La mobilisation des ressources nationales pour la santé – FryattHFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Assurance-chômage au Canada: propositions de réformeMichel Rochette
Un rapport de recherche concernant des propositions de réforme au programme d'assurance-chômage au Canada. Le rapport date de quelques années mais les concepts sont toujours d'actualité.
Financement de la santé pour assurer la CSU : « Les deux revers de la médaille »HFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
La DARES a publié, le 1er décembre 2016, des données sur les demandeurs d'emploi indemnisables par l'assurance chômage en 2014.
Selon la DARES, Au 30 septembre 2014, 51 % des demandeurs d’emploi (soit 3 230 000 personnes) avaient un droit à l’indemnisation ouvert auprès de l’assurance chômage. Ils sont dits indemnisables. En septembre, 39 % des personnes étaient indemnisées par l’assurance chômage et 12 % ne percevaient pas d’allocation, en général, parce qu’elles travaillaient en activité réduite.
Manuel de Procedures Administrative, Financiere et Comptable des Unions ou Mu...HFG Project
Depuis 1995, se développent au Bénin des mutuelles de santé en réponse aux difficultés d’accès des populations aux soins de santé dues à l’instauration, dans le système, du paiement direct des soins. Ces mutuelles de santé qui fonctionnent sur la base de la solidarité sont portées, pour la plupart, par des bénévoles élus parmi les membres. De ce fait, leur efficacité et leur crédibilité s’en trouvent réduites. Fort de cela et tenant compte du nouveau contexte caractérisé par le vote du Règlement N° 07/2009/CM/UEMOA portant règlementation de la mutuelle sociale au sein de l’UEMOA et la mise en place du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), le Conseil National des Structures d’Appui aux Mutuelles Sociales (CONSAMUS) a choisi de faire de la professionnalisation des mutuelles de santé sa priorité. Ainsi, CONSAMUS en collaboration avec l’USAID/PISAF a fait un état des lieux de la professionnalisation des mutuelles et unions de mutuelles de santé en 2010. Sur la base des conclusions de cette étude, un forum national de la mutualité est organisé par CONSAMUS en juillet 2010, toujours avec l’appui de l’USAID/PISAF.
Mandataires judiciaires - complémentaire santé - Cahier des chargesSociété Tripalio
Cahier des charges pour l'appel d'offres (réponse au 28 février 2014) en complémentaire santé dans la branche professionnelle des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires.
La mobilisation des ressources nationales pour la santé – FryattHFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Assurance-chômage au Canada: propositions de réformeMichel Rochette
Un rapport de recherche concernant des propositions de réforme au programme d'assurance-chômage au Canada. Le rapport date de quelques années mais les concepts sont toujours d'actualité.
Financement de la santé pour assurer la CSU : « Les deux revers de la médaille »HFG Project
Présenté à l'atelier «La Protection Financière et L’Accès Amélioré aux Soins de Santé: Apprentissage par les Pairs Trouve des solutions aux défis communs» à Accra, Ghana en février 2016. Pour savoir plus, visitez : https://www.hfgproject.org/ghana-uhc-atelier
Le développement des aides à la mobilité géographique en 2015France Travail
En 2015, près de 370 000 aides à la mobilité ont été attribuées par Pôle emploi pour un total de 107 millions d’euros et ont concerné 125 000 bénéficiaires.
La DARES a publié, le 1er décembre 2016, des données sur les demandeurs d'emploi indemnisables par l'assurance chômage en 2014.
Selon la DARES, Au 30 septembre 2014, 51 % des demandeurs d’emploi (soit 3 230 000 personnes) avaient un droit à l’indemnisation ouvert auprès de l’assurance chômage. Ils sont dits indemnisables. En septembre, 39 % des personnes étaient indemnisées par l’assurance chômage et 12 % ne percevaient pas d’allocation, en général, parce qu’elles travaillaient en activité réduite.
