Des milliers d’hospitalisations et de décès pourraient être évités. Cinq propositions pour renforcer l’observance. Pour accéder à la publication complète: http://tinyurl.com/qexsgvv
Les soins pharmaceutiques
Une étude au service des urgences de l’Hôpital Saint François d’Assise (QUEBEC).
Juillet - Septembre 2007.
Thèse présentée et soutenue le 13 mars 2009 en vue de l'obtention du diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie
Laurence CHERY
Pharmacien attaché
Centre Hospitalier de Remiremont
88200 Vosges (Lorraine)
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques.Antarès
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques. La pharmacie clinique n'est pas l'aboutissement professionnel, il y a encore plus haut ! Au cours du stage Antares, Michel Juste a présenté ce que pourrait être le métier du pharmacien de l'an 2050. Juin 2004
Evolution de la pharmacie hospitalière durant ces dernières decennies avec l'exemple du centre hospitalier de Remiremont en terme d'activités et d'effectifs.
La certification des hôpitaux et ses implications pour l'anesthésie réanimati...Réseau Pro Santé
D’abord appelée « accréditation des établissements de santé », la version 1 (V1) portait sur la mise en place de la démarche qualité dans les hôpitaux et le respect de la réglementation ; au travers des vigilances, elle ébauchait déjà la notion de gestion des risques.
Dans sa version 2 ou « certification », elle associe les médecins à la démarche de certification grâce à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et renforce la notion de gestion des risques en coordonnant les vigilances et en imposant les revues morbidité mortalité (RMM) aux services de réanimation.
Enfin dans la dernière version de la certification des établissements de santé, la V 2010 renforce encore l’amélioration de la qualité des soins en demandant le développement des EPP dans l’ensemble des secteurs d’activité. La gestion des risques n’est pas oubliée non plus puisqu’elle devient un des éléments du système de pilotage des établissements, elle fait partie des pratiques exigibles prioritaires (PEP).
Au nombre de 13, ces PEP sont introduites dans la certification, leur niveau d’exigence est majoré et toutes les PEP sont investiguées par les Experts Visiteurs (EV) lors des visites des établissements. Les RMM sont étendues à tous les secteurs de chirurgie et d’anesthésie.
L’autre nouvel élément de la V2010 est le suivi d’indicateurs et la tenue du dossier d’anesthésie fait partie des indicateurs nationaux généralisés suivis par la HAS.
reseauprosante.fr
Les soins pharmaceutiques
Une étude au service des urgences de l’Hôpital Saint François d’Assise (QUEBEC).
Juillet - Septembre 2007.
Thèse présentée et soutenue le 13 mars 2009 en vue de l'obtention du diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie
Laurence CHERY
Pharmacien attaché
Centre Hospitalier de Remiremont
88200 Vosges (Lorraine)
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques.Antarès
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques. La pharmacie clinique n'est pas l'aboutissement professionnel, il y a encore plus haut ! Au cours du stage Antares, Michel Juste a présenté ce que pourrait être le métier du pharmacien de l'an 2050. Juin 2004
Evolution de la pharmacie hospitalière durant ces dernières decennies avec l'exemple du centre hospitalier de Remiremont en terme d'activités et d'effectifs.
La certification des hôpitaux et ses implications pour l'anesthésie réanimati...Réseau Pro Santé
D’abord appelée « accréditation des établissements de santé », la version 1 (V1) portait sur la mise en place de la démarche qualité dans les hôpitaux et le respect de la réglementation ; au travers des vigilances, elle ébauchait déjà la notion de gestion des risques.
Dans sa version 2 ou « certification », elle associe les médecins à la démarche de certification grâce à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et renforce la notion de gestion des risques en coordonnant les vigilances et en imposant les revues morbidité mortalité (RMM) aux services de réanimation.
Enfin dans la dernière version de la certification des établissements de santé, la V 2010 renforce encore l’amélioration de la qualité des soins en demandant le développement des EPP dans l’ensemble des secteurs d’activité. La gestion des risques n’est pas oubliée non plus puisqu’elle devient un des éléments du système de pilotage des établissements, elle fait partie des pratiques exigibles prioritaires (PEP).
