1. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE
Expérience du Gouvernement Tchadien en matière de renforcement
de la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations
vulnérables
REPUBLIQUE DU TCHAD
2. PLAN DE PRÉSENTATION
Contexte
Contribution de l’Etat tchadien à la résilience
alimentaire et nutritionnelle
Projets et programmes en appui à la résilience
Elaboration d’un Plan National de Réponses
(PNR) à la crise alimentaire et nutritionnelle
Leçons tirées, Défis et Perspective
3. CONTEXTE
Causes:
combinaison
de plusieurs
facteurs
• Insécurité alimentaire et
nutritionnelle récurrente: en 2021,
5.3 Millions de personnes
concernées dont 1.7 millions se
trouvant dans une phase sévère
• 17 provinces sur 23 affectées par la
malnutrition aigue sévère et surtout:
Lac, Kanem, Guéra, Batha, Bahr El
Ghazal et Hadjer-Lamis présentant
de forts taux de malnutrition (aigüe
et chronique) et une IA plus
fréquente et plus aigüe
4. C’est dans ce contexte que le document des PRP
AGIR Tchad a été élaboré et validé en février 2016
Indicateurs visés à l’horizon 2036 atteindre l’ODD 2 (FAIM
ZERO):
Réduction de moins de 30% la prévalence de la
malnutrition chronique globale chez les enfants
de moins de 5 ans;
Réduction de 50% la population structurellement
vulnérable à l’insécurité alimentaire et
nutritionnelle
Augmentation de 30% la couverture des besoins
alimentaires et nutritionnels par la production
agricole nationale et l’accroissement et la
diversification des revenus (de 20%) pour les
ménages vulnérables
5. PRP AGIR Tchad s’appuie sur plan stratégique
2016-2021 qui ,en plus de ODD2 vise à
contribuer et à renforcer durablement et de
manière structurelle la résilience des ménages et
communautés vulnérables du Tchad face aux
chocs
6. Rappel des 4 piliers et les principales cibles
Piliers et objectifs visés 2016-2021 Principales cibles
P1: Améliorer la protection sociale des
communautés et ménages les plus
vulnérables pour une sécurisation de leurs
moyens d’existence. : 798.164 ménages
vulnérables (environ 4.230.269
personnes pour la sécurisation de leurs
moyens d’existence)
Ménages d’agriculteurs, de
pasteurs et de pêcheurs
artisanaux ;
Enfants de moins de 5 ans
confrontés à la malnutrition
Femmes enceintes et les
mères allaitantes
Personnes handicapées
Ménages victimes des
catastrophes et crises ;
Chômeurs vulnérables ;
.
P2: Renforcer la nutrition des ménages
vulnérables : état nutritionnel de 1,1
millions personnes est amélioré au bout
de 5 ans
7. Rappel des 4 piliers et les principales cibles
Piliers et objectifs visés 2016-2021 Principales cibles
P3: Améliorer durablement la
productivité agricole et alimentaire, les
revenus des ménages vulnérables et leur
accès aux aliments : Les productions
agro-sylvo-pastorales sont accrues de
30%, les revenus sont accrus et
diversifiés de 20% pour les ménages
vulnérables
Elèves des zones
chroniquement vulnérables
ou issus des ménages
mobiles nécessitant des
cantines scolaires
Personnes vivant avec le VIH
et les tuberculeux.
P4: Renforcer la gouvernance de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle :
dispositifs institutionnels retenus pour la
gouvernance des PRP fonctionnent
efficacement et assurent une meilleure
prise en charge des besoins des ménages
et communautés vulnérables.
