1. Division Analyses et Recherches1
UPLINE RESEARCH
RESULTS REVIEW
Sommaire
Analyse du compte de résultat S1-2016…………………………. 2
Données agrégées de la cote………………………. 2
Analyse des sociétés non financières…………… 5
Analyse des sociétés financières…………………. 8
Analyse des grandes masses du bilan au 30-06-2016…….. 11
Analyse des sociétés non financières…………. 11
Analyse des sociétés financières……………….. 14
Analyse de l’endettement net au 30-06-2016……………….. 16
Analyse des sociétés non financières…………. 16
ANNEXES………………………………………………………………………. 18
Analyse du compte de résultat S1-2016
Un retour en force des secteurs phares : La place casablancaise clôture le S1-2016 sur une belle prouesse, se traduisant
par une appréciation de 4,5% du CA agrégé à 110 570,7 MDhs et une masse bénéficiaire en affermissement de 14,4% à
15 248,9 MDhs, soit une marge nette autour de 13,8% ;
Un premier semestre prometteur pour les sociétés non financières : Le CA consolidé s’est apprécié de 3,5% à
74 612,9 MDhs (soit 67,5% du volume d’affaires global) pour une capacité bénéficiaire en croissance à 2 chiffres
(+17,7% à 8 432,5 MDhs) ;
Sociétés financières : (i) Banques : un semestre porté par la hausse des résultats des opérations de marché et l’interna-
tional, (ii) SFS : une rentabilité plombée par le coût du risque et (iii) Assurances : des conditions sectorielles favorables.
Analyse des grandes masses du bilan au 30-06-2016
Une trésorerie nette en dégradation pour les sociétés non financières : Le taux de couverture du BFR par le FR de
l’ensemble agrégé s’est amoindri, passant de 75,7% à 56,4%, générant un déficit de trésorerie nette en dégradation de
59,3% à 12 878,1 MDhs ;
Analyse des indicateurs bilanciels des sociétés financières au 30-06-2016 : (i) Banques : des conditions sectorielles
marquées par une croissance languissante des crédits (+1,8%) et une stabilisation du taux de transformation à 98,9%,
(ii) SFS : une activité de crédits qui tourne au ralenti avec un retrait de 0,4% à 34,9 MMDhs et (iii) Assurances : Des
placements affectés qui évoluent au même rythme que les provisions techniques, assurant un maintien du taux de
couverture à un niveau supérieur à 100%.
Analyse de l’endettement net au 30-06-2016
Un gearing de 63,7% pour les sociétés non financières au 30-06-2016 : Un alourdissement de 4,6% de l’endettement
net à 56 933,3 MDhs, reflétant à la fois le manque de dynamique d’investissement (baisse de 4,9% des DFLT) et la
pression sur la trésorerie des entreprises qui se financent essentiellement pour couvrir leurs besoins en trésorerie court
terme (hausse de 59,3% des DNCT).
S1-2016
2. 2 2
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
REALISATIONS S1-2016 DE LA COTE :
Un retour en force des secteurs phares
En dépit d’un contexte économique peu porteur, se traduisant par un net ralentissement du rythme de croissance du
PIB (1,7% au T1-2016 et seulement 0,5% au T2-2016, contre 4,5% en 2015), la place casablancaise clôture la première
moitié de l’année sur une belle prouesse.
Ainsi, le chiffre d’affaires en agrégé de la cote boucle le S1-2016 sur une appréciation de 4,5% pour s’établir à
110 570,7 MDhs.
Sur les 22 secteurs représentés en bourse, seuls quelques uns sortent du lot, accusant ainsi une contreperformance
de leur volume d’activité, notamment le Pétrole & Gaz (-10,1% à 5 430,3 MDhs), les Mines (-13,5% à
2 630,6 MDhs), l’Electricité (-7,0% à 4 052,5 MDhs) et les BTP & Matériaux de construction (-3,3% à 7 596,7 MDhs). La
contribution de tous les secteurs baissiers dans le chiffre d’affaires agrégé a été de l’ordre de -1,6 pt.
Pour le reste, la performance a été bien au rendez-vous. C’est le cas notamment des immobilières (+29,1% à
5 713,9 MDhs), des services de transport (+23,0% à 1 275,9 MDhs), de la chimie (+17,5% à 518,9 MDhs), des
distributeurs (+13,7% à 8 626,8 MDhs) et des assurances (+10% à 6 547,2 MDhs). Notons également la bonne
appréciation des bancaires de +5,9% à 28 490,4 MDhs (1er
contributeur à l’évolution du CA avec 1,5 pt).
Par secteur, les revenus de la cote ont été réalisés à hauteur de 25,8% par les banques, suivies par les Télécoms et
l’Agro-alimentaire représentant respectivement 15,9% et 8,9%.
Du côté de la masse bénéficiaire, le constat est encore meilleur. La masse bénéficiaire de la cote a pris 14,4% pour
se chiffrer 15 248,9 MDhs, correspondant à une marge nette autour de 13,8%.
