Baromètre Mensuel de l'Economie et du Moral des Français
1) Effondrement de l’indice de moral en avril (-18 points d’indice) : 82% des Français se disent
moins confiants sur l’avenir de la situation économique de leur pays
2) Plus globalement 92% des Français pensent que 2020 sera une année de difficultés
économiques
3) A un niveau plus personnel, 2 Français sur 3 (66% vs 34%) se disent inquiets pour leur propre
emploi
4) Le covid-19 a aussi un impact majeur sur la façon dont les Français souhaitent leur argent : ils
vont plus encore faire les « fourmis » et épargner (53% épargneront davantage)
2. Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 24 et
25 mars 2020.
Echantillon de 1 005 personnes représentatif de la population française âgée de
18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
3. Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le
résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge
d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Précisions sur les marges d’erreur
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes (lorsque l’ensemble des Français est interrogé), si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur
est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
4. L’œil du sondeur : les enseignements clés du sondage
Gaël Sliman, Président d’Odoxa (1/1)
Le Covid-19 a un impact majeur sur les perceptions économiques et, au-delà sur les
attitudes et les comportements des Français
Principaux enseignements du sondage :
1) Effondrement de l’indice de moral en avril (-18 points d’indice) : 82% des Français se disent
moins confiants sur l’avenir de la situation économique de leur pays
2) Plus globalement 92% des Français pensent que 2020 sera une année de difficultés
économiques
3) A un niveau plus personnel, 2 Français sur 3 (66% vs 34%) se disent inquiets pour leur propre
emploi
4) Le covid-19 a aussi un impact majeur sur la façon dont les Français souhaitent leur argent : ils
vont plus encore faire les « fourmis » et épargner (53% épargneront davantage)
5) Enfin, cette crise du covid-19 pourrait aussi modifier la perception des Français sur certains
acteurs économiques mal-aimés. A condition qu’ils fassent quelques efforts de générosité, grands
patrons (73%), actionnaires (68%) et propriétaires (59%) pourraient améliorer leur image auprès
de nos concitoyens
5. L’œil de l’expert (1/2) :
Patrick Dixneuf, Directeur Général d’Aviva
Les Français sont, nous le savons, pessimistes. Nous le vérifions régulièrement sur notre baromètre,
même lorsque les choses vont bien !
Il ne faut donc pas s’étonner que la crise du Covid-19, venant après plus ou moins 10 ans de crises
économiques et politiques et malgré un timide rebond de deux ans, amène leur moral au plus bas. Il y a
même un facteur nouveau et aggravant. Mais cette fois le mal est bien plus profond :
Avant lorsqu’on leur posait des questions détaillées, leur réponse était souvent du type « moi, ça va,
mais le pays va mal, les autres vont mal… ». Un peu d’ailleurs comme au début de la crise du Covid-19
où l’on s’inquiétait raisonnablement (50% de gens relativement inquiets sur notre baromètre Odoxa-
Aviva juste avant le confinement) mais l’inquiétude n’était pas si massive et on ne se sentait pas
directement concerné. Nous venons clairement de franchir une étape (plus de 80% d’inquiets à
présent).
Les Français sont inquiets pour leur emploi personnel, pour leur santé personnelle.
C’est donc sans surprise que nos concitoyens, qui avaient déjà un des taux d’épargne parmi les plus
élevés des pays occidentaux, pensent aujourd’hui encore plus à épargner : 53% dans le présent
baromètre d’avril.
Cela pose au moins deux questions.
La première est que dans un pays où la relance économique est traditionnellement liée à une reprise de
la consommation, les Français en fait aggravent leur mal avec leur « besoin » croissant d’épargne.
6. L’œil de l’expert (2/2) :
Patrick Dixneuf, Directeur Général d’Aviva
La seconde est que dans l’environnement de marché actuel et avec leur aversion traditionnelle au
risque, les épargnants ne pourront plus coupler sécurité et rendement comme il ont pu le faire durant
près de 40 ans.
Ils devront choisir, en fonction de leurs objectifs. Cela aussi sera une nouvelle donne…
Chocs politiques, chocs économiques, chocs sanitaires et transformation du modèle de l’épargne… il y a
de quoi en déboussoler plus d’un.
