30 mesures de relance que le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, la FEBEA et leurs partenaires, ont identifiées à l’issue d’un travail de consultation et de co-construction mené avec tous les acteurs de la filière depuis le 1er juin 2020.
Ces mesures visent à :
- Atténuer le choc de la crise sanitaire
- Favoriser l'innovation
- Investir dans les PME agiles et modernes
- Préparer la relève grâce aux formations
- Développer les pratique de gestion durables
- Optimiser les performances à l'export
Un Comité Stratégique de Filière a été crée afin de poursuivre un dialogue concret et régulier entre les différentes acteurs de la filière, ainsi que l'Etat et les territoires.
Bilan de la 2e promotion du programme Accélérateur PMEBpifrance
Le programme de l’Accélérateur PME a été conçu pour permettre aux entreprises sélectionnées de booster leurs axes stratégiques de croissance, pour prendre du recul et renforcer les compétences, conquérir de nouveaux territoires à l’international et développer un réseau d’excellence par les mises en relation proposées. Découvrez le bilan de la seconde promotion de l'Accélérateur PME.
Guide pratique de d'Assurance Prospection AccompagnementBpifrance
L’Assurance Prospection Accompagnement (APA) est un dispositif
complet dédié aux TPE et PME, primo ou faiblement exportatrices.
Il présente pour votre entreprise les atouts suivants :
• un accompagnement réalisé par un prestataire de conseil expert
en développement international pour vous aider à structurer vos
premières démarches à l’export ;
• une avance de trésorerie immédiate pour financer vos dépenses
de prospection ;
• une assurance pour sécuriser votre développement à l’international
A l’occasion de l’édition 2015 de Capital Invest, son événement annuel dédié à ses interventions en capital investissement, Bpifrance publie une analyse inédite de l’impact de cette activité depuis sa création.
Les PME et l’industrie apparaissent ainsi comme les premiers bénéficiaires des investissements des fonds partenaires en capital développement.
Par ailleurs, avec des sorties de plus en plus profitables, le capital innovation français affirme en 2015 sa maturité et sa capacité à accompagner des trajectoires d’entreprises mondiales.
Revivez l'événement en vidéo sur http://live.bpifrance.fr/Bpifrance-Capital-Invest-2015
Pour vous accompagner dans votre évolution au sein de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, nous disposons de différents outils : entretiens annuels, people reviews, parcours personnalisés. Nous vous offrons les moyens de prendre en main votre carrière.
Garantie, financement, international, innovation, investissement, accompagnement, partenariat régionaux... 2017 a été une année record pour tous les métiers de Bpifrance. Cette année a notamment été marquée par l’arrivée du métier Assurance Export et la montée en puissance du métier de l’Accompagnement.
Découvrez l'intégralité du bilan d'activité 2017
Les chiffres clés de l'industrie cosmétique en France et de présence à l'international.
On y apprend que 64% des entreprises sont des PME et que 164 000 personnes y sont employés en 2019, que cette industrie a un fort ancrage local. Et aussi que l'Allemagne est le premier marché d'exportation pour les produits cosmétiques français.
2016 est la quatrième année de forte croissance pour Bpifrance. Cette année a aussi été marquée par la création d’une activité d’accompagnement des entreprises par le conseil, la formation et la mise en relation.
Bilan de la 2e promotion du programme Accélérateur PMEBpifrance
Le programme de l’Accélérateur PME a été conçu pour permettre aux entreprises sélectionnées de booster leurs axes stratégiques de croissance, pour prendre du recul et renforcer les compétences, conquérir de nouveaux territoires à l’international et développer un réseau d’excellence par les mises en relation proposées. Découvrez le bilan de la seconde promotion de l'Accélérateur PME.
Guide pratique de d'Assurance Prospection AccompagnementBpifrance
L’Assurance Prospection Accompagnement (APA) est un dispositif
complet dédié aux TPE et PME, primo ou faiblement exportatrices.
Il présente pour votre entreprise les atouts suivants :
• un accompagnement réalisé par un prestataire de conseil expert
en développement international pour vous aider à structurer vos
premières démarches à l’export ;
• une avance de trésorerie immédiate pour financer vos dépenses
de prospection ;
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A l’occasion de l’édition 2015 de Capital Invest, son événement annuel dédié à ses interventions en capital investissement, Bpifrance publie une analyse inédite de l’impact de cette activité depuis sa création.
Les PME et l’industrie apparaissent ainsi comme les premiers bénéficiaires des investissements des fonds partenaires en capital développement.
Par ailleurs, avec des sorties de plus en plus profitables, le capital innovation français affirme en 2015 sa maturité et sa capacité à accompagner des trajectoires d’entreprises mondiales.
Revivez l'événement en vidéo sur http://live.bpifrance.fr/Bpifrance-Capital-Invest-2015
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Garantie, financement, international, innovation, investissement, accompagnement, partenariat régionaux... 2017 a été une année record pour tous les métiers de Bpifrance. Cette année a notamment été marquée par l’arrivée du métier Assurance Export et la montée en puissance du métier de l’Accompagnement.
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Les chiffres clés de l'industrie cosmétique en France et de présence à l'international.
On y apprend que 64% des entreprises sont des PME et que 164 000 personnes y sont employés en 2019, que cette industrie a un fort ancrage local. Et aussi que l'Allemagne est le premier marché d'exportation pour les produits cosmétiques français.
2016 est la quatrième année de forte croissance pour Bpifrance. Cette année a aussi été marquée par la création d’une activité d’accompagnement des entreprises par le conseil, la formation et la mise en relation.
Bpifrance est ancré dans les territoires, partenaires des Régions.
Découvrez l'Atlas des Régions 2015 de Bpifrance.
Cet atlas illustre l'activité de Bpifrance au cours de l'année 2015.
Bpifrance est ancré dans les territoire, partenaires des Régions.
Découvrez l'Atlas des Régions 2014 de Bpifrance.
Cet atlas illustre l'activité de Bpifrance au cours de l'année 2014.
Bpifrance Le Lab : Vaincre la peur de l'international, les PME à la conquête ...Bpifrance
Parti du constat que l’internationalisation de son activité faisait peur et que le gain ne compensait pas la prise de risque, Bpifrance le Lab se mobilise et publie un manifeste en faveur de l’international, à l’attention de toutes les PME « international compatibles » qui s’ignorent.
Cette nouvelle étude a été réalisée à partir d’une large recherche documentaire et d’interviews auprès de 30 dirigeants de PME-ETI, elle décrypte les raisons du succès des entreprises qui se développent à l’international, et démontre pourquoi une présence hors de nos frontières constitue un catalyseur de croissance pour des entreprises audacieuses :
Nous expliquons également que les exportations ne constituent pas l’unique chemin vers l’international. La franchise, le transfert de technologie, l’e-export ou même les importations permettent de se familiariser avec des marchés étrangers ou de les tester, parmi d’autres modes d’internationalisation. Enfin, comme pour toute transformation, le rôle et l’implication du dirigeant est central.
En savoir plus : https://www.bpifrance-lelab.fr/Analyses-Reflexions/Les-Travaux-du-Lab/Vaincre-la-peur-de-l-international
Programme et calendrier de la première promotion de l'accélérateur ETI. Ce programme, opéré par Bpifrance et co-financé par la DGE, est une offre sur mesure au service des ETI dont l’ambition est de devenir les champions de demain à l’échelle internationale.
A l’issue de 24 mois d’un programme d’accompagnement intensif, les résultats sont là ! On note de belles progressions de l’ensemble des accélérés. Les accélérées de cette promo 3 enregistrent en moyenne une croissance de 25 % de leurs chiffres d’affaires et de 36 % de leurs effectifs.