Evolution et répartition du CA consolidé par secteur (En MDhs)
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
Statistiques de croissance du CA consolidé au S1-2016
10
3
33
2
0
23
Etablissements de crédit* Assurances ** Non financières
Nombre de sociétés à la hausse Nombre de sociétés à la baisse
*pour les etablissements de credit, le PNB fait office de CA
**Pour les assurance les primes acquises nettes sont assimilees a un CA
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
Evolution et répartition du RNPG par secteur (En MDhs) Statistiques de croissance du RNPG au S1-2016
9
3
40
3
0
16
Etablissements de crédit Assurances Non financières
Nombre de sociétés à la hausse Nombre de sociétés à la baisse
24,3% 25,8%
15,0% 15,9%
8,7% 8,9%
52,0% 49,4%
CA S1-2015 CA S1-2016
BANQUES TELECOMMUNICATIONS AGRO ALIMENTAIRE Autres
110 570,7105 814,7
+4,5%
38,3% 37,7%
21,2% 19,1%
10,2% 8,4%
30,3% 34,8%
RNPG S1-2015 proforma RNPG S1-2016
BANQUES TELECOMMUNICATIONS BTP ET MC Autres
15 248,913 329,1
+14,4%
3. 3 3
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
L’analyse de la répartition sectorielle de la masse bénéficiaire laisse apparaître une prédominance des
bancaires avec une part de 37,7%, suivies par les Télécoms (19,1%) et les BTP & Matériaux de construction (8,4%).
Avec une évolution de +12,5% de son RNPG à 5 743,7 MDhs, le secteur bancaire arrive encore une fois à se
distinguer par sa plus grande contribution à l’évolution des résultats (+4,8 pts). Cette performance a été
rendue possible grâce essentiellement à deux leviers : les activités de marché au Maroc et les filiales bancaires afri-
caines. Non loin derrière, les immobilières affichent une contribution à la croissance de l’ordre de 3,6 pts (+167,6% à
756,2 MDhs). Au-delà d’un effet année de base favorable pour ALLIANCES, les deux autres
immobilières ont également participé à cette performance, grâce à la dynamique des ventes sur le social.
Notons aussi la bonne performance du secteur pétrole & gaz (+69,4% à 657,0 MDhs), dont la contribution s’est élevée
à 2,0 pts, grâce essentiellement à l’appréciation des marges des distributeurs de produits pétroliers.
Pour ce qui est des secteurs baissiers, leur contribution à l’évolution globale s’est située à -2,6 pts, dont la
moitié (-1,3 pt) revient aux minières (-45,9% à 198,8 MDhs). Le secteur ayant pâti de la baisse des prix des
métaux précieux et de base à l’international. De même, le secteur des BTP & Matériaux de construction
contribue à hauteur de -0,5 pt (-5% à 1 287,9 MDhs) à la croissance de la capacité bénéficiaire.
13 329,1
15 248,9
RNPG S1-
2015
proforma
Banques Immobilier Pétrole &
Gaz
Agro-alim Autres
positifs
Mines BTP et MC STE de
Financment
SCES aux CL Pharmaceu RNPG S1-
2016
+636,8
+473,6
+269,3
+238,4
-68,2
-54,0
-168,6
-45,5
-13,1
+651,3
Contributions à la croissance de la capacité bénéficiaire Part du Groupe (En MDhs) au S1-2016
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
4. 4 4
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
En termes analytiques, le croisement de deux ratios de rentabilité et de marge (ROE ; marge opérationnelle) fait res-
sortir des secteurs offrant des couples assez intéressants, en l’occurrence les Télécoms (36,7% ; 31,8%), le Pétrole &
Gaz (36,9% ; 16,2%) ou encore les services de Transport (22,7% ; 33,7%) et l’Electricité (18,2% ; 30,7%). Pour le plus
important secteur en termes de Fonds Propres à savoir les Banques, il dégage la deuxième plus importante marge
opérationnelle (REX/PNB) derrière les sociétés de financement, soit 34,4%.
BANQUES
PET & GAZ
TELECOMS
AGRO ALIMENTAIRE
BTP ET MC
DISTRIBUTEURS
IMMOBILIER
ASSURANCE
ELECTRICITE
SERVICES AUX COL
MINES
BOISSONS
STES DE PTF/HOLDINGS
AUTRES
SOCIETE DE FIN
EQUIP ELECTR
PHARMACEUTIQUE
ING & BIENS D'EQUIP
CHIMIE
TRSPORT
SCES DE TRANSPORT
MAT & LOG ET SCES INFOR
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
45,0%
0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0% 35,0% 40,0% 45,0%
Marged'exploitation(S1-2016)
ROE annualisé (S1-2016)
NB : La taille des bulles indique le niveau des Fonds propres part du Groupe au 30/06/2016
Cartographique du ROE Vs Marge d’exploitation au S1-2016 des secteurs cotés
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
5. 5 5
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
SOCIETES NON FINANCIERES :
Un premier semestre prometteur pour la cote
Après plusieurs années de vaches maigres, les sociétés non financières reprennent des couleurs en affichant des
performances appréciables dans l’ensemble des agrégats du compte de résultat.
L’immobilier : Premier contributeur à la croissance des revenus au S1-2016
En somme, le chiffre d’affaires consolidé de l’ensemble des sociétés non financières s’est apprécié de 3,5% à
74 612,9 MDhs (soit 67,5% du volume d’affaires global).
