Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 por
Verso il Sinodo Panamazzonico_FMA_Pari Cachoeira 1_parte_FRA
1. EN MARCHE VERS LE SYNODE PANAMAZONIEN
«Amazonie : nouvelles voies pour l’Eglise et pour une écologie intégrale»
PRÉSENCE DES FMA À PARI-CACHOEIRA
PATRONAGE MARIE AUXILIATRICE
Rio Tiquié - État d’AMAZONIE (Brésil)
Oratoire - Groupes de jeunes - Pastorale itinérante - Activités de promotion parmi les indigènes « Hupda » -
Promotion des femmes - Visites aux familles - Union des Anciens Elèves
1ère PARTIE
Histoire de la fondation
Les Salésiens étaient déjà présents dans la
région depuis de nombreuses années lorsque, le 19
août 1946, accompagnées de Mgr Pedro Massa, les
Filles de Marie Auxiliatrice sont arrivées à Pari-
Cachoeira. La maison était très petite, mais elle avait
toutefois une chapelle et abritait une communauté
internationale de trois soeurs : Elisa Castelli, une
Italienne ; Cristina Alves, une brésilienne ; Katharina
Remetter, une allemande. Au début, les FMA étaient
accompagnées de Madame Lúcia Souza, une laïque,
alors âgée de quatre-vingts ans déjà… qui a donné toute sa vie pour les missions.
Le lendemain de leur arrivée, elles commencèrent immédiatement l’école avec un petit
pensionnat pouvant accueillir une vingtaine d’élèves. La maison des filles était un grand pavillon
recouvert de paille, divisé en trois parties.
En 1947, le nombre d’inscriptions augmenta et il avait fallu élargir les environnements. Trois
autres pavillons furent construits à titre provisoire et ainsi fut inauguré l’internat avec 25
pensionnaires.
En 1949, la construction du bâtiment définitif a commencé. Une fois les travaux terminés, il a
été noté avec satisfaction que le bâtiment répondait à toutes les exigences éducatives. Les cours étaient
spacieuses.
En plus de l’éducation de base, l’oeuvre disposait de l’Ecole Domestique Professionnelle qui
comprenait : couture, broderie, cuisine, vergers, horticulture, jardinage et tissage de “tucum” (un type
de palmier de cette région), donnant ainsi aux jeunes une formation complète.
Dans ce patronage, il y avait un oratoire festif qui fonctionnait les dimanches et les jours fériés,
également destiné aux cours de catéchisme pour les adultes qui se préparaient à recevoir les
sacrements.
Au fil des années, de nombreux missionnaires se sont distingués par leur travail en faveur du
peuple : le Père João Marchesi, Sr Elisa Castelli, Mme Lúcia Souza, Sr Jadwiga Sikorska, Sr Ana do
Carmo Assis Fraga, Sr Katharina Remetter, Sr Elisabeth Schwarger, Sr Sandra Henry, qui, à l’âge de
40 ans, fut victime d’une explosion et qui est décédée à Manaus le 16 janvier 1987 (cfr. Facciamo
Memoria 1987).
2. Emplacement
Le district de Pari-Cachoeira est situé au nord-ouest de l’état d’Amazonie, sur la rive droite de
la rivière Tiquié, dans la région du Haut Rio Negro, à 1 152 km de la capitale Manaus.
Actuellement ...
Depuis 2005, les soeurs ont quitté la direction de « Mons. Pedro Massa » et travaillent a
l’accompagnement des enfants, des adolescents et des jeunes du « Centre de la jeunesse Sr Sandra
Henry », dans les pastorales de la paroisse Don Bosco, pour les visites à des familles et à des villages.
Le dimanche, l’Oratoire est ouvert à tous et est pour beaucoup, le seul espace de détente et de
coexistence pendant le week-end.
Ces dernières années, la Communauté de Marie Auxiliatrice de Pari-Cachoeira a mené ses
activités d’évangélisation au siège du District, notamment en ce qui concerne la coordination du
ministère de la jeunesse, la catéchèse de confirmation et la pastorale de la famille.
Une étude sur l’abus de boissons alcoolisées et ses conséquences a été menée dans chaque
village, avec la participation des écoles, des habitants, des communautés religieuses et de l’Église
(sœurs, prêtres, enseignants et responsables). Les débats et les dramatisations ont favorisé le dialogue et
la compréhension de la problématique, affectant ainsi la réduction de la consommation.
En outre, le groupe « Jeunes missionnaires » a été créé. Son objectif est de transformer le jeune
en missionnaire pour d’autres jeunes. En 2018, ce groupe a pu animer les activités de « l’Enfance et de
l’Adolescence missionnaire » dans chaque village, pour aboutir ensuite à une grande réunion de groupe
en novembre.
Comme activité sociale, toujours près le Siège du District, il y a le groupe « Laurinhas »,
composé de filles âgées de 8 à 15 ans, qui se rencontrent deux fois par semaine après la fin des cours,
participent à des ateliers d’art et de danse, reçoivent une formation, jouent et prennent un goûter
ensemble.
