Revue "What's Up Doc" n°24 - Janvier Février 2016
EN PUBLIANT SON PALMARÈS ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES MÉDECINS, WHAT’S UP DOC S’INSCRIT DANS LA LONGUE TRADITION DES CLASSEMENTS DES HÔPITAUX ÉLABORÉS PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MAGAZINES NE SONT PLUS LES SEULS À FAIRE DU BENCHMARK SANITAIRE. LES AUTORITÉS S’Y METTENT AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS DE BONHEUR.
C’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme Vincent n’en revient toujours pas. En 1997, ce journaliste travaillait pour Sciences et Avenir. Avec son compère François Malye, il avait publié un classement national des hôpitaux. Une première en France, car à l’époque, les données sur la performance des établissements étaient un secret bien gardé. « Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme polémique que cela a suscité », se souvient ce médecin de formation : « Des centaines de demandes de droit de réponse, la manchette et l’édito du Monde, les ventes de Sciences et Avenir multipliées par huit ! » Le journaliste, rapidement passé au Point où il a continué à publier un classement annuel, en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine d'années, tous les autres magazines nous ont copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit dans cette tendance avec son palmarès des choix des internes. Mais la presse n’est plus la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi ses propres outils de benchmark. L’Agence nationale d’aide à la performance des établissements de santé (Anap), par exemple, a depuis 2010 sa propre base de données nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle est gratuitement accessible à tous sur le Net (http://hospidiag.atih.sante.fr).
...
reseauprosante.fr
Revue SNPHARE 74, mars 2016
La génération montante des praticiens hospitaliers méconnaît l’histoire de la création du statut unique de Praticien Hospitalier par décret n°84-131 du 24 février 1984 et les progrès qu’il a permis. Dès l’origine, les syndicats de praticiens hospitaliers se sont très fortement impliqués dans son élaboration et sa parution. Dans ce numéro, PHar-e propose deux articles décrivant le paysage intersyndical médical hospitalier, dans son environnement actuel, et les organisations qui l’occupent.
De nombreux praticiens hospitaliers se demandent qui sont et à quoi servent les organisations syndicales médicales hospitalières et aussi comment sont-elles organisées ? Cet article vous permettra de faire le tour du paysage syndical médical hospitalier et vous donnera quelques clés pour mieux comprendre le fonctionnement de ces organisations et l’importance de votre participation aux futures élections de 2017.
Il existe une multitude de syndicats médicaux hospitaliers. Chaque spécialité, chaque discipline en a un et parfois plusieurs. Certains sont tellement petits qu’ils ne comptent parfois qu'une dizaine de membres voire moins. Le problème de la représentativité des syndicats médicaux a toujours été une difficulté pour les différents gouvernements qui se sont succédés car il leur était difficile de trouver les bons interlocuteurs au sein de cette myriade syndicale. Aussi, pour avoir plus de visibilité et de lisibilité, les syndicats médicaux se sont progressivement regroupés en intersyndicales et celles-ci sont rapidement devenues le seul interlocuteur des gouvernements successifs, charge à elles de trouver en leur sein les représentants des syndicats les plus concernés par la discussion ou la question posée.
http://www.reseauprosante.fr/
MAG 1 - INPH
Attractivité : Qui est attractif.
Attractif : Qui a la propriété d’exercer une attraction.
Attraction : Action exercée sur quelqu’un par quelque chose qui
éveille en lui un intérêt puissant, intellectuel ou affectif (Dictionnaire Larousse).
Quelqu’un : PH.
Quelque chose : Hôpital Public.
