L'IBP est un outil simple et rapide pour évaluer la biodiversité forestière de parcelles boisées et les améliorations possibles.
Ce diaporama comprend 2 parties :
- qu’est-ce que la biodiversité forestière ?
- description de l’IBP et des méthodes d’évaluation
Auteurs : Laurent Larrieu & Pierre Gonin - IDF Toulouse / INRA Dynafor Toulouse
Plus d'infos sur www.foretpriveefrancaise.com/ibp/
Evaluation de la susceptibilité des habitats et des espèces aux changements g...
La biodiversité en forêt et son évaluation avec l’Indice de Biodiversité Potentielle (IBP)
1. La biodiversité en forêt
et son évaluation avec
l’Indice de Biodiversité
Potentielle (IBP)
L. LARRIEU1, 2
& P. GONIN1
----------
1 : CNPF-IDF
2 : INRA Dynafor
2. La biodiversité en forêt et son évaluation avec
l’Indice de Biodiversité Potentielle (IBP)
Contexte :
- estimer la biodiversité d’un peuplement pour l’intégrer dans la gestion
- identifier les facteurs améliorables par la gestion
- outil de diagnostic simple et rapide, utilisation par les gestionnaires
Deux parties :
- qu’est-ce que la biodiversité ?
- description de l’IBP et des méthodes d’évaluation
3. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 3
Qu’est-ce que la biodiversité ?
BIODIVERSITÉ = DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
diversité du monde vivant,
à tous les niveaux d’organisation biologique,
constituée par l’ensemble des espèces vivantes,
les populations qu’elles forment
et les milieux qu’elles constituent.
4. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 4
Diversité des espèces
Diversité des habitats (écosystèmes)
Diversité génétique
Les 3 niveaux de la biodiversité
5. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 5
Locale : peuplement (type de peuplement)
Les échelles spatiales
diversité à l’intérieur
d’un même habitat
6. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 6
Globale : propriété, massif, territoire
Les échelles spatiales
GF de Hèches (65)
1000 ha boisé
PDM des Baronnies (65)
5400 ha de forêt privée
Région forestière IFN : Front pyrénéen (64, 65, 31, 09)
175 000 ha de forêt de production
7. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 7
Biodiversité remarquable
- espèces protégées, déterminantes…
- habitats remarquables (Natura 2000…)
- représente une fraction de la diversité
(quelques centaines d’espèces…)
Biodiversité ordinaire
- totalité de la diversité
(des milliers d’espèces…)
Rare ou ordinaire ?
Aulnaie-frênaie Lycopode des alpes
(Diphasiastrum alpinum (L.) Holub)
Chênaie
8. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 8
Enjeux fonctionnels
Les espèces sont nécessaires au bon fonctionnement des écosystèmes
Quels enjeux en forêt ?
RÉGÉNÉRATION
CROISSANCE ET PRODUCTIVITE
9. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 9
Les défenses naturelles d’un milieu sont augmentées par la diversité
des espèces (face aux maladies, aux perturbations...)
- robustesse : capacité de résistance
- résilience : capacité de reconstitution des communautés (rôle des essences
pionnières dans les successions végétales…)
- élasticité : vitesse de restauration de la biomasse après une perturbation
Quels enjeux en forêt ?
Reconstitution après la tempête de 1999
en 2003 en 2005
Rôle des îlots feuillus dans les
plantations de pin maritime
10. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 10
Enjeux économiques
Ressources naturelles pour diversifier les revenus
- production de bois, chasse, cueillette, etc.
Rôle direct de certaines communautés sur la production
- décomposeurs du bois pour le recyclage de la matière organique, pollinisateur
pour la régénération…
Respects des engagements internationaux et nationaux
Conférences et engagements internationaux (Rio, 1992)
Biodiversité et gestion forestière durable (Helsinki, 93 ; code forestier L1) :
- la biodiversité est l’un des 6 critères de gestion durable
Enjeux sociaux
Activités en zone rurale, activités de loisir…
Paysage
Arguments culturels et éthiques
Quels enjeux en forêt ?
11. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 11
Comment évaluer la biodiversité ?
