Socio culturel

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MUZAC MAGAZINE
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Interview :
Professeur Louis Auguste JOIN
“ Le changement d’Haïti
viendra d’abord des Haïtiens
et non pas de la communauté
internationale.”
Société :
Dame-Marie,
Une ville, un trésor caché
dans la Grand’Anse
Culture :
Robert MARTINO,
Le Chouchou is back...
Directeur de Publication:
Jean Claude MUZAC
muzacmag@gmail.com
Rédaction :
Peterson HERCULE
Hercule.peterson@gmail.com
Steeve DERACK
Derack.steeve@gmai.com
Lunie Dorvil
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Dépôt Légal
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Robert Martino
Le Chouchou is Back
Mercredi 1 Juillet 2020 - No. 42

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Culture
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ROBERT MARTINO LE CHOUCHOU IS BACK…
n Robert qui nous dit n'avoir pas été à l'école
de musique, il se considère comme un
Uautodictate qui voulait apprendre et réussir
à tout prix.
Né à Pétion-Ville le 15 février en 1951, une
période où cette localité avait la réputation d'une
grande notoriété, il a fait ses débuts dans la
musique, très dévoué, à l'origine de plusieurs
formations musicales, il revoit ses empreintes
musicales à la création : Les Difficiles de Pétion-
Ville, les Gypsies de Pétion-Ville, de Scorpio
Universel, Top-Vice et pour couronner le tout
Robert MARTINO and Friends qui est toujours à
l'œuvre.
SES DEBUTS DANS LA MUSIQUE
Robert nous raconte qu'on lui avait offert une
guitare tandis qu'il était encore mineur, c'est de la
que toute la fouge est venu pour la musique.
Le groupe a été constitué, et nous étions des
musiciens très talentueux, pour citer il y avait Tico
PASQUET et d'autres encore.
Nous avons eu un répertoire musical très riche
on nous réclamait de partout. Nous avons honoré
notre premier contrat à New-York puis des
contrats un peu partout notamment aux Antilles
Française ou nous avons une très grande réputation
même en solo d'ailleurs jusqu'à date.
Il faut que je parle aussi de la formation du
groupe Scorpio Universel vers les années 1976, une
création qui était quasiment une obligation du point
de vu musical pour nous avec les groupes des Antilles
Anglophones et Françaises. Il commençait à avoir
une compétition du style, le changement devrait être
instantané sinon ça allait être notre mort certaine
dans le show biz.
LES KERMESSES DU DIMANCHE
Je me souviens encore comme si c'était
aujourd'hui les fameux dimanches où se tenaient les
kermesses (festivités du dimanche) où je faisais
chanter ma guitare solo, la foule était en liesse à
m'assister, de jolies filles à l'époque. Ont faisaient
salle comble lors de ces différentes prestations.
UNE INITIATIVE LOUABLE EN GUADELOUPE
A la suite d'une prestation, un ancien
Producteur défunt du nom d'Henri DEBS est venu
me voir pour me conduire à la SACEM (Société des
Editeurs et Compositeurs de Musique) pour me faire
inscrire en tant qu'auteur bien que de passage sur le
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territoire Français, étant donné que je produisais
souvent sur ce terre, l'inscription a été possible, je
suis encore un adhérent jusqu'à date, c'est l'un de
mes plus beaux souvenirs.
Je tiens à le préciser la France est l'un des pays
au monde qui valorise, récompense et protège les
artistes en matière de droits d'auteurs. C'est très
pénible que cela ne soit pas instituer en Haïti.
DES JOURS HEUREUX…
J'ai eu mes plus grandes aventures amoureuses
Culture
au cour de ma carrière musicale, j'allais faire la
rencontre de ma vie, me marier, et avoir trois
enfants.
La musique est tout pour moi, mes deux garçons
Roberto et Reynaldo assurent déjà la relève. Nous
avons sû donner le meilleur de nous ici et ailleurs. Le
compas demeure le style musical qui a pris naissance
au siècle dernier et qui bénéficie encore des jours
heureux.
HERCULE Peterson
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4. 3
Interview
Professeur Louis Auguste JOIN
“ Le changement d’Haïti viendra d’abord des Haïtiens et non pas de la communauté internationale.”