Hôpital je t’aime…
Lorsqu’on demande aux Praticiens Hospitaliers pourquoi ils ont choisi d’exercer à l’hôpital public (enquêtes INPH 2002 et 2010) (1) (2) , 5 items émergent, qui sont autant de facteurs d’attractivité de l’hôpital public :
› En tête du palmarès les valeurs du service public (en 2002 et 2010 respectivement 40 et 46%) ;
› Le travail en équipe (23 et 26%) ;
› Suivent, l’accès à un plateau technique (qui définit le concept d’hôpital), l’émulation intellectuelle (dont l’enseignement et la recherche) et l’indépendance professionnelle.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Faut-il changer le statut de l’hôpital public ? Question à la Fédération hosp...Réseau Pro Santé
Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°7 Mars 2017
A l’occasion de l’élection présidentielle, s’est amorcé un débat sur la Sécurité sociale et les assurances privées complémentaires. Ce débat a été ouvert lors du second tour de la primaire des Républicains par Alain Juppé partisan de ne pas diminuer le taux de remboursement des soins courants par la Sécurité sociale contrairement à François Fillon qui proposait de transférer aux assurances privées les 20 milliards de prise en charge « du petit risque ». Le débat s’est maintenant refermé. Il a toutefois mis en lumière le rôle des mutuelles, des instituts de prévoyance et des assureurs privés regroupés dans l’UNOCAM et permis de suggérer le chemin inverse à celui proposé par François Fillon : des mutuelles vers la Sécu avec pour ceux qui le souhaitent un seul payeur ,la Sécu à la fois AMO (assurance maladie obligatoire) et AMC (assurance maladie complémentaire).
L’hôpital : un débat escamoté
Le débat qui n’aura vraisemblablement pas lieu porte sur l’hôpital public. La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) soutenue par le MEDEF veut revenir à la convergence tarifaire entre l’hôpital public et les cliniques commerciales, convergence instituant de fait une concurrence déloyale entre clinique commerciale et hôpital public. En effet, la clinique commerciale choisit son activité, privilégiant les activités rentables (chirurgie ambulatoire, chirurgie de l’obésité, canal carpien, cataracte, dialyse…), et sélectionne ses clients du fait des dépassements d’honoraires réalisés par 85 % des praticiens qui y travaillent. (...)
http://www.reseauprosante.fr
La Cour des Comptes s'inquiète de l'effondrement du niveau des centres hospitaliers universitaires en France, et préconise une réorganisation du système. Elle pointe le manque de productivité de notre système. Elle préconise la création de 10 réseaux de CHU, notamment pour améliorer leur efficience.
Un sénateur insulte les jeunes médecins - 14 novembre 2013 -
Dans un entretien accordé le mois dernier à « L’Eveil », Monsieur Gérard Roche, ancien médecin, Président du Conseil Général (UDI) et Sénateur (UCR) de la Haute-Loire, interrogé au sujet du phénomène de désertification médicale que connait son département.
Les membres du SNJMG sont-ils indésirables à SOS-Médecins Paris ? - 6 décembre 2013 -
Le Bureau National du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appris avec stupéfaction que l’achat de parts de la SCM « SOS Médecins Paris » par l’un de ses membres avait été rejeté par les associés de « SOS Médecins Paris » à cause des actions syndicales de ce jeune médecin.
Indépendance de la formation médicale : le président de la conférence des doyens remet le couvert avec l’industrie pharmaceutique ! - 10 décembre 2013 -
Ce jeudi 12 décembre 2013, la faculté de Médecine de Tours organise une journée de l’interne « avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma », comprenant notamment une « présentation du laboratoire Novartis » et un déjeuner offert par ce dernier (1).
Privés-de-thèse : le SNJMG organise un recensement national - 13 janvier 2014 -
Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.
En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.
Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).
reseauprosante.fr
Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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Revue SNPHARE 74, mars 2016
La génération montante des praticiens hospitaliers méconnaît l’histoire de la création du statut unique de Praticien Hospitalier par décret n°84-131 du 24 février 1984 et les progrès qu’il a permis. Dès l’origine, les syndicats de praticiens hospitaliers se sont très fortement impliqués dans son élaboration et sa parution. Dans ce numéro, PHar-e propose deux articles décrivant le paysage intersyndical médical hospitalier, dans son environnement actuel, et les organisations qui l’occupent.
De nombreux praticiens hospitaliers se demandent qui sont et à quoi servent les organisations syndicales médicales hospitalières et aussi comment sont-elles organisées ? Cet article vous permettra de faire le tour du paysage syndical médical hospitalier et vous donnera quelques clés pour mieux comprendre le fonctionnement de ces organisations et l’importance de votre participation aux futures élections de 2017.
