gymnastique pour les debutans dans le cadre sportif

Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée
1 - théorie gymnastique
Gymnastique (Université Rennes-II)
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Gymnastique (Université Rennes-II)
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Théorie gymnastique
Contrôle jeudi 20 décembre
Introduction
La gymnastique est une APS complexe mais aussi complète, ensemble de disciplines
communément appelées agrès, 4 pour les féminines et 6 pour les masculins sur
lesquels vont évoluer les gymnastes et élèves.
C’est une APS qui développe tout le côté musculature, on développe également la
maitrise de soi, la concentration, souplesse et également notion d’équilibre. Elle est
plutôt dite individuelle mais elle se pratique aussi en équipe, il faut donc avoir esprit
ouvert, droit à l’erreur.
C’est une discipline assez traumatisante au niveau articulaire et qui nécessite une
bonne préparation physique de base. Il faut évidement du cran, elle consiste a
enchainer des éléments pour faire des série. On va mêler les série acrobatiques
(équilibre, roulade, rondade Flip…) et les éléments gymniques (sauts, pas chassé, pivot,
tous les éléments de liaison …).
On distingue la gymnastique artistique féminine (GAF) avec 4 agrès : poutre, barre
asymétrique, sol, le saut de cheval. Et la gymnastique artistique masculine (GAM)
Avec 6 agrès : barre parallèles, sol, saut de cheval, anneaux, cheval d’arçon, barre
fixe.
Différence entre les hauteurs en fonction de la GAM et GAF :
- Saut de cheval : agrès de dynamisme et acrobatique qui fait 1m25 de haut chez les
filles et 1m35 chez les gars, la longueur de la table de saut fait 1m20.
- Barres asymétriques : barre supérieure à 2m50 et la barre inférieure à 1m70
(écartement max à 1m80) : il faut de la force, de la puissance, et beaucoup d’agilité
et de cran.
- Poutre : 5m de long, 10cm de large et 1m25 de hauteur, il faut de l’équilibre, de la
grâce, de l’élégance et du cran.
- Sol : praticable fait 12mx12m : travail en diagonale pour les lignes acrobatiques, il
faut utiliser tous l’espace.
- Cheval d’arçon : 1m15 , deux anneaux, longueur = 1m60 : c’est un agrès
d’endurance et de gestion de force, distance entre les anneaux varie entre 40 et 45
cm.
- Anneaux : hauteur = 2m80 et diamètre de 18 cm : agrès de puissance et de
résistance.
- Barres parallèles : 2m de haut mais variable en fonction des enfants et écartement
aussi largeur d’épaule : élégance avec suspension et balancé.
- Barre fixe : 2m80 : agrès d’élan, de balancé et de lâcher , de voltige et d’agilité, il
faut énormément de cran.
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Force, puissance et souplesse sont de rigueur et agilité pour la GAM, sans musique
contrairement à la GAF, moins d’importance sur les éléments de chorégraphie.
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I - Historique de la gym
La GA plonge ses racines dans dans les concours athlétiques dans l’antiquité. Sous
l’impulsion des allemands, des danois et des suédois. La GA a évolué et on a vu
l’apparition des agrès. Jusqu’au 19e siècle la gymnastique est réservée aux
hommes et jusqu’en 1910 environ en France.
La création de club féminin est essentielle on y pratique de la gymnastique de remise
en forme. La fédération est impulsée par la France et la Belgique; elle est créée en
1881, se transforme en FIG (fédération internationale de gymnastique) en 1922. Elle
devient une préparation militaire, pour se fortifier, se montrer…
La GA présente au JO en 1896, mais première étape féminine ont lieu en 1928.
En 1936, il y a apparition des barres asymétriques. En 1948 la largeur de la poutre
fixé à 10 cm à l’occasion des JO de Londres, et la musique pour les féminines
apparait en 1958 au sol, aujourd’hui les musiques durent entre 1minutes25 et
1minutes30.
Les notes vont de 0 à 10 : Les codes dépendent des catégories, de la difficulté …
Au JO de 76, meilleures notes de 10 pour Nadia Comanesci.
