1. LE TRANSPORT EN COMMUN Au cœur du développement économique de Montréal
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3. 1. Une métropole relativement pauvre • 29e sur les 30 plus grandes métropoles d’Amérique du Nord pour le revenu par habitant (Riverside) • 26 % de diplômés universitaires (vs 31 et 33 % à Vancouver et Toronto) • Faible productivité (69 900$ par travailleur vs une moyenne nord-américaine de 84 600$) Montréal doit renverser la tendance!
4. 2. Congestion : des pertes économiques majeures Le coût de la congestion à Montréal est estimé à 1,4 milliard $ par année, soit 1 % du PIB montréalais (données de 2003) COMPARAISON DES COÛTS DE CONGESTION EN PROPORTION DU PIB DES PLUS GRANDES MÉTROPOLES AMÉRICAINES / 2008
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7. Les activités de transport en commun contribuent à la création de richesse En 2009, les organismes de transport en commun de la région métropolitaine de Montréal ont dépensé 1,8 milliard $. • Ces dépenses ont généré une valeur ajoutée dans l’économie québécoise de 1,1 milliard $ et soutenu 14 110 emplois-années. • L’impact sur les recettes des gouvernements provincial et fédéral était évalué à 217,1 millions $ et 85,9 millions $ respectivement. Contribution majeure à notre base industrielle.
8. Presque 3 fois plus « payant » que l’automobile COMPARAISON DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES POUR LE QUÉBEC D’UNE DÉPENSE DE 10 MILLIONS $ EN TRANSPORT / 2009
11. Enrichissement de 800 M$ pour les ménages montréalais COMPARAISON DU COÛT UNITAIRE DE DÉPLACEMENT D’UN PASSAGER SUR UN KILOMÈTRE / En dollars, 2009
12. Enrichissement de 800 M$ pour les ménages montréalais « Ces quelque 800 millions $ libérés pour les dépenses personnelles, ont des impacts économiques, en matière d’emploi, d’environ 20 % supérieurs à ceux des dépenses en transport privé par automobile. »
17. L’accroissement de la part modale est très rentable Une hausse de 3 % de la part modale du transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal engendrerait plusieurs retombées annuelles
18. Les pistes de réflexion à aborder Trois questions importantes à débattre : 1- Comment financer le transport en commun? 2- Quelle structure de gouvernance adopter? 3- Quels modes de transport en commun privilégier? Placer le renforcement du transport en commun au cœur des priorités du développement de la métropole.
Membres des m é dias, Mesdames et messieurs, Ladies and gentlemen, Bonjour! Je tiens à remercier tous ceux qui ont collabor é à cette é tude, notament pour la collecte et le traitement des donn é es: La STM (Labrecque et Devin); L ’ AMT; Le RTL; La STL; l ’ AQTIM (Association qu é b é coise de transport intermunicipal et municipal) Daniel Denis et S é bastien Adam, de chez SECOR
Les astres sont plus que jamais align é s en faveur du transport en commun. Le message que la Chambre envoie avec cette é tude: La communaut é d ’ affaires est derri è re le d é veloppement du transport en commun. C ’ est un choix de soci é t é qui est n é cessaire et qui est payant . C ’ est ce que je vais vous d é montrer …
1% de notre PIB perdu dans le trafic … Montr é al est 7e sur 42 villes nord-am é ricaines (des É tats-Unis)! Ces co û ts ont augment é à un rythme impressionnant de 10,5 % par ann é e entre 1998 et 2003. On peut supposer que les co û ts de congestion ont continu é d ’ augmenter depuis 2003. Les entreprises de camionnage ont des pertes annuelles li é es à la congestion r é currente (pendant les heures de pointe) estim é es à 80 millions $ en 2009 . Un accroissement de la part modale de 3 % du transport en commun = r é duction de 63,8 millions $ de co û ts annuels de congestion .
1% de notre PIB perdu dans le trafic … Montr é al est 7e sur 42 villes nord-am é ricaines (des É tats-Unis)! Ces co û ts ont augment é à un rythme impressionnant de 10,5 % par ann é e entre 1998 et 2003. On peut supposer que les co û ts de congestion ont continu é d ’ augmenter depuis 2003. Les entreprises de camionnage ont des pertes annuelles li é es à la congestion r é currente (pendant les heures de pointe) estim é es à 80 millions $ en 2009 . Un accroissement de la part modale de 3 % du transport en commun = r é duction de 63,8 millions $ de co û ts annuels de congestion .
