MARS A ENCORE REPOUSSÉ LES LIMITES
En mars, les marques ont multiplié les leviers de business alternatifs. Et ont toutes su faire preuve de créativité dans cette démarche… Ironie, jeux de billards à trois bandes pour créer de nouveaux usages, ou encore structuration d’une offre autour d’un marché à fort potentiel (à l’instar de DHL), tous les leviers de la créativité à l’innovation, du marketing au point de vente ont été exploités pour faire prospérer le commerce. Et ces actions toutes surprenantes mais pertinentes portent en elles un message fort : celui de la valeur créée.
2. MARS A ENCORE REPOUSSÉ LES LIMITES
En mars, les marques ont multiplié les leviers de business
alternatifs. Et ont toutes su faire preuve de créativité dans
cette démarche… Ironie, jeux de billards à trois bandes pour
créer de nouveaux usages, ou encore structuration d’une
offre autour d’un marché à fort potentiel (à l’instar de DHL),
tous les leviers de la créativité à l’innovation, du marketing
au point de vente ont été exploités pour faire prospérer le
commerce. Et ces actions toutes surprenantes mais
pertinentes portent en elles un message fort : celui de la
valeur créée.
4. COMMENT LUFTHANSA DÉNONCE UN USAGE
BLOQUANT POUR SON BUSINESS ?
D’après des médias tels que TIME ou Vanity Fair, chaque année,
de plus en plus de personnes publient ou envoient de fausses
photos de leurs vacances. Pas le temps de voyager, pas
l’argent…alors que la pression sociale liée au tourisme est, elle, de
plus en plus importante. Pour encourager au voyage, aux vraies
découvertes, Lufthansa a imaginé une opération sous la forme
d’une véritable exposition photographique, lors de la Triennale de
Milan.
Cependant, les photos n’étaient pas de vraies photos, de lieux
réels, mais de majestueux montages réalisés par des artistes,
mêlant des paysages ou des lieux différents. Une manière
innovante pour cet acteur majeur dans le secteur du voyage
de faire passer son message : il n’y a qu’une seule voie vers
l’authenticité. C’est l’expérience. Par ce message comme par
cette activation, la marque espère ainsi faire revenir sur ses vols
tous les voyageurs par procuration, tout en créant une expérience
artistique valorisante pour l’image de la marque.
6. COMMENT LOUIS VUITTON RECRUTE LES
MILLENIALS CHINOIS SUR WECHAT
Sur WeChat, un nouveau format de commerce fait florès : les
mini programmes. Mêlant filtres, e-stickers, jeux en réalité
augmentée mais aussi localisation de services partenaires à
proximité, ces formats sont aussi agrémentés de leur pendant
retail et commercial, appelé drop.
LVMH a d’abord lancé, en janvier, un mini programme, dédié à
l’exposition VVV, qui a rencontré un franc succès… Et
l’omnicanalité du programme a permis de remplir tous les
objectifs de cette opération. Dans un second temps, Louis
Vuitton a décidé de commercialiser, via un « drop », sorte
d’espace éphémère online entièrement dévolu au lancement
d’une pièce, d’un événement ou d’une collection, une ligne de
sneakers LV Trainers exclusive, imaginée par Virgil Abloh... Le
succès fut au rendez-vous, et la collection épuisée très
rapidement. Par cette initiative, Vuitton a ouvert la voie, mais de
nombreuses autres marques de luxe, comme Balenciaga ou
Burberry lui ont emboîté le pas avec des initiatives très similaires.
8. COMMENT KFC CRÉE DU TRAFIC DIRECTEMENT
SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Pour diversifier son approche social, et créer davantage de trafic
et de transactions directement depuis les réseaux sociaux, KFC
a imaginé un dispositif commercial étonnant.
Qu’il soit placé au cœur d’un flux de scroll, ou que le
consommateur quelque peu paresseux aille lui-même le
chercher sur les différents réseaux, le KFC Scroll Thru est un
dispositif digital tactique qui permet de commander son
menu directement en scrollant depuis un réseau social.
Totalement interactif, il se présente sous la forme d’une
enseigne virtuelle dans laquelle un vendeur propose les
différents menus de manière interactive… Au fur et à mesure
des différents scrolls, différentes interactions sont proposées
pour toujours améliorer et personnaliser les menus proposés.
