1. REPÈRES ET RÉFÉRENCES
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La ville « peer to peer » : ecosystème collaboratif et citadin éclairé
11 Février 2014
PASCAL DESFARGES
contact@retiss.com
APPRIVOISER LAVILLE NUMÉRIQUE
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Pascal Desfarges
2. La ville « peer to peer » : ecosystème collaboratif et citadin éclairé
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La ville numérique ne se résume aux technologies émergentes et aux infrastructures qui façonnent la « smart
city » de demain. La ville automatisée qui capte et diffuse les flux d’information ne peux s’envisager sans
intégrer la dimension des cultures et des usages numériques des citadins et des phénomènes d’appropriation
et de détournements des technologies qu’ils utilisent.
A travers le Web social ou chacun peut désormais produire , diffuser, hybrider , contribuer ou partager
l’information , chaque citadin est un média qui évalue, commente, participe, coopére, co-construit la vie de la
cité. Les technologies nomades se rapprochent du corps : le mobile, la tablette, bientôt les lentilles ou les
lunettes en réalité augmentée font de chacun d’entre nous des interfaces, des récepteurs, des producteurs et
diffuseurs d’information en temps réel dans l’espace de la ville. Le paradigme collaboratif, émanation des
cultures numériques, est aujourd’hui une donnée essentielle dans la compréhension de l’urbanité redéfinissant
les modèles sociaux , économiques et culturels. Dans ce contexte , comment instaurer avec les habitants
d’autre formes de dialogues, de concertation, de participation, de coopération dans l’espace public. Quels
impacts cela implique dans la conception, la conduite et l’ingénierie d’un projet. Quelles transversalités et quels
outils à déployer pour les services dans l’animation et la régulation du territoire
Le citoyen 2.0 connecté en temps réel et inscrit dans les réseaux sociaux ou participant à des communautés est
co-acteur de la décision publique ; quels outils et quels espaces d’expression mettre à sa disposition, quels
types de médiation, d’échange et de partage à proposer ?
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3. FONDAMENTAUX : LE PARADIGME COLLABORATIF
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Le réseau distribué: La conception même du réseau Internet redéfinit les modes de communication et
d’échange à la fois dans les usages numériques, mais aussi dans la conception même d’un territoire ou de
l’espace public. La notion de centralisation ou de structure pyramidale est fragilisée et l’on passe de l’idée d’un
réseau central a un réseau « distribué » qui implique l’horizontalité de la communication
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La communication distribuée permet et induit l’échange « point a point » (peer to peer) et favorise les
usages collaboratifs ( web participatif et contributif ) . A l’heure du Web social , Le citadin échange,
produit de l’information et crée de la valeur
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Le web social: La notion de web social implique la capacité pour chacun d’entre nous de pouvoir produire et
échanger des contenus numériques sans connaissance du code source ( langages de programmation web).
L’avénement des blogs ( web 2.0) à la fin du XXème siècle se prolongeant par l’émergence des médias sociaux et
des technologies relationnelles (Facebook, Twitter etc) fait de chaque individu, structure, organisation un
média a part entière. Les notions d’identité numérique, d’économie de la confiance, de la réputation, du
partage seront les premières clefs de compréhension du Web collaboratif
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Réseau / territoire centralisé Réseau / territoire décentralisé Réseau / territoire distribué
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La société collaborative et contributive:
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La structure distribuée et les usages « peer to peer » du réseau sont devenus les base de modèles sociaux,
culturels er économiques en devenir
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La dimension collaborative n’a rien d’humaniste en soi et ne prend un caractère social ou culturel que dans
les usages numériques que l’on en fait et les services proposés.
Facebook, Ebay, Au bon coin, sont des plates-formes fonctionnant sur le modèle de communication distribuée
et l’internaute « collabore » en produisant la majorité des contenus et des interactions. La dimension
collaborative est ici le modèle économique: L’internaute co-crée la valeur de l’entreprise
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Dans une dimension basée sur le partage des « biens communs » dont l’origine peut être trouvée dans
« l’open source » (logiciels libres) et la question de l’accès au savoir (wikipedia par exemple) , le citadin peut
co-construire, évaluer, proposer, imaginer, participer au développement de l’espace et de la vie urbaine
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Michael Bauwens fondateur de la fondation « peer to peer » ( http://p2pfoundation.net ) explique les
nouvelles formes d’organisation collaboratives et de partage que cela implique y compris au niveau de la ville
http://www.nova7.fr/publications/ville-du-peer-to-peer.htm
http://www.wedemain.fr/Michel-Bauwens-le-peer-to-peer-est-l-ideologie-des-travailleurs-de-la-
connaissance_a366.html
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6. Exemple : Plates-forme de consommation collaborative et économie de proximité sur Nantes
http://www.monecocity.fr/index.php/accueil
http://consocollaborative.com/4242-nous-co-nantes-se-lance-dans-le-tout-collaboratif.html
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Quelques références
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7. LES COMPOSANTES DE LA SMART CITY : VILLE « INTELLLIGENTE »!