1% de notre PIB perdu dans le trafic … Montr é al est 7e sur 42 villes nord-am é ricaines (des É tats-Unis)! Ces co û ts ont augment é à un rythme impressionnant de 10,5 % par ann é e entre 1998 et 2003. On peut supposer que les co û ts de congestion ont continu é d ’ augmenter depuis 2003. Les entreprises de camionnage ont des pertes annuelles li é es à la congestion r é currente (pendant les heures de pointe) estim é es à 80 millions $ en 2009 . Un accroissement de la part modale de 3 % du transport en commun = r é duction de 63,8 millions $ de co û ts annuels de congestion .
À titre de comparaison, l ’é tude de 2004 indiquait que les d é penses de 1,3 milliard $ des OT g é n é raient une valeur ajout é e de 936,9 millions $ et soutenaient 12845 emplois-ann é es. Entre 2004 et 2009, la contribution à l ’é conomie qu é b é coise des OT s ’ est donc appr é ci é e d ’ environ 213 millions $ et de plus de 1200 emplois. Bien entendu, en termes é conomiques, il y a des retomb é es pour toute d é pense . Par contre, la valeur ajout é e du transport en commun est particuli è rement forte pour l ’é conomie du Qu é bec car elle stimule notre base industrielle. - Bombardier; - Novabus.
Le transport en commun a donc un impact sur l ’é conomie qu é b é coise pr è s de trois fois sup é rieur à celui du transport priv é par automobile, tant en mati è re d ’ emploi que d ’ argent. Ces é carts dans les taux de retomb é es é conomiques s ’ expliquent par la nature des d é penses. Pour l ’ automobile, la part des importations est tr è s importante. - Le p é trole (13%) et les automobiles (9%) sont nos deux plus importants produits d ’ importations! En revanche, le Qu é bec est un important producteur – et exportateur – d ’é quipements de transport en commun.
Le transport en commun a donc un impact sur l ’é conomie qu é b é coise pr è s de trois fois sup é rieur à celui du transport priv é par automobile, tant en mati è re d ’ emploi que d ’ argent. Ces é carts dans les taux de retomb é es é conomiques s ’ expliquent par la nature des d é penses. Pour l ’ automobile, la part des importations est tr è s importante. - Le p é trole (13%) et les automobiles (9%) sont nos deux plus importants produits d ’ importations! En revanche, le Qu é bec est un important producteur – et exportateur – d ’é quipements de transport en commun.
Le transport en commun a donc un impact sur l ’é conomie qu é b é coise pr è s de trois fois sup é rieur à celui du transport priv é par automobile, tant en mati è re d ’ emploi que d ’ argent. Ces é carts dans les taux de retomb é es é conomiques s ’ expliquent par la nature des d é penses. Pour l ’ automobile, la part des importations est tr è s importante. - Le p é trole (13%) et les automobiles (9%) sont nos deux plus importants produits d ’ importations! En revanche, le Qu é bec est un important producteur – et exportateur – d ’é quipements de transport en commun.
Les m é nages d é pensent 7 332 $ par an en transport, (15,7 % de leurs d é penses totales) Le transport en commun permet de r é duire cette facture. Le co û t moyen d ’ utilisation individuel du transport en commun est estim é à 0,16 $ du kilom è tre . Le co û t moyen total d ’ utilisation d ’ une automobile est estim é à 0,47 $ du kilom è tre (3 fois plus que le TC). Les co û ts variables de l ’ automobile sont de 0,23 $ (40% plus que le TC). L ’é conomie r é alis é e est d ’ environs 826 millions $ pour la seule ann é e 2009. EN PLUS, ces quelque 800 millions $ ont des impacts é conomiques (en emploi) d ’ environ 20 % sup é rieurs . Même avec l ’ auto à la maison, c ’ est tr è s payant!
Les m é nages d é pensent 7 332 $ par an en transport, (15,7 % de leurs d é penses totales) Le transport en commun permet de r é duire cette facture. Le co û t moyen d ’ utilisation individuel du transport en commun est estim é à 0,16 $ du kilom è tre . Le co û t moyen total d ’ utilisation d ’ une automobile est estim é à 0,47 $ du kilom è tre (3 fois plus que le TC). Les co û ts variables de l ’ automobile sont de 0,23 $ (40% plus que le TC). L ’é conomie r é alis é e est d ’ environs 826 millions $ pour la seule ann é e 2009. EN PLUS, ces quelque 800 millions $ ont des impacts é conomiques (en emploi) d ’ environ 20 % sup é rieurs . Même avec l ’ auto à la maison, c ’ est tr è s payant!
