Etre parent à l’ère des réseaux socionumériques vf
Hypersexualisation
1. UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Essai
Les médias sont-ils en corrélation avec le phénomène de l’hypersexualisation?
PAR
MAUDE FOURNIER-ROSS FOUM18608708
CERTIFICAT EN RELATIONS PUBLIQUES
FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE
Travail présenté à Patrice Leroux
Dans le cadre du cours REP 2400
Internet et relations publiques
Mardi, le 30 octobre 2012
2. Introduction
Ce n’est pas une cachette si je vous dis que les médias sont de plus en
plus présents et utilisés dans notre société. Ils sont partout. Que ce soit au
travail, à l’école, à la maison ou même à la télévision, chaque jour des données
ou des informations relevant des médias sont recueillies et exposées au grand
public. Bien que cela semble utile et génial, certains ont oublié qu’une certaine
censure serait de mise en ce qui a trait à certains sujets ou photos... Alors
qu’aujourd’hui les jeunes de nos jours ont aussi accès à ces mêmes médias (par
l’entremise d’iPad, iPhone,ordinateurs,magazines,etc.), la société d’aujourd’hui
semble faire face à un problème d’envergure : l’hypersexualisation chez les
jeunes préadolescentes. Pourquoi est-ce si important et si frappant aujourd’hui
alors que dans le temps de nos parents, les enfants jouaient à la poupée jusqu’à
l’âge de 12 ans? Pourquoi celles-ci ressentent-elles cette pression sociale de
séduire à tout coup alors qu’elles sont si jeunes? Par l’entremise de cet essai, je
tenterai de démontrer la liaison qui existe entre la présence absolue des médias
dans notre société et le phénomène de l’hypersexualisation chez les jeunes
préadolescentes. Dans un premier temps, je vous ferai part de ma vision et de
ma définition du phénomène social de l’hypersexualisation. Dans un second
temps, je vous parlerai des moyens médiatiques utilisés pour faire de la
propagande sexuelle et de leurs effets néfastes sur les générations actuelles et
futures. Je ferai le tout par l’entremise de données, de définitions et de faits.
3. Les sphères de l’hypersexualisation
En un premier temps, je vais tenter de vous faire un portrait juste et résumé de
ce qu’est le phénomène de l’hypersexualisation. Alors que ce problème touche
autant les jeunes filles (fillettes) et les jeunes garçons, on dénombre davantage
de cas féminins qui sont touchés par ce problème. L’hypersexualisation est un
phénomène social de plus en plus fréquent qui est causé par les pressions
sociales véhiculées dans le milieu social dans lequel l’enfant vit ou simplement
par l’entremise des médias auxquels l’enfant a
accès.
Des stéréotypes
De plus en plus aujourd’hui, des images de
stéréotypes féminins sont véhiculées par les
médias. Les fillettes, jeunes ou très jeunes s’y
identifient en s’infligeant les standards de beauté
auxquels elles sont exposées quotidiennement.
Elles veulent absolument s’identifier et ressembler à ce qu’elles voient. Donc,
pour elles, porter des vêtements séduisants (même si elles n’ont que 9 ans) est
chose normale. Si le parent n’impose pas de limites par rapport à la décence
vestimentaire, comme le dit cette image, l’hypersexualisation les transformera en
objet de désir.
4. Anorexie, boulimie et estime de soi
De plus, cette fameuse pression sociale peut les
mener à développer une obsession psychologique
envers leur apparence physique, créant parfois
des problèmes alimentaires tels la boulimie,
l’anorexie, l’hyperphagie, etc. Alors que celles-ci
sont dans la fleur de l’âge, c’est-à-dire en plein développement, elles
s’empêchent elles-mêmes de grandir en bonne santé et de vivre leur vie
d’enfant. Il est important de sensibiliser les jeunes très tôt par rapport à
l’acceptation de soi, car ce n’est surement pas sur internet ou dans les
magazines qu’elles risquent de trouver de l’information concrète pour les aider.
Selon une étude, on affirme que :
«Même si les filles sont meilleures dans plusieurs domaines, leur estime
de soi serait plus faible que celle des garçons.»1
Sexualité précoce
De plus, qui dit hypersexualisation dit sexualité. Comme les jeunes seraient
exposées précocement à des images à connotations sexuelles, cela les
influencerait négativement à avoir des relations sexuelles précoces. En effet, on
1
(Poirier. L; Garon. J, 2009, RCALACS).
