De plus en plus, la gestion animalière s’impose comme un défi de taille pour les municipalités.
Invités:
- Dr. Vincent Paradis, représentant l’Ordre des vétérinaires du Québec
- Alanna Devine de la SPCA de Montréal
- Jean-Marc Léveillé, cofondateur du Service Animalier Rive-Sud.
4. En bref
Gestion animalière actuelle
Surpopulation d’animaux… non désirés
Impliquez-vous!
Cibler des races?
Questions?
5
5. Gestion animalière actuelle
Contrôle animalier est une responsabilité municipale
Préoccupation municipale très variable
Dépend des choix des élus
Animal vs autres problèmes sociaux vs enveloppe budgétaire
COÛT!!!, satisfaction population, bien-être animal (+/-)
Financement municipal variable
État variable des installations et services
Souvent en-dessous des normes ou en infraction des obligations
6
6. Gestion animalière actuelle
Règlements municipaux
Législation animale souvent vétuste et inadaptée
Considération chien uniquement
Chat = seulement une nuisance
Autres petits animaux absents
Loi arbitraire sans fondement factuel
Ex : interdiction de races
Règlements différents pour chaque ville, chaque arrondissement
7
7. Surpopulation d’animaux… non désirée
Considération de l’animal
Responsabilisation de la collectivité
Importance variable des animaux pour une municipalité = choix local
des élus, citoyens, citoyens corporatifs
Absence de vision à long terme concertée de résolution de problème
Gestion de crise uniquement
Contrat de courte échéance n’incluant pas la prévention
Responsabilisation des individus
Engagement à long terme pris à la légère
Stérilisation, identification, soins et bientraitance… +/-
Prise de décisions dans l’intérêt de l’animal… +/-
8
8. Surpopulation d’animaux… non désirée
Modèle traditionnel de gestion animalière inadapté
Problèmes liés aux chiens, chats et autre petits animaux sont
essentiellement différents
Exemple : gestion des chats
Ce qui ne fonctionne pas :
« Capture-remove »
Relocalisation et sanctuaire
Obligation de stériliser
Interdiction de nourrir
Limitation du nombre d’animaux
Les chats sont là qu’on le veuille ou non
9
9. Surpopulation d’animaux… non désirée
Modèle traditionnel de gestion animalière inadapté
Exemple – gestion des chats en refuge?
Traditionnelle = Admission, absence de réclamation, adoption ou euthanasie
74 % des admissions refuge : 2,6 % sont réclamés SARS + SPCA Montréal 2014
Utilise la majorité des ressources d’opération en raison du volume
Grande majorité des euthanasies en refuge dont une grande partie de chats
féraux
10
10. Surpopulation d’animaux non désirés dans la communauté
Euthanasie de milliers d’animaux en santé = Solution préconisée
Sources d’animaux de reproduction non considérées
« Surproduction » d’animaux non contrôlés
Ex : chats féraux
« Surproduction » non contrôlée d’animaux
Ex : éleveur amateur / « de fond de cour » / usine à chiots et chatons
11
Surpopulation d’animaux… non désirée
11. Surpopulation d’animaux… non désirée
Faible taux d’identification
Ville : Médaille municipale faiblement/mal implantée/valorisée
Propriétaire : Ne prend pas la responsabilité d’identifier son animal
Micropuce encore anecdotique 20
Faible pourcentage de réclamation – animaux qui ne retrouve
jamais leur foyer
12
12. Surpopulation d’animaux… non désirée
Population des animaux non désirés
« Complet : il n’y a pas de places pour les chats dans les refuges du
Canada (CFHS – décembre 2012)
Erroné de pointé les refuges
L’euthanasie est le choix de la société… ville, vous et moi!
« Cesser de manière permanente l’euthanasie de tout les animaux
adoptable admis en refuge » We CARE et Maddie’s Fund
Problème complexe = solution multifactorielle
Stérilisation
Identification
Éducation/sensibilisation
Favoriser l’adoption à l’euthanasie
Application des lois et règlements
13
13. Surpopulation d’animaux… non désirée
Divers modèles ailleurs
New Hampshire (1994) : programme gouvernemental ciblé
Caroline du nord : High Quality / High Volume Spay and Neuter non ciblée
New York: Unité de stérilisation mobile
Calgary : service animalier municipal
Ontario : divers programmes accès mixte
Québec : clinique vétérinaire de stérilisation ciblée (OMVQ)
Peu de source de donnée fiable
Peu de compilation de donnés objectives
Fausse information
14
14. Financement adéquat
Permettre au minimum de remplir les obligations légales
Structure financière permettant la prévention des problèmes
Ex : stérilisation, micropuce, éducation, etc.
