1. RedaDahhane
1
Comptabilité analytiqué
I. Pourquoi une comptabilité analytique ?
1. La comptabilité générale présente certaines
limites :
La comptabilitégénérale esttenue àdesfinsjuridique,ellen’apportepas
suffisammentde renseignementssursonorigine aux gestionnairesde
l’entreprise,ce qui ne permetpasune bonne prise de décision.
2. Objectif de la CAE
- Connaitre Lescoutset lesrésultatsdesdifférentesfonctionsde
l’entreprise
- Evaluercertains élémentsde l’actif dubilande l’entreprise
notammentlesstocks
- L’analyse durésultataprèsanalyse descouts
- L’explication de l’originedesécartsexistantsentre lesprévisions
deschargeset desproduitsetleschargesetlesproduitsréels
II- Les charges de la comptabilité de gestion
Charges de la comptabilité de gestion = Charges de la comptabilité
générale – Charges non incorporables + Charges supplétives +/- Charges
de substitution
1- Les Charges non incorporables :
Il s’agitdescharges qui ne sont pasliéesaux besoinsd’exploitationc’est-
à-dire ellesn’ontpasété consomméespourlaproductionoula
commercialisationdesbiens.
Ce sont Lescharges exceptionnelles,anormal ouhorsexploitation :les
moins-valuessurcessiond’immobilisations,lesdotationsetlesprovisions
exceptionnelles, lespénalitésetamendes,leschargescomptabilisées
pour desraisonsfiscales,Dotationsaux amortissementsde
l’immobilisationennonvaleurs...)
En dehorsdesventesde marchandises,lesventesde biensetservices
produitsainsi que lavariationdesstocksde produitsainsi que les
subventionsd’exploitationrégulières,toutle reste estdesproduits
incorporables.
2- Les charges supplétives
Ce sont deschargesque l’entrepriseauraitnormalementsupportéessi
certainesconditionsd’exploitationétaientdifférentes
a) Rémunérationdel’exploitationpourlesentreprises
individuelles
b) Rémunérationdescapitauxpropres
(Capital de l’entreprise (personnel) * l’intérêt annuel théorique des
capitaux propres)/12
2. RedaDahhane
2
3- Le retraitement des charges incorporables
(charges de substitution)
a) Les chargesabonnées :
Les chargesabonnéessontdeschargesincorporéesprogressivementaux
coûts au furet mesure de leurconsommationréelle sansattendre ladate
de leurpaiementencomptabilité générale.Exemple :consommation
d’eau,d’énergie,assurance.
b) Les chargesd’usages
Afinde se rapprocherdesconditionsréellesd’exploitation,lescharges
d’usage remplacentlesdotationsaux amortissementsconstatéesen
comptabilité générale.
Charge d’usage = Valeur actuelle / Durée probable d’utilisation
c) Les chargesétalées
Les chargesétaléesremplacentlesdotationsaux provisionsd’exploitation
constatéesen comptabilité générale.
Exemple :lesdotationsaux provisionsd’exploitationse sont
respectivementélevésà
N-4 N-3 N-2 N-1 N
3000 3500 2800 2700 3500
Afinde lissercesvariationsdansle temps,l’entreprise décide de procéder
à l’étalementde ceschargesenremplaçantlesdotationsparlescharges
étalées,pourunmontantmoyende 3 000 € par an, soit250 €/mois.
Desdifférencesd’incorporationapparaissent:
N-4 N-3 N-2 N-1 N
3000-3000 3500-3000 2800-3000 2700-3000 3500-3000
Différence 0 +500 -200 -300 +500
3. RedaDahhane
3
Lés Chargés Diréctés ét
indiréctés
1- Définitions
Chargesdirectes sontleschargesliéesàune seule Matière ne nécessitent
aucune répartitionavantde calculerlescoutsellessontaffectées.
Chargesindirectessontleschargescommunesàplusieursmatièresou
plusieursproduits.Ceschargesnécessitentune répartitionavantde
calculerlescoûts.
2- Retraitement des Charges indirectes
A. Il faut commencer par regrouper les charges
dans des centres d’analyses (Regrouper par
fonction)
B. Répartition primaire : sur les différents centres
d’analyse, sur la base de critères arbitraires
appelés clés de répartition.
