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Guide pratique pour l'information du patient
Connaître Comprendre Agir
Merci de prendre le temps de lire et relire ce document à plusieurs reprises. Et
également de le faire lire à vos proches et aux différents professionnels de santé
qui vous accompagnement en plus du médecin qui vous a prescrit ce médicament.
En effet, ce guide pratique contient des informations particulièrement utiles pour
vous organiser au mieux avec ce traitement. Il a été réalisé par des représentants
des associations de malades et des professionnels de santé qui ont l’habitude de
conseiller les personnes qui prennent ce traitement. A la fin de ce document, vous
trouverez des renvois sur d’autres sources d’information qui peuvent également vous
être utiles pour arriver à mieux gérer certains aspects de votre situation.
EXPErimentation
Bien connaître votre traitement
pour agir efficacement
Nom de
marque®
DCI
Exemple n°7 : expérimentation d’un guide pratique
médicament par inhalation dans le traitement
contre la BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive)
Guide élaboré par guide élaboré
par le Dr Marie-Laure Alby, Mme
Dominique Bacrie, le Dr Martial
Fraysse, M. Alain Murez, M. Jean-
Claude Roussel, ...
Version fabriquée et testée
en février 2010
2. EXPErimentation
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EXPErimentation
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3>>
s o m m a i r e
La bpco : une obstruction chronique des bronches1.
qui entraîne un vieillissement accéléré des poumons 7
la bpco : ni une bonchite, ni de l'asthme, mais une maladie2.
potentiellement grave quand elle évolue 9
une maladie à vie qui est freinée à l'aide de traitements3.
adaptés 14
contre la bpco : arrêter de fumer et pratiquer des4.
exercices respiratoires 16
contre la bpco : les clés de réussite de votre traitement5. 18
les spécificités de votre traitement6. 19
les points clés de votre vie quotidienne avec votre7.
traitement 24
3. EXPErimentation
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4>>
EXPErimentation
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5>>
La BPCO : une maladie chronique des bronches (souvent liée au tabac)
qui entraîne une obstruction des bronches et un vieillissement accéléré
des poumons
La BPCO : ni une bronchite, ni de l’asthme. C'est une maladie
potentiellement grave quand elle évolue
La BPCO : une maladie à vie qui est freinée à l’aide de traitements
adaptés
Contre la BPCO : arrêter de fumer et consulter un
médecin en cas de toux persistante.
Ne pas sous-estimer cette maladie qui peut paraître peu dangereuse au
départ
Penser à prendre votre traitement tous les jours, même si vous vous
sentez mieux
Apprendre à manipuler votre dispositif
d’inhalation contre la BPCO (appareil qui
nécessite quelques gestes simples pour
libérer le médicament).
1
2
3
4
5
6
7
P o i n t s i m p o r t a n t s à m é m o r i s e r
4. EXPErimentation
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6>>
EXPErimentation
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7>>
Votre médecin vous a indiqué que vous souffrez d’une maladie appelée BPCO
(Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive).
Cette appellation médicale signifie que le fonctionnement de vos bronches
(les conduits dans lesquels circule l’air des poumons) est perturbé de façon
constante (partiellement réversible) et que l’air a du mal à entrer et sortir des
poumons.
Cela se traduit par :
de l’essoufflement>>
une toux quotidienne>>
une fatigue dès le moindre effort>>
Dans la plupart des cas, la maladie est présente depuis au moins une dizaine
d’années avant qu’elle ne soit dépistée. Dans 8 cas sur 10, cette maladie est liée
au fait d’avoir fumé des cigarettes.
Dans les autres cas, la maladie peut être liée à une exposition à des polluants
dans le cadre de sa vie professionnelle.