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L’émergence d’une « société collaborative » ou le citoyen est contributeur et média sur les réseaux évolue dans le
contexte de la mise en place des « smart cities ». Cette ville « cybernétique » souvent imaginée dans l’anticipation, la
futurologie ou la prospective fait évoluer l’habitant dans un contexte où les technologies sont souvent invisibles et dont
le citadin ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants Cette conception de la ville, souvent symbolisé par l’idée du
centre de contrôle , de la globalisation et la centralisation, rentre en contradiction ou en tension avec les usages
numériques et le web social et collaboratif
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La ville du futur: 1951
1955
1979
8. LES COMPOSANTES DE LA SMART CITY : VILLE « INTELLLIGENTE »
Contexte de la « smart city »:
Les technologies émergentes et les usages numériques représentent les composantes permettant la viabilité des services et
de l’infrastructure de la « smart city ». C’est la combinaison et l’hybridation de plusieurs tendances technologiques impliquant
les usages numériques au quotidien du citadin qui représente les conditions de sa mise en place.
On peut résumer ces tendances autour de plusieurs axes interdépendants les uns des autres a savoir:
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Les données massives: big data et gouvernante de l’information
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/07/les-donnees-puissance-du-futur_1813693_3232.html
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La réalité augmentée où les flux d’information accompagnent en temps réel sur les technologies mobiles le citadin. Le
réel « s’enrichit » de corpus d’informations croisées, dans l’espace urbain, qui pour une part d’entre elle peuvent être produite
par la métropole. L’espace physique de a ville s’hybride avec les ressources numériques.
Les lentilles connectées: Le film SIGHT http://www.youtube.com/watch?v=lK_cdkpazjI
Produit et développé par des designers interactifs, le film imagine de façon très réaliste e ce que sera le corps connecté ,
nomade dans un espace et augmenté en temps réel de flux d’informations contextuels
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Les technologies nomades qui se rapprochent du corps : le mobile, smartphone, tablettes, lunettes, montre et bientôt
lentilles connectées qui font du citadin un récepteur et un émetteur en temps réel ou le corps bientôt hybridé avec les
technologies deviendra lui-même une interface
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L’informatique ubiquitaire et l’internet des objets: l’informatique « disparait » se diluant dans les objets , la ville, le corps dans
des interconnexions
Quelques exemples:
http://www.objetsconnectesfrance.com
La brosse a dents
La fourchette qui calcule votre vitesse pour manger
La teeshirt connecté
La plante verte qui twitte
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La datavisualisation (dataviz): l’information prend du sens dans la visualisation des données pour construire du sens et des
interfaces de compréhension des phénomènes urbains
exemples en temps réel liés a la cartographie et la géolocalisation déclinables dans l’espace urbain sur de nombreuses
thématiques
Twitter en temps réel : http://tweetping.net
Les vents en temps réel aux Etats-Unis: http://hint.fm/wind/
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9. LES COMPOSANTES DE LA SMART CITY : VILLE « INTELLLIGENTE »
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La ville qui capte: un écosystème d’information en temps réel géré par les algorithmes
Le principe de la « smart city » repose principalement autour des flux d’information: capter, produire, traiter, redistribuer
l’information urbaine. « L’intelligence » réside dans l’agrégation et le traitement de l’information captée et enregistrée en
temps réel dans l’espace urbain pouvant déboucher par des solutions urbaines plus « intelligentes » dans la gestion,
l’affichage, le développement durable, les services etc. Le choix de la collectivité s’opérera alors dans les échelles et les
limites possibles de cette ville « intelligente » gouvernée par les algorithmes
Les réseaux industriels proposent des solutions de « smart city » dégageant la notion de « ville intégrée » (Cisco, IBM,
Siemens, Orange, SFR, etc.) ex: http://www.urbiotica.com
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ex: capter l’information pour savoir ou les habitants courent dans la ville
http://flowingdata.com/2014/02/05/where-people-run/
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Au delà des technologies de gestion de l’espace et des services ( parkings, eau, transport etc), il existera de plus en plus
d’interactions entre la ville, ses infrastructures et les citadins constituant des flux d’informations permanents sur les
technologies mobiles. Le temps réel de l’habitant dans l’espace urbain, peux être rythmé et régulé par des services et des
interfaces proposée par la collectivité
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10. Les limites de la Smart City »:
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Le sentiment de contrôle:
La notion de « smart city » est un modèle et un système intégré axé sur la Maîtrise et la captation de l’information pouvant
rentré en contradiction avec la liberté individuelle. Le citadin n’a pas de prise sur la conception de cette infrastructure où tout
