La maquette du DES de médecine du travail se déroule sur 4 ans et est probablement une des plus souples.
Quatre stages doivent être réalisés dans des services agréés pour d’autres DES que celui de médecine du travail, préférentiellement en MPR, psychiatrie, addictologie, rhumatologie, dermatologie, pneumologie. Quand le CHU est doté d’un centre antipoison, il est préférable d’y faire un stage pour s'occuper plus spécifiquement des dossiers de toxicologie professionnelle.
Quatre stages doivent être réalisés dans des services agréés pour le DES de médecine du travail. Un stage dans un service interentreprises est obligatoire. Un autre en consultations de pathologie professionnelle est incontournable. Les autres stages peuvent se dérouler à la MTPH (médecine du travail du personnel hospitalier), dans un service de médecine préventive d’une collectivité territoriale (mairie, communauté de communes), dans un service médical autonome (dans de grandes entreprises), à la DIRECCTE avec le médecin inspecteur du travail...
Quelles formations complémentaires ?
Un certain nombre d’internes font des DU ou DIU. Le choix est vaste : toxicologie, ergonomie, tabacologie, addictologie, radioprotection, médecine maritime, urgences en milieu de travail...
reseauprosante.fr
Assistant spécialiste régional vers un nouveau mode de financement Réseau Pro Santé
L’arrêté du 17 octobre 2001 relatif à l'activité exercée dans plusieurs établissements par différentes catégories de personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques […] crée la notion de poste partagé. C’est la Loi HPST et la circulaire N° DHOS/RH/2009/26 du 26 janvier 2009 relative au recrutement d’assistants spécialistes dans les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) qui vont effectivement promouvoir pour la première fois ces postes d’assistants partagés. Ces postes sont financés en partie par le CHU (sur l’enveloppe des MIGAC), et en partie par le Centre Hospitalier (CH) régional, avec le soutien de l’ARS qui, en plus d’apporter des crédits, coordonne les créations de postes d’assistants partagés au sein de chaque région. Les créations de postes d’assistants spécialistes régionaux (ASR) se justifient par le nombre croissant d’internes à encadrer, ainsi que pour le renouvellement de l’offre de soins dans les régions sous-dotées en professionnels de santé, en favorisant l’attractivité des CH.
Marilys, ASR en région normande, partage son temps entre le CHU de sa région et un CH régional. Son objec1f est ainsi d’exporter et de mutualiser certaines des compétences acquises ou développées dans au CHU et au CH.
Comment as-tu été recrutée sur un tel poste ?
Le recrutement d’un poste d’ASR est particulier dans le sens où la création se fait pour un candidat et un projet particulier. La création d’un tel poste passe donc d’abord par l’élaboration d’un projet par le candidat au poste d’ASR, en partenariat avec les deux établissements qui l’accueilleront (le CHU et le CH). Il y décrit les missions et les compétences qu’il souhaite y développer durant ces deux ans. Pour ma part, j’ai eu durant mon internat l’opportunité d’effectuer un semestre en pharmacovigilance au CHU de Caen, et deux semestres au Centre hospitalier de Bayeux. Ces stages m’avaient beaucoup plu et les pharmaciens souhaitaient m’offrir la possibilité de rester, mais les budgets ne suivaient pas... L'idée de pouvoir bénéficier d'un poste d'ASR est venue de Bayeux, qui avait déjà l'expérience de ces postes pour les médecins. Ils ont décidé de tenter le coup en montant un projet commun au CH de Bayeux et au CHU de Caen.
reseauprosante.fr
Webinaire "Retour et maintien en emploi après cancer" du 24 juin 2021CRAMIF
Le 24 juin dernier, la Cramif a organisé avec le Centre Régional de Pathologie Professionnelle et Environnementale (CRPPE) de Paris-Centre Hôtel-Dieu et en y associant les Centres de Coordination en Cancérologie du GHU AP-HP Centre - Université de Paris, les 1ères rencontres AP-HP – Cramif « Regards croisés patients-professionnels sur le maintien et retour à l’emploi chez les patients atteints de cancer ».
L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...Rachel Bocher
Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) constituent
un dispositif créé par la loi du 29 juillet 1998, « visant à faciliter
l’accès [des personnes en situation de précarité] au système de santé et à les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits ». L’organisation, le fonctionnement et les missions des Pass ont été depuis précisées
par plusieurs circulaires, la dernière datant de juin 2013.
En 2010, MdM avait réalisé un premier état des lieux du fonctionnement des Pass dans les villes où l’association était présente. Sept ans après, l’association renouvelle cet état des lieux et rapporte ainsi les observations de ses équipes sur l’accès aux soins à l’hôpital dans 23 villes.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Un sénateur insulte les jeunes médecins - 14 novembre 2013 -
Dans un entretien accordé le mois dernier à « L’Eveil », Monsieur Gérard Roche, ancien médecin, Président du Conseil Général (UDI) et Sénateur (UCR) de la Haute-Loire, interrogé au sujet du phénomène de désertification médicale que connait son département.
Les membres du SNJMG sont-ils indésirables à SOS-Médecins Paris ? - 6 décembre 2013 -
Le Bureau National du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appris avec stupéfaction que l’achat de parts de la SCM « SOS Médecins Paris » par l’un de ses membres avait été rejeté par les associés de « SOS Médecins Paris » à cause des actions syndicales de ce jeune médecin.
Indépendance de la formation médicale : le président de la conférence des doyens remet le couvert avec l’industrie pharmaceutique ! - 10 décembre 2013 -
Ce jeudi 12 décembre 2013, la faculté de Médecine de Tours organise une journée de l’interne « avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma », comprenant notamment une « présentation du laboratoire Novartis » et un déjeuner offert par ce dernier (1).
Privés-de-thèse : le SNJMG organise un recensement national - 13 janvier 2014 -
Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.
En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.
Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).
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La maquette du DES de médecine du travail se déroule sur 4 ans et est probablement une des plus souples.
Quatre stages doivent être réalisés dans des services agréés pour d’autres DES que celui de médecine du travail, préférentiellement en MPR, psychiatrie, addictologie, rhumatologie, dermatologie, pneumologie. Quand le CHU est doté d’un centre antipoison, il est préférable d’y faire un stage pour s'occuper plus spécifiquement des dossiers de toxicologie professionnelle.
Quatre stages doivent être réalisés dans des services agréés pour le DES de médecine du travail. Un stage dans un service interentreprises est obligatoire. Un autre en consultations de pathologie professionnelle est incontournable. Les autres stages peuvent se dérouler à la MTPH (médecine du travail du personnel hospitalier), dans un service de médecine préventive d’une collectivité territoriale (mairie, communauté de communes), dans un service médical autonome (dans de grandes entreprises), à la DIRECCTE avec le médecin inspecteur du travail...
Quelles formations complémentaires ?
Un certain nombre d’internes font des DU ou DIU. Le choix est vaste : toxicologie, ergonomie, tabacologie, addictologie, radioprotection, médecine maritime, urgences en milieu de travail...
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Assistant spécialiste régional vers un nouveau mode de financement Réseau Pro Santé
L’arrêté du 17 octobre 2001 relatif à l'activité exercée dans plusieurs établissements par différentes catégories de personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques […] crée la notion de poste partagé. C’est la Loi HPST et la circulaire N° DHOS/RH/2009/26 du 26 janvier 2009 relative au recrutement d’assistants spécialistes dans les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) qui vont effectivement promouvoir pour la première fois ces postes d’assistants partagés. Ces postes sont financés en partie par le CHU (sur l’enveloppe des MIGAC), et en partie par le Centre Hospitalier (CH) régional, avec le soutien de l’ARS qui, en plus d’apporter des crédits, coordonne les créations de postes d’assistants partagés au sein de chaque région. Les créations de postes d’assistants spécialistes régionaux (ASR) se justifient par le nombre croissant d’internes à encadrer, ainsi que pour le renouvellement de l’offre de soins dans les régions sous-dotées en professionnels de santé, en favorisant l’attractivité des CH.
Marilys, ASR en région normande, partage son temps entre le CHU de sa région et un CH régional. Son objec1f est ainsi d’exporter et de mutualiser certaines des compétences acquises ou développées dans au CHU et au CH.
Comment as-tu été recrutée sur un tel poste ?
Le recrutement d’un poste d’ASR est particulier dans le sens où la création se fait pour un candidat et un projet particulier. La création d’un tel poste passe donc d’abord par l’élaboration d’un projet par le candidat au poste d’ASR, en partenariat avec les deux établissements qui l’accueilleront (le CHU et le CH). Il y décrit les missions et les compétences qu’il souhaite y développer durant ces deux ans. Pour ma part, j’ai eu durant mon internat l’opportunité d’effectuer un semestre en pharmacovigilance au CHU de Caen, et deux semestres au Centre hospitalier de Bayeux. Ces stages m’avaient beaucoup plu et les pharmaciens souhaitaient m’offrir la possibilité de rester, mais les budgets ne suivaient pas... L'idée de pouvoir bénéficier d'un poste d'ASR est venue de Bayeux, qui avait déjà l'expérience de ces postes pour les médecins. Ils ont décidé de tenter le coup en montant un projet commun au CH de Bayeux et au CHU de Caen.
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Webinaire "Retour et maintien en emploi après cancer" du 24 juin 2021CRAMIF
Le 24 juin dernier, la Cramif a organisé avec le Centre Régional de Pathologie Professionnelle et Environnementale (CRPPE) de Paris-Centre Hôtel-Dieu et en y associant les Centres de Coordination en Cancérologie du GHU AP-HP Centre - Université de Paris, les 1ères rencontres AP-HP – Cramif « Regards croisés patients-professionnels sur le maintien et retour à l’emploi chez les patients atteints de cancer ».
L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...Rachel Bocher
Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) constituent
un dispositif créé par la loi du 29 juillet 1998, « visant à faciliter
l’accès [des personnes en situation de précarité] au système de santé et à les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits ». L’organisation, le fonctionnement et les missions des Pass ont été depuis précisées
par plusieurs circulaires, la dernière datant de juin 2013.
En 2010, MdM avait réalisé un premier état des lieux du fonctionnement des Pass dans les villes où l’association était présente. Sept ans après, l’association renouvelle cet état des lieux et rapporte ainsi les observations de ses équipes sur l’accès aux soins à l’hôpital dans 23 villes.
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Un sénateur insulte les jeunes médecins - 14 novembre 2013 -
Dans un entretien accordé le mois dernier à « L’Eveil », Monsieur Gérard Roche, ancien médecin, Président du Conseil Général (UDI) et Sénateur (UCR) de la Haute-Loire, interrogé au sujet du phénomène de désertification médicale que connait son département.
