Alcimed expose sa vision sur la e-santé au service des maladies rares...Les Filières de Santé Maladies Rares illustrent cette réalité avec des projets en cours.
Alcimed expose sa vision sur la e-santé au service des maladies rares...Les Filières de Santé Maladies Rares illustrent cette réalité avec des projets en cours.
E ticss : Se coordonner pour mieux soigner et mieux DircomARSBFC
Nouvelle plaquette de présentation eTICSS pour connaître l’essentiel sur le projet et son déploiement, l’intérêt de l’outil pour les professionnels, ses avantages pour les patients, les principales fonctionnalités du dossier de coordination….
#capcom15 - AT16 : La communication d'un CHU : l'exemple de ToursCap'Com
Le CHU de Tours est le premier employeur du département : 8 000 agents répartis en 80 services sur 4 sites principaux. Sa communication touche un public très large (les professionnels, les patients, les visiteurs, les étudiants, les habitants… ) et répond à des missions de nature très différente : com institutionnelle et com interne, information des usagers, signalétique, recherche médicale, prévention mais aussi animation de semaines thématiques, expositions… A partir de la présentation de l’enquête réalisée par la communication du CHU sur ces publics cibles et au regard des dispositifs de communication de crise qui s’imposent aux hôpitaux, l’atelier décryptera la com du CHU et ses procédés qui intéressent de nombreuses autres institutions.
Télémédecine et autres prestations médicales électroniquesbenj_2
France, 10 Février 2016, CNOM: Le Conseil national de l’Ordre des médecins publie son avis sur
« l’ubérisation » des prestations médicales
Répondre aux besoins médicaux des patients sans laisser s’installer une ubérisation de la médecine
16 décembre 2015 : 59 startups françaises de la e-santé se réunissent en une association, France eHealthTech, pour créer une filière du numérique en santé
Présentation réalisée par Sabrina BOUTIN dans le cadre du colloque "La communication au coeur de la e-santé. Opportunités et enjeux pour les patients, les professionnels de la santé et les organisations" qui s'est déroulé le 3 octobre 2013 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
E-Santé : quels enjeux pour le professionnel de santé ?Driss AIT MANI
Présentation réalisée au Forum Derm@to Connecté du 2/02/2017 à Marseille, pour la Fédération Française de Formation Continue et d´Evaluation en Dermatologie-Vénéréologie (FFFCEDV)
Capitaliser sur les résultats de l’Enquête 2008
Attractivité de la France au sein de la Recherche Clinique Internationale conduite par le Leem pour conduire une analyse comparative
entre les données des adhérents du LIR
et celles de l’ensemble des participants de l’Industrie
E ticss : Se coordonner pour mieux soigner et mieux DircomARSBFC
Nouvelle plaquette de présentation eTICSS pour connaître l’essentiel sur le projet et son déploiement, l’intérêt de l’outil pour les professionnels, ses avantages pour les patients, les principales fonctionnalités du dossier de coordination….
#capcom15 - AT16 : La communication d'un CHU : l'exemple de ToursCap'Com
Le CHU de Tours est le premier employeur du département : 8 000 agents répartis en 80 services sur 4 sites principaux. Sa communication touche un public très large (les professionnels, les patients, les visiteurs, les étudiants, les habitants… ) et répond à des missions de nature très différente : com institutionnelle et com interne, information des usagers, signalétique, recherche médicale, prévention mais aussi animation de semaines thématiques, expositions… A partir de la présentation de l’enquête réalisée par la communication du CHU sur ces publics cibles et au regard des dispositifs de communication de crise qui s’imposent aux hôpitaux, l’atelier décryptera la com du CHU et ses procédés qui intéressent de nombreuses autres institutions.