Montant
Clé
de
répartition
Répartition
secondaire centre
auxiliaires
Centre principaux
Centres de
structures
Charges à
repartires
Entretien
et
réparation
Transport
approvision
nement
Atelier
Distribution
ADM
Dotations aux
amt de mat
16000
pourc
entage
100%
valeur
16000
Frais
d’électricité
4000
KW
consommés
50
100
300
160
50
n
y
z
t
u
Salaires des
commerciaux
45000
100%
450000
Charges indirectes Centres d'analyses
Coût d'achat,de
production, oude revient
Répartition Imputation
4. RedaDahhane
4
….
Total apres
répartition
Primaire
C. Répartition secondaires : puisque les centres
auxiliaires rendent des prestations aux autres
centres, il s’agit de repartir leur montant auprès
des autres
MNT
Centre
Auxiliaires
Centres principaux
Centres
de
Structure
ENRT Trans
A
p
pr
o
v
Ate
lier
Distr
ib
ADM
Total
après
répart
ition
prima
ires
Som
me de
toute
s les
charg
es
Somme
A
Somme
B
Somme
Somme
Somme
Somme
Répar
tition
entret
ien
<Somme>
Y
Répar
tition
trans
port
X
<Somme>
Total
après
répart
ition
Somme
0 0
Somme
Somme
Somme
Somme
Si il y’a une répartition réciproque on résout alors le système :
E = A + x T
T = B + Y E
D. Imputation des charges aux couts
Les Chagresindirectessontimputéesaux coutsdesproduitsviadescoûts
d’unitésd’œuvre.
Cout unité d’œuvre =
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠é𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛
Nombre d′unités d′oeuvre de la section
5. RedaDahhane
5
Méthodés d’évaluation dés
stocks
Les ArticlesIdentifiable :onévalue leursortie selonleurcoût
d’achat,ou coût de production
Les articlesinterchangeables,il existe plusieursméthodes
d’évaluationducoûtde sortie :
Le coût moyenunitaire pondéré :CMUP aprèschaque entrée ou
CMUP unique oumensuel
La méthode de l’épuisementdeslots :F.I.F.OouL.I.F.O
1- Méthode du coût moyen unitaire pondéré
périodique :
Date Libellés Quantité Prix unitaire Total
Stock Initial
Entrée
...
Entrée …
Total X ( CMUP)
Sorties
…
Sorties
X
X
X
SF Théorique
SF réel
Différence
d’inventaire
CMUP = =
𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 + 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 (𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠)
Stockinitial+ cumuldesentrées (en quantités)
L’inconvénientestqu’ilfautattendre lafinde lapériode pourcalculerle
cout moyenunitaire etétablirl’inventaire
2- Méthode du coût moyen unitaire pondéré
après chaque entrée
Date Libellées Entrées Sorties Stocke
Q PU Total Q PU Total Q PU Total
SI _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Sortie _ _ _ _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Sortie _ _ _
L’inconvenantestqu’une variationau coûtunitaire d’une date
déterminée se répercutesurlescoutsunitairesdespériodessuivantes.
3- Méthode des premier entrée premier sortie
FIFO :
Date Libellées Entrées Sorties Stocke
Q PU Total Q PU Total Q PU Total
SI _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Sortie _ _ _ _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Entrée _ _ _ _ _ _
Sortie _ _ _
6. RedaDahhane
6
a) Avantages
Réaliserunavantage fiscal enpériodedéflationniste
Permetde gonflerlarentabilité casd’inflation
b) Inconvénients
Hausse d’impôtsdansun Contexte inflationniste
Sous-estime de larentabilité de l’entreprise dansuncontexte
déflationniste
4- Méthode du dernier entré premier sorti LIFO
a) Avantages
Gain fiscal dansuncontexte inflationniste
Surestimationde larentabilitéde l’entreprisedansuncontexte
déflationniste
b) Inconvénients
Sous-estimationde larentabilitéde l’entreprise dansuncontexte
inflationniste
Augmentationdesimpôtsdansuncontexte déflationniste
5- Méthode de remplacement (NIFO)
Cette méthode consisteàévaluerlessorties avecle prix de
remplacement,c’est-à-dire le coutfuturd’achatoude productionsans
tenirencompte descoûts desentréesprécédentes.