9. Pilier1 : Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les plus
vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens d’existence
Renforcer les systèmes de stocks de proximité pour sécuriser l’accès local aux céréales
pour les plus vulnérables dans des conditions privilégiées : construction des dépôts de
vivres répartis dans les 23 provinces et six centres régionaux servant de relais au dépôt
central. Ces dépôts son régulièrement et annuellement approvisionnés. Coût
d’approvisionnement des dépôts 2017-2019 : 4 593 444 847 FCFA (1 531 148 282/an)
Améliorer l’accès aux actifs productifs pour les groupes vulnérables et affectés par des
chocs : distributions avec ou sans contrepartie des intrants agricoles et pastoraux, des
petits ruminants, des kits de volaille ou autre pour relancer les activités des ménages
ciblés. Coût pour la période 2017-2019 : 3 624 701 753 FCFA (1 208 233 918/an)
Maintenir l’engagement de la gratuité des soins de santé: un budget annuel est accordé
à la gratuité des soins de santé à travers une cellule créée par un arrêté en 2010. On prend
l’exemple du paludisme, coût pour la période 2017-2019 : 1.267 830 190 FCFA (422 610
063/an)
Développer les mécanismes de gestion des risques et réponses ponctuelles en cas de
chocs (initiative ARC) : le budget national a ouvert une ligne budgétaire ciblée sur cette
initiative pour la période 2017-2019 à hauteur de : 100 000 000 FCFA (33 333 333/an)
[Revue des Dépenses Publiques du Secteur Agricole et Alimentaire (RDPAA, janvier
2021)]
10. Entrepôt de 400 Tonnes construits par ANADER 2019
Pilier 1: Renforcer les systèmes de stocks de proximité pour sécuriser l’accès local
pour les plus vulnérables
11. Entrepôt de 400 Tonnes construits par ANADER 2019
Pilier 1: Renforcer les systèmes de stocks de proximité pour sécuriser l’accès local pour
les plus vulnérables
12. Introduction semences améliorées et unités fabrique aliments bétail dans le Kanem
et le Bahr El Gazal
Introduction des semences améliorées de Mil Réception des unités de fabrique d’aliment/B.
13. P2 : Renforcer la nutrition des ménages vulnérables
Intégrer et promouvoir la nutrition dans les programmes et politiques à travers
les approches intersectorielles et multi acteurs de la nutrition dans les politiques
et programmes :
amélioration de la nutrition, l’accès à l’eau potable et l’assainissement et
l’alphabétisation fonctionnelle en mettant l’accent sur : (i) 53 animatrices
communautaires sont identifiées dont 54% sont des jeunes, 8% chefs de ménage
et 38% vivent sous l’autorité du mari ; (ii) production de 9 messages
d'informations et conseils nutritionnels ; (iii) étude sur la situation de référence
en matière d'eau potable, hygiène et assainissement réalisée ; (iv) confection et
édition de 600 cartes de sensibilisation sur les 5 contacts avec les centres de
santé pour vacciner les enfants réalisé , et (v) conception et édition des boite à
images sur le VIH/SIDA et le planning familial réalisé
14. Alphabétisation: (i) Mise en œuvre par la FAPLN dans le cadre d’une convention
de partenariat; (ii) Renforcement du dispositif d’animation des centres
d’alphabétisation ;
Pilier 2: Promotion de l’information, l’éducation, la communication pour le
changement de comportements et approches communautaires (2017)
Education Nutritionnelle : (i) Mise en œuvre par la
DNTA dans le cadre d’une convention de partenariat;
(ii) Travail de proximité à travers des animatrices
nutritionnelles; (iii) Apprentissage à la combinaison
des ressources alimentaires disponibles localement ;
(iv) Synergie avec les centres de santé et les autres
mesures éducationnelles du Projet
Education Environnementale : (i) Education en milieu scolaire (ONG TSTV) ; (ii)
Education en milieu paysan (Lac Fitri/Batha) ; (iii) Synergie avec les opérateurs de
mise en œuvre des autres volets et sous-composantes
Information et suivi climatique : (i) Mise en œuvre par ICRAF et l’ANAM ; et (ii
Partenariat avec la DRE).