Télémédecine et autres prestations médicales électroniquesbenj_2
France, 10 Février 2016, CNOM: Le Conseil national de l’Ordre des médecins publie son avis sur
« l’ubérisation » des prestations médicales
Répondre aux besoins médicaux des patients sans laisser s’installer une ubérisation de la médecine
16 décembre 2015 : 59 startups françaises de la e-santé se réunissent en une association, France eHealthTech, pour créer une filière du numérique en santé
Présentation réalisée par Sabrina BOUTIN dans le cadre du colloque "La communication au coeur de la e-santé. Opportunités et enjeux pour les patients, les professionnels de la santé et les organisations" qui s'est déroulé le 3 octobre 2013 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
E-Santé : quels enjeux pour le professionnel de santé ?Driss AIT MANI
Présentation réalisée au Forum Derm@to Connecté du 2/02/2017 à Marseille, pour la Fédération Française de Formation Continue et d´Evaluation en Dermatologie-Vénéréologie (FFFCEDV)
Capitaliser sur les résultats de l’Enquête 2008
Attractivité de la France au sein de la Recherche Clinique Internationale conduite par le Leem pour conduire une analyse comparative
entre les données des adhérents du LIR
et celles de l’ensemble des participants de l’Industrie
This paper revisits the relationship between health and growth in light of modern endogenous growth theory. We propose an unified framework that encompasses the growth effects of both, the accumulation and the level of health. Based on cross-country regressions where we instrument for both variables, we find that a higher initial level and a higher rate of improvement in life expectancy, both have a significantly positive impact on per capita GDP growth.
In its role of think tank and within the framework of the “Assises du Médicament”, the LIR considered useful to make realize by the researchers of the ESSEC an international study on the policies of management of conflicts of interests.
Four reglementations were studied : United States, Great Britain, Germany and Sweden.
Travaux LIR-BIPE présentés à la Presse le 24 septembre 2009 sur
Le Marché du Médicament remboursable (S1-2009) et la Consommation de médicaments en France
This document summarizes policies for managing conflicts of interest in health systems from four countries: the United States, United Kingdom, Germany, and Sweden. It defines a conflict of interest and discusses who such policies apply to, including both internal employees and external experts/contractors. It examines the types of interests that should be declared, such as pecuniary and non-pecuniary interests as well as family interests. The document also outlines when and how interests should be declared, either upon appointment, before meetings, or annually. Finally, it notes some of the challenges around setting appropriate limits for interest declarations.
La communication est un élément clé dans la construction de la relation soignant-soigné. Le défaut de communication a un impact direct sur la qualité et la sécurité des patients.
Pour en savoir plus : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1660975/fr/communiquer-impliquer-le-patient
La révolution numérique et le parcours de santé Alain Tassy
La loi de modernisation du système de santé de janvier 2016 ouvre la porte à une véritable révolution en proposant de rebâtir tout le système autour du parcours de santé afin de mettre le patient au centre du dispositif et de favoriser la prévention.
Pour être mise en œuvre, cette nouvelle approche nécessite une évolution des pratiques et une coordination à distance de tous les professionnels de la santé. L’utilisation des technologies numériques représente alors une solution car elles permettent une coordination efficace. Le dossier médical partagé est absolument nécessaire et son appropriation par les professionnels est vital.
L’introduction du parcours de santé représente pour le monde médical une innovation organisationnelle comme le vivent de nombreux autres domaines du monde économique confrontés à la transformation digitale. On peut alors s’étonner que les projets gérés par les ARS soient lancés uniquement pour répondre à un problème identifié localement sans prendre en compte le passage à l’échelle nationale. On peut aussi s’étonner de l’absence de structure et d’un chef de projet responsables de la mise en place du parcours de santé.
L’impact de la démocratie sanitaire : le patient et sa sécurité, point de vue...Haute Autorité de Santé
Soignants et soignés évoluent dans un système complexe qui rend parfois la communication entre ces deux partenaires difficile. Les patients ne comprennent pas toujours les messages qui leur sont délivrés, assimilant mal ce qui concerne leur prise en charge. Par crainte de faire perdre du temps, mais aussi parce que la relation soignant-soigné est par essence asymétrique, les patients n’osent pas poser des questions. Et pourtant, un patient qui communique avec les soignants, qui est attentif à son environnement, qui ose interpeller lorsqu’il ne comprend pas, permet d’améliorer sa sécurité lors des soins.
Revue "Le Mag de l'INPH" n°3 - Janvier 2015
INTERVIEW
Dr Patrick BOUET
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
Monsieur le président quel est votre état d’esprit à mi mandat ?
