1. Vocabulaires SVT
2BAC BIOF Pr. TAHIRI Mustapha
Unité 1 :
Respiration cellulaire : C'est un ensemble de réactions aérobies qui se
produisent au niveau des mitochondries et à travers lesquelles l'énergie
est produite sous la forme d’ATP (grande quantité).
Fermentation : C'est un ensemble de réactions anaérobies qui se
produisent au niveau de l’hyaloplasme et à travers lesquelles l'énergie
est produite sous la forme d’ATP (faible quantité).
Fermentation lactique : Ce sont des réactions qui se produisent après
la glycolyse en absence de l’oxygène, au niveau de l’hyaloplasme, où les
molécules d'acide pyruvique transformées en molécules d’acide
lactique.
Fermentation alcoolique : Ce sont des réactions qui se produisent
après la glycolyse en absence de l’oxygène, au niveau de l’hyaloplasme,
où les molécules d'acide pyruvique transformées en molécules
d’éthanol.
Glycolyse : est un processus commun à la respiration et la
fermentation. Cette transformation ne demande pas de dioxygène, à
travers lequel il y a la transformation du glucose en pyruvate.
Mitochondrie : organite cellulaire contribué à la transformation
d’énergie emmagasinée dans la matière organique. Cet organe est
délimité par deux membranes : la membrane externe et la membrane
interne qui présente des replis complexes appelés crêtes
mitochondriales projetés dans la matrice. Entre ces deux membranes
se trouve l’espace intermembranaire. La membrane interne limite la
matrice à l’intérieur.
Hyaloplasme : ou cytosol, désigne la substance liquide retrouvée à
l'intérieur des cellules, dans laquelle baignent les organites
cytoplasmiques.
Matrice mitochondriale : c’est la partie interne de la mitochondrie,
caractérisée par l’existence des enzymes (déshydrogénase et
décarboxylase) et d’autres molécules (Pi, ADP, ATP…).
Cycle de cribs : ensemble de réactions de décarboxylation et de
déshydrogénation se déroule au niveau de matrice mitochondriale.
Durant lesquelles il y a la dégradation de l’acétyle coenzyme A.
Chaine respiratoire : C'est un ensemble des protéines situées au niveau
de la membrane interne de la mitochondrie. Ces protéines contribuées
dans le transfert des électrons et des protons (H+) vers l’accepteur final
(O2).
La phosphorylation oxydative : ensemble des réactions qui conduit à la
phosphorylation de l’ADP en ATP au niveau des sphères pédonculé,
après l’oxydation des réducteurs (NADH,H+ et FADH+).
Bilan énergétique : Le nombre de molécules d'ATP produites par
oxydation de la matière organique.
Rendement énergétique : le pourcentage d'énergie cellulaire utilisable.
2. Muscle squelettique : est un muscle relié au squelette par son tendon,
et composé d’un ensemble de faisceaux musculaires séparés par un
tissu conjonctif.
Faisceau musculaire : est constitué de plusieurs fibres musculaires.
Fibre musculaire est une longue cellule cylindrique renfermant de
nombreux noyaux ovales et entourée par le sarcolemme (membrane
sarcoplasmique).
Myofibrille : est constituée d'un faisceau de filaments de myosine et de
filaments d’actine.
Sarcomère : est une zone comprise entre deux stries Z successives
constitue l'unité structurelle et fonctionnelle de la myofibrille.
Contraction musculaire : résulte du raccourcissement de la longueur
du muscle, après l’application d’une excitation.
Secousse musculaire : l’enregistrement obtenu lorsqu’on stimule le
muscle par une excitation électrique unique. La secousse musculaire
est formée de 3 phases : latence, contraction, relâchement.
Excitabilité : Le muscle répond à une stimulation efficace (électrique,
chimique, thermique).
Contractilité : Le muscle strié squelettique est dit contractile, car sa
longueur diminue (se contracte) en réponse à une excitation.
Loi de Recrutement : Le nombre des unités qui se contractent
augmente suivant l’intensité de l’excitation ce qui fait élevée
l’amplitude des contractions.
Tétanos parfait : chaque excitation se produit pendant la phase de
contraction de la secousse musculaire relative à l’excitation
précédente, les secousses fusionnent complètement.
