Presentation by K. Traoré and S: Konaté, ICON-Institute/Lannaya
Restricted meeting of the Food Crisis Prevention Network - RPCA/Réunion restreinte du Réseau de prévention des crisis alimentaires - RPCA
10-12 April 2017, Paris/10-12 avril 2017, Paris
Similaire à Cartographie des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience au Sahel et en Afrique de l'Ouest (20)
Cartographie des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de résilience au Sahel et en Afrique de l'Ouest
1. PARIS, 12 AVRIL 2017
RÉUNION RESTREINTE
Cartographie des interventions en
matière de sécurité alimentaire et
nutritionnelle (SAN) et de résilience au
Sahel et en Afrique de l’Ouest.
par K. Traoré et S. Konaté, ICON-INSTITUTE/Lannaya
2. Composante 1 : Inventaire/Caractérisation et analyse des interventions SAN et
des défis de convergence synergie
Volet 1: Mapping d’ensemble des
programmes/projets SAN
• Contexte et objectifs de l’étude
• Méthodologie
• Cartographie des interventions
de SAN et de résilience
Volet 2: Focus spécifique sur des
initiatives (programmes/projets)
résilience
• Rappel sur la grille de lecture AGIR
• Application de la grille au niveau
régional
• Application de la grille au niveau
pays (exemple du Tchad)
• Défis et prochaines étapes
Contexte de l’étude
3. Objectifs
Composante 1 : Inventaire/Caractérisation et analyse des interventions SAN
et des défis de convergence synergie
1. Réaliser une cartographie/inventaire des interventions majeures en matière de SAN
dans la région ;
2. Réaliser un focus mapping/cartographie spécifique des initiatives résilience ;
3. Constituer une base de données des interventions SAN et des initiatives spécifiques
de résilience sous un format accessible en ligne à tout utilisateur ;
4. Identifier les modalités d’appropriation/pérennisation et de mise à jour régulière des
bases de données nationales sur les interventions SAN et de résilience au sein des
structures en charge de la coordination de la SAN ;
5. Sur la base de cette analyse, identifier les doublons/chevauchements perceptibles
et proposer quelques pistes de renforcement des synergies et complémentarités
4. Démarche méthodologique
Analyse documentaire et élaboration du questionnaire de
l’inventaire ainsi que du guide d’entretien
Missions auprès des agences de coopération institutions
intervenant dans la région
Recrutement et formation des experts nationaux
Collecte des données sur le terrain
Traitement des données
Composante 1 : Inventaire/Caractérisation et analyse des interventions SAN et
des défis de convergence synergie
5. Résultats de la cartographie des interventions de SAN et de
résilience 1/5
Pour l’ensemble des 17 pays:
429 projets/programmes ont été
inventoriés, dont 328 qui possèdent
une dimension de résilience
Le taux de couverture des
interventions listées par les
responsables nationaux et/ou régionaux
des dispositifs de coordination de la
sécurité alimentaire est de 70%.
6. Résultats de la cartographie des interventions de SAN et de
résilience 2/5
Pour les interventions SAN:
L’axe stratégique « Amélioration des disponibilités alimentaires (DA) » reste
un des principaux domaines d’intervention (10,8%), le plus souvent associé
à l’axe « Accessibilité alimentaire (AA) » avec 71,1% des projets recensés.
Pour les interventions ayant une sensibilité Résilience:
Les actions se concentrent prioritairement sur :
• La combinaison « Moyens d'existence, protection sociale » et
« Nutrition/Santé » (28,1%) ;
• La combinaison Moyens d'existence, protection sociale et Productivité
agricole, accessibilité, revenus (21,6%) ;
• et sur Productivité agricole, accessibilité, revenus (19,8%).
7. Résultats de la cartographie des interventions de SAN et de
résilience 3/5
Les sources de financement sont
multiples :
• 48,3% des projets sont financés par 11 bailleurs
de fonds, à l’exclusion des projets financés sur
budget national (12%).
• Les 10 premiers contributeurs couvrent environ
93% du coût total des interventions, soit un
montant en USD actuels de 24631,5 Mio.