5. dénote que plusieurs jeunes filles ou jeunes hommes sont quotidiennement
influencés à avoir ce genre d’agissement suite à la banalisation de la sexualité à
laquelle ils font face. Dans le passé, la moyenne d’âge de la première relation
sexuelle se situait autour de 19,7 ans alors que maintenant, cette moyenne
tourne davantage autour de 14-15 ans. Bref, comme je le disais plus tôt, on se
doit de faire de la sensibilisation à ce sujet en plus d’expliquer la sexualité, et ce,
sous toutes les facettes du sujet afin de faire de la prévention. Même si les
publicités et les médias (incluant les médias sociaux) idéalisent la sexualité et la
séduction, il est important de faire comprendre aux enfants qu’il y a un temps
pour chaque chose et que bien que ce qu’ils voient semble banal, il est important
d’être éduqué sur le sujet. Ci-dessous, voici un
graphique2 démontrant une étude réalisée il y
a 3 ans. Celui-ci représente bien la corrélation
entre le phénomène de l’hypersexualisation et
l’influence des médias sociaux dans notre
société.
3
Ces personnalités publiques qui choquent
Bien que nous blâmions beaucoup les médias pour la transmission
d’informations à connotation sexuelle et artificielle, les personnalités publiques
ont, elles aussi perdu beaucoup de censure en ce qui a trait à leur apparence et
2
http://styledevie.ca.msn.com/amour-sexualite/article.aspx?cp-documentid=22013077
6. à leur style de vie. En effet, les médias se font un plaisir de retransmettre
certaines images provocatrices de ces vedettes au monde entier. Les enfants,
qui s’y identifient ont alors tendance à vouloir imiter celles-ci, soit par l’abus de
drogue, d’alcool ou tout simplement par des vêtements provocants. Lorsque
j’étais dans la tendre fleur de l’âge, je n’avais jamais accès à cela puisqu’
Internetn’existait pas encore et mes parents contrôlaient ce qui me passait sous
les yeux. Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile pour les parents de pouvoir
exercer ce même contrôle puisque ce genre d’images se retrouve partout, en
plus d’être régulièrement véhiculé sur les médias 2.0. Comme je le mentionnais
plus tôt, afin de pallier à l’hypersexualisation chez les jeunes, il est la
responsabilité du parent de sensibiliser leur enfant face aux images et aux
propos à connotation sexuelle afin que ceux-ci grandissent dans la bonne voie.
Application à
Images Idéalisation la réalité des
véhiculées
jeunes
Les médias
Chaque jour, nous sommes menés à utiliser les médias comme outil de travail ou
comme outil d’information. Depuis quelques années, les technologies ont fait en
sorte que ceux-ci nous suivent partout où nous allons, et ce, à n’importe quelle
heure du jour. Que ce soit dans le métro, au travail, à l’école ou même sur la
route, nous sommes continuellement exposés à ceux-ci. Sont-ils tous bénéfiques
7. à notre évolution personnelle? La réponse est non. De plus en plus, nous
retrouvons du fastfood media et même en tant qu’adulte mature, il est parfois
difficile d’en faire le tri. Quelle est l’influence que ceux-ci jouent dans la société
des jeunes filles touchées par ce cher problème qu’est l’hypersexualisation?
La télévision
De plus en plus aujourd’hui à la télévision, on y montre des images choquantes
et noncensurées, le comble du bonheur pour les voyeurs de ce monde.
Évidemment, cela collabore au problème social qu’est l’hypersexualisation. Le
contenu puritain que ce média diffusait il y a de cela plusieurs années n’existe
plus. Avec l’arrivée des télé-réalités, sans parler des fameux vidéo-clips
obscènes à caractère sexuel, la télévision a beaucoup changé. Prenons
l’émission de télé-réalité Occupation Double. Cette émission est reconnue pour
choisir des célibataires de belle apparence (image très stéréotypée de la femme
parfaite et de l’homme musclé) et de les soumettre à toute sorte de jeu de
séduction, voire de sexualité. Cela peut être bien intéressant pour certains, mais
est-ce vraiment pertinent ou plutôt dommageable pour l’éducation des fillettes en
pleine croissance?AnikFerron,sexologue de l'Université du Québec à Trois-
Rivières avançait dernièrement :
«Ces émissions nous montrent une image de la sexualité qui ne colle pas à la
réalité. C'est à celui qui dépassera les limites des autres. Une surenchère
pernicieuse! Ce que je trouve triste, c'est que les adolescents y croient. Ils sont
8. convaincus que c'est comme cela que ça se passe. Mais là, il y a surtout perte
de sens véritable à la sexualité et l'intimité entre deux personnes»,4
Cette situation est dite alarmante pour les sexologues. De plus, depuis 2010, il
n’y a plus de cours d’éducation à la sexualité dans les écoles, et puisque le sujet
de la sexualité est maintenant démontré comme une banalité au quotidien, cela
peut être dommageable pour les générations futures. Les jeunes s’identifient à
ce qu’ils voient et n’ont plus nécessairement de repères.