Inconvénientsdifficultéd’effectuerdesprévisionsil fautétablirunbon
modèle de prévisionavecunchoix pertinent desvariablesexogènes.
6- Différences d’inventaire :
La différence d’inventaire s’expliquepar:
SF TH > SF Réel (Mali) :Vol,destructionouerreurde calcul.
SF TH < SF réel (Bonis) :Erreurde calcul.
7. RedaDahhane
7
Dés couts d’achats aux
résultats analytiqués :
I. Coût d’achats (par matière)
Le cout d’achatregroupe l’ensemble deschargesque l’entreprisea
engagé pours’approvisionnerenmatièrespremière,fournitureou
marchandises.
Charges directes
Prix d’achatdesMP, fournitures,MarchandisesHTnetdesRRR
Fraisdirectliésaux achats : transports,commissions…
Charges indirectes
Ensemble deschargesindirectesregroupésdanslasection
approvisionnement
Coût d’achat = prix d’achat HT net RRR + Frais accessoires + Frais
d’approvisionnement
Matière X Matière Y
Q PU Total Q PU Total
Frais d’achat net RRR
+ Frais Accessoires
+Section
Approvisionnement
Coût d’unité
d’œuvre
Cout d’achat
Cout d’achat
unitaire de
matière X
Somme
Cout d’achat
unitaire de
matière Y
Somme
II. Cout de production(Par Produit)
Le Coutde productionregroupe l’ensemble deschargesque l’entreprise a
engagé depuisl’achat jusqu’àla fabrication desproduits
Charges directes
Le coût desMP et fournituresconsommées
Les salairesde mainsd’œuvre directe
Charges indirectes
Ensemble deschargesindirecte regroupéesdanslessectionsde
production(atelier)
Coût de production = coût des MP et fourniture + Salaire MO +
Frais atelier
Produit A Produit B
Q PU Total Q PU Total
Coût des
MP
Cout
moyen
unitaire
Pondéré
dans le
stock
+Salaire de
mains O
+Section
atelier
Coût
D’unité
D’ouvre
=Coût de
Production
Nb
d’articles
X Somme fabriqués Y Somme
Pourlesstocks selonlaméthode CMUPPil fautenregistrerle Nombrede
produitfabriqués(Entréeenstock) avecle coûtde production unitaire
8. RedaDahhane
8
III. Coût de revient
Il regroupe l’ensemble deschargesque l’entrepriseaengagé depuis
l’achatjusqu’àladistributiondesproduitsoumarchandises
Charges directes
Coût d’achatdesmarchandisesvenduesoucoûtde production
desproduitsvendus
Transport,commissionsversésaux commerciaux
Charges indirectes
Ensemble deschargesregroupéesdanslessectionsde ladistribution
Coût de revient = Coût d’achat de Marchandises ou Coût de
productions des produits vendus + Frais directes de distribution +
frais section distribution
Produit A Produit B
Q PU Total Q PU Total
Coût de
production
Nb de
produit
Coût
moyen
unitaire
Vendu
Pondéré
des stocks
+ Frais
directs
+ Section
distribution
Coût
d’unité
D’œuvre
=Coût de
revient
Nb de
produit
Coût de Somme Vendu Revient Somme
IV. Résultat analytique
Résultatanalytique=Chiffre d’affaire –coût de revient
Taux de profitabilité(Ou rentabilitécommerciale) =
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
Chiffre d′affaire
∗ 100
9. RedaDahhane
9
Complémént du cout dé
production
Parfoisle coutde productionn’égalepasà lasomme du coûtdesMP +
MOD + Frais d’atelier,etcelalorsqu’onadesdéchets,desrebuts,des
sous-produitsoudesencoursde fabrication
I. Les déchets :
Un déchetesttous résidusqui proviennentde laMP au momentde sa
transformation.
a) Déchet perdu (sans valeur) :
S’il ne nécessite pasdesfraisd’évacuationalorsil ne diminue que
la quantité desMP
S’il nécessitedesfraisd’évacuation,il diminue laquantitédesMP
ainsi qu’il augmente le coutde productionduproduit
b) Déchet vendable :
Son prix de vente vientendiminutionducoutde productionduproduit
c) Déchet réutilisable :
Ce sont desdéchetsqui peuventconstituésune MPà une nouvelle
Production.Il vientendiminution ducoutdu premierproduiteten
augmentationducoutde productiondusecond.