14
15. II. REALISATIONS DU 1er Janvier au 31 Mars 2020
Vu d’ensemble de la
population lors de la
sensibilisation de
masse
A Melfi/Sila
Les animatrices communautaires de Bitkine Le Chef d’antenne, le MCD, le RVEN et Présidente CeLiaf / Sila Melfi
Pilier 2: éducation, information et communication axée sur la nutrition
Un total de 5 105 personnes sensibilisées
sur l’éducation nutritionnelle a travers une
campagne de masse en janvier 2020
Education nutritionnelle
16. 53 animatrices
communautaires sont
identifiées dont 54% sont des
jeunes, 8% chefs de ménage
et 38% vivent sous l’autorité
du mari.
Production de 9 messages
d'informations et conseils
nutritionnels
Etude sur la situation
de référence en matière
d'eau potable, hygiène
et assainissement
réalisée
Conception et édition des boite à
images sur le VIH/SIDA et le planning
familial réalisé
Confection et édition de 600
cartes de sensibilisation sur
les 5 contacts avec les centres
de santé pour vacciner les
enfants réalisé
Pilier 2: Amélioration de la nutrition, l’accès à l’eau potable et
l’assainissement et l’alphabétisation fonctionnelle a enregistré les résultats suivants
:
1 Convention signée
avec la DNTA
17. P3 : Améliorer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des
ménages vulnérables et leur accès aux aliments
Améliorer l’accès aux intrants (agricoles, pastoraux, halieutiques) et fournir un
accompagnement technique aux producteurs/trices : actions de renforcement de capacités
pour gérer les différents dispositifs de gestion, améliorer la connaissance sur les intrants et
garantir leur l’utilisation efficace coût pour la période 2017-2019 : 3 520 000 000 FCF
(1 171 333 333/an)
Mobiliser et valoriser l’eau pour les activités agricoles/pastorales/halieutiques : en vue de
réduire l’exposition des producteurs à la sécheresse et leur permettre de produire toute
l’année, une attention particulière sera portée sur la mobilisation des eaux de surface et
souterraines pour développer des activités agricoles, pastorales et halieutiques, coût pour
la période 2017-2019 : 1 964 000 000 FCFA (654 666 667/an)
Développer les systèmes de transformation, de stockage et de conservation des produits
agro-sylvo-pastoraux et halieutiques : améliorer la production est certes nécessaire, mais
elle n’est pas suffisante pour garantir le mieux être des groupes vulnérables. La valorisation
des produits à travers le développement des unités de transformation et des circuits de
commercialisation est nécessaire et indispensable. coût pour la période 2018-2019 : 2000
000 000 FCFA (100 000/an)
Assurer la formation aux « petits métiers » et l’accompagnement de l’installation des
chômeurs (700 000 dont 78% en milieu rural) pour la période 2017-2019 : Le chômage tant
en milieu rural qu’urbain est un déterminant de l’insécurité sous toutes ses formes. Pour
éradiquer ce fléau, il faut créer des emplois décents et sécurisés notamment en milieu rural
et assurer le développement du potentiel humain, coût pour la période 2017-2019
2 140 851 390 FCFA (713 617 130/an)
18. • Intégration des préoccupations environnementales ;
• Choix des sites facilement aménageables;
• Modèles techniques d’aménagements adaptés au
contexte local et innovants;
• Partenariat avec les services du GRHA et les ONG;
• Concertations avec les bénéficiaires et sécurisation des
sites;
• Appui à la mise en place et au renforcement des
structures de gestion et d’entretien des aménagements
Deux modes d’exécution des travaux:
• Régie: exécution directe par les bénéficiaires des travaux des
sites de grandes cultures par la méthode HIMO sous
l’encadrement de la Subdivision du GRHA;
• Entreprise: Exécution des travaux de puits maraichers busés
et des forages maraichers sous la responsabilité des PME
locales avec la participation des bénéficiaires en main-
d’œuvre non qualifiée
Pilier 3: mobilisation et valorisation de l’eau: Amélioration du
captage et de la gestion de l’eau agricole dans le Guéra
Stratégie de mise en œuvre
Travaux à l’e
18
19. • Stratégie basée sur l’approche Champ Ecole
Paysan (CEP);
• Mise en œuvre de l’activité par des ONG
spécialisées avec l’encadrement des consultants
nationaux ;
• Appui en semence de variété amélioré: conduite
des tests variétaux avec l’appui de l’ITRAD et
encadrements des semenciers avec l’appui de la
DSP conduisant jusqu’à sa certification ;
• Dispositif de suivi impliquant tous les acteurs de
mise en œuvre.