LaBPCO:uneobstructionchroniquedes
bronchesquientraîneun vieillissement
accéléré des poumons1
L a B P C O : u n e m a l a d i e c h r o n i q u e
une maladie mal connue, qui reste silencieuse de>>
nombreuses années mais qui évolue souvent vers
l’insuffisance respiratoire
5. EXPErimentation
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8>>
EXPErimentation
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9>>
L'origine de la maladie :
La fumée ou le polluant a joué un rôle de décapant
qui a endommagé progressivement la surface des
bronches
La réaction des bronches :
Elles se gonflent et s'épaississent>>
Elles fabriquent du liquide (sécrétions) en quantité>>
importante
Les conséquences :
Le passage de l'air est réduit>>
Les sécrétions favorisent le développement>>
d’infections bactériennes au niveau des bronches
Les complications :
Les parties des poumons qui ne reçoivent plus
suffisamment d’air se détériorent, souvent de façon
irréversible (on parle alors d’emphysème)
«Je tousse depuis plusieurs années
et me rends compte que je n’arrive
plus à faire certaines choses sans être
essoufflée. J’ai dû faire des tests pour
évaluer mon souffle. Mon médecin
m’a dit que j’ai la BPCO. J’ai du mal à
comprendre de quoi il s’agit.»
Si la BPCO reste non traitée, les poumons finiront pas être endommagés (on
parle souvent de vieillissement accéléré des poumons) aboutissant à une
insuffisance respiratoire (qui nécessite de respirer plusieurs heures par jour à
l’aide d’un appareil qui fournit de l’oxygène).
Magali, 46 ans
Que se passe-t-il à l'intérieur des poumons ?>>
1
2
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4
L a B P C O : u n e m a l a d i e c h r o n i q u e U n e m a l a d i e p o t e n t i e l l e m e n t g r a v e
La BPCO touche un grand nombre de personnes (près de 3,5 millions de
personnes en France) et est la 3ème cause de mortalité en France (après
les cancers et les maladies cardiovasculaires), avec 17 000 décès par an
liés à l’insuffisance respiratoire.
LaBPCO:niunebronchite,nidel’asthme,
mais une maladie potentiellement
grave quand elle évolue
La BPCO est une maladie mal connue : souvent les personnes entendent parler
de cette maladie au nom «étrange »la 1ère fois au moment du diagnostic.
Par le passé, on parlait plutôt de bronchite chronique (inflammation chronique
des bronches) et d’emphysème (destruction irréversible de certaines parties du
poumon).
Ni une bronchite, ni un asthme>>
Une bronchite est habituellement liée à une infection (virale ou bactérienne).
Elle peut durer quelques mois puis finit toujours pas disparaître. Contrairement
à la BPCO qui ne disparaît pas.
La BPCO n’est pas non plus de l’asthme. Le seul point commun entre la BPCO et
l’asthme est d’être deux maladies chroniques (qui ne se guérissent pas, même si
il existe des traitements efficaces pour arriver à les contrôler). L’asthme est une
maladie engendrée par des « facteurs déclenchants » (ex : allergie) différents
d’une personne à l’autre et est à l’origine de « crises » parfois violentes où la
personne a le sentiment de ne plus pouvoir respirer.
2
6. EXPErimentation
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EXPErimentation
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11>>
un impact réel au quotidien>>
Les signes de la BPCO peuvent paraître discrets (toux quotidienne, besoin de
cracher le matin, essoufflement qui s’installe progressivement jusqu’à limiter le
moindre effort physique, sensation d’oppression des poumons).
Les signes
de la BPCO
L'impact de la
BPCO sur la vie
quotidienne
Toux
quotidienne
Essoufflement
Sport
Travail
Sexualité
Déplacement
Sensation d'oppression des
poumons
Besoin de
cracher
On note des alternances de périodes (en général quelques jours) où ces signes
sont particulièrement intenses, ce qui réduit la capacité à mener les activités de
tous les jours (sport, travail, déplacements, sexualité), avec des périodes où on
se sent un peu moins perturbé.
L a B P C O : u n e m a l a d i e
un degré de sévérité mesurable>>
La sévérité de la BPCO est déterminée en fonction des résultats des tests
respiratoires appelés EFP (épreuves fonctionnelles respiratoires) où l’on mesure
votre capacité respiratoire normale puis après avoir pris un médicament (appelé
broncho-dilatateur).
