Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
Ce diaporama présenté lors des Biothémas du Sommet de l’Elevage 2021 aborde la question de l’optimisation des complémentarités potentielles entre régions, étudiée dans le cadre du projet CASDAR RéVABio. La demande de viande ovine biologique, encore limitée mais bien réelle, se heurte à la question de la saisonnalité de la fourniture d’agneaux. La production présente en effet des calendriers de production contrastés selon les régions, avec une production d'agneau d'été-automne dans les bassins herbagers de la moitié nord du pays (races lourdes ne désaisonnant pas naturellement), et une production d'hiver-printemps dans les bassins sud (races rustiques désaisonnant plus facilement). S'agissant de la commercialisation en circuits longs, étudiée dans le projet RéVABIo, ces spécificités régionales posent la question de l'adéquation de l'offre d'agneaux à la demande et conduisent à étudier les complémentarités d'approvisionnement entre régions.
Ces programmes ont pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des élevages de bovins viande sans avoir d’impacts négatifs sur d'autres indicateurs environnementaux (stockage de carbone, énergie, biodiversité, qualité de l'air, qualité de l'eau) ou économiques.
Ils répondent à la problématique du changement climatique en considérant l’ensemble des enjeux environnementaux et de durabilité. Ils développent l’approche environnementale dans le conseil apporté aux éleveurs bovin viande.
Filière laitière et reduction de l'empreinte carboneMilk U Good
La filière laitière offre des produits variés, bons pour la santé et elle dynamise l'économie des régions.
De la ferme à l'usine, elle est depuis longtemps engagée dans une démarche de développement durable et de respect de l’environnement.
Comment la filière laitière maîtrise-t-elle son empreinte carbone ?
Les diagnostics environnementaux CAP’2ER® sont actuellement en plein
déploiement en élevage ovin dans le cadre du projet Green Sheep. Cette
intervention vise à présenter les premiers résultats d’empreinte carbone et de
performances environnementales en élevage ovin lait et viande, sur la base des
résultats obtenus sur les exploitations du réseau d’élevage INOSYS.
Dans le cadre de son plan de filière, l’Association Nationale Interprofessionnelle Caprine (ANICAP) souhaite mettre à disposition des éleveurs et des techniciens l’outil CAP’2ER® afin d’initier une démarche environnementale au sein des exploitations caprines. Concrètement, cet outil permet d’évaluer les performances environnementales d’une exploitation (impacts et contributions positives) dans le but de coconstruire avec l’éleveur un plan d’action permettant de réduire son impact environnemental et de valoriser à termes ses réductions d’émissions de carbone (crédit carbone).
Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Dominique Daul, Responsable des dossiers environnement à Interbev, ainsi que Emmanuel Costes, Président de la section ovine d’Interbev
[SPACE 2017] Conférence présidée par Martial Marguet de l’Institut de l’Elevage, Marie-Thérèse Bonneau du Cniel et Jean-Hervé Caugant de la Chambre régionale d’agriculture de Bretagne
Retour sur les chiffres clés de l'élevage bovin laitier en France et son impact réel sur l'environnement.
Quels sont les dernières actions mises en place pour limiter ses impacts ? Appuyé par un cas concret d'analyse de l'empreinte de l'exploitation GAEC des Aubépines.
Cette conférence a été organisée par le CNIEL.