Alors nous nous tournons vers les élites, ou ceux réputés comme tels : les politiques, les intellectuels,
les entreprises et leurs patrons. Dans un réflexe, là aussi bien Français, de mauvaise image mais de
recours permanent. On pourrait se contenter de pointer le côté ubuesque de cette réaction. Ce serait
un tort. Individuellement, chaque acteur « public », c’est-à-dire visible de l’ensemble des Français, ne
renversera pas la tendance, mais chacun peut, chacun doit faire l’effort dans cette période d’être
moralement irréprochable. Cela passe peut-être par des gestes symboliques : sur le non-cumul des
fonctions et de rémunérations des politiques, sur la fin des querelles de chapelle stériles des
intellectuels, sur le réinvestissement d’une plus grande partie des profits au dépend des dividendes
pour les entreprises ou encore sur la raison gardée des rémunérations variables des dirigeants… Cela
passe surtout, parce que cela englobe tout ce qui précède, par une attitude morale cohérente et
irréprochable de tous.
C’est une opportunité sans doute. C’est même une nécessité.
8. Analyse détaillée du sondage
Gaël Sliman, Président d’Odoxa (1/4)
1) Effondrement de l’indice de moral en avril (-18 points d’indice) : 82% des Français se disent moins confiants sur
l’avenir de la situation économique de leur pays
La confiance en l’avenir de la situation économique en France, déjà très fragilisée le mois dernier par les premières
conséquences économiques du covid-19, s’effondre en avril.
Désormais, 82% des Français se disent moins confiants sur l’avenir de la situation économique de leur pays. Sur un mois,
cela représente 9 points de confiance en moins et 9 points de défiance en plus, soit une dégradation record de 18 points
de notre indice (confiants – défiants) depuis mars dernier.
Cet indice, qui va de -100 à +100, s’établit en avril à -64. Cela consacre une perte de 40 points par rapport à son dernier
niveau le plus haut, en novembre 2019 (indice de -24).
C’est aussi le plus bas niveau enregistré sur notre indice depuis décembre 2018 qui le situe à un niveau proche des
précédentes grandes crises de 2011 (indices compris entre -65 et -67) et de 2008 (indices compris entre -71 et -72).
Désormais, la crise de confiance n’épargne plus personne. Pour la première fois depuis le début du quinquennat
d’Emmanuel Macron, mêmes ses inconditionnels supporters sont une majorité à se montrer défiants en l’avenir (54% de
défiance auprès des LaREM).
2) Plus globalement 92% des Français pensent que 2020 sera une année de difficultés économiques
Au-delà de l’inquiétude ponctuelle bien compréhensible en cette période de confinement et de pic épidémique, nos
concitoyens sont plus globalement très inquiets sur l’ensemble de cette année 2020. Plus de 9 Français sur 10 (92%)
pensent que, par rapport à 2019, 2020 sera une année de difficultés économiques. Seulement 5% pensent que les deux
années seront comparables et personne ou presque (2%) pensent qu’elle sera une année de prospérité économique par
rapport à 2019.
9. Analyse détaillée du sondage
Gaël Sliman, Président d’Odoxa (2/4)
En quelques semaines, la chute des perspectives pour cette année est spectaculaire : en janvier dernier, seulement un
Français sur deux (53%) anticipait que 2020 serait une année économiquement moins bonne que 2019… et ils étaient à
peine un peu plus nombreux (59%) à le penser le mois dernier alors que le virus impactait déjà nos économies. 4
semaines plus tard, les anticipations négatives enregistrent une progression de 33 points !
3) A un niveau plus personnel, 2 Français sur 3 (66% vs 34%) se disent inquiets pour leur propre emploi
Au-delà des inquiétudes « macro », les Français ont aussi de grandes inquiétudes « micro », notamment concernant leur
emploi. Ainsi, 66% des de nos concitoyens se sentent plus inquiets pour leur propre emploi.
Même si les Français sont souvent assez inquiets pour leur emploi, ce niveau est tout à fait exceptionnel : ainsi, il y a deux
ans, en avril 2018, « seulement » un Français sur deux se disait inquiet pour son emploi.
On observe donc un bond de 16 points de l’inquiétude par rapport à cette époque pas si lointaine.
L’inquiétude est maximale auprès des actifs les plus modestes (71%) mais surtout auprès des travailleurs indépendants et
chefs d’entreprises : 78% se disent inquiets. Logique, ils vivent de leur propre activité, n’ont aucun filet de sécurité et ne
cotisent pas au chômage.