Les membres du SNJMG sont-ils indésirables à SOS-Médecins Paris ? - 6 décembre 2013 -
Le Bureau National du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appris avec stupéfaction que l’achat de parts de la SCM « SOS Médecins Paris » par l’un de ses membres avait été rejeté par les associés de « SOS Médecins Paris » à cause des actions syndicales de ce jeune médecin.
Indépendance de la formation médicale : le président de la conférence des doyens remet le couvert avec l’industrie pharmaceutique ! - 10 décembre 2013 -
Ce jeudi 12 décembre 2013, la faculté de Médecine de Tours organise une journée de l’interne « avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma », comprenant notamment une « présentation du laboratoire Novartis » et un déjeuner offert par ce dernier (1).
Privés-de-thèse : le SNJMG organise un recensement national - 13 janvier 2014 -
Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.
En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.
Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).
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L'internat en médecine générale à brest on s'interroge.Réseau Pro Santé
Brest est une des 5 facultés de médecine du Grand Ouest avec Angers, Nantes, Rennes et Tours.
L’internat, qui depuis 2004 remplace le résidanat, n’a en rien modifié l’enseignement de la médecine générale à Brest. Nous sommes trop loin des ministères pour que les réformes puissent s’appliquer.
Avant, les résidents choisissaient leurs postes de stage à l’hôpital par leur rang de classement local au CSCT (examen de fin DCEM4). Aujourd’hui les internes choisissent d’après le classement national de l’ECN. Les postes de stages mis au choix pour les internes sont, comme auparavant, choisis par le DUMG (département universitaire de médecine générale) de Brest.
Nous avons des services de pointe au CHU et même dans certains périphériques qui sont très demandeurs d’internes en médecine générale tels la cancérologie, la pédiatrie, la cardiologie, la dermatologie… Mais on préfère nous envoyer en périphérique dans des services moins pointus, soi-disant mieux adaptés à l’enseignement de la médecine générale.
Pourtant le cancer est une pathologie fréquente, l’HTA aussi… La cancérologie et la cardiologie n’ont-elles aucune place alors dans la formation des futurs médecins généralistes ?
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Pour des valences ou 20 % de son temps de travail non clinique ?Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
Le fait syndical m’a toujours intéressée. Depuis maintenant plus de 20 ans j’entends parler de valence non clinique : il s’agit donc d’un concept ancien, que le SNPHAR-E porte comme une des spécificités de l’exercice médical hospitalier, notamment face à l’exercice libéral. Il s’agit de faire valoir que travailler à l’hôpital, y rester, y être bien, effectuer un travail de qualité, s’investir dans son institution et s’engager pour le service public, c’est pouvoir, au-delà de l’activité clinique et de notre cœur de métier, s’investir dans des missions institutionnelles, s’engager sur des projets d’équipe, de service, ou personnels mais à valeur ajoutée pour l’hôpital (enseignement, recherche, et autres projets).
Ce concept de valence a été réactualisé par le protocole d’accord signé entre la Ministre de la Santé et les organisations d’urgentistes, qui ont sanctuarisé au sein des obligations de service, comptées en heures, 20 % de temps non clinique, sur des projets transparents au sein de l’équipe. Soit 39 heures de temps clinique, et le reste en temps non clinique sans que le total ne dépasse 48 heures. Ce protocole d’accord devrait être décliné « aux autres spécialités à sujétion comparable », donc exerçant en travail dit « posté » et avec peu d’autonomie organisationnelle quant à la gestion de son temps. Plusieurs séances de discussions au Ministère auxquelles nous avons participé ont permis d’approfondir les missions types et engagements possibles, leur cadrage. Un seul gros regret c’est que la FMC et le temps qui y est dédié ait été glissée dans ces 20%, alors qu’il s’agissait d’un droit statutaire. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
INPH n°4 Mai 2015
Le statut de praticien hospitalier date de 1984 et a évolué au gré des réformes successives, des avancées sociales et de l’action des syndicats représentatifs. Il repose sur un socle définissant les obligations du PH, ses fonctions, sa formation, sa rémunération. Il est à la fois souple, permettant de nombreuses perspectives de carrière, et protecteur face aux aléas de la vie.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Classements des hôpitaux quand l'administration s'y metRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
EN PUBLIANT SON PALMARÈS ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES MÉDECINS, WHAT’S UP DOC S’INSCRIT DANS LA LONGUE TRADITION DES CLASSEMENTS DES HÔPITAUX ÉLABORÉS PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MAGAZINES NE SONT PLUS LES SEULS À FAIRE DU BENCHMARK SANITAIRE. LES AUTORITÉS S’Y METTENT AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS DE BONHEUR.
C’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme Vincent n’en revient toujours pas. En 1997, ce journaliste travaillait pour Sciences et Avenir. Avec son compère François Malye, il avait publié un classement national des hôpitaux. Une première en France, car à l’époque, les données sur la performance des établissements étaient un secret bien gardé. « Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme polémique que cela a suscité », se souvient ce médecin de formation : « Des centaines de demandes de droit de réponse, la manchette et l’édito du Monde, les ventes de Sciences et Avenir multipliées par huit ! » Le journaliste, rapidement passé au Point où il a continué à publier un classement annuel, en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine d'années, tous les autres magazines nous ont copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit dans cette tendance avec son palmarès des choix des internes. Mais la presse n’est plus la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi ses propres outils de benchmark. L’Agence nationale d’aide à la performance des établissements de santé (Anap), par exemple, a depuis 2010 sa propre base de données nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle est gratuitement accessible à tous sur le Net (http://hospidiag.atih.sante.fr).
...
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Prise en charge globale des patients toxicomanes au cabinet en ville obstac...Réseau Pro Santé
Le médecin généraliste est le premier professionnel de santé que le patient toxicomane vasolliciter. Or, seuls 59 % des médecins généralistes prennent en charge ces patients. Certains ont eu recours à une formation complémentaire.
Dans la littérature, des études quantitatives ont été faites sur les représentations de la toxicomanie qu’ont les médecins et la population générale, les obstacles et solutions à la prise en charge des patients toxicomanes par le médecin généraliste. Les difficultés rencontrées par les internes n’ont, quant à elles, pas été étudiées. La réticence des médecins à prendre en charge des patients toxicomanes pourrait trouver ses sources dans la formation initiale des médecins généralistes.
Une réflexion a donc été entamée ici sur les freins à la prise en charge globale du patient toxicomane selon les internes de Médecine Générale de l’Université Paris 7 pour ainsi repérer les leviers sur lesquels il serait possible d’intervenir afin d’améliorer leur implication.
Cette thèse était une étude qualitative, par focus group menés, jusqu’à saturation des données, auprès d’internes de Médecine Générale de l’Université Paris 7. Il s’agissait de groupes homogènes. Une analyse thématique avec double codage, après la retranscription intégrale, a été réalisée.
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Interview le dpc une préoccupation majeure du cfar depuis 2009.Réseau Pro Santé
PHAR-E a demandé au Pr Jacque Fusciardi, président du CFAR, de commenter les résultats de l’enquête Avenir Hospitalier et son opinion sur la problématique de l’organisation du DPC tel que définie à ce jour.
PHAR-E : Que vous inspirent les résultats de cette enquête réalisée par Avenir Hospitalier et la CPH auprès de l'ensemble des PH, toutes spécialités confondues ?
J. Fusciardi : Ces résultats confirment que l’adhésion au DPC est largement partagée par les PH. Ces derniers ont une éthique professionnelle telle, qu’ils savent que la formation est indispensable tout au long de leur carrière.
Il y a eu 5 550 réponses à l’enquête, ce qui est un nombre important, mais qui correspond aux praticiens investis dans le fonctionnement de leur hôpital. Il ne faut pas oublier ceux qui n’ont pas répondu, qui sont dans l’ignorance du DPC. J’ai tendance à penser que l’interrogation face au DPC est ce qui domine dans la communauté des PH. L’organisation du DPC est d’une rare complexité ; alors que l'idée originelle est bonne et simple, mettre en regard de la formation l'évaluation de la pratique. La complexification administrative du processus DPC a malheureusement amoindri son attrait aux yeux de certains praticiens.
Cela pose un problème en particulier à toutes les sociétés savantes organisatrices de congrès et on peut se demander si elles pourront maintenir leur congrès annuel. En effet, l’ANFH, organisme collecteur de fonds, n’avancera pas la trésorerie aux organismes de DPC. De plus, pour que l’ANFH finance une formation , il faut que celle-ci fasse partie d’un programme de DPC. Tous les congrès assurent certes la partie formation, mais quid de l’évaluation des pratiques professionnelles, qui n’est pas proposée systématiquement ? Les organisateurs de congrès ont tendance à vouloir se porter ODPC, alors que certains n’ont pas encore la possibilité aujourd’hui d’offrir la partie évaluation des pratiques professionnelles.
Interview Le feuilleton de phar-e - Les missions des PHRéseau Pro Santé
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Chaque médecin a une définition de l’exercice en hôpital public qui lui est propre. les différentes générations se rejoignent-elles toujours sur les fondements de ce métier et sur l’avenir de celui-ci ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois jeunes médecins, sébastien Mirek (chef de clinique au cHu de dijon, vice-président de l’isncca ), et deux PH nouvellement nommés sandra ollier (cHu d’avignon) et ar (PH resté anonyme).
PHAR-E : Quelle « représentation » avez-vous d’un médecin de l’hôpital public ? Quelles sont ses missions ?
Sébastien Mirek : Le médecin de l’hôpital public a plusieurs missions. La première est une mission de soins et de prise en charge des patients quelque soit la spécialité du médecin. En anesthésie-réanimation nous avons une spécialité polyvalente mais toutes les spécialités doivent prendre en charge leurs patients. Et puis une mission d’implication dans sa structure au sein de son établissement, par plusieurs valences. Des valences administratives, syndicales mais également via la recherche, l’enseignement et la pédagogie. C’est ainsi que je vois le médecin au sein de l’hôpital public.
Sandra Ollier : La mission principale du médecin de l’hôpital public est de soigner tous les patients qui se présentent à lui sans aucune distinction. C’est d’ailleurs pour embrasser cette vision du métier, qui paraît un peu « utopique » aujourd’hui, que l’on choisit de s’engager dans cette voie à mon avis. Se dire que l’on va pouvoir soigner tout le monde sans avoir à demander une carte vitale ou sans avoir à connaître les ressources du patient par exemple. Par ailleurs, les missions d’enseignement et de formation sont également très importantes et elles complètent la mission de soins qui demeure la mission principale.
http://www.reseauprosante.fr/
Témoignages d anciens internes en pibm leur parcours après l'internatRéseau Pro Santé
L’option pharmacie industrielle et biomédicale est une voie aux multiples facettes (voir l’Observance hors série n°3). Peu contraignante en termes de maquette, elle nous permet de construire une formation personnalisée et à la carte grâce à la richesse des expériences professionnelles acquises au cours de nos années d’internat.
