D’abord appelée « accréditation des établissements de santé », la version 1 (V1) portait sur la mise en place de la démarche qualité dans les hôpitaux et le respect de la réglementation ; au travers des vigilances, elle ébauchait déjà la notion de gestion des risques.
Dans sa version 2 ou « certification », elle associe les médecins à la démarche de certification grâce à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et renforce la notion de gestion des risques en coordonnant les vigilances et en imposant les revues morbidité mortalité (RMM) aux services de réanimation.
Enfin dans la dernière version de la certification des établissements de santé, la V 2010 renforce encore l’amélioration de la qualité des soins en demandant le développement des EPP dans l’ensemble des secteurs d’activité. La gestion des risques n’est pas oubliée non plus puisqu’elle devient un des éléments du système de pilotage des établissements, elle fait partie des pratiques exigibles prioritaires (PEP).
Au nombre de 13, ces PEP sont introduites dans la certification, leur niveau d’exigence est majoré et toutes les PEP sont investiguées par les Experts Visiteurs (EV) lors des visites des établissements. Les RMM sont étendues à tous les secteurs de chirurgie et d’anesthésie.
L’autre nouvel élément de la V2010 est le suivi d’indicateurs et la tenue du dossier d’anesthésie fait partie des indicateurs nationaux généralisés suivis par la HAS.
reseauprosante.fr
Evolution de la pharmacie hospitalière durant ces dernières decennies avec l'exemple du centre hospitalier de Remiremont en terme d'activités et d'effectifs.
Les soins pharmaceutiques
Une étude au service des urgences de l’Hôpital Saint François d’Assise (QUEBEC).
Juillet - Septembre 2007.
Thèse présentée et soutenue le 13 mars 2009 en vue de l'obtention du diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie
Laurence CHERY
Pharmacien attaché
Centre Hospitalier de Remiremont
88200 Vosges (Lorraine)
Revue "Observance" n°21 hors-série Mars 2016
Parution du rapport Touraine-Robinet et des décrets d’application de la loi portant réforme de la biologie médicale
A la suite des auditions de l’ensemble des acteurs de la biologie médicale (la FNSIP-BM ayant été auditionnée en juillet dernier à l’Assemblée Nationale), les députés MM. Jean-Louis Touraine et Arnaud Robinet, ont présenté leur « rapport d’information sur la mise en application de la loi n° 2013-442 du 30 mai 2013 portant réforme de la biologie médicale » à la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, présidée par Mme Catherine Lemorton le 26 janvier dernier, commission qui a déposé ce rapport. Il vous est possible de retrouver le texte dans son intégralité sur le site de l’Assemblée Nationale.
Ce rapport intervient dans un contexte d’impatience de la part des biologistes et des directeurs d’ARS vis-à-vis de la parution des textes d’application de la loi portant réforme de la biologie médicale, car bien que l’objectif principal du renforcement de la médicalisation de la biologie soit bien compris et soutenu par la profession, les outils de lutte contre la financiarisation de notre secteur établis par la loi ne peuvent être mis en application faute de textes.
http://www.reseauprosante.fr/
Exemple d’un plan d’action en matière de prévention et de lutte contre les i...Ibnelafif Samir
La lutte contre les infections nosocomiales dans un hôpital de 320 lits, nécessite un engagement continu de l’unité de supervision et d’évaluation des soins. La mise en œuvre d’un plan d’action structuré permet d’avoir une perspective globale et de garder bien en vue les activités à inscrire en priorité, à réaliser et à maintenir pour réduire le risque infectieux relié à la prestation des soins et services.
La lutte contre les infections nosocomiales doit être un projet commun. Administrateurs, gestionnaires, médecins, professionnels et intervenants, dont chacun doit participer efficacement de prés ou de loin fasse a ce problème néfaste, et contribuer à renforcer le lien de confiance entre la population a desservie et cette établissement de soins.
Evolution de la pharmacie hospitalière durant ces dernières decennies avec l'exemple du centre hospitalier de Remiremont en terme d'activités et d'effectifs.
Les soins pharmaceutiques
Une étude au service des urgences de l’Hôpital Saint François d’Assise (QUEBEC).
Juillet - Septembre 2007.
Thèse présentée et soutenue le 13 mars 2009 en vue de l'obtention du diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie
Laurence CHERY
Pharmacien attaché
Centre Hospitalier de Remiremont
88200 Vosges (Lorraine)
Revue "Observance" n°21 hors-série Mars 2016
Parution du rapport Touraine-Robinet et des décrets d’application de la loi portant réforme de la biologie médicale
A la suite des auditions de l’ensemble des acteurs de la biologie médicale (la FNSIP-BM ayant été auditionnée en juillet dernier à l’Assemblée Nationale), les députés MM. Jean-Louis Touraine et Arnaud Robinet, ont présenté leur « rapport d’information sur la mise en application de la loi n° 2013-442 du 30 mai 2013 portant réforme de la biologie médicale » à la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, présidée par Mme Catherine Lemorton le 26 janvier dernier, commission qui a déposé ce rapport. Il vous est possible de retrouver le texte dans son intégralité sur le site de l’Assemblée Nationale.
Ce rapport intervient dans un contexte d’impatience de la part des biologistes et des directeurs d’ARS vis-à-vis de la parution des textes d’application de la loi portant réforme de la biologie médicale, car bien que l’objectif principal du renforcement de la médicalisation de la biologie soit bien compris et soutenu par la profession, les outils de lutte contre la financiarisation de notre secteur établis par la loi ne peuvent être mis en application faute de textes.
http://www.reseauprosante.fr/
Exemple d’un plan d’action en matière de prévention et de lutte contre les i...Ibnelafif Samir
La lutte contre les infections nosocomiales dans un hôpital de 320 lits, nécessite un engagement continu de l’unité de supervision et d’évaluation des soins. La mise en œuvre d’un plan d’action structuré permet d’avoir une perspective globale et de garder bien en vue les activités à inscrire en priorité, à réaliser et à maintenir pour réduire le risque infectieux relié à la prestation des soins et services.
La lutte contre les infections nosocomiales doit être un projet commun. Administrateurs, gestionnaires, médecins, professionnels et intervenants, dont chacun doit participer efficacement de prés ou de loin fasse a ce problème néfaste, et contribuer à renforcer le lien de confiance entre la population a desservie et cette établissement de soins.
HAS - Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des techn...Haute Autorité de Santé
Journée d'information des fabricants de dispositifs médicaux, 31 janvier 2014 organisée par la Haute autorité de Santé (HAS)
En savoir plus sur la CNEDiMTS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/la-commission-nationale-devaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques.Antarès
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques. La pharmacie clinique n'est pas l'aboutissement professionnel, il y a encore plus haut ! Au cours du stage Antares, Michel Juste a présenté ce que pourrait être le métier du pharmacien de l'an 2050. Juin 2004
Rapport IGAS et IGF sur le développement de l'hospitalisation ambulatoireSociété Tripalio
Rapport commun de l'IGAS et de l'IGF sur le développement de la chirurgie ambulatoire en France. Rédaction en juillet 2014, publication en janvier 2015. Aucune préconisation particulière.