Manuel de Procedures Administrative, Financiere et Comptable des Unions ou Mu...HFG Project
Depuis 1995, se développent au Bénin des mutuelles de santé en réponse aux difficultés d’accès des populations aux soins de santé dues à l’instauration, dans le système, du paiement direct des soins. Ces mutuelles de santé qui fonctionnent sur la base de la solidarité sont portées, pour la plupart, par des bénévoles élus parmi les membres. De ce fait, leur efficacité et leur crédibilité s’en trouvent réduites. Fort de cela et tenant compte du nouveau contexte caractérisé par le vote du Règlement N° 07/2009/CM/UEMOA portant règlementation de la mutuelle sociale au sein de l’UEMOA et la mise en place du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), le Conseil National des Structures d’Appui aux Mutuelles Sociales (CONSAMUS) a choisi de faire de la professionnalisation des mutuelles de santé sa priorité. Ainsi, CONSAMUS en collaboration avec l’USAID/PISAF a fait un état des lieux de la professionnalisation des mutuelles et unions de mutuelles de santé en 2010. Sur la base des conclusions de cette étude, un forum national de la mutualité est organisé par CONSAMUS en juillet 2010, toujours avec l’appui de l’USAID/PISAF.
Mandataires judiciaires - complémentaire santé - Cahier des chargesSociété Tripalio
Cahier des charges pour l'appel d'offres (réponse au 28 février 2014) en complémentaire santé dans la branche professionnelle des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires.
Le Rapport annuel 2012 du CTIP présente les chiffres de l’activité des institutions de prévoyance et rappelle l’actualité de la prévoyance collective au cours de l'année écoulée.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Une adhésion massive des licenciés au CSP:
Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent.
Le CSP est un dispositif qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement.
Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement:
56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l'accompagnement qu'ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi. En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l'accès à la formation et aux prestations d'accompagnement est plus fréquent en CSP.
Des problèmes de financement:
La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés.
Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l'accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges.
Atelier de Restitution des Resultats de l’Evaluation du Secteur Prive de la S...HFG Project
Tenu à l’INFOSEC de Cotonou, le 07 Octobre 2013, l’atelier de restitution des résultats de l’évaluation du secteur privé de la santé du Bénin a connu la participation de plus de 35 personnes représentant les acteurs des secteurs public, privé et de la société civile. En effet, l’évaluation du secteur privé de la santé a été menée par le projet de Renforcement des résultats de santé au moyen du secteur privé (SHOPS). Mais l’atelier a été organisé par le projet du Financement et gouvernance de la santé (HFG) et le projet SHOPS avec une large participation des secteurs public et privé, des organisations non gouvernementales locales et internationales et des partenaires au développement. Cet atelier qui vise la validation des résultats de l’évaluation en vue de dégager un consensus sur les activités et les éléments clés d’une plateforme de dialogue pour le renforcement de la collaboration entre les secteurs public et privé en matière de santé au Bénin poursuit les objectifs ci-dessous :
Partager les résultats et recommandations issus de l’évaluation du secteur privé de la santé au Bénin ;
Dégager un consensus sur les prochaines étapes en vue du renforcement du dialogue public-privé dans le domaine de la santé ; et
Faciliter le lancement d’une plateforme de dialogue privé et initier un programme pour la mise en oeuvre des activités en vue de guider la collaboration future entre les secteurs sanitaires public et privé au Bénin
Publié en septembre 2013, le second rapport annuel du médiateur du CTIP dresse le bilan de son activité pour l’année 2012.
235 saisines ont adressées au service de médiation du CTIP en 2012. Sur les 33 dossiers jugés recevables par le médiateur, 10 se sont conclus par un règlement spontané de l’institution de prévoyance, cette dernière ayant dans la plupart des cas fait droit à la demande du plaignant. L’importance quantitative de ces règlements spontanés est significative des bienfaits de la médiation.
Le médiateur a été amené à rendre 23 avis : 12 d’entre eux ont été rendus en faveur de l’institution de prévoyance, 6 en faveur du participant et 5 consacrent une position médiane.