Présentation de Jean-Baptiste Dollé (Institut de l'Elevage) lors de la préparation de la Conférence sur le climat (COP21) dans le domaine agricole à l'Elysée
Combinaison des approches génétique et de modélisation pour développer un nouveau biomarqueur non invasif de résilience basé sur les métabolites du lait, par Marie Ithurbide - INRAE
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Webinaire santé prédation - Doré Nicolas Inrae 31 mai 2024.pdf
LIFE BEEF CARBON Le plan carbone en production bovin viande
1. Josselin ANDURAND – Responsable projet IDELE – josselin.andurand@idele.fr
11/09/19
LIFE BEEF CARBON
Le plan carbone en production
bovin viande
2. Plan
2
• Contexte du projet et objectifs
•Point d'avancement et derniers résultats
• Exemple d’une démarche bas carbone chez un
éleveur innovant : l’EARL la CERISAIS
3. CONTEXTE : L’élevage au cœur
des thématiques environnementales
3 3
Sols
Eau
Territoire
Air
4. Le rapport de la FAO de 2006 4
La grande
ombre portée
par l’élevage…
Contexte
5. MESSAGE TRADUIT PAR LA PRESSE GRAND PUBLIC
L'L'éélevage contribuelevage contribue
beaucoup aubeaucoup au
rrééchauffementchauffement
climatiqueclimatique
L'L'éélevage contribuelevage contribue
beaucoup aubeaucoup au
rrééchauffementchauffement
climatiqueclimatique
Déferlement médiatique !!
5
Contexte
11. Contexte
11
Agriculture ≈ 20 % des GES totaux
dont Elevage ≈ 15 %
dont Elevage ruminants ≈ 10 %
dont Elevage bovins viande ≈ 5 %
dont Elevage bovins lait ≈ 4 %
Des services rendus variés
dont notamment
Séquestration du carbone dans les sols agricoles ≈ 90% du
potentiel de réduction GES agricole (IPCC, 2007, FAO 2010)
MAIS !
12. 12
Source : Infosol (INRA Orléans)
~ 800 Mds t
~ 600 Mds t
~ 800 Mds t [0-30]
~ 1200 Mds t [30-100]
Meersmans et al., 2012
Stocks estimés
3 à 4 Mds t C [0-30]
Le stockage de carbone : un atout
de l’élevage allaitant
15. Lancement de Life Beef Carbon
15
Peu d’outils de conseils adaptés
Peu de moyens de communication
Certaines techniques identifiées mais sans dissémination
Leviers : Limiter animaux improductifs / gestion alimentation / gestion
cultures et des prairies / ajustement de la fertilisation…
Pas de solution standard nécessité de faire du cas par cas
Lancement de BEEF CARBOLancement de LIFE BEEF
CARBON
16. Objectifs
16
Réduire l’empreinte carbone de la production
de viande de 15% à échéance de 10 ans
…2 000 ELEVEURS
5 ans : 2016 à 2020
PLAN DE PERFORMANCE TECHNIQUE, ECONOMIQUE
ET ENVIRONNEMENTAL
de la production de viande bovine
18. Objectifs et valorisation filière
18
18
Développer des outils et sensibiliser éleveurs et techniciens
Connaître et réduire l’empreinte carbone de la viande bovine
Conseil technico économique avec une entrée carbone
Identifier, tester et promouvoir les pratiques d’élevage bas
carbone
Construire le plan carbone de la production de viande bovine et
lancer une dynamique nationale bas carbone dans la filière
19. Avancement du projet
19
Cadre méthodologique commun
Développement d’outils harmonisés
Formation des éleveurs et des conseillers
Diagnostics de 2000 fermes de
démonstration :
• Représentatives des systèmes existants
• Quantifier l’impact carbone
• Sensibiliser les éleveurs
• Pistes d’amélioration
Mise en place d’un réseau de 170 fermes
innovantes :
• Identifier des leviers de réduction et leur
impact économique
• Plan carbone personnalisé
• Rencontres et visites éleveurs/conseillers
Plan carbone de la filière bovins viande
20. LIFE BEEF CARBON : des outils
Pédagogie et sensibilisation
Conseil en élevage, aide à la décision 20
NIVEAU simplifié : 35 critères techniques
NIVEAU complet : 150 critères techniques