En détail, sur 19 secteurs non financiers, 13 secteurs ont contribué positivement à l’accroissement des revenus glo-
baux. Il s’agit en premier lieu du secteur immobilier qui a contribué avec près de 1,3 MMDhs (ou 50%) dans la crois-
sance des revenus des secteurs non financiers. Cette évolution est redevable aux performances commerciales réali-
sées par toutes les immobilières cotées notamment ALLIANCES qui a vu son volume d’affaires progresser de plus de
1 MMDhs, en raison de la reprise de l’activité.
Dans la même lignée, le secteur de Distribution a profité des résultats d’AUTO HALL, ENNAKL et LABEL’VIE avec des
variations du volume d’affaires de +538 MDhs, +237,1 MDhs et +211,6 MDhs respectivement.
Enfin, MAROC TELECOM (unique représentante du secteur des Télécommunications) n’est pas en reste avec une par-
ticipation de plus de 1 MMDhs, tirant profit à la fois du ralentissement de la baisse des prix du mobile au Maroc et de
la croissance de l’activité des filiales africaines.
Du côté des secteurs baissiers, le CA conso de la cote (hors financières) a été plombé par :
Le secteur Pétrole & Gaz en raison notamment de la contreperformance de TOTAL MAROC (-585 MDhs) qui a
subi l’impact prix lié à la baisse des cours des produits pétroliers à l’international ;
La valeur SONASID qui tire à la baisse la masse des revenus à hauteur de -557,2 MDhs, du fait des difficultés
que connaît le secteur de la sidérurgie au Maroc (Baisse disproportionnée des prix du rond à béton comparati-
vement à celui de la ferraille et ralentissement de la demande nationale).
Le secteur des Mines (-411,5 MDhs) qui a du faire face à la dépréciation des cours internationaux des métaux
précieux et de base ;
Et enfin le secteur d’Electricité, représenté par TAQA Morocco, dont le CA consolidé a perdu 303,3 MDhs en
lien avec la diminution des frais d’énergie de 11% (suite à l’évolution du prix d’achat de charbon) et à la baisse
de la disponibilité des unités 5&6 (révision mineure de l’unité 5).
Evolution du CA conso, REX conso et RNPG des sociétés
non financières au S1-2016 (En MMDhs)
Evolution des marges des sociétés non financières
au S1-2016
Source : Etats de synthèses des sociétés -Elaboration Analyse et recherches
18,3%
9,9%
19,6%
11,3%
Marge opérationnelle Marge nette part du Groupe
S1 2015 proforma S1-2016
+1,3 pt
+1,4 pt
72,1
13,2
7,2
74,6
14,6
8,4
CA conso REX conso RNPG
S1 2015 proforma S1-2016
+3,5%
+10,8%
+17,7%
6. 6 6
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
Des marges opérationnelles en nette amélioration
Au niveau opérationnel, le REX consolidé s’est bonifié de 10,8% à 14 636,5 MDhs, améliorant de facto la marge
d’exploitation de 1,3 pt à 19,6%. Au-delà de raisons spécifiques à chaque société, nous pensons que cette prouesse
est liée à la conjonction de trois éléments :
Le redressement des marges des sociétés, dont l’exploitation était déficitaire l’année dernière (ALLIANCES et
SNEP) ;
Les efforts consentis par les sociétés en termes de rationalisation des charges de structure dans un contexte
économique peu propice ;
Et, l’impact de la baisse des prix des matières premières sur le coût des intrants.
Une croissance à deux chiffres de la capacité bénéficiaire
Capitalisant sur la croissance des revenus et sur une maîtrise des charges d’exploitation et des charges financières, la
capacité bénéficiaire des secteurs non financiers a connu une évolution à deux chiffres (+17,7%) et +1 271 MDhs en
valeur.
Dans cette somme, notons la contribution remarquable du secteur Immobilier avec plus de 470 MDhs (soit plus de
37% de la variation totale). Ceci étant au redressement d’ALLIANCES qui, après la déconsolidation des filiales EMT,
commence progressivement à dégager des bénéfices (+19,6 MDhs au S1-2016 contre -384,3 MDhs au S1-2015).
De son côté le secteur Pétrole & Gaz (+269,3 MDhs) a profité essentiellement de l’évolution de la capacité
bénéficiaire de TOTAL (+256,7 MDhs), suite essentiellement à l’amélioration du REX et à la baisse du taux d’impôt sur
les sociétés, liée à son introduction en bourse.
Enfin, la branche Agroalimentaire contribue à hauteur de +238,4 MDhs dans la masse bénéficiaire, grâce
essentiellement à la bonne tenue de l’activité de (i) COSUMAR (+111,6 MDhs de son RNPG ), sous l’effet d’une
campagne sucrière favorable et d’une progression de son activité à l’export et (ii) UNIMER (+89,4 MDhs). Cette
dernière ayant profité de la revalorisation de sa participation dans la société Retail Holding (société mère de
LABEL’VIE) et de la cession des titres de la société King Génération.