Evaluation de la capacité d’accueil biodiversité «potentielle»
. Observation des arbres, du peuplement et des habitats associés
. Pas d’inventaire d’espèces, nécessitant des connaissances
taxonomiques
. Niveau décrit : espèces et communautés
biodiversité ordinaire
. Echelle de diagnostic : peuplement forestier
IBP
Evaluation directe par
observation des groupes
biologiques
. ex. organismes saproxyliques
. listes d’espèces et d’habitats :
ZNIEFF, Natura 2000, taxons
bioindicateurs…
. méthode longue nécessitant des
spécialistes
Evaluation indirecte par
observation des caractéristiques
du peuplement
- ex. nombre et diversité du
bois mort
Indicateur composite :
10 facteurs à observer
12. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 12
Définition de l’IBP
IBP peuplement et gestion
IBP contexte
5 (33%)
10 (66%)
15 (100%)
forte
moyenne
faible
IBP contexte vs IBP peuplement et gestion
7 (20%) 14 (40%) 21 (60%) 28 (80%) 35 (100%)0
faible
assez
faible
moyenne
assez
forte
forte
IBP - facteurs liés au contexte
0
5
Continuité
temporelle de
l'état boisé
Habitats
aquatiques
Milieux rocheux
IBP - facteurs liés au peuplement et à la
gestion forestière
0
5
Essences forestières
autochtones
Structure verticale
de la végétation
Bois mort sur pied de
grosse circonférence
Bois mort au sol de
grosse circonférence
Très gros bois vivants
Arbres vivants porteurs
de microhabitats
Milieux ouverts
Un diagnostic sur le terrain en 3 étapes
Description de 10 facteurs après visite rapide
(15-20 min/ha, moins si IBP couplé à d’autres observations)
sans mesures complexes et longues,
ne nécessitant pas de connaissance taxonomique poussée
Pour chaque facteur : score 0, 2 ou 5
Calcul de l’IBP immédiat
Visualisation des résultats et interprétation sur le terrain
13. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 13
Les 10 facteurs à observer dans un peuplement
A - essences autochtones
B - structure verticale
de la végétation
D - gros bois morts
au sol
E - TGB vivants C - gros bois morts
sur pied
7 facteurs
liés au peuplement et
à la gestion forestière
(score total sur 35)
F - arbres vivants porteurs
de microhabitats
G - milieux ouverts
Définition de l’IBP
Bois mort et
microhabitats
liés aux arbres
Habitat associé
Végétation
14. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 14
3 facteurs liés au contexte
(score total sur 15)
H - continuité temporelle
de l’état boisé
I - milieux aquatiques
J - milieux rocheux
Définition de l’IBP
Habitats associés
15. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 15
Chaque facteur est clairement défini
Grille détaillée de diagnostic
Ex : structure verticale de la végétation
- 4 strates à observer (≥ 20 %) :
· herbacée et semi-ligneuse
· sur les ligneux, strate occupée par le :
feuillage bas (< 7 m*)
feuillage intermédiaire (7-20 m*)
feuillage haut (> 20 m*)
- * seuil en domaines atlantique et continental
- score :
. 1 à 2 strates 0
. 3 strates 2
. 4 strates 5
Définition de l’IBP
16. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 16
Ex : continuité temporelle de l’état boisé
- Forêt ancienne =
forêt présente sur la Carte
de l’Etat major (1820 - 1866)
et non défrichée depuis cette date
Définition de l’IBP
Carte de Cassini – XVIIIème
Carte de l’Etat major – XIXème
17. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 17
Aides au diagnostic IBP
Plaquette « présentation de l’IBP"
Fiche de relevé
Liste de questions – réponses (FAQ)
18. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 18
Parcours en plein :
ex. d’une parcelle composée de 3 peuplements
Relevés séparés dans chaque peuplement.
Largeur de la bande décrite de part et d’autre du cheminement
adaptée au peuplement : plus importante dans le peuplement 3
homogène avec bonne visibilité.
Comment relever l’IBP ?