BPCO légère>> : toux, essoufflement qui diminue la capacité à faire des efforts
physiques intenses (ex : sport)
BPCO modérée>> : toux, essoufflement à l’effort avec alternances de périodes où
l’on se sent diminué pour réaliser des efforts physiques et des périodes où on
se sent moins perturbé
BPCO sévère>> : essoufflement au moindre effort physique, forte détérioration
des capacités à réaliser les activités quotidiennes
BPCO très sévère>> : insuffisance respiratoire qui nécessite un traitement
quotidien avec de l’oxygène
Les EFP mesurent votre
capacité respiratoire
Traitement par oxygène
en cas d'insuffisance
respiratoire avancée
p o t e n t i e l l e m e n t g r a v e
7. EXPErimentation
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EXPErimentation
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Une maladie à fort impact sur la qualité de vie>>
Difficultés à respirer
après l'effort
Renforcement
des aptitudes
Souffle retrouvé
et autonomie
évitement
des efforts physiques
Adaptation aux
situations
Affaiblissement
musculaire
Maîtrise du
souffle
Sensation de
stress permanent
renforcement du stress
et découragement
Acceptation
du handicapDifficulté à respirer
(dypnée) permanente
Nutrition équilibrée
Affaiblissement
généralisé
Réentraînement
Incapacité à se
déplacer (handicap)
Accompagnement
psychologique
Répercussions
psychologiques et
stress important
Apprentissage
(éducation)
Dépression
optimisation des
médicaments
effondrement de la qualité
de la vie
amélioration de la
qualité de la vie
«Mes poumons sont malades depuis
plusieurs années. On m’a expliqué
qu’en fait, ce sont mes bronches qui
ne laissent plus passer assez d’air. J’ai
cru que c’était de l’asthme, comme ma
femme. Mais moi, j’ai du mal à respirer
tous les jours.»
Jean, 67 ans
Spirale des conséquences
négatives de la BPCO
Spirale des améliorations possibles grâce à
une bonne prise en charge de la BPCO
L a B P C O : u n e m a l a d i e
les complications possibles de la bpco>>
En s’aggravant, la BPCO peut entraîner une destruction progressive
(dégénérescence) des poumons.
D’autre part, comme la BPCO réduit la quantité d’oxygène présente dans le sang,
le cœur doit travailler plus pour envoyer plus de sang vers les organes et ainsi
leur assurer un apport en oxygène suffisant. Au bout de plusieurs années, le
muscle cardiaque se fatigue, ce qui peut aboutir à une insuffisance cardiaque,
qui va également nécessiter une prise en charge médicale.
des solutions efficaces pour prévenir les risques>>
d'aggravation
Il convient de combiner 2 éléments pour lutter efficacement contre la BPCO :
des traitements à prendre tous les jours (dès que la BPCO est considérée>>
comme modérée), efficaces pour freiner la dégénérescence des poumons
des techniques de respiration à pratiquer régulièrement pour développer sa>>
capacité respiratoire malgré la maladie (on parle de gymnastique respiratoire
que l’on apprend auprès de kinésithérapeutes respiratoires).
« Je prends un traitement à aspirer par
la bouche tous les jours. Au début, j’ai
eu du mal à y penser, surtout quand je
me sentais mieux. Maintenant, c’est
devenu une habitude et j’oublie rare-
ment de le prendre. »
Marina, 53 ans
p o t e n t i e l l e m e n t g r a v e
8. EXPErimentation
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EXPErimentation
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15>>
Une maladie à vie qui est
freinée à l’aide de traitements
adaptés
Une fois la maladie dépistée, le médecin est souvent amené à prescrire deux
types de traitement :
1. Un traitement dit "traitement de fond" à prendre tous
les jours (une à deux fois par jour suivant le médicament prescrit) par
aspiration par la bouche.
C’est votre inspiration qui se charge de véhiculer le médicament vers les
bronches. Les médicaments efficaces contre la BPCO se présentent sous la
forme d’un spray ou autre dispositif qui délivre une poudre à aspirer par la
bouche (en inspirant fortement pour bien gonfler les poumons). Ce traitement
quotidien fait appel à des molécules de la famille des bronchodilatateurs qui
permettent aux bronches de s’ouvrir suffisamment (se dilater) en demandant
aux muscles qui les entourent de se relâcher : l’air a ainsi plus d’espace pour
circuler dans les poumons.
3
P o u r f r e i n e r l a B P C O : d e s t r a i t e m e n t s e x i s t e n t
Dans les cas de BPCO sévère, le traitement à prendre tous les jours peut faire
appel à une association de médicaments. En complément de la molécule de
la famille des bronchodilateurs, peut être associée une molécule de la famille
des anti-inflammatoires pour réduire l’inflammation des bronches. Il existe des
médicaments qui combinent les deux molécules (bronchodilatateur et anti-
inflammatoire) dans un même dispositif d’aspiration.