Les autres saisines ont été déclarées irrecevables, soit parce que le plaignant ne s’est pas adressé au bon médiateur (dans ce cas, les participants sont réorientés à très brefs délai et avec précision vers le médiateur ou l'organisme compétent), soit parce que les voies de recours internes à l’institution n’étaient pas épuisées.
L’année 2012 s’est caractérisée par le grand nombre d’ « irrecevabilités temporaires » (171) parmi les dossiers adressés au médiateur, dues au fait que le plaignant n’avait pas épuisé préalablement les recours internes à l’institution. Le début de l’année 2013 confirme que la plupart de ces dossiers ne sont pas revenus devant le médiateur, ce qui autorise à penser qu’ils ont trouvé un règlement en interne.
Le dispositif de médiation du CTIP est opérationnel depuis le 20 septembre 2010. Professeur des universités et avocat, Xavier LAGARDE a été désigné médiateur. Il peut être saisi par les entreprises adhérentes, les participants et leurs ayants droit des 37 institutions de prévoyance adhérentes à ce dispositif.
La médiation a été mise en place pour permettre une résolution rapide et gratuite des différends opposant les participants et membres adhérents à leur institution de prévoyance ou union afin d’améliorer le service rendu par ces dernières.
Qui sont les allocataires indemnisés par l'Assurance chômage en 2014? Unédic
Dans cette étude, l’Unédic analyse les caractéristiques des 2,3 millions de chômeurs indemnisés en juin 2014, à la veille de l’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage de mai 2014. Cette étude apporte des informations détaillées sur le niveau de diplôme des allocataires, le profil des allocataires selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur dernier emploi, les salaires de référence des allocataires, le montant de leurs allocations, et la situation des cadres indemnisés.
jeudi 18 décembre 2014 est signée la convention pluriannuelle entre l’État, l’Unédic et Pôle emploi par François Rebsamen, Ministre de l’Emploi, du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Patricia Ferrand, Présidente, Jean-François Pilliard, Vice-président et Vincent Destival, Directeur général de l’Unédic, François Nogué, Président du Conseil d’administration et Jean Bassères, Directeur général de Pôle emploi.
Conférence émotions et trac avant un entretien, clés et exercices pratiquesTransmission RH
Contenu de la conférence donnée ce mardi 21 février 2017 par Gilles Payet. Au programme des postures aidantes, des exercices simples à faire avant et pendant un entretien pour apaiser ses tensions intérieures (trac, stress, émotions...) et révéler le meilleur de vous-même le jour J.
Evaluacion 14 nstrumentos del subsistema_de_evaluacion. de colegios y univers...Adalberto
Este documento presenta el subsistema de evaluación de instituciones de educación superior en El Salvador. El proceso de evaluación consta de cinco etapas: autoevaluación institucional, visita de verificación de pares evaluadores, informe de pares evaluadores, resolución y comunicación de resultados, y publicación de resultados. Los criterios de evaluación sirven de guía para todo el proceso y definen las expectativas que deben cumplir las instituciones. El objetivo de la evaluación es mejorar la calidad mediante el análisis de fortalezas y deb
C'est une Rencontre mensuelle informelle entre Communicants et Marketeur, autour d'un bon petit déjeuner, pour échanger autour d'un sujet qui touche de près ou de loin leurs métiers. Les places sont limitées pour chaque petit déjeuner est c'est GRATUIT !
La Didáctica es un campo de estudio interdisciplinar que se centra en los procesos de enseñanza-aprendizaje. Integra teorías de otras ciencias humanas como la psicología y la sociología, y aplica métodos científicos para estudiar y mejorar la práctica educativa. Tiene como objetivo elaborar modelos de currículum y métodos de enseñanza que optimicen el aprendizaje de los estudiantes.
Le Rapport annuel 2012 du CTIP présente les chiffres de l’activité des institutions de prévoyance et rappelle l’actualité de la prévoyance collective au cours de l'année écoulée.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Une adhésion massive des licenciés au CSP:
Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s'inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent.