Fournir un refuge conforme aux obligations!!!
Modernisation factuelle des règlementations animalières
Chat communautaire = cohabitation avec chats féraux vs nuisance
Mise à jour et nouvelles définitions
Enlever les interdictions de races
Adapter à un être vivant une procédure judiciaire impliquant les animaux
Uniformisation et concertation entre les règlementations animalières
Impliquez-vous – Villes
15
15. Adapter la gestion animalière par espèces (CHAT!!!)
Chat : Approche traditionnelle donne une fausse impression de solution
aux citoyens Fortune pour aucun résultat! 18
Chat : Repenser complètement la gestion animalière
Forte majorité des animaux admissions :
74 % des admissions refuge SARS + SPCA Montréal 2014
Chat communautaire
Refuge-stérilisation-relâche
Capture-stérilisation-relâche
Million Cat Challenge
Stérilisation de tout animal adopté ou transféré
Comptabilisation uniformisée des statistiques
Impliquez-vous – Refuges
16
16. Responsabilisation ++++
Stériliser son animal
22% chiens de plus de 12mois sont non stérilisé 12
30 000 chats reproducteurs avec propriétaire vagabondent librement 11-12-13-20
L’identification est la responsabilité du propriétaire
Identification avec micropuce et médaille de la ville
39% chats qui sortent à l’extérieur 12-20
5% ont un une micropuce et 15% ont une licence municipale20
Pour la ville, un animal non identifié devrait être un animal n’ayant pas de
propriétaire
Impliquez-vous – Citoyens-propriétaires
17
17. Implication citoyenne
Si « l’animal » important localement pression sur conseil de ville
Implantation d’une gestion animalière éthique et responsable
Bénévolat
Ex : SARS, Centre animalier Pierre-de-Saurel, initiative à Rimouski
Adopter un animal de refuge
17 % chats adoptés proviennent de refuges (3ième source) 13
Chiens : refuges ne font pas partie des 3 principales sources d’adoption
(< 12 % des adoptions) 13
Impliquez-vous – Citoyens-propriétaires
18
18. Éduquer son entourage et ses enfants à la bientraitance
animale
Garder vos chats à l’intérieur! (592 800 chat avec propriétaire vont
dehors 12-20)
Protection de la faune = préoccupation pour le bien-être de
TOUS les animaux
Prolonger l’espérance de vie de l’animal
Stimulation à l’intérieur possible + interaction positive avec animal
Réduire la population de chats extérieurs et donc les animaux non
désirés
Réduction des impacts collectifs de surpopulation d’animaux non
désirés
Impliquez-vous – Citoyens-propriétaires
19
19. Aucune intention de minimiser les tragédies liées à des
morsures animales
Bannir une race de chien spécifique en se basant sur le
corolaire que :
Cette race de chien est fondamentalement dangereuse pour le public
de manière innée
Objectifs visés par les interdiction de races
Réduire le nombre de morsures causées par les chiens
Répondre aux préoccupations du public et à la perception populaire
Rassurer le public
Protéger les citoyens
Cibler des races – Faire mieux?
20
20. En réaction à des évènements tragiques et hautement
médiatisés
Approche préconisée depuis 25 ans
Grande-Bretagne : 1991
Italie et Pays-Bas
Winnipeg : 1990
Ontario : 2005
Approche basée souvent sur l’émotivité d’évènements
tragiques
Faire miroiter qu’il s’agit de la solution efficace pour
assurer la protection
Cibler des races – Pourquoi l’implanter?
21
21. Grande Bretagne : étude en 1996
Aucun changement sur les quantités de morsures
Winnipeg
310 cas en 1989 et 166 en 2003 = réduction de 50 %
Campagne active de sensibilisation (≈ 80 000 $/année) et de
coercition
Ontario : Global news février 2016
Diminution du nombre de pitbulls et morsures de pitbulls
Augmentation du nombre total de morsures de chiens
Est-ce démontré? – Résultats villes
22
22. Toronto
2004 : Berger allemand > Pitbull > Jack russel > Labrador > Rottweiler
2014 : Berger allemand > Labrador > Jack russel > Rottweiler > Boxer
Données de l’OMVQ
Berger allemand > Labrador > Colley > Jack russel > Cocker spaniel > Pitbull
Étude Colorado 2007-2008 - 2 000 incidents de morsures
Labrador > Pitbull
Étude Prince George’s County – 5 497 incidents de morsures
Berger allemand > Pitbull > Labrador
Étude en Allemagne (races bannies vs Labrador)
Aucune différence significative entre les 2 groupes
Est-ce démontré? – Bannir le pitbull?
