SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  6
PARTICULARITES DU GLAUCOME FELIN
Dr Frank FAMOSE – 31700 Blagnac
Le glaucome est une affection oculaire caractérisée par l’accumulationd’humeur aqueuse
(HA) dans le globe oculaire avec pour conséquence l’augmentation de la pression
intraoculaire et la perte de la vision. Elle est de mauvais pronostic à la fois sur un plan
visuel et sur un plan douloureux. Considéré dans l’espèce humaine comme une affection du
nerf optique associée à une augmentation éventuelle de la PIO, le glaucome est une
affection dans laquelle, chez les carnivores, l’augmentation de PIO est le point central du
mécanisme pathogénique.
Plusieurs classifications ont été proposées mais la plus pertinente est la classification
pathogénique qui repose sur le trajet de l’humeur aqueuse et sur les obstacles à son
écoulement intraoculaire et à son élimination à l’extérieur du globe(MILLER, 2009).
Produite par les cellules claires des corps ciliaires, l’HA quitte la chambre postérieure par
la fente pupillaire et atteint la chambre antérieure. Les courants de convection l’amènent
dans la fente ciliaire où elle traverse le réseau trabéculaire pour gagner le plexus veineux
de la sclère puis les veines choroïdiennes. Ceci constitue la voie conventionnelle de
l’élimination de l’HA. Une partie est réabsorbée par l’iris et constitue la voie uvéo-
sclérale.
Chaque franchissement peut faire l’objet d’un obstacle, d’un ralentissement ou d’un
blocage complet :
- Sécrétion de l’HA dans ou derrière le corps vitré (glaucome « malin »)
- Bloc pupillaire (secclusion pupillaire)
- Fermeture de la fente ciliaire (glaucome à angle fermé)
- Blocage de l’angle irido-cornéen (goniodysplasie ou post-inflammatoire)
- Engorgement du réseau vasculaire scléral ou épiscléral ;
Ces différents mécanismes sont communs à toutes les espèces et peuvent correspondre à
des causes primaires (anomalies de développement, prédisposition génétique ou familiale)
ou secondaires (traumatisme, inflammation, tumeur…) ce qui permet également de classer
les glaucomes en formes primaires ou secondaires.(MILLER, 2009)
Les conséquences de l’hypertension oculaire sont également les mêmes dans toutes les
espèces, mais exprimées de manière différente :
- Perte de vision par pression sur la tête du nerf optique
- Douleur par étirement de la coque sclérale
- Augmentation du volume du globe oculaire
- Rougeur oculaire
- Œdème cornéen
- Mydriase
Nous aborderons les particularités du glaucome du chat selon deux aspects. Le premier
met en évidence les différences cliniques entre le glaucome du chat et celui du chien. Le
second a pour objectif de préciser la conduite à tenir spécifique face à un glaucome félin.
Présentation clinique du glaucome félin
1.1 Epidémiologie
Selon les études, la fréquence du glaucome chez le chat est comprise entre 0,3 et 0,9%,
bien plus faible que chez le chien ou elle est évaluée à 1,7%, comme dans l’espèce
humaine. L’âge d’apparition est plutôt tardif (9 ans en moyenne) et il ne semble pas y
avoir de prédisposition sexuelle.(STILES & TOWNSEND, 2007)
1.2 Pathogénie
Ces glaucomes sont secondaires dans 95 à 95% des cas contre environ la moitié des cas
chez le chien. Ces statistiques ont été tirées des études histologiques d’yeux énucléés pour
glaucome et ne présentant aucune lésion inflammatoire ou tumorale, à la différence des
glaucomes secondaires.
Une prédisposition raciale a été décrite chez le Siamois, le Persan et le Burmese, chez
lesquels peut évoluer un glaucome à angle ouvert et une dysplasie du ligament pectiné. Un
glaucome à angle étroit a été également décrit chez le Burmese.
Selon les mêmes études, l’essentiel des glaucomes sont secondaires à l’évolution d’une
tumeur intraoculaire ou d’une uvéite chronique lymphoplasmocytaire idiopathique. Les
autres causes d’uvéites sont également potentiellement responsables de glaucome. Le
mécanisme est l’obstacle à la résorption de l’humeur aqueuse dans l’angle irido-cornéen
par :
- dépôts de cellules inflammatoires dans la fente ciliaire
- développement de synéchies antérieures périphériques
- formation de membranes fibrovasculaires dans l’angle iridocornéen.
La luxation antérieure de cristallin est également une cause de glaucome chez le chat,
mais moins fréquente que chez le chien, du fait de la plus grande profondeur de sa
chambre antérieure. La luxation du cristallin est plus souvent secondaire au glaucome bien
que, dans certains cas, la chronologie des événements soit difficile à préciser.
De manière plus récente, le glaucome malin a été décrit chez le chat. Il serait lié à une
sécrétion d’HA postérieure, dans le vitré, au travers de petites brèches de la membrane
hyaloïde. L’hypertension vitréenne provoque un déplacement antérieur du cristallin et une
réduction de la profondeur de la chambre antérieure. L’âge moyen d’apparition est de 12
ans.(MILLER, 2009)
1.3 Signes cliniques
Les signes cliniques du glaucome sont les mêmes que dans les autres espèces mais sont
plus subtils et le plus souvent passent inaperçus. Dans plus de 70% des cas, la vision est
déjà perdue lorsque l’animal est présenté : les signes cliniques sont présents depuis
longtemps.
Les motifs de consultation les plus fréquents sont : cataracte, œdème de cornée,
mydriase, buphtalmie (pas toujours facile à voir) et cécité.
La forme congestive aiguë rencontrée chez le chien, avec une PIO supérieure à 50 mm Hg
n’existe pas chez le chat. Dans cette espèce, l’augmentation de PIO est progressive, avec
peu de signes cliniques. Le signe le plus constant reste la mydriase, l’œdème de cornée et
la buphtalmie. Les symptômes de la cause (uvéite, tumeur intraoculaire) sont souvent plus
nets que ceux du glaucome.
L’hyperhémie et l’œdème de cornée, communs chez le chien, n’apparaissent que
tardivement chez le chat, ceci étant lié à la meilleure capacité des cellules endothéliales
à compenser l’augmentation de pression.
Du fait de l’augmentation de la PIO, la papille optique subit une excavation par laquelle
les axones des cellules ganglionnaires sont écrasés et celles-ci disparaissent. L’aspect
clinique de l’excavation papillaire correspond à la perte de ces cellules ganglionnaires.
Cette mort cellulaire entraine des phénomènes auto-entretenus qui expliquent la
persistance du phénomène même lorsque la pression est normalisée. La mesure de
l’excavation papillaire et l’évaluation de ses changements d’aspect (papille plus sombre)
restent délicates.(STILES & TOWNSEND, 2007)
La douleur présentée par les patients est variable, en grande partie selon la valeur de la
pression intraoculaire. La plupart des chats atteints ne présentent pas de symptômes que
leur propriétaire associée à de la douleur. Cependant, ces derniers décrivent des chats qui
dorment plus, se cachent ou mangent moins.
Conduite à tenir face à un glaucome chez un chat
2.1 Diagnostic
Le diagnostic du glaucome félin repose sur la mesure de la pression intraoculaire. Chez le
chat, la PIO varie au cours de la journée et en fonction de l’âge. Les valeurs normales sont
différentes de celle du chien. La valeur moyenne chez le chat est de 15 à 25 mm Hg.
(contre 10 à 20 mmHg chez le chien). Cette pression diminue en moyenne de 1,7 mm Hg
par année d’âge au-delà de 7 ans. La PIO est également fonction de l’épaisseur de la
cornée. L’épaississement ou l’amincissement consécutifs à l’évolution du glaucome,
respectivement dû à l’œdème cornéen ou à la buphtalmie sont des facteurs de variation
de la mesure de la PIO. On considère comme anormale une pression supérieure à 25 mm Hg
chez un chat adulte ou si la différence de pression entre les deux yeux est supérieure à 12
mm Hg. Un dépistage systématique du glaucome chez le chat âgé de plus de 7 ans paraît
très pertinent.
Les valeurs de mesure de pression sont les plus fiables avec des appareils type TonopenND