Le CSP est un dispositif qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement.
Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement:
56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l'accompagnement qu'ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d'un tiers pour les autres demandeurs d'emploi. En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l'accès à la formation et aux prestations d'accompagnement est plus fréquent en CSP.
Des problèmes de financement:
La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés.
Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l'accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges.
Atelier de Restitution des Resultats de l’Evaluation du Secteur Prive de la S...HFG Project
Tenu à l’INFOSEC de Cotonou, le 07 Octobre 2013, l’atelier de restitution des résultats de l’évaluation du secteur privé de la santé du Bénin a connu la participation de plus de 35 personnes représentant les acteurs des secteurs public, privé et de la société civile. En effet, l’évaluation du secteur privé de la santé a été menée par le projet de Renforcement des résultats de santé au moyen du secteur privé (SHOPS). Mais l’atelier a été organisé par le projet du Financement et gouvernance de la santé (HFG) et le projet SHOPS avec une large participation des secteurs public et privé, des organisations non gouvernementales locales et internationales et des partenaires au développement. Cet atelier qui vise la validation des résultats de l’évaluation en vue de dégager un consensus sur les activités et les éléments clés d’une plateforme de dialogue pour le renforcement de la collaboration entre les secteurs public et privé en matière de santé au Bénin poursuit les objectifs ci-dessous :
Partager les résultats et recommandations issus de l’évaluation du secteur privé de la santé au Bénin ;
Dégager un consensus sur les prochaines étapes en vue du renforcement du dialogue public-privé dans le domaine de la santé ; et
Faciliter le lancement d’une plateforme de dialogue privé et initier un programme pour la mise en oeuvre des activités en vue de guider la collaboration future entre les secteurs sanitaires public et privé au Bénin
Publié en septembre 2013, le second rapport annuel du médiateur du CTIP dresse le bilan de son activité pour l’année 2012.
235 saisines ont adressées au service de médiation du CTIP en 2012. Sur les 33 dossiers jugés recevables par le médiateur, 10 se sont conclus par un règlement spontané de l’institution de prévoyance, cette dernière ayant dans la plupart des cas fait droit à la demande du plaignant. L’importance quantitative de ces règlements spontanés est significative des bienfaits de la médiation.
Le médiateur a été amené à rendre 23 avis : 12 d’entre eux ont été rendus en faveur de l’institution de prévoyance, 6 en faveur du participant et 5 consacrent une position médiane.
Les autres saisines ont été déclarées irrecevables, soit parce que le plaignant ne s’est pas adressé au bon médiateur (dans ce cas, les participants sont réorientés à très brefs délai et avec précision vers le médiateur ou l'organisme compétent), soit parce que les voies de recours internes à l’institution n’étaient pas épuisées.
L’année 2012 s’est caractérisée par le grand nombre d’ « irrecevabilités temporaires » (171) parmi les dossiers adressés au médiateur, dues au fait que le plaignant n’avait pas épuisé préalablement les recours internes à l’institution. Le début de l’année 2013 confirme que la plupart de ces dossiers ne sont pas revenus devant le médiateur, ce qui autorise à penser qu’ils ont trouvé un règlement en interne.
Le dispositif de médiation du CTIP est opérationnel depuis le 20 septembre 2010. Professeur des universités et avocat, Xavier LAGARDE a été désigné médiateur. Il peut être saisi par les entreprises adhérentes, les participants et leurs ayants droit des 37 institutions de prévoyance adhérentes à ce dispositif.
La médiation a été mise en place pour permettre une résolution rapide et gratuite des différends opposant les participants et membres adhérents à leur institution de prévoyance ou union afin d’améliorer le service rendu par ces dernières.