2. si besoin, Un traitement oCcasionnel
Un traitement occasionnel peut être prescrit dans les cas où les bronches
sont particulièrement encombrées (ex: toux et crachats importants, sensation
d’oppression au niveau des poumons) et où la respiration devient difficile (on
parle d’exacerbation).
Comme le précédent, ce traitement se prend par aspiration (spray ou dispositif
qui libère le médicament sous la forme d’une poudre à aspirer) et il fait
également appel à des molécules de la famille des bronchodilateurs.
Cependant, son action rapide sur les muscles qui entourent les bronches est de
courte durée.
Un traitement par antibiotique − prescrit par votre médecin − est parfois
nécessaire pendant les périodes où les bronches sont exposées à des infections
(en particulier lorsque de grandes quantités de liquide se sont accumulées dans
les poumons).
Il est également possible d’utiliser des inhalateurs (on respire plusieurs minutes
à l’aide d’un tube placé dans la bouche alors que le nez est pincé) pour dégager
les bronches lorsqu’elle sont fortement encombrées.
IMPORTANT : la BPCO est une maladie chronique qui nécessite de prendre
un traitement tous les jours − même lorsque l’on se sent mieux − afin de
freiner la destruction des poumons.
9. EXPErimentation
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EXPErimentation
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L e s c o m p o r t e m e n t s
Contre la BPCO :
d'abord arrêter de fumer et
pratiquer des exercices respiratoires
Arrêter de fumer>>
Dans 8 cas sur 10, la BPCO est liée au tabac. étant souvent à l’origine du
problème, il faut arrêter de fumer pour éviter d’aggraver les dommages aux
bronches.
Tout le monde sait que c’est difficile d’arrêter alors n’hésitez pas à demander
à votre médecin traitant, à votre pharmacien ou à une association de malades
des conseils, voire des orientations vers les professionnels qui pourraient vous
aider efficacement.
4
« Arrêter de fumer n’a pas été facile
après plus de 42 ans de dépendance.
J’ai appris à me détendre autrement,
en marchant plus tous les jours ce
qui m’a aussi aidé à ne pas prendre
de poids !»
Catherine 61 ans
Pratiquer des exercices respiratoires pour augmenter>>
la capacité respiratoire des poumons
Certaines formes de « gymnastique » respiratoire réalisées par des
kinésithérapeutes (dans des centres de réhabilitation respiratoire) sont efficaces
pour développer sa capacité respiratoire malgré la maladie et pour apprendre à
expectorer efficacement chaque matin.
La marche à pied, la marche nordique (à l’aide de bâtons flexibles en fibre de
carbone), la balnéothérapie, la natation, le Tai Chi (etc.) pratiqués de façon
régulière peuvent également améliorer vos performances respiratoires.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES TRAITEMENTS UTILES CONTRE LA BPCO
Arrêt du tabac
Votre traitement de fond : (tous les jours )
Votre médicament à prendre tous les jours, pour la vie.>>
Pratique d’exercices respiratoires pour augmenter la capacité respiratoire>>
des poumons
Si besoin pendant quelques semaines :
untraitementoccasionnelpouraméliorerlarespiration(bronchodilatateurs>>
dits à courte durée)
un traitement antibiotique en cas d’accumulation importante de liquide>>
dans les bronches et de signes infectieux.
e f f i c a c e s c o n t r e l a B P C O
10. EXPErimentation
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EXPErimentation
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19>>
La première des choses est de ne pas sous-estimer cette maladie car au départ
elle entraîne peu de désagréments.
Les clés de la réussite de votre traitement sont :>>
Apprendre à utiliser correctement le dispositif d’inhalation de votre1.
médicament : demander à un professionnel de santé de vous montrer
comment l’utiliser et à votre tour, montrez-lui comment vous allez vous y
prendre.
Trouver le traitement2. (médicament seul ou associations de plusieurs
médicaments) qui vous convient : cela peut prendre plusieurs semaines,
voire mois, et quelques tentatives de traitements pour trouver celui qui sera
à la fois efficace, que vous supporterez sans trop de désagrément et qui
sera compatible avec les traitements de vos éventuels autres problèmes de
santé.