Bpifrance le lab Infographie : Vaincre la peur de l'international, les PME à ...Bpifrance
Parti du constat que l’internationalisation de son activité faisait peur et que le gain ne compensait pas la prise de risque, Bpifrance le Lab se mobilise et publie un manifeste en faveur de l’international, à l’attention de toutes les PME « international compatibles » qui s’ignorent.
Cette nouvelle étude a été réalisée à partir d’une large recherche documentaire et d’interviews auprès de 30 dirigeants de PME-ETI, elle décrypte les raisons du succès des entreprises qui se développent à l’international, et démontre pourquoi une présence hors de nos frontières constitue un catalyseur de croissance pour des entreprises audacieuses :
Nous expliquons également que les exportations ne constituent pas l’unique chemin vers l’international. La franchise, le transfert de technologie, l’e-export ou même les importations permettent de se familiariser avec des marchés étrangers ou de les tester, parmi d’autres modes d’internationalisation. Enfin, comme pour toute transformation, le rôle et l’implication du dirigeant est central.
Pour en savoir plus : https://www.bpifrance-lelab.fr/Analyses-Reflexions/Les-Travaux-du-Lab/Vaincre-la-peur-de-l-international
Bpifrance est ancré dans les territoires, partenaires des Régions.
Découvrez l'Atlas des Régions 2016 de Bpifrance.
Cet atlas illustre l'activité de Bpifrance au cours de l'année 2016.
Cap invest 2018, les fonds partenaires et Bpifrance : BilanBpifrance
Découvrez l'activité fonds de Fonds de Bpifrance. En 2017, l’écosystème du capital-investissement français a gagné en maturité : la taille moyenne des fonds, en capital-innovation comme en capital-développement, a encore progressé et les financements disponibles (« dry powder ») atteignent 13,2 milliards d’euros.
Création d'entreprise, entrepreneuriat pour TOUS, Deeptech, financement, innovation, investissement, garantie… Que faut-il retenir de l'année 2019 de Bpifrance ?
Bpifrance le lab - PME et ETI Manufacturieres - Stratégies de Rebond face à l...Bpifrance
Bpifrance Le Lab, en partenariat avec le Cetim, et avec l’appui du cabinet de conseil Autre Vision, publie l’étude « PME et ETI manufacturières : stratégies de rebond face à la crise ». Cette étude s’appuie sur les témoignages de dirigeants de PME et ETI manufacturières, recueillis en face à face entre février et septembre 2014. Ces entreprises appartiennent à différents secteurs d’activité, sont de tailles diverses et de statuts variés, mais ont comme point commun d’avoir mis en œuvre de véritables plans stratégiques pour rebondir après le choc de 2008.
Accélérateur ETI, programme animé par Bpifrance, est une offre sur mesure au service des ETI pour leur permettre de devenir les champions internationaux de demain. Il a été lancé mercredi
25 mai lors de l’événement Bpifrance Innovation Génération, en présence de Nicolas Dufourcq et d’Emmanuel Macron.
Bpifrance Le Lab - Infographie - ETI et internationalBpifrance
En France, les ETI ont plus tendance à se développer à l'international. Quels sont leurs atouts pour l'Economie française ? Quel est leur terrain de jeu favori ? Pourquoi résistent-elles mieux ?
Vous avez une vision ? Nous vous offrons la une !EY
Participez à l'édition 2016 du Prix de l'Entrepreneur de l'Année, organisée par EY et le magazine L'Express !
Le Prix de l'Entrepreneur de l'Année met en avant les champions de l'esprit d'entreprise, moteurs de la croissance et de la compétitivité française.
Pour plus d'informations, consultez le site dédié : www.ey.com/fr/eoy
Il est parfois avancé que la France serait particulièrement dépourvue de start-up à vocation industrielle. C’est en tout cas ce que tendrait à montrer la liste des entreprises qui constituent le NEXT40, l’indice des futurs champions français de la Tech. Ce dernier met en effet principalement en avant des firmes de services. Toutefois, en conclure que les start-up n’apportent aucun avantage compétitif à notre base industrielle serait excessif.
Quiconque veut le vérifier se heurte à une première difficulté, du fait de l’absence de définition précise du terme « start-up ». En raisonnant sur une base élargie, on observe des firmes à forte croissance dans de nombreux secteurs, y compris dans l’industrie. Si l’on ressert la focale aux start-up « proprement dites », la proportion de ces entreprises qui s’intéressent à l’industrie n’est pas moindre en France qu’aux États-Unis. On constate également que le modèle d’innovation qui fait le succès des firmes numériques, notamment celles du secteur financier, peut être adapté à l’industrie manufacturière.
À l’aide de données et de témoignages issus de « l’écosystème start-up », cet ouvrage démontre l’existence de firmes à forte croissance dans l’industrie et le rôle qu’elles peuvent jouer dans la redynamisation du secteur industriel. Comme dans les autres secteurs, l’insuffisance du financement par le capital-risque ralentit leur développement. Mais des rapprochements avec les grands groupes industriels sont possibles et le développement des deeptechs offre des opportunités pour jouer sur les complémentarités entre start-up et firmes industrielles.
Cet ouvrage s’adresse aux entrepreneurs et aux étudiants qui souhaitent s’engager dans la voie de l’industrie, aux dirigeants d’entreprise recherchant des voies de renouvellement de leurs stratégies industrielles et aux décideurs publics.
Bpifrance est ancré dans les territoires, partenaires des Régions.
Découvrez l'Atlas des Régions 2015 de Bpifrance.
Cet atlas illustre l'activité de Bpifrance au cours de l'année 2015.
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Bpifrance Le Lab : Vaincre la peur de l'international, les PME à la conquête ...Bpifrance
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Nous expliquons également que les exportations ne constituent pas l’unique chemin vers l’international. La franchise, le transfert de technologie, l’e-export ou même les importations permettent de se familiariser avec des marchés étrangers ou de les tester, parmi d’autres modes d’internationalisation. Enfin, comme pour toute transformation, le rôle et l’implication du dirigeant est central.
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A l’issue de 24 mois d’un programme d’accompagnement intensif, les résultats sont là ! On note de belles progressions de l’ensemble des accélérés. Les accélérées de cette promo 3 enregistrent en moyenne une croissance de 25 % de leurs chiffres d’affaires et de 36 % de leurs effectifs.
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Parti du constat que l’internationalisation de son activité faisait peur et que le gain ne compensait pas la prise de risque, Bpifrance le Lab se mobilise et publie un manifeste en faveur de l’international, à l’attention de toutes les PME « international compatibles » qui s’ignorent.
Cette nouvelle étude a été réalisée à partir d’une large recherche documentaire et d’interviews auprès de 30 dirigeants de PME-ETI, elle décrypte les raisons du succès des entreprises qui se développent à l’international, et démontre pourquoi une présence hors de nos frontières constitue un catalyseur de croissance pour des entreprises audacieuses :
Nous expliquons également que les exportations ne constituent pas l’unique chemin vers l’international. La franchise, le transfert de technologie, l’e-export ou même les importations permettent de se familiariser avec des marchés étrangers ou de les tester, parmi d’autres modes d’internationalisation. Enfin, comme pour toute transformation, le rôle et l’implication du dirigeant est central.
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Bpifrance Le Lab, en partenariat avec le Cetim, et avec l’appui du cabinet de conseil Autre Vision, publie l’étude « PME et ETI manufacturières : stratégies de rebond face à la crise ». Cette étude s’appuie sur les témoignages de dirigeants de PME et ETI manufacturières, recueillis en face à face entre février et septembre 2014. Ces entreprises appartiennent à différents secteurs d’activité, sont de tailles diverses et de statuts variés, mais ont comme point commun d’avoir mis en œuvre de véritables plans stratégiques pour rebondir après le choc de 2008.