Qui sont les allocataires indemnisés par l'Assurance chômage en 2014? Unédic
Dans cette étude, l’Unédic analyse les caractéristiques des 2,3 millions de chômeurs indemnisés en juin 2014, à la veille de l’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage de mai 2014. Cette étude apporte des informations détaillées sur le niveau de diplôme des allocataires, le profil des allocataires selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur dernier emploi, les salaires de référence des allocataires, le montant de leurs allocations, et la situation des cadres indemnisés.
jeudi 18 décembre 2014 est signée la convention pluriannuelle entre l’État, l’Unédic et Pôle emploi par François Rebsamen, Ministre de l’Emploi, du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Patricia Ferrand, Présidente, Jean-François Pilliard, Vice-président et Vincent Destival, Directeur général de l’Unédic, François Nogué, Président du Conseil d’administration et Jean Bassères, Directeur général de Pôle emploi.
Conférence émotions et trac avant un entretien, clés et exercices pratiquesTransmission RH
Contenu de la conférence donnée ce mardi 21 février 2017 par Gilles Payet. Au programme des postures aidantes, des exercices simples à faire avant et pendant un entretien pour apaiser ses tensions intérieures (trac, stress, émotions...) et révéler le meilleur de vous-même le jour J.
Evaluacion 14 nstrumentos del subsistema_de_evaluacion. de colegios y univers...Adalberto
Este documento presenta el subsistema de evaluación de instituciones de educación superior en El Salvador. El proceso de evaluación consta de cinco etapas: autoevaluación institucional, visita de verificación de pares evaluadores, informe de pares evaluadores, resolución y comunicación de resultados, y publicación de resultados. Los criterios de evaluación sirven de guía para todo el proceso y definen las expectativas que deben cumplir las instituciones. El objetivo de la evaluación es mejorar la calidad mediante el análisis de fortalezas y deb
C'est une Rencontre mensuelle informelle entre Communicants et Marketeur, autour d'un bon petit déjeuner, pour échanger autour d'un sujet qui touche de près ou de loin leurs métiers. Les places sont limitées pour chaque petit déjeuner est c'est GRATUIT !
La Didáctica es un campo de estudio interdisciplinar que se centra en los procesos de enseñanza-aprendizaje. Integra teorías de otras ciencias humanas como la psicología y la sociología, y aplica métodos científicos para estudiar y mejorar la práctica educativa. Tiene como objetivo elaborar modelos de currículum y métodos de enseñanza que optimicen el aprendizaje de los estudiantes.
El documento describe el sistema integrado de escuelas inclusivas de tiempo completo (EITP) que se implementará como piloto en el municipio de Sonsonate, El Salvador. El objetivo es mejorar la calidad y pertinencia de la educación mediante la implementación del modelo EITP en todo el sistema educativo. Se explica la conceptualización del sistema integrado de EITP, su organización a nivel de dirección central, organismos directivos, sedes y vinculación con el territorio. Finalmente, se describen las características del municipio de Sonsonate que se se
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel simplifie les déclarationsdes entreprises liéesà l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, en intégrant cette formalité en DSN et en transférant la gestion des déclarations au réseau des Urssaf.
L’Unédic a réalisé une enquête auprès des bénéficiaires de l'Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise (ARCE), dont les résultats ont été publiés en décembre 2013. En avril 2013, l'Unédic a interrogé 2 400 allocataires ayant perçu un premier versement de l'ARCE au premier trimestre 2011. L’enquête permet de connaître la situation des bénéficiaires deux ans après l’obtention de l’ARCE ainsi que leur perception du dispositif.
Le Conseil d’administration de l’Agefiph a souhaité
pleinement s’inscrire dans ce mouvement. Il a
notamment défini les modalités d’abondement du
compte personnel de formation pour les demandeurs
d’emploi et les salariés handicapés, rendu son offre
d’interventions en matière de compensation du
handicap éligible aux jeunes engagés dans un service
civique et mis en place un plan de diversification des
métiers vers lesquels les personnes handicapées
s’orientent.
Ces mesures ont un dénominateur commun : ouvrir
le champ des possibles aux personnes handicapées
en matière d’emploi. Et ce, dans un environnement
économique dont la légère croissance n’est toujours
pas suffisante au recul du chômage, et où celui
des personnes handicapées reste particulièrement
élevé.
