques, les solutions d’efficacité énergétique se multiplient : box énergie, centrales domotiques, logiciels de suivi des consommations, effacement diffus… Ces nouveaux dispositifs sont en grande partie redondants et en concurrence. Un écrémage devrait avoir lieu à terme. La maîtrise de la demande d’énergie est le pivot de ces offres, mais elles s’enrichissent de services extérieurs à l’énergie (télésurveillance, téléassistance…) pour s’intégrer aux bâtiments intelligents (smart buildings). Reste une inconnue : les business models sont encore incertains, voire à inventer pour certains segments de marché. A qui profitera la manne des réseaux intelligents ? Les fournisseurs d’énergie sont confrontés à l’arrivée de nouveaux entrants puissants Le développement des smart grids est une rupture technologique majeure avec un potentiel important d’amélioration de l’efficacité énergétique qui n’est plus le pré-carré des fournisseurs d’énergie. Ce domaine attise les convoitises d’acteurs venant de divers horizons. Bouygues Telecom a récemment intégré un service optionnel de suivi de la consommation avec sa Bbox. Google et Microsoft, malgré l’échec de leurs offres de suivi des consommations en ligne, n’ont pas renoncé et sont présents au capital de plusieurs start-up développant des outils d’efficacité énergétique. Apple est également sur les rangs avec des applications de suivi de la consommation. Les équipementiers (General Electric, Schneider Electric, Siemens…) ont une offre croissante de solutions. Enfin, des pure players apparaissent à l’image des opérateurs d’effacement. Les caractéristiques d’une ville intelligente Les changements organisationnels, technologiques et sociétaux des villes actuelles sont induits par leur volonté d’être une partie de la réponse au changement climatique. La ville intelligente cherche, ainsi, à concilier les piliers sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique qui allie gouvernance participative et gestion éclairée des ressources naturelles afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens. Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville numérique, green city, connected city, éco-cité, ville durable. Comment s’y retrouver ? Quelles sont les caractéristiques d’une ville intelligente ?
  • 10. C’est une première en Europe : Montpellier veut centraliser des millions de données numériques pour rendre la ville connectée plus intelligente : le système sera déployé avec IBM dès 2015 au sein du quartier de l’Écocité. Présentation du projet d’IBM à Montpellier : Si on parle souvent de Nice comme une ville en pointe en matière de connectivité, le récent reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 a peut-être refroidi les ardeurs de certains… Quoi qu’il en soit, Montpellier a récemment été désignée la ville la plus intelligente de France. Cela a peut-être fini de convaincreIBM de l’opportunité de miser sur Montpellier, bâtir une smart city pilote en France et en Europe. Montpellier présente également la plus forte croissance en France depuis les 25 dernières années. Depuis le début Juin 2014, IBM et l’agglomération de Montpellier entrent donc dans une phase concrète avec la signature d’un accord résumé ainsi par le communiqué d’IBM : « Pendant trois ans, la Communauté d’Agglomération de Montpellier travaillera avec IBM sur une série d’initiatives dites “Smarter Cities” dans le but d’améliorer la durabilité et la qualité des services que la ville offre à ses citoyens » Dans ce cadre, les PME et startup locales, universités, ainsi que l’IDATE (le think thank spécialisé dans l’économie numérique, les médias, l’internet et les télécommunications) joindront leurs forces pour collaborer au projet de développement et de fiabilisation de la solution IBM Intelligent Operations Center, qui sera déployée au sein de la ville héraultaise dans différents domaines afin d’« améliorer la gestion de l’eau, la mobilité et la gestion transversale des risques tout en soutenant la demande croissante ». Un Cloud réunissant les différentes données du territoire permettra d’offrir aux élus locaux de Montpellier une vue d’ensemble sur la «situation opérationnelle » de la ville et de chacun de ses secteurs. Cette démarche vise à leur permettre d’analyser ces données, et de les partager avec les différents acteurs de la métropole, des universités mais également avec les organisations partenaires et prestataires de services dans la région. La gestion de l’eau et les transports par IBM : Dans le domaine de la gestion de l’eau par exemple, IBM aura pour mission d’éviter le gaspillage et la surconsommation d’eau au sein de la ville. Concrètement, Des capteurs placés un peu partout sur le réseau permettront de signaler les fuites sur le réseau et chez les particuliers afin d’adopter une démarche d’économie à tous les niveaux. Dans les transports intelligents, grâce au service IBM Intelligent Operations Center, les citoyens pourront situer les bornes VeloMag disponibles à proximité via une application mobile et signaler tout incident ou ralentissement grâce au même outil afin d’orienter les interventions des agents communaux sur le terrain. La plateforme trouvera également son application dans la gestion des risques : inondations, pollution accidentelle, accident de la route mais aussi mieux encadrer
  • 11. les manifestations sportives ou culturelles, etc. permettant ainsi aux élus d’avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce qui se passe dans la ville et ainsi faire preuve d’une réactivité accrue face à ces événements. Les objectifs à réaliser en 3 ans sont ambitieux : réduire la pollution de 20% d’ici à 2020 dans la ville de l’Hérault et la congestion du trafic routier d’environ 10%, créer un flux constant d’informations en temps-réel pour les acteurs de l’agglomération montpelliéraine et les autres acteurs : citoyens et entreprises. Le projet d’IBM et de la ville de Montpellier vise aussi à permettre aux citoyens d’être accompagnés par les technologies mobiles dans leurs interactions avec les services publics. Les systèmes d’anticipation permettront d’estimer précisément le trafic routier et prévoir jusqu’à une heure à l’avance l’impact de certains événements culturels sur l’état du trafic urbain. Cela devrait, à terme, permettre de réduire les embouteillages en préconisant des modes de transports et/ou des itinéraires alternatifs, plus fluides. Pour l’agglomération, l’objectif est de réduire le nombre de véhicules utilisés dans l’agglomération : de 60% de voitures particulières en 2000, la ville estime pouvoir passer sous la barre des 50% à l’horizon 2020. Du coté du réseau de distribution d’eau potable, l’ambition est de porter le rendement annuel au-delà de l’objectif imposé par le Grenelle de l’Environnement, notamment en parvenant à détecter les fuites sur le réseau général et en alertant l’usager en moins de 72 heures lorsqu’une fuite à son domicile est détectée. source : journaldugeek.com