10. COMMENT BURGER KING UTILISE LE HACKVERTISING
POUR CRÉER DU TRAFIC EN RESTAURANTS
Une fois encore, Burger King démontre qu’il est possible de
travailler sa marque tout en faisant profiter son commerce.
Partant du constat selon lequel de plus en plus de consommateurs
se révoltent contre la profusion de publicités, Burger King a décidé
d’en éliminer certaines… Celles de ses concurrents. Et puisque chez
Burger King la viande est grillée à la flamme, c’est cette même
flamme qui fera disparaître les visuels de ses concurrents.
Pour ce faire, et comme il ne s’agit bien évidemment pas de jeter
l’incendie dans la ville, Burger King a transformé son application en
un dispositif marketing inhabituel : si les consommateurs
présentent leurs caméras sur un panneau d'affichage sur la
publicité d’un concurrent, l'application l'enflamme et donne
ensuite à l'utilisateur un bon pour un Whopper gratuit… permettant
ainsi de générer toujours plus de commerce !
12. COMMENT APPLE S’OUVRE
DE NOUVEAUX HORIZONS BUSINESS
Lors de sa dernière keynote, organisée le 25 mars, Apple a
annoncé de nombreuses nouveautés (News+ , TV+ et Apple Arcad)
déjà bien attendues, mais surtout son arrivée sur le marché
bancaire.
En s’associant à Goldman Sachs, Apple va lancer sa première carte
de crédit physique, l’Apple Card. Déjà sur le marché depuis un
moment avec Apple Pay, la marque à la pomme s'implante
toujours plus en proposant désormais un vrai service bancaire et
une carte pour régler ses achats dans tous les magasins dont
les terminaux de paiement sont compatibles avec Apple Pay.
Les concurrents ont de quoi trembler car la carte propose de
nombreux avantages comme l’absence de frais bancaires
(notamment pour les opérations à l’international), la possibilité de
différer les prélèvements, un suivi précis des achats (à l’aide d’une
app dédiée) et surtout, l’obtention de cashback en fonction des
achats effectués : 2% pour tous les achats et 3% sur ceux réalisés
dans les magasins Apple ou via l’app store. Une carte qui sera
disponible dans un premier temps aux Etats-unis à partir de l’été
2019.
14. COMMENT MONOPRIX CRÉE DE LA
VALEUR AUTOUR DE PRODUITS ANODINS
Monoprix a décidé de prendre les choses en main
pour résoudre un problème qui tracasse l'humanité
depuis des siècles : où disparaît LA chaussette ? oui
celle que l'on ne retrouve jamais après avoir lavé sa
paire.
Après une période d’investigation Monoprix n'a pas
réussi à déterminer où les chaussettes en question
disparaissaient... En revanche, la marque a imaginé
une solution plus créative : la paire de trois
chaussettes ! Deux pour les pieds et la troisième
comme une roue de secours, lorsqu’une machine à
laver en aura fait disparaître une...
Cette paire un peu particulière sera disponible pour
8,99 €, uniquement dans 4 magasins en France : Paris
Champs-Élysées ; Paris Dragon : Paris Levis ; Lyon
Grand Bazar, ainsi que sur le site www.monoprix.fr.
16. COMMENT TISSOT CAPITALISE SUR SON
PARTENARIAT AVEC LA NBA EN POINT DE VENTE ?
Pour sa quatrième boutique, implantée à New-York, la maison
d’horlogerie suisse Tissot a valorisé son statut d’Official Watch et
Official Timekeeper de la National Basketball Association, et c’est
donc tout naturellement que la maison a bâti son concept sur la
thématique du basketball.
Ainsi, les 260 m2 du store sont-ils entièrement dédiés au sujet, se
démarquant ainsi clairement du merchandising traditionnel de
Tissot et même de l’horlogerie en général. Mais le concept store
Tissot a également été pensé comme un lieu de vie
privilégiant le retailtainment.
Il est ainsi possible d’y discuter des tournois de NBA 2K19 sur
consoles de jeux, de s’installer dans un confortable fauteuil pour
visionner un match sur écran géant, de marquer des points dans
un panier de basket “Buzzer Beater”... répondant ainsi à un enjeu
primordial pour une marque de luxe : proposer un univers dédié
à sa cible pour l’habituer à son environnement en vue de
déclencher un achat qui restera essentiellement statutaire.