La diversité des stages auxquels nous avons accès, la possibilité de spécialisation tout en gardant ce socle commun qu'est le médicament, notre expérience hospitalière ainsi que notre immersion de 4 ans dans le milieu professionnel nous permettent de développer des atouts indéniables. Adaptabilité, gestion du stress et de l'urgence, polyvalence, responsabilité, relationnel... telles sont nos compétences ! PIBM en industrie ? Un avantage certain à condition de garder un cursus cohérent et savoir "vendre" sa formation.
D'anciens internes en PIBM ont accepté de témoigner pour nous ; en partageant leurs expériences, ils donnent un éventail des débouchés industriels de la filière.
4 parcours, 4 visions mais un socle commun : notre expérience d'interne en PIBM est en plus sur le marché du travail. Merci à eux pour ces témoignages.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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Comment bien appréhender une carrière industrielle Réseau Pro Santé
Nous, internes des hôpitaux, nous nous demandons parfois pourquoi faire l'internat pour ensuite travailler en industrie? Mieux que tous les discours, d'anciens internes en pharmacie et le responsable ressources humaines du Laboratoire Servier, nous donnent leurs points de vue. Nous les en remercions!
Muriel Anselmi, chef de projet affaires réglementaires (USA-Canada et oncologie)
Cursus d'interne, Paris : PH (orienté Essais cliniques). Pharmacie Hospitalière, Unité de production (PCH); Pharmacologie clinique et centre d’investigation clinique; Unité d’essais cliniques (Afssaps); Division thérapeutique Rhumatologie (Laboratoires Servier). CESAM essais cliniques, et diverses formations proposées lors des stages.
Quel a été votre parcours après l'internat et quel est votre poste actuel ?
En 11 ans : poursuite dans la même Division thérapeutique, puis au Département de rédaction des rapports des essais cliniques, et enfin depuis 5 ans dans la Division pré-enregistrement des Affaires réglementaires (Laboratoires Servier). Les activités réglementaires sont très variées car dépendent du stade de développement des produits dont on a la charge (pré ou post AMM) et s’il y a un licencié. En plus de la veille réglementaire (EU, USA et Canada), nous constituons les dossiers de demande d’autorisation d’essais cliniques, de demande d’enregistrement et de variations et de demandes d’ATU. Aussi nous sommes en contact avec les agences canadienne et américaine via la filiale ou via un licencié ou directement lors des réunions. Pour l’oncologie, je suis l’équipier projet affaires réglementaires, qui est le référent réglementaire pour l’ensemble des demandes et avis sollicités par l’équipe projet et le relais des acteurs réglementaires Pays au sein de l’équipe projet.
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FMI · Entretien d'embauche d'un médecin anesthésiste-réanimateur: questions/r...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier. Entretien d'embauche d'un médecin hospitalier spécialiste anesthésiste-réanimateur étranger en France. Matériel didactique CECR B2->C2. Ressources pour organiser un jeu de rôles embaucheur-sollicitant (exercice de production orale). Aussi disponibles sur Slideshare.net: des documents avec des exercices de grammaire et de vocabulaire en guise de préparation à la production orale + corrigés.
L'industrie pharmaceutique par l'internat en pharmacie opportunités et chal...Réseau Pro Santé
Revue "FNSIP - L'observance Hors-série n°17" octobre 2014
Le 4 juin 2014, à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon 1 s’est tenue une conférence intitulée « L’industrie pharmaceutique par l’internat en pharmacie : opportunités et challenges » à l’initiative du Syndicat des Internes en Pharmacie des Hôpitaux de Lyon (SIPHL). La conférence s’est ouverte sur l’allocution de Mme Christine Vinciguerra, Doyenne de la Faculté de Pharmacie de Lyon, qui a rappelé la place prépondérante du pharmacien dans le secteur industriel. Elle souligne l’intérêt du DES de pharmacie option PIBM qui est un véritable pont entre le secteur hospitalier et l’industrie pharmaceutique ou les Instances sanitaires.
Justine Fuchs, VP-PIBM au SIPHL a tout d’abord présenté les atouts de la filière PIBM par rapport à la filière courte industrielle. Elle rappelle que le choix de l’option PIBM en niveau 2 est indépendant du classement et de tout numérus clausus. La maquette PIBM à l’avantage de promouvoir un projet professionnel à la carte afin que chacun se crée un profil attractif et personnalisé. La recherche d’un stage est nationale, hors classement et libre puisque tout laboratoire pharmaceutique est un terrain d’accueil potentiel via une demande d’agrément. Les débouchés sont nombreux comme en témoignent les parcours des intervenants. Enfin, elle a souligné que la rigueur et les connaissances scientifiques acquises au cours de notre formation doivent être complétées par des compétences linguistiques, le développement de capacités de management et communication afin de démontrer quelle peut être notre plus-value dans un environnement à l’international.
D’anciens internes en pharmacie option PIBM et Biologie Médicale, des pharmaciens issue de la filière courte industrielle et des scientifiques ont ensuite partagé leurs expériences et cursus professionnel. Une centaine d’étudiants et internes en pharmacie ont ainsi pu s’informer et se projeter vers les divers métiers qu’offrent l’industrie pharmaceutique ou les instances sanitaires aux pharmaciens. Tous les intervenants invités à cette conférence disposent d’un agrément pour un terrain de stage d’interne en pharmacie.
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Revue "Espace Santé au travail" n°54 - Novembre 2016
Dr Christian EXPERT Expert confédéral CFE-CGC – Santé - Travail et Handicap
Médecin (partage du temps de travail entre examens médicaux et actions en milieu de travail), animateur d’équipe pluridisciplinaire, négociateur pour maintenir dans l’emploi les salariés en difficultés, il rencontre les professionnels de tous les métiers du secteur privé ou des fonctions publiques (médecin de prévention), il travaille en collaboration avec les autres préventeurs institutionnels (CARSAT, Inspection du travail, OPPBTP, CHSCT…).
Il complète souvent ses compétences par des compétences complémentaires : ergonomie, toxicologie, addictologie, droit…
En résumé un métier de responsabilité extrêmement riche dans son champ d’action, les qualités d’échange et de dialogue sont essentielles.
C’est un médecin salarié.
Salarié d’une association 1901, un service interentreprises de santé au travail, d’une entreprise à temps partiel ou complet selon l’effectif, d’un établissement public. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Interview de Marc HEIM, directeur pharmaceutique chez Serb.
1) Quel a été votre parcours ?
J’ai effectué mes cinq premières années d’études pharmaceutiques à l’université Paris-Descartes. J’ai suivi en 3ème année un DU d’industrie pharmaceutique et de chimie analytique ainsi que des cours du master de biostatistiques. En 4ème année, j’ai fait le master « Contrôle et assurance qualité ». Au cours de ma 5ème année, j’ai fait un stage de recherche de trois mois en galénique et en 6ème année, j’ai intégré l’ENSIC (Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques) pour finalement obtenir mon double diplôme en 2005 à bac +7. J’ai été directement embauché chez Serb en tant que pharmacien responsable de toute la sous-traitance. Je suis maintenant directeur pharmaceutique.
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Français · Entretien d'embauche d'un médecin anesthésiste-réanimateur: exerci...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier. Entretien d'embauche d'un médecin hospitalier spécialiste anesthésiste-réanimateur étranger en France. Quelques exercices de vocabulaire en guise de préparation à un exercice de production orale. · CORRIGÉ
Sont également disponibles sur SLIDESHARE: les EXERCICES de vocabulaire; des exercices de grammaire + leur corrigé; des ressources pour l'exercice de production orale (jeu de rôles embaucheur-sollicitant).
Etre acteur du changement de la médecine de ville.Réseau Pro Santé
Focus sur l’association « Coactis Santé » qui propose des solutions d’installation pour les professionnels de santé
L’association Coactis Santé est née d’une réflexion sur l’avenir de la médecine de ville menée pendant plus d’un an par Prune Nercy, Catherine Franc et Pauline d’Orgeval, 3 entrepreneurs, HEC de formation, qui avaient envie d’entreprendre « autrement » et de mettre leurs compétences de manager/gestionnaire au service d’un sujet d’intérêt général. Et très vite, elles se sont focalisées sur la réorganisation de la médecine de ville et les attentes des jeunes professionnels de santé.
Le constat qu’elles font est simple et bien connu de nous tous : face à la charge de travail, à la lourdeur de la paperasserie administrative et devant la complexité croissante des pathologies longues durées, les médecins plébiscitent de plus en plus un exercice regroupé et ils sont soutenus par les pouvoirs publics. Les choix d’installation des jeunes professionnels de santé sont d’autant plus importants qu’ils interviennent désormais dans un contexte de pénurie médicale.
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Constatant un manque d’information des internes et une mauvaise lisibilité de cette filière, nous avons posé dix questions au Pr. Gaël Grimandi, coordonnateur du DES pharmacie de l’inter-région ouest. Nous le remercions pour cette entrevue. Vous noterez que seule l’industrie est abordée ; des débouchés sont aussi possibles dans les agences sanitaires, dans des structures de recherche… et encore bien d’autres destinées qu’il faut savoir oser !
1) La filière PIBM (pharmacie industrielle et biomédicale) fait explicitement référence à l'industrie qui est un terme vague. Pouvez-vous évoquer plus précisément les débouchés logiques de cette filière?
Il s’agit de l’industrie du médicament, du dispositif médical, des dispositifs de diagnostic in vitro (DMDIV) et matériels de laboratoire.
Les débouchés logiques en fonc;on du cursus de l’interne sont les suivants
- Affaires réglementaires, essais cliniques, remboursement
- Marketing
- Assurance qualité
- Stérilisation
- Vente
- Relation publique, relation commerciale
- Direction scientifique
- Pharmacovigilance
- Evaluation médico-économique
- Recherche et développement (moins fréquent)
- Production (moins fréquent)
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L'internat en médecine générale à brest on s'interroge.Réseau Pro Santé
Brest est une des 5 facultés de médecine du Grand Ouest avec Angers, Nantes, Rennes et Tours.
L’internat, qui depuis 2004 remplace le résidanat, n’a en rien modifié l’enseignement de la médecine générale à Brest. Nous sommes trop loin des ministères pour que les réformes puissent s’appliquer.