Il existe une multitude de syndicats médicaux hospitaliers. Chaque spécialité, chaque discipline en a un et parfois plusieurs. Certains sont tellement petits qu’ils ne comptent parfois qu'une dizaine de membres voire moins. Le problème de la représentativité des syndicats médicaux a toujours été une difficulté pour les différents gouvernements qui se sont succédés car il leur était difficile de trouver les bons interlocuteurs au sein de cette myriade syndicale. Aussi, pour avoir plus de visibilité et de lisibilité, les syndicats médicaux se sont progressivement regroupés en intersyndicales et celles-ci sont rapidement devenues le seul interlocuteur des gouvernements successifs, charge à elles de trouver en leur sein les représentants des syndicats les plus concernés par la discussion ou la question posée.
http://www.reseauprosante.fr/
MAG 1 - INPH
Attractivité : Qui est attractif.
Attractif : Qui a la propriété d’exercer une attraction.
Attraction : Action exercée sur quelqu’un par quelque chose qui
éveille en lui un intérêt puissant, intellectuel ou affectif (Dictionnaire Larousse).
Quelqu’un : PH.
Quelque chose : Hôpital Public.
Hôpital je t’aime…
Lorsqu’on demande aux Praticiens Hospitaliers pourquoi ils ont choisi d’exercer à l’hôpital public (enquêtes INPH 2002 et 2010) (1) (2) , 5 items émergent, qui sont autant de facteurs d’attractivité de l’hôpital public :
› En tête du palmarès les valeurs du service public (en 2002 et 2010 respectivement 40 et 46%) ;
› Le travail en équipe (23 et 26%) ;
› Suivent, l’accès à un plateau technique (qui définit le concept d’hôpital), l’émulation intellectuelle (dont l’enseignement et la recherche) et l’indépendance professionnelle.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Faut-il changer le statut de l’hôpital public ? Question à la Fédération hosp...Réseau Pro Santé
Revue Confédération des Praticiens des Hôpitaux n°7 Mars 2017
A l’occasion de l’élection présidentielle, s’est amorcé un débat sur la Sécurité sociale et les assurances privées complémentaires. Ce débat a été ouvert lors du second tour de la primaire des Républicains par Alain Juppé partisan de ne pas diminuer le taux de remboursement des soins courants par la Sécurité sociale contrairement à François Fillon qui proposait de transférer aux assurances privées les 20 milliards de prise en charge « du petit risque ». Le débat s’est maintenant refermé. Il a toutefois mis en lumière le rôle des mutuelles, des instituts de prévoyance et des assureurs privés regroupés dans l’UNOCAM et permis de suggérer le chemin inverse à celui proposé par François Fillon : des mutuelles vers la Sécu avec pour ceux qui le souhaitent un seul payeur ,la Sécu à la fois AMO (assurance maladie obligatoire) et AMC (assurance maladie complémentaire).
L’hôpital : un débat escamoté
Le débat qui n’aura vraisemblablement pas lieu porte sur l’hôpital public. La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) soutenue par le MEDEF veut revenir à la convergence tarifaire entre l’hôpital public et les cliniques commerciales, convergence instituant de fait une concurrence déloyale entre clinique commerciale et hôpital public. En effet, la clinique commerciale choisit son activité, privilégiant les activités rentables (chirurgie ambulatoire, chirurgie de l’obésité, canal carpien, cataracte, dialyse…), et sélectionne ses clients du fait des dépassements d’honoraires réalisés par 85 % des praticiens qui y travaillent. (...)
http://www.reseauprosante.fr
La Cour des Comptes s'inquiète de l'effondrement du niveau des centres hospitaliers universitaires en France, et préconise une réorganisation du système. Elle pointe le manque de productivité de notre système. Elle préconise la création de 10 réseaux de CHU, notamment pour améliorer leur efficience.
Un sénateur insulte les jeunes médecins - 14 novembre 2013 -
Dans un entretien accordé le mois dernier à « L’Eveil », Monsieur Gérard Roche, ancien médecin, Président du Conseil Général (UDI) et Sénateur (UCR) de la Haute-Loire, interrogé au sujet du phénomène de désertification médicale que connait son département.