4,4%
5,3%
6,3%
6,4%
7,0%
8,4%
9,7%
11,0%
13,2%
14,0%
15,0%
16,0%
16,2%
16,4%
21,8%
26,4%
30,7%
31,8%
33,7%
EQUIP ELECTR
CHIMIE
DISTRIBUTEURS
MAT & LOG ET SCES INFOR
STES DE PTF/HOLDINGS
AUTRES
PET & GAZ
IMMOBILIER
ELECTRICITE
SCES DE TRANSPORT
Marge opérationnelle par secteur non financier coté au S1-2016
Source : Etats de synthèses des sociétés-Elaboration Analyse et recherches
7. 7 7
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
En revanche, d’autres secteurs ont plombé la croissance de la rentabilité de la cote (hors financières). Il s’agit en l’oc-
currence du :
Secteur des Mines avec une variation négative de -168,6 MDhs, due au recul simultané du RNPG de
MANAGEM (-88,4 MDhs) et de CMT avec -85,3 MDhs ;
Secteur des BTP et Matériaux de Construction avec une participation de -68,2 MDhs dans la croissance du
RNPG des secteurs (hors financiers), en raison essentiellement du RNPG de SONASID qui a viré au rouge
(-61,3 MDhs, contre 24,5 MDhs au 30/06/2015). Ceci est dû à la poursuite de la montée des importations de
l’acier (en dépit de la mise en place des mesures de sauvegarde) et à une concurrence locale acharnée ;
Et, LYDEC (unique représentant des Services aux Collectivités Locales) qui a vu son résultat net baisser de 34%,
soit -45,5 MDhs en valeur.
8. 8 8
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
SOCIETES FINANCIERES
Banques : Des réalisations semestrielles bien orientées
Le secteur bancaire coté à la bourse de Casablanca clôture le premier semestre de l’exercice 2016 sur une note posi-
tive. En effet la masse bénéficiaire des six Groupes a enregistré une croissance à deux chiffres durant cette période.
Cette performance est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs qui ont contribué favorablement à la crois-
sance de la rentabilité financière des Groupes bancaires.
Une profitabilité portée par la hausse des résultats des opérations de marché et l’international
Malgré un contexte marqué par le resserrement des marges d’intermédiation sur le marché marocain en raison d’une
baisse des taux débiteurs non proportionnelle à celle du coût des ressources, le PNB consolidé du secteur a affiché
une progression de 5,9% à 28 490,4 MDhs. Cette croissance trouve son origine dans la bonne performance du résultat
des opérations de marché, combinée à la hausse de la contribution des activités de la Banque de Détail à l’internatio-
nal des trois Groupes bancaires marocains à savoir BCP, ATW et BMCE.
En effet, les banques ont profité, entre autres, de l’impact favorable de la baisse des taux au S1-2016 (après une stag-
nation entre 2014 et 2015) sur la valorisation de leur portefeuille obligataire de transaction.
Une hausse maitrisée des provisions malgré la poursuite de la montée du risque sur le secteur
En dépit de la poursuite de la dégradation de la qualité des engagements des banques sur le marché marocain (taux
de CES de 7,6% à fin juin 2016 Vs. 7,2% à fin juin 2015), le coût du risque agrégé a affiché une hausse
maîtrisée de 5,0% à 4 642,4 MDhs. Cette évolution s’explique par l’allègement des dotations au provisions de cer-
taines banques (CDM et BMCI) après un effort de provisionnement considérable fourni ces dernières années pour
couvrir la montée du risque sur le marché.
Une amélioration de la capacité bénéficiaire part du Groupe, intégrant un effet périmètre
Le RNPG agrégé du secteur a enregistré une croissance de 12,5% à 5 743,7 MDhs. En effet, outre l’impact de l’amélio-
ration du PNB et la baisse de la charge de risque de quelques Groupes bancaires, le résultat net part du Groupe secto-
riel a profité d’un effet périmètre favorable suite d’une part à l’augmentation de la participation d’ATW dans deux de
ses filiales africaines à savoir SIB et CBAO et d’autre part à la prise de participation de la BCP à hauteur de 52% dans
les BPR. Ainsi, la rentabilité financière du secteur ressort en amélioration de 55 points de base à 10,9%.
Evolution du PNB du secteur bancaire S1-2016 (en MDhs)
67% 64%
16% 17%
14%
16%3%
3%
S1-2015 S1-2016
Autres Résultat des opération de marché
Marge sur commissions Marge d'intérêt
28 490,426 910,9
+5,9%
26 910,9
28 490,4
S1-
2015
ATW BCP BMCE CDM CIH BMCI S1-2016
+338,0
+48,2
421,8
+44,5
-54,8
+781,7
Source : Etats de synthèses des banques-Elaboration Analyse et recherches
9. 9 9
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
Sociétés de financement spécialisées : Une rentabilité plombée par le coût du risque
A l’exception d’AXA CREDIT, la profitabilité des sociétés de financement spécialisées de la cote ressort en
croissance au titre des six premiers mois de l’année 2016. Ainsi, le PNB agrégé a affiché une hausse de 3,4% à
920,2 MDhs, porté principalement par SALAFIN et MAGHREBAIL .
En revanche, le résultat d’exploitation de l’ensemble du secteur a affiché une forte contraction de 15,6% à
323,1 MDhs, impacté principalement par l’alourdissement de la charge de risque des sociétés de leasing et d’AXA
CREDIT.
Dans ce contexte, la capacité bénéficiaire du secteur ressort en contraction de 22,8% à 182,9 MDhs. Notons qu’AXA
crédit a enregistré un résultat net déficitaire de -53,8 MDhs, contre un bénéfice net de 9,2 MDhs au
S1-2015. Hors AXA CREDIT, la masse bénéficiaire du secteur aurait progressé de 3,9%.
Ainsi, la rentabilité financière sectorielle ressort en dégradation, passant de 11,4% au S1-2015 à 8,6% au S1-2016.
Assurance : Des conditions sectorielles favorables
Les compagnies d’assurance cotées semblent bien profiter des conditions favorables actuelles du marché de l’assu-
rance au Maroc et ce, comme en témoigne l’évolution des indicateurs agrégés au titre des six premiers mois de l’an-
née.