23
23. « … il n’y a actuellement aucune évidence publiée supportant les
revendications que les lois de bannissement de races sont efficaces,
alors que les évidences existent suggérant que les lois bannissant
les races sont non efficaces et n’améliorent pas la sécurité du
public » Gary J. Patronek, vmd, phd; Margaret Slater, dvm, phd; Amy Marder, vmd
Est-ce justifiable?
24
24. Présomption que tous les individus d’une race sont dangereux
Identification difficile et erronée de la race lors d’un rapport d’incident
et d’inspection
Popularité variable d’une race selon les besoins recherchés
Pénalise les propriétaires responsables
Pénalise les chiens n’appartenant pas à la race bannie (chiens croisés)
sur des traits physiques subjectifs et erronés
Faux sentiment de sécurité avec une solution miracle
Approche non factuelle
Ne règle pas la grande majorité des causes menant aux morsures
Faiblesse des interdictions de races
25
25. Morsures = euthanasie ou bannissement désuet
Problème multifactoriel
Qu’est-ce qui conduit à une morsure :
Hérédité
Programme de reproduction et stérilisation
Expériences précoces / socialisation des chiots
Rôle de l’éleveur et du propriétaire
Environnement, éducation et vécu du chien
Éducation et bientraitance des chiens
Santé de l’animal
Physique et comportemental
Santé mentale!
Comportement de la victime (tabou)
Comportement inapproprié envers le chien
Approche constructive
26
26. Reconnaître les chiens dangereux sans égards stéréotypés à la
race et intervenir de manière active et dissuasive auprès des
propriétaires de ces animaux
Amende, évaluation comportementale, stérilisation, laisse, etc.
Potentiel de blessure sévère : contrainte et obligation aux
propriétaires et non à l’animal
Toutes grandes races confondues!!!
Règlementation proactive
Sensibilisation ++ et implication de la ville
Promouvoir une approche responsable de la part des
propriétaires
Approche constructive
27
27. Consulter des professionnels du milieu et des faits documentés
pour établir les réglementations
Approche intégrée et évaluation de tous les éléments de la
situation
Rapport d’évènement
Milieu social et environnemental
Examen de santé physique et mental
Médecin vétérinaire et m.v. spécialiste en comportement
Incident majoritairement en milieu familial
Approche constructive
28
28. « L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec est d’avis que
l’agressivité que démontrent certains types ou races de chiens envers
les humains ou les autres animaux est largement imputable aux
méthodes utilisées lors de la sélection génétique, de la socialisation,
du dressage, du conditionnement et de l’environnement dans lequel
sont élevés ou gardés ces animaux.
L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec demande aux
municipalités d’adopter des règlements qui serviront davantage à
contrôler les animaux mordeurs, sans égard au type ou à la race de
chiens, dans le but d’offrir une protection à leurs citoyens contre les
chiens mordeurs ou dangereux ».
Adoptée le 16 juin 2015
Position OMVQ
29
33. Au service des animaux du Québec depuis 1869 34
La SPCA de Montréal
• Premier organisme de protection animale au Canada
(fondé en 1869)
• Refuge
- 15, 000 animaux/année
- Services animaliers pour 14 arrondissements (MTL)
• Inspecteurs avec pouvoir d’application de la loi
- Code criminel
- Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal
• Défense des animaux
- Supervision des enquêtes et inspections
- Lobbying au niveaux fédéral, provincial,
municipal
- Campagnes de sensibilisation
• Programmes communautaires
35. Au service des animaux du Québec depuis 1869 36
Projet de Loi 54
• Nouvelle loi provinciale
Exclusivement dédiée au bien-être
animal remplacera les dispositions
relatives au bien-être existantes de
la Loi sur la protection sanitaire des
animaux : Loi sur le bien-être et la
sécurité de l’animal (c. B.3-1).