1
2
3
Parcours partiel :
ex. de peuplement sur terrain en pente
IBP décrit le long d’un cheminement de 2750 m (en bleu)
sur une largeur de 2 x 15 m, soit surface parcourue 8,25 ha
dans le peuplement qui couvre 20 ha (41 %).
19. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 19IBP - Foresterranée 2011 - p. 19
Exemple d’utilisation de l’IBP
Relevés de terrain
- Ex. de la Forêt de Pélicier (04) :
diagnostic IBP sur 18 types de peuplements (400 ha)
Résultats et représentations graphiques à l’échelle d’un peuplement
IBP - facteurs liés au contexte
0
5
Continuité
temporelle de
l'état boisé
Habitats
aquatiques
Milieux rocheux
IBP - facteurs liés au peuplement et à la
gestion forestière
0
5
Essences forestières
autochtones
Structure verticale
de la végétation
Bois mort sur pied de
grosse circonférence
Bois mort au sol de
grosse circonférence
Très gros bois vivants
Arbres vivants porteurs
de microhabitats
Milieux ouverts
IBP peuplement & gestion = 57 % IBP contexte = 47 %
IBP total = 54 %
peuplement de chêne vert
surmonté de pin d’Alep
Type de peuplement : « chêne vert surmonté de pin d’Alep »
20. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 20
Comment décrire l’IBP sur une propriété ?
Représentation des types de peuplement
dans le graphique « IBP contexte vs IBP peuplement et gestion »
Ex. de la Forêt départementale de la Combe d’Aillon (73)
t1
t2
1 12
13
142
23
3
C
J
R
IBP peuplement et gestion
IBP contexte
NB : La taille des points est proportionnelle à la surface totale des relevés (? surf. parcourue des relevés)
IBP contexte vs IBP peuplement et gestion, par relevé
7 (20%) 14 (40%) 21 (60%) 28 (80%) 35 (100%)0
forteassez
forte
moyennefaible assez
faible
5 (33%) -
10 (66%) -
15 (100%) -
forte
moyenne
faible
Exemple d’utilisation de l’IBP
21. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 23
De l’IBP aux préconisations
ITINÉRAIRES
TECHNIQUES ?
objectifs du
propriétaire
station peuplement
contexte
socio-économique
et réglementaire
autres : équipement et
disponibilité du propriétaire,
aménagement de la forêt…
environnement,
biodiversité…
IBP
22. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 24
Document pédagogique illustré
- relations entre facteurs IBP et diversité des espèces
- intérêt de la prise en compte des facteurs
préconisations de gestion
Document technique
- aide au diagnostic IBP
De l’IBP aux préconisations
Brochures IBP
23. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 25
Limites de l’IBP
- n’intègre pas toutes les dimensions de la biodiversité :
échelle massif, diversité génétique et des écosystèmes, diversité remarquable
à compléter par l’étude des espèces ou habitats remarquables
- n’est pas une mesure précise de la biodiversité, ni une norme
complément de description au niveau qualitatif (perturbation anthropique)
étude plus approfondie de la biodiversité si nécessaire
Utilité de l’IBP
- diagnostic avant intervention sylvicole ou plan de gestion
- hiérarchisation d’enjeux de biodiversité ordinaire
- module «biodiversité ordinaire» dans d’autres évaluations (conservation habitats)
- critère de gestion durable
- outil pédagogique
Conclusion
IBP : permet de prendre en compte la biodiversité ordinaire
dans les nombreuses forêts pour lesquelles
aucune analyse fine n’est envisageable
IBP : permet de prendre en compte la biodiversité ordinaire
dans les nombreuses forêts pour lesquelles
aucune analyse fine n’est envisageable
24. IBP Larrieu & Gonin - 20/02/15 - p. 26
Photos : Accart, Baliteau, Bartoli, Berducou, Celle, Gonin, Larrieu, Sarthou
Merci de votre attention…
Pour en savoir plus :
* www.foretpriveefrancaise.com/ibp
* Articles Revue Forestière Française (n° 06-2008)
Forêt entreprise (n° 190-2010 et 203-2012)
Notes de l'éditeur
LES DIAPOS 4, 5, 6, 7 PEUVENT REMPLACER LA DIAPO 3
Concept récent : - 1980 : « biological diversity » inventé par Thomas Lovejoy - 1985 : «Biodiversité» inventé par W. G. Rosen- 1992 : Convention sur la Diversité Biologique du 05/06/92 lors du Sommet de la Terre à Rio définition : variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
Biodiversité = naturelle + anthropisée
limite de l’approche « biodiversité » :- certains milieux peuvent être naturellement très pauvres en espèces mais important au niveau fonctionnel ou paysager
- un peuplement très artificialisé peut présenter une biodiversité spécifique élevée, mais avoir un intérêt écologique faible
objectif de conservation d’une biodiversité « naturelle » en forêt
Développement durable (défini lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992) =
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » (Rapport Brundtland, 1987)
Gestion forestière durable (définie pour les forêts européennes lors de la conférence d&apos;Helsinki en 1993) = gérance et utilisation des forêts et des terrains boisés, d&apos;une manière et à une intensité telles, qu&apos;elles maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour le futur, les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes, aux niveaux local, national et mondial, et qu&apos;elles ne causent pas de préjudice aux autres écosystèmes.
