2. Plan de présentation
• Introduction
• Méthodologie
• Résultats préliminaires – Comparaison entre
pays
• Comparaison entre 2 études sur le Burkina Faso
3. Introduction
• Etude conduite par ReSAKSS AO et IFPRI/WCA
• Objectif final :
• identifier avec la plus grande précision les obstacles à l’atteinte
de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
• les traduire en propositions d’actions qui pourraient être intégrées
dans les plans nationaux d’investissements agricoles (PNIA)
• Pays couverts : Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mali,
Niger, Sénégal et Togo
4. Méthodologie
• Méthodologie utilisée :
• Attention accordée à la diversité géographique au sein des pays
• Nécessité d’aborder les enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnelle
de façon plus détaillée et holistique
• . données collectées pour le niveau local, dans la mesure du
possible en considérant le niveau 3 du découpage administratif
des pays
5. • 4 dimensions considérées et 4 indicateurs calculés :
• Potentiel de production alimentaire par tête et par jour (superficies
arables, rendements potentiels, taux d’exploitation, effectifs, etc.),
• Production alimentaire réelle par tête et par jour (statistiques
agricoles),
• Diversité alimentaire (score de diversité alimentaire – PAM)
• Utilisation des aliments consommés (retard de croissance)
• Moyenne estimée pour chacune des 4 variables par une
régression à partir des observations.
Méthodologie
6. • Une unité administrative dont la valeur est
située à gauche de l’intervalle sera considérée
comme ayant des barrières selon la variable
considérée.
• Quadrant en haut à droite :
« potentiel/production » : exploiter le potentiel
de production alimentaire (barrières pouvant
relever de l’accès aux intrants ou aux services
de conseil, du système foncier, du système de
crédit, etc.
• Quadrant en bas à droite :
production/acquisition : tirer profit de sa
production pour approvisionner ses habitants,
(barrières pouvant découler d’un manque de
routes pour acheminer les productions vers les
marchés, d’un pouvoir d’achat limité des
populations, etc.
• Quadrant en bas à gauche :
« acquisition/utilisation » : transformer une
bonne alimentation en un bon état nutritionnel
(Barrières liées à la santé, l’hygiène, les
habitudes alimentaires, etc.,
Méthodologie
7. • Quadrant du graphique en haut
à gauche : le classement des
unités administratives selon
deux critères : urgence et
potentiel agricole de l’unité.
• La priorité d’intervention pour
adresser les contraintes de
sécurité alimentaire dans l’unité
administrative décroit au fur et à
mesure qu’on s’éloigne de
l’origine sur l’axe nutrition
• Le potentiel agricole de l’unité
administrative croît sur l’axe
potentiel lorsqu’on s’éloigne de
l’origine.
Méthodologie
8. • Dans la présente étude, les productions végétales, l’élevage et
la pisciculture ont été considérés.
• Avec les données collectées par les différentes équipes
nationales, les profils ont été sortis pour l’ensemble des pays
avec 4 types de cartes : (i) niveau d’urgence pour les
interventions et potentiel de production, (ii) barrières de
production, (iii) barrières d’acquisition et (iv) barrières
d’utilisation
Méthodologie
9.
10. • l’analyse détaillée des profils
nécessitera une bonne
connaissance technique mais
surtout des réalités de terrain du
pays que seule l’équipe
nationale renforcée par des
spécialistes du pays, comme
expliqué plus haut, peut fournir.
Elle pourra se référer au cadre
conceptuel à gauche et aussi
faire appel à sa propre
expertise.