Tétanos imparfait : chaque excitation se produit pendant la phase de
relâchement de la secousse musculaire relative à l’excitation
précédente, les secousses fusionnent incomplètement.
Fatigue musculaire : une diminution progressive de l’amplitude des
secousses jusqu’à l’immobilité complète du muscle après plusieurs
stimulation successives.
Chaleur initiale de contraction : se dégage pendant la secousse
musculaire, et comporte de La chaleur de contraction et la chaleur de
relâchement.
Complexe d'actomyosine : est une liaison entre les têtes de
myofilaments de myosine et myofilaments d’actine.
Rhéobase : Intensité minimale nécessaire pour déclencher une
contraction musculaire.
Unité 2 :
Information génétique : ou le programme génétiques ou la matière
génétique, c’est l'origine de tous les caractères héréditaires de tous les
êtres vivants animaux ou végétaux ou microorganismes.
Mitose : est un processus de division cellulaire qui permet d'obtenir à
partir d'une cellule mère, deux cellules filles identiques. La mitose
comprend essentiellement quatre étapes : prophase, métaphase,
anaphase, télophase.
3. Cycle cellulaire : est un terme désigne l’ensemble des étapes par
lesquelles passe la cellule vivante entre deux divisions successives. Le
cycle cellulaire comporte deux étapes : l’interphase suivie de la mitose.
Principe transformant : terme lancé par Griffith désigne l’un des
constituants de la bactérie S qui permet à des bactéries R de construire
une capsule et de se transformer en bactérie S.
ADN : signifie acide désoxyribonucléique, et constitue la molécule
support de l'information génétique héréditaire. Est un polymère de
nucléotides.
Nucléotide : C’est l’unité structurelle de l’ADN, constitué par
l’association de 3 molécules :
- un pentose, le désoxyribose C5 H10 O4
- un acide phosphorique H3PO4
- une base azotée
Chromosome : Structure cellulaire microscopique constituée d'ADN et
de protéines (histones) et représentant le support physique de
l'hérédité, c’est la forme la plus condensée que prend la molécule
d'ADN au cours du cycle cellulaire. Composé de deux chromatides
reliées par le centromère.
Chromatine : C'est un filment d’ADN s'enrouler sur lui-même, dans cet
état que se trouvent les molécules d'ADN en interphase.
Réplication de l’ADN : appelée aussi duplication de l'ADN, est le
processus au cours duquel l'ADN est synthétisé grâce à l'ADN
polymérase.
Caractère héréditaire : est un caractéristique qualitative ou
quantitative, qui distingue un individu du reste des individus de son
espèce, et se transmet à travers les générations.
Mutation : est donc un changement brusque dans un caractère qui est
transmis aux générations suivantes, ce qui signifie qu'il y a un
changement dans la matière génétique au niveau d'une partie de l'ADN
(substitution, délétion ou addition) qui porte l’information génétiques
liées à ce caractère, ce changement est rare, spontanée et Héréditaire.
Gène : est une portion de chromosome ou d’ADN qui est responsable
d'un caractère spécifique.
Allèle : une ferme (version) parmi les déférentes formes d’un gène.
ARNm : résulte de la transcription d’ADN, représente l’intermédiaire
entre le noyau et le cytoplasme, se compose d'une série de
nucléotides, se forme d’un seul filament, et chaque nucléotide se
compose de:
- Acide phosphorique H3PO4
- Sucre ribose C5H10O5
- bases azotées: adénine A, guanine G, cytosine C, et au lieu de thymine
T on retrouve l'uracile U
La transcription : est le processus de synthèse de la molécule ARNm à
partir d'un gène spécifique, Il se déroule à l'intérieur du noyau. La
transcription est réalisée par l'enzyme ARN polymérase.
Le code génétique : est l'ensemble des règles permettant de traduire
les informations contenues dans le génome des cellules vivantes afin de
synthétiser les protéines.
4. Traduction : correspond au fait que l'ARNm est traduit en protéine :
passage de séquences de nucléotides à des séquences d'acides aminés
par respect du code génétique.