Le TC assure un meilleur arrimage des besoins des entreprises avec l ’ offre de main-d ’œ uvre. Le transport en commun appara î t é galement comme un moyen de transport essentiel pour les usagers l ’ utilisant pour se rendre sur leur lieu d ’ enseignement ou encore à des fins de magasinage. Il permet à la fois d ’é largir l ’ offre d ’ enseignement et d ’é tendre significativement le rayonnement commercial de plusieurs entreprises.
LONGUEUIL: Les bâtiments r é sidentiels situ é s dans les premiers 500 m autour de la station ont une valeur fonci è re plus de deux fois sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans un p é rim è tre de 4km. Et les bâtiments r é sidentiels situ é s entre 500 et 1 000 m è tres = valeur fonci è re une fois et demie sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans le p é rim è tre. (Même dynamique pour les bâtiments commerciaux) MASCOUCHE: À la suite de l ’ annonce de la gare, la valeur des bâtiments r é sidentiels d é j à existants (entre 0 et 2 fm) a augment é en moyenne de 32,8 % entre 2007 et 2010. C ’ est l à une augmentation de deux points de plus que la hausse moyenne enregistr é e dans l ’ ensemble de la ville pour ce type de bâtiment. La future gare de Mascouche a é galement eu un impact positif sur le d é veloppement r é sidentiel des zones situ é es à proximit é .
LONGUEUIL: Les bâtiments r é sidentiels situ é s dans les premiers 500 m autour de la station ont une valeur fonci è re plus de deux fois sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans un p é rim è tre de 4km. Et les bâtiments r é sidentiels situ é s entre 500 et 1 000 m è tres = valeur fonci è re une fois et demie sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans le p é rim è tre. (Même dynamique pour les bâtiments commerciaux) MASCOUCHE: À la suite de l ’ annonce de la gare, la valeur des bâtiments r é sidentiels d é j à existants (entre 0 et 2 fm) a augment é en moyenne de 32,8 % entre 2007 et 2010. C ’ est l à une augmentation de deux points de plus que la hausse moyenne enregistr é e dans l ’ ensemble de la ville pour ce type de bâtiment. La future gare de Mascouche a é galement eu un impact positif sur le d é veloppement r é sidentiel des zones situ é es à proximit é .
LONGUEUIL: Les bâtiments r é sidentiels situ é s dans les premiers 500 m autour de la station ont une valeur fonci è re plus de deux fois sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans un p é rim è tre de 4km. Et les bâtiments r é sidentiels situ é s entre 500 et 1 000 m è tres = valeur fonci è re une fois et demie sup é rieure à la moyenne des r é sidences dans le p é rim è tre. (Même dynamique pour les bâtiments commerciaux) MASCOUCHE: À la suite de l ’ annonce de la gare, la valeur des bâtiments r é sidentiels d é j à existants (entre 0 et 2 fm) a augment é en moyenne de 32,8 % entre 2007 et 2010. C ’ est l à une augmentation de deux points de plus que la hausse moyenne enregistr é e dans l ’ ensemble de la ville pour ce type de bâtiment. La future gare de Mascouche a é galement eu un impact positif sur le d é veloppement r é sidentiel des zones situ é es à proximit é .
En plus des b é n é fices é conomiques, le TC g é n è re de nombreux b é n é fices li é s 1- à l ’ environnement; 2- à la s é curit é ; 3- à la qualit é de vie. Le tableau d é montre certains de ces b é n é fices … dans un sc é nario d ’ augmentation de part modale de 3% ( é quivalant à 2003-2008). 3% de part modale = environs 180 000 usagers de plus (par jour). (Tableau) Les 4 premiers sont des b é n é fices facilement quantifiables. (TOTAL = 213 M$ par ann é e !) Il y a aussi pr è s de 18 000 places de stationnement à gagner. Et des gains de 6,4 M$ hypoth é tiques, dans un sc é nario de taxe carbone ou de march é du carbone.
En conclusion de l ’é tude, nous soulignons des pistes de r é flexion. L ’é tude ne se prononce pas sur le financement ou la gouvernance … La Chambre va participer aux d é bats sur la question. L ’é tude sera une pr é cieuse source d ’ information. En mati è re de mode à choisir, on mentionne que le site propre et l ’ autobus rapide sont des avenues de plus en plus pris é es par les expert. MERCI À TOUS (mettre la derni è re diapo avant de c é der la parole à É ric)