Recherche scientifique et technique, invention, mise au point d'un dessalinisateur solaire (solar still) à la fois très performant, et simple à fabriquer près des lieux de grand stress hydrique. Pour fournir de l'eau potable pour certaines zones défavorisés. Doit pouvoir être réalisée dans une ville pas trop éloignée de la zone d’utilisation, sous le contrôle de gens connaissant l’environnement physique et culturel des utilisateurs. Ce peuvent être des ONG, clubs service, entreprises ou particuliers locaux, qui savent trouver localement ou en occident les ressources financières nécessaires.
L’installation et la formation des utilisateurs doivent pouvoir être réalisées par ces mêmes acteurs.
5. Procédés conventionnels :
1-Pluies rares.
Pluies rares, ou durant des saisons limitées comme la
mousson. 1 à 3 mois de pluie suivis de 9 à 11 de sécheresse.
1.1-récupération de l’eau de pluie et stockage dans des
réservoirs citernes.
1.2-Barrages et canalisation.
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Actions du Rotary au Gujarat
Procédés connus et maitrisés
depuis des millénaires.
6. Procédés conventionnels :
2-Eaux en sous-sol.
2.1- Nappes peu profondes accessibles par des
moyens traditionnels.
2.2- Nappes profondes forage à grande profondeur,
en limite fortement l’utilisation.
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Procédés connus et maitrisés depuis
des millénaires, ou inadaptés. Il y a
cependant des hommes qui font encore
progresser la science dans ce domaine.
7. Procédés non conventionnels :
3-Eaux polluées par des amibes, bactéries..
3.1- Filtration par bougies de porcelaine ou céramique.
Des chercheurs de l’Institut fédéral de Technologie de Zurich ont
annoncé que ce nouveau filtre baptisé DrinkPure est constitué
d’un dispositif simple que l’on peut visser sur n’importe quelle
bouteille plastique.
3.2- (pour mémoire) Traitement chimique désinfectant, bactéricide. Micropur.
Eau de Javel . Non applicables sur notre cible.
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Des recherches récentes ont permis de faire progresser la technique.
8. Procédés non conventionnels :
3-Eaux polluées par des amibes, bactéries..
3.3- Désinfection solaire.
(découverte par le professeur Aftim Acra de l’université américaine de Beirut dans les
années 1980)
-les UV-A interfèrent avec le métabolisme et détruisent la structure de la cellule de la
bactérie ;
-les UV-A de longueur d’onde 320-400 nm réagissent avec l’oxygène dissous dans l’eau et
produisent une forme très réactive d’oxygène – le radical d’oxygène libre – et des
peroxydes d’hydrogène ; ceux-ci détruisent les germes pathogènes ;
-les radiations infrarouges chauffent l’eau. Quand la température de l’eau dépasse les
50 °C, le processus de désinfection s’accélère.
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Des recherches récentes ont permis
de faire progresser la technique.
Piste N°4 : dans le monde 5000 enfants
meurent chaque jour par ingestion d’eau
insalubre, alors que toutes les techniques de
destruction des germes pathogènes sont
connues et d’un coût dérisoire.
Pourquoi le savoir n’arrive t-il pas jusqu’à eux ?
9. Des chercheurs de l'Université de technologie
d'Eindhoven , aux Pays-Bas et de l'Université
Polytechnique de Hong Kong, en Chine, ont transformé
un tissu en coton en un matériau de collecte d'eau en le
revêtant d'un polymère appelé PNIPAAm.
Procédés non conventionnels :
4- pièges à brume et rosée.
Cette technologie est réellement efficace. Elle
est maintenant appliquée ou à l’étude dans 25
pays. Par exemple, des capteurs de brouillard
viennent d’être installés au Yémen et au Chili,
et d’autres projets sont en cours d’évaluation ,
à Haïti et au Népal.
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Des recherches récentes ont permis de
faire progresser la technique.
10. Procédés non conventionnels :
5- Séparation de l’eau
contenant des sels dissous.
le nombre de cancers liés aux sels
d’arsenic contenu dans l’eau des puits
au Bengladesh atteins 3.000 par an.
Ouest du Bengale, Bangladesh et Vietnam où au moins 10 millions de personnes
sont exposées à des taux d'arsenic dans l'eau dépassant les seuils de toxicité ;
jusqu'à un million de puits creusés dans les dépôts alluviaux du Gange sont
contaminés par l'arsenic, avec des taux atteignant localement 1 000 mg/litre au
Bangladesh et au Bengale occidental et au Viêt Nam.
5.1- Les sels d’arsenic.
Concentrations <=1 g/l.
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11. 1- Osmose inverse:
Pression osmotique = 0,7 x concentration en g/l.
Nécessite des filtres nanométriques, des pressions de 60 à 80 bars donc
beaucoup d’énergie, et un entretien sophistiqué. C’est la technique industrielle la
plus efficace, inadaptée à notre cible.
Techniques de séparation de l’eau contenant des sels
dissous.
Des concentrations très faibles comme l’arsenic ne nécessiteraient que des
pressions faibles. Exemple concentration <1g/l pression osmotique suffisante
1 bar (10m de colonne d’eau).
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Piste N°3 : Est il possible d’adapter les membranes existantes
à des installations locales sans pompes ?
12. Techniques de séparation de l’eau contenant des sels
dissous.
2- Distillation solaire moderne:
Utilisation de l’énergie solaire pour évaporer l’eau
salée et la condenser.
Bon rendements > à 10 Litres d’eau/m²/jour.
Appareils onéreux demandant de l’entretien
inadaptés à une utilisation locale.
Rendement indépendant de la concentration en sels.
Suivi solaire et concentration.
Evaporation sous vide.
Evaporation à effets multiples.
Piste N°2 : Est il possible de les simplifier pour
les adapter à des installations locales ?
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13. Techniques de séparation de l’eau contenant des sels
dissous.
3- Distillation solaire passive :
évaporation de l’eau et condensation. Adapté à ces pays mais rendements trop faibles 2 à
3 litres d’eau/m²/jour.
Rendement indépendant de la concentration en sels.
Le distillateur solaire a été utilisé dès 1872 dans les mines de nitrates du nord du Chili.
Il permettait de fournir de l'eau potable à partir de l'eau salée à très forte
concentration de sel. Un module de 2 mètres de large sur 50 mètres de long produisait
330 litres d'eau pure par jour dans des conditions idéales.
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14. Distillation solaire passive …
Piste N°1 : Est il possible de les rendre plus efficaces, plus
simples à installer et entretenir et plus économiques à
construire ?
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…ou plus sophistiqué.