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II - Psychologie et gym
A) Petite enfance de 4 a 7 ans
B) Grande enfance de 7 à 12 ans
Morphologie, fonctionnel, moteur et psychologie
Au niveau morphologique : la taille et le poids augmentent sensiblement, diminution
de la graisse. Les points d’ossification en liaison avec la locomotion apparaissent. Il
vont courir plus vite, sauter et découvrir des nouvelles choses. Pour la première fois
le thorax prédomine l’abdomen.
Au niveau fonctionnel : le volume du coeur augmente, l’appareil musculaire devient
plus élastique, notion de contraction musculaire, le tonus d’attitude est encore faible,
petits problèmes au niveau du rachis et de la colonne vertébrale, enfant mou.
Au niveau moteur : période d’épanouissement de toutes les actions et gestes naturels,
découverte de plein d’automatismes et de plein de gestes, ils sont en demande et ils
sont capable. Ils apprennent vite et progressent énormément. Affirmation de
l’équilibre et on acquiert son schéma corporel, donc affinement des gestes et
motricité plus fines.
Au niveau psychologique : il y a un équilibre entre les intérêts intérieur et extérieur à
la famille. Passage ou il faut cadrer car cela peut partir vite, leur intérêt est souvent très
extérieur. Stade de l’organisation et de l’association : jouer ensemble organiser des
jeux. Revendication de l’autorité et de la liberté vers 9 ans surtout.
Conclusion : Il faut vraiment ménager le repos et le travail.
C) Tranche puberté et pré adolescence : gars 13-17 et filles 13-14 ans
Au niveau morphologique : il y a des pics de croissance énorme, inégalités au niveau
des membres, lordose, scoliose, développement des organes génitaux, fragilité des
cartilages de croissance, …
Au niveau fonctionnel : troubles de l’appétit, du sommeil, variation de l’humeur.
Grande fatigabilité.
Au niveau moteur : modification du schéma corporel et instabilité motrice, perte de
repères, problèmes de coordination souvent surtout en gym. Problème de vertige qui
apparait en grandissant, on devient plus plus raide.
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Au niveau psychologique : ils s’inquiète de toutes les transformations, réaction de
prestance, rigolent pour rien, état d’esprit de plus en plus critique sur les autres
principalement, ils s’en fiche ce que pense les gens d’eux mais critique les autres. Ils
peuvent passer du tout au rien, dépression et sport à fond.
Conclusion : anxieux de la transformation, enfants irritables, impatient et surtout des
adolescents qu’ils va falloir responsabiliser.
D) Tranche adolescence : 17 à 19 pour les gars et 15 à 18 ans pour les
filles
Au niveau morphologique : augmentation du poids évidente chez les filles, due aux
transformations de la pré-adolescence. Les garçons vont prendre de la masse
musculaire au contraire. Maturation des organes génitaux, développement
musculaire et reprendre nos repères perdus,…
Au niveau fonctionnel : Le thorax s’élargit dû à la prise de masse et aussi dû au cardio
que l’on fait. Le rythme cardiaque ralentit et sur le plan nerveux on a une plus grande
stabilité nerveuse.
Au niveau moteur : différence nette. Les filles sont au-dessus de la motricité fine, mais
une puissance supérieur chez les garçons. Les gars vont avoir une impression de
puissance supérieure aux filles contrairement à avant. C’est l’âge on l’ont acquiert la
faculté d’analyser un mouvement. Meilleur contrôle de son corps également, on va
analyser pour corriger.
Au niveau psychologique : volonté de puissance musculaire pour les gars. Sociabilité,
tranche ou l’on vit en groupe même si la génération qui arrive va être beaucoup plus
compliqué. On se pose aussi des question sur l’avenir, repères sociologiques, des
modèles : le père en général. Puis des repères dans ce que l’on veut devenir.
Conclusion : travail dans un objectif personnel , investissement dans des associations,
: encadrement, arbitrage, … On réalise un travail d’endurance et de force à cet âge.
Conclusion générale : c'est que l’on peut avoir 4 ans d’écart sur la même période,
donc beaucoup de différence entre un gars et une fille du mme âge.
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III - Organisation et points juridique
l’UNSS (union nationale du sport scolaire) :
Elle est sous la tutelle du ministère de l’éducation national et sous la présidence de
Mr Andréassian. C’est une association loi 1901 qui rassemble 9500 fédérations
sportives présidée chacune par les chefs d’établissement. C’est la troisième fédération
sportive après le foot et le tennis. En 2012, elle a dépassé le million d’adhérents. C’est
un lieu de découverte d’activité physique et sportive en dehors des heures obligatoire
imposé par les programmes.