Accélérateur ETI, programme animé par Bpifrance, est une offre sur mesure au service des ETI pour leur permettre de devenir les champions internationaux de demain. Il a été lancé mercredi
25 mai lors de l’événement Bpifrance Innovation Génération, en présence de Nicolas Dufourcq et d’Emmanuel Macron.
Bpifrance Le Lab - Infographie - ETI et internationalBpifrance
En France, les ETI ont plus tendance à se développer à l'international. Quels sont leurs atouts pour l'Economie française ? Quel est leur terrain de jeu favori ? Pourquoi résistent-elles mieux ?
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Quiconque veut le vérifier se heurte à une première difficulté, du fait de l’absence de définition précise du terme « start-up ». En raisonnant sur une base élargie, on observe des firmes à forte croissance dans de nombreux secteurs, y compris dans l’industrie. Si l’on ressert la focale aux start-up « proprement dites », la proportion de ces entreprises qui s’intéressent à l’industrie n’est pas moindre en France qu’aux États-Unis. On constate également que le modèle d’innovation qui fait le succès des firmes numériques, notamment celles du secteur financier, peut être adapté à l’industrie manufacturière.
À l’aide de données et de témoignages issus de « l’écosystème start-up », cet ouvrage démontre l’existence de firmes à forte croissance dans l’industrie et le rôle qu’elles peuvent jouer dans la redynamisation du secteur industriel. Comme dans les autres secteurs, l’insuffisance du financement par le capital-risque ralentit leur développement. Mais des rapprochements avec les grands groupes industriels sont possibles et le développement des deeptechs offre des opportunités pour jouer sur les complémentarités entre start-up et firmes industrielles.
Cet ouvrage s’adresse aux entrepreneurs et aux étudiants qui souhaitent s’engager dans la voie de l’industrie, aux dirigeants d’entreprise recherchant des voies de renouvellement de leurs stratégies industrielles et aux décideurs publics.
Aquitaine Développement Innovation a maintenant plus de deux ans d’existence.
La première année avait été consacrée, rappelons-le, à la création et au lancement de cette nouvelle agence, née le 19 mars 2012, de la fusion des anciennes agences régionales de l’innovation et du développement industriel.
L’année 2013 aura été une année de profonde transformation, marquée par plusieurs évolutions stratégiques et opérationnelles, toutes destinées à permettre à ADI d’améliorer encore la qualité de ses services aux entreprises d’Aquitaine.
En effet, la priorité a été mise sur l’accompagnement direct des projets d’innovation et de transformation des entreprises. L’implication de l’Agence sur les thématiques filières, clusters, territoires, réseaux, se poursuivra dans une logique d’émergence de projets d’innovation et de création de valeur, conduits par les entreprises.
Ensuite, le positionnement de l’Agence dans son écosystème a été optimisé : réforme profonde de deux réseaux dont elle assure l’animation, celui de l’innovation et de l’attractivité, partenariats actualisés et renforcés avec les pôles de compétitivité, montée en puissance de l’interclustering, dialogue et travail régulier avec les consulaires ou le monde académique. Ajouté à ses traditionnelles relations
de proximité avec le Conseil régional, ce maillage serré avec la quasi-totalité des acteurs du développement économique et de l’innovation, fait de l’Agence une structure d’interfaçage et de diffusion technologique de premier ordre pour les entreprises du territoire régional.
La remise à plat de tous les process internes de fonctionnement, couronnée de
succès par la délivrance de la certification ISO 9001 est aussi un fait marquant de l’année.
2013 aura enfin donné lieu à un renforcement de la Gouvernance - Conseil de surveillance et Directoire -, dans leur diversité et leur implication.
Résumé de mon mémoire de Master Projet Innovation Conception.
"Comment un acteur du capital investissement peut-il innover pour accompagner les PME ? Exemple de la communautés des entreprises France Investissement". Oct08
Emmener les entreprises vers l’Industrie du Futur (Juin 2017)Alain KHEMILI
L’industrie joue un rôle essentiel dans l’économie française. Elle représente 12,4% du produit intérieur brut et génère 74% des exportations et 80% de la R&D. L’emploi dans l’industrie est plus qualifié que la moyenne et présente un effet
multiplicateur : on estime qu’un emploi industriel génère 3 à 4 emplois hors industrie. L’industrie connaît un rebond depuis 2016 :
elle fait des progrès de productivité supérieurs à la moyenne des autres secteurs et son développement permet d’élever le potentiel de croissance nationale.
Lancé en avril 2015 par le Président de la République, le projet « Industrie du Futur » amplifie cette dynamique.
Il a pour objectif de transformer l’industrie afin qu’elle réponde mieux aux trois défis dont dépend sa compétitivité :
technologique et numérique, énergétique et écologique, stratégique et organisationnel. Le réseau des CCI de France
s’est activement impliqué dans la démarche. En 2016, CCI France a rejoint l’Alliance Industrie du Futur (AIF) chargée de déployer le projet au niveau national. Parallèlement, une Task Force dédiée, alliant CCI régionales et territoriales, a été constituée. Les CCI se sont rapidement appropriées les concepts des briques technologiques et ont développé leurs propres outils (cf. encadré). Cette réactivité de l’offre des CCI permet aujourd’hui aux conseillers d’accompagner efficacement les entreprises dans leur transformation.
Ce début de quinquennat représente une opportunité inédite de confirmer l’ambition du programme Industrie du Futur : il a su mobiliser l’ensemble des acteurs et pourrait accroître significativement la compétitivité de l’industrie française.
A l’heure du déploiement régional du programme, les pouvoirs publics peuvent compter sur les CCI pour en être un relais efficace auprès de toutes les entreprises industrielles.
Rédacteurs : Laure PREVOT et Alain KHEMILI, CCI Innovation
Comment se fait-il qu'aujourd'hui la France souffre d’un déficit d’ETI et de grosses PME ? Pourtant, ces entreprises constituent un moteur de l’emploi, de l’innovation, du développement de nos territoires, et du succès de notre économie à l’international. Pour répondre à cette question, La Fabrique de l'industrie propose, avec le CETIM, une analyse des stratégies susceptibles de favoriser la croissance des PME industrielles et de les transformer en ETI.
Un plan d'action pour accroître la compétitivité des entreprises dans les services
Un plan, trois axes et six actions
1. Favoriser, diffuser et valoriser l’innovation dans les services
- Réalisation d'un guide de l’innovation de services destinée aux PME
- Création d'un Grand Prix national de l’Innovation dans les services
2. Mobiliser des moyens financiers en faveur de l’innovation dans les services
- Mobiliser les moyens financiers d’OSEO (organisme de soutien à l'innovation et à la croissance des PME)
- Lancer un nouvel appel à projets « plateformes multiservices partagées »
3. Coordonner les acteurs et expertiser la création d’un pôle d’innovation dans les services
- Créer un pôle d’innovation dans les services
- Créer un groupe de propositions mobilisant les acteurs de l’innovation dans les secteurs des services
http://www.economie.gouv.fr/competitivite-des-entreprises-service-nouveau-plan-dactions
Livre blanc – Assurance – Gestion des risques : le nouveau visage de l'assura...Philippe Foulquier
Voici le premier extrait du Livre blanc de Finance Innovation « Gestion des risques : le nouveau visage de l #assurance » avec le plan et la présentation des interviews de personnalités :
◆ Jean-Marie Nessi
◆ Nicolas Moreau
◆ Frédéric Lavenir
◆ Marcel Jamet
◆ Jacques Nozach
◆ Philippe Trainar
◆ Jean-François Lequoy
Les avancements et les actualités du plan stratégique EXPANSION 2020 - la filière industrielle du décolletage et de l’usinage de précision - ont été présentés lors de la matinée presse organisée le 22 mai 2014 dans l’entreprise FCMP du Groupe KARTESIS à Saint Pierre en Faucigny. Le SNDEC et le Pôle de compétitivité Arve-Industries ont choisi pour l’occasion de réunir tous leurs partenaires porteurs d’un des axes stratégiques ainsi que des industriels venus témoigner sur la mise en oeuvre dans leur entreprise des dispositifs. Trois années après la présentation d’EXPANSION 2020 lors des premières assises du décolletage le 4 février 2011, le bilan intermédiaire des actions menées est très encourageant.