Les ribosomes : sont des organites de lecture des codons de l’ARNm et
d’assemblage des acides aminés, sont petits organites cellulaires dont
le diamètre varie entre 20 et 30nm chaque ribosome est formé de deux
unités : une grande unité, et une petite unité.
ATRt : C’est un ARN spécialisé dans le transport des acides aminés
libres dans le cytoplasme, formé de deux sites :
- Un 1er site: contenant 3 nucléotides complémentaires d’un codon
sont appelés: Anticodon.
- Un 2eme site: qui sert de lieu de fixation de l’acide aminé
correspondant à un codon.
Reproduction sexuelle : il est nécessaire de disposer de deux gamètes,
l'un mâle et l'autre femelle, formés par le phénomène de la méiose.
Le caryotype : est une représentation, sous forme de photographie, de
l'ensemble des chromosomes d'une cellule, classés selon la taille, la
forme et la position du centromère (par paire pour les cellules
diploïdes).
La méiose : est le mécanisme à l’origine de la formation de cellules
haploïdes. La méiose comprend deux divisions successives à partir
d’une cellule diploïde. La division réductionnelle qui se caractérise par
la séparation des chromosomes homologues (réduction du nombre de
chromosomes de moitié) et la division équationnelle qui se caractérise
par la séparation des chromatides.
Brassage interchromosomique : une répartition au hasard des
chromosomes entre les deux cellules filles, chacune hérite d’un
chromosome de chaque paire.
Brassage intrachromosomique ou crossing-over : Les chromatides de
deux chromosomes homologues se chevauchent et échanger des
portions symétriques.
Fécondation : permet la mise en commun de matériel génétique des
noyaux des deux gamètes (n) et ainsi la formation d’un œuf diploïde
(2n).
Homozygote : est un individu contiennent en double exemplaire du
même allèle d’un gène (A //A, a//a…).
Hétérozygote : c’est lorsque l’individu contiennent deux allèles
différents d’un gène donné (A//a…).
Génotype : c’est l’ensemble des gènes des caractères héréditaires
étudiés, on le représente comme suit : A//A, a//a,…
Phénotype : c’est ensemble des caractères résultant de l’expression de
génotype. On représente le phénotype par la 1ère lettre du nom de
caractère étudié entre 2 crochets A ou a.
Hybridation : croisement entre deux individus de même espèce ayant
des génotypes ou des phénotypes différents concernant le même
caractère héréditaire.
Lignée ou race pure : se dit pour les homozygotes ou le patrimoine
génétique est identique (même allèle).
Gènes liés au sexe : gènes portés par des chromosomes sexuels.
5. Gènes liés au sexe : gènes portés par des chromosomes autosomes
(non sexuelles).
gènes indépendants (non liés) : sont portés par deux couples
déférents de chromosomes.
gènes dépendants (liés): sont portés par un seul couple de
chromosomes.
Croisement réciproque : Le croisement entre individus de deux lignés
peut être réalisé de deux façons dites réciproques : l'un des caractères
alternatifs peut être apporté soit par un parent soit par l'autre.
test-cross : en génétique a pour but de révéler le génotype d'un
organisme qui présente un phénotype dominant. Cet individu peut être
soit hétérozygote, soit homozygote pour l'allèle dominant.
Back-cross : on croise un individu provenant de la F1 avec un individu
homozygote récessif, pour vérifier l’indépendance des gènes étudié.
monohybridisme : c’est le croisement entre deux races différentes en
un seul caractère héréditaire.
dihybridisme : c’est le croisement entre deux races différentes en deux
caractères héréditaires.
La carte factorielle : est une représentation des locus de gènes sur un
chromosome en respectant la distance entre eux.
Unité 3 :
Les déchets ou les ordures ménagères : sont l’ensemble des déchets et
résidu issus de l’activité quotidienne des ménages, destinés à
l’abandon. Les déchets ménagers englobent aussi les déchets des
écoles, hôtels, restaurants…
Le tri des déchets : est une opération qui précède leur valorisation, il
consiste à classer les composants des déchets en fonction de leurs
natures.
L’incinération : est une combustion en présence du dioxygène (O2) des
déchets ménagers dans un four spécifique sous haute température
(800 à 1000 °C), pour objectif la réduction importante du volume des
déchets et permet une production d’énergie.