Diaporama de la journée d'information et d'échanges évaluation des actes prof...Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé a organisé le 26 janvier 2018 une journée d’information portant sur l'évaluation des actes professionnels pour les Conseils nationaux professionnels, sociétés savantes et centres nationaux de référence.
Rapport de l'Inspection Générale des Affaires sociales n°2005-22, présentant les "CONCLUSIONS DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PRISE EN CHARGE DES MEDICAMENTS DANS LES MAISONS DE RETRAITE MEDICALISEES".
2014-02-06 ASIP Santé RIR "Le SI des infirmiers libéraux"ASIP Santé
Présentation "Le SI des infirmiers libéraux" par Nicolas SCHINKEL, infirmier libéral, chargé de mission Télésanté, Fédération Nationale des Infirmiers, URPS Infirmiers de Franche-Comté
HAS - Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des techn...Haute Autorité de Santé
Journée d'information des fabricants de dispositifs médicaux, 31 janvier 2014 organisée par la Haute autorité de Santé (HAS)
En savoir plus sur la CNEDiMTS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_412130/la-commission-nationale-devaluation-des-dispositifs-medicaux-et-des-technologies-de-sante
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques.Antarès
L'analyse de prescription, de la pharmacie clinique aux soins pharmaceutiques. La pharmacie clinique n'est pas l'aboutissement professionnel, il y a encore plus haut ! Au cours du stage Antares, Michel Juste a présenté ce que pourrait être le métier du pharmacien de l'an 2050. Juin 2004
Rapport IGAS et IGF sur le développement de l'hospitalisation ambulatoireSociété Tripalio
Rapport commun de l'IGAS et de l'IGF sur le développement de la chirurgie ambulatoire en France. Rédaction en juillet 2014, publication en janvier 2015. Aucune préconisation particulière.
Diaporama de la journée d'information et d'échanges évaluation des actes prof...Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé a organisé le 26 janvier 2018 une journée d’information portant sur l'évaluation des actes professionnels pour les Conseils nationaux professionnels, sociétés savantes et centres nationaux de référence.
Rapport de l'Inspection Générale des Affaires sociales n°2005-22, présentant les "CONCLUSIONS DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA PRISE EN CHARGE DES MEDICAMENTS DANS LES MAISONS DE RETRAITE MEDICALISEES".
2014-02-06 ASIP Santé RIR "Le SI des infirmiers libéraux"ASIP Santé
Présentation "Le SI des infirmiers libéraux" par Nicolas SCHINKEL, infirmier libéral, chargé de mission Télésanté, Fédération Nationale des Infirmiers, URPS Infirmiers de Franche-Comté
19èmes journées de la SFNV - Communications paramédicales libres 2 - S. VIAUD...sfnv
Démarche qualité de gestion des risques adaptée au parcours des patients victimes d'AVC sur le territoire de recours (département de la Vendée) appliquée au CHD Vendée - S. VIAUD (La Roche-sur-Yon)
Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification : quel impact demain sur ...Haute Autorité de Santé
Des réflexions et travaux menés par la HAS sur les évolutions de la certification émergent deux orientations essentielles :
- faire de la certification un réel outil de management de l’établissement et des secteurs d’activité en favorisant l’appropriation de la démarche par l’ensemble des acteurs de terrain ;
- rendre continue la démarche d’amélioration de la qualité des établissements et aider à l’appréhender au quotidien.
La table ronde permettra d’en débattre – Quelles modalités ? Quels mécanismes de régulation et d’évaluation ? Quels outils ? Que retenir des expériences de pays voisins ? – et de dégager des pistes pour réduire le risque de décalage entre une démarche qualité formelle et une démarche qualité réelle.
En savoir plus : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1072416/rencontres-has-2011-evolution-de-la-certification-quel-impact-demain-sur-le-management-des-etablissements-de-sante
Rencontres régionales HAS 2012 (Lille) - Certification des établissements de ...Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé a organisé le 13 décembre 2012 au Grand Palais de Lille une rencontre interrégionale afin d'échanger avec les professionnels de santé et ses partenaires des régions Basse-Normandie, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Picardie sur des thèmes les mobilisant.
Cette journée s'est articulée autour de deux séances plénières :
- Maladies chroniques, un enjeu de transformation pour la ville et l’hôpital,
- Sécurité du patient, des défis à relever en région,
et de trois tables rondes simultanées :
- Certification des établissements de santé et nouvelles méthodes de visite,
- Nouvelles modalités d’exercice : quels bénéfices pour le patient ?
- Chirurgie ambulatoire, vecteur de qualité et de sécurité pour le patient.
Rencontres régionales HAS 2013 (Lyon) - Certification des établissements de s...Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de Santé a organisé le 7 février 2013 à l’École Normale Supérieure de Lyon une rencontre interrégionale afin d'échanger avec les professionnels de santé et ses partenaires des régions Auvergne et Rhône-Alpes sur des thèmes les mobilisant.
Ces Rencontres ont débuté par les allocutions de :
- Gilles de Lacaussade, Directeur général adjoint, ARS Rhône-Alpes
- Charles-Henry Guez, Secrétaire général, URPS Médecins Rhône-Alpes
- Philippe Michel, Directeur de l’organisation, de la qualité et des relations avec les usagers,Hospices Civils de Lyon
- Dominique Maigne, Directeur, Haute Autorité de Santé
Puis, elles se sont articulées autour d’une séance plénière :
- Sécurité du patient, des défis à relever en région
et de trois tables rondes :
- Parcours de soins, un enjeu de transformation pour la ville et l'hôpital
- Qualité de vie au travail, un enjeu d’équipe
- Certification des établissements de santé et nouvelles méthodes de visite
L’audit de processus : Une méthode d’évaluation de la réalité de l’activité d...Haute Autorité de Santé
La Haute Autorité de santé a procédé à une relecture du manuel autour de 20 thématiques auxquelles sont rattachés chacun des critères du manuel V2010. La liste des thématiques correspond à des choix opérés par la HAS au regard de la structuration actuelle du manuel.
Avec la certification V2014, la HAS a souhaité renforcer la performance de la visite et orienter son regard sur la réalité de l’activité. C’est la raison pour laquelle elle a choisi d’avoir recours à l'audit de processus et à la méthode du patient traceur afin d’apprécier au mieux les facteurs humains et organisationnels ayant un impact sur la prise en charge de chaque patient.
Les investigations structurées par audit de processus visent à évaluer l’organisation autour de chaque processus pour s’assurer de sa maîtrise et de vérifier son application sur le terrain.
