This increases the chances of the bio-fortified food – Equinut – being acceptable and achieving its aim of reducing the high mortality rate in children under five years, while greater awareness of the contamination risks associated with aflatoxins (toxic and carcinogenic substances) could boost the use of toxin-resistant varieties. The improved recipe also offers women the potential to improve family livelihoods by selling Equinut.

1. Vulgarisation de la technique de production de l’arachide
résistante à l’aflatoxine
L’arachide est l’une des composantes essentielles de l’Equinut
car la vulgarisation du di-dégué bio fortifié se fait à partir de
l’arachide sans aflatoxine (substance toxiques et cancérigène).
L’ICRISAT contribue au projet Equinut en introduisant les
pratiques de gestion intégrée de la culture, les pratiques
agronomiques, la lutte biologique et les interventions
biotechnologiques visant à réduire les risques de contamination
de l’arachide par les aflatoxines.
La phase de production et de vulgarisation de l’arachide sans
aflatoxines a consisté notamment en : (i) la formation des
femmes à la maîtrise de la technique de culture de l’arachide
sans aflatoxine et la construction de greniers améliorés,
(ii) la fabrication de l’Équinut au niveau des ménages, et
(ii) la réalisation de l’étude de la chaîne des valeurs pour la
commercialisation du produit dans les marchés locaux. Douze
(12) groupements de femmes ont été identifiés et retenus pour
la production de l’arachide sans aflatoxine. Leur formation et
Une session de formation animée par la
chercheuse Aoua Diallo sur la gestion intégrée de
l’aflatoxin, village de Kouyou, région de Kita, Mali
Le di-dégué biofortifié dénommé Equinut
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2. encadrement ont été assurés par I’ICRISAT. Pour ce faire, un
support de cours couvrant l’ensemble des objectifs fixés a été
préparé. La formation théorique a porté essentiellement sur
sept thèmes prioritaires : les pratiques culturales, la protection
Phytosanitaire, la récolte, le conditionnement des graines, le
décorticage, l’ensachage, le stockage et la conservation des
semences. Ces cours développés en langue locale ont été suivis
de travaux pratiques et d’échanges d’expériences. En guise
de travail pratique, un suivi conjoint des travaux des essais
collectifs de parcellement et de production d’arachide a été
conduit avec les participants.
Des progrès importants ont été aussi réalisés dans la
production de l’Equinut. La bio-fortification des recettes de
di-dégué simple en laboratoire a permis déjà de renforcer le
pourcentage énergétique des protéines du di-dégué simple de
11,91 % à 19,50 %. De même, les recherches ont permis de
renforcer les quantités d’énergie du di-dégué simple de 406,62
Kcal/432 Kcal/100 g à 480 Kcal pour les recettes de di-dégué
bio fortifié.
Faitssaillants2013 | ICRISATAfriquedel’OuestetduCentre36

3. Innovation : Qu’est qui rend Equinut si unique ?
Le travail présenté ci-dessus se poursuit dans le cadre du
Programme de recherche du CGIAR sur l’agriculture pour
l’amélioration de la nutrition et de la santé.
La fortification du di-dégué suit sept principes qui sont des
manières innovantes et scientifiques pour s’assurer que
l’Équinut répond aux exigences des communautés. Ces
principes se définissent comme suit :
Qualité :
L’Équinut dégage une quantité énergétique importante et un
apport en vitamines et en micronutriments égal aux normes
internationales ;
Volume :
L’Équinut est efficace avec une quantité quotidienne
consommée de ≤ 100 g ;
Administration :
L’administration de l’Équinut ne pose aucune contrainte, car elle
peut être consommée à n’importe quel moment de la journée
par les enfants de 6 à 59 mois ;
Localité :
Les ingrédients servant à la préparation du produit proviennent
directement de la zone d’intervention ;
Interaction :
Le produit est rendu disponible pour toutes les familles dans la
zone d’intervention du projet et commercialisé sur les marchés
locaux ;
Temps :
L’Équinut, en tant que complément nutritionnel et aliment
thérapeutique, peut être conservé durant toute l’année à la
température ambiante dans un récipient fermé ;
Économie :
Sa préparation ne nécessite pas de charge supplémentaire pour
les ménages, car à la récolte, les femmes ont à leur disposition
tous les ingrédients nécessaires.
Gestion intégrée de l’aflatoxine chez l’arachide
Beaucoup de personnes dans le monde en développement sont
exposée aux aflatoxines, toxines toxiques produites par des
champignons infectant les cultures telles que l’arachide et qui
sont inconsciemment ingéré par la consommation d’aliments
contaminés.
Par conséquent, l’importance de veiller à ce que les agriculteurs
parviennent à produire des cultures et une nourriture saines,
est l’objectif pour lequel l’ICRISAT est impliqué dans le projet
Equinut au Mali. En partenariat avec l’Institut d’Economie Rurale
(IER), l’ICRISAT aide les agriculteurs à produire de l’arachide
de qualité, sans aflatoxine afin d’améliorer la consommation
des ménages. Le rôle de l’ICRISAT consiste à soutenir des
groupes de femmes dans la production des variétés améliorées
d’arachide exemptes d’aflatoxines qui seront utilisées pour
faire une version biofortifié du di-dégué, connue sous le nom
Equinut.
En vue de la réalisation de l’essai clinique de comparaison
entre l’Equinut et l’aliment thérapeutique utilisé dans la prise
en charge de la malnutrition aiguë modérée, volet dévolu à
la Faculté de Médecine et d’Odontstomatologie, le personnel
des Centres de Santé de Référence et les Centres de Santé
Communautaires (10 au total pour les cercles de Mopti, Djenné
et Kita) a été recyclé à la reconnaissance et à la prise en de
malnutrition, ainsi qu’en Communication pour le changement
de comportement. De même 1 000 femmes des groupements
féminins dont certaines, déjà initiées à la technique de culture
de l’arachide sans aflatoxine des dits cercles, ont été formées
à la reconnaissance de la malnutrition et aux techniques de
changement de comportement.
Près de 14 420 enfants de moins de 5 ans vivant dans 20
villages sont les bénéficiaires directs de ce projet au Mali. Il
touchera indirectement près de 16 583 femmes en âge de
procréer.
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