D’abord je ressens la souffrance des médecins dans leur exercice, la pression en particulier administrative qui s’exerce sur eux au quotidien et le retentissement sur leur activité. L’Ordre va continuer d’oeuvrer pour la revalorisation de l’image de la profession dans la société. La position du médecin auprès des malades et plus largement des citoyens dans des situations de souffrances physiques et sociales est très particulière. Les rapports des patients avec leur médecin sont bons dans la majorité des cas et basés sur la confiance. Les sondages d’opinion montrent que le doute et l’agressivité, malgré leur réalité et l’amplification médiatique, sont très minoritaires. C’est dans ce rapport entre les médecins et la société que se situe la force de la profession.
La relation avec le pouvoir politique n’est pas simple. Il est temps que le mode de réflexion change. Il faut cesser d’opposer la médecine hospitalière publique et le secteur libéral. Ils concourent tous deux au même enjeu et représentent une richesse humaine, économique et sociale au bénéfice de la société.
Le Dr Patrick BOUET est médecin généraliste en Seine Saint Denis, le 93 ! Où les situations sociales et sanitaires sont particulièrement difficiles. Il a été élu pour 3 ans président du conseil national de l’Ordre des médecins en juin 2013. A mi-mandat il regroupe la profession autour d’une image renforcée du médecin et a déjà profondément modifié les rapports de l’Ordre des médecins avec le gouvernement...
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Le Big data en santé et l'éthique, sont- ils compatibles ?Céline Poirier
La caractéristique commune à l'innovation en e-santé et en santé mobile est qu’elles nous conduisent vers une médecine non plus curative mais préventive, voire prédictive. Pour y parvenir, la e-santé doit s’appuyer sur la génération, le partage (Open Data), et le traitement d'une multitude de données grâce aux outils du Big Data. Mais jusqu’où pouvons- nous aller ?
Les risques d’une trop grande divulgation des données de santé sont-ils supérieurs aux avantages ? Comment redonner confiance aux français pour faire avancer la santé connectée ?
Soutenance de ma thèse professionnelle du MBAMCI en février 2016
Programme du 28ème festival de la communication santé de Deauville qui se déroule les 24 et 25 novembre 2017
Infos et inscriptions : www.festivalcommunicationsante.fr
#PATIENT #EXPERT
✅ Chers membres, un article rappelant le rôle essentiel du patient-expert, paris-aidants comme partenaires permettant de contribuer à améliorer la qualité et la sécurité des soins.
⏩ Une expertise mise à contribution pour former des professionnels de santé en France, en Suisse ou au Québec ainsi dans les projets de recherche.
良 Complémentaires des professionnels de santé, ils mettent à disposition leurs savoirs fondés sur leur expérience.
Le partenariat en santé et la démocratie sanitaire doivent être pensés par la coconstruction pour améliorer l'organisation du système de santé et la prise en soin.
Impact sur la_longevite_et_croissance_economiqueAssociation LIR
Les déficits cumulés de notre système d’assurance maladie, le vieillissement de notre population, l’augmentation de son espérance de vie, et l’augmentation des coûts associés à l’apparition de nouveaux équipements, posent avec acuité le problème du financement des dépenses de santé.
Si différentes réformes ont été introduites au cours des dernières années pour stabiliser nos dépenses de santé, les effets potentiels sur le secteur de la santé, l’innovation dans les industries et la croissance, ont trop rarement fait l’objet d’analyses approfondies.
Maladie d’Alzheimer, accident vasculaire cérébral, arthrose... Autant de pathologies que chacun d’entre nous connaît, parce qu’elles peuvent toucher une relation, un ami, un parent. Toutefois, la perception qu’on peut en avoir lorsqu’un de nos proches est affecté est largement indépendante du poids de la maladie dans la population générale même si elle est bien évidemment liée aux modalités actuelles de prise en charge.
Consommation de medicaments_dans_5_pays_europeensAssociation LIR
Le niveau de consommation de médicaments en France est souvent considéré comme étant l’un des plus importants d’Europe. Cette étude cherche à vérifier la persistance de cette affirmation sur la période 2000-2004 en comparant les niveaux de consommation de 7 classes de médicaments en Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni. Non seulement la France n’était plus en 2004 le premier consommateur dans les 7 classes étudiées mais on constate un rapprochement aussi bien des niveaux de consommation que des structures de consommation entre les 5 pays.