Les investigations réalisées selon la méthode du patient traceur viennent alimenter chaque processus retenu pour une évaluation lors de la visite.
Accréditation en équipe perspective pour les marRéseau Pro Santé
e socle réglementaire existe depuis sa création en 2006, puisque le décret fondant l’accréditation la définit comme « l’accréditation des médecins et des équipes médicales exerçant en établissement de santé ».
Il précise la notion d’équipe comme les médecins d’une même spécialité exerçant en établissement de santé. (Décret du 21 juillet 2006, Relatif à l’accréditation des professions médicales exerçant une activité à risque).
Les orientations nationales du DPC
L’orientation n° 3 :
Il s’agit de contribuer à l’implication des professionnels de santé dans la qualité et la sécurité des soins ainsi que dans la gestion des risques.
S’inscrivent dans cette orientation les programmes de développement professionnel continu ayant notamment pour objectifs :
Le développement d’une culture de gestion des risques au sein des équipes (pluri) professionnelles de santé, notamment à travers les démarches qualité et les procédures de certification ;
L’accréditation de la qualité de la pratique professionnelle des médecins décrite aux articles L. 4135-1 et suivants
Développement professionnel continu (dpc) l’usine à gaz.Réseau Pro Santé
Le DPC est une obligation réglementaire individuelle pour chacun d’entre nous, depuis le 1er janvier 2013, entraînant des sanctions s’il n’est pas réalisé, alors que son organistion n'est pas encore finalisée, et son financement de plus en plus flou. Un programme collectif de DPC se conçoit comme une démarche continue d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins qui permet de satisfaire à l'obligation individuelle de formation. Le programme associe des analyses de pratiques professionnelles, l'acquisition perfectionnement des connaissances compétences, activités articulées et planifiées dans l'indépendance et la confidentialité.
L’ORGANISME DE GESTION DU DPC (OGDPC)
1er juillet 2012 : l’OGDPC a fait son entrée sur scène officiellement. Cet organisme devra piloter le DPC dans sa globalité pour tous les professionnels de santé ainsi que s’assurer de la gestion financière du dispositif pour les libéraux (médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, sagesfemmes, orthophonistes, orthoptistes, pédicures, podologues, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes), les professionnels de santé exerçant en centres de santé et les médecins hospitaliers éligibles au versement de la contribution de l’industrie pharmaceutique. Pour cette mission, l’OGDPC bénéficie des ressources, des infra structures de l’OGC qui était l'organisme gestionnaire conventionnel des médecins libéraux jusqu’en juillet 2012.
21 novembre 2012 : l’OGDPC a installé son conseil de surveillance avec l’élection de son bureau :15 membres, soit 12 représentants des professionnels de santé (uniquement des représentants libéraux) et 3 représentants des employeurs.
Ce conseil a pour mission d’établir un bilan annuel global de la mise en oeuvre du DPC des professionnels de santé, de donner un avis au Ministre chargé de la Santé sur la qualité et l’efficacité du dispositif, de contrôler l’utilisation des sommes du DPC et de promouvoir le DPC dans les établissements de santé auprès des professionnels.
Un groupe de travail pour les personnels de santé salariés doit être constitué.
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De la formation continue au développement professionnel continu, les médecins...Réseau Pro Santé
Avis d’un médecin généraliste membre de la SFTG (Société de Formation Thérapeutique du Généraliste)
Je suis médecin généraliste installée à Paris depuis plusieurs années et membre du bureau de la SFTG chargée de l’Amélioration de la Qualité des Pratiques et je peux le dire : oui, bien sûr, il existe une formation après la FMI (Formation médicale initiale) et un médecin peut s’en préoccuper dès le début de son activité professionnelle ! Mais cette formation continue est en passe d’évoluer, et peutêtre, dans le sens d’une plus grande ouverture aux réalités de la médecine générale.
Deux mots tout d’abord sur la SFTG : c’est une société scientifique de médecine générale très attachée à la notion d’indépendance : indépendance vis-à-vis de l’industrie des produits de santé pour son fonctionnement et dans ses interventions, mais aussi à l’égard des syndicats et de l’Université. Son objet est la formation médicale continue et l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’enjeu est le développement de la compétence scientifique, humaine et sociale du médecin généraliste.
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Une heureuse initiative publique en termes d'accès aux indicateurs de qualité dans les établissements
A noter que certaines complémentaires santé avait devancé l'appel pour répondre aux besoins légitimes de leurs assurés
Evolution du métier d’anesthésie-réanimation - Délégation de tâche pour la p...Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 75, juin - juillet 2016
Le protocole 51 de la Loi HPST a été déployé pour déléguer la réalisation d’un acte médical au personnel paramédical, sous réserve d’une procédure validée garantissant une formation spécifique et d’un système d’assurance qualité. Le SNPHAR-E a rencontré les Pr Claude Ecoffey (Président du CNP-AR) et Francis Bonnet (Président de la SFAR) afin qu’ils nous expliquent leur position sur la délégation de tâches pour la pose de voies veineuses centrales par les infirmiers et quels sont les risques de dérives selon eux.
PHAR-E : Cette modalité de délégation a été appliquée pour la pose des voies veineuses centrales (VVC) par des IDE sous la responsabilité d’un anesthésiste-réanimateur. Quelle est votre position sur cette modalité de délégation ?
Pr Francis Bonnet :Si l’on considère l’évolution de la profession d’infirmier, par rapport aux nouvelles tâches éventuelles apparaissant au fur et à mesure de l’évolution de la médecine, on ne peut voir les choses que positivement. Une profession qui reste figée, qu’elle soit médicale ou paramédicale, est en inadéquation avec l’évolution des besoins des patients et avec la nécessité d’organiser les soins de la façon la plus efficiente possible, d’un point de vue économique certainement mais pas uniquement, le plus important étant de donner un soin de qualité au patient.
En ce qui concerne la mise en place de VVC, il faut distinguer le geste technique lui-même et l’indication du geste, son contrôle, son suivi qui sont autant d’éléments, certes complémentaires, mais pas forcément associés. Un geste technique correctement enseigné qui se pratique dans un cadre normalisé, peut être confié à un professionnel qui aura suivi une formation ciblée répondant le mieux possible aux impératifs techniques, notamment sous l’angle de la sécurité du patient (fiabilité du geste et possibilité de complications). (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Similaire à La certification des hôpitaux et ses implications pour l'anesthésie réanimation. (vigilance juin 2010). (20)
Droit et santé - Acteurs juridiques de santé : rôles et impacts pour les inte...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Retour sur cet après-midi sur le droit et la santé que la FNSIP-BM a organisé le 14 janvier avec le soutien des laboratoires Vifor Pharma.