Il y a un coût défiant toute concurrence entre 10 et 20 euros l’adhésion pour l’année.
Les rencontres sportives sont le mercredi après-midi. Ce n’est pas seulement une
activité physique ça peut aussi être pour devenir jeune officiel, vice président élevé,
jeune dirigeant, jeune reporter, jeune organisateur, jeune coach, jeune juges, jeune
arbitre, et jeune secouriste.
Association de loi 1901 :
Association à but non lucratif comprenant deux membres ou plus qui permet
d’échanger et mettre des idées en commun. Pour la création d’association il y a une
rédaction des statuts type, une assemblée générale constitutive mise ne place pour
réunir tous les membres intéressés et établir les statuts : but de l’association,
fonctionnement qu’on veut donner, le comité directeur, et le financement. L’élection
du président et d’un secrétaire et d’un trésorier; il peut y avoir un vice président en
plus, un trésorier adjoint et une secrétaire adjointe. Lorsque les statues sont rédigés
l’association est créée.
Il va falloir ensuite faire la déclaration de cette association afin d’acquérir sa capacité
juridique, recevoir des subventions, des cotisations de ses membres. En premier lieu
il faut constituer un dossier (en préfecture), et deux exemplaires des statuts lors de la
création de l’association et une parution au BO. Ensuite on a l’affiliation (à une
fédération), il faut demander une fiche de renseignement et la déclaration à la
fédération de notre choix. Cela consiste à payer une cotisation annuelle à la
fédération pour que l’association soit membre à part entière de la fédération. Cette
affiliation donne droit à l’accès au compétition, et permet d’avoir l’agrément (club
labllisé).
Ensuite il y a l’agrément, c’est une possibilité pour l’association pour obtenir des
subventions de l’état, le dossier est demandé à la DDJS.
Ensuite dans l’association on a les licences : document individuel qui permet à
l’adhérent de participer aux compétitions et aux différentes activités que propose
l’association et aussi les fédérations. Elle a un rôle important car elle sert aussi
d’assurance et n’est valable que un an. Pour être licencié l’association doit être
obligatoirement affiliée a la fédération demandée.
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Voir feuille
Technicien : encadrement des gymnastes en compétition et en loisir.
Le comité directeur est composé du bureau et aussi de l’ensemble des membres. Tout
est décidé par le bureau mais est voté par les comité directeur. Il y a une AG annuelle
obligatoire avec le bilan moral de l’asso, et le bilan financier.
Au dessus des clubs on a les comités départementaux puis régionaux (même
fonctionnement qu’une asso).
Chaque niveau de juge ou d’encadrement permet de juger des compétitions de différents
niveaux.
La fédération gère tout ce qui est juges et officiels ou entraineur nationaux et aussi les
équipes de France.
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IV - Vers l’enseignement de la gym en milieu scolaire
A) le gymnaste des fiches ressources
Les fiches resources sont la base de travail de l’enseignant, cadre qu’on utilise à la fois
comme un guide, support mais peut aussi être une contrainte. La vision qui se dégage
de la gymnastique et qui oblige chaque enseignant à s’y conformer même s’il est
important de créer à coté de se cadre. Il y a le cadre qui constitue tous ce qui est
enseignement obligatoire et à coté notre création de cycle (= liberté d’expression).
Selon Robin, les enseignants d’EPS trouvent dans les textes officiels deux types
d’information pour guider leur travail :
- Les programmes d’évaluations avec la déclinaison qui va avec
- Et les compétences à atteindre
Succession des savoirs ? Quel curriculum ?
Quels profil de gym émerge de ce cadre institutionnel ?
Quel peuvent être les incidence de cette prescription sur le terrain ?
Voir feuille !
Conclusion :
Pour passer de l’élève au gymnaste les transformations vont s’axer sur trois axes.
HAUW, parle d’initiation au décalage chez l’acrobate. Selon lui c’est organisé selon
trois intentions principales :
- Créer une hauteur
- Créer une rotation
- Et conserver son équilibre en maitrisant l'orientation de son corps (trajectoire,
sachant qu’elle se défini à l’impulsion).
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B) être gymnaste
Être un gymnaste c’est chercher des impulsions pour créer une quantité de
mouvements, qui vont amener une intervention importante des qualités physiques.