II. Les rebuts :
Les rebutssontdesproduitsqui,austade final de leurfabricationse
relèventimpropresàunécoulementnormal (dimensionsnon
conformes…).A l’inverse desdéchetsilspeuventêtre évités.
III. Les sous-produits.
Ce sont desproduitsfinismaisqui n’ontpaslamême importance que le
produitprincipal.
IV. Les encours de fabrication:
Ce sont desproduitsfinisqui aumomentdescalculsdescoûtsetdu prix
de revientne sontpas encore arrivésaustade final avantleurlivraisonau
client(encore en processusde fabrication).
Réductionducoût de productionde l’année N oùilsne sont
achevés.
Augmentationducoûtde productionde l’année N+1oùilsseront
achevés.
10. RedaDahhane
10
Méthodé ABC (Méthodé a
basé d’activité) (Activity-
baséd costing)
I. Limites de la méthode des centres d’analyse
Vula limite de subventionnements(UnProduitsupporte une partie
deschargesd’unautre) dans lescentresd’analyse on arecoursà la
Méthode ABC
Troisfacteursexplicatifs :
Hétérogénéité desactivités(effetde nombre d’UO)
Hétérogénéité des coûtsd’activité (effetducoûtetde nombre
d’UO)
Hétérogénéité de taille deslotsde fabrication(bénéficierdes
économiesd’échellespourlaproductionengrandesséries)
II. Mise en place de la méthode ABC
Elle consiste àrépartirlesressourcesde l’entreprise (moyenhumains
et matérielsdontelle dispose) sursesobjetsde couts(produitset
services) parl’intermédiaire desactivitésqu’elle réalise.
Un centre d’analyse comporte plusieursActivités
- Les étapesde lamise enœuvre de laméthode ABC
Identificationdesactivitésde l’entreprise
Affectationdesressources(chargesindirectes)aux activités
Regroupementdesactivitésqui ontle même inducteur
Calcul descouts unitairesdesinducteurs
C.U inducteur = ressources consommées par le centre/volume de
l’inducteur
Imputationaux produitsdescoutsdesgroupementsd’activités
11. RedaDahhane
11
Cout Ciblé
I- Définition :
La méthode ducoûtcible consiste àdéterminerpourunproduit
quelconque uncoûtobjectif àne pasdépasserenraisonduprix imposé
par le marché etla marge bénéficiaire prévue etdéfinie parl’entreprise
II- Principe :
Le prix ne dépendpasducout, c’estau contraire le cout duproduitqui
doitêtre adapté au prix du marché
III- Mise en œuvre de la méthode :
1- Evaluation du coût cible global du produit
À quelle valeurle clientvisé estime-t-il lesservicesrendusparle produit
(prix de vente cible) ?Quelle partdesprofitsplanifiésalloue-t-onau
produitsursa durée de vie ?A quel coûtcible faut-il parvenirpourêtre
cohérent?
a- Fixationduprix devente :
L’étude de marché du produitenprojetconduitàla déterminationd’un
prix de vente etde prévisionsde venteenvolume c’estunprix
prévisionnelqui évolueraaucoursdu cycle de vie duproduit.La prévision
doitdèsle débutportersur toute ladurée du cycle oncalculeraalorsun
prix de vente moyen.
Prix de vente moyen =
𝚺 𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞𝐬
𝚺 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞𝐬
b- Fixationdela margebénéficiaire
Elle correspondaux espérancesdesassociés.Cettemarge peutvarieren
fonctiondesquantités produite etvenduesetbiensûrde lapériode au
cours du cycle de vie de produit,c’estpourquoi oncalcule untaux de
marge moyen
Marge cible = Taux de marge cible x Prix vente cible
c- Déterminationducoûtcible
Coût cible = Prix de vente – Marge bénéficiaire
2- Analyse fonctionnelle du produit
Quelsbesoinssatisfait-il dupointde vue de client ?