ou Tonovet ND par rapport au tonomètre de Schiotz.
Cliniquement, les modifications du fond d’œil sont visibles dès le début de l’hypertension
oculaire, en principe. En pratique, comme nous l’avons vu, ces modifications sont
délicates à évaluer.
La buphtalmie correspond à une augmentation majeure du volume du globe lors
d’évolution chronique du glaucome. Elle est parfois masquée par la position des paupières
qui, normalement, couvrent la sclère. Elle est également la cause de lésions cornéennes
secondaires telles qu’ulcères de cornée, dessèchement « en amande » de la cornée ou
stries de Haab dans la partie endothéliale.
La deuxième étape du diagnostic est la recherche de la cause : les glaucomes du chat
étant majoritairement liés à une inflammation oculaire préalable ou à une tumeur
intraoculaire, la logique du diagnostic conduit à réaliser une recherche systématique
d’affection. Les éléments du diagnostic sont ceux utilisés pour les uvéites : ponction de
chambre antérieure et échographie oculaire.
La troisième étape du diagnostic consiste à démonter le mécanisme d’hypertension
oculaire : elle permet de déterminer le ou les points d’obstacle à l’écoulement ou
l’élimination de l’HA. Ce diagnostic repose sur l’échographie oculaire (examen du segment
postérieur), l’échographie à haute fréquence ou l’OCT pour l’examen de l’angle irido-
cornéen.
2.2 Traitement
2.2.1 Médical :
Le soulagement de la douleur est un des éléments clés du traitement. Les faibles
augmentations de PIO sont a priori peu douloureuses mais les augmentations marquées (40
ou 60 mm Hg) sont décrites comme très douloureuses. D’autre part, la normalisation de la
valeur de la PIO s’accompagne de la disparition des signes douloureux, décrite par le
propriétaire comme un changement marqué du niveau d’activité. Les anti-inflammatoires
ou antalgiques systémiques peuvent être utiles même si le point clé de la gestion de la
douleur reste l’abaissement de la PIO.
Le traitement idéal du glaucome chez le chat devrait tenir compte du ou des lieux
d’obstruction du flux d’HA et permettre de les contourner. La plupart des glaucomes étant
secondaires, une grande majorité de chat sont traités par un traitement médical seul, avec
des réponses très variables d’un animal à l’autre et selon la forme de glaucome.
Malheureusement, aucune molécule ne traite tous les glaucomes et il n’existe pas de
spécialité vétérinaire destinée au traitement du glaucome. 5 classes de médicaments sont
utilisées :
- Inhibiteurs de l’Anhydrase Carbonique (IAC) : ils interfèrent avec la synthèse de
l’HA par les cellules claires des corps ciliaires. Les IAC systémiques (Acetazolamide Ŕ
Diamox ND) sont utilisés depuis de nombreuses années mais leur intérêt reste limité par
leur toxicité générale (acidose métabolique, hypokaliémie,…). Plus récemment, les IAC ont
été développés sous forme locale (Dorzolamide Ŕ Trusopt ND, Brinzolamide Ŕ Azopt ND).
L’inhibition de l’AC devant être totale pour être efficace, une administration toutes les 8
heures paraît nécessaire. Le Brinzolamide serait moins irritant que le Dorzolamide. Ces
molécules sont synergiques des autres antihypertenseurs oculaires et n’accentuent pas les
uvéites antérieures.
- β-adrénergiques : les β-adrénergiques les plus utilisés chez le chat sont le timolol
et le betaxolol. Ces molécules nécessitent un niveau minimum de tonus adrénergique pour
fonctionner ce qui explique leur inactivité pendant le sommeil. La réduction de la PIO est
de l’ordre de 20 % après une instillation unique de timolol (maleate à 0,5%). Curieusement,
cette instillation réduit également la PIO de l’œil adelphe et s’accompagne d’un myosis.
Le maleate de Timolol peut également produire une bradycardie et accentuer les
symptômes d’asthme. Timolol et betaxolol n’accentuent pas les signes d’uvéite et ne
doivent pas être utilisés conjointement aux AINS.
- β-agonistes : l’epinephrine à 1 ou 2 % réduit la PIO chez le chat en augmentant la
résorption de l’HA par la voie conventionnelle. Cette réduction est de l’ordre de 25 % chez
le chat sain et leur efficacité tend à diminuer dans le temps. Les β-agonistes sont
synergiques des IAC et des cholinergiques mais pas de β-bloquants. Ils n’accentuent pas les
signes d’uvéite et leur effet s’accompagne d’une légère mydriase.
- cholinergiques : la pilocarpine 2% ou le bromure de demecarium à 0,125 %
réduisent la PIO chez le chat en augmentant la résorption par la voie conventionnelle. Leur
efficacité diminue dans le temps et les effets secondaires sont larmoiement et irritation
oculaire. Ils accentuent les signes d’uvéite et le myosis qu’ils entrainent favorise
l’apparition de secclusion pupillaire.
- analogues des prostaglandines : l’effet des analogues de la PGF2α est très variable
selon la molécule et l’espèce de destination. Leur effet est d’augmenter la résorption de
l’HA par la voie uveosclérale. Malheureusement, leur effet sur la PIO est très faible chez le
chat. D’autres analogues des PG (PGE2, PGA2) semblent efficaces chez le chat mais leur
toxicité ou leur manque d’efficacité chez l’Homme a conduit à leur abandon.
Les corticoïdes offrent à la fois des bénéfices et des limites. Indiqué dans le traitement des
uvéites lymphoplasmocytaires, l’usage local chronique de la dexamethasone peut
augmenter la PIO de manière significative.
2.2.2 Traitement chirurgical :
Du fait de leur expression clinique particulière, les chats sont moins souvent l’objet d’un
traitement chirurgical que les chiens. Les options thérapeutiques sont dans certains cas
spécifiques :
- exérèse d’un cristallin luxé
- destruction de kystes iriens
- traitement des synéchies postérieures et de l’iris bombé
- extraction du cristallin et vitrectomie dans le glaucome malin
D’autres options non spécifiques sont disponibles :
- mise en place d’une valve de drainage
- cyclodestruction par cryochirurgie ou photocoagulation externe ou par endolaser.
Ces procédures déclenchent une uvéite marquée et sont parfois suivies, à terme, d’une
augmentation de la PIO. La cyclodestruction par injection intravitréenne de gentamicine
est contrindiquée car elle serait associée au développement de sarcomes intraoculaires.
- éviscération du globe oculaire avec prothèse : réservée aux cas rebelles au
traitement dans lesquels aucune hypothèse infectieuse ou tumorale n’a pu être identifié,
l’éviscération donne de bons résultats chez le chat, bien qu’esthétiquement moins bons
que chez le chien.
- énucléation : cette procédure est très bien tolérée chez le chat chez qui elle
amène un soulagement douloureux très rapide. La mise en place d’une prothèse orbitaire
en silicone permet d’éviter l’affaissement des paupières après l’intervention.
Exemples de traitement :
- Glaucome primaire : IAC + β-bloquant, cyclodestruction.
- Glaucome secondaire à une inflammation intraoculaire : corticoïdes locaux et
systémiques si non contrindiqués, CAI, β-bloquants. Pas d’atropine ni mydriaticum
- Glaucome tumoral : énucléation
- Glaucome et luxation antérieure du cristallin : traitement conservateur si
potentiel visuel, retrait du cristallin si dans la chambre antérieure.
- Glaucome et hyphéma :ICA(MILLER, 2009), β-agonistes et corticoïdes locaux.
Conclusion
Chez le chat, le glaucome se présente d’une manière particulière par la discrétion de ses
symptômes et par son origine essentiellement secondaire. Le diagnostic repose sur le suivi
de la pression intraoculaire et par la recherche des facteurs de cause. Le traitement est le
plus souvent médical avec un nombre limité de molécules.
Bibliographie
MILLER, P. (2009). Feline Glaucoma. Dans J. BONAGURA, & D. TWEDT, Current veterinary therapy vol
XIV (pp. 1207-1214). Saint-Louis: Saunders.
STILES, J., & TOWNSEND, W. (2007). Feline Ophthalmology. Dans K. GELATT, Veterinary
Ophthalmology 4th Ed.(pp. 1095-1164). Ames: Blackwell Publishing.