Au nombre de 13, ces PEP sont introduites dans la certification, leur niveau d’exigence est majoré et toutes les PEP sont investiguées par les Experts Visiteurs (EV) lors des visites des établissements. Les RMM sont étendues à tous les secteurs de chirurgie et d’anesthésie.
L’autre nouvel élément de la V2010 est le suivi d’indicateurs et la tenue du dossier d’anesthésie fait partie des indicateurs nationaux généralisés suivis par la HAS.
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De la formation continue au développement professionnel continu, les médecins...Réseau Pro Santé
Avis d’un médecin généraliste membre de la SFTG (Société de Formation Thérapeutique du Généraliste)
Je suis médecin généraliste installée à Paris depuis plusieurs années et membre du bureau de la SFTG chargée de l’Amélioration de la Qualité des Pratiques et je peux le dire : oui, bien sûr, il existe une formation après la FMI (Formation médicale initiale) et un médecin peut s’en préoccuper dès le début de son activité professionnelle ! Mais cette formation continue est en passe d’évoluer, et peutêtre, dans le sens d’une plus grande ouverture aux réalités de la médecine générale.
Deux mots tout d’abord sur la SFTG : c’est une société scientifique de médecine générale très attachée à la notion d’indépendance : indépendance vis-à-vis de l’industrie des produits de santé pour son fonctionnement et dans ses interventions, mais aussi à l’égard des syndicats et de l’Université. Son objet est la formation médicale continue et l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’enjeu est le développement de la compétence scientifique, humaine et sociale du médecin généraliste.
reseauprosante.fr
Rencontres HAS 2011 - Évaluation médico-économique à la HAS : mode d'emploiHaute Autorité de Santé
Les missions médico-économiques confiées par le législateur à la Haute Autorité de Santé en 2008 conduisent à intégrer la préoccupation d'un bon usage des ressources collectives affectées à la santé de manière transversale à l'ensemble de ses productions. Les recommandations de santé publique incluent systématiquement un volet économique, de même que les avis concernant des réévaluations de classes de médicaments, des actes et des dispositifs médicaux. À l'avenir, un volet économique sera développé pour d'autres productions comme les recommandations de bonnes pratiques, les avis sur les nouvelles technologies (médicaments, actes, dispositifs médicaux), ou, à plus long terme, dans les réflexions concernant les établissements de santé.
L'objet de cette table ronde est de débattre avec les principaux acteurs du système de santé de la meilleure façon pour la HAS de documenter cette dimension économique des décisions en santé (tant en termes d'efficience que d'égalité d'accès à des soins de qualité), en tenant compte de l'ensemble des contraintes, notamment de temps et de disponibilité de données.
Lire la suite : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1072185/rencontres-has-2011-evaluation-medico-economique-a-la-has-mode-d-emploi
Au moment où le Parlement s’apprête à débattre du projet de loi relatif à la santé, le CESE a décidé de se saisir d’un sujet essentiel pour la santé des Français et majeur pour l’économie mais insuffisamment piloté par les pouvoirs publics : les dispositifs médicaux. Entre 800 000 et 2 millions de ces dispositifs existent en France.
Un tel foisonnement impose que des mesures soient prises pour améliorer la sécurité et la qualité, offrir un meilleur accès aux dispositifs médicaux innovants et utiles, en limitant les restes à charge des ménages, et faire le lien entre politique de santé et excellence industrielle.