5 106,9
5 743,7
S1-2015 S1-2016
+12,5%
Evolution du RNPG du secteur bancaire S1-2016 (en MDhs) Evolution du ROE annualisé sectoriel au S1-2016
Evolution du PNB, cout du risque et RNPG du secteur des SFS au S1-2016 (en MDhs)
10,4%
10,9%
S1-2015 S1-2016
+0,5 pt
Source : Etats de synthèses des banques-Elaboration Analyse et recherches
Source : Etats de synthèses des SFS-Elaboration Analyse et recherches
889,9
204,7
236,9
920,2
275,7
182,9
PNB Coût du risque RNPG
S1-2015 S1-2016
+3,4%
+34,7% -22,8%
10. 10 10
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse du compte de résultat S1-2016
Les primes acquises nettes du secteur ont progressé de 10,0% à 6 547,2 MDhs. Cette croissance a été portée à la fois
par le segment Vie (+9,8%) et Non Vie (+10,1%). En effet , les compagnies ont tiré avantage de la dynamique de l’ac-
tivité Epargne et du marché du secteur automobile au Maroc (hausse des ventes automobiles de 34,3% au S1-
2016). Rappelons que l’assurance automobile représente plus que 45% du chiffre d’affaires Non Vie sectoriel.
En termes de rentabilité, le résultat technique sectoriel s’est hissé de 11,3% à 1 268,0 MDhs, porté par la
croissance du résultat financier de WAFA ASSURANCE et de SAHAM ASSURANCE. Ces deux dernières ont
visiblement profité du contexte favorable du marché action marocain (+6,5% au S1-2016).
Enfin et en intégrant une baisse de l’impôt sur le résultat pour ATLANTA (-50,0%) et un effet de base favorable pour
WAFA ASSURANCE (Des frais financiers non récurrents relatifs au portefeuille libre ont été enregistrés au
S1-2015), le masse bénéficiaire agrégée du secteur ressort en croissance de 8,0% à 889,8 MDhs. Ainsi, le ROE du
secteur est passé de 16,6% au S1-2015 à 17,3% au S1-2016.
Evolution du PAN, résultat technique et RNPG du secteur des Assurances au S1-2016 (en MDhs)
Source : Etats de synthèses des Compagnies d’Assurance-Elaboration Analyse et recherches
5 952,4
1 139,3 823,7
6 547,2
1 268,0
889,8
PAN Résultat technique RNPG
S1-2015 S1-2016
+10,0%
+11,3% +8,0%
11. 11 11
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse des grandes masses du bilan au 30-06-2016
SOCIETES NON FINANCIERES
Evolution de la structure bilancielle
En dépit d’agrégats financiers en nette amélioration, l’évolution de la situation bilancielle des sociétés non
financières cotées fait figure d’une dégradation de la trésorerie nette au terme du S1-2016. Une situation qui
trouve son origine dans la chute du fonds de roulement (-33,3% comparativement au 31-12-2015 à
16 518,4 MDhs). Le besoin en fonds de roulement s’est soldé, pour sa part, par une baisse de 10,5% à
29 280,3 MDhs). Ceci étant, le taux de couverture du BFR par le FR de l’ensemble agrégé s’est amoindri, passant
de 75,7% à 56,4%.
Sur le plan du FR, les secteurs l’ayant le plus tiré vers le bas sont :
Les Télécoms : représentant l’unique valeur du secteur, le FR de MAROC TELECOM accentue son déficit de
5 034 MDhs pour se chiffrer à -24 135 MDhs). Outre l’effet poids des immobilisations corporelles
(investissements lourds), le FR a pâti de l’effet RNPG (-2 677 MDhs) ;
Le Pétrole & Gaz : le FR du secteur ressort déficitaire à hauteur de -986,8 MDhs), en hausse de 50%, en lien
particulièrement avec la montée du poste « autres actifs non courants » de +148,9 MDhs d’AFRIQUIA GAZ ;
Les Mines : après un excédent de 557,3 MDhs au 31-12-2015, le FR du secteur glisse en territoire négatif à
-408,7 MDhs. Une situation attribuable aux 3 minières, mais particulièrement à MANAGEM dont le déficit
s’est nettement accentué de 501,2 MDhs, sous l’effet à la fois de la chute du RNPG et de la progression du
poste « immobilisations incorporelles ».
Exclusion faite de ces trois secteurs, le FR agrégé de la cote aurait atténué sa baisse à seulement -4,3%.
Il convient de souligner l’amélioration du FR des secteurs de la Distribution (+18,9% à 2 100,7 MDhs) et, dans une
moindre mesure, de l’agro-alimentaire (+7,2% à 561,5 MDhs). Sur la distribution, notons la forte atténuation du
déficit du FR de LABEL’VIE, passant de -363,7 MDhs à seulement -35,2 MDhs, attribuable à l’entrée de la BERD en
mars 2016 dans le capital de VLV (filiale foncière du Groupe LABEL’VIE) pour un montant de 450 MDhs.
En termes de poids, le FR du secteur immobilier reste largement dominant. Les immobilières représentent une
part de 181,3% du FR des sociétés non financières. Dans un autre sens, le FR des Télécoms tire sensiblement à la
baisse le FR agrégé de l’ordre de -24 135 MDhs.