Comprendre toutes les étapes de financements de votre startup, en fonction de votre état d’avancement.
Au programme :
- Définir et budgétiser son besoin, solliciter les bons financements au démarrage, avec Marseille Innovation.
- Quel financement bancaire à quel moment ? avec CIC.
- Focus sur les aides publiques direct et indirect du financement de l’innovation avec Leyton.
La dernière étude Figaro Recruteur/Ifop sur les dernières données du marché du travail et la projection sur les mois à venir.
Sans surprise, la reprise est prévu pour 2022.
Les candidats sont inquiets, recherchent la stabilité et la réassurance.
La majorité des RH prévoient de maintenir leurs effectifs (et c'est le challenge prioritaire pour 2021), et 19% veulent créer des postes.
65% des entreprises veulent recruter des jeunes.
L'attention des RH en 2021 est résolument centrée sur les collaborateurs (retenir, fidéliser, sécuriser)
This document summarizes the key findings of a study by Boston Consulting Group and The Network on shifts in global work mobility. The study surveyed over 200,000 people across 190 countries. It found that willingness to work abroad has declined significantly since previous studies, driven by nationalism and the COVID-19 pandemic. Canada has replaced the US as the most desirable country for foreign work, while other countries like Australia and Germany have fallen in the rankings, likely due to their pandemic responses. Remote work has also impacted preferences by allowing foreign jobs without relocation.
Recrutement et mobilité en région PDLL - Etude FedIouliaMikaloff
Des candidats de 6 régions françaises ont été interrogés au sujet des leur vision du marché et de la mobilité.
A noter, les candidats de la région PDLL sont les seuls à indiquer la rémunération comme facteur principal de la satisfaction au travail.
Dans tous les autres régions le trio de tête est composé de l'intérêt des missions, de l'équilibre pro/perso et des perspectives d'évolution.
L'identification des competences dans le recrutement de cadresIouliaMikaloff
Les enjeux :
Lors d’un recrutement, les compétences recherchées varient selon les interlocuteurs et s’affinent au fur et à mesure.
> La notion de compétences reste imprécise pour nombre d’acteurs du recrutement et est souvent apparentée en premier lieu aux missions et activités techniques associées au poste à pourvoir.
> Les entreprises distinguent cependant trois types de compétences : techniques, transverses et comporetementales. Ces compétences peuvent toutefois avoir un sens différent selon les métiers cadres exercés.
> La liste initiale des compétences recherchées n’a pas la même importance et fait l’objet d’ajustements tout au long du processus de recrutement.
> L’identification et l’évaluation des compétences techniques permettent d’opérer un premier tri des candidatures reçues ; celles relatives aux compétences comportementales de départager les candidat∙e∙s restant∙e∙s.
> Ces processus d’identification et d’évaluation sont globalement peu outillés, même si des tentatives d’objectivation et de rationalisation existent.
> Les recruteurs procèdent à des ajustements en cas de difficulté de recrutement. Ceux-ci concernent essentiellement les compétences techniques jugées plus facilement perfectibles que les soft-skills.
> La logique « adéquationniste » qui voudrait rapprocher (y compris parfois automatiquement) compétences recherchées par les entreprises et compétences détenues par les cadres, est ainsi peu opérante dans les faits.
> Au-delà des compétences formalisées en amont et qui peuvent évoluer au cours du recrutement, la capacité des candidat∙e∙s à convaincre de leur motivation, à acquérir des compétences ou encore à s’intégrer au sein d’une équipe sont des éléments clés dans la prise de décision finale. Or il s’agit précisément des dimensions de compétences les plus difficilement objectivables.
Axes de travail :
1) Poursuivre la sensibilisation des acteurs économiques sur la gestion des compétences (au sens large).
2) Aider à mieux définir le besoin, en valorisant les référentiels et les outils existants.
3) S’outiller a minima pour suivre le processus d’évaluation des candidat∙e∙s. Par exemple, créer un document partagé entre les différentes parties prenantes du recrutement et d'une grille d'évaluation commune, pourrait permettre de faciliter le suivi des candidat∙e∙s.
4) Laisser la possibilité de prendre en compte d’autres dimensions dans l’appréciation du∙de la candidat∙e : intégra-tion dans le collectif de travail, motivation, intérêt pour le projet de l’entreprise, compétences inattendues, etc.
Deux tendances se profilent selon les métiers :
- Pour accompagner des entreprises dans leur transformation numérique, les cadres spécialisés en R&D, informatique, conseil, seront très demandés, ce qui crée une tension importante sur le marché.
- Pour d’autres métiers (communication, marketing, RH, etc.), c’est davantage la gestion des flux de candidats qui va demander des ressources supplémentaires aux entreprises.
La recherche des compétences particulières peut amener les entreprises à aller chasser sur le territoire de leurs compères. Mais comment débaucher un cadre en poste en ce début 2021 ? La chose n’est pas aisée, puisque changer d’entreprise en période actuelle est perçu comme une prise de risque par 57% des cadres – le chiffre monte à 59% pour les 35-54 ans (1). La bonne nouvelle est que les 43% des cadres restant pourraient se laisser tenter.
Face à ces enjeux, les recruteurs, qu’ils soient en entreprise ou en cabinet de recrutement, devraient bien travailler leur discours en prenant soin de rassurer les candidats sur la santé financière de l’entreprise et les perspectives d’évolution. Il serait aussi bienvenu de mettre en avant les valeurs de l’entreprise ou sa dimension sociétale, pour attirer les cadres en recherche de sens.
La valorisation dès l’offre d’emploi des conditions de travail proposées pourrait être un facteur déclencheur pour les candidats à la recherche d’un équilibre pro/perso, de plus en plus nombreux.
D’autre part, pour faire face aux tensions dans le recrutement des cadres, il serait pertinent de recentrer sa sélection sur les compétences nécessaires pour le poste.
125 accords collectifs de différents secteurs et appliqués aux différents tailles d'entreprise ont été étudiés par SECAFI. Voici les éléments à avoir en tête lors de la négociation :
- Quels sont les critères d'éligibilité?
- Comment est encadré la possibilité du refus de l'employeur?
- Comment sont accompagnées les situations spécifiques?
- Quelles sont les modalités de mise en place?
- Quelles sont les modalités de contrôle?
- Quels sont les moyens d'accompagnement?
- Quelle est l'indemnisation des frais liés au télétravail ?
Le baromètre des salaires des cadres par secteur, fonction, région, niveau de responsabilités.
On y apprend par exemple que le salaire médian des cadres en poste s'établit à 50K€, tandis que celui affiché dans les offres d'emploi est de 40K€. Ceci est lié au fait que les entreprises recherchent essentiellement des cadres jeunes avec seulement quelques années d'expérience. Or le salaire et l'expérience sont fortement corrélés.