Les impacts environnementaux (air, eau, biodiversité, énergie)
La performance nourricière
La construction de plans d’action
Les incidences économiques
Un outil certifié pour mesurer la performance
environnementale et construire des plans d’action
21. 3 outils comparés et harmonisés
22
22
Indicateur GES : kg éq. CO2 / kg viande vive produite
24. RESULTATS
Fermes de démonstration
25
25
+
1. Discussion autour des résultats du diagnostics 2. Analyse technique et suggestion de leviers
avec les références issues d’élevages comparables
27. 28
28
Emissions brutes de GES - Stockage de carbone = Empreinte carbone nette
11,316,7 5,4
(± 4,0) (± 3,4) (± 4,7)
kg éq. CO2/kgvv
Premiers résultats sur 1700 fermes
de démonstration
kg éq. CO2/kgvv kg éq. CO2/kgvv
29. Le méthane entérique représente plus
de 50% des émissions
30
30
56%
23%
6%
6%
5% 4%
Fermentation entérique
Gestion des effluents
Achats aliments et paille
Fertilisation
Energies directes
Achats d'engrais
Répartition des émissions de 1650 fermes de démonstration
30. Focus sur les systèmes naisseurs :
émissions, stockage et empreinte nette de 450 fermes
18,3
8,0
10,3
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Emissions brutes de GES Stockage de carbone Empreinte carbone nette
kgeqCO2/kgviandeviveproduite
31
31
31. 32
32
Focus sur les systèmes naisseurs :
Variabilité des résultats de 450 fermes
Emissions totales
( kg eCO2/kg vv)
450 fermes NAISSEURS
32. Les « meilleures » exploitations ont une empreinte
carbone 35% plus basse que la moyenne
Top 10 Naisseurs Naisseurs Bottom 10 Naisseurs
Nombre d'exploitations 45 450 45
Performances de production
Production (kg vv /UGB) 401 298 212
Intervalle vêlage-vêlage (jours) 380 377 392
Chargement apparent (UGB/ha SFP) 0,98 1,02 0,98
Apports azote minéral (uN/ha) 15 25 37
Consommation carburants (L/ha) 55 60 66
Consommation concentrés (kg brut /kg vv) 1,12 1,72 2,43
Performances environnementales
Emissions brutes (kg eq CO2/ kg vv) 12,5 +-0,9 18,3 +- 3,1 26,6 +-1,9
Stockage de Carbone (kg eq CO2/ kg vv) 6,3 +-2,1 8,0 +- 3,8 10,0 +-2,9
Emissions nettes (kg eq CO2/ kg vv) 6,2 +- 2,4 10,3 +- 3,5 16,6 +- 3,4
33
33
04/10/2018
33. Moyenne
Naisseurs
Beef Carbon
Top 10
Naisseurs
Beef Carbon
Top 10 des réseaux
d’élevage Inosys
Moyenne fermes
expérimentales
Emissions brutes
(kg eq CO2/ kg vv)
18,3 +- 3,1 12,5 +-0,9 12,2 +- 1,1 13,8
Stockage de Carbone
(kg eq CO2/ kg vv)
8,0 +- 3,8 6,3 +-2,1 6,5 +- 2,8 7,6
Emissions nettes
(kg eq CO2/ kg vv)
10,3 +- 3,5 6,2 +- 2,4 5,7 +- 2, 6,2
34
34
Des empreintes convergentes et
comparables pour les fermes optimisées
34. Premières conclusions
• Forte variabilité intra système
• Il y a un potentiel d’amélioration sur toutes les sources d’émissions et de
stockage carbone
• Lien positif avec le résultat technico-économique (durabilité)
• Travaux complémentaires sur les fermes « innovantes » pour identifier et
caractériser les réductions d’émission
35
37. 125 fiches éleveur « innovant »
38
« J’ai beaucoup de famille et relations en dehors du monde agricole qui me parlaient des émissions
de méthane des vaches. J’ai voulu m’engager dans cette démarche pour avoir de meilleures
connaissances sur le sujet et voir les marges de manœuvres sur ma ferme. Je ne regrette absolument
pas et j’espère que la démarche se généralisera. »
EARL de l’Avenière
38. 6 familles de leviers testés sur 125 fermes
innovantes et pourcentage de réduction de
l’empreinte carbone nette
39
Alimentation du troupeau 2-3 %
Gestion du troupeau 6-10 %
Gestion des intrants 1-2 %
Gestion des effluents 2-4 %
Conduites des cultures 2-4 %
Stockage de carbone 2-8 %