HAS - Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des techn...Haute Autorité de Santé
Journée d'information des fabricants de dispositifs médicaux, 31 janvier 2014 organisée par la Haute autorité de Santé (HAS)
En savoir plus sur la CNEDiMTS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/la-commission-nationale-devaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante
De la formation continue au développement professionnel continu, les médecins...Réseau Pro Santé
Avis d’un médecin généraliste membre de la SFTG (Société de Formation Thérapeutique du Généraliste)
Je suis médecin généraliste installée à Paris depuis plusieurs années et membre du bureau de la SFTG chargée de l’Amélioration de la Qualité des Pratiques et je peux le dire : oui, bien sûr, il existe une formation après la FMI (Formation médicale initiale) et un médecin peut s’en préoccuper dès le début de son activité professionnelle ! Mais cette formation continue est en passe d’évoluer, et peutêtre, dans le sens d’une plus grande ouverture aux réalités de la médecine générale.
Deux mots tout d’abord sur la SFTG : c’est une société scientifique de médecine générale très attachée à la notion d’indépendance : indépendance vis-à-vis de l’industrie des produits de santé pour son fonctionnement et dans ses interventions, mais aussi à l’égard des syndicats et de l’Université. Son objet est la formation médicale continue et l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’enjeu est le développement de la compétence scientifique, humaine et sociale du médecin généraliste.
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Rencontres HAS 2011 - Évaluation médico-économique à la HAS : mode d'emploiHaute Autorité de Santé
Les missions médico-économiques confiées par le législateur à la Haute Autorité de Santé en 2008 conduisent à intégrer la préoccupation d'un bon usage des ressources collectives affectées à la santé de manière transversale à l'ensemble de ses productions. Les recommandations de santé publique incluent systématiquement un volet économique, de même que les avis concernant des réévaluations de classes de médicaments, des actes et des dispositifs médicaux. À l'avenir, un volet économique sera développé pour d'autres productions comme les recommandations de bonnes pratiques, les avis sur les nouvelles technologies (médicaments, actes, dispositifs médicaux), ou, à plus long terme, dans les réflexions concernant les établissements de santé.
L'objet de cette table ronde est de débattre avec les principaux acteurs du système de santé de la meilleure façon pour la HAS de documenter cette dimension économique des décisions en santé (tant en termes d'efficience que d'égalité d'accès à des soins de qualité), en tenant compte de l'ensemble des contraintes, notamment de temps et de disponibilité de données.
Lire la suite : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1072185/rencontres-has-2011-evaluation-medico-economique-a-la-has-mode-d-emploi
Au moment où le Parlement s’apprête à débattre du projet de loi relatif à la santé, le CESE a décidé de se saisir d’un sujet essentiel pour la santé des Français et majeur pour l’économie mais insuffisamment piloté par les pouvoirs publics : les dispositifs médicaux. Entre 800 000 et 2 millions de ces dispositifs existent en France.
Un tel foisonnement impose que des mesures soient prises pour améliorer la sécurité et la qualité, offrir un meilleur accès aux dispositifs médicaux innovants et utiles, en limitant les restes à charge des ménages, et faire le lien entre politique de santé et excellence industrielle.
HAS - Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des techn...Haute Autorité de Santé
Journée d'information des fabricants de dispositifs médicaux, 31 janvier 2014 organisée par la Haute autorité de Santé (HAS)
En savoir plus sur la CNEDiMTS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/la-commission-nationale-devaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante
[Avis du HCAAM] Lors de sa séance plénière du 25 octobre 2018, le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie a adopté l’avis relatif à « La prévention dans le système de soins : organisation, territoires et financement – à partir de l’exemple de l’obésité ».
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/prevention-systeme-de-soins
Enseignement formation - etude en cours recherche sur l'organisation de s...Réseau Pro Santé
Etude PROSPERE : qu’en est-il ?
PROSPERE est une équipe pluridisciplinaire de recherche sur les services de santé dont le thème central est d’accompagner la transformation du système de soins ambulatoires en produisant des connaissances sur la performance des organisations de soins de premier recours.
L’objectif à terme et le pari de l’équipe émergente PROSPERE est de renforcer les infrastructures permettant de développer la recherche en soins primaires et les capacités d’encadrement et de formation à la recherche dans ce domaine. L’équipe est constituée aujourd’hui de 13 chercheurs de disciplines diverses appartenant à trois entités distinctes et complémentaires (IRDES, SFMG et CERMES).