When to take a chance on an imperfect job candidateIouliaMikaloff
Souvent parmi les candidatures que l’on reçoit ou que l’on déniche, aucune ne correspond à 100% à notre « mouton à 5 pattes », peut-être parce qu’il n’existe pas?
Mais tous les candidats imparfaits ne se valent pas. Comment choisir alors celui qui correspondra malgré tout au poste?
Résumé :
66% des entreprises anticipent des difficultés de recrutement pour 2021, lesquelles sont :
– Le faible nombre de candidatures ou de profils expérimentés disponibles
– L’identification des candidats possédant les compétences recherchées
– Le décalage entre les candidatures reçues et les profils recherchés
Et là, deux tendances se profilent selon les métiers :
Pour accompagner des entreprises dans leur transformation numérique, les cadres spécialisés en R&D, informatique, conseil, seront très demandés, ce qui crée une tension importante sur le marché.
Pour d’autres métiers (communication, marketing, RH, etc.), c’est davantage la gestion des flux de candidats qui va demander des ressources supplémentaires aux entreprises.
1. ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA FILIÈRE
PARFUMERIE-COSMÉTIQUE
15 octobre 2020
30 MESURES
pour une relance
gagnante et durable
2. P.2
01 02 03
Les mesures de relance que le pôle
de compétitivité Cosmetic Valley,
la FEBEA et leurs partenaires,
ont identifiées à l’issue d’un travail
de consultation et de co-construction
mené avec tous les acteurs de la filière
depuis le 1er
juin 2020 sont de trois ordres :
Avec ce premier groupe de mesures,
l’ambition est que les États Généraux
s’inscrivent dans la dynamique initiée
par le Gouvernement et permettent :
•
à l’État et à ses opérateurs de
prendre conscience des enjeux du
secteur cosmétique pour que, bien
que les enveloppes budgétaires ne
soient pas sectorisées, elles soient
accessibles aux entreprises qui le
composent, au même titre qu’elles
le sont aux sociétés de secteurs
dits « stratégiques » de l’économie
française ;
• aux PME, de comprendre et de s’ins-
crire dans les mesures clés du Plan
de pour accélérer la modernisation
de la filière.
La crise a constitué un véritable ac-
célérateur de tendances, révélant les
signaux faibles qui étaient émergents
dans notre filière.
Pour les accompagner, plusieurs ini-
tiatives souvent majeures, portées
par les acteurs de la profession, ont
prospéré à la veille des États Généraux.
Ces propositions sont déjà structu-
rées et prêtes à être mises en œuvre.
Il suffit d’en amplifier le champ,
la portée et l’ampleur.
Avec ces États Généraux, la filière
cosmétique veut aussi renforcer ses
dynamiques internes, poser les jalons
d’une stratégie à moyen terme et dé-
terminer ses pistes de travail.
LES MESURES
INSCRITES DANS
LE PLAN DE RELANCE
ET DONT LA FILIÈRE
DOIT DÉSORMAIS
S’EMPARER
LES MESURES
PORTÉES PAR
LA FILIÈRE ET
« PRÊTES À L’EMPLOI »
DES PISTES
DE MESURES
ADDITIONNELLES,
POUR ALLER PLUS LOIN
3. Atténuer le choc
de la crise sanitaire,
en particulier sur les plus petites
entreprises de notre filière
ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES COSMÉTIQUES
FRAGILISÉES PAR LA CRISE SANITAIRE
CONTRIBUER À SÉCURISER L’ACTIVITÉ
ET L’ÉQUILIBRE FINANCIER DES PME SOUS-TRAITANTES
La crise sanitaire aura un impact sur la santé des entre-
prises cosmétiques, et notamment les plus petites d’entre
elles qui sont nombreuses et essentielles à notre écosystème.
Elle se traduit, notamment, par une baisse de leur chiffre
d’affaires, une envolée de leur endettement, et une baisse
des taux de marge brutes d’exploitation.
La profession s’engage à mettre en relation les entreprises
en difficulté et les pouvoirs publics et, en particulier, à les
orienter vers des outils de financement de long terme, et
de conseil en financement, prévus par le Plan de Relance –
dont ceux qui ont été développés par Bpi France.
Par ailleurs 93 % des PME cosmétiques françaises sont
familiales et indépendantes et les fragilités liées à la crise
les placent sous la menace de prédateurs étrangers.
C’est pourquoi la profession demande, afin de sécuriser leur
actionnariat de long terme et leur permettre de poursuivre
leur développement, que soient encouragées les transmis-
sions d’entreprises, en les alignant, sur le plan fiscal comme
juridique, sur la moyenne européenne.
Les principaux donneurs d’ordre du secteur, pour protéger
l’écosystème national des fournisseurs touchés par la crise
sanitaire, s’engagent collectivement à tout mettre en œuvre
pour préserver et faciliter les flux financiers vers les PME
sous-traitantes dans ce contexte exceptionnel.
01
02
P.3
4. P.4
Favoriser une recherche
visionnaire et collaborative,
pour plus d’innovations
ORGANISER UN « TOUR DE FRANCE DE LA RECHERCHE COSMÉTIQUE » POUR FAVORISER LES
SYNERGIES ENTRE LES MONDES PUBLIC ET PRIVÉ DE LA RECHERCHE, AU CŒUR DES TERRITOIRES
Sur ce même enjeu de recherche collaborative, et dans la
continuité de la démarche initiée en 2015 avec la création
des « Groupements de recherche » (GDR) sur la cosmétique,
le CNRS s’engage à travailler, en lien avec la filière, sur les
grands enjeux de recherche. Sera mis en place à ce titre un
« Tour de France de la recherche cosmétique » ainsi qu’une
démarche structurée aux niveaux national et international,
pour identifier les besoins des entreprises, promouvoir les
compétences et les expertises des laboratoires, favoriser
le développement de la connaissance et les partenariats
publics / privé.
04
FAVORISER « L’OPEN INNOVATION » ET ACCOMPAGNER LES START-UPS
PROMETTEUSES AU SEIN D’UN ACCÉLÉRATEUR DÉDIÉ
La profession annonce la création du « Beauty Hub », l’accé-
lérateur d’innovation de la filière au service de la relance,
basé à Chartres au sein de la future « Maison Internationale
de la cosmétique ».
Ce dispositif créé par 10 acteurs du secteur (Aircos, Aptar,
Chanel, Cosmetic Valley, i3DP, L’Oréal, LVMH, MS BeautyLab,
Nippon Shikizai France et Yves Rocher) bénéficie d’un soutien
public dans le cadre du PIA 3 « Accompagnement et trans-
formation des filières ». Il viendra en appui à l’ensemble des
incubateurs français pour permettre aux jeunes pousses de
bénéficier d’une immersion au sein de la filière. Il permet-
tra aux entreprises de tester de nouvelles technologies et
pilotes. Ce dispositif est complémentaire des plateformes
technologiques de recherche qui permettent déjà aux PME
d’accéder à des équipements et expertises de haut niveau.
05
CRÉER UN COMITÉ SCIENTIFIQUE DE FILIÈRE POUR IDENTIFIER LES ENJEUX
STRATÉGIQUES DU SECTEUR… ET Y RÉPONDRE
Cosmetic Valley annonce la création d’un Comité scientifique
de filière pour identifier les grands enjeux scientifiques et
techniques du secteur parfums et cosmétique et définir les
actions et projets structurants à mettre en œuvre pour y
répondre.
Ce comité associera des représentants de l’ensemble de la
chaine de valeur industrielle et de la recherche publique.
