10 ans d actions du Département des Hauts-de-Seine
Eco innovations à sénart
1. Éco-innovations à Sénart
Données chiffrées
Sénart a été créée en 1973 (SDAURP), c'est la ville nouvelle la plus récente d'Ile-De-France
(fondation de la ville nouvelle à partir d'anciens « bourgs briards », érigés sur le plateau
agricole de Brie)
1979 : premier village solaire de France érigé sur son territoire (1000 maisons, commune de
Nandy).
12 590 hectares de superficie (75% d'espaces naturels -forêts et zones agricoles-) : à
l'interface du milieu urbain et rural, un territoire ne possèdant ni les avantages de la grande
ville ni les attributs de la campagne.
10 communes s'étalant sur deux départements (2 en Essonne et 8 en Seine-Et-Marne)
110 000 habitants (environ 25 000 en 1973. 120 000 habitants visés en 2015 dont 60 000
actifs)
4 stations RER desservant le territoire sur une ligne centrale Nord/Sud, et reliées
directement à Paris (environ 1h de trajet). 2 lignes de bus T Zen (dont une en projet - 2015)
900 habitants / km2 (densité faible)
38 000 logements (2/3 de pavillonnaires). Le PLH de Sénart programme la construction de
800 logements chaque année d'ici à six ans, soit à long terme 4800 logements.
40 000 emplois pour 55 000 actifs
3 900 entreprises
Acteurs urbains
-Etat (forme juridique de l'Opération d'Intérêt National, main mise de l'Etat dans le domaine
de l'urbanisme). L'Etat contrôlerait plus de 3000 hectares à Sénart, qui est la dernière ville
nouvelle à être opérationnelle en tant qu'OIN aujourd'hui.
-Etablissement Public d'Aménagement Sénart (1973) : gère les grands projets de Sénart,
participant à une « éco-région ». L’EPA Sénart a pour vocation de s'occuper du
renouvellement urbain, du développement socio-économique du territoire. Pour cela, l’EPA
Sénart est composée de 60 personnes aux domaines de compétences divers (architectes-
urbanistes, cadre commerciaux, ingénieurs...). La structure comporte cinq « directions » :
développement économique et tertiaire, habitats, marketing, prospective et suivi territorial,
urbanisme et paysage.
-Jean-Jacques FOURNIER, maire de Sénart depuis 1971 (commune de Moissy-Cramayel)
et président du syndicat mixte d'agglomération, ancien président de l'association Française
des villes nouvelles (jusqu'en 2003).
-Syndicat d'agglomération Nouvelle (SAN) de Sénart : structure intercommunale qui
collabore avec l'EPA Sénart sur la politique urbaine.
-TIRN. Depuis le 3 mars 2009, Sénart, la communauté d'agglomération Melun-Val de Seine
(CAMVS) et le syndicat mixte du pôle d'activités de Villaroche (Sympav) se sont regroupés
pour définir l'un des six « territoire(s) d'intérêt régional et national » (TIRN). Les enjeux de
ce projet concernent le développement économique, infrastructurel et environnemental de
ces territoires communs.
2. - Éco-quartier de Chanteloup : Architecte urbaniste : Philippe LAJUS (aidé par Guillaume
FARAUT) à la Direction de l’Urbanisme. Chef du Projet : Alain HIBERT à la Direction de
l’Aménagement
- Éco-quartier de l'EAU VIVE (Lieusaint) : François TIROT lui-même et Alain HIBERT
Sénart et le Grand Paris
-Situation excentrée par rapport au Grand Paris : un pôle non englobé à l'heure actuelle dans
le périmètre officiel du syndicat Paris Métropole et non desservi directement par la future
rocade du Grand Paris Express. Mais Sénart se situe à 1h de Paris en RER. Volonté du maire
Jean-Jacques Fournier d'instaurer une dynamique urbaine autour de Sénart (« cadran Sud-
Est », entente et coopération urbaine pour le bassin démographique du Sud-Est du Grand
Paris -400 000 habitants-). Cette dynamique se base sur le potentiel de Sénart en matière
d'aménagements urbains écologiques et de politique des transports (innovation du T Zen et
création d'un nouveau pôle de gare TGV à Lieusaint).