Ce projet, qui a été sélectionné comme équipe émergente dans le cadre de l’appel d’offres de l’IRESP 2008, est nancé pour 4 années par une dotation de la CNAM et chacune des institutions partenaires. Quatre objectifs spéciques guident ce programme de recherche sur 4 années, articulant plusieurs opérations de recherche :
reseauprosante.fr
Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels ...Réseau Pro Santé
Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Campagne de vaccination contre la grippe : Discrimination des professionnels de santé remplaçants - Jeudi 6 octobre 2016
La campagne de vaccination 2016-2017 contre la grippe a été lancée le 7 octobre 2016.
Comme chaque année, l'Assurance Maladie (CNAMTS + MSA + RSI) a adressé en septembre aux professionnels de santé libéraux en contact avec des sujets à risques sévères et des personnes infectées un courrier d’invitation à la vaccination anti-grippale auquel est joint un bon de prise en charge du vaccin.
À nouveau, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) constate l'oubli par l'Assurance Maladie des professionnels de santé remplaçants. (...)
Les jeunes et futurs médecins de France, unis contre un amendement destructeur - Jeudi 27 octobre 2016
Les syndicats représentatifs des futurs et jeunes médecins entendent s'opposer fermement à l'amendement 154 du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2017, PLFSS. En conséquence, l'ISNI, l'ISNCCA, l'ISNAR-IMG et le SNJMG déposeront jeudi 27 octobre un préavis de grève nationale totale et illimitée.
Les syndicats et associations représentatifs des étudiants en médecine, internes de toutes les spécialités, des chefs de clinique ambulatoires et hospitaliers, des remplaçants et des jeunes installés de France, ont été reçus avant-hier à l'Assemblée Nationale par Madame Lemorton, Présidente de la Commission des Affaires sociales, Madame Delaunay, Rapporteure du tome 2 du PLFSS et Madame Le Houérou, porteur de l'amendement qui prévoit un conventionnement sélectif. (...)
Afin de pérenniser un système de bon niveau offrant un bon
rapport qualité-coût et permettant aux Français d’accéder
aux innovations technologiques et thérapeutiques, le MEDEF propose 5 réformes à conduire en urgence pour améliorer la qualité et l’efficience du système de santé.
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.Réseau Pro Santé
Depuis 2008, une épidémie de rougeole sévit en France, amenant à compléter la vaccination de toutes les personnes nées après 1980 et certains professionnels non vaccinés, quel que soit leur âge.
Le calendrier vaccinal publié par le Haut conseil de la santé publique en 2011 comporte une modification notable concernant la vaccination contre la rougeole des adolescents et des jeunes adultes, pour tenir compte de l’évolution de la situation épidémiologique.
La circulation du virus a touché l’ensemble du territoire métropolitain, avec des foyers épidémiques importants en Midi-Pyrénées en 2010, et en Rhône-Alpes en mars 2011. 82 % des personnes atteintes n’avaient jamais été vaccinées contre la rougeole, et 13% avaient reçu une seule dose de vaccin. Selon 2 enquêtes par sondage réalisées en 2009, en l’absence d’antécédents de rougeole, moins de la moitié des étudiants en santé des hôpitaux parisiens avaient reçu 2 doses de vaccins, et moins de la moitié des soignants des établissements de soins de France avaient reçu au moins une dose de vaccin.
Comme auparavant, le Haut comité continue de recommander qu’à l’âge de 24 mois tous les enfants aient reçu 2 doses de vaccin trivalent oreillons-rougeole-rubéole. Depuis 2005, un rattrapage vaccinal était recommandé pour toutes les personnes nées en 1992 ou après, de sorte qu’elles aient toutes reçu au total deux doses de vaccin trivalent.
reseauprosante.fr
Voici la synthèse de la publication jalma sur les enjeux de l’observance en France : au moins 12000 décès et plus de 100 000 hospitalisations évitables, 1 milliard d’euros d’économies potentielles. 5 propositions financières et organisationnelles pour changer la donne. Pour accéder à la publication complète: http://tinyurl.com/qexsgvv
Similaire à On parle des propositions jalma sur l'observance dans le Quotidien du Pharmacien! (20)
Propositions jalma sur l'observance dans le Parisien !