18. COMMENT MCDONALD'S FAIT ÉVOLUER LA
PERSONNALISATION DE SES MENUS
L’enseigne a officialisé récemment le rachat de la start-up
israélienne Dynamix Yield, spécialisée dans le traitement de la
Data, et qui travaillait déjà pour des marques comme Ikea,
Lacoste, Sephora, Fendi...
Grâce à cette acquisition, l’enseigne imagine de nouveaux
formats, et pourra proposer un jour à ses clients de créer des
menus en grande partie personnalisés : adaptation à la météo,
aux habitudes du client, personnalisation en fonction des
cycles d’achat, aux périodes du mois… les possibilités semblent
infinies, et l’algorithme semble également en mesure de proposer
pléthore de produits et services additionnels !
Il sera également possible de suggérer l'achat d'autres produits et
services.
Cette nouvelle fonctionnalité, d'ores et déjà testée dans plusieurs
fast-foods sur le sol américain (notamment à Miami), devrait être
progressivement déployée aux Etats-Unis cette année. D'ici à
l'été, un millier de restaurants McDonald - sur les 14.000 que
comptent les Etats-Unis - devraient ainsi être équipés.
19. COMMENT JW ANDERSON
RECRÉE DE L’ATTENTION ET
RÉAFFIRME SA DIFFÉRENCE
AUTOUR D’UN LANCEMENT
DE COLLECTION
20. COMMENT JW ANDERSON RECRÉE DE
L’ATTENTION ET RÉAFFIRME SA DIFFÉRENCE
AUTOUR D’UN LANCEMENT DE COLLECTION
En Angleterre, la marque JW Anderson a lancé une nouvelle
collection de sacs. Pour en faire la communication, la
marque a imaginé une véritable mini-série détournant les
codes du télé-achat sur une chaîne de télévision fictive :
JWA-TV.
Ainsi, lors du premier épisode, diffusé le 20 mars, musique
d’ambiance et décoration sirupeuse ont servi le scénario
avec humour tout en faisant la démonstration des différents
usages du sac. Absurde ? Pas tant que cela. À l’image des
programmes de télé-shopping classiques, la vidéo présente
des incrustations livrant des insights concrets sur le produit :
prix, frais de port, bénéfices – ici, la déclinaison du modèle en
différentes tailles et les apports d’une bandoulière ajustable…
Certes, on ne peut pas encore commander directement le
sac depuis la vidéo, mais l’humour dans la manière de le
présenter comme le parti-pris de l’ironie ont d’ores et déjà
permis à la marque de luxe de se démarquer avec légèreté
et insolence par rapport à ses concurrents.
22. Comment DHL adapte sa communication
et ses services au secteur du luxe
Pour une fois dans Limitless il ne s’agit pas de mettre à l’honneur un
cas ou un coup ponctuel d’une entreprise, mais plutôt de rendre
hommage à la stratégie discrète d’une entreprise qui a su
parfaitement adapter son offre et ses services à un enjeu majeur de
son secteur.
DHL, leader du transport express international, a bien compris les
enjeux de l’e-commerce dans le secteur du luxe. L’entreprise a de
quoi séduire un grand nombre d’acteurs du luxe grâce à son service
DHL express qui peut compter sur sur un pôle Luxe, positionné au
niveau européen, une expertise en matière de sécurité grâce à une
une procédure « Risques et Assurances » réservée aux produits de
forte valeur et la garantie de respecter les délais de livraison.
Preuve des rapports privilégiés entre DHL et les acteurs du luxe, DHL
avait déjà su séduire lors de son partenariat avec le label Vetements
en créant une pièce exclusive : un T-shirt jaune portant le logo rouge
DHL devenu le must have de la saison Printemps/Eté 2016. Un
partenariat prolongé avec pour la saison Printemps/Eté 2018 une
collection inédite « Capsule » de dix nouvelles pièces, jaunes et rouges.
Et les résultats sont clairement positifs, comme le prouve
l’augmentation du volume de livraisons premium de plus de 40%
entre 2017 et 2018.