Les magazines
Bien que maintenant presque tout soit informatisé, le bon vieux magazine que
l’on achetait avant a toujours sa cote de popularité auprès des adeptes de ceux-
ci. Bien souvent, dans les magazines de mode ou de potins, l’on retrouve des
images de femmes maigres et sensuelles, des femmes parfaites, quoi!Ces
mannequins se prêtent au jeu le temps de la photo cependant, ce n’est pas tous
les gens qui font la différence entre la réalité et le jeu. Dans un documentaire sur
les standards de beauté américains, America the beautiful5, le producteur de
celui-ci cherche à prouver à quel point les images véhiculées dans ceux-ci
peuvent avoir des répercussions négatives auprès des jeunes et des moins
jeunes. Les magazines cherchent à vendre le rêve, l’inaccessible étoile et cela
4
http://www.lapresse.ca/arts/television/200902/16/01-827848-lhypersexualisation-passe-t-elle-par-la-
tele.php
5
Darry Roberts. America the beautiful.
9. se reflète énormément sur la société actuelle qui est devenue très superficielle.
Les femmes, jeunes et moins jeunes sont complexées par les standards de
beauté auxquelles elles sont exposées et les hommes eux, veulent la femme
parfaite. Rares sont les magazines qui vont parler des standards de beauté et de
l’acceptation de soi. Il faut aider les jeunes et les moins jeunes à former leur
propre opinion et à utiliser un jugement plus distant face à ce phénomène,
puisque dans les magazines, tout ce que l’on cherche à vendre est le
rêve, la beauté et la richesse.
Les médias sociaux
Le petit nouveau dans le milieu de la communication est les médias
sociaux. Ceux-ci sont en complète émergence et sont sollicités à toute heure du
jour. Qu’on en dise du bien ou qu’on en dise du mal, ils sont extrêmement
populaires, et ce, dans toutes les sphères des communications. Afin de vous
situer davantage, faisons un bref survol de la définition des médias sociaux.
Selon le site internet des définitions marketing, le terme médias sociaux se
définit comme suit :
«Le terme de médias sociaux désigne les sites Internet permettant à leurs
membres d’établir ou d’intégrer des réseaux d’amis ou connaissances
professionnelles et de participer à la vie de ces réseaux à travers la mise à
disposition d’outils et interfaces de présentation, de communication et
10. d’interaction.Les médias sociaux les plus connus sont Facebook,Twitter, Viadeo
et Youtube...»6
Originalement crées afin de pouvoir garder contact avec les gens de notre
entourage, aujourd’hui on les utilise davantage afin de partager nos photos
personnelles, nos pensées du jour, des vidéos cocasses, etc. Il en est de soi que
maintenant on peut y retrouver toute sorte de contenu junkfood en plus que
dernièrement, une jeune fille de 15 ans, Amanda Todd, s’est suicidée puisqu’elle
vivait de l’intimidation sur les médias sociaux. Le manque d’éducation par rapport
à la bonne utilisation des médias sociaux est la preuve que nos jeunes
d’aujourd’hui ne sont pas assez matures pour les utiliser. Évidemment, si les
garçons et filles de tous âges sont exposés à ceux-ci, ils ne feront que continuer
l’exemple qui leur est montré et tomber dans le cercle vicieux des médias
sociaux sans se soucier de la pertinence du contenu qu’ils transmettent ou bien
du contenu qui leur est exposé.
Taux d’utilisation d’internet par groupe d’âge
7
6
http://www.definitions-marketing.com/Definition-Medias-sociaux
11. Ces médias sont bien utiles lorsqu’il est temps de véhiculer des messages ou
bien d’informer la société à grande échelle, mais malheureusement, le contenu
qu’on y retrouve n’est pas toujours pertinent pour l’âme ou pour le
développement des cellules grises de nos jeunes d’aujourd’hui. Suite à une
étude récente, on a découvert qu’un québécois passe en moyenne 5,9 heures
par semaine sur les sites de médias sociaux. C’est plutôt beaucoup!Comme
mentionné plus tôt, toute sorte de contenu se retrouve sur ces sites c’est
pourquoi il serait bien de restreindre l’utilisation de ceux-ci aux plus jeunes. Dans
la fleur de l’âge, le jugement d’un enfant n’est pas toujours le meilleur pour faire
face à certaines situations qui sont davantage pour les adultes. En bref, il est
temps de prendre les choses en main et d’agir afin que des situations, comme le
cas d’Amanda Todd, ne se reproduisent plus. Comme on dit, il n’est jamais trop
tard pour prévenir!
La radio et la musique
Inventée avant même la télévision, la radio a elle aussi sa part des
responsabilités quant à la transmission de contenu explicité et noncensuré. Avec
l’arrivée des iPods et de iTunes, de plus en plus les chansons sont vulgaires,
racistes et à caractère sexuel. Les jeunes, qui y sont exposés ne peuvent faire
mieux que de suivre l’exemple auquel ils sont exposés. Dans mon temps, le
7
http://www.parl.gc.ca/Content/LOP/ResearchPublications/2010-05-f.htm
12. groupe de musique Les Spice Girls ou bien Madonna étaient très osées pour ce
dont nous étions habitués de voir ou d’entendre en termes de contenu jugé XXX.