06
MUSCLER NOS CAPACITÉS D’INNOVATION, EN PARTICULIER SUR LES SUJETS
ENVIRONNEMENTAUX ET AUGMENTER LE NOMBRE DE PROJETS DE RD COLLABORATIFS
L’investissement dans la RD est un impératif catégorique,
la condition pour rester leader mondial, dans un marché
toujours plus compétitif. L’innovation collaborative est un
catalyseur de RD. Visant à placer l’intelligence collec-
tive, le partage et la coopération, au cœur du processus de
RD, elle consiste à regrouper autour d’un projet des enti-
tés, publiques et privées, parfois concurrentes, de tailles
très diverses, mais partageant des intérêts communs. Elle
permet des économies d’échelle, la limitation des coûts,
et la mutualisation des compétences et des équipements.
Conscients de cet enjeu majeur, l’État et les régions an-
noncent le renforcement du dispositif d’aides aux projets
structurants pour la compétitivité (PSPC) du Programme
Investissements d’Avenir (PIA).
Les clusters et pôles de compétitivité partenaires des États
Généraux s’engagent à développer l’innovation collaborative
dans le secteur en s’appuyant sur ces financements.
03
5. P.5
Investir pour des PME
cosmétiques fortes,
agiles et modernes
FAVORISER DES INVESTISSEMENTS « SUR MESURE » POUR ACCÉLÉRER
LE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES COSMÉTIQUES
Les spécificités des Industries Créatives et Culturelles (ICC)
doivent être comprises par les investisseurs.
C’est pourquoi Bpi France annonce le lancement du pro-
gramme « Bpi Touch », dédié aux startups et PME des in-
dustries créatives et culturelle (ICC) et qui sera ouvert
aux entreprises de la filière cosmétique. Il inclut un volet
« garanties » (garanties classiques, garanties de renfor-
cement de trésorerie, prêts garantie État), un volet « inno-
vation » (prêts innovation, aides à la faisabilité), un volet
« financement » (différents prêts dont des prêts destinés à
soutenir la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise
sanitaire) ainsi que des outils de conseil (formation, mise en
réseau, accélération) et de projection à l’international.
07
FACILITER LES PROJETS D’INVESTISSEMENT DES PME COSMÉTIQUES
DANS DES TECHNOLOGIES DE POINTE
La filière souhaite veiller à ce que les entreprises de la cos-
métique bénéficient des dispositifs, proposés par le Plan de
Relance, de suramortissement et de subventions d’équipe-
ment dédiés aux PME. Cette démarche s’inscrit dans la vo-
lonté de l’État de « relocaliser » des activités économiques
en France, ce qui inclut, au-delà de la réimplantation en
France d’industries sur lesquelles notre pays veut retrou-
ver sa souveraineté, d’accompagner les investissements
destinés à moderniser les usines situées in France comme
les nôtres. Les entreprises de la filière doivent s’en saisir
avec l’aide des pôles, clusters et fédérations partenaires
des États Généraux.
08
ACCOMPAGNER LES PROJETS D’INVESTISSEMENT
DE L’INDUSTRIE COSMÉTIQUE
La résilience de certaines entreprises cosmétiques fran-
çaises, PME, ETI notamment, doit être soutenue en incitant
celles qui le peuvent à poursuivre ou accélérer les projets
d’investissements dans l’extension ou la modernisation de
leur outil industriel en France. Ainsi, les nouveaux sites de
production cosmétique qui verraient le jour malgré la crise
pourraient être exemptés d’impôts fonciers pendant la durée
d’amortissement de l’ investissement. Cette mesure n’ampu-
terait pas les recettes des collectivités mais contribuerait
au dynamisme territorial et à la compétitivité du site France.
09
FAVORISER LA MONTÉE EN PUISSANCE DES PME / PMI
GRÂCE AUX BUSINESS ANGELS
La profession annonce la création du réseau d’investisseurs,
« Cosmetic Angels », pour renforcer les fonds propres et
apporter des compétences et un réseau, aux entreprises en
phase d’amorçage, de croissance, et de développement de
nouveaux projets, ou pour des projets de reprises d’entre-
prises. Le recrutement des investisseurs est en cours et un
premier appel à candidatures est lancé le 15 octobre 2020.
10
6. P.6
OPTIMISER, EN DIGITALISANT LES PROCESS, LES RELATIONS ENTRE
DONNEURS D’ORDRE ET FOURNISSEURS, POUR FAIRE DE LA SUPPLY CHAIN
UN DES ATOUTS MAJEURS DE LA COMPÉTITIVITÉ DE LA FILIÈRE
Cosmetic Valley annonce la mise en place du projet « LIPACOSEINE », co-financée par le Contrat de Plan Interrégional État-Région
(CPIER) « Vallée de la Seine » et l’ADEME, d’optimisation de la supply chain par le numérique.
11
S’ASSURER QUE LES PME DU SECTEUR S’APPROPRIENT
PLEINEMENT LE PLAN DE LA RELANCE
Dans cet objectif, Cosmetic Valley, relayée par la FEBEA et les autres partenaires des États Généraux, lancent en ce 15 octobre
2020 un « Appel à projets pour la relance ». Il est destiné à pousser les PME à bénéficier des premiers appels à projets du Plan
de relance de l’État, les accompagner dans l’identification des mesures qui les concernent, et faciliter leurs démarches auprès
des pouvoirs publics.
12
7. P.7
Former plus,
pour mieux recruter
SENSIBILISER LES JEUNES AUX OPPORTUNITÉS DE FORMATION
ET D’EMPLOI DANS LA FILIÈRE
Dans un secteur qui évolue vite, où les process se digita-
lisent et les métiers demandent de nouvelles compétences,
il est nécessaire d’attirer de nouveaux talents et de les for-
mer pour cultiver et faire évoluer nos savoir-faire, innover et
transmettre. Dans cette perspective, la profession annonce
le déploiement à l’échelle nationale du « Cosmetic Expé-
rience Tour » pour faire connaître et reconnaître les métiers
de la cosmétique auprès des jeunes.
13
AUGMENTER LE RECRUTEMENT D’ALTERNANTS ET LANCER
UN « OBSERVATOIRE DES EMPLOIS ET COMPÉTENCES DE LA FILIÈRE »
La filière cosmétique représente plus de 300 000 emplois.
Elle forme chaque année des milliers de jeunes en alter-
nance et de salariés en formation continue. Répondant au
projet gouvernemental d’une aide exceptionnelle à l’em-
bauche pour les entreprises, les CFA et les entreprises de
la filière ont annoncé en juin dernier leur mobilisation, avec
l’objectif que la filière propose à 10 000 jeunes talents, soit
1 emploi sur 30, de rejoindre le secteur. La filière s’engage
par ailleurs à diffuser les outils financiers lancés depuis par
les pouvoirs publics pour faciliter l’atteinte de cet objectif
qui est essentiel à son développement.
Par ailleurs, la profession annonce la création d’un Obser-
vatoire qui visera, par une politique de recueil et de conso-
lidation des données disponibles au sein des différentes
branches de la filière, et la production d’analyses et de
recommandations, à anticiper et à préparer l’évolution des
compétences, pour répondre aux enjeux qu’imposent les mu-
tations en cours.
Le projet inclut la création d’un portail des offres d’emplois
et d’alternance dans la filière.
14
8. P.8
Imaginer et se donner
les moyens d’une industrie
durable, « du champ au comptoir »
DÉCARBONER L’INDUSTRIE POUR ACCÉLÉRER
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
La filière s’engage à poursuivre et promouvoir la décarbo-
nation de sa production, en s’appuyant notamment sur les
outils financiers développés par l’ADEME et Bpi France.
Elle propose par ailleurs l’extension du dispositif de sura-
mortissement aux investissements réalisés dans les entre-
prises pour la décarbonation.