Rapport christophe sirugue "Repenser les minima sociaux..."joelaviragnet
Repenser les minima sociaux, vers une couverture socle commune
Rapport de Christophe Sirugue, Député de Soâne et Loire, Membre de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale
18 avril 2016
Petit-déjeuner du 26 avril 2010 à la CCI de La Rochelle : Les aides à l’embauche et l’organisation du pôle emploi
Marie Claude Labatut (responsable de service – pôle emploi)
Etre recruté dans la fonction publique, 2015EmploiPublic
Fiches synthétiques sur le recrutement dans la fonction publique française, éditées en avril 2015 par le ministère de la Décentralisation et de la fonction publique
Guide de gestion des activités sociales et culturellesPlateformeCE
Ce livre blanc aide les comité d'entreprise à répondre aux question suivantes :
Qu’est-ce que les salariés attendent en matière d’activités sociales et culturelles ?
Comment choisir les activités à proposer ?
Qui peut bénéficier des ASC ?
Comment négocier au mieux son budget ?
Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?
(Extrait) Le réseau Cap emploi accompagne environ 23% des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE). La performance du réseau des 98 Cap emploi, fédéré et organisé de manière assez homogène à l’échelle départementale a gagné en lisibilité : objectifs largement atteints en matière d’entrée en formation, proportion importante de retours à l’emploi « durable » (46% de CDD d’une durée supérieure à 12 mois), capacité à appréhender les multiples situations liées au handicap en mobilisant les ressources offertes et/ou co-construites avec l’Agefiph et le FIPHFP dont les interventions complémentaires aux politiques et dispositifs de droit commun comportent essentiellement la mise à disposition de prestations et aides financières et l’animation de politiques visant à articuler les actions des nombreuses parties prenantes au travers de conventions et accords de partenariat. Le réseau des Cap emploi développe une solide offre de service au bénéfice des personnes en situation de handicap et des employeurs et s’inscrit dans le partenariat institutionnel local. Son professionnalisme est reconnu et apprécié, 71% des personnes accompagnées par les équipes des Cap emploi se déclarant satisfaites ou assez satisfaites de la prestation offerte (enquête Pôle emploi)9.
La stratégie pour l'emploi des personnes en situation de handicapAVIE
Il est nécessaire de poursuivre le travail de sensibilisation et de changement de re-gard sur le handicap. Il nous faut faire comprendre aux employeurs publics et privés que recruter une personne en situation de handicap c’est avant tout recruter de nouvelles compétences au service de la performance de leur organisation. Tant que l’embauche d’une personne en situation de handicap sera perçue comme une obligation légale, nous n’aurons pas gagné le combat de la pleine participation. Ce changement de regard concerne également les personnes en situation de handicap elles-mêmes, qui pour certaines encore n’osent pas déclarer leur handicap à leur employeur, ou qui, une fois en emploi ne s’auto-risent pas à penser plan de carrière et évolution professionnelle.
Sophie Cluzel Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées - Muriel Pénicaud Ministre du Travail - Olivier Dussopt Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics
Les salariés versent de moins en moins de cotisations sociales utiles.
L'Institut de la Protection Sociale alerte sur une évolution qui menace gravement le consentement au paiement des charges sociales obligatoires
AIDES SOCIALES et « REVENU UNIVERSEL » : PLAIDOYER pour le REALISMEJCColombot
Le 13 septembre 2018, le Président de la République a présenté une « stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté », qui envisageait la mise en place d’un « revenu universel d’activité » (RUA) en 2020. La « concertation » sur ce RUA a été lancée le 3 juin 2019. Au-delà d’une dénomination faisant écho à un projet utopique, parfois présenté comme un « impôt négatif » pour les bénéficiaires, il s’agit en fait de fusionner des allocations sociales sous condition de ressources, et prioritairement le revenu de solidarité active (ou RSA-socle), la prime d’activité, déjà issue de la fusion de la prime pour l’emploi et du RSA-activité en 2016, et les allocations-logement.