Être rigoureux dans la prise de votre traitement3. contre la BPCO même si cela
nécessite des efforts pour arriver à le prendre tous les jours (une à deux fois
par jour selon le médicament prescrit), et quelque soient vos modifications de
rythme de vie (ex : vacances), pour maintenir son efficacité le plus longtemps
possible.
Contre la BPCO :
Les clés de la réussite de votre
traitement5
« Cela m’a demandé plusieurs
années et quelques épisodes
difficiles avant d’accepter que j’avais
une maladie sérieuse. Maintenant,
j’en parle facilement à mes amis et
suis content de mon traitement. »
Raphaël, 52 ans
L e s c l é s d e l a r é u s s i t e
Les spécificités de votre traitement
6
Votre médecin vous a prescrit un médicament par voie inhalée dans le cadre du
traitement qui doit agir contre votre maladie chronique des bronches (BPCO).
Ce médicament est constitué d’une molécule appelée le DCI. Cette molécule
appartient à la famille des bronchodilatateurs (dits de «longue durée d’action»
car ils restent actifs plusieurs heures) : elle agit sur les muscles qui entourent
les bronches pour qu’ils se relâchent et ainsi les bronches peuvent mieux
s’ouvrir et laisser passer l’air. Marque® (DCI) dégage les voies respiratoires et
facilite la respiration. Il agit également en continu sur les bronches pour freiner
l’évolution de la BPCO et la dégradation de l’état respiratoire. A noter que
Marque® (DCI) fait partie de la famille des médicaments à action cholinergique.
Les autorités de santé ont autorisé la commercialisation de Marque® (DCI)
comme «traitement continu destiné à soulager les symptômes des patients
présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO », ce
qui rappelle que marque® (DCI) doit être pris «en continu» c’est-à-dire tous
les jours, à vie.
B i e n c o n n a î t r e v o t r e t r a i t e m e n t
L'exemple de>> marque® (DCI)
11. EXPErimentation
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EXPErimentation
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21>>
Comment se prend Marque®>> (DCI) ?
Le médicament Marque® (DCI) a une action locale au niveau des bronches. Il se
prend par aspiration par la bouche au moment où on inspire fortement pour
bien gonfler les poumons. Marque® (DCI) doit être pris tous les jours pour être
efficace contre la BPCO et freiner la dégradation de votre qualité de vie. « Une
seule prise par jour est nécessaire et suffisante : si possible au même moment
de la journée, de préférence le matin ou au lever. Il est inutile de prendre
Marque® (DCI) plusieurs fois par jour.
En cas de prescription d’un autre traitement par aérosol (ou appareil qui libère
un médicament à aspirer), vérifiez avec votre médecin l’ordre et le délai de
temps à respecter entre les prises de vos différents médicaments.
Apprendre à utiliser Marque®>> (DCI)
Marque® (DCI) se présente sous la forme d’un appareil en plastique qui permet
de libérer le médicament au moment où vous l’aspirez par la bouche. La poudre
à aspirer est contenue dans une gélule à placer dans le dispositif juste avant
la prise (attention : contrairement aux autres médicaments, les gélules ne
doivent pas être avalées, sinon la poudre active n’arrivera pas à l’intérieur des
poumons).
Utiliser Marque® (DCI) nécessite de réaliser quelques gestes. Demandez à votre
médecin ou pharmacien de vous les montrez, puis montrez lui à votre tour la
manière dont vous vous y prenez. Dès la 1ère utilisation, vous vous rendrez
compte qu’ils sont assez simples à réaliser et après quelques utilisations, vous
n’aurez plus besoin du guide ci-dessous pour vous rappeler les différentes
étapes.
B i e n c o n n a î t r e
les 3 manipulations à réaliser pour prendre Marque®>>
(DCI) ?
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Il est préférable d’utiliser l’appareil à température ambiante. Si la température
est froide réchauffez l’appareil et la nouvelle gélule quelques instants entre vos
mains. Une gélule trop froide peut parfois mal se perforer.