Un samedi après-midi, à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, 2 intervenants (Dr Pascal Paubel, professeur associé à la faculté de Pharmacie de Paris et Dr Muriel Dahan, directrice des recommandations et du médicament de l’INCa) nous ont fait l’honneur de leur présence pour nous parler du droit de la santé. Nous remercions aussi le Dr Jacques Trévidic, pharmacien hospitalier président de la Confédération des Praticiens Hospitaliers, pour sa présence et ses interventions.
Voici un petit résumé de ce que vous avez manqué si vous n’étiez pas là.
Il n’y a pas de droit de la santé mais la santé est présente dans plusieurs textes dont la Constitution.
Chaque norme doit respecter la norme supérieure, ce qui implique le contrôle d’un juge (Etat de droit). Le Conseil Constitutionnel contrôle la conformité de la loi à la Constitution. Le Conseil d’Etat ou la Cour de cassation contrôlent la conventionnalité de la loi au droit international ou européen. Les juridictions administratives contrôlent la légalité des règlements et des décisions administratives.
Une loi passe si le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat) vote favorablement, ou alors elle peut être adoptée par référendum, d’où l’importance d’un corps électoral. (...)
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En vue d’une harmonisation des pratiques et de la formation en EuropeRéseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
A l’horizon 2025, tout pharmacien pourra exercer ses fonctions professionnelles dans n’importe quel pays membres de l’Union Européenne (incluant la Suisse). Afin d’atteindre cet objectif, l’Association Européenne des Pharmaciens Hospitaliers (EAHP) en collaboration avec les délégations de chaque Etat-membre travaille sur l’implantation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière afin de développer et appliquer un cadre commun de la formation en pharmacie hospitalière.
Implémentation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière
En 2014, les 34 pays membres de l’EAHP ont approuvé 44 déclarations réparties en 6 chapitres, constituant une vision commune de la pharmacie hospitalière avec un objectif d’accomplissement effectif à 5 ans (fin 2019). Ces déclarations sont celles qui avaient au préalable atteint un score élevé d’intérêt et de priorité de la part, non seulement des pharmaciens hospitaliers délégués nationaux des organisations membres, mais aussi de celle de représentants d’organisations européennes de médecins, soignants, patients, enseignants, étudiants et industriels.1 En 2015, des indications sont remontées à partir d’une 1ère enquête européenne auprès des responsables de services de pharmacie hospitalière, non sans limite de méthode ou d’interprétation. Les 152 réponses en provenance de France (8 % de l’échantillon national) placent notre pays parmi les plus éloignés du podium, sur les aspects de connaissance des 44 déclarations (22 %), d’agrément de leur contenu (52 %), d’aptitude (10 %) et de capacité (10 %) à les mettre en œuvre.
(...)
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Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Pour la journée mondiale contre le cancer qui s’est déroulée samedi 4 février, l’Institut national du cancer met l’accent sur le cancer du col de l’utérus, une pathologie qui tue environ un millier de femmes par an en France. C’est à cette occasion que nous avons écrit avec les représentants de la biologie libérale et hospitalière, au directeur général de la santé pour modifier les pratiques de dépistages. (...)
Réforme du DES de biologie médicale
Pour rappel, le troisième cycle s’organisera en trois phases :
• Phase socle de 4 semestres : hématologie, biochimie, microbiologie et un semestre libres.
• Phase de consolidation de 2 semestres
• Phase d’approfondissement en 2 semestres sous un statut particulier d’assistant/interne qui reste à préciser.
(...)
Rapport sur la démarche d’accréditation des laboratoire de biologie médicale ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Nous avons communiqué au plus grand nombre ce rapport il y a quelques semaines. En voici un résumé.
Notre étude porte sur les conséquences, positives ou négatives, de la mise en place de la démarche d’accréditation au sein des laboratoires privés, des laboratoires publics et de l’internat ainsi que sur les attentes des internes de biologie médicale et biologistes médicaux des secteurs privés et publics concernant l’évolution de la démarche d’accréditation.
RESULTATS - Profil des répondants : 712 réponses
1ère partie : Impact de l’accréditation sur le secteur de la biologie médicale
Les trois composantes de la profession (internes, biologistes des secteurs public et privé) pensent très majoritairement que la démarche d’accréditation a accéléré la financiarisation de la biologie médicale. Cette impression est encore plus nette chez les biologistes du secteur privé, probablement plus impactés par cette financiarisation.
Concernant le dialogue clinico-biologique, la profession estime que l’accréditation a diminué le dialogue clinico-biologique plus qu’elle ne l’a augmenté, principalement chez les internes et les biologistes du secteur public, ce qui va à l’encontre de l’objectif initial de médicalisation mis en avant dans la démarche d’accréditation et souhaité communément par nos instances de tutelle comme par les professionnels de santé.
La profession estime que la mise en place de l’accréditation a plutôt augmenté les délais de rendu des résultats, notamment urgents et ne les a pas diminués. (...)
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Réforme du troisième cycle - Interview de Anthony Mascle, Président de l’Asso...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Anthony Mascle est étudiant à la faculté de pharmacie de Bordeaux et est le président de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) depuis Juin 2016. L’ANEPF, de par sa position très représentative des étudiants inscrits en 1er, 2ème et 3ème cycle court, est très souvent amenée à travailler en lien avec la FNSIP-BM sur les sujets transversaux.
FNSIP-BM : Comment qualifierais-tu le travail conjoint avec la FNSIP-BM ?
Anthony Mascle : Intelligent et productif ! Il est vrai qu’historiquement il a pu y avoir des accroches, mais depuis quelques années je pense que la collaboration est exemplaire. C’est la bienveillance de nos relations qui, à mon sens, permet ça. Malgré les positions parfois divergentes sur les sujets, nous arrivons malgré tout à collaborer en bonne intelligence. Le fait de se laisser chacun nos territoires d’expertise lorsque les opinions divergent est à mon sens primordial à cette collaboration.
FNSIP-BM : La réforme du 3ème cycle des études de pharmacie est l’un des dossiers brûlants de l’année. Quelle est la vision des étudiants vis-à-vis de l’opportunité offerte par cette réforme ?
A.M : Si la réforme des cycles longs n’inquiète pas trop, la réforme des 3èmes cycles courts fait beaucoup plus débat. Les opinions restent mitigées entre l’inquiétude, probablement dominante, mais également un sentiment qui s’installe progressivement que cette réforme est l’occasion d’améliorer le cursus, notamment par la réforme des stages (initiation et application) que nous allons tenter de glisser dans la copie du ministère. (...)
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La résistance aux antimicrobiens : une priorité de Santé Publique, quel rôle ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Qu’est-ce-que la résistance aux antimicrobiens ?
Définissons la résistance aux antimicrobiens comme un phénomène accéléré par l’utilisation des agents antimicrobiens. On parle plus spécifiquement d’antibiorésistance lorsque l’on s’intéresse à la résistance aux antibiotiques que nous allons développer dans la suite de cet article.
Pourquoi est-ce devenu une priorité de santé publique ?