Semaine de l'emploi des personnes en situation de handicapApajh14
Support de présentation des petits déjeuners organisés dans notre ESAT & EA dans le cadre de la semaine européenne de l'emploi des personnes en situation de handicap
LOI n° 2013-561 du 28 juin 2013 portant déblocage exceptionnel de la particip...
DARES : accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité active
1. Analyses
Dares
publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques
fÉvrier 2013 • N° 008
L’accompagnement des bénéficiaires
du revenu de solidarité active (RSA) (1)
La loi du 1er
décembre 2008 généralisant
le revenu de solidarité active (RSA) et
réformant les politiques d’insertion
a réorganisé l’ensemble du processus visant
à orienter et à accompagner dans un parcours
d’insertion les personnes bénéficiaires du RSA.
Début 2011, un peu plus de la moitié des
bénéficiaires du RSA dans le champ des
« droits et devoirs » déclaraient avoir un
référent unique et 25 % n’identifiaient pas
de référent unique mais déclaraient être suivis
par un organisme. La quasi-totalité des
bénéficiaires qui avaient un référent unique avaient
eu plusieurs entretiens avec celui-ci et une très
grande majorité d’entre eux étaient
satisfaits de leur relation. Un peu plus de 40 %
des bénéficiaires déclaraient avoir
contractualisé sur des actions d’insertion,
cette contractualisation étant plus fréquente pour
ceux qui avaient un référent unique (56 %). Près de
la moitié des bénéficiaires dans le champ des
« droits et devoirs » déclaraient avoir obtenu une
aide spécifique depuis leur entrée dans le RSA, dans
leur recherche d’emploi ou dans le domaine social
(transport, garde d’enfants, santé…),
et 25 % avaient suivi au moins une formation.
Près de la moitié de ceux qui n’avaient pas reçu
de formation auraient souhaité en suivre une.
Les bénéficiaires du RSA perçoivent
généralement peu de différence avec le RMI ou l’API.
Les bénéficiaires du RSA en dehors
du champ des « droits et devoirs » bénéficiaient
rarement d’un accompagnement régulier mais
ne le souhaitaient généralement pas.
La loi du 1er
décembre 2008 généralisant le revenu
de solidarité active (RSA) et réformant les politiques
d’insertion a réorganisé l’ensemble du processus
visant à orienter et à accompagner dans un parcours
d’insertion les personnes bénéficiaires du RSA. La loi
prévoit un droit à l’accompagnement pour tous les
bénéficiaires du RSA (2) et le rend obligatoire pour
ceux qui sont dans le champ des « droits et devoirs ».
Ces derniers sont tenus « de rechercher un emploi,
d’entreprendre les démarches nécessaires à la créa-
tion de [leur] propre activité, ou d’entreprendre les
actions nécessaires à une meilleure insertion sociale
ou professionnelle
». Les autres bénéficiaires ont
également droit, s’ils le souhaitent, à un accompa-
gnement social et professionnel (encadré 1).
Dans le cadre des travaux du comité d’évaluation du
revenu de solidarité active (RSA), la Dares a mené en
2011 une enquête auprès de personnes à bas revenus
(encadré 2). Celle-ci permet notamment de disposer
d’un échantillon représentatif de bénéficiaires du RSA
et de pouvoir analyser le contenu et les modalités de
l’accompagnement dont ils ont bénéficié (encadré 3).
À chaque étape de l’analyse, les résultats seront mis
en regard de ceux issus de l’enquête menée par la
(1) Cette étude a été menée dans le cadre du Comité d’évaluation du RSA.
Elle reprend pour l’essentiel l’annexe 15 du rapport final du Comité diffusé en
décembre 2011. Le chapitre 6 de ce rapport présente une synthèse des travaux
menés par le Comité d’évaluation sur le parcours d’insertion des bénéficiaires
du RSA.
