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La dynamique du marché de la pharmacie, soutenue par des sous-jacents structurels puissants, a été stoppée dans un contexte de budgets de sécurité sociale contraints et de mesures autoritaires visant à baisser les prix et les volumes des produits remboursés.
Mais au-delà de ces décisions autoritaires, c’est à notre sens en raison d’une commercialité encore défaillante au sein de la filière (certes en grand progrès mais encore loin d’atteindre le niveau de sophistication des autres circuits de distribution spécialisée), et d’un déficit flagrant de fonds propres que les officines ne progressent plus comme chacun pourrait le souhaiter.
La plupart des pharmacies françaises ont de grosses difficultés à capter les opportunités offertes par le marché, en particulier dans les segments connexes à ceux relevant du monopole pharmaceutique (la diététique, le matériel médical, les produits bio et autres alternatives médicales,..), ou par le législateur (loi HPST, SISA,..) alors que le capital confiance en son pharmacien et le trafic sur le point de vente sont deux atouts exceptionnels de la profession.
Dans ce contexte propice à une restructuration du réseau qui pourrait se traduire par la disparition de quelques 5,000 officines, la valeur ajoutée des groupements travaillant sur les sujets de la commercialité et prenant des initiatives visant à permettre à leurs clients/adhérents/sociétaires de prendre en charge de nouvelles missions progresse. Et les pharmaciens entrepreneurs ayant mieux compris que la moyenne de la profession les leviers de la redynamisation de la filière surperforment le marché de manière plus importante que par le passé.
Que l’on raisonne dans un esprit corporatiste (aider à la transformation de la filière en vue de la rendre plus forte) ou capitaliste, c’est clairement le bon moment pour prendre des initiatives structurées. Nous démontrons dans ce document que l’effet de levier procuré par de la dette peu chère (3%) et longue (12 ans) pour des montants représentant classiquement plus de 75% des investissements réalisés permet de générer, même dans les hypothèses les plus conservatrices, des rendements très attractifs pour les capitaux investis dans la filière officinale alors que les risques de dépréciation de la valeur d’actifs résilients sont très faibles.
La réglementation actuelle sur la détention du capital d’une officine ne permet pas à un investisseur financier d’être invité au tour de table d’une officine ou d’une holding détenant des participations dans des officines de pharmacie. En revanche, il lui est possible de souscrire à des obligations émises par ces structures qui jouent dans les montages réalisés le même rôle que la dette mezzanine dans un LBO et d’obtenir via un pacte de co-souscription obligataire des prérogatives normales sur des sujets comme l’accès à l’information et à la maitrise du timing et des conditions de la réalisation de son investissement à terme.
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Medicaments pour une_transparence_de_la_consommation_et_des_couts-h_defMarket iT
Alors que le secteur de la pharmacie fait débat, l’Ordre national des pharmaciens publie « M€dicaments, pour une transparence de la consommation et des coûts, en 5 questions franches et une enquête incontestable »
Dans le cadre du salon PharmagoraPlus qui aura lieu les 30 et 31 mars 2019 à Paris, Pharmacie Référence Groupe, Pharmactiv et Réseau Santé ont sollicité Harris Interactive afin de réaliser une enquête visant à mieux comprendre la façon dont les Français perçoivent les pharmaciens aujourd’hui. Quelle image les Français ont-ils des pharmaciens ? Quel regard portent-ils sur leurs missions ? Quelles sont leurs attentes prioritaires pour l’avenir ?
La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
Se nourrir, rester connectés aux tendances, identifier les sujets les plus porteurs, et évaluer de potentielles opportunités de prises de parole, telles sont les envies de l'agence pour l'ensemble de nos clients. Découvrez notre veille & décodage des sujets Food les plus médiatiques du mois d'avril!