4) Le covid-19 a aussi un impact majeur sur la façon dont les Français souhaitent leur argent : ils vont plus encore faire
les « fourmis » et épargner (53% épargneront davantage)
Cette inquiétude économique tant « macro » que « micro » a, évidemment, des conséquences sur l’épargne de nos
concitoyens. D’abord, la crise que nous traversons incite, comme toujours, les Français à avoir une attitude de « fourmi »
concernant leurs placements : 53% d’entre eux l’affirment, la situation actuelle les incite à épargner encore davantage et à
faire plus d’économies. C’est tout particulièrement le cas pour les plus inquiets d’entre eux, les travailleurs indépendants.
10. Analyse détaillée du sondage
Gaël Sliman, Président d’Odoxa (3/4)
Mais en même temps, ce n’est pas surprenant ni inhabituel : chaque enquête sur le sujet montre que les Français veulent
épargner davantage quand l’économie va mal, justement « parce que ça va mal » … et en même temps qu’ils veulent aussi
épargner davantage lorsque l’économie va bien « parce qu’il faut en profiter pour mettre de côté avant que ça n’aille
mal » ! Comment flécher cette épargne excédentaire ? De deux façons contradictoires ou complémentaires.
20% de nos concitoyens sont incités à se tourner vers des placements plus sûrs… mais ils étaient déjà très nombreux à le
faire avant la crise, et le niveau de rendement observé ces derniers temps ne les pousse pas à se ruer tant que cela vers
ces placements.
Mais le réflexe « père de famille » n’est pas le seul observé en cette période. Au contraire, une part inhabituellement
élevée de nos concitoyens : un Français sur dix (9%... et 13% des cadres) envisage d’investir en bourse pour « profiter de
la baisse du Cac40 en vue d’un rebond futur ».
Les Français le savent bien, les crises ouvrent la voie à de potentielles très bonnes affaires. Mais la crise actuelle n’a pas
déclenché qu’une soif d’épargne : elle a aussi un impact sur la consommation. Le virus n’empêche pas nos concitoyens de
consommer davantage, en faisant des stocks comme nos indicateurs « conso » le montrent déjà : 17% des Français et 25%
des seniors disent que la situation les incite à consommer encore plus qu’avant.
« Conso », épargne, placements, investissements en bourses, la pandémie a décidément un impact majeur sur la façon
dont les Français envisagent l’utilisation de leur argent.
5) Enfin, cette crise du covid-19 pourrait aussi modifier la perception des Français sur certains acteurs économiques
mal-aimés. A condition qu’ils fassent quelques efforts de générosité, grands patrons (73%), actionnaires (68%) et
propriétaires (59%) pourraient améliorer leur image auprès de nos concitoyens
La crise du covid-19 est aussi un moment particulier où l’on peut « marquer des points » dans l’opinion et, par un
comportement jugé exemplaire, modifier structurellement la façon dont les gens perçoivent les acteurs économiques.
11. Analyse détaillée du sondage
Gaël Sliman, Président d’Odoxa (4/4)
En effet, dans le contexte actuel, des efforts pourraient être faits par certains afin de garantir la solidarité nationale.
D’ailleurs, de nombreuses entreprises et particuliers ont déjà fait des annonces généreuses afin de marquer leur solidarité
avec l’ensemble de leurs concitoyens ou le personnel soignant.
En effet, les Français nous assurent très majoritairement que leur image (très négative, on le sait par ailleurs) des grands
patrons, des actionnaires et des propriétaires pourraient se trouver nettement améliorée si ces derniers annonçaient un
certain nombre d’efforts symboliques.
Ainsi 73% des Français seraient reconnaissants aux grands patrons de baisser leur salaire, à l’instar de ce qu’a fait Mickaël
Leary, le patron de Ryan Air (qui a décidé de le diviser par deux).
68% des Français verraient leur image des actionnaires s’améliorer si ces derniers annonçaient qu’ils renonçaient à leurs
dividendes cette année.
Enfin, 59% des Français « upgraderaient » leur image des propriétaires si ceux-ci accepter de geler ou tout au moins de
baisser de 20 à 30% le montant des loyers qu’ils réclament à leurs locataires.
L’être humain ne se refaisant pas, les Français ne souhaitent pas du tout en revanche se mettre eux-mêmes à contribution
et renoncer à une semaine de congés (62% vs 28% ne pensent pas que cela améliorait les choses).