Le compostage : est la décomposition biologique de matière organique
par des microorganismes sous des conditions aérobies en une matière
qu’on appelle compost (engrais organique).
La méthanisation ou la production du biogaz : est un processus de
décomposition des matières organiques en milieu anaérobie à l’aide de
bactéries méthanogènes (méthanobactérium) qui produisent le
méthane CH4.
L’enfouissement : Une des méthodes de traitement des déchets dans
des fosses spécifique on tenir compte de la nature des déchets, leur
dangerosité et en veillant à bien isolé le site pour empêcher la pollution
des sols et de la nappe phréatique.
6. La pollution : est une modification des propriétés physiques ou
chimiques ou biotiques d’un milieu naturel, portant des dommages à la
santé, l’environnement et l’économie.
L'effet de serre : est un phénomène naturel qui permet à la Terre de
retenir le rayonnement infra-rouge (IR) solaire dans l'atmosphère et de
maintenir une température acceptable pour garder la vie (15°C en
moyenne).
La couche d'ozone : est la partie de l'atmosphère située entre 10 km et
50km d'altitude (stratosphère). L'ozone de la stratosphère absorbe la
plupart des rayons ultraviolets néfastes pour les êtres vivants.
La pollution de l’eau : correspond aux changements de ses propriétés
physiques, chimiques ou biologiques. Elle se manifeste aussi par les
déversements de substances solides, liquides ou gazeuses, susceptibles
de nuire à la qualité de l’eau et à la santé.
L’eutrophisation est un phénomène négatif due à la formation d’un
tapis vert à la surface des eaux douces suite à une prolifération
excessive des algues liée à la forte concentration des nitrates et
phosphate (d’origine agricole ou industriel ou ménager) ce qui
provoque un déséquilibre des écosystèmes aquatiques.
La pollution du sol : c’est la modification de ses propriétés physiques,
chimiques ou biologiques, à causes des effets des différents aspects de
pollution liés aux activées de l’homme, comme l’activité agricole.
La pollution de l’air ou pollution atmosphérique : est une modification
de la composition de l’air par des polluants nuisibles à la santé et à
l’environnement. Elle est parfois caractérisée par des mesures de
polluants gazeux, particulaires, et peut-être liquides, présents dans
l’air.
Energie renouvelable : Une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle
est produite par une source que la nature renouvelle en permanence,
contrairement à une énergie dépendant de sources qui s’épuisent.
L’énergie solaire : permet de fabriquer de l'électricité et de la chaleur,
grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires.
L’énergie éolienne : Le principe de fonctionnement consiste à exploiter
la force des vents pour faire tourner les palettes de l’éolienne créant
une énergie mécanique convertie au moyen d’un générateur, en
électricité directement utilisable.
L’énergie hydraulique : C’est l’énergie potentielle emmagasinée par
une masse d’eau. Le principe de conversion consiste à exploiter la force
motrice des masses d’eau dans les barrages, comme énergie cinétique,
convertie par les rotations des turbines en énergie mécanique, qui par
un alternateur est transformée en énergie électrique.
L’énergie géothermique : C’est une énergie due à la chaleur des
couches géologiques de la croûte terrestre. L’installation de
canalisations permet la circulation d’eau vers en profondeur, l’eau en
s’échauffant s’évapore. La vapeur d’eau, récupérée en surface, fait
tourner des turbines produisant de l’électricité.
Les biocarburants : Contrairement aux carburants issus des sources
fossiles, les biocarburants sont extraits à partir de la matière organique
végétale fraiche. Les biocarburants telle le bio-méthane ou le
bioéthanol sont peu polluants (faible production de G.E.S).
7. Les matières radioactives: sont des matières que l’on trouve dans
l’environnement qui contient des éléments radioactifs d’origine
naturel.
Eléments radioactif: tout élément à un noyau instables, qui relâche
l’énergie sous forme des rayons afin de tendre vers la stabilisation.
Exemples: uranium 234, carbone 14…
La radioactivité : est un phénomène physique au cours duquel des
noyaux atomiques instables se transforment, spontanément ou de
façon provoquée, par désintégration, simple ou en chaîne, en des
noyaux atomiques plus stables.