L'industrie pharmaceutique et du bien-être de la personneonepoint x weave
Avec un chiffre d’affaires approchant les $900 Mds en 2010, le marché du médicament et du bien-être de la personne est l’une des industries les plus actives. Pour autant, les bénéfices des 15 plus grands groupes ont baissé de 20% entre 2009 et 2010. En cause, les évolutions environnementales internes et externes qui, bien qu’anticipées et prises en compte dans la stratégie globale des laboratoires, impliquent ensuite de lourds projets de transformation au sein des directions métiers. Fort de nombreuses missions dans l’industrie pharmaceutique, weave montre sa compréhension du secteur et propose sa vision des enjeux, à la fois dans les directions des services informatiques et dans les directions marketing et de la communication.
Journal du Médecin - Interview de Melchior Wathelet (Xperthis) sur le DPI dan...Xperthis
L’informatique hospitalière est en pleine évolution. La création prochaine de réseaux hospitaliers vient encore complexifier les technologies de l’information. Quelles sont les difficultés que rencontrent les hôpitaux ? Melchior Wathelet, CEO de la société belge Xperthis dont l’ERP* (ERP4HC) équipe la moitié des hôpitaux du pays, répond à cette question.
La dynamique du marché de la pharmacie, soutenue par des sous-jacents structurels puissants, a été stoppée dans un contexte de budgets de sécurité sociale contraints et de mesures autoritaires visant à baisser les prix et les volumes des produits remboursés.
Mais au-delà de ces décisions autoritaires, c’est à notre sens en raison d’une commercialité encore défaillante au sein de la filière (certes en grand progrès mais encore loin d’atteindre le niveau de sophistication des autres circuits de distribution spécialisée), et d’un déficit flagrant de fonds propres que les officines ne progressent plus comme chacun pourrait le souhaiter.
La plupart des pharmacies françaises ont de grosses difficultés à capter les opportunités offertes par le marché, en particulier dans les segments connexes à ceux relevant du monopole pharmaceutique (la diététique, le matériel médical, les produits bio et autres alternatives médicales,..), ou par le législateur (loi HPST, SISA,..) alors que le capital confiance en son pharmacien et le trafic sur le point de vente sont deux atouts exceptionnels de la profession.
Dans ce contexte propice à une restructuration du réseau qui pourrait se traduire par la disparition de quelques 5,000 officines, la valeur ajoutée des groupements travaillant sur les sujets de la commercialité et prenant des initiatives visant à permettre à leurs clients/adhérents/sociétaires de prendre en charge de nouvelles missions progresse. Et les pharmaciens entrepreneurs ayant mieux compris que la moyenne de la profession les leviers de la redynamisation de la filière surperforment le marché de manière plus importante que par le passé.
Que l’on raisonne dans un esprit corporatiste (aider à la transformation de la filière en vue de la rendre plus forte) ou capitaliste, c’est clairement le bon moment pour prendre des initiatives structurées. Nous démontrons dans ce document que l’effet de levier procuré par de la dette peu chère (3%) et longue (12 ans) pour des montants représentant classiquement plus de 75% des investissements réalisés permet de générer, même dans les hypothèses les plus conservatrices, des rendements très attractifs pour les capitaux investis dans la filière officinale alors que les risques de dépréciation de la valeur d’actifs résilients sont très faibles.
La réglementation actuelle sur la détention du capital d’une officine ne permet pas à un investisseur financier d’être invité au tour de table d’une officine ou d’une holding détenant des participations dans des officines de pharmacie. En revanche, il lui est possible de souscrire à des obligations émises par ces structures qui jouent dans les montages réalisés le même rôle que la dette mezzanine dans un LBO et d’obtenir via un pacte de co-souscription obligataire des prérogatives normales sur des sujets comme l’accès à l’information et à la maitrise du timing et des conditions de la réalisation de son investissement à terme.
IoMT: gadgets ou technologie indispensable pour l’excellence en médecine 4pAlain Tassy
Extrait de la conférence organisée le 22 juin 2017 par Telecom Paristech Santé et Télécom évolution.
Les IoMT grands publics sont de plus en plus adoptés pour des usages professionnels. Leur utilisation intervient dans de nouveaux protocoles médicaux, essentiellement à l’étranger.