Pilier 3:Amélioration de l’accès aux intrants agricoles,
pastoraux halieutiques
Stratégie de mise en œuvre
19
20. 5 ateliers de validation
des infrastructures de
stockage et de
transformation ont été
organisés
4 magasins de stockage de
120m2 + hangar
d’alphabétisation dans les
sites prioritaire du projet sont
construits
3 Etudes APS et APD sont réalisées
(mise en place de Centres de collecte et
de conditionnement de produits
maraichers; l'acquisition d'équipements
non liés aux infrastructures ; la mise en
place des unités de séchage de viande ).
Résultats obtenus dans le cadre d’un financement des PTF dans la zone d’intervention du RePER:
Batha, Chari-Baguirmi, Guéra, Hadjer-Lamis et Salamat
Pilier 3: Valorisation des Produits Agro-pastoraux
21. P4 : Renforcer la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Elaborer, adopter les politiques, les textes réglementaires et un cadre juridique et légal
pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle :
De 2016 à nos jours
ARRETE 2272/PR/PM/2017 portant mis en place d’un Dispositif National de Prévention
et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles (DNPGC du 11 ai 2017 et composé
de :
au niveau Central
un haut comité national de sécurité alimentaire et de gestion des crises (HCNSA/GC)
Un Comité d’action pour la sécurité alimentaire et la gestion des crises (CASAGC)
un Office national de sécurité alimentaire (ONASA)
au niveau décentralisé
Les Comités Provinciaux d’Action (CPA)
Les Comités Départementaux d’Action (CDA)
Les Comités Locaux d’Action (CLA)
HCNSA/GC valide le rapport national annuel de sécurité alimentaire, nutritionnelle et
pastorale, oriente, définit, et suit les stratégies pour renforcer les capacités de résilience
en vue améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle des populations le plus
vulnérables
Ordonnance portant « orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique (OOAGSPH)" du
31 octobre 2018
22. Décret 1950/PR/MSP/2018 portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un
Conseil National de Nutrition et d’Alimentation (CNNA) du 09 novembre 2018
Arrété1950/PR/MSP/2018 CNNA est appuyé :
au niveau central par un Comité Technique Permanent de la Nutrition et de l’Alimentation
(CTNA) et
au niveau décentralisé par un Comité Provincial d’Alimentation de Nutrition (CPAN)
Décret 1633/PR/MEEP/2018 portant adoption de la Stratégie Nationale de Lutte Contre le
Changement Climatique (SNLCC) soutenant la politique de renforcement de la gouvernance et
de la résilience climatique au Tchad
Décret portant « Organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale d’Appui au
Développement Rural/ANADER du 08 juin 2017
Avant 2016, mais en lien avec la SAN+Résilience
Décret N°965/PR/PM/MSP/2015 portant adoption de la « Politique nationale de Nutrition et
de l’Alimentation » avril 2015
Arrêté portant réorganisation du Comité d4action pour la Sécurité Alimentaire et de Gestion
des Crises/CASAGC » N°6020/PR/PM/MA/2004 du 22 décembre 2004
LOI : portant création d’un Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA) N°002/PR/2001
du 21 février 2001
24. N
°
Intitulé Montant
(FCFA)
Période Bailleurs
1 Projet de Renforcement de la Résilience Climatique et de la
Productivité Agricole Durable (ProPAD) [Don]
22 050 494 878 2018-
2023
Banque
Mondiale
2 Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au
Sahel (PARIIS)
14 624 877 000 2018-
2024
Banque
Mondiale
3 Renforcement de la Productivité des Exploitations
Agropastorales Familiales et Résilience (RePER)
53 644 500 000 2019-
2024
FIDA,
GREEN
CLIMAT
FUND