Se repérer dans l’espace, s’orienter, et permet de complexifier les mouvements.
Intégrer des placements segmentaires qui vont intégrer et composer des
mouvements.
Selon MORIN (96), l’activité du gymnaste est un système très complexe, on avoir des
dépendances interactives, selon lui les composants vont se combiner et s’influencer
mutuellement.
Il y a aussi l’émergence, l’interaction des composantes qui va donner naissance à une
entité qui représente plus qu’un simple addition, on va avoir la technique, et il faudra faire
des compromis selon les différentes techniques de réalisation.
Principe hologramatique : aucun principe n’est isolable, chacun d’entre eux lui
contient la totalité de l’activité peut être utilisé. C’est ce qu’on appel l’exploitation du
potentiel acrobatique.
Les niveaux :
Niveau 1 : l’équilibriste -> niveau qui correspond à la posture de référence : les
positions groupées, alignées, de tenues, de gainage et carpées. C’est le niveau au
l’on ne quitte pas le sol. Ex : roulade avant arrière et équilibre contre le mur.
Niveau 2 : l'acrobate -> on commence à quitter le sol, apprendre à créer une
impulsion, à se repérer dans l’espace en maintenant son équilibre.
Niveau 3 : l’élève pilote -> enrichissement du vocabulaire gymnique, du répertoire
moteur et aussi ses qualités motrices. Il va aussi affiner son sytème de repérage
spatio-temporel en combinant renversement et rotation. Ex : salto , rondade, Flip arrière,
saut de main.
Niveau 4 : le gymnaste -> la combinaison se caractérise à ce niveau. La coordination
tête, jambes, bras fonctionne bien; on enchaine des éléments, on peaufine le premier
pour réussir le deuxième.
Amener les élèves à l’observation = évaluer avec des critères 1, 2, 3 … faire des fiches
simples pour les 6e.
Ne jamais laisser un élève en échec !
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C) le dilemme de la gymnastique en milieu scolaire : faire beaucoup avec
peu
Entre le cadrage institutionnel, la réalité du gymnase et la logique de l’activité quelle choix
fais l’enseignant ?
Selon Berthiller & Olinger : enseigner la gymnastique c’est choisir des contenus à
travers une somme de savoir-faire et un milieu varié d’agrès. Le temps est aussi
compter => on doit faire beaucoup en peu de temps. Au lycée la durée totale des
cycles ne peut dépasser 40h de gym eﬀective ce qui correspond à à peine un mois d’un
gymnaste en club.
Il se pose la question de comment gérer les exigences de l’activité et ce temps faible.
Robin se fait le même constats concernant tout ce qui est acrobatique. Est-ce qu’il faut
aller vers l’acrobatie ou apprendre que les gestes de base ? Et comment enseigner cette
pratique en si peu de temps ?
Selon Robin l’analyse de ces contenus d’enseignement met en évidence une
réduction des cycle de gymnastique, donc on se limite sur 3 agrès :
- Le mini trampoline
- Le sol
- Le saut de cheval
Création des trois principales lignes pédagogiques : Création de rotation, d’impulsion
et de repères par ses trois agrès. Ils vont créer un jeu sportif dynamique et motivant au
travers de ces trois agrès qui parait être un bon compromis entre les intérêts des
professeurs, l’investissement et les réelles transformations des élèves et l’intérêt
des élèves à pratiquer une gymnastique et à évoluer rapidement tout en gardant le
coté ludique et motivant que l’on peut avoir en gymnastique.
La grande solution c’est la motivation des élèves :
On va avoir la mise à l’épreuve, les sensations fortes, la beauté du geste (maitrise),
petit jeu compétitif entre les élèves, faire comme (exemple d’un élève)…
Il faut aussi savoir gérer un cycle complet avec très peu de matériels.
D) l’enseignant créatif : comment gérer et organiser un cycle ?
Comment jouer avec la situation pour guider l’apprentissage?
Intervenir = agir en situation pour aider les élèves à devenir plus compétents, à aller
vers un outil universel de création de situation (partir de la base qu’ils ont).