• Le Code civil du Québec
est modifié afin de reconnaître
explicitement les animaux comme
des êtres sensibles.
37. Au service des animaux du Québec depuis 1869 38
Loi sur le bien-être et la sécurité
de l’animal (c. B.3-1)
Mais…
…encore la présence de l’exemption
pour les activités d'agriculture
pratiquées selon les règles
généralement reconnues.
…les animaux exotiques et de la
faune en captivité sont toujours
exclus (sauf renards & visons)
…n’inclus pas une l’interdiction de
l’enchaînement en permanence des
chiens.
38. Au service des animaux du Québec depuis 1869 39
Municipal by-laws
• Powers: Municipalities have a broad array of delegated
legislative (and executive) powers that can be used to
adopt and enforce by-laws that help animals and citizens
• Process: By-laws can be adopted/amended relatively
quickly
• Community: Easy to engage stakeholders
(issues directly affect local citizens)
• Dual Compliance: municipal and provincial can legislate on
areas that overlap
41. Au service des animaux du Québec depuis 1869 42
Législation sur les races spécifiques
de chiens (BSL)
Le problème:
Les agressions d’un chien envers des
humains où d’autres animaux sont une
menace sérieuse à la sécurité publique.
La solution:
Des stratégies permettant d’identifier
et de traiter les cas de chiens agressifs
de toutes races et de mettre l’accent
sur les facteurs sous-jacents qui
mènent souvent à l’agressivité, surtout
par la responsabilisation des
propriétaires.
42. Au service des animaux du Québec depuis 1869 43
Législation sur les races spécifiques
de chiens (BSL)
Ne réduit aucunement les cas de morsures
graves.
Identification = subjective
Coût élevé à son application
L’animal paie le prix de l’irresponsabilité de
son maître
Non appuyée par les experts: OMVQ,
AMVQ, SPCA, aucune preuve scientifique
Une législation totalement discriminatoire
44. Liens web & vidéo de
présentation:
https://www.youtube.com/wa
tch?v=cYuUp8hZORo
https://www.youtube.com/ch
annel/UCPIzHrsMOGPbiKX84z
smR8A
http://animauxrive-
sud.com/fr
Le temps alloué demande de cerner le cœur de notre sujet
On pourrait faire un séminaire complet sur le sujet
Sociologie : nous ne parlerons pas de mouvement anti-
Financement municipal
Minimal
Indépendance:
Royal SPCA United Kigdom, Royal SPCA Australia
BSSCPA, OSPCA, NBSPCA
Type entreprise :
Mission/vision
Culture d’entreprise
Obligations légales
Sous-financement :
« Combien pour ramasser un chat errant ?»
Profit = négligence, sous les obligations
Collective :
Commission parlementaire absence UMQ ou des municipalités (exception Montréal)
…Chiffre refuge de Montréal…
Individuelle:
Chat = le plus grand défi de gestion animalière au Québec
Survol rapide des principaux enjeux
Un mot sur le PL 54
Plusieurs SPCA au Qc mais toutes indépendantes – mais plusiers affiliers - AQSS
1. The federal level: This level of government deals with areas of law listed in the Constitution Act, 1867 and that generally affect the whole country.
2. The provincial level the provincial government is responsible for areas listed in the Constitution Act, 1867, such as education, health care, some natural resources, and road regulations. Sometimes they share responsibility with the federal government.
3. The municipal level: Municipal governments are responsible for areas such as libraries, parks, community water systems, local police, roadways and parking. They receive authority for these areas from the provincial governments. By-laws pertaining to animals vary wildly across Canada - from comprehensive to virtually nonexistent. Traditionally, by-laws in relation to animals only addressed nuisance and human safety issues, even though, as we will see, municipalities have the power to do much more. In the last 20 years or so, some municipalities have made great strides in moving beyond simply dealing with animals in relation to nuisances and public safety, and addressing key issues in relation to animal welfare and overpopulation in their by-laws.
- La SPCA de Montréal demeure prudemment optimiste que l’adoption du projet de loi 54 permettra d’améliorer la protection de certaines espèces animales, en particulier les chiens, les chats, les chevaux et les animaux élevés pour leur fourrure. Nous espérons également que le ministre de l’Agriculture se servira des pouvoirs prévus sous la nouvelle loi afin de promulguer de la règlementation interdisant l’enchaînement en permanence des chiens et établissant des normes de base pour le soin et la manipulation des animaux de ferme.