-Mise en place de partenariats actuels avec Manuel Vals, député maire d'Evry.
Politique urbaine pour un territoire durable
* 1999 : Schéma directeur des Liaisons Douces destiné à relier les communes voisines à
l'espace central du Carré de Sénart par le biais de voies de circulations douces (bus, vélos...).
220/250 km de pistes cyclables réalisées.
* 2009 : les vélostations de Sénart sont créées au niveau de la gare de Lieusaint. Ces 80
boxes ont pour but d'amener les Sénartais à se déplacer autrement face à la suprématie des
voitures individuelles en périphérie.
* Février 2010 : Plan local de déplacement, favorisant le développement des transports
collectifs.
* 2010. Proposition d'un « plan T » : Tisser des liens, Transition, Transports, Tourisme...
pour Sénart par l'atelier de l'EPA Cergy-Pontoise. Concept de « campagne nouvelle » basé
sur le développement de la trame verte (polyculture...).
* 2011 : création d'un Plan Climat et d'un Plan de prévention du bruit dans l'environnement.
PPP pour l'éclairage urbain autonome. Label « Ville vélotouristique ».
Grands projets d'actualité
-La première ligne francilienne de bus T Zen (Juillet 2011), reliant Sénart à Corbeil-
Essonnes (2011) et Melun (2015). Un bus en site propre, haute capacité de desserte et haute
fréquence de desserte. La ligne T Zen 1 est la première créée en grande couronne
francilienne. Il s'agit d'un système de bus en Site Propre, de haute capacité et à haute
fréquence (5 à 10 minutes en heures pleines et 15 minutes en heures creuses) qui va relier
les deux projets d'éco-quartiers en 30 minutes. Une autre liaison en site propre reliant Sénart
à Melun est à l'étude. Fin 2013, elle desservira cinq communes (Lieusaint, Savigny-le-
Temple, Cesson, Vert-Saint-Denis et Melun).
-L'aérodrome d'affaires de Villaroche, site de maintenance aéronautique et de construction
de petits avions. La gestion du projet est assurée par le SYMPAV (Syndicat Mixte du Pôle
Aérien de Villaroche) depuis le 1er janvier 2007.
-Le Carré Sénart, espace public strcturant de 1400m de côté, ponctué de 5000 tilleuls et 3
canaux. Il s'insère dans un domaine de 220 ha ( commerces, bureaux, parkings...) qui reçoit
3. 14 millions de visiteurs par an. Le SAN de Sénart y projette la construction d'une scène
théâtrale d'envergure nationale. Les appels d'offre seront lancés début 2012.
-L'écopôle : éco-parc d'activités (domaine de l'énergie) de 300 hectares, soutenu par la
région IDF. Il se situe à cheval sur trois communes de Sénart : Combs-la-Ville, Lieusaint et
Moissy-Cramayel (au Nord de l'éco-quartier Chanteloup).
-La gare TGV de Lieusaint. Parmi les grands projets de transports, le Réseau Ferré de
France a annoncé officiellement le 26 Septembre 2011 vouloir y implanter une gare TGV,
située sur le site de l'actuelle gare RER de Lieusaint-Moissy. RFF a confirmé l'opportunité
du projet d'interconnexion de cette gare avec une autre située à Orly. Le projet consistera à
créer une nouvelle ligne TGV permettant de relier la ligne Atlantique aux lignes du Sud-Est,
de l'Est et du Nord de la France. Cela permettrait de desservir localement un bassin de 400
000 emplois et 1 millions d'habitants à l'horizon 2025 en même temps que de favoriser
l'implantation d'un grand projet de stade de la Fédération Française de Rugby à Ris-Orangis.
-La 9° école d'ingénieurs (Icam) d'IDF : projet annoncé à la presse le 29 Septembre 2011.