Avant, les résidents choisissaient leurs postes de stage à l’hôpital par leur rang de classement local au CSCT (examen de fin DCEM4). Aujourd’hui les internes choisissent d’après le classement national de l’ECN. Les postes de stages mis au choix pour les internes sont, comme auparavant, choisis par le DUMG (département universitaire de médecine générale) de Brest.
Nous avons des services de pointe au CHU et même dans certains périphériques qui sont très demandeurs d’internes en médecine générale tels la cancérologie, la pédiatrie, la cardiologie, la dermatologie… Mais on préfère nous envoyer en périphérique dans des services moins pointus, soi-disant mieux adaptés à l’enseignement de la médecine générale.
Pourtant le cancer est une pathologie fréquente, l’HTA aussi… La cancérologie et la cardiologie n’ont-elles aucune place alors dans la formation des futurs médecins généralistes ?
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Pour des valences ou 20 % de son temps de travail non clinique ?Réseau Pro Santé
Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
Le fait syndical m’a toujours intéressée. Depuis maintenant plus de 20 ans j’entends parler de valence non clinique : il s’agit donc d’un concept ancien, que le SNPHAR-E porte comme une des spécificités de l’exercice médical hospitalier, notamment face à l’exercice libéral. Il s’agit de faire valoir que travailler à l’hôpital, y rester, y être bien, effectuer un travail de qualité, s’investir dans son institution et s’engager pour le service public, c’est pouvoir, au-delà de l’activité clinique et de notre cœur de métier, s’investir dans des missions institutionnelles, s’engager sur des projets d’équipe, de service, ou personnels mais à valeur ajoutée pour l’hôpital (enseignement, recherche, et autres projets).
Ce concept de valence a été réactualisé par le protocole d’accord signé entre la Ministre de la Santé et les organisations d’urgentistes, qui ont sanctuarisé au sein des obligations de service, comptées en heures, 20 % de temps non clinique, sur des projets transparents au sein de l’équipe. Soit 39 heures de temps clinique, et le reste en temps non clinique sans que le total ne dépasse 48 heures. Ce protocole d’accord devrait être décliné « aux autres spécialités à sujétion comparable », donc exerçant en travail dit « posté » et avec peu d’autonomie organisationnelle quant à la gestion de son temps. Plusieurs séances de discussions au Ministère auxquelles nous avons participé ont permis d’approfondir les missions types et engagements possibles, leur cadrage. Un seul gros regret c’est que la FMC et le temps qui y est dédié ait été glissée dans ces 20%, alors qu’il s’agissait d’un droit statutaire. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
INPH n°4 Mai 2015
Le statut de praticien hospitalier date de 1984 et a évolué au gré des réformes successives, des avancées sociales et de l’action des syndicats représentatifs. Il repose sur un socle définissant les obligations du PH, ses fonctions, sa formation, sa rémunération. Il est à la fois souple, permettant de nombreuses perspectives de carrière, et protecteur face aux aléas de la vie.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Classements des hôpitaux quand l'administration s'y metRéseau Pro Santé
Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
EN PUBLIANT SON PALMARÈS ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES MÉDECINS, WHAT’S UP DOC S’INSCRIT DANS LA LONGUE TRADITION DES CLASSEMENTS DES HÔPITAUX ÉLABORÉS PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MAGAZINES NE SONT PLUS LES SEULS À FAIRE DU BENCHMARK SANITAIRE. LES AUTORITÉS S’Y METTENT AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS DE BONHEUR.
C’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme Vincent n’en revient toujours pas. En 1997, ce journaliste travaillait pour Sciences et Avenir. Avec son compère François Malye, il avait publié un classement national des hôpitaux. Une première en France, car à l’époque, les données sur la performance des établissements étaient un secret bien gardé. « Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme polémique que cela a suscité », se souvient ce médecin de formation : « Des centaines de demandes de droit de réponse, la manchette et l’édito du Monde, les ventes de Sciences et Avenir multipliées par huit ! » Le journaliste, rapidement passé au Point où il a continué à publier un classement annuel, en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine d'années, tous les autres magazines nous ont copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit dans cette tendance avec son palmarès des choix des internes. Mais la presse n’est plus la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi ses propres outils de benchmark. L’Agence nationale d’aide à la performance des établissements de santé (Anap), par exemple, a depuis 2010 sa propre base de données nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle est gratuitement accessible à tous sur le Net (http://hospidiag.atih.sante.fr).
...
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Prise en charge globale des patients toxicomanes au cabinet en ville obstac...Réseau Pro Santé
Le médecin généraliste est le premier professionnel de santé que le patient toxicomane vasolliciter. Or, seuls 59 % des médecins généralistes prennent en charge ces patients. Certains ont eu recours à une formation complémentaire.
Dans la littérature, des études quantitatives ont été faites sur les représentations de la toxicomanie qu’ont les médecins et la population générale, les obstacles et solutions à la prise en charge des patients toxicomanes par le médecin généraliste. Les difficultés rencontrées par les internes n’ont, quant à elles, pas été étudiées. La réticence des médecins à prendre en charge des patients toxicomanes pourrait trouver ses sources dans la formation initiale des médecins généralistes.
Une réflexion a donc été entamée ici sur les freins à la prise en charge globale du patient toxicomane selon les internes de Médecine Générale de l’Université Paris 7 pour ainsi repérer les leviers sur lesquels il serait possible d’intervenir afin d’améliorer leur implication.
Cette thèse était une étude qualitative, par focus group menés, jusqu’à saturation des données, auprès d’internes de Médecine Générale de l’Université Paris 7. Il s’agissait de groupes homogènes. Une analyse thématique avec double codage, après la retranscription intégrale, a été réalisée.
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Interview le dpc une préoccupation majeure du cfar depuis 2009.Réseau Pro Santé
PHAR-E a demandé au Pr Jacque Fusciardi, président du CFAR, de commenter les résultats de l’enquête Avenir Hospitalier et son opinion sur la problématique de l’organisation du DPC tel que définie à ce jour.
PHAR-E : Que vous inspirent les résultats de cette enquête réalisée par Avenir Hospitalier et la CPH auprès de l'ensemble des PH, toutes spécialités confondues ?
J. Fusciardi : Ces résultats confirment que l’adhésion au DPC est largement partagée par les PH. Ces derniers ont une éthique professionnelle telle, qu’ils savent que la formation est indispensable tout au long de leur carrière.
Il y a eu 5 550 réponses à l’enquête, ce qui est un nombre important, mais qui correspond aux praticiens investis dans le fonctionnement de leur hôpital. Il ne faut pas oublier ceux qui n’ont pas répondu, qui sont dans l’ignorance du DPC. J’ai tendance à penser que l’interrogation face au DPC est ce qui domine dans la communauté des PH. L’organisation du DPC est d’une rare complexité ; alors que l'idée originelle est bonne et simple, mettre en regard de la formation l'évaluation de la pratique. La complexification administrative du processus DPC a malheureusement amoindri son attrait aux yeux de certains praticiens.
Cela pose un problème en particulier à toutes les sociétés savantes organisatrices de congrès et on peut se demander si elles pourront maintenir leur congrès annuel. En effet, l’ANFH, organisme collecteur de fonds, n’avancera pas la trésorerie aux organismes de DPC. De plus, pour que l’ANFH finance une formation , il faut que celle-ci fasse partie d’un programme de DPC. Tous les congrès assurent certes la partie formation, mais quid de l’évaluation des pratiques professionnelles, qui n’est pas proposée systématiquement ? Les organisateurs de congrès ont tendance à vouloir se porter ODPC, alors que certains n’ont pas encore la possibilité aujourd’hui d’offrir la partie évaluation des pratiques professionnelles.
Interview Le feuilleton de phar-e - Les missions des PHRéseau Pro Santé
Revue SNPHARE 74, mars 2016
Chaque médecin a une définition de l’exercice en hôpital public qui lui est propre. les différentes générations se rejoignent-elles toujours sur les fondements de ce métier et sur l’avenir de celui-ci ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois jeunes médecins, sébastien Mirek (chef de clinique au cHu de dijon, vice-président de l’isncca ), et deux PH nouvellement nommés sandra ollier (cHu d’avignon) et ar (PH resté anonyme).
PHAR-E : Quelle « représentation » avez-vous d’un médecin de l’hôpital public ? Quelles sont ses missions ?
Sébastien Mirek : Le médecin de l’hôpital public a plusieurs missions. La première est une mission de soins et de prise en charge des patients quelque soit la spécialité du médecin. En anesthésie-réanimation nous avons une spécialité polyvalente mais toutes les spécialités doivent prendre en charge leurs patients. Et puis une mission d’implication dans sa structure au sein de son établissement, par plusieurs valences. Des valences administratives, syndicales mais également via la recherche, l’enseignement et la pédagogie. C’est ainsi que je vois le médecin au sein de l’hôpital public.
Sandra Ollier : La mission principale du médecin de l’hôpital public est de soigner tous les patients qui se présentent à lui sans aucune distinction. C’est d’ailleurs pour embrasser cette vision du métier, qui paraît un peu « utopique » aujourd’hui, que l’on choisit de s’engager dans cette voie à mon avis. Se dire que l’on va pouvoir soigner tout le monde sans avoir à demander une carte vitale ou sans avoir à connaître les ressources du patient par exemple. Par ailleurs, les missions d’enseignement et de formation sont également très importantes et elles complètent la mission de soins qui demeure la mission principale.
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Témoignages d anciens internes en pibm leur parcours après l'internatRéseau Pro Santé
L’option pharmacie industrielle et biomédicale est une voie aux multiples facettes (voir l’Observance hors série n°3). Peu contraignante en termes de maquette, elle nous permet de construire une formation personnalisée et à la carte grâce à la richesse des expériences professionnelles acquises au cours de nos années d’internat.
La diversité des stages auxquels nous avons accès, la possibilité de spécialisation tout en gardant ce socle commun qu'est le médicament, notre expérience hospitalière ainsi que notre immersion de 4 ans dans le milieu professionnel nous permettent de développer des atouts indéniables. Adaptabilité, gestion du stress et de l'urgence, polyvalence, responsabilité, relationnel... telles sont nos compétences ! PIBM en industrie ? Un avantage certain à condition de garder un cursus cohérent et savoir "vendre" sa formation.
D'anciens internes en PIBM ont accepté de témoigner pour nous ; en partageant leurs expériences, ils donnent un éventail des débouchés industriels de la filière.