est pris en charge et géré par un écosystème contrôlé par les algorithmes
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Les technologies sont invisibles mais omniprésentes:
Le sentiment de contrôle peut être renforcé dans la mesure ou bien que technocentrée , la smart city ne fait pas apparaitre
les technologies et participe de l’informatique ubiquitaire ou le citadin ne maîtrise pas son environnement
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La traçabilité de l’individu:
La ville capte et absorbe les trace laissées par l’individu à travers la géolocalisation et le mobile où tous les systèmes de cartes,
de vidéosurveillance, d’inscription , de badges ( services municipaux, transports etc) remettent en cause l’idée de l’anonymat
et du hasard
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Les analyses de la sociologue Saskia Sassen synthétise cette dimension critique de la notion de « smart city »
http://owni.fr/2011/07/21/est-ce-que-la-technologie-desurbanise-la-ville/
http://videos.liftconference.com/video/2895375/saskia-sassen-the-future-of
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LA VILLE PARTICIPATIVE ET CONTRIBUTIVE : L’INTELLIGENCE DE LA VILLE
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L’intelligence de la ville : une ville pertinente dans sa relation à l’humain
Une autre démarche relevant de la médiation et du dialogue urbain peut impliquer le paradigme numérique comme outil
et interface. Il s’agit alors de trouver un équilibre durable entre la ville « automatique » déterminant des processus
« intelligents » commandés par les algorithmes et une organisation humaine basé sur la médiation à l’aide des outils et
des usages numériques, destinée a faire du citadin un co-concepteur et co-créateur dans l’espace urbain. L’intelligence des
villes réside alors dans le potentiel que représente les usages numériques et les technologies émergentes pour le citadin dans
sa capacité a proposer, imaginer, concevoir, co-décider autour des espaces, pratiques, et usages de la ville
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CONTEXTE:
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Une culture du prototype axé sur la production collaborative et le partage
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Une dynamique en cours dans les territoires favorise l’innovation sociale par le numérique et le partage. Des logiques
collaboratives, créatrices de valeurs valorisent le citoyen comme co-concepteur et co-constructeur de la dynamique du
territoire urbain.
Les technologies numériques et les pratiques collaboratives s’hybrident dans la conception de projets dans une
dynamique de communautés créatives basés sur le partage des biens communs
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- Développement des tiers lieu: émergence de lieux partagés et informels, porteurs de projets émanant des acteurs locaux et
de communautés actives basé sur les démarches collaboratives et les usages numériques
- Le co-working: nouveaux modes d’accès et de nouvelles formes de travail plus ouverts, plus souples et en mobilité sur le
territoire
- Les makers: mouvement intégrant a la fois la dimension des Fablab ( imprimante 3D et fabrication numérique) les
hackerspaces ou makerspaces
Voir document autour des « makers" accompagnant cette présentation
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La ville comme bien commun
Partage de ressources ou d'intérêts qui soudent les membres d'une communauté et participe à son existence
Une démarche valorisant la notion de « bien commun » regroupant les initiatives de collectifs, citoyens , association autour du
partage de projets urbains, de ressources, de services
http://imaginationforpeople.org/fr/project/brest-en-biens-communs/
http://villes.bienscommuns.org
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La relation à la ville ne se limite pas à la dimension critique mais se construit aussi dans une optique ou le citadin est
force de proposition, dans des processus participatifs, favorisant ainsi la liberté et l’imagination et une conception
collaborative du projet urbain
http://www.lagazettedescommunes.com/217067/les-‐collectivites-‐territoriales-‐doivent-‐passer-‐a-‐une-‐gouvernance-‐
contributive/
http://www.demainlaville.com/fabriquer-‐la-‐ville-‐intelligente-‐a-‐partir-‐des-‐intelligences-‐de-‐la-‐ville/
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Les initiatives développées aujourd’hui dans plusieurs métropoles autour de de l’open data et la mise a disposition des
données au citoyens et acteurs de la ville participe de cette volonté de rendre le citadin acteur et co-concepteur de la
ville
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La démarche trouvera son efficience dans le partage de l’information et des ressources et dans la mesure
ou les citadins les plus éloignés des cultures numériques trouvent au sein de l’espace urbain des actions,
lieux et dispositifs d’accompagnement aux usages et outils numériques permettant à chacun d’être
contributif et co-responsable dans l’espace de la ville. Le citadin doit pouvoir s’approprier les usages et
devenir autonome avec les outils
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La ville participative et contributive
Cette approche d’une ville collaborative ne peut se construire réellement et durablement que
dans la mise a disposition d’interfaces et de plates-formes dédiées permettant au citadin de
co-produire du sens, de l’innovation et de l’imagination avec la collectivité et les services de la
ville.