1) The document discusses the relationship between health and economic growth, drawing on both the Lucas and Nelson-Phelps approaches. It proposes a theoretical framework that encompasses both the level and accumulation of health as factors that can impact growth.
2) Empirically, using cross-country regressions and instruments from previous studies, the document finds that both the initial level and rate of improvement in life expectancy have a significantly positive impact on GDP growth.
3) Looking specifically at OECD countries, the document finds evidence that only reductions in mortality below age 40 (not overall mortality improvements) generate productivity gains that explain the positive health-growth relationship.
1. The document discusses a speech given by a French Minister to an international pharmaceutical research group about France's efforts to combat infectious diseases through increased medical research funding and public-private partnerships.
2. Over the past 4 years, France has massively increased funding for medical research and provided tax incentives to encourage partnerships between public research laboratories and private companies.
3. Key initiatives include the creation of a research alliance called AVIESAN to better coordinate resources and projects, as well as programs that provide over €1 billion in funding for projects related to biomedical research and technologies.
1. ”
“
Débat «Comment moderniser l’information patient ?» • 20 mai 2011
2011 célèbre l'année des patients.
Mais si ce dernier voit son rôle
constamment revalorisé, les outils
pour l'aider dans ses décisions restent
insuffisants. Entre frustrations récur-
rentes, initiatives encourageantes et
obstacles à surmonter, petit instantané
de l'information patient en France.
La principale information du patient est
celle donnée par le médecin. Des ques-
tions se posent donc : comment ce mé-
decin est lui-même formé et informé ?
La relation patient/médecin est-elle
suffisamment mature pour arriver à un
vrai partage de l’information ? Or, cette
relation reste encore basée sur le modèle
d'«un sachant qui s’exprime devant une
personne qui ne sait pas grand-chose».
Le métier de pharmacien est lui aussi in-
suffisamment tourné vers l’accompagne-
ment du patient.
En complément de l’information orale
apportée par le personnel soignant, les
patients veulent désormais une informa-
tion écrite, sur laquelle ils peuvent reve-
nir. En ce qui concerne les médicaments,
la seule information écrite accessible
est toujours la notice, peu lisible et peu
compréhensible, comme le souligne Jean-
Claude Boulmer.
Au fil des réformes successives, des progrès de la démocratie sanitaire, du gain en autonomie des
associations… l'usager a gagné une place majeure au cœur de notre système de santé. Pourtant, une
ombre demeure au tableau : l'information patient.
En 2008, le LIR et le CISS initiait «l’Alliance pour une information patient-centrée et coproduite»,
groupe de réflexion réunissant les acteurs représentatifs de la chaîne de soins afin d’améliorer l’infor-
mation du patient. Un colloque a été organisé, le 20 mai 2011, pour rendre public les conclusions des
travaux réalisés dans le cadre de cette Alliance et présenter sept guides d’informations.
Conception-rédaction-maquette:MadisPhileo-juillet2011
Le constat : des patients en demande d'informations claires et validées
Et après ?
Nourrir l’échange entre les différents ac-
teurs du système de soins et les usagers
sur le thème de l’information des pa-
tients était déjà une gageure. La création
de ces guides expérimentaux est l’abou-
tissement de ces deux ans d’échanges vifs
mais fructueux.
Dès à présent, cette démarche et ces
guides peuvent être transposés pour
d’autres pathologies. L’Alliance n’a pas
vocation à créer et éditer des guides sur
l’ensemble des pathologies et des mé-
dicaments, mais espère que ce travail
puisse être relayé et développé par les
pouvoirs publics.
POINT DEVUE DU GRANDTEMOIN
Pr Jean-Claude Ameisen, membre du
Comité National d'Ethique (CCNE)
Toute initiative qui vise à permettre au
patient de mieux s’approprier ce qu’il
convient de faire entre dans la démocratie
sanitaire. L’accès aux droits et aux soins
est quelque chose de fondamental dans la
préservation de la santé.