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Construction d’une situation d’apprentissage : trois variable pour aménager le milieu
en gymnastique :
- Variable motrice : aider l’impulsion ou la coordination
- Variable cognitive : donner des repères, retrouver des sensations, kinesthésiques
- Variable affective : augmenter la sécurité, rassurer les élèves
Projet de cycle => objectifs de séance => Situation initiale : sur laquelle on aura des
observations et des indicateurs, des phases, hypothèses motrices, cognitives,
affectives.
On va alors proposer une situation pédagogique : situation 1 (but, consignes, critères de
réussite …); situation 2 (but…..), situation 3…. Et en plus on va avoir des variables ou
ouverture sur des éléments plus élevés.
Indicateurs : posture, temps, espace.
Phases : placements, d’actions, et la phase de résultat.
Agrès d’impulsion ou de préhension :
Au niveau des resources biomécaniques on va apprendre à contrôler une trajectoire
(voler), apprendre comment créer et gérer une rotation (tourner), comment maintenir
son équilibre (s’équilibrer).
Ressources bio-informationelles : on va demander à un terrien de passer par des
repères extéroceptifs, pour arriver à des repères intéroceptifs (appuis manuels,
renversé…). Repères qui vont lui permettre de gérer son corps dans l’espace. On va
parler de tourner, se renverser et voler. Repère sur un mur, indications verbale …
Ressources affectives : mettre en sécurité les élèves, gérer tout l’espace au niveau
des situation pédagogiques, les parades (aide manuelle), démarrage en fosse pour
passer ensuite sur gros tapis, avec ou sans tremplin => il faut y aller progressivement.
S’il y a des blocages, il faut stimuler ses élèves en fonction des peurs qu’ils vont avoir.
Ressources énergétiques : elles dépendent de la fatigabilité de l’élève, de la
souplesse et de la tonicité des élèves, de la gestion à l’effort.
E) attitudes de l’enseignant
Il doit tout d’abord être tout le temps face à ses élèves, faire attention aux coté de
parade, bien placé ses ateliers. Il doit imposer le rythme de travail. Ne jamais
montrer, même si on a un bon niveau. Consignes claires et précises sur chaque
ateliers. Il faut intervenir sur les erreurs, corriger le plus souvent possible. Créer une
séance claire et savoir quand tourner etc…
Conclusion : L’échauffement doit être attrayant, varié, progressif. L’attitude doit être
motivante. Les exercices proposé doivent être différents.
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V - l’échauffement
A) en général
A pour rôle d’adapter l’organisme progressivement à l’activité, c’est un transition
mentale et physique entre un état de repos et un état optimal de travail. Cela permet aux
élèves d’entrer directement dans l’activité et donc de rentrer dans des conditions de
sécurité et d’efficacité.
Trois aspect à considérer :
- Le physique : adaptation cardio-vasculaire et pulmonaire, mobilisation articulaire
et musculaire, travail de tonicité et de souplesse.
- Socio-affectif : optimiser un climat qui amène l’attention, l’intérêt et la
participation, il faut varier les échauffements pour les garder ludiques.
- Technique : s’orienter vers les parties du cops sollicitées.
B) en gymnastique
L’échauffement fait partie intégrante de la séance car toutes les parties du corps vont
être sollicités.
On structure l’échauffement en rapport avec la séance que l’on propose derrière.
Activation cardio-pulmonaire : favoriser l’élévation de la température du corps.
Les déplacements doivent être varié (trottiner, accélération, marche sur demi-pointe,
talons, pas chassé…).
Exemple d’échauffement :
4 saisons => 4 agrès
4 groupes => 4 parcours
- au sol
- Sur les pistes de saut
- Sur les barres
- Sur les poutre
Échauffement articulaire : favorise le travail des muscles et des articulations, on va
de la tête vers les pieds, ceinture scapulaire et ceinture pelvienne, colonne vertébrale et
assouplissement et étirements.
C’est important de répéter les exercices pour que les enfants enregistrent. Posture
carpée, dos rond, dos creux … On peux faire rentrer les éléments gymnique dans un
échauffement.
Échauffement spécifique : mobiliser les muscles qui vont être sollicités ensuite sur
les agrès, on les appelle les routines (de poutre, de sol, de saut).
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VI - les différents auteurs en gymnastique
R.CARRASCO : « la gymnastique c’est la division des éléments gymniques en schéma
d’action »
Au niveau de la ceinture scapulaire il va travailler l’anté-pulsion et la rétro-pulsion,
impulsion épaule bras tendu, répulsion… ouverture / fermeture jambe tronc… travail du
bassin en antéversion et en rétroversion… travail impulsion jambes, maintien en flexion
ou tendu , demi-pointe, talon dans le vide …
Mouvements annexes : flexion extension de la tête, flexion des jambes.