4 parcours, 4 visions mais un socle commun : notre expérience d'interne en PIBM est en plus sur le marché du travail. Merci à eux pour ces témoignages.
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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Comment bien appréhender une carrière industrielle Réseau Pro Santé
Nous, internes des hôpitaux, nous nous demandons parfois pourquoi faire l'internat pour ensuite travailler en industrie? Mieux que tous les discours, d'anciens internes en pharmacie et le responsable ressources humaines du Laboratoire Servier, nous donnent leurs points de vue. Nous les en remercions!
Muriel Anselmi, chef de projet affaires réglementaires (USA-Canada et oncologie)
Cursus d'interne, Paris : PH (orienté Essais cliniques). Pharmacie Hospitalière, Unité de production (PCH); Pharmacologie clinique et centre d’investigation clinique; Unité d’essais cliniques (Afssaps); Division thérapeutique Rhumatologie (Laboratoires Servier). CESAM essais cliniques, et diverses formations proposées lors des stages.
Quel a été votre parcours après l'internat et quel est votre poste actuel ?
En 11 ans : poursuite dans la même Division thérapeutique, puis au Département de rédaction des rapports des essais cliniques, et enfin depuis 5 ans dans la Division pré-enregistrement des Affaires réglementaires (Laboratoires Servier). Les activités réglementaires sont très variées car dépendent du stade de développement des produits dont on a la charge (pré ou post AMM) et s’il y a un licencié. En plus de la veille réglementaire (EU, USA et Canada), nous constituons les dossiers de demande d’autorisation d’essais cliniques, de demande d’enregistrement et de variations et de demandes d’ATU. Aussi nous sommes en contact avec les agences canadienne et américaine via la filiale ou via un licencié ou directement lors des réunions. Pour l’oncologie, je suis l’équipier projet affaires réglementaires, qui est le référent réglementaire pour l’ensemble des demandes et avis sollicités par l’équipe projet et le relais des acteurs réglementaires Pays au sein de l’équipe projet.
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FMI · Entretien d'embauche d'un médecin anesthésiste-réanimateur: questions/r...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier. Entretien d'embauche d'un médecin hospitalier spécialiste anesthésiste-réanimateur étranger en France. Matériel didactique CECR B2->C2. Ressources pour organiser un jeu de rôles embaucheur-sollicitant (exercice de production orale). Aussi disponibles sur Slideshare.net: des documents avec des exercices de grammaire et de vocabulaire en guise de préparation à la production orale + corrigés.
L'industrie pharmaceutique par l'internat en pharmacie opportunités et chal...Réseau Pro Santé
Revue "FNSIP - L'observance Hors-série n°17" octobre 2014
Le 4 juin 2014, à l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lyon 1 s’est tenue une conférence intitulée « L’industrie pharmaceutique par l’internat en pharmacie : opportunités et challenges » à l’initiative du Syndicat des Internes en Pharmacie des Hôpitaux de Lyon (SIPHL). La conférence s’est ouverte sur l’allocution de Mme Christine Vinciguerra, Doyenne de la Faculté de Pharmacie de Lyon, qui a rappelé la place prépondérante du pharmacien dans le secteur industriel. Elle souligne l’intérêt du DES de pharmacie option PIBM qui est un véritable pont entre le secteur hospitalier et l’industrie pharmaceutique ou les Instances sanitaires.
Justine Fuchs, VP-PIBM au SIPHL a tout d’abord présenté les atouts de la filière PIBM par rapport à la filière courte industrielle. Elle rappelle que le choix de l’option PIBM en niveau 2 est indépendant du classement et de tout numérus clausus. La maquette PIBM à l’avantage de promouvoir un projet professionnel à la carte afin que chacun se crée un profil attractif et personnalisé. La recherche d’un stage est nationale, hors classement et libre puisque tout laboratoire pharmaceutique est un terrain d’accueil potentiel via une demande d’agrément. Les débouchés sont nombreux comme en témoignent les parcours des intervenants. Enfin, elle a souligné que la rigueur et les connaissances scientifiques acquises au cours de notre formation doivent être complétées par des compétences linguistiques, le développement de capacités de management et communication afin de démontrer quelle peut être notre plus-value dans un environnement à l’international.
D’anciens internes en pharmacie option PIBM et Biologie Médicale, des pharmaciens issue de la filière courte industrielle et des scientifiques ont ensuite partagé leurs expériences et cursus professionnel. Une centaine d’étudiants et internes en pharmacie ont ainsi pu s’informer et se projeter vers les divers métiers qu’offrent l’industrie pharmaceutique ou les instances sanitaires aux pharmaciens. Tous les intervenants invités à cette conférence disposent d’un agrément pour un terrain de stage d’interne en pharmacie.
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Revue "Espace Santé au travail" n°54 - Novembre 2016
Dr Christian EXPERT Expert confédéral CFE-CGC – Santé - Travail et Handicap
Médecin (partage du temps de travail entre examens médicaux et actions en milieu de travail), animateur d’équipe pluridisciplinaire, négociateur pour maintenir dans l’emploi les salariés en difficultés, il rencontre les professionnels de tous les métiers du secteur privé ou des fonctions publiques (médecin de prévention), il travaille en collaboration avec les autres préventeurs institutionnels (CARSAT, Inspection du travail, OPPBTP, CHSCT…).
Il complète souvent ses compétences par des compétences complémentaires : ergonomie, toxicologie, addictologie, droit…
En résumé un métier de responsabilité extrêmement riche dans son champ d’action, les qualités d’échange et de dialogue sont essentielles.
C’est un médecin salarié.
Salarié d’une association 1901, un service interentreprises de santé au travail, d’une entreprise à temps partiel ou complet selon l’effectif, d’un établissement public. (...)
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Interview de Marc HEIM, directeur pharmaceutique chez Serb.
1) Quel a été votre parcours ?
J’ai effectué mes cinq premières années d’études pharmaceutiques à l’université Paris-Descartes. J’ai suivi en 3ème année un DU d’industrie pharmaceutique et de chimie analytique ainsi que des cours du master de biostatistiques. En 4ème année, j’ai fait le master « Contrôle et assurance qualité ». Au cours de ma 5ème année, j’ai fait un stage de recherche de trois mois en galénique et en 6ème année, j’ai intégré l’ENSIC (Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques) pour finalement obtenir mon double diplôme en 2005 à bac +7. J’ai été directement embauché chez Serb en tant que pharmacien responsable de toute la sous-traitance. Je suis maintenant directeur pharmaceutique.
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Français · Entretien d'embauche d'un médecin anesthésiste-réanimateur: exerci...Filip Vermeulen
Français médical et infirmier. Entretien d'embauche d'un médecin hospitalier spécialiste anesthésiste-réanimateur étranger en France. Quelques exercices de vocabulaire en guise de préparation à un exercice de production orale. · CORRIGÉ
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Focus sur l’association « Coactis Santé » qui propose des solutions d’installation pour les professionnels de santé
L’association Coactis Santé est née d’une réflexion sur l’avenir de la médecine de ville menée pendant plus d’un an par Prune Nercy, Catherine Franc et Pauline d’Orgeval, 3 entrepreneurs, HEC de formation, qui avaient envie d’entreprendre « autrement » et de mettre leurs compétences de manager/gestionnaire au service d’un sujet d’intérêt général. Et très vite, elles se sont focalisées sur la réorganisation de la médecine de ville et les attentes des jeunes professionnels de santé.
Le constat qu’elles font est simple et bien connu de nous tous : face à la charge de travail, à la lourdeur de la paperasserie administrative et devant la complexité croissante des pathologies longues durées, les médecins plébiscitent de plus en plus un exercice regroupé et ils sont soutenus par les pouvoirs publics. Les choix d’installation des jeunes professionnels de santé sont d’autant plus importants qu’ils interviennent désormais dans un contexte de pénurie médicale.
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Constatant un manque d’information des internes et une mauvaise lisibilité de cette filière, nous avons posé dix questions au Pr. Gaël Grimandi, coordonnateur du DES pharmacie de l’inter-région ouest. Nous le remercions pour cette entrevue. Vous noterez que seule l’industrie est abordée ; des débouchés sont aussi possibles dans les agences sanitaires, dans des structures de recherche… et encore bien d’autres destinées qu’il faut savoir oser !
1) La filière PIBM (pharmacie industrielle et biomédicale) fait explicitement référence à l'industrie qui est un terme vague. Pouvez-vous évoquer plus précisément les débouchés logiques de cette filière?
Il s’agit de l’industrie du médicament, du dispositif médical, des dispositifs de diagnostic in vitro (DMDIV) et matériels de laboratoire.
Les débouchés logiques en fonc;on du cursus de l’interne sont les suivants
- Affaires réglementaires, essais cliniques, remboursement
- Marketing
- Assurance qualité
- Stérilisation
- Vente
- Relation publique, relation commerciale
- Direction scientifique
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- Evaluation médico-économique
- Recherche et développement (moins fréquent)
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Revue "Guide des carrières et des formation IDE 2016" - Février 2016
Un métier règlementé
A l’instar des autres métiers de la santé, la profession infirmière fait partie des exercices règlementés par le Code de la Santé Publique.
L’infirmier « …donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ; ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, de formation ou d’encadrement... » Art. L 4311-1 du Code de la Santé Publique.
Le diplôme d’Etat infirmier fait l’objet d’une réglementation au niveau européen qui permet d’exercer dans tous les Etats membres, mais aussi au Québec.
Un exercice diversifié
L’activité professionnelle, très diversifiée, s’effectue :
- Dans le secteur public ou privé :
En milieu hospitalier.
En extrahospitalier.
Dans le domaine sanitaire ou médicosocial.
- Dans le secteur libéral.
L’exercice hospitalier (environ 80 % des effectifs) ou en structure médico-sociale présente, au-delà de l’évolution des sciences et des techniques les caractéristiques suivantes :
- Une organisation du travail, fondée sur la continuité des soins, qui implique une présence permanente auprès des patients, avec un travail :
La nuit.
Les week-ends et jours fériés.
- Si l’activité « soins » reste importante, les tâches administratives et de gestion des stocks (médicaments, matériels de soins...) deviennent une composante incontournable de la profession.
- Un travail d’équipe pluri-professionnelle est indispensable à des soins de qualité.
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Interview le dpc, un outil pour améliorer la qualité des soins.Réseau Pro Santé
Pour le Dr Sylvia Benzaken, Vice-présidente de la CME du CHU de Nice, le DPC est un dispositif national obligatoire, dont les modalités doivent être personnalisées en fonction des différentes spécialités et adaptées aux besoins de chaque mode d’exercice et de chaque professionnel avec comme objectif l’amélioration de la qualité des soins.