. Louis Auguste JOINT d'origine
haïtienne après un long parcours de
Mformation en France, s'est installé
Louis Auguste JOINT
en
Guadeloupe depuis plusieurs décennies comme
Professeur de sciences sociales, chargé
d'enseignement à l'UFR (Unité de Formation et
de Recherche) de l'économie, enseignant en
philosophie, français, histoire-géographie, en
sciences économiques et sociales. Sociologue et
écrivain, à son actif plusieurs ouvrages dont le
dernier aux éditions Nestor, date de parution
Janvier 2014 qui a pour titre « PERE Chérubin
Céleste, entre le religieux et le politique ».
Il a fondé, présidé, et co-présidé plusieurs
associations dont les plus connus : Collectif Haïti
de France et La fédération des Associations
franco-haïtiennes de la Guadeloupe, sont des
structures qui œuvrent encore.
Hercule Peterson : Quel est votre lecture
Professeur sur la situation actuelle d'Haïti ?
: La situation actuelle d'Haïti
est décevante pour tous les Haïtiens, mais aussi pour
toutes les personnes qui aimeraient voir un mieux
être pour Haïti, qui demeure un pays exemplaire pour
les Peuples noirs, voire pour tous les peuples du
monde, par son histoire du passé.
En tant que première République noire dans le
monde, le peuple haïtien a donné l'exemple, tracé le
chemin pour tous les autres peuples qui luttent pour
leur liberté et contre la domination d'un peuple sur
un autre, d'un groupe d'hommes sur un autre.
Malheureusement, 216 ans après notre lutte
victorieuse contre l'esclavage et contre la
colonisation, peu à peu, nous avons connu une
descente aux enfers, au point qu'aujourd'hui, Haïti
est devenue la risée des puissances colonisatrices ou
impérialistes, un mauvais exemple à éviter aux yeux
des peuples dominés qui aimeraient sortir de
l'emprise des puissances impérialistes.
La situation actuelle d'Haïti est catastrophique.
On a l'impression que le pays n'est pas gouverné.
Chacun fait ce qu'il peut pour survivre. La plupart
des hommes et des femmes politiques cherchent à
accéder au pouvoir, non pas pour servir le pays mais
pour s'enrichir, les possédants économiques
préfèrent un Etat non gouverné pour s'enrichir dans
le désordre. C'est la raison des plus forts sur les plus
faibles. L'état de droit n'existe pas. Et les plus
faibles cherchent toujours des astuces pour se
venger des plus forts. Cela conduit le pays à la dérive.
Peu à peu, nous cheminons à la destruction du pays.
H.P : Les Haïtiens n'ont-ils pas fait le choix
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5. 4
Interview
d'élire des hommes qui n'ont rien comme projets
d'avenir pour le pays ?
L.A.J : Selon un dicton, « le peuple a les dirigeants
qu'il mérite. » Au nom du jeu démocratique, avec des
pratiques frauduleuses et de manipulation, c'est
souvent une majorité du peuple qu'on emmène à
choisir ses propres dirigeants. Alors, ce peuple, mal
formé et mal informé, choisit des représentants les
plus démagogues qui donnent de bonnes impressions
pour le diriger. Si on veut que ce peuple soit éclairé
dans ses choix, il importe d'abord de le former et de
l'informer, pour ne pas se laisser tromper et
manipuler par des usurpateurs.
On a l'habitude de dire qu'Haïti est mal gouvernée
parce que « les hommes qu'il faut ne sont pas à la place
qu'il faut. » L'histoire des trois dernières décennies
apporte un démenti à ce dicton. Nous avons eu des
Haïtiens compétents qui ont brillé dans des
institutions internationales. Ils ont occupé des postes
clé dans l'appareil de l'Etat haïtien. Le résultat de
leurs actions politiques est décevant. Ils n'ont pas pu
empêcher la descente aux enfers du pays, voire pour
redresser la barre et lui donner une nouvelle
direction.