4 Projet de Renforcement de la Résilience a l’Insécurité
Alimentaire et Nutritionnel au Sahel(P2RS)
9 000 000 000 2020-
2022
BAD
5 Projet d’Amélioration de la Résilience des Systèmes Agricoles
au Tchad (PARSAT)
36 200 000 000 2015-
2022
FIDA, GEF
6 Projet de développement de la résilience et de lutte contre
l’insécurité alimentaire au Tchad (PDRLIAT)
16 010 000 000 2015-
2021
BID
7 Projet de Développement de la Riziculture dans la Plaine du
Chari-Logone ii (PDRI-CL2)
10 000 000 000 2015-
2021
BADEA
8 Projet de soutien au Développement des Filières Karité,
Arachide et Sésame au Tchad (SODEFIKA)
5 109 000 000 2019-
2023
Coopératio
n Suisse
25. PLAN NATIONAL DE REPONSES EN SOUTIEN AUX POPULATIONS EN INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE (2021-2022)
A l’issue de chaque cycle d’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle utilisant le
Cadre Harmonisé qui se déroule en Novembre et Mars, le Gouvernement et ses
partenaires techniques et financiers élaborent de manière consensuelle un Plan National
de Réponses pour évaluer les besoins d’assistance humanitaire afin de mieux orienter les
interventions en faveur des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle. Il
constitue le principal référentiel pour toutes les interventions en matière de prévention
et de gestion de crises alimentaires et nutritionnelles.
Coût global 2021-2022 est estimé à quatre-vingt-huit milliards quatre cent soixante-trois
millions cinq cent cinquante-trois mille quatre-vingt treize (88 463 553 093) Francs CFA .
La mise en œuvre coordonnée de ces différentes actions (assistance alimentaire, appui à
la production ctc.) à temps permettrait d’anticiper une crise alimentaire éventuelle et
ainsi de réduire les conséquences néfastes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle
sur la vie et et les moyens d’existence des populations vulnérables
26. Modalité Coût Disponible Gap
Assistance alimentaire 26 488 954 073 23 947 776 841 2 541 177 232
Appui à la Production agro-
sylvo-pastorale 13 098 512 993 1 063 362 470 12 035 150 523
Complément aliments bétail
et intrants vétérinaires 16 180 946 394 203 908 161 15 977 038 233
Prévention et prise en
charge de la malnutrition 32 495 139 632 3 991 071 564 28 504 068 068
Coordination et suivi-
évaluation 200 000 000 200 000 000
Total 88 463 553 093 29 206 119 036 59 257 434 057
Evaluation du coût global du PNR 2021-2022 (Francs CFA)
27. Leçons apprises et défis
Leçons apprises
Faible articulation entre les
différents projets et programmes
élaborer pour appuyer la résilience
alimentaire et nutritionnelle
Le Plan National de Réponses aux
crises alimentaires et
nutritionnelles souffre du sous
financement des opérations
Récurrence des chocs s’amplifie
Le déficit de production agricole
augmente d’année en année
Mauvaises pratiques alimentaire
constatées et la stratégie
d’adaptation est négative
Défis
Appropriation et prise en charge rapide
des alertes précoces par les autorités
gouvernementales
Optimisation de la synergie des
interventions multisectorielles dans les
zones les plus affectées par la crise
Baisse drastique des investissements de
l’Etat dans le secteur rural (229,08 milliards
de FCFA en 2014 à 37,48 milliards de FCFA
en 2016)
Les financements sont plus orientés vers
des problématiques conjoncturelles que
structurelles (conséquence : récurrence des
crises alimentaires et nutritionnelles)
Perspective: désigner un responsable du suivi de la mise en œuvre des PRP-AGIR Tchad
pour une meilleure appropriation de l’initiative en vue d’être au rendez-vous de FAIM
zéro en 2035