Les médecins devront s’adapter à ces nouvelles technologies et endosser le rôle de coordinateur du parcours de soin, bien au-delà de la prescription de médicaments ou d’actes curatifs. Le métier des complémentaires santé est déjà en train d’évoluer en basculant de l’assurance vers la vente de produits et de services. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des affections de longue durée, la prévention, la prédiction, la participation du patient et la personnalisation du suivi de la santé deviennent les éléments clefs de la médecine de demain. Dans la pratique et la réalité quotidienne, rien n’a réellement évolué depuis deux ans. Cela vient d’un blocage des systèmes d’information et du manque de standards.
Les objectifs fixés pour notre système de santé permettront-t-ils aux français de profiter d’une médecine 4P d’excellence, comme ce fut le cas dans la médecine du XXe siècle ? Si la France est médaille d’or de la longévité, la durée de vie en bonne santé y est plus courte que dans beaucoup de pays européens, en particulier les pays nordiques. Est-ce le bon choix de société ?
Medicaments pour une_transparence_de_la_consommation_et_des_couts-h_defMarket iT
Alors que le secteur de la pharmacie fait débat, l’Ordre national des pharmaciens publie « M€dicaments, pour une transparence de la consommation et des coûts, en 5 questions franches et une enquête incontestable »
Dans le cadre du salon PharmagoraPlus qui aura lieu les 30 et 31 mars 2019 à Paris, Pharmacie Référence Groupe, Pharmactiv et Réseau Santé ont sollicité Harris Interactive afin de réaliser une enquête visant à mieux comprendre la façon dont les Français perçoivent les pharmaciens aujourd’hui. Quelle image les Français ont-ils des pharmaciens ? Quel regard portent-ils sur leurs missions ? Quelles sont leurs attentes prioritaires pour l’avenir ?
La santé numérique, la médecine 4P et les assurancesAlain Tassy
Il y a un consensus sur le fait que la santé numérique et la médecine 4P sont en train de bouleverser les business models des mutuelles et des assurances santé. Bien que le village gaulois soit protégé par une législation très stricte, le système français ne restera pas figé ad vitam aeternam. En particulier, il faut que l’Assurance Maladie Obligatoire, les mutuelles et les assurances se préparent à l’arrivée des services de prévention. Mais où est le retour sur investissement des innovations ?
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L'industrie pharmaceutique et du bien-être de la personneonepoint x weave
Avec un chiffre d’affaires approchant les $900 Mds en 2010, le marché du médicament et du bien-être de la personne est l’une des industries les plus actives. Pour autant, les bénéfices des 15 plus grands groupes ont baissé de 20% entre 2009 et 2010. En cause, les évolutions environnementales internes et externes qui, bien qu’anticipées et prises en compte dans la stratégie globale des laboratoires, impliquent ensuite de lourds projets de transformation au sein des directions métiers. Fort de nombreuses missions dans l’industrie pharmaceutique, weave montre sa compréhension du secteur et propose sa vision des enjeux, à la fois dans les directions des services informatiques et dans les directions marketing et de la communication.
Journal du Médecin - Interview de Melchior Wathelet (Xperthis) sur le DPI dan...Xperthis
L’informatique hospitalière est en pleine évolution. La création prochaine de réseaux hospitaliers vient encore complexifier les technologies de l’information. Quelles sont les difficultés que rencontrent les hôpitaux ? Melchior Wathelet, CEO de la société belge Xperthis dont l’ERP* (ERP4HC) équipe la moitié des hôpitaux du pays, répond à cette question.
Une start-up tourangelle sur la piste des allergènes - 19_05_2016 - La Nouvel...
Blue Prices Apotex GBR FR version May 2016
1. C’
estcequ’affirmeGuyBrits,direc-
teur général du producteur de
génériques Apotex pour la Bel-
gique. Il analyse la politique de
notre pays en matière de géné-
riques et s’arrête sur la manière dont son
entreprise prend la balle au bond.