Aujourd’hui, les chanteurs de ce monde ne sont plus gênés. Plus ils
sont «sales » dans leurs paroles, plus ils vendent. Prenons pour exemple le
chanteur américain Nelly avec sa chanson (qui a connu un succès à l’échelle
mondiale) Hot in here . Dans cette chanson, il dit que puisqu’il y a des femmes
dans la pièce, il fait chaud et l’on doit enlever tous ses vêtements. Bel exemple
n’est-ce pas? Pour renchérir le tout, les stations de radio l’ont fait jouer sans fin,
et ce, pendant plusieurs années. Cette chanson n’est qu’un minime exemple de
ce que l’industrie de la musique véhicule aux jeunes. Qu’en est-il des normes et
de la conscience sociale des gens qui sont responsables de gérer le contenu des
ondes? Je considère qu’il serait bien que l’on recommence à se questionner
davantage sur la décence des paroles avant de mettre en onde n’importe quoi!
Après tout, ces chansons s’adressent bien souvent aux jeunes, non?
13. Conclusion
Pour conclure cet essai sur la corrélation entre l’hypersexualisation chez les
jeunes filles et la présence suprême des médias dans la société de tous les
jours, je considère qu’il est évident que ceux-ci ont beaucoup d’influence envers
les fillettes d’aujourd’hui. Cette ère où les enfants jouaient à la poupée jusqu’à la
puberté n’existe plus, les livres de lecture restent sur les tablettes et on favorise
l’utilisation duiPadau dépourvu de la culture de nos enfants. Il est de notre devoir
d’adulte de sensibiliser les enfants au quotidien par rapport à la puissance des
médias. Que l’on réinsère les cours d’éducation sexuelle dans les écoles, que
l’on oriente les enfants vers la culture plutôt que vers les ordinateurs, que l’on se
soucie de leur éducation à la maison serait de bons moyens pour enrayer
l’hypersexualisation. Bien évidemment, l’industrie du sexe fera toujours vendre,
mais avant d’exposer nos enfants à cela, il faudrait les éduquer afin qu’ils soient
davantage outillés lorsqu’ils feront face aux pressions sociales de la société et
des médias. Cette tâche s’avère un grand défi, mais nous nous devons de briser
ce cercle vicieux qu’est l’hypersexualisation afin que les générations futures n’en
souffrent pas autant que les fillettes d’aujourd’hui. Celles-ci payent durement le
prix, et ce, auxdépens de leur santé physique et mentale. Comme le dit si bien le
dicton :«Une personne avertie en vaut deux».
14. Bibliographie
Site internet
ABC netmarketing(Canada). Définition des médias sociaux. En ligne.2011.
<http://www.definitions-marketing.com/Definition-Medias-sociaux>. Consulté le 23
octobre 2012.
Centre aide et de lutte contre la prévention des agressions à caractère sexuel de
Rimouski(Canada). En ligne.
2009.<http://www.rqcalacs.qc.ca/publicfiles/volume_final.pdf>. Consulté le 23 octobre
2012.
Centre de documentation des adultes et de la documentation féminine(Canada).
CDEACF : Hypersexualisation des jeunes filles : un phénomène social toujours
préoccupant.En ligne.2012. <http://cdeacf.ca/dossier/dossier-special-
lhypersexualisation-jeunes-filles-phenomene>. Consulté le 23 octobre 2012.
Simple Press(Canada). L’utilisation de Facebook au Québec en 2010 à
comparer au reste du Canada. .2010. http://www.superquanti.com/utilisation-
facebook-au-quebec-vs-reste-du-canada/. Consulté le 27 octobre 2012.
Société canadienne de pédiatrie (Canada). Médiascope : les médias dans la vie
des jeunes. En ligne. 2003.
<http://www.cps.ca/Francais/sujets/MediaScope/Historique.htm>. Consulté le 23
octobre 2012.
Documentaire
Darry Roberts. America the beautiful.États-Unis : SensoryOverload Productions,
2008.1,85 :1, 105 minutes, version anglaise.
SophieBissonette. Séduisant Inc. Nos enfants sous influence. Québec, Canada,
Office nationale du film(ONF), 2007. 37 minutes, version française.
Livres
ThiMyPhuong,N. La publicité, qu’est-ce que vous en pensez? France : Sèvres,
C.I.E.P., 1974, 25 p.
15. W.Preiss, R.[et al.]. Mass Media Effects Research.États-Unis: New-Jersey, 2007,
535p.