Crise de l'emploi, de l'entreprise, du travail... la faute aux technologies ?
1. Crise de l’emploi, de l’entreprise, du
travail… la faute aux technologies ?
Aurialie Jublin – Responsable programme Digiwork
2. Les 7 leviers du numérique et leur impact sur
les organisations et le travail
3. L’informatique et son
usage gestionnaire
au service
- de la rationalisation et
l’optimisation des
processus,
- de l’efficience et
l’efficacité des
organisations.
4. Mesurer l’activité à mesure qu’elle se produit, produire des alertes et/ou des
actions, asseoir les décisions humaines sur des données et des modèles
5. Mondialisation de la production et des chaînes d’approvisionnement
(zéro stock, dématérialisation, délocalisation, offshoring)
6. Un système ‘smart’ est
doté de capacités de
mesure et de traitement
qui lui permettent de
s’autoréguler, d’anticiper
les problèmes à venir et
d’apprendre du passé, à
l’échelle de l’ensemble du
système et pas seulement
de chacune de ses
composantes.
7. Smart Home/bulding : des bâtiments efficients en énergie, connectés à
leur environnement et mis au service des besoins de leurs occupants
9. Le logiciel et les données
« dévorent » le monde :
qui tient les données et
définie les algorithmes,
contrôle le secteur
d’activité concerné.
Le logiciel se substitue même à
des appareils physiques : le
magnétophone, l’appareil photo,
la lampe de poche, la boussole, …
sont devenus des apps.
10. Des secteurs entiers dominés par des entreprises avant tout
numériques : les biens culturels (Amazon, Netflix), la
publicité (Google), le tourisme (Booking, AirBnB, Expedia, …)
11. Places de marché et d’intermédiation de type Uber ou 99designs
qui restructurent les métiers de chauffeurs et de graphistes.
12. Un processus par lequel un
produit ou un service apparaît
tout en bas d’un marché pour
satisfaire des besoins simples,
avant de monter
inlassablement en gamme,
jusqu’à remplacer les
concurrents établis.
14. Les secteurs réglementés « disrupés » par de nouveaux
concurrents : hôtels vs AriBnB dans le secteur touristique.
15. Une valeur devenue centrale
et qui recouvre :
- la transparence et la
responsabilité des décideurs et
des institutions
- la démocratisation de l’accès
aux ressources, services,
produits considérés
- la caractère participatif des
décisions collectives
- la diversité et la fluidité des
acteurs, des propositions, …
16. Au delà des logiciels libres, l’« Open » peut s’appliquer à
tout un ensemble des composantes.
17. Dans le secteur automobile : Tesla Motors a placé ses brevets
sous licence ouverte; OSVehicle et Local Motors sont 2
constructeurs automobiles open source
19. La production collective de la multitude et de l’intelligence
collective (Wikipedia, Open Street Map, …)
20. La transformation par les échanges de pair-à-pair : la
finance par le crowdfunding, le commerce avec des
plateformes de vente d’objets autoproduits comme Etsy.
21. Des cycles de
développement itératifs,
incrémentaux et adaptatifs :
tout projet se décompose en
étapes courtes qui
produisent des résultats
utilisables, en interactions
permanentes avec toutes les
parties prenantes.
où tout est réalisé en interaction entre les produits et les machines, et les machines entre elles
Les plateformes sont à la fois des marchés et des entreprises : coordinations d'acteurs, logistique, transport et incitations économiques. Production quasi nulle et captation des capitaux maximale
En 1960 Kodak employait 80.000 personnes dans le monde, avaient plusieurs usines aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et en France. En 2012, il n’y avait plus que 17.000 employés, a du se déclarer en faillite pour pouvoir se restructurer
processus dit "d’ individuation (accès à une plus grande autonomie, responsabilisation, estime de soi, enrichissement de ses savoirs et de ses compétences, sentiment d’accomplissement personnel,
Source image : Humanité
Il désigne au sens strict un système économique fondé sur la primauté du droit de propriété individuelle et en particulier de la propriété privée des moyens de production. Le capitalisme est un régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenus, n'appartiennent pas, en règle générale, à celles et ceux qui les mettent en valeur par leur travail.
À cette conception s’oppose une définition d'inspiration marxiste, qui définit le capitalisme d’abord par la recherche du profit, l'accumulation de capital et le fait que les travailleurs ne sont pas propriétaires de leurs outils, mais seulement de leur force de travail, ce qui constitue le salariat. Dans cette conception, le capitalisme désigne à la fois un régime de propriété et un mode de comportement de certains acteurs. C’est cette conception qui est le plus souvent associée au capitalisme dans l’usage commun, ce qui confère au mot une connotation négative.
un système dans lequel l’individu devient l’unique responsable de sa productivité personnelle. Ainsi, le capitalisme contemporain multiplie les injonctions contradictoires, comme « faire vite et bien ». Principale conséquence de cette transformation du travail : une augmentation de la productivité qui se paie par l’explosion des maladies professionnelles et des accidents du travail.