Face à ce constat, j'ai l'habitude de dire : « Haïti
est mal gouverné. Ce ne sont pas d'abord les hommes
qu'il faut changer, c'est le système politique qui est
mauvais et qu'il faut changer. » On peut être très
compétents ailleurs, dans des institutions
internationales, et on devient médiocre dans le
système politique haïtien. Cependant, cela ne nous
empêche pas d'observer que la plupart des dirigeants
haïtiens ne sont pas préparés pour la fonction qu'ils
occupent. Cela explique en grande partie la mauvaise
gouvernance du pays.
H.P : Pensez-vous que l'espoir peut naître encore
en Haïti ? Si oui argumentez ?
L.A.J : Je me souviens du prêtre haïtien, Yves
Voltaire, qui disait dans une conférence à Paris en
2000 : « Le miracle haïtien est encore possible. » Je
me souviens du géographe haïtien, Jean-Marie
Théodat qui disait dans une conférence en Guadeloupe
en 2004 : « Laissez au peuple haïtien le temps de faire
preuve de son génie. » Ces deux expressions
traduisent, à mon avis, l'esprit qui habite la plupart
des Haïtiens.
Depuis des décennies, des Haïtiens ont exprimé le
désir de construire une nouvelle Haïti. Après la chute
des Duvalier en 1986, on parlait de renaissance ou
nouvelle indépendance d'Haïti. Ce rêve n'est pas
réalisé avec les 20 ans du régime politique de Lavalas.
Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 où
le monde entier est venu au secours d'Haïti, on parlait
de refondation ou de reconstruction d'Haïti, grâce à
l'aide de la Communauté internationale. 10 ans après,
rien n'a changé ; au contraire, Haïti continue sa
descente aux enfers, au point que beaucoup d'Haïtiens
ont perdu l'espoir d'un avenir meilleur pour Haïti.
C'est le pire qui peut arriver à un pays quand ses
propres enfants n'ont plus d'espoir en son avenir.
Pourtant, Haïti possède encore toutes les réserves
nécessaires, tant économiques, politiques et
culturelles pour rebondir et envisager un avenir
meilleur. Il lui faut une nouvelle équipe d'hommes et de
femmes qui soient prêts à sacrifier leurs intérêts
personnels pour envisager d'abord l'intérêt général
du pays. Cette nouvelle classe politique ne viendra pas
d'ailleurs. Elle sortira du sein du peuple haïtien. Pour
favoriser son arrivée, il convient d'abord d'éduquer ce
peuple, de développer une conscience collective sur la
nécessité de changer le système socio-économique et
politique du pays. Le changement d'Haïti viendra
d'abord des Haïtiens et non pas de la Communauté
internationale.
H.P : La classe politique Haïtienne et une frange de
la communauté internationale existent à partir du
chaos et des moments de trouble êtes-vous de cet
avis ?
L.A.J : L'Organisation des Nations Unies (ONU),
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6. 5
Interview
surnommée « Communauté internationale » est
contrôlée par des pays riches, colonialistes ou
impérialistes, qui cherchent à élargir leurs zones
d'influence, surtout dans les pays appauvris ou
dépouillés comme Haïti. Au nom de la Communauté
internationale, ces pays impérialistes interviennent
dans les pays dominés sous des formes différentes :
aide internationale, coopération bilatérale, les
Organisations non gouvernementales (ONG). Ces
formes d'intervention, surtout les ONG, sont
présentes en Haïti. On y retrouve environ 10.000 ONG,
au point que le pays est surnommé «la République des
ONG ». En principe, les ONG sont présentes dans le
pays pour aider la population à sortir de la pauvreté.
Mais dans la pratique, elles entretiennent la pauvreté
et maintiennent la population dans l'assistanat, afin de
justifier la pérennité de leur présence dans le pays.
Dans un pays à chômage comme Haïti, beaucoup
d'hommes et de femmes font de la politique, pour se
faire connaître et accéder à un poste afin de s'enrichir
rapidement. Au pays de la corruption et de l'impunité
comme Haïti, il suffit d'accéder à un poste décisionnel
pour pratiquer le pot de vin, les fraudes et les
détournements du fonds public pour s'enrichir et
partir. « Travay Leta se chwal papa » (un poste dans
l'administration publique est comme monter sur le
cheval du père. Chacun fait un coup, en profite au
maximum, puis il laisse la place à un autre). Avec cette
mentalité, beaucoup de fonctionnaires de
l'administration publique ne travaillent pas pour
établir un état de droit où règneraient l'ordre, la
sécurité et le contrôle administratif. Cela les
empêcherait dans leurs pratiques du favoritisme et du
détournement.