Contenu connexe

Tendances

5. formation de la jonction gingivo dentaire
5. formation de la jonction  gingivo dentaire 5. formation de la jonction  gingivo dentaire
5. formation de la jonction gingivo dentaire ssuser402aa2
 
1 generalites chirurgie parodontale
1  generalites chirurgie parodontale1  generalites chirurgie parodontale
1 generalites chirurgie parodontaleAbdeldjalil Gadra
 
Occular manifestations in HIV AIDS .pptx
Occular manifestations in HIV AIDS .pptxOccular manifestations in HIV AIDS .pptx
Occular manifestations in HIV AIDS .pptxPrabhjotSingh433470
 
Plaušu abscesi
Plaušu abscesiPlaušu abscesi
Plaušu abscesiIv Vi
 
2 les facteurs de risque generaux (2)
2  les   facteurs  de risque generaux (2)2  les   facteurs  de risque generaux (2)
2 les facteurs de risque generaux (2)Abdeldjalil Gadra
 
Viral keratitis ,HSV and HZO
Viral keratitis ,HSV and HZO Viral keratitis ,HSV and HZO
Viral keratitis ,HSV and HZO Tanta University
 
Ocular Cicatricial Pemphigoid
Ocular Cicatricial PemphigoidOcular Cicatricial Pemphigoid
Ocular Cicatricial Pemphigoidsivamugunthan01
 
6 classification des maladies parodontales
6  classification des maladies parodontales6  classification des maladies parodontales
6 classification des maladies parodontalesAbdeldjalil Gadra
 
Hyphema, Basic Information
Hyphema, Basic InformationHyphema, Basic Information
Hyphema, Basic InformationNina Ko
 
La physiologie de la douleur dentaire dr haroun
La physiologie de la douleur dentaire dr harounLa physiologie de la douleur dentaire dr haroun
La physiologie de la douleur dentaire dr harounZakaria Haroun
 
Dqe lot-2-etancheite
Dqe lot-2-etancheiteDqe lot-2-etancheite
Dqe lot-2-etancheitereefreef
 
Deguna starpsienas deviācija
Deguna starpsienas deviācijaDeguna starpsienas deviācija
Deguna starpsienas deviācijaMarks Ronis
 
3 classification des maladies parodontales
3   classification des maladies parodontales3   classification des maladies parodontales
3 classification des maladies parodontalesAbdeldjalil Gadra
 
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumi
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumiAkūti un hroniski vidusauss iekaisumi
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumiDanaMiule
 

Tendances (20)

Fungal & viral keratitis
Fungal & viral keratitisFungal & viral keratitis
Fungal & viral keratitis
 
5. formation de la jonction gingivo dentaire
5. formation de la jonction  gingivo dentaire 5. formation de la jonction  gingivo dentaire
5. formation de la jonction gingivo dentaire
 
1 generalites chirurgie parodontale
1  generalites chirurgie parodontale1  generalites chirurgie parodontale
1 generalites chirurgie parodontale
 