Les quelques exemples qui suivent témoignent d’expérimentations en cours dans de
nombreuses métropoles ou le citadin à travers les outils et plates-formes proposées devient
l’interlocuteur actif de la collectivité
La « smart city » ne trouvera réellement une pertinence que dans l’équilibre avec une autre
« ville numérique » où les technologies humanisent et innovent. Cette configuration trouve un
écho à travers les notions croisées de « ville douce », « ville sensible », « ville lente » pour inventer
une autre mise en scène des technologies , d’autres usages ou détournement permettant de
générer des « ambiances communes » partagées par tous
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13. LE CITADIN ÉVALUE ET CONTRIBUE
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Hacker la ville : apporter une dimension critique de la ville
La position du « hacker » au sens large est le détournement d’un objet, espace ou technologies à des fin
d’innovation ou d’interprétation
http://www.groupechronos.org/blog/chroniques-des-villes-agiles-2-eloge-du-hacking-urbain
http://blog.inpolis.com/2012/09/27/urban-hacking-4-hacking-structuring-space/
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Le citadin évalue la ville en temps réel
Le citadin nomade est en capacité d’évaluer la ville en temps réel et dans un contexte de géolocalisation. Ce
sont des usages numériques volontaires dans le contexte d’applications et services cadrés par les technologies
(Facebook ,google map , twitter, jeux etc). Evaluer les transports, les services municipaux, les commerçants etc
http://www.yelp.fr
http://www.fablabbcn.org
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Le citadin co-constructeur de contenus: médiation urbaine
Le citadin dans l’usage des outils numériques peut se réapproprier et interpréter la ville ou le territoire
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Minecraft: jeu de construction et de création virtuel et univers vidéoludique
Exemple de rennes: expérience d’usage de l’univers de Minecraf pour favoriser la créativité des habitants et
comprendre leur rapport à la ville.
http://rennescraft.fr/
La carte participative: L’usage d’openstreetmap , outil libre de cartographie , associé au mouvement de l’open
data ( données ouvertes) peut permettre au citoyen de valoriser le territoire
http://mapyourtown.nzz.ch/p1/fr#show!lat=46.2&lng=6.15&zoom=9
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14. LE CITADIN ÉCLAIRÉ : COPRODUIRE ET ACCOMPAGNER LES SERVICES ET ESPACES URBAINS
Mettre en place des plates-formes et interfaces d’expression et de contribution citoyenne
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http://www.influents.fr/public/about
Influents: initiative expérimentale pour faciliter participation citoyenne. Le projet vise à offrir à chacun la possibilité de
développer son influence citoyenne individuelle, autrement dit l’impact positif de ses actions dans l’espace de la ville
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http://giveaminute.info
« Give a minute » : Plate-forme qui encourage les citadins à répondre aux questions posées par les dirigeants de la ville de
façon toute simple. En une minute ( sorte de brainstorming) Chicago - Memphis - New York - San Jose - les post it
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Plate-forme RIO +
http://www.rioeuamoeucuido.com.br
http://riomais.benfeitoria.com
Plate-forme pour imaginer des projets pour Rio : cela va de l’application mobile à des projets de tunnel dans la ville. Ces
projets peuvent bénéficier de la plate-forme de crowdfunding http://benfeitoria.com
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http://peoplest.lacity.org/
Réorganiser l’espace public avec le citadin à Los Angeles: le département des transports propose des « kits de conception
urbaines » pour permettre au citadin de « bricoler » et s’approprier les espaces piétonniers de la ville. Ces Kits , validés et
proposés par la ville permettent de créer des petites places piétonnes, mini parcs, parking vélo etc
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https://neighborland.com
Plate-forme participative qui vise à amener le citadin de la même communauté pour développer des projets qui amélioreront
leur quartier. Le site permet aux gens de partager leurs idées d'amélioration et de recueillir le soutien de membres de la
communauté.
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http://www.miciudadideal.com/en/
Plates-forme participatives de Bogota afin de sonder le citadin sur ses besoins
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solution collaborative de co-gestion de l’espace public et des bâtiments avec les citoyens
http://www.betterstreet.org
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Ces exemples sont loin d’être exhaustifs et s’inscrivent aussi dans le contexte de la multiplication des applications mobiles
pour les villes donnant même lieu a des événements spécifiques: http://www.appmycity.org
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