A l’échelle mondiale, l’antibiorésistance est devenue une priorité de santé publique. Actuellement, 700 000 personnes décèdent à cause de l’antibiorésistance. D’ici 2050, on estime que les décès attribuables à l’antibiorésistance s’élèveront à 10 millions par an, dépassant ainsi la mortalité due aux causes cancéreuses.
L’antibiorésistance est également un fléau transversal qui touche autant l’humain que le secteur vétérinaire avec l’utilisation intensive d’antibiotiques pour la croissance animale et la prévention d’infections, et le secteur environnemental avec les résidus d’agents antibactériens relargués au niveau de nos sols. En conséquence, l’approche « One Health » s’inscrit à ce propos dans la lutte contre cette priorité de santé globale pour déceler toutes les sources potentielles générant de la résistance.
Il n’y a pas de frontière définie pour la résistance aux microbiens, à savoir que tous les continents et toutes les populations sont touchés au niveau mondial. Cependant l’antibiorésistance est loin d’être un phénomène nouveau, bien au contraire. Déjà Alexandre Fleming l’avait évoqué lors de son discours de remise de Prix Nobel. (...)
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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Pendant l’été, dans l’ignorance la plus totale, nous sommes passés de près à une modification fondamentale de notre système de soins.
Rappel des faits :
En octobre 2010 le Sénateur Fourcade déposait une proposition de loi visant à modier la réforme HPST (Hôpital Patient Santé et Territoire) votée en 2009. Initialement le texte avait pour but de rendre plus effective l’application de la loi et de simplier l’organisation des soins de premier recours. Mais au fur et à mesure des débats et des ajouts d’articles, cette proposition de loi est devenue un véritable « fourre tout ». De 16 articles dans sa version initiale, elle sera nalement votée avec 65 articles. Ceux-ci allant de l’organisation des soins ambulatoires à la réforme de la biologie médicale, en passant par la réglementation de l’IVG.
Au sein du texte, un article (l’article 54) permettait de changer les règles de remboursement par les mutuelles, modiant ainsi notre système de soins.
Au final, le texte a été voté par les parlementaires, mais le conseil constitutionnel a invalidé un grand nombre d’articles notamment la réforme de la biologie médicale mais également l’article 54.
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Interview du Docteur Isabelle BOHL, gynécologue-obstétricien en Lorraine, & Présidente de la Commission Jeunes Médecins au CNOM.
1. Quelles sont les origines de la commission jeunes médecins ? Quand, par qui et dans quel but a-t-elle été créée ?
Créée en 2003, sous le nom de Cellule jeunes médecins, le Docteur Ducloux, Président du CNOM déclarait : « la cellule jeunes médecins qui a été constituée, correspondait à mon rêve d’intégrer les jeunes, qui représentent l’avenir de la médecine ».
En Décembre 2005, cette cellule a pris le nom définitif de « Commission mixte CNOM/Jeunes médecins » sous la présidence du Professeur Jacques Rolland, nouveau Président du CNOM, qui rappellera à cette occasion la fonction et les missions de cette Commission : « cette rencontre avec les représentants des jeunes médecins sera l’occasion d’échanger sur leurs préoccupations, d’apprendre à leur contact, et nous enrichir mutuellement… Il s’agira également de leur transmettre l’état de nos réflexions en matière de déontologie ».
Le Docteur Michel Legmann, actuel président du CNOM, très vigilant sur la liberté d’installation, a encouragé la commission pour son travail de réflexion déontologique à propos du compagnonnage.
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Tout au long de notre carrière, nous allons rencontrer l’Ordre des Médecins dans notre pratique quotidienne et parfois, sans nous en rendre compte… Faisons donc un rapide tour de cette institution qui nous semble souvent si lointaine et méconnue.
Petit rappel historique
La Révolution française ayant fait disparaître les corporations, il fallait trouver un remède au charlatanisme : proposition fut alors faite d'instaurer un ordre professionnel des médecins, habilité à décider qui avait le droit d'exercer ou non.
L’origine du Conseil de l’Ordre des Médecins remonte à la seconde moitié du XIXème siècle lors du Congrès médical de France où est évoqué l’idée de Conseils médicaux départementaux, idée reprise par la suite par l’Association générale des Médecins de France et par le Professeur Grasset.
Le "Conseil supérieur des médecins", créé par le gouvernement de Vichy, s'avèrera un effecteur zélé de la période indigne de la discrimination et sera dissous par une ordonnance du gouvernement provisoire de la République Française à Alger présidé par le Général de Gaulle le 18 octobre 1943.
L'Ordre des médecins actuel sera créé par une ordonnance du Général de Gaulle du 24 septembre 1945 signée par Monsieur François Billioux, ministre communiste de la santé.
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L’European Junior Doctors Permanent Working Group (EJD-PWG) est l’organisation médicale en charge de représenter les Jeunes Médecins Européens. Au cours du dernier quart de siècle, l’EJD est intervenu activement dans la défense des professions médicales en Europe avec pour objectif la contribution au développement des travaux, l’éducation et la formation des médecins Juniors.
L’Union Européenne des Médecins Spécialistes (UEMS) est l’organisation médicale représentant les médecins spécialistes en Europe. Elle est composée de Conseils, Sections, Boards et du Conseil Européen d’Accréditation de la Formation Médicale Continue (EACCME). Ses principales compétences relèvent du domaine de la formation post-doctorale (3ème cycle), du développement professionnel continu et de la qualité des soins spécialisés.
La collaboration entre l’EJD et l’UEMS existe depuis plusieurs années sous la forme d’accords formels et informels au prot de la qualité de la formation médicale des médecins Juniors Européens.
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L’ISNIH, c’est l’Inter-Syndicat National des Internes de Hôpitaux. C’est l’organe de représentation des internes en médecine à l’échelon national.
L’ISNIH est une intersyndicale. A ce titre, ce sont les internats des villes (les bureaux d’internats, vos syndicats de ville) qui adhèrent à l’ISNIH et pas les internes directement. C’est le meilleur moyen de fédérer les 18 000 internes que nous serons en 2012. Ainsi, l’Assemblée Générale de l’ISNIH représente les 28 internats des 28 villes de CHU de France à travers la voix des présidents d’internats, ou de leur(s) représentant(s).
Les membres du Bureau de l’ISNIH sont élus par les membres de l’Assemblée Générale, une fois par an.
Les Assemblées Générales de l’ISNIH ont lieu un samedi tous les 2 mois. Il y a donc, en moyenne 6 AG par an.
Le travail de l’ISNIH se découpe selon 6 pôles :
- Pôle formation
- Pôle hospitalier
- Pôle libéral
- Pôle affaires internes
- Pôle communication
- Pôle partenariats
- Travailler à l’ISNIH
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Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) est un centre national de recherche, de développement et d'innovation qui intervient dans 4 grands domaines : défense, énergie, technologies et recherche fondamentale. Plusieurs sites sont répartis sur tout le territoire (voir la carte). Vous saviez peut-être qu'on y faisait de la recherche fondamentale, des stages de master 2 ou encore des thèses de sciences mais saviez-vous qu'il y existe aussi des laboratoires de biologie médicale ?