On faità nouveauappel aux étudesde marché pourpercevoirles
différentesfonctionsduproduitayantune valeurpourle client.On
décompose souventcesfonctionsenfonctionstechniques(liéesàl’usage
même duproduit) etfonctionsd’estime (liéesàla marque, à desattributs
de prestige…)
Exemple :
Fonctionsidentifiées Cotationsdanslesétudes(0A 10)
Fonction1
Fonction2
Fonction3
9
6
5
3- Définition de l’intérêt de chaque fonction
Quelle importancele clientvisé attribut-il àchaque fonction ?
12. RedaDahhane
12
Exemple :
Fonctionsidentifiées Cotations Importance Relative
Fonction1
Fonction2
Fonction3
9
6
5
45 %
30 %
25 %
Total 20 100 %
4- Valorisation des fonctions
Quelle partde lavaleurtotale représentechaque fonctioncompte tenu
de son importance ?
Il s’agitde répartirle coût cible entre lesfonctionsenpartantduprincipe
que ce coût cible doitnormalementcorrespondre àl’importancerelative
de la fonctionprécédemmentdéterminée.
Fonctionsidentifiées Importance
Relative
Cout cible parfonction
Fonction1
Fonction2
Fonction3
45 %
30 %
25 %
5,62
3,75
3,13
Total 100 % 12.50
5- Décomposition organique du produit
Quelle contributionchaque composantapporte-il àlaréalisationde
chaque fonction?
Cette étape consiste àidentifierlesprincipaux composantsduproduitetà
apprécierleurcontributionàchaque fonctionperçue parle client.Elle
aboutità une matrice Composants/Fonctions.
Dans un premiertemps,elle supposelareconduction descaractéristiques
techniquesde produitsexistants.Elledevientinapplicable si cette
hypothèse n’estpasacceptable.
Comp1 Comp2 Comp3 Total
Fct 1 80 % 20 % 0 % 100 %
Fct 2 15 % 75 % 10 % 100 %
Fct 3 35 % 45 % 20 % 100 %
6- Détermination de l’intérêt de chaque composant
Quel coûtdevrait-onconsacreraucomposantcompte tenude sa
contributionàl’ensembledesfonctions ?
On pondère lacontributionque le compostantapporte àla fonctionpar
l’importance que cette fonction représentepourle clientce qui
détermine l’attentionqu’il faudraapporteràce composantpour assurer
la satisfactionduclient.
Comp 1 Comp 2 Comp3 Total
Fct 1 36 % (80% *45 %) 9 % 0 % 45 %
Fct 2 4,5 % 22,5 % 10 % 30 %
Fct 3 8,7 % 11,3 % 20 % 25 %
Importance composants 49,2 % 42,8 8 % 100 %
7- Coût estimé
Combiencoûte chaque composantcompte tenudescompétences
actuellesde l’entreprise ?
13. RedaDahhane
13
On estime le coûtde chaque composantetsonpoidsdans le coûttotal
estimé compte tenudescapacités techniquesetdescompétencesde
l’entreprise.
On déploie l’analyse ABCàce stade.
Fonction1 Fonction2 Fonction3 Total
Coût estimé 10 3,5 1,5 15
Part du coût estimé 67 % 23 % 10 % 100 %
8- Définition d’un indice de valeur par composant
Le coût consacré à chaque composantest-il satisfaisantcompte tenude
sa contributionàla valeurperçue duproduit ?
En rapportantl’importance ducomposantà soncoût estimé,on
détermine un« indice de valeur».Lavaleuroptimale de cetindice est
« 1 » lorsqu’il ya cohérence entre le coûtestimé d’uncomposantetsa
contributionàla valeurperçue parle client.