15
DÉPLOYER LARGEMENT LA MÉTHODOLOGIE SPICE, « SUSTAINABLE PACKAGING
INITIATIVE FOR COSMETICS », D’ÉCO-CONCEPTION ET D’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE
DES EMBALLAGES COSMÉTIQUES
L’initiative internationale SPICE portée par les acteurs
majeurs de l’industrie propose une méthode harmonisée
et partagée d’évaluation et un outil d’éco-conception des
emballages, élaborés par des entreprises cosmétiques pour
des entreprises cosmétiques. Cet outil est désormais ouvert
à toutes les entreprises du secteur qui souhaitent réduire
l’empreinte environnementale de leurs emballages, et en
particulier aux PME. L’objectif est d’engager le maximum
d’entreprises dans la démarche d’éco-conception, via par
des formations sur le terrain, un soutien et un accompagne-
ment à l’éco-conception et la transformation vers un modèle
circulaire.
16
ÉLARGIR LA PLATEFORME IMPACT+ , AU-DELÀ DES MATIÈRES PREMIÈRES,
À L’ENSEMBLE DES MOYENS DE PRODUCTION
La plateforme Impact+ a permis pendant la Covid-19 de fa-
ciliter la solidarité de la filière : les entreprises l’ont utilisée
pour donner ou revendre leurs stocks de packs et matières
premières, dans l’objectif de permettre aux fabricants de
produire et de distribuer du gel hydro-alcoolique dans les
hôpitaux et les centres de soin.
Cosmetic Valley va élargir la portée de ce dispositif « an-
ti-gaspillage » en intégrant la possibilité de partager l’en-
semble des outils nécessaires au développement et à la
production de produits cosmétiques : matières premières,
articles de conditionnement, mais aussi équipements de la-
boratoires et équipements industriels.
Cette démarche vise à la fois à promouvoir un dispositif
vertueux pour l’environnement mais aussi solidaire envers
les jeunes start-ups qui s’appuient, pour se lancer, sur de
faibles volumes et des équipements standard.
17
ASSURER PÉDAGOGIE ET TRANSPARENCE
SUR LES INGRÉDIENTS UTILISÉS EN COSMÉTIQUE
Les consommateurs sont de plus en plus en demande de
transparence sur les produits qu’ils consomment : pro-
duits alimentaires, cosmétiques, textile, etc. La profession
cosmétique entend cette demande qui est légitime et sou-
haite y répondre de la manière la plus efficace possible.
Elle annonce donc à l’occasion des « États Généraux » le
lancement, via la FEBEA, d’une initiative forte en matière
de transparence d’ici la fin de l’année, à destination des
consommateurs. Cette initiative visera à apporter des in-
formations fiables, et compréhensibles de tous, sur les in-
grédients, afin de renforcer la confiance dans l’excellence
cosmétique française.
18
9. P.9
PUBLIER UN LIVRE BLANC RECENSANT LES MEILLEURES PRATIQUES
DE LA FILIÈRE EN MATIÈRE DE BIODIVERSITÉ
La FEBEA annonce la réalisation d’un Livre Blanc destiné à
recenser les pratiques vertueuses des entreprises du sec-
teur en matière de biodiversité (lutte contre l’artificialisa-
tion des sols, transition agricole, préservation des espèces
végétales et animales, valorisation des ressources marines,
etc.), sur l’ensemble de la chaîne de valeur, et s’engage à
développer une stratégie visant à stimuler et à faciliter leur
déploiement au sein des autres entreprises du secteur.
19
DÉVELOPPER DES INDICATEURS SUR L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA FILIÈRE
POUR ANALYSER SES FILIÈRES D’APPROVISIONNEMENT ET SON LE RESPECT DE LA BIODIVERSITÉ
Notre profession doit mener avec le monde de la recherche
une démarche scientifique permettant d’objectiver l’impact
environnemental de son activité industrielle et de ses pro-
duits. Des participants aux « États Généraux » ont appelé de
leurs vœux la mise en place d’une méthodologie scientifique
de définition d’indicateurs pertinents et d’objectifs quanti-
fiés de réduction de l’impact environnemental de la filière,
en particulier en matière de biodiversité.
L’ambition est à la fois de faire progresser le secteur (mesu-
rer pour comparer, évaluer les progrès, se fixer des objectifs)
et assurer une relation de confiance avec le consommateur
qui doit pouvoir disposer d’informations fiables, objectives,
comparables.
Cette ambition pourrait se concrétiser dans le cadre d’un
projet structurant associant l’amont et l’aval de la filière
ainsi que les acteurs de la recherche au niveau national,
voire européen.
20
CRÉER UN FONDS DE DOTATION POUR VALORISER
LA « COSMÉTOPÉE »
La « Cosmétopée » consiste en l’identification, la conser-
vation et la valorisation des pratiques cosmétiques tradi-
tionnelles basées sur les plantes et ingrédients naturels,
favorisant la préservation de la biodiversité dans le domaine
cosmétique et les écosystèmes locaux de production.
Le Fonds de dotation aura son siège à Chartres au sein de la
future « Maison Internationale de la Cosmétique » qui héber-
gera, en outre, un conservatoire des plantes traditionnelles
utilisées en cosmétique. Il se donne pour objectif de conser-
ver et valoriser la « Cosmétopée » à l’international, par des
actions de sensibilisation du grand public, le financement de
programmes d’éducation, et le recensement des ressources
naturelles utilisées dans le monde en matière cosmétique.
21
10. P.10
CONTRIBUER À ATTEINDRE L’OBJECTIF GOUVERNEMENTAL DE 100 % D’EMBALLAGES
PLASTIQUES RECYCLABLES EN 2025 PAR LA MODIFICATION DES EMBALLAGES
ET L’INCORPORATION DE PLASTIQUE RECYCLÉ
De nombreux freins à la circularité des emballages cosmé-
tiques existent encore aujourd’hui. Les entreprises d’embal-
lages plastique cosmétiques constatent ainsi la nécessité de
prendre en compte la fin de vie des emballages et allonger
leur durée de vie (recharge, …), développer une approche de
validation de la qualité des plastiques recyclés destinés aux
emballages cosmétiques, définir une liste positive de ma-
tière plastique utilisable pour le recyclage par l’industrie et
qui ne soit pas en concurrence avec d’autres filières comme
l’alimentaire pour garantir les approvisionnements, établir
un référentiel sur le recyclage des emballages plastique en
cosmétique en France qui sera ensuite déployé dans toute
l’Europe, développer la recyclabilité de ces emballages via
une adaptation de l’outil industriel français.
La méthodologie qu’elles ont développée pour atteindre ces
objectifs d’incorporation appelle des financements qui sont
estimés à 200 000 euros. Des investissements additionnels,
estimés à 5 millions d’euros, seront ensuite nécessaires
pour valider la qualité des lots de matières recyclées à in-
corporer (estimé à 5 millions d’euros). À terme, la modifi-
cation des process de fabrication est estimée à 20 millions
d’euros sur 5 ans.
23
DÉVELOPPER DE NOUVELLES GÉNÉRATIONS DE PRODUITS
PEU CONSOMMATEURS EN EAU
Le World Resources Institute estimait en 2019 que, d’ici
2030, 470 millions de personnes habiteront dans des zones
de « stress hydrique », en particulier en Inde, au Moyen-
Orient, dans le nord-est de la Chine, sur la côte ouest des
USA ou encore au Mexique. Cet enjeu doit être pris en compte
dès à présent.
Les produits cosmétiques, à la fois par la culture des actifs
végétaux qui entrent dans leur composition, dans leur pro-
cessus de production-même, et pour leur utilisation par les
consommateurs, font appel à beaucoup d’eau potable.