On parle des propositions jalma sur l'observance dans le Quotidien du Pharmacien!
1. pharmacie et médecine
LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN - N° 3104 - JEUDI 26 JUIN 2014 - www.lequotidiendupharmacien.fr - 9
DES MILLIERS D’HOSPITALISATIONS ET DE DÉCÈS POURRAIENT ÊTRE ÉVITÉS
Cinq propositions
pour renforcer l’observanceSelon une étude du
cabinet de conseil Jalma,
475000 hospitalisations
et 12000 décès pourraient
être évités en France
chaque année s’il y avait
une meilleure observance
des prescriptions médicales.
LES PISTES pour améliorer
l’observance des traitements
médicamenteux se multiplient,
ces derniers temps. Après le
livre blanc du think tank, la
Fondation Concorde (voir « le
Quotidien » du 16 juin), c’est
au tour de Jalma, cabinet de
conseil spécialisé dans le sec-
teur de la santé, d’émettre dans
une étude présentée le 19 juin :
cinq propositions pour renfor-
cer l’observance des produits
de santé*. « Ces travaux sont
donc le fruit de constatations
issues du terrain », souligne,
en préambule, Mathias Matal-
lah, président de Jalma.
Principal constat : la non-ob-
servance est un phénomène
d’ampleur considérable. « 30 à
50 % des patients, toutes pa-
thologies confondues, seraient
concernés. Un médicament pres-
crit sur sept n’est pas acheté.
Un médicament acheté sur
huit n’est jamais pris », détail-
le Daniel Szeftel, consultant
associé du cabinet.
En dépit de ces chiffres, il est
aujourd’hui difficile de mesurer
l’étendue exacte de la non-ob-
servance des traitements en
France. En effet, il n’existe ac-
tuellement aucune mesure sta-
tistique correcte et globale pour
quantifier le phénomène, « alors
même que des outils fiables de
recueil (base de données de
l’assurance-maladie) existent
dans notre pays », souligne
Jalma. De fait, à l’instar de la
Fondation Concorde, le cabinet
JALMA propose la création d’un
observatoire de suivi et d’éva-
luation de l’observance. « L’éla-
boration d’une étude nationale
objective, pluri-pathologique et
récurrente du suivi des trai-
tements constitue une étape
prioritaire dans l’orientation
de notre politique de santé vers
l’amélioration de l’observan-
ce », indique l’étude. Cet état
des lieux précis du phénomène
de la non-observance permet-
trait ensuite la mise en place de
campagnes de communication
en santé publique, avec le sou-
tien notamment des principales
associations de patients.
Renforcer le rôle de conseil
du pharmacien. Autre acteur
à mobiliser sur la question de
l’observance : le pharmacien.
« L’implication accrue du
pharmacien constitue une op-
portunité intéressante pour
favoriser le bon suivi du trai-
tement. » Ainsi, au-delà des
premières avancées permises
par la loi HPST, le cabinet Jal-
ma suggère une extension de
l’accompagnement des phar-
maciens aux « problématiques
les plus criantes d’observan-
ce médicamenteuse » telles
que l’hypertension, le diabète,
la BPCO. « Les pharmaciens
peuvent trouver un bénéfice
économique direct dans une
meilleure observance et une
plus grande fidélisation des pa-
tients. Une rémunération à la
performance complémentaire
serait opportune pour inciter
le pharmacien à la qualité de
l’accompagnement et pour ren-
forcer les impacts du dispositif
sur l’observance secondaire »,
considère l’étude.