H.P : Y a t'il à une comparaison à faire ou un lien
entre le régime Duvalier qui a régné plus de vingt ans
et le groupe PHTK presqu'une décennie au pouvoir?
L.A.J : Le régime des Duvalier a duré 29 ans, soit 14
ans de François Duvalier père (1957-1971) et 15 ans de
Jean-Claude Duvalier fils (1971-1986). C'était un
régime de dictature où tout était sous contrôle.
L'ordre y régnait avec la peur de se faire éliminer par
le dictateur si on s'oppose à sa politique.
Le régime des Duvalier était remplacé par celui de
Lavalas qui a eu comme présidents, alternativement,
Jean-Bertrand Aristide (1991-1996 ; 2001-2004) et
René Préval (1996-2001, 2006-2011). Je qualifie cette
période comme un temps de transition de la dictature à
la démocratie. Il est caractérisé par l'instabilité
politique, l'insécurité sociale et une crise économique
grandissante. Tantôt, c'est le coup d'Etat militaire de
trois ans contre Aristide (1991-1994), suivi de son
retour ; tantôt c'est la non gouvernance ou le blocage
du pays sous la première mandature de Préval ; tantôt
c'est le deuxième coup d'Etat contre Aristide et son
remplacement par un gouvernement provisoire ; tantôt
c'est le séisme du 12 janvier qui a terrassé Haïti qui
était déjà en agonie, sous la deuxième mandature de
Préval. Tout cela se passe en présence de la
Communauté internationale qui a intervenu et a
maintenu Haïti sous tutelle de 1994 à 2018.
Depuis 2011, le régime de Lavalas est remplacé par
le groupe politique PHTK (……) de Joseph Martelly
(2011-2016), suivi de Jovenel Moïse (2018 à nos jours)
comme présidents. Sous la commande de ce groupe
politique, composé des regrettés du régime de Duvalier
et des opportunistes de tout bord, le pays d'Haïti
continue sa descente aux enfers. La crise économique,
l'insécurité sociale et l'instabilité politique
s'agrandissent et tendent à augmenter le désespoir
des Haïtiens.
Jusqu'où arriverons-nous dans cette descente aux
enfers ? L'avenir le dira. Mais ce sont les hommes qui
font l'histoire. « Le miracle haïtien est encore possible
». Sans nul doute, le changement d'Haïti passera
nécessairement par la politique, par une nouvelle
gouvernance. Seul un nouvel Etat qui sortira des
entrailles du peuple haïtien donnera naissance à une
nouvelle société d'Haïti.
Guadeloupe, le 23 juin 2020
Interview réalisée par HERCULE Peterson
Louis Auguste JOINT,
Sociologue
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Société
DAME-MARIE UNE VILLE, UN TRÉSOR CACHÉ DANS LA GRAND'ANSE
Préambule
a République d'Haïti comporte en son sein des
communes qui font le bonheur de ce pays quand
on l'appelait « La Perle des Antilles ». LeLsiècle dernier la ville de Dame-Marie était l'un des
endroits doté de toutes les ressources naturelles et
qui produisait en abondance de la nourriture pour
tous les autres départements y compris la capitale
Haïtienne.
Les intempéries d'années en années à plusieurs
reprises qui se sont abattu dans le pays, y compris ce
coin de terre, n'ont pas permis la progression de la
commune.
Des hommes et des femmes sont en
concertation pour la relance de nombreux projets et
de grands programmes pour la création d'activités
dans des secteurs clés, car Dame-Marie détient des
atouts majeurs pour devenir un havre de paix.
A PROPOS DE DAME-MARIE...
Dame-marie est une Ville de la République d'Haïti,
située à 49 km de la commune de Jérémie, chef-lieu du
département de la Grand 'Anse, et 13 km de
l'arrondissement de L'Anse d'Hainault. Elle est
peuplée de 35 237 habitants (recensement par
estimation de 2009). Elle a une densité de 345
habitants par km.² Une altitude de 114 m. D'une
superficie de 102,16 km². D'une superficie de 102,16
km².