Méthode de travail => circuit training.
GOIRAND : Il modélise l’activité gymnique autour de 4 verbes d’actions : se déplacer,
voler, tourner, se renverser. Il va vers une pratique de la gymnastique en groupe.
LE GUET : Il caractérise l’activité gymnique en 12 actions que l’on peut coordonnées par
anticipation : se recevoir (équilibre), tourner sur soi-même, se balancer en appuis
(barre parallèle, arçon), se balancer en suspension (barre fixes asymétrique anneaux),
passer en appui renversé (équilibre), passer en suspension renversée (barres
parallèles), se déplacer de façon bipède (marcher debout accroupi), tenir une attitude
(piquet, planche, passage au sol…), faire un va et viens (se déplacer, cercler aux arçon),
sauter.
Pour lui la gymnastique est une activité éducative, c’est la capacité d’agir, de créer, de
montrer, d’aider, d’évaluer, et d’organiser.
THOMAS : Il définit les principes fondamentaux de la gym par l’attitude gymnique, cad
le gainage par le placement segmentaire (ce qu’on ressent), la capacité à faire des
impulsions et recepions efficaces et la coordination et le rythme, la capacité à
passer du statique au dynamique.
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VII - Risques et sécurité en gymnastique
Deux types de risques qui inﬂuent sur l’action motrice par des réactions aﬀectives
et psychologiques :
- Risque objectif : risque réel
- Risque subjectif : la peur
Sécurité très importante en gym, elle fait partie intégrante de la mise en place de la
situation pédagogique. Tous les élèves doivent être en sécurité. Elle passe par le
placement de l’enseignant aussi; il doit être face à l’ensemble de ses élèves, par la
manipulation d’un élève.
Manipulation : action manuelle sur le corps dans le but de la placer dans une
situation nouvelle.
Aide : action pour faciliter le geste.
Parade : action produite pour prévenir un risque d’incident.
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VIII - Thème des rotations
Trois système de rotation :
- Avant
- Arrière
- Latérale ou longitudinale
On peux y distinguer 4 manières de tourner :
- aux anneaux : en suspension
- Au sol : sur le dos
- Barre ﬁxe : en équilibre renversé
- Saut de cheval : dans l’espace
a) Les rotations avant
Ex : Rouler sur le dos.
(Voir prise de note).
Déterminer le pied d’appui d’un élève = le laisser basculer en avant et voir sur quel pied
il se rattrape.
Si on fait notre roue à droite la vrille se fera à droite. Si on met le pied gauche devant la
vrille tournera à gauche.
Une vrille ou rotation se déclenche au sol par les épaules et au saut de cheval ou une
sortie de barre par les point de pieds . C’est toujours le membre le plus loin du centre
de gravité qui est au départ de la rotation.
b) Les rotations arrières
(Prise de note).
c) Les rotations longitudinales
(Prise de note).
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IX - Le code UNSS
Exigence en barres asymétriques : (1 points chacune)
- Travail en appui (AP)
- Appui passant ensuite en suspension / Suspension à l'appui (culbute,…) (AS/SA)
- Rotation (renversement arrière ou un tour d’appui par exemple,…) (R)
- Changement de face (F).
Exigences de compassion de la poutre :
- Élément de souplesse ou de maintien (SM)
- Tour (T)
- Liaison gymnique de deux sauts (LG)
- Acrobatique (AC).
Exigence de sol (filles) :
- Élément passant par l’ATR (ATR)
- Élément de souplesse ou de maintien (SM)
- Liaison gymnique de deux élément dont obligatoirement un saut (LG)
- Deux éléments acrobatiques dans des sens différents (AC).
Garçon :
- élément passant par l’équilibre ATR
- élément de souplesse ou de mainte ou d’appui (SM ou AP)
- élément acrobatique vers l’avant (ACAV)
- élément acrobatique vers l’arrière ou latéral (ACAR ou ACLAT).
Note D : note de départ (difficulté : 6pts; exigences de composition : 4pts)
Note E : note d’exécution.