La proportion des interventions ayant
une composante Résilience varie
selon le pays :
(i) Burkina Faso, Cabo Verde, Côte-d’Ivoire,
Gambie, Ghana, Guinée-Conakry, Guinée-
Bissau, Liberia, Sierra Leone et Togo < 25% des
projets sont uniquement SAN ;
(ii) Bénin, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria et Tchad
25-50% ;
(iii) plus de 50% : Sénégal > 50% des interventions
ont une composante Résilience.
8. Résultats de la cartographie des interventions de SAN et de
résilience 4/5
Les sources de financement sont multiples :
Nombre de projets par principale source de financement
• Pour les projets SAN+Résilience, les
10 principaux bailleurs de fonds
interviennent dans les 17 pays, les
fortes concentrations se trouvant également
au Niger (9 PTFs sur 10), au Mali, en
Mauritanie et Côte d’Ivoire (7 sur 10) ; au
Benin, Burkina Faso et Togo (6 sur 10).
Au total
82 sources de financement extérieurs
ont été identifiées pour les 429 interventions
inventoriées.
• Les 10 plus importantes sources
financent 60% des projets, soit 93% du
budget total des projets.
• Pour les projets uniquement SAN, les 10
principales sources de financement couvrent
10 pays. Forte concentration dans des pays
comme le Niger, le Tchad (5 PTFs sur 10)
dans une moindre mesure le Mali (4 PTFs
sur 10).
9. Résultats de la cartographie des interventions de SAN et de
résilience 5/5
Tchad
Gambie
• Au Tchad, sur 17 interventions recensées
couvrent 10 régions sur 23.
• Interventions SAN: « Amélioration des
disponibilités et accessibilités alimentaires »
(l’axe « Utilisation » abordé que dans la région
de Hadjier Lamis).
• Interventions Résilience: 12 projets sont
répartis dans 8 régions et travaillent sur
l’amélioration des Moyens d’existence-
Nutrition/Santé, et Moyens d’existence-
Productivité agricole.
Répartition spatiale des interventions
• En Gambie, 8 projets sur 21 (38,1%) sont dans la
Région de North Bank, dont 87,5% s’inscrivent
dans les axes prioritaires SAN « Amélioration de la
disponibilité (DA) » et « Accessibilité alimentaire
(AA) ».
• Interventions Résilience: axées essentiellement
l’axe prioritaire «Productivité agricole, accessibilité,
revenus (PA) », et fortement concentrés sur la
région North Bank (5 projets sur les 7 dans la
région).
Conclusion: Au Tchad, il n’existe pas de concentration particulière apparente dans une
zone donnée à l’échelle des régions du pays. Dans le cas de la Gambie, il y a une plus
grande tendance à la concentration dans cette région.
10. En résumé sur l’inventaire des interventions
• Les interventions sur les axes prioritaires SAN « Amélioration des disponibilités
alimentaires » et « Accessibilité alimentaire » sont dominantes (295), dont 143 sont
financées par les 10 plus grands bailleurs de fonds des projets.
• Celles portant sur l’amélioration de la disponibilité alimentaire sont le plus souvent
financés sur les budgets nationaux, 22% des projets couvrant les actions concernées.
Des axes prioritaires tels que la Stabilité et l’Utilisation sont très peu couverts, en
particulier par les plus grands contributeurs.
Par rapport aux Axes prioritaires d’intervention SAN
• 27% des interventions avec un volet Résilience couvrent un seul des quatre axes
prioritaires AGIR.
• Les interventions visent plus d’un axe prioritaire:
• Combinaison de l’axe Moyens d'existence, protection sociale (ME) avec la
Nutrition/Santé ou avec l’axe Productivité agricole, accessibilité, revenus (PA).
• Les axes prioritaires Nutrition/Santé et Gouvernance SAN sont largement dominés par
les grands bailleurs de fonds.
• L’axe prioritaire Gouvernance SAN est particulièrement peu couvert: à peine 2% de
l’ensemble des interventions.