Ces laboratoires de biologie médicale sont une forme d'exercice encore différente de celles que nous connaissons et qui participe à ouvrir l'éventail des métiers du biologiste médical. A quoi servent des laboratoires de biologie médicale au CEA ?
Ils ont pour missions d'assurer le suivi médical des salariés du CEA (plus de 15 000 !) et d'entreprises extérieures comme le groupe Areva. Ils travaillent donc conjointement avec la médecine du travail. Ce suivi biologique implique d'une part une partie d'activité polyvalente (hématologie, biochimie, immunologie) et d'autre part une activité de toxicologie et de radio-toxicologie en rapport avec les risques engendrés par le travail au CEA. L'anthroporadiamétrie (ou la mesure de la contamination radioactive interne des salariés) est également une spécialité exercée dans ces laboratoires. Amateurs de toxicologie et de radio-toxicologie, spécialistes ou polyvalents, voici un nouveau débouché !
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En ces temps d'incertitude à l'égard de la biologie médicale, nous avons souhaité donner la parole au réseau de biologistes Labster. Qui sont-ils, quelle est leur philosophie, leur point de vue ? Voici donc une bonne touche d'optimisme, de quoi redonner envie et confiance dans notre exercice.
Le jeune biologiste qui entre ou qui sort de l’internat ne peut aujourd’hui que ressentir de l’angoisse devant son avenir. Là où une voie rectiligne semblait toute tracée, l’ordonnance et la financiarisation de la biologie sont venues obscurcir l’horizon tant dans le public que dans le privé. Il faut dès lors comprendre une certaine désespérance que de « bonnes âmes » ne manquent pas d’entretenir pour des raisons plus ou moins avouables. Il s’agit soit de dissuader de futurs professionnels qui seront plus dociles salariés que concurrents, ou bien sacrifier à la vente au plus offrant par rapport à la cession à ses jeunes et « pauvres » associés, bref annoncer à nos jeunes confrères avec une tape amicale dans le dos que la biologie est « foutue » et qu’ils feraient mieux de passer leur chemin. Chaque génération, la mienne comprise a entendu, cette antienne condescendante.
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Le 29 juin 2011, les internes en biologie médicale ont protesté devant le Ministère de la santé lors d'un mouvement national de grève pour protéger leur vision éthique et praticienne de la profession de biologiste médical. Le 4 août dernier, la décision du Conseil constitutionnel ébranle tout le monde de la biologie médicale.
Des mois de travail acharné et de mobilisation des internes sur les amendements des points controversés de l'Ordonnance du 13 janvier 2010, qui a récemment réformé la Biologie médicale, sont balayés pour « vice de forme ». Ouf, le fond n’est en rien remis en cause ! La réforme de la biologie médicale n'est pas achevée et il est nécessaire de continuer à se mobiliser pour défendre notre futur exercice.
Nous n’avons pas attendu la rentrée parlementaire pour collaborer avec huit syndicats de seniors. Nous travaillons de concert et c’est toute la profession réunie, hospitaliers et privés, qui a entamé des pourparlers avec le gouvernement. Les huit organisations demandent actuellement au gouvernement de légiférer d'urgence sur des points indispensables comme notamment l'autorisation des remplacements de biologiste par les internes, l'arrêt du rachat de laboratoires privés par des structures financières et le main=en des examens de biologie médicale en tant qu'acte médical non soumis aux pratiques marchandes des ristournes.
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ONDPS : comprenez l’Observatoire national de la démographie des professions de santé. Récemment, cet organisme s’est penché sur le monde de la pharmacie, tous métiers confondus… et donc sur la biologie et la pharmacie hospitalière. La question du numerus clausus (NC) s’est retrouvée au coeur des débats avec pour objectif de faire des propositions pour la période 2012-2016.
L’ONDPS comprend des comités régionaux (les CRDPS) présidés par les ARS et dans lesquels siègent les doyens, des représentants de l’Ordre et des représentants syndicaux. Il a pour rôle de rassembler les données harmonisées nécessaires aux analyses régionales et na=onales relatives à la démographie des professionnels de santé, à leur implantation sur le territoire et à leurs modes d’exercice. Il propose au ministre chargé de la santé et au ministre chargé de l’enseignement supérieur, à partir des propositions des comités régionaux, le nombre et la répartition des effectifs de professionnels de santé à former, par profession, par spécialité et par inter-région.
Récemment, vos représentants locaux ont donc été amenés ici et là à participer à ces réunions. Une bonne nouvelle puisque la FNSIP demandait depuis plusieurs années à ce que soient menées des études sur le sujet. En effet, nous déplorions la façon dont se faisait chaque année la révision du NC. Le fait le plus marquant a été, il y a 3 ans, l’augmentation du nombre de postes offerts au concours dans le DES pharmacie en conséquence de la baisse du nombre d’internes en biologie médicale (la réforme Ballereau vise à équilibrer médecins et pharmaciens en biologie médicale). Cette compensation s’est faite en dépit des mises en garde de la FNSIP et surtout sans aucune connaissance chiffrée des besoins en pharmacie hospitalière.
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Pour la première fois, la FNSIP, avec l’aide de ses partenaires, a ainsi mis en place différents prix de thèse pour valoriser les travaux soutenus en fin d'étude. Peu de récompenses s'intéressant aux internes en pharmacie existaient jusqu'alors, une culture pourtant développée dans l'internat en médecine… La lacune est désormais comblée !
Tout d’abord, en partenariat avec le Groupe Pasteur Mutualité et sa mutuelle dédiée aux pharmaciens, la FNSIP a instauré deux prix de thèse. Ils avaient pour objectif de distinguer les meilleurs travaux de recherche réalisés par des internes en section Pharmacie et en section biologie médicale. Un prix sera décerné par section lors du congrès de Strasbourg. Le montant de chaque prix est de 2 000 €. 31 dossiers de candidature ont été envoyés. A l’heure où nous imprimons la revue, les deux lauréats n’ont pas encore été désignés.
Enfin, le prix de thèse SFPO-CHUGAI en partenariat avec la FNSIP a été mis en place pour récompenser trois mémoires de fin d’internat en pharmacie sur le thème de l’oncologie. 41 candidatures ont été reçues, la plupart venant d’anciens internes en Pharmacie Hospitalière et des Collectivités (environ 80%), les 20% restant proviennent d’anciens internes en biologie ou en Pharmacie Industrielle BioMédicale.