Lorsque cet indice estsensiblementéloigne de 1:
Par valeurinférieure :le composantpénaliselacompétitivité du
produitpar uncoût élevé compte tenude sacontributionàla
satisfactionduclient;(Il fautconsacrerplusde ressources)
Par valeursupérieure :il fautse poserla questionde savoirsi l’on
accorde suffisammentd’attentionàce composantcompte tenu
de sa contributionàla satisfactionduclient.(il fautréduire les
ressourcesconsacrées)
Fonction1 Fonction2 Fonction3
Indice de valeur 0,73
Composant
trop coûteux
par rapport à
son utilité pour
la satisfaction
du client.A
réétudieren
priorité compte
tenuégalement
de son poids
dans le coût
total
1,86
Composant
« économique »
par rapport à
son utilité.
S’assurer
qu’une
attention
suffisante lui a
été apportée
compte tenude
son importance
dans la
satisfactiondu
client
0,8
Composant
plutôttrop
coûteux mais
noncritique,ni
encoût, ni en
utilité.
14. RedaDahhane
14
Lés Couts partiéls
Alorsque la méthode descoûtscompletsprendenconsidérationtoutes
lescharges,laméthode de coûtspartielsn’incorpore qu’une partie des
charges.
1- Classificationdes charges
1) Les charges variables
Sontdescharges qui varientenfonctionduvolume d’activité
Les chargesvariablestotales :pluslaproductionaugmente plusles
chargesaugmententde manière proportionnelles.
Le coût variable unitaireestconstant.
2) Les Charges semi variables
Descharges qui comprennentune partie variable etune partie fixe.Vaut
mieux leséclaterenchargesvariablesetchargesfixes.
3) Les Charges Fixes
Ellessontindépendantesduniveaud’activité
Ellessontstablesàcourt terme etaugmententparpallier
2- Le modèle Coût-Volume-profit (TED)
1) Les bases du module
Chiffre d’affaire
- Charges Variables
(=) Marge sur coût variable
- Charges Fixes
(=) Résultat Courant
On n’intègre que leschargesfinancièresetd’exploitation,carlescharges
exceptionnellesn’ontpasuncaractère régulier
2) La marge sur cout variable
Une marge estun résultatpartiel.C’estladifférence entre unprix etun
coût.
Marge sur cout variable = Chiffre d’affaire – Cout variable
La Marge sur coûtvariable restantà ladispositionde l(entreprise après
couverture deschargesvariable.Ce résultatserviraàcouvrirlescharges
fixesetéventuellementàlaisserunbénéfice àl’entreprise que l’on
appelle unrésultatcourant.
Résultat courant = Marge sur coût variable – Charges fixes
Indicateurs:
Le taux de charges variables =
𝐂𝐨𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐛𝐚𝐥𝐞
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
∗ 𝟏𝟎𝟎
15. RedaDahhane
15
Le taux de marge sur cout variable =
𝐌𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
∗ 𝟏𝟎𝟎
Le modèlepermetde rechercher :
Soitle résultatpourune prévisiond’achat
Soitle niveaud’activité pourunrésultatsous-traité
3) Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilitéestle CA pourlequel l’entrepriseréalise unrésultat
nul (fixerle niveauminimal desventes).
Résultat= 0
MCV = Chargesfixes
Chiffre d’affaires=Coûttotal
Au-delà, le bénéfice estégal àlamarge sur coût variable additionnelle.
SR =
𝐂𝐨𝐮𝐭 𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥∗𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
𝐌𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞
SR =
𝐂𝐨𝐮𝐭 𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐛𝐚𝐥𝐞
Pourl’avoirenquantité:
Q =
𝐒𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é
𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞
Q =
𝐂𝐨û𝐭 𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥
(𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐞−𝐂𝐨û𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐛𝐚𝐥𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞)
Utilitédu calcul du seuil derentabilité :
D’une part la connaissance duSeuil de rentabilité estimportante pourles
dirigeantsde l’entreprise danslamesure oùil correspondauniveau
minimal d’activité pourlequel l’exploitationcommence àêtre
bénéficiaire,il conduitainsiadesréponsesd’une grande simplicité
(exemple :pourrentabiliserl’organisationd’unesoirée,quel estle
nombre minimumde billetsqu’il fautvendre?).
D’autre part le SR sert à calculeruncertainnombre d’indicateursde
gestion.