étape n°1 : Ouvrir l’appareil et insérer une nouvelle gélule
Libérer le capuchon anti-poussière (couvercle) en appuyant sur le bouton vert.1.
Ouvrir l’embout buccal blanc en le tirant vers le haut.2.
Libérer une nouvelle gélule de son emballage en relevant la feuille d’aluminium.3.
Placer la gélule dans l’emplacement central du dispositif.4.
étape n°2 : Fermer l’appareil et percer la gélule
Refermer l’embout blanc jusqu’à entendre un "clic" de fermeture.1.
Tenir l’appareil verticalement et pousser avec le pouce le bouton vert afin de2.
perforer la gélule.
Relâcher le pouce et le bouton vert.3.
1 2 3
1 2 3 4
v o t r e t r a i t e m e n t
12. EXPErimentation
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EXPErimentation
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étape n°3 : Aspirer la poudre par la bouche
Vider l’air des poumons (attention de ne pas souffler à l’intérieur de1.
l’appareil).
Porter l’appareil à la bouche et refermer fermement les lèvres autour de2.
l’embout.
Respirer doucement et profondément par la bouche en maintenant la tête3.
droite jusqu’à entendre la gélule vibrer.
Retirer l’appareil et retenir sa respiration aussi longtemps que possible afin4.
de remplir ses poumons.
Reprendre sa respiration normalement.5.
Répéter l’opération une deuxième fois afin d’aspirer totalement le contenu6.
de la gélule.
Il reste parfois un peu de poudre dans le dispositif. Faites attention de ne pas
mettre en contact cette poudre avec vos yeux (par exemple, éviter de toucher
vos yeux après avoir manipulé le médicament)
B i e n c o n n a î t r e
Comment se mesure l’efficacité de Marque®>> (DCI) ?
La perception des bénéfices de Marque® (DCI) est différente d’une personne à
l’autre. Même si Marque® (DCI) agit dès les premières prises, cela peut prendre
plusieurs semaines avant de ressentir une amélioration de la respiration. Une
fois l’objectif atteint (amélioration de la respiration), il est important de continuer
à prendre Marque® (DCI) tous les jours, à la même heure (de préférence le
matin). En effet, son efficacité pour améliorer votre respiration n’est possible
que grâce à une prise régulière quotidienne (sans interruption).
Quels sont les principaux effets indésirables de Marque®>>
(DCI) ?
En général, Marque® (DCI) entraîne peu d’effets indésirables.
Les effets indésirables les plus fréquents, plus ou moins gênants, sont :
Bouche et gorge sèches (baisse de la salivation). Il existe des moyens efficaces>>
pour réduire ce désagrément : bien se rincer la bouche après chaque utilisation
de Marque® (DCI) et boire régulièrement.
Constipation ou difficultés à uriner.>>
Enrouement et dégradation des cordes vocales. Là aussi penser à se rincer la>>
bouche après chaque utilisation de Marque® (DCI).
L’ensemble des effets indésirables possibles est listé dans la notice présente
dans la boîte du médicament.
N’hésitez pas à la consulter pour mieux les reconnaître. De même faites part
des désagréments que vous ressentez depuis le démarrage du traitement à
votre médecin. Il vous aidera à trouver des solutions pour faire en sorte que la
prise de Marque® (DCI) soit la plus confortable possible.
v o t r e t r a i t e m e n t
Attention, en cas de toux persistant plus de deux jours, prenez contact
avec votre médecin. Un traitement peut être utile pour éviter que la toux
ne s’installe sur une longue période.
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13. EXPErimentation
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Les points clés de votre vie
quotidienne avec votre traitement
Cette section a été créée pour récapituler l’ensemble des points importants
à savoir quand on prend Marque® (DCI) et répondre aux questions que vous
pouvez vous poser sur les éventuels changements à effectuer dans votre vie
quotidienne. D’une façon générale, peu de changements sont à réaliser hormis
ceux liés à la prise quotidienne du médicament et à sa conservation.
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La prise quotidienne>>
Marque® (DCI) doit être pris toutes les 24
heures, si possible à la même heure.
Il est préférable de prendre Marque® (DCI) le
matin ou au lever afin de bénéficier de son
efficacité et de ses effets tout au long de la
journée.
Marque® (DCI) peut être pris avant, pendant
ou après votre petit déjeuner, ou même sans
manger si vous ne déjeunez pas le matin.