Médicaments remboursés
Guy Brits évoque d’entrée de jeu une étude
de la coupole des producteurs de médica-
mentsgénériquesetbiosimilairesFebelgen,
quirévèlequeletauxdepénétrationdesgéné-
riques reste négligeable pour les produits
entièrement pris en charge par l’assurance
alors qu’il atteint 60 à 70 % dans le seg-
ment des médicaments non remboursés et
30 à 40 % lorsque le patient doit payer une
quote-part(copaiement).«Ilexisteclairement
un lien entre copaiement et pénétration des
génériques»,souligne-t-il.«Lorsqu’untrai-
tement est complètement remboursé, le
recours aux génériques est perçu comme
étant sans intérêt pour le patient. Lorsque
l’Inami n’intervient pas du tout et que le
bénéficiaire doit tout payer de sa poche, ces
produits deviennent par contre beaucoup
plus pertinents. Cette situation crée un
énorme problème, puisqu’elle plombe les
économies sur les médicaments coûteux –
destraitementsqui,soitditenpassant,sont
souvent initiés à l’hôpital.»
D’aprèslui,c’estégalementlesegmentdes
médicaments(onéreux)complètementrem-
boursés qui explique pourquoi le taux de
pénétrationdesgénériquesrestesifaibledans
notre pays et pourquoi les biosimilaires ont
tant de peine à décoller.
Confusion
Ilestévidentque,pourlesmédecinsetphar-
maciens,lesarbresenarriventaujourd’hui
à cacher la forêt. Il règne en effet une
confusionconsidérable–àcause,enpar-
tie,deladéfinitionplusieursfoismodifiée
du médicament «bon marché» et «le
moins cher». «En cas de prescription en
DCI, le pharmacien peut en outre choisir
entre au moins trois produits», poursuit
GuyBrits.«Ildélivredonccequ’ilaenstock,
sans garantie aucune que cette marque
soit réellement la moins chère.» Ce prix
amène parfois aussi le pharmacien à
modifier la médication, soit de sa propre
initiativesoitparcequ’ilyestobligé,cequi
nefavoriseévidemmentpaslacompliance.
«Ceci peut déboucher sur des erreurs
voiresurdesdramesqu’ilfautabsolument
éviter,enparticulierdanslesmaladieschro-
niques», souligne Guy Brits.
Il constate que les médecins ont trop peu
consciencedecetétatdefait.Lacomplexité
du système a amené nombre d’entre eux à
déposer les armes. «Ils voudraient bien
garder l’église au milieu du village mais s’y
perdentdansladéferlantedeproduits«bon
marché»et«lesmoinschers»–etlaconfu-
sion sémantique y est pour beaucoup. Il
existe souvent chez les généralistes un
manque de compréhension, mais aussi un
manque de temps.» Les pharmaciens aussi
sont confrontés à une pression importante
et ont bien du mal à gérer la complexité du
système. Ils sont donc enclins à chercher la
solution la plus simple, qui n’est malheu-
reusementpastoujourslamoinschère...de
telle sorte que nous passons parfois à côté
d’énormes économies.
«Lesystèmelaissetroppeudeplaceàune
saine compétition et n’offre pas suffisam-
ment de garanties que le patient reçoit vrai-
ment le produit le moins cher», observe
Guy Brits. «Les médecins doivent prendre
conscience de l’importance de leurs pres-
criptions : comparer activement les prix
peut faire toute la différence. Chez Apotex,
les généralistes attentifs aux prix et qui ont
bien compris le système ont l’avantage.
Avec notre politique de «prix bleus», nous
sommesd’ailleursaussilesmoinschersen
termes absolus dans le segment des médi-
caments non remboursés.»
Un ticket modérateur élevé
Les patients belges paient un cinquième
deleursfraisdesantédeleurpoche,contre
à peine 5,7 % aux Pays-Bas et 13,1 % en
Allemagne, comme évoqué récemment au
cours d’un symposium organisé par BACHI.
«Bien des études révèlent une corrélation
claire entre la contribution personnelle du
patient et sa compliance thérapeutique :
plus il paie de sa poche, moins il est fidèle
à son traitement, même lorsqu’il ne s’agit
que de faibles différences de prix», sou-
ligneGuyBrits.«Apotexrépondàceconstat
parsapolitiquedeprixbleusetsesmédi-
caments les moins chers, qui sont aussi
unemanièred’améliorerlacompliance.»