ND + NE = Note finale - pénalités
Difficultés :
- A = 0,4 pts
- B = 0,6 pts
- C = 0,8 pts
- D = 1 pt
6 meilleurs éléments
Chute = 1 point de pénalité
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X - La biomécanique en gymnastique
Il n’y a pas de technique mais des principes techniques avec des références
biomécaniques.
Les techniques peuvent être différentes mais il y a des constantes biomécaniques. Le
rôle de la biomécanique va être de décrire ce que l’on voit. C’est une science qui
permet de décrire les éléments structuraux de l’organisme impliqués dans le mouvement.
Mais également de définir l’ensemble des forces qui leur sont appliqués.
La biomécanique c'est surtout quantitatif et la technique c’est du qualitatif. C’est
également comprendre les actions principales d’un mouvement. C’est connaitre le
meilleur moyen de réaliser un mouvement pour une plus grande efficacité; c’est
également la connaissance des contraintes pour éviter les accidents. C’est également
enseigner, la mise en place d’ateliers, de consignes et de langages un peu différents.
Elles se décompose en deux parties principales ce qui va permettre l’analyse technique
d’un élément.
- Une partie descriptive
- Une partie fonctionnelle
Les lois physiques mise en oeuvre vont être la statique qui est l’étude des conditions
d’équilibre du corps; la dynamique qui est l’étude de la relation force mouvement; la
cinétique ou cinématique qui est l’étude des mouvements.
Méthodologie pour l’analyse technique d’un mouvement :
- Définition de l’élément par rapport au code de pointage
- Analyse schématique
- Analyse technique (descriptif de la réalisation du geste)
- Analyse mécanique (forces en mouvement)
- Aspect rythmique
- L’analyse musculaire (quels muscles interviennent)
- Fautes caractéristiques de l’élément
- Circuit pédagogique d’apprentissage
- Circuit spécifique de préparation à l’élément demandé
- Les évolutions et combinaisons possible avec un autre élément derrière
(complexification)
Pour HUBERT la gymnastique c’est un tour d’horizon des principes des lois physiques
pouvant expliquer le mouvement du gymnaste; c’est l’application des lois physique au
mouvement humain.
Pour comprendre la constitution d’un squelette et l’activité des muscles sur les différents
segments du corps, on doit connaitre la nature des forces. La flèche qui représente la
force indique la direction, le sens, et l’importance de la force exercée.
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A) de quelles données biomécaniques as-t-on besoin pour comprendre
l’activité d’un élève en gymnastique ?
(Voir schéma).
B) Ce que la biomécanique apporte à la compréhension de l’équilibre
On va parler de centre de gravité, de polygone de substantation….
(Voir schéma).
Polygone de substantation : surface d’appuis.
On est en déséquilibre car la projection de notre centre de gravité (verticalement) est
en dehors du polygone de sub, pour rester en équilibre il va donc falloir conserver la
projection du centre de gravité dans le polygone de sub.
La stabilité va dépendre d’un autre facteur, qui est la hauteur de notre de centre de
gravité plus notre centre de gravité est bas plus nous serons stable. Plus le centre de
gravité est haut moins on sera stable.
Un corps est en équilibre lorsque les forces qui agissent sur lui se neutralisent.
La dynamique : à l’inverse c’est le corps en mouvement : il existe deux sortes de
mouvement :
- Les mouvements par translation : vitesse linéaire (course marche vers l’avant ….)
- Les mouvements de rotation : vitesse angulaire (tout ce qui est rotation ou balancer :
salto vrille aux barres …).
On recherche la vitesse optimale et non la vitesse maximale.
Sur les axes de rotation : lors du salto l’axe de rotation est intérieur au corps, en
balancer sur une barre l’axe est extérieur.
C) ce que la biomécanique apporte à la compréhension des rotations
Il existe trois façon de créer une rotation en gym :
- La poussée excentrée : l’impulsion
- Le blocage d’un mouvement rectiligne (envoie des bras en sortant du tremplin par
exemple).
- Transfert de moments cinétiques.
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1. Comprendre les forces en rotation :
La notion de moment de force : pour différencier les forces impliquées dans les
mouvements linéaires de celles impliqués dans les mouvements circulaires, les
physiciens donnent le nom de moment de force à l’effet de rotation lié à l’application
d’une force sur un corps. Cette notion fait intervenir deux facteurs : la force
(responsable du mouvement), la distance (à laquelle cette force est appliquée par rapport
à l’axe autour duquel se fait la rotation).