C’est sans doute le même égoïsme qui incite nos concitoyens à demander bien davantage d’efforts aux grands patrons
(73%) et aux actionnaires (68%), plutôt qu’aux propriétaires (59%). Ça s’explique : très rares sont les grands patrons et les
actionnaires parmi les personnes interrogées, alors que nombre d’entre eux sont effectivement propriétaires et donc
susceptibles de faire cet effort !
Mais peu importe, l’essentiel dans ce résultat n’est pas là.
Notre sondage apporte incontestablement la preuve que, dans cette crise, il existe des opportunités importantes de
modifier durablement les façons de faire, d’agir et de penser de nos concitoyens.
Certes, rien de nouveau sous le soleil, Schumpeter avait déjà tout dit à ce sujet, mais il est bon de le rappeler et de le
vérifier.
13. La confiance en l’avenir de la situation économique
en France
Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la
situation économique en France ?
*Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 12 mars 2020
Plutôt plus confiant :
18%
Plutôt moins confiant :
82%
Indice « Plutôt plus confiant » - « Plutôt moins confiant » = - 64
Rappel du mois précédent* : -46
-9 pts*
15. Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la
situation économique en France ?
18%
14%
18%
18%
46%
19%
10%
82%
86%
82%
82%
54%
81%
90%
Ensemble
Sympathisants FI
Sympatisants PS
Sympatisants EELV
Sympathisants LREM
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Plutôt plus confiant Plutôt moins confiant (NSP)
Evolution en un mois *
« Plutôt plus confiant »
-9
-5
-15
-22
-20
-7
+2
La confiance en l’avenir de la situation économique en France
selon la proximité partisane
*Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 12 mars 2020
16. Les perspectives économiques pour 2020
Selon vous, l’année 2020 par rapport à l’année 2019 sera-t-elle une année… ?
* Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 12/03/2020
**Sondage Odoxa Baromètre de l’économie pour BFM Business, Challenges, AVIVA publié le 9/01/2020
De prospérité économique
2%
Semblable à l'année dernière sur
le plan économique
5%
De difficultés économiques
92%
(NSP)
1%
Solde: -90
➢ Début mars* :59%
➢ Début janvier** : 53%
Rappel début janvier 2020** -45
Rappel début mars 2020* -52
18. Crainte de perdre son emploi
Aux actifs en emploi : Depuis ces dernières semaines vous sentez-vous plutôt plus inquiet ou plutôt moins
inquiet pour votre propre emploi ?
* Sondage Odoxa « Baromètre c’est mon boulot » pour Dentsu Aegis Network et France Info, publié le 10/04/2018
Plutôt plus inquiet
66%
Plutôt moins inquiet
34%
➢ En avril 2018* : 50%
➢ En avril 2018* : 50%
42% des actifs de 18 à 24 ans
78% des indépendants/chefs d’entreprise
71% des actifs aux plus faibles revenus
19. Attitude adoptée face à son épargne et à l’avenir
Avec la crise que nous traversons, quelle est votre attitude vis-à-vis de votre épargne et vos placements ? Diriez-
vous que la situation actuelle vous incite …
53%
20%
17%
9%
9%
à épargner davantage / à faire plus d’économie
à vous tourner vers des placements plus sûrs
à consommer davantage
à envisager d’investir en bourse pour « profiter
» de la baisse du cac 40 en vue d’un rebond
futur
(NSP)
plusieurs réponses possibles
→ 66% des indépendant
→ 59% des femmes
→ 57% des employés
→ 13% des CSP+
→ 25% des 65 ans et plus
20. 73%
68%
59%
28%
19%
22%
31%
62%
8%
10%
10%
10%
Si les grands patrons divisaient leur salaire, comme l’a
fait le patron de Ryan Air, Mickael Leary qui a divisé son
salaire par deux
Si les actionnaires renonçaient exceptionnellement à
leurs dividendes cette année
Si les propriétaires gelaient les loyers ou en baissaient le
montant d’au moins 20 à 30%
Si tous les Français renonçaient à une semaine de
congés
Oui cela améliorerait l’image que vous avez de ces acteurs économiques
Non cela ne changerait rien à l’image que vous avez de ces acteurs économiques
(NSP)
Les efforts attendus pour garantir la solidarité nationale
Dans le contexte actuel, des efforts pourraient être faits par certains afin de garantir la solidarité nationale. Pour
chacun des efforts suivants, dites-moi si cela améliorerait votre image de ces acteurs économiques :