Par rapport aux Axes prioritaires d’intervention AGIR
11. Volet 2: Focus spécifique sur des initiatives (programmes/projets)
résilience - Analyse de toutes les interventions dans la région I
Critère Analyse
CRITERE 1 :
Populations cibles
visées
Environ 38% des projets s’adressent aux agriculteurs
vulnérables, et seulement 6,1% aux travailleurs pauvres
CRITERE 2 :
Objectif global et
indicateurs d’impact
Environ d’un tiers (33%) contribue à l’objectif « Baisse du
% de la population structurellement vulnérable à
l’insécurité alimentaire et Augmentation de la couverture
des besoins alimentaires et nutritionnels » ;
32% à la « Réduction de la prévalence de la malnutrition
chronique globale », ainsi qu’à la « Baisse du % de la
population structurellement vulnérable à l’insécurité
alimentaire ».
12. Volet 2: Focus spécifique sur des initiatives (programmes/projets)
résilience - Analyse de toutes les interventions dans la région II
Critère Analyse
CRITERE 3 :
Contenu des priorités.
La prise en compte
des piliers AGIR dans
les projets
comprenant un volet
Résilience
Le pilier 3 « Améliorer durablement les productivités
agricole et alimentaire, les revenus des ménages
vulnérables et leur accès aux aliments » (18,5%)
Le plus souvent associé au pilier 1 « Améliorer la
protection sociale des communautés et ménages
vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens
d’existence » (26,4%),
Dans une moindre mesure à l’axe 2 « Renforcer la
nutrition des ménages vulnérables » (22,7%).
CRITERE 4 :
Approche/ Logique
d’intervention. Celui-
ci comporte des sous-
critères
i. Compréhension commune AGIR, l’accent est surtout mis
sur la promotion du développement durable (38%) ;
ii. L’inter-sectoralité, un projet sur deux touche à 3 ou plus
domaines, et 25% entre 1 et 2 domaines ;
iii.L’inclusivité, 27,8% des projets ne s’adressent qu’à un
type donné, et l’inclusivité lorsqu’elle a lieu ne s’adresse
qu’à deux types d’organisations simultanément.
13. Exemple du Tchad
• Moyennement en lien [i] 30%
• Fortement en lien [ii] 20%
Critère 1: Populations cibles visées
• Moyennement en lien [iii] 90%
Critère 2: Objectif global et
indicateurs
• Fortement en lien [iv] 100%
Critère 3: Contenu des priorités
(Piliers/ Objectifs stratégiques
AGIR)
• Moyennement en lien [v] 70%
• Fortement en lien [vi] 50%
• Moyennement en lien [vii] 80%
Critère 4: Approche/ Logique
d’intervention
(i) Fil conducteur/ logique d’intervention
(ii) Inter-sectorialité
(iii) Inclusivité
[i] Cible 1 catégorie prioritaire et au moins 1 frange des plus vulnérables
[ii] Cible au moins 2 catégories prioritaires et au moins 1 frange des plus vulnérables
[iii] Contribue à la réalisation de 2 indicateurs
[iv] Contribue à la réalisation d’au moins 3 piliers
[v] Contribue à 2 éléments fondamentaux
[vi] Approche prenant en compte la majorité des secteurs clés contribuant à la résilience
[vii] Approche impliquant la majorité des acteurs clés concernés par la résilience
14. Défis et prochaines étapes
Appropriation, pérennisation et mise à jour régulière des bases de données nationales
L’organisation de journées nationales d’information et d’appropriation avec les structures en charge de la
coordination de la SAN et de la résilience des pays (Conseils nationaux de sécurité alimentaire ou autres structures).
La mise en place d’un système de collecte des données responsabilisant directement les responsables des
projets/programmes et en lien avec la structure nationale en charge de la planification et de la coopération, ainsi
qu’avec les services spécialisés d’études et statistiques des départements ministériels concernés par la SAN et la
résilience.
La mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités techniques des structures nationales, en charge
de la coordination de la mise à jour régulière de la base de données.
L’établissement d’un mécanisme de gouvernance transparent sur l’accès et l’utilisation de la base de données pour :
i) les besoins des processus de planification des interventions SAN et de résilience ; et ii) l’animation de
l’indispensable dialogue avec les partenaires techniques et financiers – notamment ceux s’inscrivant en dehors des
aides budgétaires.
Limites de la constitution d’une base de données
Les difficultés de
coordination de la
sécurité alimentaire à
faciliter la phase
d’information
L’application non-
satisfaisante
Une relative réticence des
responsables de projets/
programmes
La non-prise en compte
de la disparité de la
localisation géographique
des sièges des unités de
gestion des projets