Jalma recommande aussi d’as-
souplir le cadre réglementaire
issu de la loi HPST afin de per-
mettre aux industriels de santé
d’intervenir dans la conception
et la mise en œuvre des pro-
grammes d’accompagnement
des patients et d’observance. Le
cabinet préconise notamment
qu’un industriel de santé puisse
lui-même définir le cahier des
charges lors de la mise en place
de ces programmes. Et d’insis-
ter sur la nécessité de mainte-
nir un tiers de confiance « pour
assurer le service auprès du
patient, conserver l’impartia-
lité actuelle et l’interdiction
de relation directe entre le la-
boratoire et le patient ». Par
ailleurs, l’étude Jalma appelle
à un assouplissement du cadre
réglementaire afin de favori-
ser l’utilisation des nouvelles
technologies (piluliers élec-
troniques, SMS, e-mails…) et
l’accompagnement à distance.
Des innovations qui ont « des
résultats très positifs sur l’ob-
servance des patients ». La
quatrième proposition du ca-
binet Jalma consiste à rétablir
l’observance (supprimée de la
grille d’ASMR en 2005) parmi
les critères de fixation du prix
des médicaments. Cette mesure
« permettrait de dépasser la
prise en compte de l’efficaci-
té théorique du médicament
pour mieux valoriser son bon
usage ». Enfin, le cabinet Jal-
ma recommande le dévelop-
pement de procédures de fixa-
tion conditionnelle du prix des
traitements « en fonction de
critères objectifs, pertinents
et mesurables (comme l’obser-
vance) ». Cette nouvelle poli-
tique de fixation des prix serait
« synonyme d’une plus grande
responsabilisation des indus-
triels de santé ». À condition
toutefois… qu’ils puissent inter-
venir en matière d’accompagne-
ment et d’éducation thérapeu-
tique des patients.
> DIANE BATTISTA
* Les pathologies retenues dans l’étude
de Jalma sont le diabète, l’infarctus
du myocarde, l’insuffisance cardiaque,
l’hypertension, le VIH, le cancer du sein,
la bronchopneumothérapie chronique
obstructive, et les maladies psychiatriques.
« Les résultats de cette étude sont donc
nécessairement modestes car restreints
à un nombre limité de pathologies »,
reconnaît le cabinet de conseil.
VACCINATIONS
Comment faire vacciner son enfant avec
seulement les trois valences obligatoires
CERTAINS PARENTS souhai-
teraient faire vacciner leur en-
fant avec seulement les trois
valences obligatoires. À sa-
voir : contre la diphtérie, le
tétanos (primo vaccination
et premier rappel à 11 mois
obligatoires pour ces deux
valences) et la poliomyélite
(primo vaccination et rappels
obligatoires jusqu’à l’âge de 13
ans). Mais, en règle générale,
les vaccins disponibles pour
ces vaccinations chez l’enfant
existent sous forme de vaccins
combinés quadrivalents (DTP
+ Ca), pentavalents (DTP + Ca
+ Hæmophilus influenzae), ou
hexavalents (DTP + Ca + H. in-
fluenzae + hépatite B). Il existe
également un vaccin DTP seul
(Revaxis), mais celui-ci est re-
commandé dans le calendrier
vaccinal français seulement
chez l’adulte en rappel d’une
vaccination antérieure (Revaxis
renferme des doses réduites
d’anatoxine diphtérique au 1/6
de la dose utilisée en primo vac-
cination).
Il existe toutefois une possibi-
lité pour faire vacciner son en-
fant avec seulement les trois va-
lences obligatoires. Les parents
concernés peuvent demander à
leur médecin de se rapprocher
du laboratoire Sanofi Pasteur
MSD (et non du LEEM, comme
indiqué dans notre article du
« Quotidien du Pharmacien »
n° 3097). « Nous disposons en
effet d’une procédure qui per-
met de fournir, à titre gra-
cieux, un vaccin contre la
poliomyélite seule (Imovax Po-
lio) et un vaccin diphtérie-té-
tanos (DTvax) sur la demande
d’un professionnel de santé.