Evolution des grandes masses du bilan consolidé (En MDhs)
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
24 754,6
16 518,4
32 717,6
29 280,3
-8 085,7
-12 878,1
31/12/2015 S1-2016
TN
FR
BFR
BFR
BFR
TN
BFR
FR
12. 12 12
FLASH RESULTATS S1-2012
Nonobstant un contexte économique peu favorable, marqué par un rallongement des délais de paiement, le
besoin en fonds de roulement s’est nettement allégé dans son ensemble. A l’origine de cette performance deux
secteurs essentiellement. D’un côté, TAQA MOROCCO, unique représentant du secteur de l’électricité, voit son
BFR passer de 1 220,7 MDhs à seulement 20,3 MDhs. Un résultat consécutif à la forte augmentation du poste
« autres dettes » de +1 329,4 MDhs. D’un autre côté, le secteur immobilier capitalise sur les effets de la restruc-
turation du bilan d’ADDOHA (grâce à son Plan Génération Cash) et d’ALLIANCES pour atténuer son BFR de
1 325,7 MDhs à près de 33 046,9 MDhs. On notera également : :
La réduction du BFR du secteur BTP & Matériaux de construction (-24,5% 1 653,5 MDhs) et ce, en lien
particulièrement avec un passage d’une situation de besoin en FR de CIMENTS DU MAROC (385,9 MDhs) à
une situation d’excédent de FR (308,8 MDhs). La filiale heidelbergcement a bénéficié particulièrement
d’une nette bonification du poste « autres dettes & comptes de régularisation » de +566,7 MDhs ;
Et, l’allègement du BFR du secteur des Mines (-25,3% 905,3 MDhs), attribuable particulièrement à
MANAGEM ;
Pour ces deux secteurs, l’amélioration du BFR provient plus d’un rallongement de passifs circulants que
d’une atténuation de créances circulantes.
En revanche, les secteurs de l’agro-alimentaire et de la distribution arrivent à se faire remarquer par la forte
dégradation de leur BFR. Le 1er
a été impacté par le recul de l’excédent de FR de CENTRALE DANONE de
501,3 MDhs, tandis que le second a subi l’effet de l’augmentation de +368,3 MDhs du BFR d’AUTO HALL (en lien
avec l’effort de remboursement des dettes fournisseurs.
Notons, par ailleurs, le poids très important du BFR des immobilières (33 046,9 MDhs au terme du S1-2016),
représentant 112,9% du BFR du secteur non financier coté.
En termes de taux de couverture (FR/BFR), sur les 19 secteurs non financiers (y compris Autres) :
MARSA MAROC et TAQA MOROCCO, respectivement uniques représentants des secteurs « Services de
Transport » et « Electricité », arrivent à dégager une trésorerie nette largement excédentaire ;
7 secteurs présentent une situation bilancielle plus ou moins satisfaisante, avec des taux de couverture su-
périeurs à 100%. C’est le cas notamment des secteurs BTP & Matériaux de construction (150,7%),
Boissons (111,3%) et de l’Agro-alimentaire (108,9%) ;
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
Analyse des grandes masses du bilan au 30-06-2016
ELECTRICITE
BTP ET MC
EQUI ELEC
AGRO BOISSONS
STES DE PTF/HOL
IND PHAR
SCES AUX CL
MAT LOG & SCES INFO
AUTRES
ING & BIE D'EQ
DISTRIBUTION
IMMO
TELECOM
-50%
0%
50%
100%
150%
200%
250%
300%
350%
400%
TN par secteur (En MMDhs) au S1-2016 Cartographie du taux de couverture par secteur*
3,95
1,18
0,84
0,05
0,05
0,04
0,03
0,02
-0,11
-0,20
-0,36
-0,41
-0,43
-0,44
-0,48
-1,25
-1,31
-3,10
-10,97
ELECTRICITE
SCES AUX TRANSPORTS
BTP ET MC
EQUI ELEC
AGRO
BOISSONS
TRANSPORT
STES DE PTF/HOL
IND PHAR
SCES AUX CL
MAT LOG & SCES INFO
AUTRES
CHIMIE
ING & BIE D'EQ
DISTRIBUTION
PET & GAZ
MINES
IMMOBILIER
TELECOM
*Nous avons exclu de la cartographie du taux de couverture les secteurs (Chimie, Mines, Pétrole & Gaz, Transport et Services de Transport),
du fait de l’impertinence du ratio (FR ou BFR négatifs) dans leur cas. Pour MAROC TELECOM, le ratio a été inversé en raison de situations de
FR et BFR structurellement négatives.
13. 13 13
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse des grandes masses du bilan au 30-06-2016
Compte tenu de ces évolutions, le déficit de trésorerie nette s’est nettement dégradé de 59,3% à 12 878,1 MDhs. A lui
seul, le secteur TELECOM voit son déficit de trésorerie s’aggraver à près de 11 MMDhs, soit l’équivalent de 85,1% du
déficit global. L’immobilier arrive en 2ème
position, avec un déficit de trésorerie de 3 099,9 MDhs, bien qu’en atténua-
tion de -27,7%, comparativement au 31-12-2015.
