3. 3
Déterminer la bonne dose à apporter
Dose
Coefficient
multiplicatif des
exportations
= x
Rendement
prévu
Teneur en P2O5
ou K2O dans les
exportations
x
4. 4
Déterminer la bonne dose à apporter
Dose
Coefficient
multiplicatif des
exportations
= x
Rendement
prévu
Teneur en P2O5
ou K2O dans les
exportations
x
5. 5
Déterminer le coefficient multiplicatif des exportations
0 2,2 1,5 1,2 1 0,8 0 0
1 an 3,3 2,0 1,5 1,2 1 0 0
2 ans ou + 3,7 2,7 2 1,5 1,2 0,8 0
• Exemple pour P2O5, pour des cultures très exigeantes, comme la betterave
sucrière :
Trenf.
Timp.
- 10 %
Timp.
+ 10 %
2x Timp.
Timp. 3x Timp.
Nb. d’années sans
apports depuis la
dernière
fertilisation
6. 6
Déterminer le coefficient multiplicatif des exportations
0 2,2 1,5 1,2 1 0,8 0 0
1 an 3,3 2,0 1,5 1,2 1 0 0
2 ans ou + 3,7 2,7 2 1,5 1,2 0,8 0
• Exemple – P2O5 – Betterave sucrière :
– Limons, teneur Olsen : 82 mg/kg
– Dernier apport datant de moins d’un an
50 Timp.
- 10 %
Timp.
+ 10 %
2x Timp.
80 3x Timp.
7. 7
Déterminer la bonne dose à apporter
Dose
Coefficient
multiplicatif des
exportations
=
x
Rendement
prévu
Teneur en P2O5
dans les
exportations
x
85 t/ha 0,5 kg P2O5/t 1 42,5 kg P2O5/ha
9. 9
Bien prendre en compte les produits résiduaires organiques
P2O5 K2O
Teneur (g/kg) Keq
Quantité efficace
apportée (kg P2O5/ha)
Teneur (g/kg)
Quantité efficace
apportée
(kg K2O/ha)
Fumiers de bovins
30 t/ha
2,8 0,8 67 9,5 285
Source : Brochure « Valorisation des effluents d’élevage » - RMT « élevages et environnement »
10. 10
Bien prendre en compte les produits résiduaires organiques
P2O5 K2O
Quantité efficace
apportée (kg P2O5/ha)
Quantité efficace apportée
(kg K2O/ha)
Fumiers de bovins
30 t/ha
67 285
Lisier de porcs
30 m3/ha
92 144
Vinasse de
sucrerie
3 t/ha
180
Ecumes de
sucrerie
8 t/ha
64
Source : Brochure « Valorisation des effluents d’élevage » - RMT « élevages et environnement »
153
kg K20/ha
43
kg P2O5/ha
Les exports estimés pour un
rendement de 85 t à 16°/ha
- Mode de raisonnement de la fertilisation similaire entre ces deux éléments
Betterave, culture exigeante en phosphore et en potassium
Symptômes pas toujours évident à rapidement identifier :
Phosphore : exemple de la photo, mais ça peut aussi être un ralentissement voire un arrêt du développement de la plante, à des stades assez précoces, 6-10 feuilles.
Potassium : chlorose apicale des feuilles, des symptômes de brûlure, feuille à l’aspect terne, couleur bronze, avec des lésions marron qui peuvent apparaitre sur les pétioles. Mais là aussi, les dégâts peuvent arriver tôt ce qui se traduit surtout par un ralentissement du développement
Confirmer la carence avec une analyse pour ne pas se tromper dans la cause.
Très compliqué voire impossible de corriger une situation de carence dès que celle-ci est identifiée. D’où la nécessité de bien anticiper et raisonner sa fertilisation PK.