Méthodologie
11. Pays
Nombre d'unités
administratives
Unités
administratives
avec retard de
croissance > 30%
Unités
administrative
s avec haute
priorité
Unités
administratives
avec haute
priorité et
potentiel
agricole
Unités
administratives
avec haute
priorité sans
potentiel
agricole
Bénin 77 64.9% 23.4% 7.8% 15.6%
Burkina
Faso 45 22.2% 17.8% 8.9% 8.9%
Guinée 34 20.6% 11.8% 11.8% 0.0%
Mali 50 50.0% 36.0% 32.0% 4.0%
Niger 64 98.4% 34.4% 21.9% 12.5%
Sénégal 45 13.3% 0.0% 0.0% 0.0%
Togo 5 0.0% 0.0% 0.0% 0.0%
Pour le Togo les information sont niveau 2
(région)
• Retard de croissance
particulièrement élevé
au Bénin, au Mali et au
Niger
• Plus du 1/3 des unités
administratives avec
une haute priorité pour
les interventions au
Mali et au Niger
• Haute priorité plutôt
dans des unités
administratives avec
un potentiel agricole au
Mali et au Niger,
contrairement au Bénin
Résultats préliminaires – Comparaison
entre pays
12. Pays
Unités
administratives
avec barrières
de production
Unités
administratives
avec barrières
d'accès
Unités
administratives
avec barrières
d'utilisation
Bénin 29.9% 44.2% 6.5%
Burkina
Faso 11.1% 64.4% 22.2%
Guinée 35.3% 61.8% 44.1%
Mali 44.0% 40.0% 6.0%
Niger 25.0% 28.1% 17.2%
Sénégal 26.7% 71.1% 2.2%
Togo 0.0% 40.0% 20.0%
• Parmi les barrières, celles
d’accès sont les plus
importantes, particulièrement
au Sénégal, au Burkina Faso
et en Guinée
• Les barrières de production
sont le plus élevées en
Guinée at au Mali
• Les barrières d’utilisation sont
particulièrement élevées en
Guinée et dans une moindre
mesure au Burkina Faso, au
Niger et au Togo
Résultats préliminaires – Comparaison
entre pays
13. Comparaison entre 2 études sur le
Burkina Faso
Efficacité de la production sans élevage ni pisciculture Efficacité de la production avec élevage et pisciculture
14. Comparaison entre 2 études sur le
Burkina Faso
Barrières d’accès sans élevage ni pisciculture Barrières d’accès avec élevage et pisciculture
15. Conclusion
• Ciblage des interventions à un niveau décentralisé
• Caractérisation des barrières : production, accès et utilisation
• 2 pays sur 7 avec plus de 33% des unités administratives avec une
haute priorité pour les interventions
• Les pays sont plus confrontés aux barrières d’accès, sauf pour le
Mali (barrières de production)
• Barrières d’utilisation particulièrement élevées en Guinée
Habitudes alimentaires ?
• La prise en compte de sous-secteurs comme l’élevage et la
pisciculture enrichit l’analyse et fait évoluer les conclusions
Dans le graphique 1, un axe est dédié à chaque variable et dans chaque quadrant, un intervalle est construit par 2 droites passant par l’origine qui représentent 75 et 125% de la moyenne. Les valeurs de chaque unité administrative considérée sont placées dans le quadrant, à gauche de l’intervalle selon qu’elles sont inférieures à la moyenne, à droite lorsqu’elles sont supérieures à la moyenne et dans l’intervalle lorsqu’elles sont proches de la moyenne.
Il importe de préciser que toutes les unités administratives situées à droite de l’intervalle dans un quadrant ne peuvent pas être considérées comme n’ayant pas des barrières dans la mesure où le score est relatif et non absolu. Cela veut dire qu’une unité administrative d’un pays ayant une moyenne très basse peut avoir un score supérieur à la moyenne, se retrouver à droite de l’intervalle et en même temps avoir des barrières non négligeables. Toutefois, cela n’altère en rien la pertinence de la méthodologie dans la mesure où elle essaie d’abord d’identifier les unités administratives où les interventions sont prioritaires.
La carte en couleurs se base sur le quadrant en haut à gauche pour décrire le niveau d’urgence pour les interventions et le potentiel de l’unité administrative considérée,
La carte pour le quadrant en haut à droite détermine l’efficience de la production, en d’autres termes, la manière dont l’unité administrative a exploité son potentiel de production alimentaire,
La carte pour le quadrant en bas à droite définit l’efficience de l’accès aux ressources alimentaires, représentée ici par le score de diversité alimentaire calculé par la PAM pour tous les pays sauf pour le Togo, pays pour lequel un indice de diversité alimentaire a été construit à partir d’une enquête
La carte pour le quadrant en bas à gauche traite de l’efficience de l’utilisation des ressources alimentaire documentée par le retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans.
Six provinces qui étaient inefficaces deviennent moyennement efficaces du fait d’une meilleure exploitation de leur potentiel en élevage : Seno, Yagha dans le Sahel, Mouhoun et Nayala dans l’Ouest, Ganzourgou dans le Plateau Central et Tapoa à l’Est.
Deux provinces moyennement efficaces deviennent relativement efficaces : Lorum au Nord et Soum dans le Sahel.
La province de la Kossi à l’ouest qui était moyennement efficace devient inefficace du fait d’une faible exploitation de son potentiel en élevage.
Les barrières d’accès augmentent avec l’inclusion de l’élevage. Le nombre de provinces inefficaces passent de 17 à 29 et sont principalement du Nord, du Sahel, de l’Est et du Sud-Ouest