6 critères de gestion forestière durable (critères d&apos;Helsinki) + indicateurs associés
(modèle principes-critères-indicateurs - PCI)
LES DIAPOS 4, 5, 6, 7 PEUVENT REMPLACER LA DIAPO 3
LES DIAPOS 4, 5, 6, 7 PEUVENT REMPLACER LA DIAPO 3
LES DIAPOS 4, 5, 6, 7 PEUVENT REMPLACER LA DIAPO 3
LES DIAPOS 4, 5, 6, 7 PEUVENT REMPLACER LA DIAPO 3
Biodiversité = naturelle + anthropisée
limite de l’approche « biodiversité » :- certains milieux peuvent être naturellement très pauvres en espèces mais important au niveau fonctionnel ou paysager
- un peuplement très artificialisé peut présenter une biodiversité spécifique élevée, mais avoir un intérêt écologique faible
objectif de conservation d’une biodiversité « naturelle » en forêt
Le rapport Chevassus-au-Louis (2009) donne une définition plus précise et générale :
l’une, qualifiée de « remarquable », correspondant à des entités (des gènes, des espèces, des habitats, des paysages) que la société a identifiées comme ayant une valeur intrinsèque et fondée principalement sur d’autres valeurs qu’économiques ;
l’autre, qualifiée de « générale » (ou « ordinaire »), n’ayant pas de valeur intrinsèque identifiée comme telle mais qui, par l’abondance et les multiples interactions entre ses entités, contribue à des degrés divers au fonctionnement des écosystèmes et à la production des services qu’y trouvent nos sociétés.&quot;
La biodiversité ordinaire peut donc se définir par opposition à la diversité de groupes sélectionnés selon un critère quelconque (diversité remarquée). Elle englobe théoriquement toutes les espèces, sans établir de hiérarchisation, ce qui lui donne une valeur générale. C&apos;est la biodiversité totale.On notera que cette biodiversité ordinaire est parfois appelée diversité &quot;fonctionnelle&quot; car assurant le fonctionnement de l&apos;écosystème (à ne pas interpréter au sens strict de &quot;diversité des types fonctionnels&quot;).
&quot;On soulignera que cette distinction d’entités « remarquables » n’est pas purement biologique : elle combine descritères écologiques (la rareté ou un rôle fonctionnel déterminant s’il s’agit d’espèces), sociologiques (le caractère « patrimonial »), économiques (la prédominance des valeurs de non-usage sur les valeurs d’usage) et éventuellementjuridiques (aires bénéficiant d’un statut de protection, espèces inscrites sur une liste officielle).Remarquable peut donc avoir plusieurs acceptions, non nécessairement équivalentes. On distinguera principalement les diversités remarquables :
menacée : cette diversité a la propriété d&apos;être sensible aux changements si son évolution n&apos;est pas biaisée par des mesures de protection spécifiques
rare : les espèces rares ne sont pas nécessairement menacées et ne font pas forcément l&apos;objet de mesures de protection.
patrimoniale : au sens sociologique du terme, elles ne sont pas nécessairement en danger mais elles sont importantes pour la société.
protégée : non nécessairement menacée localement, non nécessairement patrimoniale, non nécessairement rare, et probablement affectée par des mesures de protection (biais à prendre en compte). Pour certains auteurs, cet indicateur est le pire qui soit (Simberloff).