Occular manifestations in HIV AIDS .pptx
Occular manifestations in HIV AIDS .pptxOccular manifestations in HIV AIDS .pptx
Occular manifestations in HIV AIDS .pptx
 
Plaušu abscesi
Plaušu abscesiPlaušu abscesi
Plaušu abscesi
 
2 les facteurs de risque generaux (2)
2  les   facteurs  de risque generaux (2)2  les   facteurs  de risque generaux (2)
2 les facteurs de risque generaux (2)
 
Viral keratitis ,HSV and HZO
Viral keratitis ,HSV and HZO Viral keratitis ,HSV and HZO
Viral keratitis ,HSV and HZO
 
Trachoma
TrachomaTrachoma
Trachoma
 
Ocular Cicatricial Pemphigoid
Ocular Cicatricial PemphigoidOcular Cicatricial Pemphigoid
Ocular Cicatricial Pemphigoid
 
6 classification des maladies parodontales
6  classification des maladies parodontales6  classification des maladies parodontales
6 classification des maladies parodontales
 
Mobilite
MobiliteMobilite
Mobilite
 
Hyphema, Basic Information
Hyphema, Basic InformationHyphema, Basic Information
Hyphema, Basic Information
 
Paro prothese
Paro protheseParo prothese
Paro prothese
 
La physiologie de la douleur dentaire dr haroun
La physiologie de la douleur dentaire dr harounLa physiologie de la douleur dentaire dr haroun
La physiologie de la douleur dentaire dr haroun
 
Dqe lot-2-etancheite
Dqe lot-2-etancheiteDqe lot-2-etancheite
Dqe lot-2-etancheite
 
Deguna starpsienas deviācija
Deguna starpsienas deviācijaDeguna starpsienas deviācija
Deguna starpsienas deviācija
 
Mastoidīts
MastoidītsMastoidīts
Mastoidīts
 
3 classification des maladies parodontales
3   classification des maladies parodontales3   classification des maladies parodontales
3 classification des maladies parodontales
 
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumi
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumiAkūti un hroniski vidusauss iekaisumi
Akūti un hroniski vidusauss iekaisumi
 
Anatomie de cornee
Anatomie de corneeAnatomie de cornee
Anatomie de cornee
 

En vedette

Glaucome félin frank_famose
Glaucome félin frank_famoseGlaucome félin frank_famose
Glaucome félin frank_famoseFrank FAMOSE
 
Caja comunal buena vista
Caja comunal buena vistaCaja comunal buena vista
Caja comunal buena vistadesax
 
Rios estavillo
Rios estavilloRios estavillo
Rios estavillojadfr
 
Presentacion corporativa 2011
Presentacion corporativa 2011Presentacion corporativa 2011
Presentacion corporativa 2011ASPM
 
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionales
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionalesCampus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionales
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionalesIT Human strategies
 
Crecimiento inorgánico a través de fusiones
Crecimiento inorgánico a través de fusionesCrecimiento inorgánico a través de fusiones
Crecimiento inorgánico a través de fusioneslasyesca
 
Présentation Accueil Paysan Limousin
Présentation Accueil Paysan LimousinPrésentation Accueil Paysan Limousin
Présentation Accueil Paysan LimousinOffice de Tourisme
 
Communication & Médias sociaux
Communication & Médias sociauxCommunication & Médias sociaux
Communication & Médias sociauxat Backbook
 
Diapositivas inf.cont.
Diapositivas inf.cont.Diapositivas inf.cont.
Diapositivas inf.cont.locobb
 
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 s
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 sNocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 s
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 sR00SSEE
 
El lago de los cisnes (regina brett)
El lago de los cisnes  (regina brett)El lago de los cisnes  (regina brett)
El lago de los cisnes (regina brett)LUZ M.
 
Aprendizaje colaborativo
Aprendizaje colaborativoAprendizaje colaborativo
Aprendizaje colaborativojaky12
 
Las drogas maicol martinez 8 5
Las drogas maicol martinez 8 5Las drogas maicol martinez 8 5
Las drogas maicol martinez 8 5MAIUNIC
 

En vedette (20)

Glaucome félin frank_famose
Glaucome félin frank_famoseGlaucome félin frank_famose
Glaucome félin frank_famose
 
Caja comunal buena vista
Caja comunal buena vistaCaja comunal buena vista
Caja comunal buena vista
 
Rios estavillo
Rios estavilloRios estavillo
Rios estavillo
 
Presentacion corporativa 2011
Presentacion corporativa 2011Presentacion corporativa 2011
Presentacion corporativa 2011
 
Imagensdcatol
ImagensdcatolImagensdcatol
Imagensdcatol
 
Ecosilla
EcosillaEcosilla
Ecosilla
 
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionales
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionalesCampus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionales
Campus de Excelencia Internacional. Experiencias internacionales
 
Presentación2
Presentación2Presentación2
Presentación2
 
Redes sociales
Redes socialesRedes sociales
Redes sociales
 
Projet carrieres
Projet carrieresProjet carrieres
Projet carrieres
 
Crecimiento inorgánico a través de fusiones
Crecimiento inorgánico a través de fusionesCrecimiento inorgánico a través de fusiones
Crecimiento inorgánico a través de fusiones
 
Présentation Accueil Paysan Limousin
Présentation Accueil Paysan LimousinPrésentation Accueil Paysan Limousin
Présentation Accueil Paysan Limousin
 
Communication & Médias sociaux
Communication & Médias sociauxCommunication & Médias sociaux
Communication & Médias sociaux
 
Diapositivas inf.cont.
Diapositivas inf.cont.Diapositivas inf.cont.
Diapositivas inf.cont.
 