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Démographie médicale des anesthésistes réanimateurs proposition d'actions s...Réseau Pro Santé
Les études de la démographie des anesthésistes-réanimateurs menées par Silvia Pontone (SP) depuis 1991, le CFAR depuis 1999, la DRESS depuis 2004, le CNOM et le CNG plus récemment, ont permis de fixer une photographie, de permettre des projections à délais variables, et en fonction de ces projections de proposer des décisions politiques concernant la formation de professionnels, dont certaines ont été prises en cohérence avec les orientations politiques choisies en matière de santé publique.
Le discours syndical doit donc rappeler rapidement l’instantané, les projections, les mesures politiques prises, mais aussi questionner la cohérence des orientations compte tenu des variables de santé publique, de la sociologie des professionnels, des évolutions des compétences, sans oublier ce qui est la raison d’être de notre syndicat : l’amélioration des conditions de vie et de travail des médecins anesthésistes-réanimateurs.
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Démographie médicale des anesthésistes réanimateurs proposition d'actions s...
La certification des hôpitaux et ses implications pour l'anesthésie réanimation. (vigilance juin 2010).
1. Vigilance Vigilance
La certi!cation des hôpitaux et
ses implications pour l’anesthésie
réanimation
(vigilance juin 2010)
D’abord appelée « accrédita-tion
des établissements de
santé », la version 1 (V1) portait sur
la mise en place de la démarche
qualité dans les hôpitaux et le
respect de la réglementation ; au
travers des vigilances, elle ébau-chait
déjà la notion de gestion des
risques.
Dans sa version 2 ou « certi$ca-tion
», elle associe les médecins
à la démarche de certi$cation
grâce à l’évaluation des pratiques
professionnelles (EPP) et renforce
la notion de gestion des risques
en coordonnant les vigilances et
en imposant les revues morbidité
mortalité (RMM) aux services de
réanimation.
En$n dans la dernière version de la
certi$cation des établissements de
santé, la V 2010 renforce encore
l’amélioration de la qualité des
soins en demandant le dévelop-pement
des EPP dans l’ensemble
des secteurs d’activité. La gestion
des risques n’est pas oubliée non
plus puisqu’elle devient un des
éléments du système de pilotage
des établissements, elle fait partie
des pratiques exigibles prioritaires
(PEP).
Au nombre de 13, ces PEP sont
introduites dans la certi$cation, leur
niveau d’exigence est majoré et
toutes les PEP sont investiguées
par les Experts Visiteurs (EV) lors
des visites des établissements.
Les RMM sont étendues à tous
les secteurs de chirurgie et
d’anesthésie.
L’autre nouvel élément de la V2010
est le suivi d’indicateurs et la tenue
du dossier d’anesthésie fait partie
des indicateurs nationaux généra-lisés
suivis par la HAS.
Les RMM
Méthode d’EPP proposée par la
Haute Autorité de Santé, centrée
sur la gestion des risques, la mise
en place des RMM est imposée
aux services de réanimation dès
la V2 et depuis la troisième itéra-tion
de la certi$cation, la V 2010
des établissements de santé
(débutée depuis janvier 2010),
elle est généralisée aux services
d’anesthésie et de chirurgie. Les
services d’urgence entrent à leur
tour dans la démarche.
D’abord vécue comme une
contrainte supplémentaire,
ces revues sont rentrées dans
le quotidien des services de
réanimation.
Une enquête en cours lancée par
le CFAR et la SRLF a pour but
d’évaluer la mise en place et les
organisations choisies pour ces
réunions. Mettre les équipes autour
d’une table pour prendre le temps
de ré+échir et d’analyser à périodi-cité
régulière les causes des décès
et des évènements indésirables en
s’interrogeant sur leur évitabilité
devenait quelque chose de for-malisé
avec une méthode et une
organisation cadrées, allant bien
au delà des revues de morta-lité
qu’avaient déjà pu mettre en
place certains services de réani-mation.
Quelques années après
nous constatons que même si au
démarrage c’était essentielle-ment
les médecins anesthésistes
réanimateurs (MAR) qui partici-paient
à ces revues, progressive-ment
cadres et IDE des services
de réanimation sont associés à
ces réunions ainsi que les autres
acteurs ayant pu intervenir en
amont de la prise en charge
en réanimat ion : médecins
urgentistes, chirurgiens…
Apprendre à se parler et à ré+é-chir
ensemble a permis de décloi-sonner
et de mettre en place des
protocoles et des organisations
pour améliorer la prise en charge
des patients et diminuer ainsi les
risques liés aux soins. Ces RMM
doivent aller jusqu’à l’évaluation des
actions d’amélioration mises en
place. Malgré les pannes du dis-positif
de validation de l’EPP, liées à
la mise en application du dispositif
du développement professionnel
continu (DPC), les RMM continuent
dans les services de réanimation.
L’organisation de RMM sur les sec-teurs
d’anesthésie de chirurgie est
en cours et l’on peut s’interroger
sur la manière dont elles vont se
mettre en place pour associer les
chirurgiens aux RMM d’anesthésie
et les MAR aux RMM de chirur-gie,
sans quoi ces RMM seraient
vidées de leur sens. Les interfé-rences
entre ces équipes sont
encore consolidées par la mise en
place de la check-list du patient
au bloc opératoire dont l’un des
objectifs est l’amélioration de la
communication entre équipes
chirurgicales et d’anesthésie.
IBODE et IADE devront aussi
par t iciper à ces réunions.
Aujourd’hui 82 démarches de vali-dation
par le CFAR sont engagées
sur le thème des RMM, cela est
peu mais d’autres systèmes de
validation sont possibles par le biais
des URML ou des CME et dont le
CFAR n’a pas connaissance.
Les indicateurs généralisés nationaux Les évaluations des pratiques
La tenue du dossier d’anesthésie est un de ces
indicateurs, sa généralisation est en place depuis
2008 portant sur les dossiers 2007 et la commu-nication
de ces résultats sera réalisée cette année
à partir de dossiers 2009, le recueil ayant été réali-sé
$n 2009 début 2010, les résultats dé$nitifs sont
en cours de validation.