La commune possède (5) sections communales
(Lesson, Bariadelle, Desormeau, Petite Rivière et
Baliverne).
L'économie de Dame-marie repose sur trois piliers
: L'agriculture ou près de 3/4 de la population vit de
cette filière, elle exporte aussi, notamment la
production du cacao et la pratique de la pêche.
La ville possède une centrale électrique ainsi qu'un
aérodrome. Elle est l'une des 22 zones touristiques du
pays qui a beaucoup de potentialité de faire à cause de
sa verdure. Et aussi l'une des communes ayant une
couverture végétale permanente, ses forêts sauvages,
ses terres agricoles fertiles.
Plus d'un rapporte qu'elle est la région qui produit
le plus de nourriture dans le département.
DAME-MARIE SES ATOUTS
L'administration communale est dirigée par un
cartel de trois membres à leur tête M. Gilbert JEAN,
ils font de leurs mieux pour mener à bien les rênes de
ce coin de terre qui a été durement frappée par
l'ouragan Matthew en été 2016, qui a causé d'énormes
pertes en vies humaines, dans la production agricole
ainsi que dans les infrastructures. La population dans
son fonctionnement au quotidien se rappelle encore des
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horreurs de cette intempérie.
Dame-marie a toujours été une ville prospère
dès sa création en 1776, elle exportait les 2/3 de sa
production agricole, des fruits, des légumes…
régulièrement vers les différents marchés de la
capitale Haïtienne.
La ville au trésor cachée compte les plus grands
producteurs de cacao de la région de la Grand'Anse, sa
position géographique permet à ses habitants de vivre
de l'agriculture et de la pêche.
Les paysans font l'élevage dans les domaines
suivants : Aviculture, bovins, et porcins.
Les habitants sont réputés pour leur accueil
chaleureux, et leurs spécialités culinaires se font
toujours à base des produits naturels.
Cette ville a produit beaucoup de grands
intellectuels. Ces 3 dernières décennies les
établissements scolaires ont connu un fort taux de
réussite aux examens de baccalauréat du premier et au
second degré, comparativement aux autres régions du
pays.
Quatre années plus tard après le passage de
l'ouragan meurtrier les stigmates sont encore visibles,
la ville est dépourvue des ressources même les plus
élémentaires. Et elle fait face encore à de sérieuses
urgences sanitaires.
DES PROJETS D'ENVERGURE
La cathédrale de Dame-Marie a pour Sainte
Patronne Notre Dame de La Nativité qui veille sur
ses habitants depuis 244 ans.
Face à l'église s'érige une place publique qui
porte le même nom que la Sainte Patronne et qui
accueille des dizaines de riverains qui viennent
s'amuser et se divertir sur la place.
Société
La ville a vu l'émergence de bon nombre de ses
enfants qui évoluent dans divers domaines de la vie en
Haïti, comme à l'étranger.
Les ONG (Organisation Non Gouvernementale)
ont mené à plusieurs reprises depuis des années des
projets en vue de donner à la commune une visibilité
mondiale et de devenir une nouvelle destination
touristique…
Un petit groupe d'hommes et de femmes
originaires de la citée se sont réunis et ont créé un
groupe de réflexion avec des projets clés à l'appui qui
permettront de déboucher vers un développement du
département de la Grand 'Anse. Ce programme vise
divers secteurs tels l'agriculture, la pêche… Un
renforcement de plusieurs filières, et la mise en place
d'autres activités pour l'amélioration du quotidien
des habitants.
L'objectif premier et la mission de ce
groupuscule non étatique et apolitique est de
maintenir l'équilibre au sein de la communauté
Dammarienne, de faire jaillir un nouveau souffle et
faire croire à ces terriens qu'ils peuvent être
autosuffisants, car la ville possède des ressources
suffisantes qui lui permettent d'exporter et la
rendre plus prospère.
L'objectif étant de faire de Dame-marie une
ville pilote pour toutes les autres régions d'Haïti.
Rédacteurs Associés :
HERCULE Peterson et DERACK Steeve
Le 1er juillet 2020
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