Les membres du SNJMG sont-ils indésirables à SOS-Médecins Paris ? - 6 décembre 2013 -
Le Bureau National du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a appris avec stupéfaction que l’achat de parts de la SCM « SOS Médecins Paris » par l’un de ses membres avait été rejeté par les associés de « SOS Médecins Paris » à cause des actions syndicales de ce jeune médecin.
Indépendance de la formation médicale : le président de la conférence des doyens remet le couvert avec l’industrie pharmaceutique ! - 10 décembre 2013 -
Ce jeudi 12 décembre 2013, la faculté de Médecine de Tours organise une journée de l’interne « avec le soutien institutionnel de Novartis Pharma », comprenant notamment une « présentation du laboratoire Novartis » et un déjeuner offert par ce dernier (1).
Privés-de-thèse : le SNJMG organise un recensement national - 13 janvier 2014 -
Au cours de ces derniers mois, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a constaté la multiplication de cas dramatiques de médecins qui ont validé la totalité de leur cursus de formation mais qui ne peuvent soutenir leur thèse en raison de la rigidité de la nouvelle réglementation.
En août 2013, le Gouvernement a pris un décret (1) qui, volontairement ou non, aboutit à la privation définitive de soutenance de thèse pour un certain nombre de médecins formés.
Pour bien comprendre cette affaire complexe, il faut distinguer deux statuts différents : celui des Internes en Médecine Générale (nouveau régime) et celui des Résidents (ancien régime).
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Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih.Réseau Pro Santé
La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation
Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.
Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles...
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La 28e
édition du Festival de la Communication Santé a récompensé les meilleures opérations de communication santé des institutions, des associations et des entreprises, destinées à l’ensemble des professions de santé, des patients et du grand public. Une place importante était accordée à l’expérience patient.
Newsletter d'Anesthesia Safety Network Janvier 2019MARTIN Frédéric
Feuilletez la dernière newsletter de ASN publiée en Janvier 2019. Retrouvez les autres newsletters et partagez vos évènements sur http://www.anesthesiasafetynetwork.com/index.php/fr/ et suivez notre actualité en vous abonnant à @anesthesiasafetynetwork
#capcom15 - AT16 : La communication d'un CHU : l'exemple de ToursCap'Com
Le CHU de Tours est le premier employeur du département : 8 000 agents répartis en 80 services sur 4 sites principaux. Sa communication touche un public très large (les professionnels, les patients, les visiteurs, les étudiants, les habitants… ) et répond à des missions de nature très différente : com institutionnelle et com interne, information des usagers, signalétique, recherche médicale, prévention mais aussi animation de semaines thématiques, expositions… A partir de la présentation de l’enquête réalisée par la communication du CHU sur ces publics cibles et au regard des dispositifs de communication de crise qui s’imposent aux hôpitaux, l’atelier décryptera la com du CHU et ses procédés qui intéressent de nombreuses autres institutions.
On parle des propositions jalma sur l'observance dans le Quotidien du Pharmac...Daniel Szeftel
Des milliers d’hospitalisations et de décès pourraient être évités. Cinq propositions pour renforcer l’observance. Pour accéder à la publication complète: http://tinyurl.com/qexsgvv
L’affaire éclate le 16 novembre 2010 quand l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) confirme les premières estimations d’une enquête de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) : le médicament distribué par les laboratoires Servier entre 1976 et 2009 aurait fait plus de 500 morts (fourchette basse de l’estimation) et donné lieu à 3500 hospitalisations pour des lésions des valves cardiaques.