Diversité « ordinaire » (Gosselin et al 2006) : n.f. Diversité des espèces présentes, quelque soit leur niveau de rareté (par opposition à la notion de « richesse en espèces rares », à laquelle on réduit parfois, à tort, la notion de biodiversité)
Espèces patrimoniales dites &quot;déterminantes&quot; (ZNIEFF) :
espèces en danger, vulnérables, rares ou remarquables (UICN, livres rouges)
espèces protégées au plan national, régional, ou faisant l’objet de réglementations européennes ou internationales lorsqu’elles présentent un intérêt patrimonial réel au regard du contexte national et régional
espèces à intérêt patrimonial moindre, mais situées dans des conditions écologiques ou biogéographiques particulières ou dont la population est particulièrement exceptionnelle
Naturalité : degré de proximité d’un peuplement à son équivalent en l’absence d’intervention humaine ainsi que son potentiel propre à abriter de manière durable un certain nombre d’espèces.
Projet Islandes : Le rôle des îlots ou des haies de feuillus dans la lutte contre certains ravageurs a été mis en évidence. Dans le cas de la processionnaire du pin, les feuillus ont un effet de barrière physique et visuelle quand ils présentent une hauteur supérieure ou égale aux pins (l’effet significatif se fait sentir jusqu’à 150 m. environ) et ils abritent des prédateurs naturels comme la huppe fasciée. Dans le cas de la pyrale du tronc, le niveau d’attaque est inférieur à proximité d’îlots feuillus âgés ou même jeunes (effets jusqu’à environ 400 m.). Les feuillus permettent le renforcement de parasites de la pyrale en leur fournissant des ressources trophiques supplémentaires.
L’installation de lisières, de haies ou d’îlots de feuillus peut permettre d’améliorer la résistance des peuplements de pin vis-à-vis de certains ravageurs tout en favorisant la biodiversité globale.
Globalement, la diversité des essences forestières réduit le risque de pullulations d’insectes ravageurs via 2 mécanismes
- réduction de l’accès à la ressource
- facilitation du contrôle par les ennemis naturels
Développement durable (défini lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992) =
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » (Rapport Brundtland, 1987)
Gestion forestière durable (définie pour les forêts européennes lors de la conférence d&apos;Helsinki en 1993) = gérance et utilisation des forêts et des terrains boisés, d&apos;une manière et à une intensité telles, qu&apos;elles maintiennent leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour le futur, les fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes, aux niveaux local, national et mondial, et qu&apos;elles ne causent pas de préjudice aux autres écosystèmes.
« La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire, actuellement et pour l&apos;avenir, les fonctions économique, écologique et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d&apos;autres écosystèmes. »
6 critères de gestion forestière durable (critères d&apos;Helsinki) + indicateurs associés
(modèle principes-critères-indicateurs - PCI)
A REMPLACER PAR DIAPO 18 EN REGION MEDITERRANEENNE
DIAPO POUVANT ETRE REMPLACEE PAR LA DIAPO 19 DANS LE CAS DE LA CORSE
Recherche de date levée et publication feuille Cassini :
1 – recherche de la feuille : http://www.cartocassini.org/cartecassini/france_couleur.htm
2 – recherche de la date : http://www.cdip.com/cassini/cassini_carte_liste.htm
DIAPO A PRESENTER SI PAS DE VISITE DE TERRAIN
Identification d’ilots potentiels de sénescence (valeur 5 pour BMP, BMS et TGB)
Appréciation de la continuité du Bois mort : relevés sans BM + «Points relais» (R=160m=maille)
Limites : pb de répartition du BM dans la placette, lien avec les forêts périphériques, non prise en compte du BM entre placettes, ni d’obstacles infranchissables ou corridor