L'Icam sera construite sur le campus universitaire (20 000 m2), pour accueillir 1 000
étudiants et 300 apprentis. Un partenariat sera établi avec l'UFR Paris-Est Créteil.
-Le projet d'écoquartier de Lieusaint (Eau Vive) : 2400 logements à basse consommation
énergétique qui seront implantés dans la ZAC de la pyramide. Les logements seront conçus
aux normes HQE usuelles : ossature en bois, toits végétalisés, chauffe-eau solaires,
récupération de l’eau de pluie, plafonds chauffants.
Architectes-urbanistes : François TIROT lui-même et Alain HIBERT. Lauréats du Concours
Nouveaux Quartiers Urbains organisé par le Conseil Régional d'Ile-de-France.
-Le projet d'éco-quartier de Chanteloup (Moissy) : Architecte urbaniste : Philippe LAJUS
(aidé par Guillaume FARAUT) à la Direction de l’Urbanisme. Chef du Projet : Alain
HIBERT à la Direction de l’Aménagement.
-Résidence de Tourisme classée 4 étoiles luxe (Carré Sénart)
4. Entretien avec Jean-Jacques Fournier, réalisé par Julie Pauline Babigeon.
Maire de Sénart, président du syndicat d'agglomération de Sénart (SAN), ancien président de
l'association Française des Villes Nouvelles.
18 Octobre 2011
JPB / Vous avez travaillé dans le domaine des travaux publics, vous exercez aujourd'hui deux
fonctions importantes à Sénart. Pourriez-vous dans un premier temps les exposer ? Quel est
par exemple l'objectif principal de votre mandat ? En 1984, les communes de Melun, Seine-
Port et du Mée-sur-Seine ont quitté la structure intercommunale. Quels sont les liens tissés et
envisagés avec le Grand Melun aujourd'hui ?
J.-J. F. : « Je suis d'abord élu de ma commune, mon élection a eu lieu 1971. J'ai donc eu la chance
de vivre cette aventure de la ville nouvelle de Sénart, qui a été créée en 1973. Je me suis ensuite
retrouvé président de l'agglomération de Sénart, j'ai par conséquent l'opportunité de voir Sénart
passer du statut du « petits villages de brie » à celui de grande agglomération aujourd'hui. A ses
débuts, Sénart comportait environ 25 000 habitants, aujourd'hui l'agglomération rassemble autour de
100 000 personnes. Je ne suis plus président de l'association Française des villes nouvelles, j'ai
passé « le relais » en 2003 (à Daniel Vachez lors du changement de nom de l'association, en
association Française du Développement Urbain). Je suis par ailleurs président d'un syndicat mixte
de l'agglomération de Sénart, je suis responsable des grands projets d'aménagement, notamment la
gestion de l'aérodome d'affaires de Villaroche. J'ai toujours défendu l'idée de coopérations avec
Melun au Sud. Pendant longtemps, cette commune a (en effet) redouté les partenariats urbains avec
Sénart. Mais depuis l'ouverture du centre commercial de Sénart, les dossiers communs sur le projet
de l'hôpital, celui de la gare TGV... les rapports se sont améliorés. Des rencontres annuelles qui
rassemblent les élus des deux communes ont lieu. C'est d'ailleurs ce soir, qu'a lieu la réunion de
2011, sur les dossiers communs. Sénart et le Grand Melun travaillent aujourd'hui très bien
ensemble, par exemple sur les projets TIRN qui réunit les deux agglomérations. Depuis le 3 mars
2009, Sénart, la communauté d'agglomération Melun-Val de Seine (CAMVS) et le syndicat mixte
du pôle d'activités de Villaroche (Sympav) se sont regroupés pour définir l'un des six « territoire(s)
d'intérêt régional et national » (TIRN). Les enjeux de ce projet concernent le développement
économique, infrastructurel et environnemental de ces territoires communs. J'ai proposé au-delà de
tout cela, de créer une entente du « cadran Sud-Est » du Grand Paris, à savoir un bassin
démographique de 400 000 habitants. Je suis en train de mettre en place des partenariats urbains
avec Manuel Vals, député maire d'Evry. »
JPB / Quelles sont les hypothèses de stratégies de collaborations métropolitaines avec les
autres villes nouvelles ? Quelles sont les grandes orientations stratégiques issues du SDRIF
pour ces territoires ?