Il ressort des deux rapports de l’IGAS (inspecteurs Aquilino MORELLE, Anne-Carole BENSADON et Etienne MARIE) et des missions parlementaires de 2011 que :
> le benfluorex est (et a toujours été) un coupe-faim amphétaminique, exposant aux dangers de la norfenfluramine comme y exposent la fenfluramine (ex-Ponderal°) et la dexfenfluramine (ex-Isomeride°) ;
> camouflant sa véritable nature, le laboratoire Servier a réussi à le faire passer auprès des autorités sanitaires, un temps pour un hypolipémiant et un autre temps pour un hypoglycémiant (alors qu’il n’a jamais fait la preuve de son efficacité dans l’une ou dans l’autre de ces indications), obtenant ainsi son remboursement à taux plein par la collectivité ;
> jusqu’à son retrait du marché en 2009, l’Agence du médicament (bureaucratie sanitaire où les conflits d’intérêts sont presque omniprésents à l’époque) a fait preuve d’une inexplicable tolérance vis-à-vis du Mediator, donnant le bénéfice du doute non aux patients et à la santé publique mais au laboratoire pharmaceutique, et restant indifférent (voire méprisant) devant les signaux envoyés par différents lanceurs d’alerte depuis 1977 ;
> et pendant tout ce temps, les ministres chargés de la sécurité sociale et de la Santé (de droite comme de gauche) ont géré avec lenteur les déremboursements de médicaments à service médical rendu insuffisant, aboutissant dans le cas du Mediator à des résultats inverses de ceux recherchés.
reseauprosante.fr
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
La 28e
édition du Festival de la Communication Santé a récompensé les meilleures opérations de communication santé des institutions, des associations et des entreprises, destinées à l’ensemble des professions de santé, des patients et du grand public. Une place importante était accordée à l’expérience patient.
Newsletter d'Anesthesia Safety Network Janvier 2019MARTIN Frédéric
Feuilletez la dernière newsletter de ASN publiée en Janvier 2019. Retrouvez les autres newsletters et partagez vos évènements sur http://www.anesthesiasafetynetwork.com/index.php/fr/ et suivez notre actualité en vous abonnant à @anesthesiasafetynetwork
#capcom15 - AT16 : La communication d'un CHU : l'exemple de ToursCap'Com
Le CHU de Tours est le premier employeur du département : 8 000 agents répartis en 80 services sur 4 sites principaux. Sa communication touche un public très large (les professionnels, les patients, les visiteurs, les étudiants, les habitants… ) et répond à des missions de nature très différente : com institutionnelle et com interne, information des usagers, signalétique, recherche médicale, prévention mais aussi animation de semaines thématiques, expositions… A partir de la présentation de l’enquête réalisée par la communication du CHU sur ces publics cibles et au regard des dispositifs de communication de crise qui s’imposent aux hôpitaux, l’atelier décryptera la com du CHU et ses procédés qui intéressent de nombreuses autres institutions.
On parle des propositions jalma sur l'observance dans le Quotidien du Pharmac...Daniel Szeftel
Des milliers d’hospitalisations et de décès pourraient être évités. Cinq propositions pour renforcer l’observance. Pour accéder à la publication complète: http://tinyurl.com/qexsgvv
L’affaire éclate le 16 novembre 2010 quand l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) confirme les premières estimations d’une enquête de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) : le médicament distribué par les laboratoires Servier entre 1976 et 2009 aurait fait plus de 500 morts (fourchette basse de l’estimation) et donné lieu à 3500 hospitalisations pour des lésions des valves cardiaques.
Il ressort des deux rapports de l’IGAS (inspecteurs Aquilino MORELLE, Anne-Carole BENSADON et Etienne MARIE) et des missions parlementaires de 2011 que :
> le benfluorex est (et a toujours été) un coupe-faim amphétaminique, exposant aux dangers de la norfenfluramine comme y exposent la fenfluramine (ex-Ponderal°) et la dexfenfluramine (ex-Isomeride°) ;
> camouflant sa véritable nature, le laboratoire Servier a réussi à le faire passer auprès des autorités sanitaires, un temps pour un hypolipémiant et un autre temps pour un hypoglycémiant (alors qu’il n’a jamais fait la preuve de son efficacité dans l’une ou dans l’autre de ces indications), obtenant ainsi son remboursement à taux plein par la collectivité ;
> jusqu’à son retrait du marché en 2009, l’Agence du médicament (bureaucratie sanitaire où les conflits d’intérêts sont presque omniprésents à l’époque) a fait preuve d’une inexplicable tolérance vis-à-vis du Mediator, donnant le bénéfice du doute non aux patients et à la santé publique mais au laboratoire pharmaceutique, et restant indifférent (voire méprisant) devant les signaux envoyés par différents lanceurs d’alerte depuis 1977 ;
> et pendant tout ce temps, les ministres chargés de la sécurité sociale et de la Santé (de droite comme de gauche) ont géré avec lenteur les déremboursements de médicaments à service médical rendu insuffisant, aboutissant dans le cas du Mediator à des résultats inverses de ceux recherchés.
reseauprosante.fr
La règle selon laquelle l'absence de réponse de l'administration à une demande implique son acceptation s'accompagne de nouvelles restrictions qui impactent directement les chirurgiens-dentistes, notamment dans le cadre des demandes d'autorisation d'exercice.