Le secteur doit assurer sa résilience en travaillant sur des
formules qui allient sensorialité et frugalité en eau, et amé-
liorer ses process industriels pour économiser l’eau dans sa
production.
24
LANCER, AVEC LE HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN, L’ÉVALUATION DES INVESTISSEMENTS
NÉCESSAIRES POUR ASSURER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE DE LA FILIÈRE
Le Plan de relance met l’accent sur le renforcement des
fonds propres des entreprises et leur transition écologique.
Favoriser la transition écologique des cosmétiques implique
toutefois d’avoir une meilleure connaissance du secteur.
L’obstacle aux investissements « verts » tient en effet aussi
à la méconnaissance des enjeux et à la pénurie de statis-
tiques précises.
Il est dès lors nécessaire de mener une étude pour connaître
les besoins du secteur en termes d’investissements dans
la transition écologique (éco-conception des formules,
éco-conception des emballages, optimisation du processus
industriel, gestion des déchets de production, sensibilisation
des consommateurs), l’impact des mesures qui pourraient y
répondre (baisse des émissions de CO2, de la consommation
d’énergie, de matières premières), leurs coûts pour les en-
treprises - et les potentiels gains qui pourraient y être as-
sociés (baisse de la facture énergétique, gain de nouveaux
consommateurs).
Pour répondre à cet enjeu, une mission pourrait être confiée
au Haut-Commissariat au Plan, permettant de préparer les
mutations et investissements nécessaires dans la filière,
conserver sa compétitivité et sa place de leader mondial.
22
11. P.11
FAIRE DE LA FILIÈRE UNE PIONNIÈRE DE L’ÉCONOMIE EN CIRCUIT-COURT
POUR VALORISER LES RESSOURCES DURABLES, TERRESTRES ET MARINES
Selon le rapport « Make up the Future » (Quantis, 2020),
le transport et la formulation représentent chacun 10 % des
émissions carbone de la filière cosmétique, le premier poste
revenant à l’utilisation des produits par les consommateurs
(40 %), suivi en deuxième position de l’emballage (20 %).
Favoriser les circuits courts et valoriser les coproduits de
ressources agricoles et marines constituent des réponses
pour la filière, permettant de réduire les transports et l’uti-
lisation d’emballages, valoriser des déchets qui ne mettent
pas en tension les ressources utilisées pour l’alimentation,
mais aussi créer des synergies de proximité et donner un
complément de revenu aux filières agricoles et marines
françaises et de dynamiser l’économie locale.
En sus de réduire l’empreinte carbone, le recours aux cir-
cuits courts permet aussi de sécuriser l’approvisionnement
des fabricants en cas de rupture du commerce mondial
comme ce fut le cas avec la Covid-19
25
12. P.12
Optimiser
nos performances
à l’export
INSCRIRE LES PME COSMÉTIQUES DANS UN GRAND PLAN D’AIDE
À L’EXPORTATION POUR DÉCUPLER LEUR POTENTIEL
La profession s’engage aux côtés de la Team France Export
pour mettre en œuvre, au bénéfice des PME de la filière, le
plan de relance des exportations développé par Business
France en coopération avec Cosmetic Valley et la FEBEA.
26
AVEC LE SOUTIEN DE LA COMMISSION EUROPÉENNE, INITIER UNE DÉMARCHE EUROPÉENNE
AU GRAND EXPORT EN S’APPUYANT SUR LE « GLOBAL COSMETIC CLUSTER EUROPE »
La profession, avec le soutien financier de la Commission
européenne dans le cadre de son programme COSME, an-
nonce la deuxième étape d’une démarche européenne au
grand export. Elle vise à renforcer la coopération entre
les entreprises françaises et européennes et augmenter
les parts de marché des PME à l’export en s’appuyant, no-
tamment, sur le méta-cluster « Global Cosmetics Cluster »
fondé en 2016 par Cosmetic Valley et 18 clusters partenaires
dans le monde. La première étape avait consisté en la réali-
sation d’une étude de faisabilité.
27
FAIRE RECONNAÎTRE UNE MARQUE DE FILIÈRE EXPORT CAPABLE DE PORTER LES VALEURS
FRANÇAISES ET UNE STRATÉGIE D’INFLUENCE SUR LES MARCHÉS INTERNATIONAUX
La profession s’engage à mettre en œuvre une dynamique
collective autour des valeurs françaises de la parfumerie
cosmétique en partenariat avec l’État et les Régions de
France. Cela implique la reconnaissance d’une marque sec-
torielle choisie par la filière réunie au sein de ces États
Généraux et adossée à la marque d’État Choose France.
28
13. P.13
Assurer une visibilité
et une gouvernance en ligne
avec le caractère stratégique
de l’industrie cosmétique
dans l’économie française
INCARNER L’EXCELLENCE DES SAVOIR-FAIRE COSMÉTIQUE FRANÇAIS
PAR LA CRÉATION DE LA « MAISON INTERNATIONALE DE LA COSMÉTIQUE »
Chartres métropole et Cosmetic Valley annoncent la créa-
tion de la « Maison internationale de la cosmétique », à
la fois lieu totem de promotion des valeurs et de l’excel-
lence des savoir-faire du Made in France cosmétique, outil
d’accompagnement des entreprises (formation, innovation,
business), hub pour des actions d’éducation et de solida-
rité internationale, espace d’exposition pour décrypter, de
manière pédagogique et ludique, la filière cosmétique fran-
çaise, son histoire, ses métiers, ses enjeux contemporains
et ses forces territoriales.
29
VERS UN COMITÉ STRATÉGIQUE
DE FILIÈRE
Dans l’esprit et dans la continuité des « États Généraux »,
la profession souhaite que soit poursuivi, au sein de la fi-
lière et en partenariat direct avec l’État et les territoires,
un dialogue concret et régulier, par la création d’un Comité
Stratégique de Filière. Ce dialogue doit viser à partager et à
consolider les informations utiles, identifier et prioriser les
enjeux communs, s’accorder sur les grandes orientations de
la filière nationale, et construire des projets structurants.
Dans cette perspective, les partenaires s’engagent à réunir
un sommet annuel.
30
14. P.14
le Rapport des États Généraux…
À l’issue des États Généraux, ces mesures seront rassemblées dans un Rapport afin de permettre à tous les acteurs
de notre écosystème de s’engager dans leur dynamique. Cosmetic Valley et les partenaires des États Généraux de la filière,
dont les coordonnées seront aussi répertoriées dans ce rapport, s’engagent à accompagner les entreprises dans les directions
ensemble définies, en lien avec l’État et les collectivités territoriales. Ce rapport sera remis aux différents ministères
concernés, notamment ceux de l’Économie et des Finances, des Affaires Etrangères, du Commerce extérieur,
afin d’en examiner avec eux la mise en œuvre.
Notre filière bénéficie d’un réseau dynamique d’associations, fédérations, clusters et pôles,
contactez-nous, et nous vous aiderons !
… et dès le 15 octobre 2020 : Cosmetic Valley lance
un « Appel à projets pour la relance de la filière » pour accompagner
les PME dans le Plan de relance :
Cet appel à projets est destiné à pousser les PME à se saisir des premiers appels à projets du Plan de relance de l’État.
Les équipes de Cosmetic Valley, avec l’appui de la profession (associations, fédérations, clusters et pôles)
s’engagent à les accompagner dans l’identification des mesures qui les concernent et à faciliter leurs démarches
pour faire aboutir leurs projets.
Pour y participer, nous vous invitons à nous contacter à l’adresse e-mail suivante :
relance@cosmetic-valley.com
À SUIVRE…