L’information sur la BPCO, une com-
plication du tabagisme, et l’hyperten-
sion artérielle devrait avoir lieu très tôt,
à l’école. Ces brochures sont un premier
pas vers l’information sur le traitement
et sur comment bien vivre avec la mala-
die, avec l’idée de cercles concentriques :
l’information donnée dans les brochures
est claire, accessible et si le patient veut
aller plus loin, il est orienté vers d’autres
sources.
A l’Inserm, nous avions demandé la créa-
tion de sites validés avec des informations
co-construites. C’est difficile à mettre en
place. Or, c’est le croisement de toutes les
subjectivités qui permet de présenter le
meilleur état des connaissances.
Un traitement efficace est basé sur une
médecine fondée sur les preuves, les sta-
tistiques. C'est une incertitude vérifiée et
validée. Le traitement d'un patient sera
donc la personnalisation d'un résultat
collectif et statistique, modulé par la rela-
tion avec le médecin, la temporalité et le
choix libre et informé de ce patient. L'ap-
propriation du traitement repose avant
tout sur cette notion de choix, de façon
à ce que le patient n'ait pas l'impression
que la médecine se substitut à une étape
de personnalisation aussi fondamentale
que récente dans notre culture.
N’oublions pas non plus, que le choix
libre et informé, c’est le droit de savoir
et de ne pas savoir. Dans la notice : si
on ne lit pas, on ne sait rien, et si on lit,
on sait tout, même ce qu’on ne voulait
pas savoir ! Un dialogue est nécessaire
pour cerner ce que la personne veut sa-
voir. Mais, est-ce que le dialogue entre
professionnel de santé et patient est une
partie essentielle de l’acte médical, y com-
pris quand il n’y a pas d’acte médical ?
C’est une question sociétale majeure.
COMPTE-RENDU DES ÉCHANGES
14
Pour en savoir plus :
• Retrouver le compte-rendu du colloque du 20 mai 2011 - Programme et Compte-rendu : http://www.lir.asso.fr
• Télécharger l’ouvrage de la Documentation Française, février 2011 : « Bilan et propositions de réformes de la loi du 4 mars 2002 relative aux
droits des malades et à la qualité du système de santé » http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000096/index.shtml
• Portail du Ministère de la santé : « 2011, année des patients et de leurs droits » - http://www.2011-annee-droits-patients.sante.gouv.fr/
Débat «Comment moderniser l’information patient ?» • 20 mai 2011
2. En partant des recommandations de
la Haute Autorité de Santé (HAS) pu-
bliées en 2008, des brochures qui exis-
taient déjà et des préoccupations des
patients, trois pathologies présentant
avec un manque d’informations avéré
ont été identifiées : la BPCO, l’hyper-
tension artérielle et le cancer du pou-
mon.
Des comités de rédaction ont été consti-
tués pour chacune, avec une première
rencontre en juin 2009 (définition des
messages prioritaires, des moments clés
pour les faire passer au patient), suivie
de réunions de l’été 2009 jusqu’au dé-
but 2010, pour valider les documents.
Des critères de qualités, une présenta-
tion attrayante, des schémas explica-
tifs, des témoignages ont été intégrés.
Ce travail a abouti à la création de sept
guides pratiques expérimentaux. Une
évaluation a été conduite en mars 2010
pour mesurer l’impact de ces docu-
ments.
Chaque guide est construit en fonction
des besoins d’informations spécifiques
de la maladie et de son traitement, avec
une trame commune. Il reprend en pré-
ambule, les points les plus importants
à prendre en considération par rapport
au traitement. Puis donne l’informa-
tion la plus complète sur la maladie et
le traitement, sous une forme différente
selon la brochure, les effets indésirables
les plus fréquents sont également listés.
La brochure se termine par les réponses
aux questions les plus fréquentes que se
posent les patients, et par une série de
conseils pratiques.
Pour être bien traité, le patient doit être
bien informé sur sa maladie et sur les
moyens thérapeutiques dont il dispose.
Pour définir la bonne information à
donner, il faut travailler avec la légiti-
mité de l’équipe de proximité : médecin,
pharmacien, fabricant de médicaments
et enfin usager. Éviter les conflits d’inté-
rêts est clé : la meilleure barrière est une
co-construction de l’information entre
les différents acteurs du parcours de soin.