La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
Classements des hôpitaux quand l'administration s'y met
1. EN PUBLIANT SON PALMARÈS
ANNUEL DES CHOIX DES JEUNES
MÉDECINS, WHAT’S UP DOC
S’INSCRIT DANS LA LONGUE
TRADITION DES CLASSEMENTS
DES HÔPITAUX ÉLABORÉS
PAR LA PRESSE. MAIS DEPUIS
QUELQUES ANNÉES, LES
MAGAZINES NE SONT PLUS
LES SEULS À FAIRE DU
BENCHMARK SANITAIRE.
LES AUTORITÉS S’Y METTENT
AUSSI… AVEC PLUS OU MOINS
DE BONHEUR.
C
’était il y a bientôt 20 ans, et Jérôme
Vincent n’en revient toujours pas.
En 1997, ce journaliste travaillait
pour Sciences et Avenir. Avec
son compère François Malye,
il avait publié un classement
national des hôpitaux. Une première en France,
car à l’époque, les données sur la performance
des établissements étaient un secret bien gardé.
« Aujourd’hui, on n’imagine pas l'énorme
polémique que cela a suscité », se souvient
ce médecin de formation : « Des centaines
de demandes de droit de réponse, la
manchette et l’édito du Monde, les ventes
de Sciences et Avenir multipliées par huit! »
Le journaliste, rapidement passé au Point où
il a continué à publier un classement annuel,
en a inspiré plus d'un : « Depuis une dizaine
d'années, tous les autres magazines nous ont
copiés ». À sa manière, What’s Up Doc s’inscrit
dans cette tendance avec son palmarès des
choix des internes. Mais la presse n’est plus
la seule à vouloir classer les hôpitaux.
HOSPI DIAG :
POUR LES DÉCIDEURS AVANT TOUT
Du côté de l’administration, on développe aussi
ses propres outils de benchmark. L’Agence
nationale d’aide à la performance des
établissements de santé (Anap), par exemple,
a depuis 2010 sa propre base de données
nommée « Hospi Diag ». Elle est avant tout
destinée aux décideurs hospitaliers, mais elle
est gratuitement accessible à tous sur le Net
(http://hospidiag.atih.sante.fr).
Les données utilisées par l’Anap proviennent
de 12 bases différentes et concernent les
1350 établissements de médecine, chirurgie et
obstétrique (MCO) du pays, qu’ils soient publics
ou privés. Beaucoup d’indicateurs concernent le
volume d’activité, mais il y a aussi des indicateurs
financiers, de ressources humaines, et de qualité.
Hospi Diag peut cependant s'avérer décevant
pour un praticien qui chercherait à savoir si les
soins sont meilleurs dans son établissement ou
dans celui d’à côté. Les indicateurs de qualité sont
par exemple peu développés : l’outil ne fournit
qu’une poignée de scores agrégés tels que la
« conformité du dossier patient » ou la « traçabilité
de l’évaluation de la douleur ». Pour Gilles
Bontemps, directeur associé à l’Anap, « l’approche
d’Hospi Diag est macrodiagnostique, il s’agit
d’un outil expert », ce qui justifierait, selon lui, le
caractère très général des informations diffusées.
Mais les promoteurs d’Hospi Diag assurent que
cette base de données peut tout de même être
utile aux médecins. « Hospi Diag peut les aider
à comparer leurs pratiques professionnelles,
alimenter un projet médical, permettre de se
positionner par rapport à un territoire ou une
région », indique Paul Tsamo, le responsable
de l’Anap qui a la charge de ce projet.