4) Point mort :
PM =
𝐒𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
∗ 𝟑𝟔𝟎
Si le chiffre d’affaire estirrégulieralorsonprocède parinterpolation
linéaire
On commence parsituerle pointde réalisationde seuil de rentabilité
D =
𝐒𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é−𝐂𝐮𝐦𝐮𝐥 𝐝𝐞 𝐥′
𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐨𝐮 𝐨𝐧 𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮é
𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥′𝐚𝐧𝐧é𝐞
5) L’indice de prélèvement
Il se définitcomme le pourcentage duchiffre d’affairesqui sertàcouvrir
leschargesfixes
IP=
𝐂𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬 𝐅𝐢𝐱𝐞𝐬
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬
∗ 𝟏𝟎𝟎
16. RedaDahhane
16
6) Risque d’exploitation
On appelle risque d’exploitationle risque de ladiminutiondurésultat
couvrantd’une Entreprise suite àune diminutionduChiffre d’affaire
Marge de sécurité = Chiffre d’affaire – seuil de rentabilité
Indice de sécurité =
𝐌𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭é
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
7) Levier opérationnel (levier d’exploitation)
Mesure la sensibilité durésultatd’exploitationaux variationsduCA (coef
d’élasticitédurésultatparrapportau chiffre d’affaire).
Il exprime le pourcentage de variationdurésultatobtenupourune
variationenpourcentage duchiffre d’affaires.
LO=
𝐕𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭
𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭
𝐕𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
𝐂𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞
LO=
𝟏
𝐈𝐧𝐝𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭é
LO=
𝐌𝐂𝐕
𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭
3- Intérêts et limites du modèle coût variable
1- Intérêts
Faire dessimulationsàcourtterme : prévoirle résultatàpartir
d’unChiffre d’affaire oul’inverse
Faire desprévisionsavantde lancerunnouveauproduit :prix de
vente,marge etchiffre d’affaire critique
Se renseignersurle degré desrisqueséconomiques
2- Limites
Hypothèsesfragiles
Le raisonnementestlimité àcourtterme,ce qui impliquelafixité
de certainséléments
L’activité estmesurée parlesvéritéstoutce qui estproduitest
vendu
4- Les méthodes des coûts partiels
17. RedaDahhane
17
1) Méthode des coûts variables
La méthode descoutsvariablesne retientque leschargesvariables
qu’ellessoientdirectesouindirectesdansle coutde production.
Charges variables = Charges variables directes + charges variables
indirectes
L’exclusiondeschargesfixesse justifie àcourtterme par le faitqu’elles
correspondentaucoûtde lastructure et restentstable.
Utilisationdelaméthode
Déterminationdesproduitsàabandonner(M/CV négative)
Le choix duproduità promouvoir(M/CV trèsélevée)
L’acceptationdescommandessupplémentaire (prix de vente >
CVU)
Présente unintérêtpourlesentreprisesmultiproduitetpermet
d’apprécierlacontributionde chaque produitàla formationde la
marge sur coût variable etsa capacité à absorberleschargesfixes
Limites
Négligence deschargesfixes,alorsqu’ellessontde plusenplus
importantes,surtoutlesChargesfixesindirectes
Limitesde lapolitiquede promotionsdesproduits
Il ne doitpas existerde goulotd’étranglementtoutaulongdu
processusde productionetde commercialisation
Il n’estpas toujourspossiblede supprimercertainproduits
(produitcomplémentaires,effetsynergie)
2) La méthode des couts directs
Méthode qui intègre dansles coutsuniquementleschargesaffectables
sans ambiguïtés(chargesdirectes) aux produitsqu’il s’agissede charges
variablesoude chargesfixesellen’analyse pasleschargesindirectesqui
sontimputésglobalementsurlasomme desmargessur coutsdirects
généréesparchaque produit.
Cette méthode estpeuutilisée parlesentrepriseslui préférantune
approche mixte combinantlesdeuxclassifications.