J.-J. F. : « Comme vous le savez, Sénart est l'une des cinq villes nouvelles en Ile-De-France et c'est
la plus récente. Elle va donc fêter dans deux ans, ses quarante ans d'histoire. Elle a toujours le statut
d'Opération d'Intérêt National, c'est la dernière ville nouvelle d'IDF, mais l'Etat n'envisage pas de
perdre le contrôle sur ce territoire car il maitrise le foncier (des milliers d'hectares). Sénart a
beaucoup de projets en matière d'urbanisme. Le territoire a par exemple mis en place un PLH pour
le logement. Il est prévu que prévu 800 logements soient construits chaque année d'ici à six ans,
soit à long terme 4800 logements. La priorité s'oriente aussi vers le développement économique, par
conséquent Sénart se tourne vers ses communes voisines. Mais il n'y a pas de coopérations
particulières prévues avec Marne-La-Vallée à ce jour. »
JPB / Aujourd'hui, on trouve assez peu de projets et de documents travaillés par les
urbanistes, à l'échelle de l'ensemble de ces villes nouvelles de la région parisienne. Regrettez-
vous que les villes nouvelles ne soient pas assez mises en avant par les architectes du Grand
5. Paris ?
J.-J. F. : « Nous ne sommes pas dans le périmètre immédiat du Grand Paris, dans le sens où nous ne
bénéficieront pas du projet de desserte du Grand Paris Express. Mais nous sommes très proches de
Paris donc nous pourrons sans doute bénéficier des avantages de ce projet d'infrastructure. D'un
autre côté, le projet très récent sur l'interconnexion Sud de la gare TGV, qui implique d'implanter la
première gare à Orly et l'autre à Sénart va probablement modifier la donne. Cela représente
effectivement un atout extraordinaire pour le Grand Paris, par rapport à ce territoire (qui semble
excentré). »
JPB / Quels sont les projets urbains majeurs et d'actualité à Sénart ? Disposez-vous de plus de
précisions sur le projet de gare TGV ?
J.-J. F. : « Par rapport au projet de gare TGV, le choix a été effectué par RFF. RFF a déterminé le
« scénario D », c'est-à-dire, deux gares dans une gare rer à Sénart. On va créer un pôle multimodal
de transport ferroviaire (gare RER associée au TGV). Où en sommes-nous actuellement ? Nous
devons mener, pour 2012, une étude de faisbilité du projet du point de vue économique. Des études
doivent préciser les coûts financier d'un tel projet. Une contribution sera demandée à la region Île-
De-France (qui a par ailleurs déjà participé au financement des grands projets d'infrastructures de
transports, comme les aéroports et les gares). Notre prirorité sera donc de montrer en quoi la future
gare TGV de Sénart a un intérêt pour nos partenaires.
Ensuite, Sénart a vraiment l'ambition d'être exemplaire par rapport au développement ce que
nomme durable ; le terme est un peu galvaudé, mais la caractéristique de Sénart de s'être inscrite
depuis toujours dans cette perspective. Elle a accueilli le premier village solaire de France sur son
territoire. Ce qui est fait ici peut être considéré comme pionnier dans ce domaine. Sénart a accueilli
en juillet dernier, la première ligne francilienne et intercommunale de bus T Zen, une ligne de bus à
haut niveau de service qui relie les éco-quartiers de Sénart à Corbeils-Essones. En terme de
formation supérieure, la neuvième école d'ingénieurs de l'Ile-De-France va se construire aussi à
Sénart. Sénart, c'est 10 communes avec des identités et des développements propres. L'espace
public fédérateur du territoire, qui est le Carré Sénart, est un véritable laboratoire ; sur le plan
commercial, le Carré Sénart est en train de devenir un pôle majeur d'Île-De-France. Des millions de
visiteurs s'y rendent chaque année. Nous portons un projet de théâtre sur cet espace public.