La fission nucléaire: est un phénomène par lequel le noyau d’un atome
se divise en nombreuses particules plus légères et stables, ce
phénomène s’accompagne d’un dégagement d’énergie très important.
La fusion nucléaire : est processus au cours duquel deux noyaux
atomiques s’assemblent pour former un noyau plus lourd.
La décroissance radioactive : suite à une désintégration spontanée, à
l’état naturel dans un échantillon de matière les éléments radioactifs
pères (moins stable) se transforment en éléments fils (plus stable).
la demi-vie des éléments radioactifs : Le temps nécessaire : pour la
désintégration de la moitié des radionucléides pères en nucléides fils
Datation absolue : selon le principe de la décroissance radioactive, les
éléments radioactifs et leurs isotopes sont utilisés pour dater les restes
d’organismes (fossiles), mais aussi pour dater les minéraux et les
couches de roches.
L’énergie nucléaire : est une source moins couteuse en termes de
production d’électricité et une source très rentable en termes de
production.
déchets nucléaires : regroupe tous les déchets qui sont radioactifs et
qui nécessitent donc un traitement et un stockage en toute sécurité.
DBO5 (en mg/l): La demande biochimique en oxygène en 5 jours est la
quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les matières organiques par
voie biologique pendant 5 jours en obscurité à 20°C.
DCO : Demande chimique en oxygène est la quantité d’oxygène
consommé par des oxydants chimiques forts pour oxyder les
substances organiques et minérales de l'eau.
Indice biotique (IB): est une valeur allant de 1 à 10 qui caractérise la
qualité d’une eau courante. Estimé à partir de l'observation et l'étude
d'échantillons d'invertébrés vivant dans les eaux.
IBQS : l’indice biotique de la qualité du sol, permet d’évoluée la
biodiversité dans le sol et donc l’évaluation de sa qualité.
Unité 4 :
Plaque tectonique : est un vaste morceau de lithosphère, bordé par des
zones étroites d'activité volcanique et sismique intense.
Chaîne de montagnes : est un relief d'altitude rassemblant plusieurs
montagnes. Sa formation a été associée au mouvement des plaques
tectoniques pendant des périodes géologiques anciennes.
8. Chaîne de subduction : est une chaîne de montagne résultante d’un
enfoncement d’une lithosphère plus dense sous une autre lithosphère
moins dense, en général une croûte océanique sous une croûte
continentale ou une croûte océanique ancienne sous une autre croûte
océanique récente.
Chaîne d’obduction : est une chaîne de montagne résultante d’un
glissement et chevauchement de la croûte océanique sur la croûte
continentale après le blocage d’une subduction précède.
Chaîne de collision : chaîne de montagne résultante d’un affrontement de
deux lithosphères continentales suite à la fermeture du domaine
océanique qui les séparait.
Prisme d’accrétion: accumulation de sédiments océaniques à l’avant de la
plaque chevauchante au niveau de la fosse océanique.
Structure folié : est une structure acquise par les roches métamorphique
et qui se caractérise par l’alternance de lits clairs et sombres.
Schistosité : processus tectonique conduisant à l’acquisition d’un débit en
feuillets parallèles à cause des contraintes tectoniques.
Foliation : processus tectonique conduisant à l’acquisition d’une structure
non clivable, formée d’une alternance de lits sombres et de lits clairs.
Séquence métamorphique : un ensemble de roches métamorphiques de
différents degrés de métamorphisme, dont les compositions chimiques
sont voisines, et étant issues d’une même roche initiale.
Série métamorphique : correspond à la succession de différents faciès
d’une roche métamorphique selon la variation des conditions de pression
et de température.
Faciès métamorphique : un assemblage de minéraux qui apparaissent dans
une roche métamorphique dans un champ précis de température et de
pression, cet assemblage dépend des conditions de métamorphisme (P et
T) et pas de la nature de la roche mère, la présence de cet assemblage de
minéraux roche nous renseigne sur les conditions de formation de cette
roche de façon précis.
Métamorphisme dynamique : ou métamorphisme de subduction, est un
métamorphisme de haute pression et de basse température (HP-BT)
caractérisé les zones de subduction.