Ce dernier doit pour cela se
rapprocher de notre service
d’information médicale (au
08 25 82 22 46) », indique Chris-
tèle Chave, responsable com-
munication chez Sanofi Pasteur
MSD. Les vaccins demandés par
le professionnel de santé seront
ensuite envoyés à la pharmacie
indiquée par le médecin, afin
que le patient le récupère. Ces
demandes sont toutefois as-
sez rares : « Depuis juin 2008
(date de l’arrêt de commercia-
lisation du DT Polio) jusqu’en
février 2014, nous avons ré-
pondu à 2 544 demandes », pré-
cise Christèle Chave.
En revanche, ces vaccins ne
répondent pas aux exigences
des personnes qui souhaitent
éviter les adjuvants alumi-
niques. En effet, les vaccins
DTvax et Imovax Polio ren-
ferment de tels adjuvants, qui,
malgré la polémique, ont effec-
tivement montré leur efficacité
et excellent profit de tolérance,
avec un recul de plus de 80 ans
d’usage, chez des millions de
sujets, dans le monde entier.
> C. D.
L’observancepourraitentrerenlignedecomptepourlafixationduprixdesmédicaments
S.TOUBON
GRIPPE SAISONNIÈRE
Bientôt un vaccin
quadrivalent
UN VACCIN QUADRIVALENT
devrait être disponible dès
la prochaine campagne de
vaccination contre la grippe
saisonnière. Le Haut Conseil
de la Santé Publique (HCSP)
vient en effet de rendre un
avis positif concernant l’uti-
lisation du vaccin tétravalent
FluarixTEtra, qui cible deux
sous-types de virus grippal
A (H1N1 et H3N2) et deux
types de virus grippal B (li-
gnées Victoria et Yamagata).
LE HCSP estime que ce vac-
cin « peut être utilisé selon
son AMM actuelle (à partir
de l’âge de 3 ans) et dans
le cadre de la stratégie vac-
cinale française vis-à-vis
de la grippe saisonnière,
consistant à éviter les formes
graves et les décès ». Toute-
fois, en l’absence de données
épidémiologiques, il n’existe
pas d’éléments permettant de
privilégier son utilisation par
rapport à celle de vaccins tri-
valents, ni d’identifier les po-
pulations chez qui ce vaccin
pourrait être recommandé de
façon préférentielle.
UBIQUINOL
Un antioxydant
indispensable aux
cellules neuronales
L’UBIQUINOL – forme active
de la coenzyme Q10 – inter-
vient dans la respiration cellu-
laire et le métabolisme éner-
gétique. Sa supplémentation
pourrait améliorer les perfor-
mances intellectuelles et phy-
siques. Apportée par l’alimen-
tation (viandes et poissons
essentiellement, à raison de
3 à 5 mg par jour), c’est le
seul antioxydant liposoluble
synthétisé par les cellules
animales. Une étude récente
a montré les bienfaits de
l’ubiquinol sur les effets se-
condaires des statines : dimi-
nution de la douleur et de la
faiblesse musculaires.
QUOTIENT INTELLECTUEL
Les mères
épileptiques
peuvent allaiter
sans risque
PARMI LES ENFANTS nés de
mères sous traitement anti-
épileptique, ceux nourris au
seinn’ontpasunquotientintel-
lectuel significativement diffé-
rentà6ansdeceluidesenfants
nourris au biberon. Le Dr Kim-
ford Meador, de l’université
de Stanford, et ses collègues,
ont publié mercredi ces ré-
sultats dans le JAMA Pedia-
trics, suite à une étude pros-
pective menée sur 181 cou-
ples mères/enfants. Des ré-
sultats préliminaires, alors
que les enfants avaient trois
ans, allaient déjà dans ce
sens, mais ce sont les résul-
tats à six ans qui étaient les
plus déterminants pour pré-
dire leurs performances sco-
laires. Il y avait en revanche
une association entre le quo-
tient intellectuel à six ans et
le type de traitement de la
mère, ce dernier était plus
faible de 7 à 13 points dans le
groupe valproate de sodium
que dans les groupes recevant
d’autres traitements anti-épi-
leptiques, que l’enfant soit allai-
té ou pas.