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 s
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 sNocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 s
Nocion y practica de la situacion problema en historia exposicion equipo 1 s
 
El lago de los cisnes (regina brett)
El lago de los cisnes  (regina brett)El lago de los cisnes  (regina brett)
El lago de los cisnes (regina brett)
 
Aprendizaje colaborativo
Aprendizaje colaborativoAprendizaje colaborativo
Aprendizaje colaborativo
 
Las drogas maicol martinez 8 5
Las drogas maicol martinez 8 5Las drogas maicol martinez 8 5
Las drogas maicol martinez 8 5
 
Recetario
RecetarioRecetario
Recetario
 
Blogger
BloggerBlogger
Blogger
 

Similaire à Particularités du glaucome chez le chat

Sauvegarder la vue_frank_famose
Sauvegarder la vue_frank_famoseSauvegarder la vue_frank_famose
Sauvegarder la vue_frank_famoseFrank FAMOSE
 
Oeil Et Maladie de Behçet
Oeil Et Maladie de BehçetOeil Et Maladie de Behçet
Oeil Et Maladie de Behçetjalila
 
Medicina felina ophtalmologie - abces orbtaire felin
Medicina felina   ophtalmologie - abces orbtaire felinMedicina felina   ophtalmologie - abces orbtaire felin
Medicina felina ophtalmologie - abces orbtaire felinGuillaume Michigan
 
Cataracte diabétique chez les carnivores
Cataracte diabétique chez les carnivoresCataracte diabétique chez les carnivores
Cataracte diabétique chez les carnivoresFrank FAMOSE
 
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...Khadija Moussayer
 
Poly dcem3-ohphtalmo 2016
Poly   dcem3-ohphtalmo 2016Poly   dcem3-ohphtalmo 2016
Poly dcem3-ohphtalmo 2016hajoura1971
 
Medicina felina hyperaldostéronisme félin pas si rare- - vetbreedge
Medicina felina   hyperaldostéronisme félin   pas si rare- - vetbreedgeMedicina felina   hyperaldostéronisme félin   pas si rare- - vetbreedge
Medicina felina hyperaldostéronisme félin pas si rare- - vetbreedgeGuillaume Michigan
 
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSE
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSESauvegarder la vue_ Frank FAMOSE
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSEFrank FAMOSE
 
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren en médecine interne au Maroc
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren  en médecine interne au MarocLes syndromes secs et le Gougerot-Sjögren  en médecine interne au Maroc
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren en médecine interne au MarocKhadija Moussayer
 
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeil
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeilL'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeil
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeilKhadija Moussayer
 
Les 30maladies rares les plus étranges
 Les 30maladies rares les plus étranges Les 30maladies rares les plus étranges
Les 30maladies rares les plus étrangesBalcon60
 
VASCULARITE Maladie de wegener
VASCULARITE Maladie de wegenerVASCULARITE Maladie de wegener
VASCULARITE Maladie de wegenerPatou Conrath
 
Les otites aigues et chroniques .pptx
Les otites aigues et chroniques .pptxLes otites aigues et chroniques .pptx
Les otites aigues et chroniques .pptxKHETTABDJOUHER
 
Epidemia
EpidemiaEpidemia
EpidemiaMaff_88
 

Similaire à Particularités du glaucome chez le chat (20)

Sauvegarder la vue_frank_famose
Sauvegarder la vue_frank_famoseSauvegarder la vue_frank_famose
Sauvegarder la vue_frank_famose
 
Les glaucomes
Les glaucomesLes glaucomes
Les glaucomes
 
Oeil Et Maladie de Behçet
Oeil Et Maladie de BehçetOeil Et Maladie de Behçet
Oeil Et Maladie de Behçet
 
Medicina felina ophtalmologie - abces orbtaire felin
Medicina felina   ophtalmologie - abces orbtaire felinMedicina felina   ophtalmologie - abces orbtaire felin
Medicina felina ophtalmologie - abces orbtaire felin
 
Cataracte diabétique chez les carnivores
Cataracte diabétique chez les carnivoresCataracte diabétique chez les carnivores
Cataracte diabétique chez les carnivores
 
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...
Sécheresse des muqueuses et maladie de Gougerot-Sjögren en médecine interne a...
 
Onchocercose
OnchocercoseOnchocercose
Onchocercose
 
Poly dcem3-ohphtalmo 2016
Poly   dcem3-ohphtalmo 2016Poly   dcem3-ohphtalmo 2016
Poly dcem3-ohphtalmo 2016
 
Medicina felina hyperaldostéronisme félin pas si rare- - vetbreedge
Medicina felina   hyperaldostéronisme félin   pas si rare- - vetbreedgeMedicina felina   hyperaldostéronisme félin   pas si rare- - vetbreedge
Medicina felina hyperaldostéronisme félin pas si rare- - vetbreedge
 
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSE
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSESauvegarder la vue_ Frank FAMOSE
Sauvegarder la vue_ Frank FAMOSE
 
Les Cardi..
Les Cardi..Les Cardi..
Les Cardi..
 
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren en médecine interne au Maroc
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren  en médecine interne au MarocLes syndromes secs et le Gougerot-Sjögren  en médecine interne au Maroc
Les syndromes secs et le Gougerot-Sjögren en médecine interne au Maroc
 
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeil
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeilL'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeil
L'uveite l'inflammation des structures internes de l'oeil
 
La dmla en pratique
La dmla en pratiqueLa dmla en pratique
La dmla en pratique
 
Les 30maladies rares les plus étranges
 Les 30maladies rares les plus étranges Les 30maladies rares les plus étranges
Les 30maladies rares les plus étranges
 
2- Oeil rouge.pptx
2- Oeil rouge.pptx2- Oeil rouge.pptx
2- Oeil rouge.pptx
 
Sarcoidose
SarcoidoseSarcoidose
Sarcoidose
 
VASCULARITE Maladie de wegener
VASCULARITE Maladie de wegenerVASCULARITE Maladie de wegener
VASCULARITE Maladie de wegener
 
Les otites aigues et chroniques .pptx
Les otites aigues et chroniques .pptxLes otites aigues et chroniques .pptx
Les otites aigues et chroniques .pptx
 
Epidemia
EpidemiaEpidemia
Epidemia
 

Plus de Frank FAMOSE

ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-Famose
ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-FamoseESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-Famose
ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-FamoseFrank FAMOSE
 
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...Frank FAMOSE
 
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVet
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVetEntropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVet
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVetFrank FAMOSE
 
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVet
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVetL'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVet
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVetFrank FAMOSE
 
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogs
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogsCxl for the treatment of bullous keratopathy in dogs
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogsFrank FAMOSE
 
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014Frank FAMOSE
 
Pigmentation irienne afvac 2014_ff
Pigmentation irienne afvac 2014_ffPigmentation irienne afvac 2014_ff
Pigmentation irienne afvac 2014_ffFrank FAMOSE
 
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitis
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitisAccelerated cxl for the treatment of infectious keratitis
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitisFrank FAMOSE
 
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2Frank FAMOSE
 
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ff
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ffPonction chambre anterieure_afvac_2014_ff
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ffFrank FAMOSE
 