Il existe également le groupe de « Coupe Couture », composé de mères engagées dans la
couture, l’emballage et la vente de leurs produits, contribuant ainsi à l’économie familiale. Le « Centre
des jeunes Sr Sandra Henry » a ses propres espaces, où les mères travaillent et exercent des activités
commerciales. Elles reçoivent également chaque mois une formation humano-chrétienne et civile. Une
autre caractéristique missionnaire de la communauté est la promotion des vocations avec la tenue de
réunions et l’accueil des jeunes femmes dans la résidence des FMA.
Les sœurs travaillent également dans les écoles de l’État et municipales, dispensant des cours,
apportant un soutien au personnel de la direction et collaborant à la formation des enseignants.
La communauté est également engagée dans « l’itinérance missionnaire ». Une soeur religieuse
infirmière, accompagnée de laïcs, se rend deux fois par an dans des communautés éloignées où il est
peu probable que des agents de santé rendent visite. Elle fournit des soins ambulatoires et cueille
l’opportunité d’évangélisation et de formation au leadership.
Toute la communauté participe à « l’Itinerance » au sein du groupe ethnique « Hupda », l’un
des plus discriminés. Le village se trouve à environ deux heures du siège central et pour y arriver, vous
devez effectuer une partie de l’itinéraire sur l’eau (avec une pirogue motorisée), puis sur la terre ferme
(avec le tracteur). Sur place, les FMA ont une maison parmi les cabanes de familles qui,
malheureusement, ont progressivement intériorisé la situation de l’esclavage en tant qu’identité propre.
Cette interaction entre les FMA et le peuple aide à partager temps, connaissances, prière, la Parole de
Dieu, conscience des droits et devoirs, loisirs, attitude de service et biens. Pour les sœurs, c’est une
véritable mission qu’elles aiment définir comme suit : [La Hupda] « soutenues par nos soins, elles
peuvent sentir le soin que Dieu leur porte et essayer d’améliorer leurs vies ».
3. En 2019, la communauté est actuellement composée de trois soeurs courageuses ouvertes à
l’inter-congrégationalité, heureuses de contribuer à la croissance du Royaume de Dieu : Sr Angela
Cardoso, Sr Iris Farias et Sr Rosalina Lemos. Dans les mille courbes du Rio Tiquié, on retrouve la
persévérance et l’ardeur missionnaire de soeurs qui, allant et venant, ne se lassent jamais d’évangéliser
et de se laisser évangéliser.
Vue aérienne du centre missionnaire de Pari-Cachoeira (Amazonas - Brésil)
Soeur Rosalina Lemos et le groupe de danse traditionnelle (2018)
4. Les enfants autochtones de l’Enfance et de l’Adolescence missionnaire (2018)
Soeur Rosalina Lemos et Soeur Rosalia Lapo lors de la réunion du groupe
de l’Enfance et de l’Adolescence missionnaire
5. Les habitants de la communauté «Nova Fundação» - Groupe ethnique «Hupda» (2018)
Groupe de la « Jeunesse missionnaires » (2018)
6. Oratoire du Centre missionnaire de Pari-Cachoeira (2017)
Sœur Iris de Araújo et quelques femmes des groupes ethniques Tuyuca, Desano et Tukano.
Cours de coupe et couture au « Centre des jeunes Sr Sandra Henry » (2018)
7. Sœur Mariluce Mesquita, de l’ethnie Barassana, et le chauffeur qui a accompagné la bienfaitrice
Patrizia Brocchetti, lors du voyage sur la rivière Tiquiê (2017)
Soeur Rosalia Lapo et Soeur Iris Araújo lors de la vaccination des enfants et des adultes (2018)
8. Sœur Iris et Sœur Mariluce lors du voyage de découverte des communautés autochtones (2018)
Une femme et les enfants de l’ethnie Tukano vont à la rivière pour se baigner (2017)
9. Communauté « Nova Fundação » - Groupe ethnique « Hupda » (2017)
Une femme « Hupda » qui prépare le déjeuner (2017)
10. La maison d’une famille « Hupda » dans la communauté « Nova Fundação » (2017)
Une fille « Hupda » présente le « beiju », l’aliment principal de sa culture (2017)
11. Enfants « Hupda » à l’école de la communauté « Nova Fundação » (2017)
Enfants et certains adultes du groupe ethnique « Hupda » lors de la réunion de formation au centre
communautaire « Nova Fundação » (2017)
12. Artisanat réalisé par les femmes et les filles « Hupda » (2017)
Soeur Rosalia Lapo traverse une « igarapé »
pour rendre visite aux patients d’une
communauté autochtone (2017)
Ont collaboré :
Soeur Madalena Luiza Scaramussa
et sœur Terezinha de Jesus dos Santos
Mars 2019
P.S. En avril, il y aura la présentation du
2ème épisode sur la présence des FMA a
Pari-Cachoeira.