- Nous sommes toutefois très déçus que les animaux exotiques, ainsi que de nombreuses espèces d’animaux de la faune en captivité, continueront d’être exclus du champ d’application de la législation québécoise en matière de bien-être animal. Ces animaux ont désespérément besoin d’une protection juridique appropriée afin d’assurer qu’ils ne soient pas négligés ou maltraités, particulièrement lorsqu’ils sont exploités à des fins commerciales.
CCQ modifications – are symbolic – animals are still subject to the property regime: « Les animaux ne sont pas des biens. Ils sont des êtres doués de sensibilité et ils ont des impératifs biologiques. -- Outre les dispositions des lois particulières qui les protègent, les dispositions du présent code relatives aux biens leur sont néanmoins applicables »
La nouvelle loi proposée, elle aussi, constitue un important pas en avant,
Car comprend plusieurs améliorations significatives à la législation québécoise en matière de bien-être animal, dont notamment:
l’élargissement du champ d’application de la loi à un plus grand nombre d’espèces
la protection du bien-être psychologique des animaux
et l’ajout de peines d’emprisonnement pour les contrevenants
Explain some important elements of the new legislaiton (some new some exisitng from P-42 Division IV.1.1.) – Regulations on the safety and welfare of dogs and cats remain in place
New species protected:
Visons et renards (Art. 1)
Lapins (Art. 1) – confirmation qu’ils sont inclus
Animaux exotiques dans maisons d’habitation (Art. 2 – Règlement sur les animaux en captivité peut être appliqué par les inspecteurs du MAPAQ)
Obligations proprio/gardien ainsi que des tiers:
Art 5: proprio gardiens
Art 6: toutes (tiers inclus)
Old law excluded non owner-gaurdians
Psychological welfare: dogs, cats + horses
Art. 8: Le propriétaire ou la personne ayant la garde d’un chat, d’un chien, d’un équidé ou d’un autre animal déterminé par règlement doit fournir à l’animal la stimulation, la socialisation ou l’enrichissement environnemental qui conviennent à ses impératifs biologiques.
Dispositions Pénales
Amendes pour infractions à la loi de 2 500 $ à 62 500 $, s’il s’agit d’une personne physique, et de 5 000 $ à 125 000 $, dans les autres cas
Amendes pour infractions d’un article dans le règlement de 1 000 $ à 25 000 $, s’il s’agit d’une personne physique, et de 2 000 $ à 50 000 $
Possibilité de prison pour recidivism
Encore un exemption pour les activités d'agriculture pratiquées selon les règles généralement reconnues.
MAIS puisque l’élevage pour la fourrure est considérée comme une activité agricole, on tombe dans le même problème que pou les animaux de ferme:
l’exception de l’art. 7
pas de normes de soin obligatoires
Pas d’inspection systèmatique
7. Les articles 5 et 6 ne s'appliquent pas dans le cas d'activités d'agriculture, de médecine vétérinaire, d'enseignement ou de recherche scientifique pratiquées selon les règles généralement reconnues. Les activités d'agriculture comprennent notamment l'abattage ou l'euthanasie d'animaux ainsi que leur utilisation à des fins agricoles ou lors d'expositions ou de foires agricoles.
Municipal governments are responsible for areas such as libraries, parks, community water systems, local police, roadways and parking. They receive authority for these areas from the provincial governments. By-laws pertaining to animals vary wildly across Canada - from comprehensive to virtually nonexistent. Traditionally, by-laws in relation to animals only addressed nuisance and human safety issues, even though, as we will see, municipalities have the power to do much more. In the last 20 years or so, some municipalities have made great strides in moving beyond simply dealing with animals in relation to nuisances and public safety, and addressing key issues in relation to animal welfare and overpopulation in their by-laws.
Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal: 4. Toute disposition d'une loi accordant un pouvoir à une municipalité ou toute disposition d'un règlement adopté par une municipalité, inconciliable avec une disposition de la présente loi ou d'un de ses règlements, est inopérante.
So, if there is legislation provincially and municipally on the same provided the by-law is stricter than the provincial legislation (and therefore in complying with the by-law one is automatically complying with the provincial legislation). For example, the province of Nova Scotia prohibits dogs from being tethered for more than 12 hours at a time. If a Municipality in Nova Scotia were to adopt a by-law prohibiting an animal from being tethered more than 1 hour, it would still be possible to comply with both the by-law and the provincial legislation by not tethering a dog for more than an hour at a time
As the Supreme Court of Canada mentions in “(Spraytech, Société d'arrosage) v. Hudson (Town), the basic test to determine whether there is an operational conflict between Federal and Municipal legislation remains the impossibility of dual compliance
There may even be applications of by-laws that we have not yet thought of yet!