Des principes forts ont guidé les travaux
de l’Alliance : obtenir des informations
datées, objectives, avec des auteurs iden-
tifiés ; indiquer les autres sources d’in-
formations ; apporter des informations
les plus complètes possibles, actualisées,
conformes aux exigences réglementaires.
Enfin, sans devenir simpliste, cette infor-
mation doit aussi être produite dans un
langage clair.
Tous les acteurs du système de soin
ont une légitimité pour informer le pa-
tient mais aucun ne peut être seul à le
faire. Toute démarche d’information
doit être coordonnée entre les profes-
sionnels de santé, relais d’informations
pour le patient : médecins, pharmaciens
(23 000 officines en France), infir-
mières...
Définition d'une nouvelle méthodologie pour informer les patients
Expérimentation
Débat «Comment moderniser l’information patient ?» • 20 mai 2011 Débat «Comment moderniser l’information patient ?» • 20 mai 2011
Lorsque les patients se tournent
vers d’autres moyens d’information,
comme Internet, ils trouvent pléthore
de renseignements, sous différentes
formes, sans qu’ils puissent identifier
les sources, ni surtout, hiérarchiser les
informations. Alors que le taux de fré-
quentation des sites Internet d’infor-
mations médicales ne cesse d’augmen-
ter, le patient se retrouve sans aucun
guide dans toutes ces informations.
Les besoins des patients sont somme
toute assez évidents : distinguer la bonne
information de la mauvaise, dépasser les
contraintes de la notice, disposer d’une
information établie validée par des re-
gards et des compétences croisées et, en-
fin, disposer d’une information visible et
lisible, aisément accessible.
Réinventer l'information patient
LLes avancées en France
avec le plan Cancer
Dans le cadre du Plan Cancer, des
textes réglementaires ont énoncé le
contexte des annonces de la mala-
die, les obligations de concertation,
la transmission de cette informa-
tion, le parcours de soin personna-
lisé. Chaque année, plus de 600000
patients bénéficient donc d’une
concertation pluridisciplinaire et plus
de 300000 d'un programme person-
nalisé de soin. Cette démarche est
séquencée autour de moments im-
portants : l’annonce de la maladie,
la présentation du projet de soin…
La production de guides conçus
avec les patients complète le dis-
positif, mais n’est efficace qu’avec
un accompagnement humain.
Le parcours du patient est semé
d’embuches, des étapes et des
points clés sont prévus pour adap-
ter le projet au traitement et à la
personne dont les besoins peuvent
évoluer. Cet accompagnement hu-
main est particulièrement critique
dans la période du choix du traite-
ment. Le professionnel de santé ex-
plique la balance bénéfices/ risques
des traitements, l’incertitude d’une
démarche guidée par le bénéfice, le
progrès pour le patient.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Guide pratique pour l'information du patient
Connaître Comprendre Agir
Merci de prendre le temps de lire et relire ce document à plusieurs reprises. Et
également de le faire lire à vos proches et aux différents professionnels de santé
qui vous accompagnement en plus du médecin qui vous a prescrit ce médicament.
En effet, ce guide pratique contient des informations particulièrement utiles pour
vous organiser au mieux avec ce traitement. Il a été réalisé par des représentants
des associations de malades et des professionnels de santé qui ont l’habitude de
conseiller les personnes qui prennent ce traitement. A la fin de ce document, vous
trouverez des renvois sur d’autres sources d’information qui peuvent également vous
être utiles pour arriver à mieux gérer certains aspects de votre situation.
EXPERIMENTATION
Bien connaître votre traitement
pour agir efficacement
Nom de
marque®
DCI
EXEMPLE N°7 : EXPÉRIMENTATION D’UN GUIDE PRATIQUE
MÉDICAMENT PAR INHALATION DANS LE TRAITEMENT
CONTRE LA BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive)
Guide élaboré par guide élaboré
par le Dr Marie-Laure Alby, Mme
Dominique Bacrie, le Dr Martial
Fraysse, M. Alain Murez, M. Jean-
Claude Roussel, ...