« Aujourd'hui, on ne s'imagine
pas l'énorme polémique que
le premier classement des
hôpitaux a suscité. »
SCOPE SANTÉ :
ON RESTE SUR SA FAIM
Alors, pour un outil plus accessible, faut-il aller
chercher du côté de la Haute Autorité de santé
(HAS)? Scope Santé (www.scopesante.fr), le site
développé par le gendarme sanitaire, promet
à l’utilisateur qu’il pourra « choisir l’établissement
qui correspond le mieux à [ses] besoins » et
« comparer les établissements sur les critères
selon [ses] priorités ».
Mais comme Hospi Diag, Scope Santé se borne
à donner des informations assez générales :
volume d’activité, infections nosocomiales,
prise en charge de la douleur, tenue du dossier…
Le médecin souhaitant comparer le taux de
complications chirurgicales de son établissement
à celui des autres, par exemple, restera sur
sa faim.
« Pour ce type de données, il y a des limites
d’interprétation liées au codage, aux
caractéristiques du patient », indique Sabine
Cohen-Hygounenc, chef du service de
l’information des usagers à la HAS. De plus,
« La diffusion publique de ce genre d’information
a des effets pervers, comme la sous-déclaration
d’événements indésirables ».
Le jugement de Jérôme Vincent sur Hospi Diag
et Scope Santé est sévère. « Les autorités
sanitaires ont réagi aux classements de la presse
très lentement et très tardivement », remarque-t-il.
Pour lui, l’utilité de ces outils pour comparer les
performances est limitée : « Ce n'est pas maniable
par ton père ou ton voisin », tranche le journaliste.
Du point de vue de l’utilisateur lambda, les
classements de la presse gardent donc une
longueur d’avance sur ceux de l’administration.
Mais pour combien de temps?
FACS ET HÔPITAUX :
LES CLASSEMENTS DANS LE MONDE
Qu’ils provoquent indignation ou fascination,
les classements ne cessent de gagner du terrain
dans le monde. Une évolution qui touche en
particulier l’enseignement supérieur, où les
« rankings » internationaux hantent les nuits
des doyens depuis une bonne décennie déjà.
Le marché du classement académique est dominé
par un trio sino-britannique : l’université Jiao Tong,
auteur du célèbre classement de Shanghai, le
magazine Times Higher Education, et la société
spécialisée Quacquarelli-Symonds (QS). Cette
dernière est la seule à proposer un classement
des universités par spécialité, fondé avant tout
sur des indicateurs de réputation.
Dans la partie "médecine et biologie" du
classement de QS, les facs françaises lestent, à
quelques exceptions près (Paris 6, 100e
et Paris 5,
107e
), le fond du tableau. Sans surprise, les lauriers
reviennent aux grandes universités anglo-
saxonnes, suivies des scandinaves. Notons que
quel que soit le classement académique retenu,
Harvard gagne toujours à la fin…
PAS DE CLASSEMENTS HOSPITALIERS
INTERNATIONAUX
À la différence du monde académique, la santé
reste un enjeu local et les classements hospitaliers
nationaux sont la règle. Avec des variantes selon
les pays : au Royaume-Uni, c’est le National
Health Service qui évalue et classe ses propres
hôpitaux, tandis que c’est une compagnie
d’assurance, Techniker Krankenkasse, qui s’en
charge en Allemagne.
Aux États-Unis, le magazine US News & World
Report, véritable institution, publie un Best
Hospital Ranking très détaillé, qui permet de
classer les hôpitaux par spécialité. Il combine
des indicateurs de réputation à des critères
objectifs comme le taux de survie, le ratio
infirmières/patient ou le nombre d’erreurs
médicales. Une mine d’informations pour
les patients.
Et de l’autre côté du stétho? En 2014, le réseau
américain de médecins Doximity a lancé un outil
numérique destiné aux étudiants. Baptisé
Residency Navigator, il permet notamment
de classer les programmes d’internat selon
la satisfaction des internes qui y sont et de ceux
qui en sortent. Des idées à exploiter en France
également!
What’s Up Doc? 24 janvier-février 2016 janvier-février 2016 What’s Up Doc? 2428 29
CLASSEMENT WHAT'S UP DOC DES CHU ET DES SPÉCIALITÉS 2015-2016
EN-
QUÊTE