Ne pas avaler les gélules : elles doivent être
placées correctement dans le dispositif en
plastique et percées juste avant d’aspirer la
poudre qu’elles contiennent.
V i v r e a u q u o t i d i e n
Sexualité et grossesse>>
Marque® (DCI) n’a pas d’impact sur le désir sexuel
(libido) et la capacité à avoir des relations sexuelles.
De même Marque® (DCI) n’entraine pas de toxicité
particulière sur la fertilité (capacité à avoir des
enfants).
Il convient d’éviter les situations d’excès qui
conduiraient à des oublis ou à une mauvaise
utilisation de Marque® (DCI) (qui doit être pris tous
les jours).
Consommation d'alcool>>
Marque®>> (DCI) et vos autres traitements
D’une façon générale, il faut toujours informer
vos différents médecins et pharmaciens que vous
prenez Marque® (DCI) pour qu’ils vérifient si la prise
d’un nouveau médicament est compatible avec celle
de Marque® (DCI).
Pour la liste des médicaments qui sont contre-
indiqués avec Marque® (DCI), consultez la notice
du médicament présente à l’intérieur de la boîte.
Attention aux médicaments qui peuvent être contre-
indiqués avec la famille des anticholinergiques
(à laquelle appartient Marque® (DCI)) et utilisés
par exemple contre le glaucome, la dépression,
l’hypertrophie de la prostate et certains problèmes
cardiaques.
a v e c v o t r e t r a i t e m e n t
14. EXPErimentation
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Pour les voyages et déplacements à l’étranger>>
Il n’y a pas de précautions particulières à prendre,
si ce n’est de partir avec une quantité suffisante de
médicament pour la durée du séjour. Il est également
conseillé de toujours voyager avec la dernière
ordonnance de votre médecin au cas où vous auriez
besoin de vous procurer une boîte supplémentaire.
Enfin, si vous prenez l’avion, prenez Marque® (DCI)
dans votre bagage à main au cas où votre valise
arrive plusieurs jours après vous.
Vie professionnelle, sport et activités de loisirs>>
Marque® (DCI) n’entraîne pas de troubles de la
concentration ou de baisse des aptitudes au travail.
Au contraire, lorsque Marque® (DCI) est efficace et
que votre respiration s’améliore, souvent la capacité
de travailler, de réaliser un sport ou une activité
physique ou de mener des activités de loisirs est
renforcée.
Conserver Marque®>> (DCI) hors de portée
des enfants
Comme tous les médicaments, conservez Marque®
(DCI) à l’abri de l’humidité et de la chaleur pour éviter
que le médicament se dégrade et perde de son
efficacité.
Placez Marque® (DCI) hors de portée des enfants qui
pourraient s’intoxiquer en jouant avec le médicament.
V i v r e a u q u o t i d i e n
Conduite de véhicule>>
Marque® (DCI) n’entraîne pas de troubles de la
concentration ou de baisse d’aptitude à la conduite
de véhicules.
Que faire en cas d’oubli ?>>
Si vous oubliez une prise, prendre la prochaine à l’horaire
prévu sans doubler la dose.
Identifiez les raisons qui ont conduit à l’oubli et tenter de
trouver des solutions pour que l’oubli ne se reproduise pas
à l’avenir.
N’hésitez pas à parler de vos doutes et difficultés avec>>
le traitement
Pensez à noter tout ce qui vous préoccupe sur votre traitement et l’évolution
de votre santé et parlez-en à votre médecin ou pharmacien dès que vous les
revoyez.
Si vous avez des difficultés à accepter votre traitement ou votre maladie,
n’hésitez pas non plus à contacter des associations de malades pour apprendre
de leur expérience, ou à faire appel au soutien d’un professionnel de type
psychologue ou psychiatre.
a v e c v o t r e t r a i t e m e n t
15. Pour plus d’explications
sur la BPCO :
N’hésitez pas à poser des questions à votre médecin ou à votre
pharmacien.
Vous pouvez également vous procurer la brochure
d'information éditée par :
> la FFAAIR, brochure BPCO
www.bpco.ffaair.org
> le Comité National Contre les Maladies Respiratoires,
www.lesouffle.org
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