Version fabriquée et testée
en février 2010
Bien connaître votre traitement
pour mieux vivre
EXPERIMENTATION
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Guide pratique pour l'information du patient
Connaître Comprendre Agir
Ce document d’information a été fait à votre attention pour vous aider à comprendre
les principaux enjeux de l’hypertension artérielle et de ses traitements. Il a été réalisé
par un collectif de professionnels de santé (médecin spécialistes et généralistes,
pharmaciens) et de représentants d’associations de malades qui ont l’habitude de
conseiller les personnes traitées contre l’hypertension artérielle. N’hésitez pas à
lire et relire ce guide plusieurs fois, ainsi que de le partager avec vos proches et les
professionnels de santé qui vous accompagnent.
Nom de
marque®
DCI
EXEMPLE N°4 : EXPÉRIMENTATION D’UN GUIDE PRATIQUE
MÉDICAMENT APPARTENANT À LA FAMILLE DES ANTAGONISTES DES
RÉCEPTEURS À L'ANGIOTENSINE 2
DANS LE TRAITEMENT DE L'HYPERTENSION ARTÉRIELLE
Guide élaboré par guide élaboré
par le Dr Marie-Laure Alby, Mr.
Jean-Claude Boulmer, le Dr Martial
Fraysse, M. Philippe Thébaut, ...
Version fabriquée et testée
en février 2010
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vous avez besoin d’une chimiothérapie pour traiter votre cancer du poumon. Les
chimiothérapies contre le cancer font souvent peur et vous vous posez sans doute
beaucoup de questions sur leurs conséquences sur votre vie quotidienne. Il est
normal, au début, de se sentir dépassé, voire submergé par toutes les informations
médicales que vous recevez. Ce document a été réalisé pour vous fournir des
informations précises et simples afin de vous aider à adopter les bons réflexes. Il a été
réalisé par des personnes qui ont l’habitude de répondre aux questions des patients :
des représentants d’associations de malades, des professionnels de santé et des
représentants du laboratoire qui fabrique le médicament. N’hésitez pas à prendre le
temps de lire et relire ce document à plusieurs reprises. Faites-le également lire à vos
proches et aux différents professionnels de santé qui vous accompagnent et qui ont
aussi besoin de connaître votre traitement.
Guide pratique pour l'information du patient
Connaître Comprendre Agir
Nom de
marque®
DCI
Bien connaître votre traitement
pour mieux vivre
EXPERIMENTATION
EXEMPLE N°1 : EXPÉRIMENTATION D’UN GUIDE PRATIQUE
MÉDICAMENT PAR INJECTION
DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON
Guide élaboré par le Dr M-L Alby,
M. Pascal Casimir-Perrier, le Dr
Martial Fraysse, Mme Marie Lanta,
le Dr H Morel, ...
Version fabriquée et testée
en février 2010
32
Travail de réflexion
du groupe ALLIANCE :
Des acteurs représentatifs de la chaîne
de soin se sont penchés sur l'infor-
mation patient et ses principaux dys-
fonctionnements afin de proposer une
approche innovante, sur la base de six
constats pour autant de propositions
concrètes.
IInformation patient : 6 propositions
1. Faire travailler ensemble tous les acteurs d'une même maladie - mé-
decins, pharmaciens, laboratoires, associations de patients… - afin de
coordonner une action d'information sur le terrain.
2. Ne pas chercher à traiter tous les aspects de la pathologie et sa prise en
charge, mais donner la priorité aux sujets posant particulièrement pro-
blème. L'information patient peut concerner les explications sur la mala-
die, les moyens de la soigner ou encore l'accompagnement du malade.
3. Se focaliser en premier lieu sur l’observance, en modernisant la notice
pour les usagers de façon à rendre accessibles les explications sur le
médicament et ses effets indésirables.
4. Offrir une information claire et facilement compréhensible, mais pas
simpliste.
5. Proposer des informations pédagogiques et validées, mais non exhaus-
tives et inciter l'usager à consulter d'autres sources s'il le souhaite.
6. Les acteurs de terrain proposent. L'État et les acteurs publics liés à la
santé valident et certifient par la suite.
Jean-Claude Boulmer Agnès Soubrier Marie Lanta David-Romain Bertholot Christian Saout Alexandra Fourcade
Dominique Maraninchi
Bernard Delorme
Dr Marie-Laure Alby
Martial Fraysse Thomas Sannié Edouard Couty Alain Murez Dr Hugues Morel Dr Jean-François
Chambon