39. Fiche technique :
pour chaque levier de réduction
40
• Approche
économique
• Freins techniques
• Potentiel de
réduction associé
• Témoignages
d’éleveurs et de
techniciens
40. Conclusion et perspectives
• Très bon retour des 2000 éleveurs volontaires
• Toutes les familles de conseil en élevage représentées
• Bonne corrélation entre résultats technico économiques et performances
environnementales
• Un déploiement au-delà du périmètre initial
• Une démarche filière proactive et structurante
44
44
41. EARL La CERISAIS (35)
Exemple d’un élevage « innovant » dans une démarche bas carbone
43. Intérêts et motivations
• Intérêt pour les questions d’écologie
• Limiter les émissions de CO2
• Protéger la qualité de l’eau et des sols
• Mesurer l’impact environnemental de l’activité d’élevage
• Evaluer mes pratiques et me comparer aux autres élevages
• Communiquer sur la performance environnementale de l’élevage
• Répondre aux attentes et interrogations de mes clients
• Une motivation supplémentaire et un nouveau challenge
44. Bilan environnemental
• Julien n’avait pas que des
attentes sur le carbone
• Mais aussi sur :
• les performances
nourricières,
• La qualité de l’eau,
• La qualité de l’air
45. Plan d’action
• Sources d’émissions • Fertilisation minérale
• Réduire le fertilisation minérale
• Substituer une partie de la fertilisation
minérale par du lisier de porcs
• Stockage de carbone
• Implantation de haies (1.3 km soit +20%)
• Réduire les surfaces en culture pour des
surfaces en herbe
• Changement de production
• Arrêt des bœufs pour plus de vêlages
• Ventes de veaux (directe) ou broutards
47. Le changement de système
• Main d’œuvre 2 UMO
• Troupeau
• 110 vêlages en double période
• 32 mois au 1er vêlage avec objectif de 30 mois
• IVV 395 j avec objectif 370 – 375 j
• Ventes
• 15 veaux en direct et 35 broutards
• Jeunes vaches de réforme et très peu de génisses
48. Le changement de système
• Surfaces
• 100 ha de SAU
• 55 ha 81 ha de prairies
• 0 ha maïs ensilage
• 9 ha de méteil
• 9 ha de céréales à paille
• Pression de fertilisation moins importante
+ de prairies, - de chargement et – moins de
cultures
50. Le changement de système
• Passage :
• 58 à 110 vêlages
• 31 à 51 tvv produite : +110 kg vv/UGB
• 28 ha à 53 ha de PP
• Chargement 1.9 à 1.6 UGB/ha SFP
• Dilution du méthane entérique par l’augmentation du nombre de kg vv
produit par UGB : 240 kg vv/UGB 350 kg vv/UGB
• Un bœuf est remplacé par une jeune vache + son veau
51. Le changement de système
• Passage :
• 58 à 110 vêlages
• 31 à 51 tvv produite : +110 kg vv/UGB
• 28 ha à 53 ha de PP
• Chargement 1.9 à 1.6 UGB/ha SFP
• Augmentation du stockage carbone par l’augmentation du nombre
d’hectares de prairies par UGB : 40 % PP/SAU viande 57 % PP/SAU viande
• Une bonne maitrise du pâturage : une condition indispensable
52. Les effets attendus
• Amélioration
• +63 t éq CO2
• +190 pers./an
• Réduction
• - 1 191 kg N
• Vers l’eau
53. Synthèse
• Des performances dans la conduite du cheptel limitant l’impact
des fermentations entériques.
• Une efficacité de la ration combinée à la production de céréales
autoconsommées permettant de réduire les achats d’aliments
et de paille.
• Un recours aux légumineuses dans les céréales et/ou dans les
rotations longues.
• Une structure d’exploitation, apte à stocker
le carbone par la présence de haies et de
prairies naturelles et limitant la
consommation d’énergies directes.
• Sans détériorer les bons résultats
économiques de l’exploitation
54. Merci de votre attention
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ingénieurs sur le
stand A40 (Hall 4)