(Voir schéma).
Plus le centre de gravité est éloigner de la barre plus on va monter.
Les conséquences pour la gym :
Les moments de force expliquent l’accélération ou le freinage des rotations. C’est ce
qu’on appelle jouer au bras de levier, plus j’ai de levier (appuis sur la barre) plus j’ai de
vitesse. Ils expliquent aussi les difficultés à réaliser certaine rotations. (ex: lune au
saut de cheval, rotation créer par l’impulsion), il faut engendrer une force importante
dans le trampoline pour créer une trajectoire et donc une rotation. C’est ce que l’on
appelle la troisième loi de newton (loi de poussée excentrée = création de la rotation car
le CG n’est pas dans le PDSB). Pour chaque force qui va agir sur un corps, il existe
une seconde force égale en intensité, de même direction mais de sens opposé qui
va agir sur ce corps. Cela veut dire que à chaque fois que l’on a une force au niveau de
l’impulsion on aura derrière une force réaction qui s’appelle R. Donc la trajectoire est
créée à l’impulsion et elle ne pourra pas être changer par la suite dans la rotation.
Plus l’implication et l’intensité va être forte au départ plus l’intendance de retour R sera
forte aussi. Le cops doit rester aligné et gainé pour que cela marche.
Lorsque le centre de gravité est en avant des appuis il va y avoir une rotation en avant
à l’inverse si le centre de gravité est en arrière de mes appuis je créer une rotation en
arrière.
2. Blocage du mouvement rectiligne
Ex : antépulsion bras au saut de cheval = > Blocage des bras.
Le blocage d’une partie du corps en déplacement entraine la rotation.
3. le transfert du mouvement cinétique
Ce principe d’action est illustré par le mouvement des jambes vers l’avant et leur
blocage qui va provoquer un allègement du corps qui va donc se redresser en positon
assise par exemple.
Moment d’inertie : I = m x R2
On multiplie la masse par la rotation au carré
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C’est une grandeur physique qui caractérise la géométrie des masses d’un solide, il
quantifie aussi la résistance à une mise en rotation il va donc dépendre de la forme
d’un objet et de sa masse, pour un objet en rotation, plus le moment inertie est faible
plus la vitesse va être grande.
La masse c’est la quantité de matière que l’objet contient. Plus elle est élevé plus la
force enclenchée va devoir être importante. Plus je suis groupée plus je vais vite et
plus je suis ouverte plus je vais lentement.
L’inertie représente l’immobilité : c’est la résistance au mouvement
Pour le corps humain les choses sont un peu différentes on peux déplacer des axes
segmentaire par rapport à un axe de rotation, grâce à l’action de nos muscles. Ainsi
pour les rotations transversales, plus on rapproche les masses segmentaires de l’axe
de rotation plus on baisse de rayon de giration il en résulte donc une baisse du
moment d’inertie.
Le moment cinétique c’est une grandeur vectorielle conservée et utilisée pour
décrire l’état général d’une rotation qui est l’analogue de ce que la quantité de
mouvement est par translation (déplacement d’un figure).
CM (moment cinétique) = I (inertie) x W (vitesse angulaire)
La cinétique c’est le mouvement; le moment C représente la quantité de mouvement de
rotation, il est en fonction de la masse de la répartition de la masse et de la vitesse
de rotation. Le moment cinétique est constant.
D) ce que la biomécanique apporte à la compréhension des trajectoires
La trajectoire du centre de gravité est déterminé lors de l’impulsion. En l’air elle ne
peut pas être modifiée. Elle prend la même direction que la résultante des forces qui
agissent sur le corps au moment de l’impulsion. La trajectoire est décrite par un
parabole, sous l’effet de la pesanteur.
Pour conclure :
La biomécanique est faite pour décrire comprendre et enseigner.
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Exemples : exercice noté
Classe de 5e (12-13ans) / 30 élèves / 1ère séance / salto avant
Éléments observés ou à travailler
Objectif de séance
Hypothèse des ressources motrices
Hypothèses des resources aﬀectives
Hypothèses des cognitives
Situation d’apprentissage (environ 3 situation minimum)
Objectif
Consignes
Critères de réussite
Justiﬁcatifs
Évolutions
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