Aujourd'hui, nous pensons construire un théâtre dans le Carré Sénart et lancer les appels d'offre
pour cela au début de l'année prochaine. Le projet d'éco-pôle avance bien aussi, c'est un projet pilote
d'éco-parc d'activités (300 hectares), qui est soutenu par la région Île-De-France. Enfin, de
nouveaux quartiers sont projetés dans le cadre des procédures « éco-quartiers » lancées par le
Ministère de l'Ecologie, du développement durable, du transport et du logement. Nous venons d'être
informés sur le dossier de l'éco-quartier de Lieusaint, qui a été retenu. Au nord, nous avons porté un
projet d'éco-quartier de 2400 logements à Moissy. »
JPB / Quelles options avez-vous retenu pour la gestion des terres agricoles et des domaines
forestiers ? Quelle politique mettez-vous en place pour limiter l'étalement urbain avec le
pavillonnaire ?
J.-J. F. : « La question de l'agriculture à Sénart est une problématique souvent posée. Il est hors
question pour nous d'urbaniser les 3000 hectares de terrains naturels. Nous souhaitons maintenir la
vocation agricole de Sénart. Aujourd'hui, nous considérons que nous sommes le plateau agricole de
Brie, la culture intensive. Il nous faut faire la mutation vers une agriculture péri-urbaine pour
développer en particulier les circuits courts, de nouvelles espèces de légumes et de plantes... Cela
dit aujourd'hui, on se heurte à un problème foncier : les agriculteurs qui ont été indemnisés pour la
vente de leurs terres acceptent de redonner à l'Etat leurs propriétés de terrains, à condition que l'Etat
mette en place des projets d'urbanisation sur le site... Sénart dispose d'environ 12 000 hectares, dont
plus de la moitié resteront intouchés au final. Nous veillons à instaurer une économie sur le plan du
foncier, à limiter l'étalement urbain qui est problématique aujourd'hui. Par conséquent, nous
6. cherchons à développer de nouvelles typologies qui s'orientent plus vers des maisons de villes avec
jardinets. Il faut inventer de nouveaux modes d'habiter. Nous sommes allés à Fribourg dernièrement
et ce voyage d'étude nous a permis de voir ce qui était expérimenté dans le Nord de l'Europe. Dans
le projet d'éco-quartier que nous proposons à Lieusaint, nous avons émis la volonté de densifier les
habitations existantes (2400 logements contre 1200 au départ). »
JPB / Enfin, une question spécifique : est-ce que l'éclairage public autonome a déjà été mis en
place à Sénart ? Est-ce qu'un travail sur la mise en lumière par rapport à la recherche
d'identité, pourrait intéresser Sénart ?
J.-J. F. : « C'est d'actualité. Nous avons lancé un Plan Climat cette année. Nous sommes en
train de rénover l'éclairage public urbain à l'échelle des communes et de l'agglomération.
Nous allons remplacer l'ensemble des candélabres existants afin qu'ils soient télécommandés
et qu'il soit possible de baisser le niveau d'éclairage, de contrôler l'intensité lumineuse...
Cela va représenter au final 30% des économies d'énergies par rapport à ce domaine. Un
engagement de PPP (partenariat public-privé) est en train d'être créé pour l'éclairage. Sénart
est assez à l'avant-garde de ce point de vue. Le problème de faire connaître Sénart, c'est
effectivement un problème de notoriété et d'identité. C'est le projet au niveau de
l'urbanisme, avec ces 10 communes, cet espace de centralité du Carré Sénart, le
préverdissement considérable... son « projet urbain », qui est méconnu. Nous avons
dernièrement accueilli une résidence 4 étoiles, l'Icam, un pôle commercial majeur de l'IDF...
Aujourd'hui, nous avons plus besoin de faire connaître ce territoire. »