Le référentiel ayant servi à la rédaction des grilles
d’audit par le groupe COMPAQH de l’INSERM est
celui du groupe de travail CFAR/SFAR. L’indica-teur
qui en a découlé est un indicateur composite
où éléments administratifs et cliniques pèsent le
même poids. Sur le plan méthodologique de la
réalisation de l’audit des dossiers d’anesthésie,
l’implication des médecins anesthésistes réani-mateurs
n’a pas toujours été recherchée par les
établissements ayant participé à la mesure de cet
indicateur, compromettant ainsi la mise en oeuvre
des actions d’amélioration. Par ailleurs le thème
dossier patient en anesthésie est le thème d’audit
le plus choisi dans la démarche de validation de
l’EPP individuelle par le CFAR. Le contenu de la
grille d’audit dossier patient est en cours de rééva-luation
par le CFAR.
professionnelles (EPP)
Normalement obligatoire depuis le décret du 14/05/2005,
à renouveler tous les 5 ans, le système de validation
reposait sur un enregistrement par des structures régio-nales
qui n’ont jamais vu le jour et depuis le dispositif est
en panne ; la mise en place du DPC devrait sortir les EPP
de l’impasse. Pour l’instant, les médecins habilités du
secteur libéral (URML) et les médecins experts extérieurs
(CME) continuent à valider les démarches individuelles
d’EPP, lesquelles pourront être prises en compte dans
le nouveau DPC. La plupart de ces EPP sont effectuées
dans le cadre de l’accréditation des médecins exerçant
une activité à risque ou de la certi$cation des établis-sements
de santé. Obligatoires depuis la V 2, le cahier
des charges des EPP de la V 2010 demande la mise en
place d’EPP dans tous les secteurs d’activité, et fait de
la « politique et organisation de l’Evaluation des Pratiques
professionnelles » la première des 13 PEP. L’engage-ment
des MAR dans les RMM, et/ou dans le suivi d’indi-cateurs
avec mise en place d’actions vaut EPP. Sans la
certi$cation des établissements de santé, il est probable
qu’il n’y aurait plus d’EPP, la plupart des 469 personnes
engagées dans une action d’EPP au niveau du CFAR, le
sont avec des EPP développées dans la certi$cation des
établissements de santé.
4 5
2. Vigilance Vigilance
Les autres PEP
Souvent transversales, toutes ne
touchent pas directement les MAR
mais nombre d’entre eux sont
impliqués dans « la prise en charge
de la douleur », « la prise en charge
des urgences et des soins non
programmés » ainsi que dans « la
maîtrise du risque infectieux » ou
« la gestion des risques », et c’est
depuis longtemps que certains
d’entre nous sont engagés dans
les vigilances.
La dernière PEP est « l’organisation
du bloc opératoire », critère 26 a
du manuel de certi‚cation ; elle
demande que soient formalisés les
organisations, les circuits, les res-ponsables,
la traçabilité des dis-positifs
médicaux, la maintenance
des appareils utilisés au bloc opé-ratoire.
Toutes ces mesures vont
dans le même sens que le décret
d’anesthésie ou la check-list d’ou-verture
des salles d’opérations déjà
mises en place par les anesthé-sistes.
En‚n la check-list du patient au
bloc opératoire (CLPBO) doit être
mise en oeuvre dans tous les blocs
opératoires ; elle fait déjà partie des
critères explorés lors des visites par
les experts. Sa version française (à
partir de la check-list de l’OMS)
a été élaborée sous la tutelle de
la HAS au mois de juin 2009 par
des représentants de la SFAR, du
CFAR, des différentes sociétés sa-vantes
chirurgicales ainsi que des
IBODE et des IADE. Elle renforce
la communication et l’anticipation
des risques liés à l’acte chirurgical
et à l’acte d’anesthésie. La préven-tion
du risque infectieux par l’anti-bioprophylaxie
est aussi prise en
considération. Sa mise en place
depuis début janvier 2010 n’a pas
encore permis sa généralisation à
tous les secteurs opératoires de
tous les établissements de santé.
Quelques établissements ont pu
évaluer cette check-list mais son
installation est trop récente en
France pour appréhender son
impact sur la mortalité et la morbi-dité
péri opératoire. Dans les pays
anglophones où elle a été en place
depuis plus longtemps, elle a mon-tré
un impact béné‚que tant sur la
mortalité que sur la morbidité péri
opératoires, notamment dans les
infections du site opératoire et dans
le nombre d’interventions non pro-grammées.
Ce béné‚ce est mis en
évidence aussi bien pour les pays à
faible niveau de développement et
à un degré moindre pour les pays
à haut niveau de développement.
Un groupe de travail SFAR/CFAR
est chargé de proposer une action
d’EPP réalisée à partir de l’évalua-tion
de cette CLPBO et dont la
volonté est d’aller au delà du taux
d’exhaustivité pour toutes les inter-ventions
et de la complétude de la
saisie des différents items.
Accréditation des
professions exerçant
une activité à risque
De caractère volontaire et indivi-duel,
avec une périodicité de 4 ans
elle est of‚cialisée en juillet 2006
pour les spécialités à risques. Elle
est aussi prise en compte dans le
critère 8.a « programme d’améliora-tion
de la qualité et de sécurité des
soins ». Concernant l’anesthésie
réanimation, 1675 MAR sont enga-gés
dans l’accréditation au CFAR ;
il s’agit majoritairement d’anesthé-sistes
libéraux dont l’engagement
dans l’accréditation permet une
réduction de la prime de respon-sabilité
civile professionnelle. Le
programme d’accréditation de la
spécialité comporte la déclaration
annuelle d’un événement porteur
de risque (EPR), la participation à
un programme d’EPP et à des ac-tions
de FMC centrées sur la ges-tion
des risques
Une ré!exion est engagée par la
HAS pour promouvoir une dé-marche
d’accréditation par équipe
et favoriser une plus grande impli-cation
des MAR du secteur public.
La certi‚cation des établissements
de santé pourrait en être le levier.
En conclusion
Bien souvent certaines actions, même si elles ne portaient pas le même intitulé que dans les référentiels HAS,
avaient été développées par les médecins anesthésistes réanimateurs de manière antérieure à la certi‚cation des
établissements de santé notamment pour les staffs systématisés avec revue de bibliographie ou les revues de
mortalité des services de réanimation.
Nous constatons que les objectifs de la HAS au travers de la certi‚cation des établissements de santé sont les
mêmes que ceux de la SFAR et du CFAR en la sécurisation de la prise en charge du patient, et pour nous plus
particulièrement dans sa période péri opératoire.
Les moyens pour y parvenir sont différents, ceux de la HAS reposent sur des niveaux d’exigences imposés aux
établissements de santé et les nôtres font appel à l’engagement des professionnels dans le développement pro-fessionnel
continu qui englobe EPP, FMC et accréditation.
Pierre PERUCHO
Médecin anesthésiste référent EPP au Centre hospitalier de Perpignan
Médecin expert visiteur de la HAS
Médecin expert extérieur de la HAS
Références
01- Manuel de certication* (ex-accréditation) des établissements de santé - Première procédure de certication (V1) – Actualisation.
02- Manuel de certication* (ex-accréditation) des établissements de santé - Deuxième procédure de certication (V2)
03- Manuel de certication* (ex-accréditation) des établissements de santé - Deuxième procédure de certication (V2007)
04- Manuel de certication des établissements de santé (V 2010)
05- Décret d’anesthésie du 05/12/1994
06- Qualhas, IPAQH de la HAS (site de la HAS)
07- Bilan d’activité du CFAR
08- Check-list sécurité patient bloc opératoire version 01-2010(site de la HAS)
09- Check-list : revue de bibliographie(site de la HAS)
10- Décret du 14/04/2005
11- Décret du 23 /07/2006
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