14. 14 14
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse des indicateurs bilanciels des sociétés financières au 30-06-2016
BANQUES :
A l’exception de BMCE BANK, tous les Groupes bancaires ont enregistré une croissance de leurs prêts et créances sur
la clientèle. Ainsi, le total agrégé de ces derniers a progressé de 1,9% entre fin 2015 et fin juin 2016 pour se situer à
823 751,6 MDhs. Cette croissance est redevable principalement à ATW (1,5 pt de %) et BCP (0,7 pt de %) dont l’activi-
té a été portée à la fois par le marché marocain et le marché africain.
De même, les dettes envers la clientèle du secteur ont enregistré une progression de 1,8% à 769 229,3 MDhs,
tirées par la croissance de l’activité de collecte de tous les Groupes bancaires. Ainsi, le taux de transformation (crédits
bruts/dépôts) ressort en quasi-stagnation à 98,9% à fin juin 2016.
SOCIETES DE FINANCEMENT SPECIALISEES :
Le premier semestre 2016 a été marqué par une baisse de l’activité pour les sociétés de financement spécialisées
cotées. En effet, l’encours du refinancement du secteur a enregistré une contraction de 1,3% à
30 574,1 MDhs, impacté par la baisse des ressources de sociétés du leasing. De même, l’encours des crédits (créances
sur la clientèle +immobilisations données en crédit-bail et en location) a reculé de 0,4% pour se situer à
34 880,5 MDhs.
808 662,3 823 751,6
31/12/2015 30/06/2016
+1,9%
755 648,1 769 229,3
31/12/2015 30/06/2016
+1,8% 98,7% 98,9%
31/12/2015 30/06/2016
+0,1 pt
Dettes envers la clientèle (En MDhs)
Prêts et créances sur la clientèle
(En MDhs)
Taux de transformation
Evolution des dettes de refinancement et des crédits nets (En MDhs)
30 962,7
35 029,0
30 574,1
34 880,5
Refinancement Crédits
S1-2015 S1-2016
-1,3%
-0,4%
Source : Etats de synthèses des banques-Elaboration Analyse et recherches
Source : Etats de synthèses des SFS-Elaboration Analyse et recherches
15. 15 15
FLASH RESULTATS S1-2012
Financial Review S1-2016Analyse des indicateurs bilanciels des sociétés financières au 30-06-2016
ASSURANCES
Capitalisant sur une amélioration de l’activité, les provisions techniques de l’ensemble des compagnies d’assurance
cotées ont progressé de 2,9% à 43 416,7 MDhs à fin juin 2016, comparativement à fin 2015. En parallèle, les place-
ment affectés aux opérations d’assurance se sont hissés de 2,7% à 46 084,5 MDhs. Ainsi, le taux de
couverture ressort à 106,1% (Vs. 106,4%), soit un niveau au-dessus du seuil de 100%.
Provisions techniques* (En MDhs) Placements affectés (En MDhs) Taux de couverture *
44 891,2 46 084,5
31/12/2015 30/06/2016
+2,7% 106,4% 106,1%
31/12/2015 30/06/2016
-0,3 pt
*Placements affectes aux operations d’assu-
rance/provisions techniques
*Provisions techniques nettes de reassurance
42 187,1 43 416,7
31/12/2015 30/06/2016
+2,9%
Source : Etats de synthèses des Compagnies d’Assurance- Elaboration Analyses & Recherches
16. 16 16
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse de l’endettement au 30-06-2016
Un gearing de 63,7% pour les sociétés non financières au 30-06-2016
Dans le sillage de la dégradation du taux de couverture des sociétés non financières cotées, l’endettement net s’est
alourdi de 4,6% pour se chiffrer à 56 933,3 MDhs, générant une hausse de 6,2 pts du gearing, tout en
restant maîtrisé autour de 63,7%.
Cette évolution de l’endettement net recouvre une forte hausse de 59,3% de la dette nette court terme, contre un
allègement de 4,9% des dettes financières long terme, lesquelles représentent 77,4% du total. Cette situation reflète
à la fois le manque de dynamique d’investissement et la pression sur la trésorerie des entreprises qui se financent
essentiellement pour couvrir leurs besoins en trésorerie court terme.
Par secteur, l’endettement net s’est sensiblement accru pour les Industries pharmaceutiques (+256%). Il convient de
nuancer cette évolution du fait qu’elle est liée à l’atténuation de la situation de désendettement de PROMOPHARM,
passant de -208,6 MDhs à seulement -4,2 MDhs.
Pour sa part, la dette nette de l’Agro-alimentaire s’est aggravée de 104,5%, en raison de l’accentuation des dettes
courantes envers les établissements de crédit de CENTRALE DANONE de +859,9 MDhs. La société est confrontée à un
problème de FR déficitaire engendrant, in fine, une trésorerie nette largement déficitaire à hauteur de
608,9 MDhs. Pour sa part, le secteur du Pétrole & Gaz a vu son endettement net augmenter de 53,4% (effet combiné
du creusement du défit de FR et de dégradation de l’EFR).
A l’opposé, l’endettement net s’est allégé de 11,6% (-1 386 MDhs) pour le secteur de l’Electricité, se traduisant par
un niveau de gearing de l’ordre de 189,6%, en raison du poids des investissements de TAQA MOROCCO (unique re-
présentant au sein du secteur). Toutefois, la structure bilancielle du producteur d’électricité demeure équilibrée, ave
une structure de dette essentiellement long terme et une situation de trésorerie largement excédentaire
(3 953,8 MDhs).