PHAR-E : Que vous inspirent les résultats de cette enquête réalisée par Avenir Hospitalier et la CPH auprès de l'ensemble des PH, toutes spécialités confondues ?
S. Benzaken : Ces résultats reflètent la complexité du dispositif et la difficulté à communiquer auprès de nos collègues. L’information est certes diffusée, mais il me semble que celle-ci devrait être plus personnalisée.
Ce dispositif a été mis en place pour l’ensemble des professionnels de santé et, concernant le personnel médical, pour tous les secteurs d’activité. Ainsi, la communication cible à la fois les médecins libéraux et les médecins hospitaliers avec des messages trop globaux qui ne parlent pas à tous, ou plutôt à chaque individu selon son exercice ou son activité.
La diffusion de l’information existe, mais le mode de communication idéal n’a pas été trouvé.
INTERVIEW Anne-marie ARMENTERAS DE SAXCE - Directrice générale DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Décembre 2016
Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Pour le côté formel des choses, il s’agit d’une nomination en conseil des ministres. Pour ce qui est du choix de la personne - et en particulier me concernant - il est difficile de répondre à la place des intéressés, au premier rang desquels la ministre. L’analyse que je peux en faire n’est pas spécifique au poste : c’est la rencontre entre d’un côté les besoins spécifiques d’un moment et, de l’autre, l’expérience et les compétences acquises.
Sous l’angle du parcours professionnel et de l’engagement personnel pour exercer des responsabilités d’équipes et de programmes, les fonctions de directrice de l’offre de soins et médico-sociale à l’ARS d’Ile-de-France, après une carrière hospitalière variée, auront été déterminantes. Ma nomination est venue rencontrer un moment particulier, celui de la préparation puis de la création des GHT, des nombreuses mesures de la loi de modernisation de notre système de santé, de la poursuite du plan triennal, de la concertation avec toutes les parties prenantes. Mais surtout - car le sens est important - la projection d’une vision fondamentale pour ce qui concerne la DGOS : celle de l’organisation territoriale de l’offre de soins. (...)
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Interview Anne Marie Armenteras De Saxce - Directrice générale DGOSRachel Bocher
Comment devient-on directrice générale de l’offre de soins ?
Quelles sont les missions de la directrice générale et qui concernent directement les PHs ?
Droit et santé - Acteurs juridiques de santé : rôles et impacts pour les inte...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Retour sur cet après-midi sur le droit et la santé que la FNSIP-BM a organisé le 14 janvier avec le soutien des laboratoires Vifor Pharma.
Un samedi après-midi, à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, 2 intervenants (Dr Pascal Paubel, professeur associé à la faculté de Pharmacie de Paris et Dr Muriel Dahan, directrice des recommandations et du médicament de l’INCa) nous ont fait l’honneur de leur présence pour nous parler du droit de la santé. Nous remercions aussi le Dr Jacques Trévidic, pharmacien hospitalier président de la Confédération des Praticiens Hospitaliers, pour sa présence et ses interventions.
Voici un petit résumé de ce que vous avez manqué si vous n’étiez pas là.
Il n’y a pas de droit de la santé mais la santé est présente dans plusieurs textes dont la Constitution.
Chaque norme doit respecter la norme supérieure, ce qui implique le contrôle d’un juge (Etat de droit). Le Conseil Constitutionnel contrôle la conformité de la loi à la Constitution. Le Conseil d’Etat ou la Cour de cassation contrôlent la conventionnalité de la loi au droit international ou européen. Les juridictions administratives contrôlent la légalité des règlements et des décisions administratives.
Une loi passe si le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat) vote favorablement, ou alors elle peut être adoptée par référendum, d’où l’importance d’un corps électoral. (...)
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En vue d’une harmonisation des pratiques et de la formation en EuropeRéseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
A l’horizon 2025, tout pharmacien pourra exercer ses fonctions professionnelles dans n’importe quel pays membres de l’Union Européenne (incluant la Suisse). Afin d’atteindre cet objectif, l’Association Européenne des Pharmaciens Hospitaliers (EAHP) en collaboration avec les délégations de chaque Etat-membre travaille sur l’implantation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière afin de développer et appliquer un cadre commun de la formation en pharmacie hospitalière.
Implémentation des déclarations européennes de la pharmacie hospitalière
En 2014, les 34 pays membres de l’EAHP ont approuvé 44 déclarations réparties en 6 chapitres, constituant une vision commune de la pharmacie hospitalière avec un objectif d’accomplissement effectif à 5 ans (fin 2019). Ces déclarations sont celles qui avaient au préalable atteint un score élevé d’intérêt et de priorité de la part, non seulement des pharmaciens hospitaliers délégués nationaux des organisations membres, mais aussi de celle de représentants d’organisations européennes de médecins, soignants, patients, enseignants, étudiants et industriels.1 En 2015, des indications sont remontées à partir d’une 1ère enquête européenne auprès des responsables de services de pharmacie hospitalière, non sans limite de méthode ou d’interprétation. Les 152 réponses en provenance de France (8 % de l’échantillon national) placent notre pays parmi les plus éloignés du podium, sur les aspects de connaissance des 44 déclarations (22 %), d’agrément de leur contenu (52 %), d’aptitude (10 %) et de capacité (10 %) à les mettre en œuvre.
(...)
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Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Pour la journée mondiale contre le cancer qui s’est déroulée samedi 4 février, l’Institut national du cancer met l’accent sur le cancer du col de l’utérus, une pathologie qui tue environ un millier de femmes par an en France. C’est à cette occasion que nous avons écrit avec les représentants de la biologie libérale et hospitalière, au directeur général de la santé pour modifier les pratiques de dépistages. (...)
Réforme du DES de biologie médicale
Pour rappel, le troisième cycle s’organisera en trois phases :
• Phase socle de 4 semestres : hématologie, biochimie, microbiologie et un semestre libres.
• Phase de consolidation de 2 semestres
• Phase d’approfondissement en 2 semestres sous un statut particulier d’assistant/interne qui reste à préciser.
(...)
Rapport sur la démarche d’accréditation des laboratoire de biologie médicale ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Nous avons communiqué au plus grand nombre ce rapport il y a quelques semaines. En voici un résumé.
Notre étude porte sur les conséquences, positives ou négatives, de la mise en place de la démarche d’accréditation au sein des laboratoires privés, des laboratoires publics et de l’internat ainsi que sur les attentes des internes de biologie médicale et biologistes médicaux des secteurs privés et publics concernant l’évolution de la démarche d’accréditation.
RESULTATS - Profil des répondants : 712 réponses
1ère partie : Impact de l’accréditation sur le secteur de la biologie médicale
Les trois composantes de la profession (internes, biologistes des secteurs public et privé) pensent très majoritairement que la démarche d’accréditation a accéléré la financiarisation de la biologie médicale. Cette impression est encore plus nette chez les biologistes du secteur privé, probablement plus impactés par cette financiarisation.
Concernant le dialogue clinico-biologique, la profession estime que l’accréditation a diminué le dialogue clinico-biologique plus qu’elle ne l’a augmenté, principalement chez les internes et les biologistes du secteur public, ce qui va à l’encontre de l’objectif initial de médicalisation mis en avant dans la démarche d’accréditation et souhaité communément par nos instances de tutelle comme par les professionnels de santé.
La profession estime que la mise en place de l’accréditation a plutôt augmenté les délais de rendu des résultats, notamment urgents et ne les a pas diminués. (...)
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Réforme du troisième cycle - Interview de Anthony Mascle, Président de l’Asso...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Anthony Mascle est étudiant à la faculté de pharmacie de Bordeaux et est le président de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) depuis Juin 2016. L’ANEPF, de par sa position très représentative des étudiants inscrits en 1er, 2ème et 3ème cycle court, est très souvent amenée à travailler en lien avec la FNSIP-BM sur les sujets transversaux.
FNSIP-BM : Comment qualifierais-tu le travail conjoint avec la FNSIP-BM ?
Anthony Mascle : Intelligent et productif ! Il est vrai qu’historiquement il a pu y avoir des accroches, mais depuis quelques années je pense que la collaboration est exemplaire. C’est la bienveillance de nos relations qui, à mon sens, permet ça. Malgré les positions parfois divergentes sur les sujets, nous arrivons malgré tout à collaborer en bonne intelligence. Le fait de se laisser chacun nos territoires d’expertise lorsque les opinions divergent est à mon sens primordial à cette collaboration.
FNSIP-BM : La réforme du 3ème cycle des études de pharmacie est l’un des dossiers brûlants de l’année. Quelle est la vision des étudiants vis-à-vis de l’opportunité offerte par cette réforme ?
A.M : Si la réforme des cycles longs n’inquiète pas trop, la réforme des 3èmes cycles courts fait beaucoup plus débat. Les opinions restent mitigées entre l’inquiétude, probablement dominante, mais également un sentiment qui s’installe progressivement que cette réforme est l’occasion d’améliorer le cursus, notamment par la réforme des stages (initiation et application) que nous allons tenter de glisser dans la copie du ministère. (...)
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La résistance aux antimicrobiens : une priorité de Santé Publique, quel rôle ...Réseau Pro Santé
Revue "Observance" n°24 Mars 2017
Qu’est-ce-que la résistance aux antimicrobiens ?
Définissons la résistance aux antimicrobiens comme un phénomène accéléré par l’utilisation des agents antimicrobiens. On parle plus spécifiquement d’antibiorésistance lorsque l’on s’intéresse à la résistance aux antibiotiques que nous allons développer dans la suite de cet article.
Pourquoi est-ce devenu une priorité de santé publique ?
A l’échelle mondiale, l’antibiorésistance est devenue une priorité de santé publique. Actuellement, 700 000 personnes décèdent à cause de l’antibiorésistance. D’ici 2050, on estime que les décès attribuables à l’antibiorésistance s’élèveront à 10 millions par an, dépassant ainsi la mortalité due aux causes cancéreuses.
L’antibiorésistance est également un fléau transversal qui touche autant l’humain que le secteur vétérinaire avec l’utilisation intensive d’antibiotiques pour la croissance animale et la prévention d’infections, et le secteur environnemental avec les résidus d’agents antibactériens relargués au niveau de nos sols. En conséquence, l’approche « One Health » s’inscrit à ce propos dans la lutte contre cette priorité de santé globale pour déceler toutes les sources potentielles générant de la résistance.
Il n’y a pas de frontière définie pour la résistance aux microbiens, à savoir que tous les continents et toutes les populations sont touchés au niveau mondial. Cependant l’antibiorésistance est loin d’être un phénomène nouveau, bien au contraire. Déjà Alexandre Fleming l’avait évoqué lors de son discours de remise de Prix Nobel. (...)