Géotherme de zone de subduction: évolution de la température en
fonction de profondeur dans la zone de subduction.
Solidus: courbe séparant le domaine où n'existe que du solide de celui où
l’existe de solide +liquide (le début de la fusion partielle).
Liquidus: courbe séparant le domaine où n’existe que de solide + liquide de
celui où l’existe de le liquide (début la fusion totale).
Faille inverse : déformation tectonique cassante caractérisée par un
mouvement relatif d’expansion des deux compartiments séparés.
Décrochement : est une faille le long de laquelle le déplacement relatif
s’effectue horizontalement le long du plan de faille séparant des blocs de
roche adjacents.
Fosse océanique : est un relief négatif au niveau de zone de subduction
sous forme d’une dépression plus ou moins longue.
9. Anomalies thermiques : un abaissement des lignes isothermes sous la
fosse due au refroidissement de cette zone par la croûte océanique
descendante froide.
Granodiorite: est une roche magmatique de structure granuleuse,
constituée de gros minéraux (Amphibole, biotite et quartz). Parmi les
caractéristiques pétrographiques de chaîne de subduction.
Andésite: est une roche magmatique de structure microlitique, constituée
de minéraux de grande taille (plagioclase) et de petite taille (microlites),
ainsi de verre. Parmi les caractéristiques pétrographiques de chaîne de
subduction.
Péridotite : est une roche magmatique qui constitue la majeur parie de
manteau supérieur, sa fusion partielle génère un magma andésitique.
Ophiolite : Partie de lithosphère océanique ancienne présente
actuellement au niveau d’une marge continentale.
Pli : est une déformation souple continue des couches géologiques
initialement plane sous forme d'ondulations à la suite de contraintes
tectoniques.
Faille : déformation discontinue qui est une cassure au niveau des couches
de terrain qui s’accompagne d’un déplacement des deux compartiments
ainsi crées.
Faille inverse : déformation tectonique cassante caractérisée par un
mouvement relatif de raccourcissement des deux compartiments séparés.
Pli –faille : est une déformation intermédiaire résulte de l’augmentation
des force de compression, un pli déversé ou couché dont le flanc inverse a
été laminé (pli suivie par une faille).
Chevauchement : une déformation intermédiaire suite à un mouvement
tectonique où une série de terrains recouvre une autre après un contact
anormal de type faille inverse.
Nappe de charriage : Une forme de déformation intermédiaire, suite à un
mouvement tectonique, se traduisant par le déplacement d’un terrain, sur
de grandes distances après un chevauchement.
Métamorphisme : est l'ensemble des modifications minéralogiques et
structurelles d'une roche préexistante, à l'état solide et sous l'effet de la
variation de température, et de la pression, il donne des roches
métamorphiques.
Métamorphisme thermodynamique : ou métamorphisme régional, est un
métamorphisme de moyenne pression et de moyenne température (MP-
MT) caractérisé les zones de collision.
Métamorphisme thermique : ou métamorphisme de contact, est un
métamorphisme de haute température et de basse pression (HT-BT)
caractérisé les zones des intrusions magmatiques.
Granitisation : est la formation des granites à partir de refroidissement
lent d’un magma issu de la fusion partielle des roches de la croûte
continentale.
Gneiss : est une roche métamorphique à une structure foliée, ce qui
indique que l’origine de cette roche est un solide.
10. Granite : est une roche magmatique, à une structure grenue, ce qui
indique que l’origine de cette roche est un liquide magmatique qui a subi
un refroidissement lent en profondeur.
Migmatite : roche a une structure grenue-foliée, ce qui indique que
l’origine de cette roche est un mélange de fragments de gneiss et d’un
liquide magmatique.
Anatexie : est le processus par lequel les roches métamorphiques, fondent
partiellement ou totalement à cause des changements des conditions de
métamorphisme.
Granite d’anatexie : est un granite lié au métamorphisme
thermodynamique (régional), limité par la migmatite, s’étale sur une large
zone, et se caractérise par des minéraux de grande taille.
Granite intrusif : est un granite lié au métamorphisme thermique (de
contacte), limité par l’auréole de métamorphisme, s’étale sur une petite
zone, et se caractérise par des minéraux de petite taille.