3) La méthode des couts spécifiques (Direct costing
évolué)
Il existe deschargesfixesspécifiquesàchaque produit.Laméthode des
couts spécifiquesestunperfectionnementde laméthode ducoûtvariable
Ce cout intègre leschargesvariablesdirectesetindirectesainsi que les
chargesfixesdirectes
Une foisqu’oncalcule lamarge sur coût variable,onajoute lescoûtsfixes
spécifiques,etonobtientlamarge surcoût fixesspécifiques.
Seuil rentabilité =
𝐂𝐨û𝐭 𝐟𝐢𝐱𝐞 𝐬𝐩𝐞𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞
𝐓𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞/𝐜𝐨𝐮𝐭 𝐯𝐚𝐫𝐢𝐛𝐚𝐥𝐞
ProduitA ProduitB Total
Chiffre d’affaire
- CoûtVariable
= M/ CV
= T M/CV
- ChargesFixe spécifiques
= Marges surcoût Spécifiques
- Chargesfixes
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18. RedaDahhane
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= Résultat _ _ _
4) La méthode des couts variables et la valorisation
des stocks
Chiffre d’affaires des produits vendus
-Cout de production variable des produits vendus
=Marge sur coûts variables des produits vendus
-Charges fixes de la période
=Résultat de contribution
-Charges fixes incluses dans la variation des stocks
=Résultat de la comptabilité générale
19. RedaDahhane
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Lé Cout marginal
I- Principe :
L’analyse marginale apourbutde savoirce que va coûterou rapporterla
productionoula vente d’une unité supplémentaire.Elleadonccomme
objetde permettre laprise de décision.
L’utilisationde l’analyse marginale etducoûtmarginal permet au
gestionnaire d’améliorersaprise de décisionface àdesquestionscomme
la réductiond’unprix,l’augmentationd’uneproduction,le recours àla
sous-traitance,l’investissement.Pourprendre cette décisionil faut
comparerle coût marginal à la recette marginale (biensursansoublier
d’autreséventuellescontraintes,commerciales).
II- Définitions :
Le coût marginal estle coûtengendré pourune série,lotou
commande supplémentaire.
Coût marginal d’une unité = Variation du coût total
Coût marginal =
𝐕𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨û𝐭 𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥
𝐕𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é
La recette marginale :supplémentde Chiffred’affaire procuré par
la dernière unitévendue
Le résultat marginale = Recette marginale – Coût marginal
Remarque :
Le coût marginal n’estpasuncoût constaté,maisun coût estimé.
Il s’agitbiende déterminersi laproductiond’une unité
supplémentaireestrentablepourl’entreprise.
Si elle n’entrainepasde changementde structure
Coût marginal unitaire = Coût Variable Unitaire
Si elle entraine uncomplémentde structure
Coût marginal unitaire = Coût Variable unitaire + Cout fixe
supplémentaire par unité
III- Aide à la décision:
La décisiond’acceptationoude refusd’une commandeestfondéesurle
raisonnementàla marge.Tant que la recette marginale estsupérieure au
coût marginal,l’entreprise accepte lacommande supplémentaire.
L’entreprise aintérêt àarrêterlorsque :
Coût Marginal = Recette Marginal
1) L’optimum technique :
L’optimumtechniquecorrespondauminimumdu coûtmoyen.Pourun
prix de vente constant,le minimumducoûtmoyenprocure le maximum
de résultatunitaire,ce qui correspondàun maximumde rentabilité.
20. RedaDahhane
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Coût Marginal = Coût moyen
2) Optimum économique
C’estle niveaud’activitépourlequel le profit estmaximum
Coût Marginale = Recette Marginale
Profit = Recette totale – Coût Total
IV- Avantages et limites
1) Avantages
Procéderà dessimulations :Coûtestimé
Le Coûtmarginal peutconduire àla mise enœuvre d’une
politique de prix de ventedifférentielsparcertainesentreprises
nationalesetinternationales.
Le coût marginal s’applique àdesdécisionsde désinvestissement
si la recette marginale estinférieure aucoûtmarginal.
2) Limites
Il est difficile de mesurerl’impactd’une production
supplémentairesurlaproductivité le personnel,lesmachinesou
sur lescoûtsorganisationnels
Créationd’une concurrence qui vadébouchersurune baisse du
prix de cette dernière