Beaconsfield – puppy mills, circuses, body gripping traps, prohibits permanent tethering
TMR – prohibits the sale of dogs, cats and rabbits in pet stores
Breed neutral legislation (removed BSL): Lachine, Anjou, St. Laurent, Sherbrooke
There may even be applications of by-laws that we have not yet thought of yet!
Beaconsfield – puppy mills, circuses, body gripping traps, prohibits permanent tethering
TMR – prohibits the sale of dogs, cats and rabbits in pet stores
Breed neutral legislation (removed BSL): Lachine, Anjou, St. Laurent, Sherbrooke
Available online, or ask for a copy
BSL = législation sur les races spécifiques de chiens (lois interdisant ou restreignant certaines races)
- La SPCA de Montréal reconnaît qu’une agression inappropriée d’un chien envers des humains ou des animaux est une menace sérieuse à la sécurité publique. Cette question doit être traitée si nous voulons créer une société où les personnes et les chiens coexistent et enrichissent leurs vies mutuelles. La SPCA de Montréal n’est pas d’avis qu’il faut utiliser une législation sur les races spécifiques pour traiter les incidents d’agression et pour réduire les cas de morsures par des chiens
- Pour aborder ces problèmes de façon efficace et améliorer la sécurité publique, il faudrait que les organisations humanitaires, les autres intervenants et les municipalités travaillent ensemble pour en arriver à des stratégies qui permettent d’identifier et de traiter les cas de chiens agressifs de toutes races. Ces stratégies doivent mettre l’accent sur les facteurs sous-jacents qui mènent souvent à l’agressivité, sur la responsabilité des propriétaires et sur les moyens de traiter les cas de chiens agressifs selon le comportement du chien et non son apparence.
Des études sur la législation sur les races spécifiques ont démontré que ces lois ne sont pas efficaces pour réduire les cas de morsures graves ni pour protéger le public contre les chiens qui ont un comportement dangereux.
· Les « pitbulls » ne constituent pas une race de chiens. Le terme est plutôt employé pour identifier des chiens ayant certaines caractéristiques physiques. Même les spécialistes ont de la difficulté à déterminer quels chiens sont des « pitbulls ». On a prélevé l’ADN de plusieurs chiens identifiés comme des pitbulls et on a découvert qu’ils sont un mélange de plusieurs races, ou même une autre race pure reconnue que les gens maintenant appellent « pitbull ».
· Il est extrêmement coûteux de mettre en œuvre la législation sur les races spécifiques et il presque impossible de faire appliquer cette législation. Les contribuables doivent absorber les coûts énormes relatifs à l’identification, la saisie, le logement et souvent l’euthanasie de milliers de chiens. Sans compter les coûts légaux additionnels des cas de citoyens qui contestent l’ordre d’euthanasie, ou même les coûts de poursuites civiles contre la municipalité.
· Parce que la législation sur les races spécifiques s’en prend seulement à certaines races, elle exonère les propriétaires et place le blâme sur les chiens. Cela n’encourage pas les gens à être de bons propriétaires. Les personnes irresponsables et négligentes vont simplement choisir une autre race de chiens et le problème va persister.
· La législation sur les races spécifiques soutient aussi la fausse prémisse que les chiens visés sont « dangereux ». Il n’y a pas de preuve génétique que certaines races sont plus agressives que d’autres. Par contre, les facteurs prévalents dans les cas de morsures graves sont les suivants : chiens non stérilisés, chiens qui ont été abusés ou négligés, et chiens qui sont confinés.
· Les vétérinaires affirment qu’il est faux de penser que les morsures de « pitbulls » sont différentes de celles de chiens d’autres races, mais de même taille et stature. Ils disent aussi que rien dans le tempérament des « pitbulls » ne les porte à mordre davantage que les chiens d’une autre race.
· La législation sur les races spécifiques punit les propriétaires de chiens responsables qui respectent les règlements municipaux. D’autre part, elle encourage les gens qui veulent des pitbulls pour « les mauvaises raisons » à obtenir ces chiens de façon clandestine.