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ff
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ffUlceres cornee ct_afvac_2014_ff
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ffFrank FAMOSE
 
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ff
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ffUlceres cornee lt_afvac_2014_ff
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ffFrank FAMOSE
 
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSE
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSETonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSE
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSEFrank FAMOSE
 
Le musée des horreurs
Le musée des horreursLe musée des horreurs
Le musée des horreursFrank FAMOSE
 
Cancérologie oculaire chez les carnivores
Cancérologie oculaire chez les carnivoresCancérologie oculaire chez les carnivores
Cancérologie oculaire chez les carnivoresFrank FAMOSE
 
Diagnostic des uvéites chez les carnivores
Diagnostic des uvéites chez les carnivoresDiagnostic des uvéites chez les carnivores
Diagnostic des uvéites chez les carnivoresFrank FAMOSE
 
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...Frank FAMOSE
 

Plus de Frank FAMOSE (20)

ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-Famose
ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-FamoseESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-Famose
ESVO_SFEROV_Wetlab_Cross-linking_Frank-Famose
 
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...
ESVO_SFEROV_Corneal-cross-linking_technique_and_veterinary applications_ Fran...
 
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVet
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVetEntropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVet
Entropion du Sharpei _ QDC_ PratiqueVet
 
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVet
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVetL'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVet
L'entropion du Sharpei_QDC_PratiqueVet
 
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogs
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogsCxl for the treatment of bullous keratopathy in dogs
Cxl for the treatment of bullous keratopathy in dogs
 
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014
Pack iontophoresis-cats famose-cxl_zurich_2014
 
Pigmentation irienne afvac 2014_ff
Pigmentation irienne afvac 2014_ffPigmentation irienne afvac 2014_ff
Pigmentation irienne afvac 2014_ff
 
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitis
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitisAccelerated cxl for the treatment of infectious keratitis
Accelerated cxl for the treatment of infectious keratitis
 
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2
Cross linking-iontophoresis-cats famose-ecvo_v2
 
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ff
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ffPonction chambre anterieure_afvac_2014_ff
Ponction chambre anterieure_afvac_2014_ff
 
Ionto sferov 2014
Ionto sferov 2014Ionto sferov 2014
Ionto sferov 2014
 
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ff
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ffUlceres cornee ct_afvac_2014_ff
Ulceres cornee ct_afvac_2014_ff
 
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ff
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ffUlceres cornee lt_afvac_2014_ff
Ulceres cornee lt_afvac_2014_ff
 
Oct sferov-2014
Oct sferov-2014Oct sferov-2014
Oct sferov-2014
 
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSE
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSETonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSE
Tonometrie glaucome - en pratique - Frank FAMOSE
 
Le musée des horreurs
Le musée des horreursLe musée des horreurs
Le musée des horreurs
 
Sémiologie iris
Sémiologie irisSémiologie iris
Sémiologie iris
 
Cancérologie oculaire chez les carnivores
Cancérologie oculaire chez les carnivoresCancérologie oculaire chez les carnivores
Cancérologie oculaire chez les carnivores
 
Diagnostic des uvéites chez les carnivores
Diagnostic des uvéites chez les carnivoresDiagnostic des uvéites chez les carnivores
Diagnostic des uvéites chez les carnivores
 
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...
Evaluation of accelerated collagen cross-linking for the treatment of melting...
 