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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La réforme de la loi du 27 juin 1990 : du sanitaire au sécuritaire ?
Rapport de la journée ANCREPSY du 17 décembre 2010 « la psychiatrie sous surveillance ».
Paris, CMME (Chaire des Maladies Mentales et de l'Encéphale), Centre Hospitalier Sainte Anne.
Avant tout, rappelons que la loi du 27 juin 1990 est une loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation. La réforme en cours se propose de réviser le seul chapitre 3 ; celui concernant les hospitalisations sans consentement.
Ces principales modications pourraient être résumées en 4 grands objectifs « prometteurs » ; faciliter l’accès aux soins, diversier les modalités de prise en charge, améliorer le suivi et la sécurité, et enfin, renforcer le droit des personnes.
- Les modalités envisagées pour faciliter l’accès au soin seraient des mesures concernant l’HDT avec cette question majeure de l’absence de tiers. En effet, il pourrait être créé « une mesure applicable en l’absence d’une demande formelle de tiers dans les situations médicales les plus graves ». Cette absence de tiers serait mise en place pour remédier à l’un des défauts identifié comme majeur dans la loi de 1990 pour l’accès aux soins. Pour résumer, il existe une réelle volonté d’assouplissement des formalités d’admission, et que l’absence de tiers, n’en n’est qu’un exemple. Nous préciserons par la suite le positionnement des professionnels de santé vis-à-vis de cette question.
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Pendant l’été, dans l’ignorance la plus totale, nous sommes passés de près à une modification fondamentale de notre système de soins.
Rappel des faits :
En octobre 2010 le Sénateur Fourcade déposait une proposition de loi visant à modier la réforme HPST (Hôpital Patient Santé et Territoire) votée en 2009. Initialement le texte avait pour but de rendre plus effective l’application de la loi et de simplier l’organisation des soins de premier recours. Mais au fur et à mesure des débats et des ajouts d’articles, cette proposition de loi est devenue un véritable « fourre tout ». De 16 articles dans sa version initiale, elle sera nalement votée avec 65 articles. Ceux-ci allant de l’organisation des soins ambulatoires à la réforme de la biologie médicale, en passant par la réglementation de l’IVG.
Au sein du texte, un article (l’article 54) permettait de changer les règles de remboursement par les mutuelles, modiant ainsi notre système de soins.
Au final, le texte a été voté par les parlementaires, mais le conseil constitutionnel a invalidé un grand nombre d’articles notamment la réforme de la biologie médicale mais également l’article 54.
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Interview du Docteur Isabelle BOHL, gynécologue-obstétricien en Lorraine, & Présidente de la Commission Jeunes Médecins au CNOM.
1. Quelles sont les origines de la commission jeunes médecins ? Quand, par qui et dans quel but a-t-elle été créée ?
Créée en 2003, sous le nom de Cellule jeunes médecins, le Docteur Ducloux, Président du CNOM déclarait : « la cellule jeunes médecins qui a été constituée, correspondait à mon rêve d’intégrer les jeunes, qui représentent l’avenir de la médecine ».
En Décembre 2005, cette cellule a pris le nom définitif de « Commission mixte CNOM/Jeunes médecins » sous la présidence du Professeur Jacques Rolland, nouveau Président du CNOM, qui rappellera à cette occasion la fonction et les missions de cette Commission : « cette rencontre avec les représentants des jeunes médecins sera l’occasion d’échanger sur leurs préoccupations, d’apprendre à leur contact, et nous enrichir mutuellement… Il s’agira également de leur transmettre l’état de nos réflexions en matière de déontologie ».
Le Docteur Michel Legmann, actuel président du CNOM, très vigilant sur la liberté d’installation, a encouragé la commission pour son travail de réflexion déontologique à propos du compagnonnage.
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Tout au long de notre carrière, nous allons rencontrer l’Ordre des Médecins dans notre pratique quotidienne et parfois, sans nous en rendre compte… Faisons donc un rapide tour de cette institution qui nous semble souvent si lointaine et méconnue.
Petit rappel historique
La Révolution française ayant fait disparaître les corporations, il fallait trouver un remède au charlatanisme : proposition fut alors faite d'instaurer un ordre professionnel des médecins, habilité à décider qui avait le droit d'exercer ou non.
L’origine du Conseil de l’Ordre des Médecins remonte à la seconde moitié du XIXème siècle lors du Congrès médical de France où est évoqué l’idée de Conseils médicaux départementaux, idée reprise par la suite par l’Association générale des Médecins de France et par le Professeur Grasset.
Le "Conseil supérieur des médecins", créé par le gouvernement de Vichy, s'avèrera un effecteur zélé de la période indigne de la discrimination et sera dissous par une ordonnance du gouvernement provisoire de la République Française à Alger présidé par le Général de Gaulle le 18 octobre 1943.
L'Ordre des médecins actuel sera créé par une ordonnance du Général de Gaulle du 24 septembre 1945 signée par Monsieur François Billioux, ministre communiste de la santé.
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L’European Junior Doctors Permanent Working Group (EJD-PWG) est l’organisation médicale en charge de représenter les Jeunes Médecins Européens. Au cours du dernier quart de siècle, l’EJD est intervenu activement dans la défense des professions médicales en Europe avec pour objectif la contribution au développement des travaux, l’éducation et la formation des médecins Juniors.
L’Union Européenne des Médecins Spécialistes (UEMS) est l’organisation médicale représentant les médecins spécialistes en Europe. Elle est composée de Conseils, Sections, Boards et du Conseil Européen d’Accréditation de la Formation Médicale Continue (EACCME). Ses principales compétences relèvent du domaine de la formation post-doctorale (3ème cycle), du développement professionnel continu et de la qualité des soins spécialisés.
La collaboration entre l’EJD et l’UEMS existe depuis plusieurs années sous la forme d’accords formels et informels au prot de la qualité de la formation médicale des médecins Juniors Européens.
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L’ISNIH, c’est l’Inter-Syndicat National des Internes de Hôpitaux. C’est l’organe de représentation des internes en médecine à l’échelon national.
L’ISNIH est une intersyndicale. A ce titre, ce sont les internats des villes (les bureaux d’internats, vos syndicats de ville) qui adhèrent à l’ISNIH et pas les internes directement. C’est le meilleur moyen de fédérer les 18 000 internes que nous serons en 2012. Ainsi, l’Assemblée Générale de l’ISNIH représente les 28 internats des 28 villes de CHU de France à travers la voix des présidents d’internats, ou de leur(s) représentant(s).
Les membres du Bureau de l’ISNIH sont élus par les membres de l’Assemblée Générale, une fois par an.
Les Assemblées Générales de l’ISNIH ont lieu un samedi tous les 2 mois. Il y a donc, en moyenne 6 AG par an.
Le travail de l’ISNIH se découpe selon 6 pôles :
- Pôle formation
- Pôle hospitalier
- Pôle libéral
- Pôle affaires internes
- Pôle communication
- Pôle partenariats
- Travailler à l’ISNIH
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Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) est un centre national de recherche, de développement et d'innovation qui intervient dans 4 grands domaines : défense, énergie, technologies et recherche fondamentale. Plusieurs sites sont répartis sur tout le territoire (voir la carte). Vous saviez peut-être qu'on y faisait de la recherche fondamentale, des stages de master 2 ou encore des thèses de sciences mais saviez-vous qu'il y existe aussi des laboratoires de biologie médicale ?
Ces laboratoires de biologie médicale sont une forme d'exercice encore différente de celles que nous connaissons et qui participe à ouvrir l'éventail des métiers du biologiste médical. A quoi servent des laboratoires de biologie médicale au CEA ?
Ils ont pour missions d'assurer le suivi médical des salariés du CEA (plus de 15 000 !) et d'entreprises extérieures comme le groupe Areva. Ils travaillent donc conjointement avec la médecine du travail. Ce suivi biologique implique d'une part une partie d'activité polyvalente (hématologie, biochimie, immunologie) et d'autre part une activité de toxicologie et de radio-toxicologie en rapport avec les risques engendrés par le travail au CEA. L'anthroporadiamétrie (ou la mesure de la contamination radioactive interne des salariés) est également une spécialité exercée dans ces laboratoires. Amateurs de toxicologie et de radio-toxicologie, spécialistes ou polyvalents, voici un nouveau débouché !
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En ces temps d'incertitude à l'égard de la biologie médicale, nous avons souhaité donner la parole au réseau de biologistes Labster. Qui sont-ils, quelle est leur philosophie, leur point de vue ? Voici donc une bonne touche d'optimisme, de quoi redonner envie et confiance dans notre exercice.
Le jeune biologiste qui entre ou qui sort de l’internat ne peut aujourd’hui que ressentir de l’angoisse devant son avenir. Là où une voie rectiligne semblait toute tracée, l’ordonnance et la financiarisation de la biologie sont venues obscurcir l’horizon tant dans le public que dans le privé. Il faut dès lors comprendre une certaine désespérance que de « bonnes âmes » ne manquent pas d’entretenir pour des raisons plus ou moins avouables. Il s’agit soit de dissuader de futurs professionnels qui seront plus dociles salariés que concurrents, ou bien sacrifier à la vente au plus offrant par rapport à la cession à ses jeunes et « pauvres » associés, bref annoncer à nos jeunes confrères avec une tape amicale dans le dos que la biologie est « foutue » et qu’ils feraient mieux de passer leur chemin. Chaque génération, la mienne comprise a entendu, cette antienne condescendante.
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Le 29 juin 2011, les internes en biologie médicale ont protesté devant le Ministère de la santé lors d'un mouvement national de grève pour protéger leur vision éthique et praticienne de la profession de biologiste médical. Le 4 août dernier, la décision du Conseil constitutionnel ébranle tout le monde de la biologie médicale.
Des mois de travail acharné et de mobilisation des internes sur les amendements des points controversés de l'Ordonnance du 13 janvier 2010, qui a récemment réformé la Biologie médicale, sont balayés pour « vice de forme ». Ouf, le fond n’est en rien remis en cause ! La réforme de la biologie médicale n'est pas achevée et il est nécessaire de continuer à se mobiliser pour défendre notre futur exercice.
Nous n’avons pas attendu la rentrée parlementaire pour collaborer avec huit syndicats de seniors. Nous travaillons de concert et c’est toute la profession réunie, hospitaliers et privés, qui a entamé des pourparlers avec le gouvernement. Les huit organisations demandent actuellement au gouvernement de légiférer d'urgence sur des points indispensables comme notamment l'autorisation des remplacements de biologiste par les internes, l'arrêt du rachat de laboratoires privés par des structures financières et le main=en des examens de biologie médicale en tant qu'acte médical non soumis aux pratiques marchandes des ristournes.