Guy Brits souligne encore que les
médicaments génériques rencontrent
sur le marché belge une situation assez
unique à l’échelon international. «Le fai-
ble nombre d’acteurs actifs dans notre
pays est déjà en soi un problème (de
plusenplus)important,quicompliquele
fonctionnementsaindumarché.S’ajoute
à cela que les prix ont souvent été abais-
sés–commeencorerécemmentdansle
cadredupactedestabilité–sansquececi
ne s’accompagne à ce jour d’une aug-
mentationdevolumepourlesgénériques
des molécules concernées.» Ce n’est
toutefois pas le seul handicap de la Bel-
gique. «Le volume est trop faible et le mul-
tilinguisme a pour conséquence que les
noticesdoiventêtrerédigéesentroislangues,
ce qui se solde par des coûts de production
accrus.»
INFORMATION SERVICES
17Le Journal du Médecin | 13 mai 2016 | N° 2450
Apotex en quelques mots
Basée à Toronto, au Canada, Apotex figure actuelle-
ment en 7e place du classement mondial des produc-
teurs de génériques avec quelque 24 milliards de doses
et un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de dol-
lars. La firme exporte 300 médicaments différents vers
115 pays en quelque 4.000 dosages et conditionne-
ments et emploie plus de 10.000 personnes. Son plan
stratégique à l’horizon 2020 (qui met e.a. l’accent sur
la fiabilité de l’offre et la compétitivité) vise à parvenir
à un chiffre d’affaires annuel de quatre milliards de
dollars au travers de sa seule croissance organique.
Aucune acquisition n’est actuellement prévue. Ces dix
prochaines années, la firme va investir plus de deux mil-
liards de dollars dans la recherche et le développement
(R&D). «Apotex a aujourd’hui 500 produits en dévelop-
pement», souligne Guy Brits, directeur général de la
filiale belge. «L’idée que les producteurs de génériques
ne font pas de R&D est un malentendu qui a la vie
dure... et pourtant, Apotex réinvestit au moins 10 % de
son chiffre d’affaires dans ce poste à l’échelon mondial.
Au Canada, nous sommes même le numéro 1 en termes
d’investissements en R&D ! Il s’agit principalement de
travaux portant sur d’autres formes galéniques ou sur
des biosimilaires.»
En Belgique, où elle possède un site à Jette, Apotex pra-
tique une politique des «prix bleus» en matière de médi-
camentsgénériques.Dansletop25desdépensesenmédi-
caments de l’Inami pour 2014, la firme est par exemple
lamoinschèreentermesabsolusavecpasmoinsdecinq
produits. Dans notre pays aussi, elle veut réaliser une
forte croissance dans les années à venir, pour atteindre
une part de marché de 5 % d’ici à 2018.
jdM Informations Services est une division de Roularta HealthCare. Avec jdM Information Services, les organisations peuvent partager leurs points de vue, stratégies et solutions avec la communauté
des lecteurs du jdM. La rédaction décline toute responsabilité quant au contenu de cette rubrique. Rédaction : Roularta HealthCare. Photo : Jerry De Brie.
0%
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70%
Af A Bf B C Non Remb
Volume
Valeur
Lesmédecinsdoiventêtreconscientsdel’importance
deleurprescription
«Grâce à son concept de «prix bleus», Apotex est le moins cher
en termes absolus pour les médicaments remboursés et non rem-
boursés, pour les patients chroniques et pour les Bf. Il est toute-
fois capital que les médecins aient conscience de l’importance de
leur prescription, qui peut faire la différence pour les finances du
patient et pour celles du gouvernement. Ils devraient vraiment com-
parer les prix de façon plus active.»
Parts de marché (volume et valeur) des médicaments génériques,
par catégorie de remboursement (médicaments sur prescription
délivrés en pharmacie – IMS MAT 05/2013)
Source: Febelgen, Belgian association for generic and biosimilar medicines
JDM2450-017 11/05/16 09:44 Pagina 17