Particularités du glaucome chez le chat

  • 1. PARTICULARITES DU GLAUCOME FELIN Dr Frank FAMOSE – 31700 Blagnac Le glaucome est une affection oculaire caractérisée par l’accumulationd’humeur aqueuse (HA) dans le globe oculaire avec pour conséquence l’augmentation de la pression intraoculaire et la perte de la vision. Elle est de mauvais pronostic à la fois sur un plan visuel et sur un plan douloureux. Considéré dans l’espèce humaine comme une affection du nerf optique associée à une augmentation éventuelle de la PIO, le glaucome est une affection dans laquelle, chez les carnivores, l’augmentation de PIO est le point central du mécanisme pathogénique. Plusieurs classifications ont été proposées mais la plus pertinente est la classification pathogénique qui repose sur le trajet de l’humeur aqueuse et sur les obstacles à son écoulement intraoculaire et à son élimination à l’extérieur du globe(MILLER, 2009). Produite par les cellules claires des corps ciliaires, l’HA quitte la chambre postérieure par la fente pupillaire et atteint la chambre antérieure. Les courants de convection l’amènent dans la fente ciliaire où elle traverse le réseau trabéculaire pour gagner le plexus veineux de la sclère puis les veines choroïdiennes. Ceci constitue la voie conventionnelle de l’élimination de l’HA. Une partie est réabsorbée par l’iris et constitue la voie uvéo- sclérale. Chaque franchissement peut faire l’objet d’un obstacle, d’un ralentissement ou d’un blocage complet : - Sécrétion de l’HA dans ou derrière le corps vitré (glaucome « malin ») - Bloc pupillaire (secclusion pupillaire) - Fermeture de la fente ciliaire (glaucome à angle fermé) - Blocage de l’angle irido-cornéen (goniodysplasie ou post-inflammatoire) - Engorgement du réseau vasculaire scléral ou épiscléral ; Ces différents mécanismes sont communs à toutes les espèces et peuvent correspondre à des causes primaires (anomalies de développement, prédisposition génétique ou familiale) ou secondaires (traumatisme, inflammation, tumeur…) ce qui permet également de classer les glaucomes en formes primaires ou secondaires.(MILLER, 2009) Les conséquences de l’hypertension oculaire sont également les mêmes dans toutes les espèces, mais exprimées de manière différente : - Perte de vision par pression sur la tête du nerf optique - Douleur par étirement de la coque sclérale - Augmentation du volume du globe oculaire - Rougeur oculaire - Œdème cornéen - Mydriase
  • 2. Nous aborderons les particularités du glaucome du chat selon deux aspects. Le premier met en évidence les différences cliniques entre le glaucome du chat et celui du chien. Le second a pour objectif de préciser la conduite à tenir spécifique face à un glaucome félin. Présentation clinique du glaucome félin 1.1 Epidémiologie Selon les études, la fréquence du glaucome chez le chat est comprise entre 0,3 et 0,9%, bien plus faible que chez le chien ou elle est évaluée à 1,7%, comme dans l’espèce humaine. L’âge d’apparition est plutôt tardif (9 ans en moyenne) et il ne semble pas y avoir de prédisposition sexuelle.(STILES & TOWNSEND, 2007) 1.2 Pathogénie Ces glaucomes sont secondaires dans 95 à 95% des cas contre environ la moitié des cas chez le chien. Ces statistiques ont été tirées des études histologiques d’yeux énucléés pour glaucome et ne présentant aucune lésion inflammatoire ou tumorale, à la différence des glaucomes secondaires. Une prédisposition raciale a été décrite chez le Siamois, le Persan et le Burmese, chez lesquels peut évoluer un glaucome à angle ouvert et une dysplasie du ligament pectiné. Un glaucome à angle étroit a été également décrit chez le Burmese. Selon les mêmes études, l’essentiel des glaucomes sont secondaires à l’évolution d’une tumeur intraoculaire ou d’une uvéite chronique lymphoplasmocytaire idiopathique. Les autres causes d’uvéites sont également potentiellement responsables de glaucome. Le mécanisme est l’obstacle à la résorption de l’humeur aqueuse dans l’angle irido-cornéen par : - dépôts de cellules inflammatoires dans la fente ciliaire - développement de synéchies antérieures périphériques - formation de membranes fibrovasculaires dans l’angle iridocornéen. La luxation antérieure de cristallin est également une cause de glaucome chez le chat, mais moins fréquente que chez le chien, du fait de la plus grande profondeur de sa chambre antérieure. La luxation du cristallin est plus souvent secondaire au glaucome bien que, dans certains cas, la chronologie des événements soit difficile à préciser. De manière plus récente, le glaucome malin a été décrit chez le chat. Il serait lié à une sécrétion d’HA postérieure, dans le vitré, au travers de petites brèches de la membrane hyaloïde. L’hypertension vitréenne provoque un déplacement antérieur du cristallin et une réduction de la profondeur de la chambre antérieure. L’âge moyen d’apparition est de 12 ans.(MILLER, 2009) 1.3 Signes cliniques Les signes cliniques du glaucome sont les mêmes que dans les autres espèces mais sont plus subtils et le plus souvent passent inaperçus. Dans plus de 70% des cas, la vision est déjà perdue lorsque l’animal est présenté : les signes cliniques sont présents depuis longtemps.
  • 3. Les motifs de consultation les plus fréquents sont : cataracte, œdème de cornée, mydriase, buphtalmie (pas toujours facile à voir) et cécité. La forme congestive aiguë rencontrée chez le chien, avec une PIO supérieure à 50 mm Hg n’existe pas chez le chat. Dans cette espèce, l’augmentation de PIO est progressive, avec peu de signes cliniques. Le signe le plus constant reste la mydriase, l’œdème de cornée et la buphtalmie. Les symptômes de la cause (uvéite, tumeur intraoculaire) sont souvent plus nets que ceux du glaucome. L’hyperhémie et l’œdème de cornée, communs chez le chien, n’apparaissent que tardivement chez le chat, ceci étant lié à la meilleure capacité des cellules endothéliales à compenser l’augmentation de pression. Du fait de l’augmentation de la PIO, la papille optique subit une excavation par laquelle les axones des cellules ganglionnaires sont écrasés et celles-ci disparaissent. L’aspect clinique de l’excavation papillaire correspond à la perte de ces cellules ganglionnaires. Cette mort cellulaire entraine des phénomènes auto-entretenus qui expliquent la persistance du phénomène même lorsque la pression est normalisée. La mesure de l’excavation papillaire et l’évaluation de ses changements d’aspect (papille plus sombre) restent délicates.(STILES & TOWNSEND, 2007) La douleur présentée par les patients est variable, en grande partie selon la valeur de la pression intraoculaire. La plupart des chats atteints ne présentent pas de symptômes que leur propriétaire associée à de la douleur. Cependant, ces derniers décrivent des chats qui dorment plus, se cachent ou mangent moins. Conduite à tenir face à un glaucome chez un chat 2.1 Diagnostic Le diagnostic du glaucome félin repose sur la mesure de la pression intraoculaire. Chez le chat, la PIO varie au cours de la journée et en fonction de l’âge. Les valeurs normales sont différentes de celle du chien. La valeur moyenne chez le chat est de 15 à 25 mm Hg. (contre 10 à 20 mmHg chez le chien). Cette pression diminue en moyenne de 1,7 mm Hg par année d’âge au-delà de 7 ans. La PIO est également fonction de l’épaisseur de la cornée. L’épaississement ou l’amincissement consécutifs à l’évolution du glaucome, respectivement dû à l’œdème cornéen ou à la buphtalmie sont des facteurs de variation de la mesure de la PIO. On considère comme anormale une pression supérieure à 25 mm Hg chez un chat adulte ou si la différence de pression entre les deux yeux est supérieure à 12 mm Hg. Un dépistage systématique du glaucome chez le chat âgé de plus de 7 ans paraît très pertinent. Les valeurs de mesure de pression sont les plus fiables avec des appareils type TonopenND ou Tonovet ND par rapport au tonomètre de Schiotz. Cliniquement, les modifications du fond d’œil sont visibles dès le début de l’hypertension oculaire, en principe. En pratique, comme nous l’avons vu, ces modifications sont délicates à évaluer.