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ONDPS : comprenez l’Observatoire national de la démographie des professions de santé. Récemment, cet organisme s’est penché sur le monde de la pharmacie, tous métiers confondus… et donc sur la biologie et la pharmacie hospitalière. La question du numerus clausus (NC) s’est retrouvée au coeur des débats avec pour objectif de faire des propositions pour la période 2012-2016.
L’ONDPS comprend des comités régionaux (les CRDPS) présidés par les ARS et dans lesquels siègent les doyens, des représentants de l’Ordre et des représentants syndicaux. Il a pour rôle de rassembler les données harmonisées nécessaires aux analyses régionales et na=onales relatives à la démographie des professionnels de santé, à leur implantation sur le territoire et à leurs modes d’exercice. Il propose au ministre chargé de la santé et au ministre chargé de l’enseignement supérieur, à partir des propositions des comités régionaux, le nombre et la répartition des effectifs de professionnels de santé à former, par profession, par spécialité et par inter-région.
Récemment, vos représentants locaux ont donc été amenés ici et là à participer à ces réunions. Une bonne nouvelle puisque la FNSIP demandait depuis plusieurs années à ce que soient menées des études sur le sujet. En effet, nous déplorions la façon dont se faisait chaque année la révision du NC. Le fait le plus marquant a été, il y a 3 ans, l’augmentation du nombre de postes offerts au concours dans le DES pharmacie en conséquence de la baisse du nombre d’internes en biologie médicale (la réforme Ballereau vise à équilibrer médecins et pharmaciens en biologie médicale). Cette compensation s’est faite en dépit des mises en garde de la FNSIP et surtout sans aucune connaissance chiffrée des besoins en pharmacie hospitalière.
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Pour la première fois, la FNSIP, avec l’aide de ses partenaires, a ainsi mis en place différents prix de thèse pour valoriser les travaux soutenus en fin d'étude. Peu de récompenses s'intéressant aux internes en pharmacie existaient jusqu'alors, une culture pourtant développée dans l'internat en médecine… La lacune est désormais comblée !
Tout d’abord, en partenariat avec le Groupe Pasteur Mutualité et sa mutuelle dédiée aux pharmaciens, la FNSIP a instauré deux prix de thèse. Ils avaient pour objectif de distinguer les meilleurs travaux de recherche réalisés par des internes en section Pharmacie et en section biologie médicale. Un prix sera décerné par section lors du congrès de Strasbourg. Le montant de chaque prix est de 2 000 €. 31 dossiers de candidature ont été envoyés. A l’heure où nous imprimons la revue, les deux lauréats n’ont pas encore été désignés.
Enfin, le prix de thèse SFPO-CHUGAI en partenariat avec la FNSIP a été mis en place pour récompenser trois mémoires de fin d’internat en pharmacie sur le thème de l’oncologie. 41 candidatures ont été reçues, la plupart venant d’anciens internes en Pharmacie Hospitalière et des Collectivités (environ 80%), les 20% restant proviennent d’anciens internes en biologie ou en Pharmacie Industrielle BioMédicale.
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Démographie médicale des anesthésistes réanimateurs proposition d'actions s...Réseau Pro Santé
Les études de la démographie des anesthésistes-réanimateurs menées par Silvia Pontone (SP) depuis 1991, le CFAR depuis 1999, la DRESS depuis 2004, le CNOM et le CNG plus récemment, ont permis de fixer une photographie, de permettre des projections à délais variables, et en fonction de ces projections de proposer des décisions politiques concernant la formation de professionnels, dont certaines ont été prises en cohérence avec les orientations politiques choisies en matière de santé publique.
Le discours syndical doit donc rappeler rapidement l’instantané, les projections, les mesures politiques prises, mais aussi questionner la cohérence des orientations compte tenu des variables de santé publique, de la sociologie des professionnels, des évolutions des compétences, sans oublier ce qui est la raison d’être de notre syndicat : l’amélioration des conditions de vie et de travail des médecins anesthésistes-réanimateurs.
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Les propositons concrètes du smarnu pour l'attractivité et le dynamisme de l'...Réseau Pro Santé
1. Introduction
La démographie médicale préoccupante, la nécessité de travailler en réseau, les modi$cations des comportements des médecins vont faire de l'attractivité et du dynamisme des structures de soin un enjeu majeur.
1.1 Les effets pervers de la gestion comptable :
La gestion comptable actuelle vise à payer du travail médical, ce travail est largement pollué par des tâches non médicales à cause d'économies faites sur l’environnement de travail. Elle n'a bien souvent rien à voir avec de l'optimisation de tâches.
Nombres d'effets pervers naissent de cette gestion purement comptable :
Difficulté de recrutement de praticiens titulaires avec explosion de l’intérim médical.
Fort mécontentement, démotivation, épuisement professionnel.
Départ de praticiens vers d'autres activités à moindre contrainte.
Retard d'équipement des plateaux techniques qui se contentent du minimum légal avec parfois du matériel vétuste bricolé sujet à des pannes nombreuses.
Cumul du compte épargne temps.
Risque d'accidents accru.
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Les propositons concrètes du smarnu pour l'attractivité et le dynamisme de l'...
Pharmacien à l'ars.
1. PERSPECTIVES
Pharmacien à l'ARS
ARS, AFSSAPS, ANSES, INCa… Les agences font par$e du tableau global de l’internat. Nous en parlons, nous u$lisons
leurs référen$els, nous les côtoyons même régulièrement que ce soit dans le cadre de stages ou encore lors des choix,
et, bien qu’elles soient l’un des débouchés qu’un interne en pharmacie peut embrasser, finalement nous les connaissons
très peu.
Une ancienne interne en pharmacie spécialisée, Mme
Laurence Chantoiseau, s’est prêtée au jeu des ques-
.ons-réponses et nous explique le parcours qu’elle
a suivi pour accéder au poste de pharmacien inspecteur de
santé publique (PHISP) à l’ARS (Agence régionale de santé)
du Languedoc-Roussillon. Nous l'en remercions!
Quel a été votre cursus ?
Pharmacie spécialisée [ex-filière IPR, NDLR] en santé pu-blique
entre 1996-2001 (faculté de pharmacie de Montpel-lier
et CHU Montpellier), diplôme de docteur de l’université
Montpellier I, forma.on doctorale « sciences de l’eau dans
l’environnement con.nental.
Quelle a été votre carrière professionnelle à l’issue de l’internat
?
J’ai été pharmacien contractuel après l'internat, à la DRASS
[ex-ARS, NDLR] du Languedoc-Roussillon, à la cellule pluri-disciplinaire
"infec.ons nosocomiales" (co-pilotage du plan
d’inspec.on régional ayant trait à la lu/e contre les infec-
.ons nosocomiales, mise en place du comité régional des
médicaments et des disposi.fs médicaux), puis j’ai passé le
concours de PHISP (Ecole des hautes études en santé pu-blique
à Rennes). Ma première affecta.on en tant que phar-macien
inspecteur a été le département d’inspec.on des
fabricants de disposi.fs médicaux à l’AFSSAPS Saint-Denis,
puis à l’ARS du Languedoc-Roussillon.
Lorsque je suis arrivée à la DRASS en 2002, je sortais de l'in-ternat.
J'ai été reçue après un entre.en. Mon profil de santé
publique à la fois versant « Homme » et à la fois versant «
environnement » a intéressé le directeur. Ainsi, un poste a
pu être créé : j'ai travaillé sur les infec.ons nosocomiales et
sur les pes.cides dans l'environnement.
J'ai passé le concours de PHISP en 2006 afin de pouvoir être
.tularisée, car le statut de contractuel n'est pas viable à
long terme.
Maintenant, l'embauche de contractuels au sein des ARS
(médecins, pharmaciens ou ingénieurs) est régie par la loi
HPST. Les missions sont extrêmement variables, car déci-dées
au cas par cas par le directeur général, mais l'arrivée
de contractuels est perçue comme une concurrence par les
.tulaires, car ils peuvent postuler sur les mêmes postes.
Mes missions à l’ARS, à la direc.on de la santé publique et
l’environnement et direc.on de l’offre de soins et de l’auto-nomie
:
- pharmacien référent de la lu/e contre le dopage en lien
avec la douane judiciaire, référent des résidus de médica-ments
dans l’eau, de l’internat en pharmacie et des dispo-si
.fs médicaux ;
- avis techniques et inspec.ons rela.fs aux soins de pre-miers
recours (officines, grossistes, oxygène, den.stes, gy-nécologues…)
;
- co-pilotage de la mission na.onale de l’hygiène des soins
en odontologie ;
- pharmacien référent des programmes régionaux : vacci-na
.on, addictologie, dépistage des maladies virales et dé-pistage
des cancers ;
- pharmacien référent suppléant pour les examens de bre-vet
de préparateur en officine.
Quels sont selon vous les avantages et les inconvénients
de l’internat (PS dans votre cas) ?
Avantage : la spécialisa.on en santé publique m'a permis
de trouver du travail dans ce/e filière.
Inconvénient : la spécialisa.on pointue dans un seul do-maine,
quoique la santé Publique est partout !
Estce
que l'internat vous a aidée à trouver cet emploi (estce
un plus) ?
Oui, mais je n’ai connu que tard la possibilité de travailler à
l'ARS !
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2. PERSPECTIVES
Avezvous
des conseils à donner aux internes ?
Il est nécessaire d’aller au devant des professionnels, discuter avec de mul=ples pharmaciens dans les filières très diverses
afin de trouver une voie à la fois dynamique et qui les intéresse. Trop choisissent les DES sciences pharmaceu=ques ou
l’officine à défaut de connaissance d'autres face>es du mé=er de pharmacien.
Les internes intéressés par la santé publique devraient faire un stage à l'ARS, nous les associons concrètement à notre
mé=er : par=cipa=on aux inspec=ons, aux réunions, aux forma=ons, prise en charge d’un ou de plusieurs thèmes ou pro-bléma
=ques (chaîne du froid en officine, recyclage des médicaments, détournement du Rivotril….). Ils peuvent ainsi non
seulement comprendre le mé=er de PHISP, mais également rencontrer une grande diversité de professionnels, afin de
choisir une orienta=on professionnelle.
Si vous êtes intéressé par les mé=ers dans la fonc=on publique, vous trouverez les informa=ons nécessaires sur le site
h>p://www.sante.gouv.fr
O. A.
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