Par ailleurs, en lien avec l’effort d’ajustement en matière de désendettement des sociétés ADDOHA et
ALLIANCES, le secteur immobilier arrive à soulager son niveau d’endettement de 1 304,6 MDhs, portant ainsi son
gearing à 85,1% (Vs. 91,4% au 31-12-2015). Quoiqu’en allègement (-27,7% à 3 099,9 MDhs), la trésorerie nette de-
meure déficitaire pour le secteur.
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
Structure et évolution de l’EN (En MDhs) au S1-2016 Evolution du gearing au S1-2016
57,5%
63,7%
31/12/2015 30/06/2016
+6,2 pts
8 085,7 12 878,1
46 332,5
44 055,2
31/12/2015 30/06/2016
Dettes court terme nettes Dette financière LT
54 418,2
56 933,3
+59,3%
-4,9%
+4,6%
17. 17 17
FLASH RESULTATS S1-2012
Analyse de l’endettement au 30-06-2016
Enfin, les secteurs du BTP & Matériaux de Construction et des Services au Transport arrivent à se distinguer par leur
situation de désendettement.
A noter que le secteur des Télécoms demeure le plus gros contributeur à l’évolution de l’endettement net à
hauteur de 3,3 MMDhs, tandis que l’immobilier et l’électricité ressortent comme étant les plus importants
contributeurs à la baisse de l’endettement net (soit une participation conjointe de -2,7 MMDhs).
Source : Etats de synthèses des sociétés - Elaboration Analyses & Recherches
Endettement net par secteur (En MDhs) au 30-06-2016 Cartographie du gearing par secteur au 30-06-2016
*Les sociétés affichant un endettement net négatif ont été exclues
de la cartographie du gearing.
15 725,9
15 703,0
10 531,3
3 587,1
3 463,5
2 385,6
2 170,2
1 492,1
693,7
578,0
544,8
461,5
417,2
255,3
136,6
129,1
-46,3
-479,4
-815,9
IMMOBILIER
TELECOMMUNICATIONS
ELECTRICITE
MINES
DISTRIBUTEURS
AUTRES
PETROLE ET GAZ
SERVICES AUX COLLECTIVITES
AGRO ALIMENTAIRE
INGENIERIE ET BIENS D'EQUIPEMENTS
CHIMIE
STES DE PTF/HOLDINGS
MATERIELS LOGICIELS ET SCES INFOR
BOISSONS
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
TRANSPORT
EQUIPEMENTS ELECTRONIQUES
BTP ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION
SCES AUX TRANSPORT
BOISSONS
CHIMIE
DISTRIBUTEURS
ELECTRICITE
IMMOBILIER
IND PHAR
ING & BIENS D'EQUI
MAT LOG & SCES INF
MINES
PET & GAZ
SCES AUX CL
STES DE PTF/HOL
TELECOM
TRANSPORT
AUTRES
AGRO
0%
50%
100%
150%
200%
250%
25. 25 25
FLASH RESULTATS S1-2012
25 25
FLASH RESULTATS S1-2012
Abréviations
BFR Besoin en Fonds de Roulement
BTP & MC Bâtiments et Travaux Publics et Matériaux de Construction
CA Chiffre d’Affaires
Dhs Dirham Marocain
DNCT Dettes Nettes à Courte Terme
DFLT Dettes Financières à Long Terme
EN Endettement net
FR Fonds de Roulement
M Million
MM Milliards
PAN Primes Acquises Nettes
PNB Produit Net Bancaire
PIB Produit Intérieur Brut
PT Point
REX Résultat d’Exploitation
RNPG Résultat Net Part du Groupe
ROE Return On Equity
S Semestre
SFS Sociétés de Financement Spécialisées
TN Trésorerie Nette
26. 2626
FLASH RESULTATS S1-2012
N° 4
Upline Securities
Président du Directoire
Ali HACHAMI
ali.hachami@uplinegroup.ma
Tél : +212 (0)5 22 99 71 70
Fax : +212 (0) 5 22 95 49 63
Directeur d’Intermédiation
Equity Sale
Responsable Agence des particuliers
Mohamed HASKOURI
mohamed.haskouri@uplinegroup.ma
Tél : +212 (0) 5 22 99 73 56
Fax : +212 (0) 5 22 95 49 63
Conseiller en investissement des
particuliers
Imane CHEKROUN
Imane.chekroun@uplinegroup.ma
Tél : +212 (0) 5 22 99 73 66
Fax : +212 (0) 5 22 95 49 63
ICF AL WASSIT (Bourse en ligne)
Conseiller clientèle
Rahma BOUNCISSE Sara IBNOU KADY
rbouncisse@icfalwassit.com sibnou-kady@icfalwassit.com
Tél : +212 (0) 5 22 36 93 82 Tél : +212 (0) 5 22 36 93 80
Fax : 0212 (0) 5 22 39 11 09 Fax : +212 (0) 5 22 39 10 90
Analyses et Recherches
Responsable
Nasreddine LAZRAK
nlazrak@cpm.co.ma
Tél : +212 (0) 5 22 46 90 76
Fax : +212 (0) 5 22 20 14 28
Analystes
Nordine HAMIDI Adnane CHERKAOUI
NHamidi@cpm.co.ma adncherkaoui@cpm.co.ma
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Fax : +212 (0) 5 22 20 14 28 Fax : +212 (0) 5 22 20 14 28
Fatima BENMLIH Fatima-Zahra MABCHOURE
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