Un raisonnement et des paramètres pour réaliser le calcul édités dans la brochure Fertilisation P-K-Mg du Comifer
Un calcul de la dose basé sur le niveau d’exportation anticipé par la culture mise en place,
Teneurs :
0,5 kgP2O5/t
1,8 kgK2O/t
Surplus éventuel dû au résidus dans le cas de pailles exportées.
Un calcul de la dose basé sur une estimation de la biodisponibilité de ces éléments, et le besoin éventuel, non seulement de répondre aux besoins de la plante, mais aussi d’augmenter cette biodisponibilité à moyen terme dans les situations critiques
Abaque qui dépend du statut d’exigence de la plante, Analyse de sol chimique à renouveler environ tous les 5 ans : P Olsen ou Joret-Hébert, teneur en potassium échangeable.
Le seuil d’impasse est défini comme le niveau d’offre du sol en élément au-delà duquel l’absence de fertilisation n’induit aucune perte sensible de rendement
NB : Pour le paramétrage de base de la grille COMIFER, on fixe la limite comme étant le niveau de teneur du sol au-dessus duquel la perte de production n’excède jamais 10 % (dans la totalité des situations expérimentales explorées).
Trenf : c’est le niveau de disponibilité d’élément dans le sol en dessous duquel un apport de fertilisant égal à l’exportation (théorique) par la récolte ne suffit pas à retrouver le rendement potentiel.
Valeurs de ces seuils dépend de du type de sol, et du niveau d’exigence -> référence dans la brochure du Comifer.
Conseils sur les formes d’apports :
P : Pour le phosphore, il convient de choisir des engrais de très bonne solubilité type superphosphates. Pour des teneurs de sol supérieures au seuil de renforcement, l’apport pourra être réalisé à l’automne ou au printemps. En revanche, pour une teneur inférieure au seuil de renforcement, il faudra privilégier des apports de printemps notamment dans les sols de craie et à pH supérieurs à 7.5.
K : Les formes sulfate et chlorure de potassium peuvent être choisies indifféremment. Si la teneur du sol est supérieure au seuil de renforcement, l’apport peut être réalisé à l’automne ou au printemps. Si la teneur est inférieure au seuil de renforcement il sera préférable de réaliser un apport d’automne compte tenu du risque de glaçage du sol suite à un apport conséquent avant semis. Ce conseil est d’autant plus important à suivre pour des sols sensibles à la battance. Les fortes fertilisations potassiques (>250kg/ha de K2O) devront nécessairement être accompagnées d’apport de 30 à 40kg/ha de magnésie au printemps pour éviter tout risque de carence magnésienne. Bien insister sur ce blocage.
Keq : correspond à l’équivalence en engrais de référence d’un kg d’élément apporté par le PRO. Si j’apporte 100kgP2O5 avec du fumier bovins, en réalité j’apporte l’équivalent de 80kgP2O5/ha avec du superphosphate.
Pas d’hydrolyse organique pour le potassium : élément très rapidement disponibles. Souvent un Keq proche de 1.
Conclusion : dans des situations où les teneurs sont proches du seuil d’impasse, les apports suffisant à compenser les exports, pas d’apports supplémentaires nécessaires.
Analyse P. Denoroy sur les écumes :
A priori, je me dis que le P étant d'origine végétale et non "phytique", il doit être très rapidement disponible, le chaulage n'ayant pas vraiment cristallisé ce phosphate en apatite (phosphate de calcium). D'ailleurs, si on peut se permettre l'analogie, on voit que les boues d'épuration chaulées ont une disponibilité similaire du P à celle des boue non chaulées ... tant qu'on les apporte à du sol un minimum acide évidemment. La disponibilité du P doit être d'autant plus forte que l'acidité du sol sur lequel on les apporte est élevée (=pH bas). Si on est dans une logique d'entretien à long terme de la fertilité P, on doit pouvoir considérer que tout le P apporté est disponible en 2-3 ans ... mais à confirmer.
NB : voir les teneurs MgO dans les PRO