  • 4. La buphtalmie correspond à une augmentation majeure du volume du globe lors d’évolution chronique du glaucome. Elle est parfois masquée par la position des paupières qui, normalement, couvrent la sclère. Elle est également la cause de lésions cornéennes secondaires telles qu’ulcères de cornée, dessèchement « en amande » de la cornée ou stries de Haab dans la partie endothéliale. La deuxième étape du diagnostic est la recherche de la cause : les glaucomes du chat étant majoritairement liés à une inflammation oculaire préalable ou à une tumeur intraoculaire, la logique du diagnostic conduit à réaliser une recherche systématique d’affection. Les éléments du diagnostic sont ceux utilisés pour les uvéites : ponction de chambre antérieure et échographie oculaire. La troisième étape du diagnostic consiste à démonter le mécanisme d’hypertension oculaire : elle permet de déterminer le ou les points d’obstacle à l’écoulement ou l’élimination de l’HA. Ce diagnostic repose sur l’échographie oculaire (examen du segment postérieur), l’échographie à haute fréquence ou l’OCT pour l’examen de l’angle irido- cornéen. 2.2 Traitement 2.2.1 Médical : Le soulagement de la douleur est un des éléments clés du traitement. Les faibles augmentations de PIO sont a priori peu douloureuses mais les augmentations marquées (40 ou 60 mm Hg) sont décrites comme très douloureuses. D’autre part, la normalisation de la valeur de la PIO s’accompagne de la disparition des signes douloureux, décrite par le propriétaire comme un changement marqué du niveau d’activité. Les anti-inflammatoires ou antalgiques systémiques peuvent être utiles même si le point clé de la gestion de la douleur reste l’abaissement de la PIO. Le traitement idéal du glaucome chez le chat devrait tenir compte du ou des lieux d’obstruction du flux d’HA et permettre de les contourner. La plupart des glaucomes étant secondaires, une grande majorité de chat sont traités par un traitement médical seul, avec des réponses très variables d’un animal à l’autre et selon la forme de glaucome. Malheureusement, aucune molécule ne traite tous les glaucomes et il n’existe pas de spécialité vétérinaire destinée au traitement du glaucome. 5 classes de médicaments sont utilisées : - Inhibiteurs de l’Anhydrase Carbonique (IAC) : ils interfèrent avec la synthèse de l’HA par les cellules claires des corps ciliaires. Les IAC systémiques (Acetazolamide Ŕ Diamox ND) sont utilisés depuis de nombreuses années mais leur intérêt reste limité par leur toxicité générale (acidose métabolique, hypokaliémie,…). Plus récemment, les IAC ont été développés sous forme locale (Dorzolamide Ŕ Trusopt ND, Brinzolamide Ŕ Azopt ND). L’inhibition de l’AC devant être totale pour être efficace, une administration toutes les 8 heures paraît nécessaire. Le Brinzolamide serait moins irritant que le Dorzolamide. Ces molécules sont synergiques des autres antihypertenseurs oculaires et n’accentuent pas les uvéites antérieures. - β-adrénergiques : les β-adrénergiques les plus utilisés chez le chat sont le timolol et le betaxolol. Ces molécules nécessitent un niveau minimum de tonus adrénergique pour
  • 5. fonctionner ce qui explique leur inactivité pendant le sommeil. La réduction de la PIO est de l’ordre de 20 % après une instillation unique de timolol (maleate à 0,5%). Curieusement, cette instillation réduit également la PIO de l’œil adelphe et s’accompagne d’un myosis. Le maleate de Timolol peut également produire une bradycardie et accentuer les symptômes d’asthme. Timolol et betaxolol n’accentuent pas les signes d’uvéite et ne doivent pas être utilisés conjointement aux AINS. - β-agonistes : l’epinephrine à 1 ou 2 % réduit la PIO chez le chat en augmentant la résorption de l’HA par la voie conventionnelle. Cette réduction est de l’ordre de 25 % chez le chat sain et leur efficacité tend à diminuer dans le temps. Les β-agonistes sont synergiques des IAC et des cholinergiques mais pas de β-bloquants. Ils n’accentuent pas les signes d’uvéite et leur effet s’accompagne d’une légère mydriase. - cholinergiques : la pilocarpine 2% ou le bromure de demecarium à 0,125 % réduisent la PIO chez le chat en augmentant la résorption par la voie conventionnelle. Leur efficacité diminue dans le temps et les effets secondaires sont larmoiement et irritation oculaire. Ils accentuent les signes d’uvéite et le myosis qu’ils entrainent favorise l’apparition de secclusion pupillaire. - analogues des prostaglandines : l’effet des analogues de la PGF2α est très variable selon la molécule et l’espèce de destination. Leur effet est d’augmenter la résorption de l’HA par la voie uveosclérale. Malheureusement, leur effet sur la PIO est très faible chez le chat. D’autres analogues des PG (PGE2, PGA2) semblent efficaces chez le chat mais leur toxicité ou leur manque d’efficacité chez l’Homme a conduit à leur abandon. Les corticoïdes offrent à la fois des bénéfices et des limites. Indiqué dans le traitement des uvéites lymphoplasmocytaires, l’usage local chronique de la dexamethasone peut augmenter la PIO de manière significative. 2.2.2 Traitement chirurgical : Du fait de leur expression clinique particulière, les chats sont moins souvent l’objet d’un traitement chirurgical que les chiens. Les options thérapeutiques sont dans certains cas spécifiques : - exérèse d’un cristallin luxé - destruction de kystes iriens - traitement des synéchies postérieures et de l’iris bombé - extraction du cristallin et vitrectomie dans le glaucome malin D’autres options non spécifiques sont disponibles : - mise en place d’une valve de drainage - cyclodestruction par cryochirurgie ou photocoagulation externe ou par endolaser. Ces procédures déclenchent une uvéite marquée et sont parfois suivies, à terme, d’une augmentation de la PIO. La cyclodestruction par injection intravitréenne de gentamicine est contrindiquée car elle serait associée au développement de sarcomes intraoculaires.
  • 6. - éviscération du globe oculaire avec prothèse : réservée aux cas rebelles au traitement dans lesquels aucune hypothèse infectieuse ou tumorale n’a pu être identifié, l’éviscération donne de bons résultats chez le chat, bien qu’esthétiquement moins bons que chez le chien. - énucléation : cette procédure est très bien tolérée chez le chat chez qui elle amène un soulagement douloureux très rapide. La mise en place d’une prothèse orbitaire en silicone permet d’éviter l’affaissement des paupières après l’intervention. Exemples de traitement : - Glaucome primaire : IAC + β-bloquant, cyclodestruction. - Glaucome secondaire à une inflammation intraoculaire : corticoïdes locaux et systémiques si non contrindiqués, CAI, β-bloquants. Pas d’atropine ni mydriaticum - Glaucome tumoral : énucléation - Glaucome et luxation antérieure du cristallin : traitement conservateur si potentiel visuel, retrait du cristallin si dans la chambre antérieure. - Glaucome et hyphéma :ICA(MILLER, 2009), β-agonistes et corticoïdes locaux. Conclusion Chez le chat, le glaucome se présente d’une manière particulière par la discrétion de ses symptômes et par son origine essentiellement secondaire. Le diagnostic repose sur le suivi de la pression intraoculaire et par la recherche des facteurs de cause. Le traitement est le plus souvent médical avec un nombre limité de molécules. Bibliographie MILLER, P. (2009). Feline Glaucoma. Dans J. BONAGURA, & D. TWEDT, Current veterinary therapy vol XIV (pp. 1207-1214). Saint-Louis: Saunders. STILES, J., & TOWNSEND, W. (2007). Feline Ophthalmology. Dans K. GELATT, Veterinary Ophthalmology 4th Ed.(pp. 1095-1164). Ames: Blackwell Publishing.