2. 1. Veille et sécurité sanitaire
1- Quelles sont les
raisons qui ont fait
émerger la notion
de “sécurité
sanitaire”?
2. Relevez les
définitions de
“sécurité
sanitaire”. Quel
commentaire
pouvez-vous
Doc. 1
3. 3- Décrivez le rôle
prédominant de
l’Invs dans la
veille sanitaire.
Doc. 2
4. 2. Les différents niveaux de
prévention de la santé
Doc.3
La
préven/on
primaire
veille
à
prévenir
l'appari/on
de
certaines
maladies
par
la
réduc/on
des
risques,
soit
en
modifiant
les
comportements
ou
les
exposi/ons
qui
peuvent
entraîner
des
maladies,
soit
en
améliorant
la
résistance
aux
agents
infec/eux.
L'arrêt
du
tabac
et
la
vaccina/on
en
sont
des
exemples.
La
préven/on
primaire
réduit
l'incidence
des
maladies
en
abordant
leurs
facteurs
de
risque
ou
en
améliorant
la
résistance.
Certaines
approches
prévoient
une
par/cipa/on
ac/ve,
comme
se
brosser
les
dents
régulièrement
ou
se
passer
la
soie
dentaire
pour
prévenir
les
caries.
D'autres
approches
sont
passives
:
ajouter
du
fluorure
à
l'eau
potable
municipale
pour
durcir
l'émail
des
dents
et
prévenir
les
caries.
La
préven/on
primaire
cible
généralement
les
causes
spécifiques
et
les
facteurs
de
risque
de
certaines
maladies,
mais
elle
cherche
également
à
promouvoir
les
comportements
sains,
à
améliorer
la
résistance
des
hôtes
et
à
favoriser
des
environnements
sécuritaires
qui
réduisent
le
risque
de
maladie,
par
exemple
en
neIoyant
les
salles
d'opéra/on
pour
prévenir
les
infec/ons
postopératoires.
La
préven/on
secondaire
comprend
les
méthodes
de
détec/on
et
de
traitement
des
changements
pathologiques
précliniques
afin
d’enrayer
l'évolu/on
des
maladies.
Les
méthodes
de
dépistage
(comme
la
mammographie
pour
dépister
le
cancer
du
sein
à
un
stade
précoce)
sont
souvent
la
première
étape.
Elles
favorisent
l’interven/on
précoce,
ce
qui
est
plus
économique
que
d’intervenir
après
l’appari/on
des
symptômes.
Les
tests
de
glycémie
réguliers
administrés
aux
personnes
de
plus
de
40
ans
sont
un
exemple
per/nent
de
dépistage
précoce
dans
le
cas
du
diabète
de
Catherine.
Le
dépistage
est
habituellement
effectué
par
des
professionnels
de
la
santé
lors
de
rencontres
individuelles
médecin-‐pa/ent
(comme
pour
les
tests
réguliers
de
la
tension
artérielle)
ou
par
des
programmes
de
dépistage
de
santé
publique
(comme
les
mammographies).
Une
fois
qu'une
maladie
se
développe
et
qu'elle
est
traitée
en
phase
clinique
aiguë,
la
préven/on
ter/aire
veille
à
réduire
l'impact
de
la
maladie
sur
les
fonc/ons,
la
longévité
et
la
qualité
de
vie
du
pa/ent.
La
réadapta/on
cardiaque
après
un
infarctus
du
myocarde
en
est
un
exemple
:
on
cherche
à
modifier
les
comportements
du
pa/ent
pour
réduire
la
probabilité
de
récurrence.
La
préven/on
ter/aire
peut
comprendre
la
modifica/on
des
facteurs
de
risque,
comme
aider
un
pa/ent
cardiaque
à
perdre
du
poids
ou
apporter
des
changements
à
l'environnement
d'un
pa/ent
asthma/que
pour
réduire
son
exposi/on
aux
allergènes.
Dans
le
cas
de
Catherine
Richards,
elle
pourrait
comprendre
des
suivis
réguliers
de
son
état
de
santé,
y
compris
des
examens
de
la
vue
pour
dépister
d’éventuels
effets
indésirables
du
diabète.
Si
l'affec/on
est
irréversible,
la
préven/on
ter/aire
est
axée
sur
la
réadapta/on
pour
aider
le
pa/ent
à
vivre
avec
son
incapacité.
Si
l'affec/on
est
réversible,
comme
c’est
le
cas
de
nombreuses
maladies
cardiaques,
la
préven/on
ter/aire
peut
en
réduire
la
prévalence
dans
la
popula/on,
mais
si
l'affec/on
ne
peut
être
guérie,
la
préven/on
peut
en
augmenter
la
prévalence
en
prolongeant
la
survie.
L'objec/f
principal
de
la
préven/on
ter/aire
est
d'améliorer
la
qualité
de
vie.
www.
afmc.ca
1. A partir du
document, dégagez
une définition
générale de la
prévention.
2. Pour chaque niveau
de prévention
identifiez:
➔ l’objectif visé
➔ un exemple.
5. 3. La restauration de la santé
1. A quoi correspondent la
couleur verte et la couleur rose
sur ce schéma?
2. Que faut-il faire pour maintenir
la santé?
3. Que faut-il faire pour restaurer
la santé?
4. Justifiez le titre du schéma.
doc 4
6. 4. La promotion et l’éducation à la
santé
1. Qu’est ce qui distingue la “prévention” de la promotion de la santé?
Doc.5
7. 2. A partir des actions d’éducation présentées dans les documents 6 et 7 (diapo suivante), dégagez les
objectifs recherchés par l'éducation à la santé.
3. Déterminez:
➔ à qui s’adresse l’éducation à la santé,
➔ par qui elle est mise en oeuvre
➔ quels sont les outils utilisés.
Doc. 6
9. 5. L’éducation thérapeutique du
patient.
Doc 8
L’éducation thérapeutique du patient dans la loi HPST
(...) l’éducation thérapeutique du patient s’inscrit dans le parcours de soins. « Elle a pour
but de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et
en améliorant sa qualité de vie ». « Les actions d’accompagnement font partie de l’éducation
thérapeutique. Elles ont pour objet d’apporter une assistance et un soutien aux malades, ou
à leur entourage, dans la prise en charge de la maladie. Elles sont conformes à un cahier
des charges national dont les modalités d’élaboration et le contenu sont définis par arrêté du
ministre chargé de la santé ».
Si l’éducation thérapeutique bénéficie d’un intérêt particulier, cela est en grande partie lié au
nombre constant de personnes atteintes de maladies chroniques : 15 millions, soit un quart
de la population en France. Ces maladies nécessitent une surveillance particulière et des
changements d’habitudes de vie (alimentation, activité physique…). L’éducation
thérapeutique formalise ainsi une activité qui était considérée comme allant de soi par les
soignants : dans leur pratique quotidienne, ils délivrent aux patients des conseils.
L. Caritoux Cahiers de la Puéricultrice - novembre 2009
A partir des documents 8 et 9:
1. Montrez que l’éducation
thérapeutique du patient
(ETP) participe à la
restauration de la santé.
2. Que pouvez-vous en
déduire sur la place de
l’ETP par rapport à
l’éducation pour la santé?
3. Pour quelles raisons
l’ETP est considérée
comme une priorité par
les pouvoirs publics?