(2) L’allocataire du RSA est la personne qui remplit la demande pour percevoir le RSA et
qui est donc le titulaire du dossier auprès de l’organisme verseur (Caf ou MSA). Le terme
« bénéficiaire du RSA » désigne dans cette publication la personne allocataire ou son
conjoint éventuel, mais pas leurs éventuels enfants à charge.
2. DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
2
Encadré 1
L’accompagnement dans le cadre de la loi
du 1er
décembre 2008
Le RSA est une allocation versée à tout foyer dont le revenu est inférieur à
un certain seuil qui dépend de sa composition et du niveau de ses revenus
d’activité. Le dispositif constitue une extension du RMI et de l’API dans
laquelle le bénéficiaire peut cumuler avec ses revenus d’activité une part
du RMI ou de l’API, part de plus en plus faible au fur et à mesure que ses
revenus d’activité augmentent, et sans limite étroite dans le temps comme
c’était le cas avec la clause d’« intéressement » du RMI ou de l’API.
Plus précisément :
- en l’absence de revenu d’activité, le RSA versé permet de compléter les
autres revenus du foyer pour atteindre un montant forfaitaire, qui dépend
de la composition du foyer ;
- en présence de revenus d’activité, le RSA versé garantit que le foyer
perçoive le montant forfaitaire augmenté de 62 % des revenus d’activité
et ce, de manière pérenne, tant que les conditions d’accès au dispositif
sont remplies, et en particulier tant que le bénéficiaire se trouve en
dessous d’un certain seuil de ressources.
On appelle « RSA socle » la partie du RSA permettant d’atteindre le montant
forfaitaire. L’autre partie, qui est liée aux revenus d’activité du foyer, est
appelée « RSA activité ». Selon leur situation, les foyers peuvent percevoir
uniquement du RSA socle (montant forfaitaire) s’ils n’ont aucun revenu
d’activité, du « RSA socle » et du « RSA activité », s’ils perçoivent un revenu
d’activité inférieur au montant forfaitaire, ou uniquement du « RSA acti-
vité » au-delà. Le champ du « RSA socle » (y compris socle et activité) corres-
pond à l’ancien champ du RMI et de l’API.
Un bénéficiaire du RSA entre dans le champ des « droits et devoirs » si les
revenus de son foyer sont inférieurs au montant forfaitaire et si le bénéfi-
ciaire est sans emploi ou avec un revenu d’activité professionnelle inférieur à
500 euros par mois en moyenne sur le trimestre.
L’un des objectifs de la loi du 1er
décembre 2008 généralisant le RSA était de
mieux individualiser et différencier les parcours d’insertion [9].
Les bénéficiaires entrant dans le champ des « droits et devoirs » doivent être
orientés en priorité vers Pôle emploi ou un autre organisme du service public
de l’emploi si le conseil général décide d’y recourir (plan local pour l’inser-
tion et d’emploi - PLIE, maison de l’emploi, structure d’insertion par l’activité
économique - IAE, etc.). En cas de difficulté faisant obstacle temporaire-
ment à un engagement en faveur d’une insertion professionnelle, les béné-
ficiaires sont orientés vers un organisme compétent en matière d’insertion
sociale (conseil général, centres communaux d’action sociale - CCAS, asso-
ciation d’insertion, etc.).
La loi formalise également la fonction de « référent unique », désigné au
sein de l’organisme assurant le suivi du bénéficiaire avec pour fonction prin-
cipale d’organiser l’accompagnement du bénéficiaire. Comme dans le cadre
du RMI, un contrat établi entre le bénéficiaire et l’institution formalise leurs
engagements réciproques.
Drees en 2006 auprès des bénéficiaires du revenu
minimum d’insertion (RMI) (encadré 4). La loi de
2009 prévoyant un accompagnement obligatoire
pour les bénéficiaires dans le champ des « droits
et devoirs », ces derniers seront étudiés séparé-
ment de ceux qui n’y appartiennent pas.
Un peu plus de la moitié
des bénéficiaires du RSA dans le champ
des « droits et devoirs » déclarent avoir
un référent unique début 2011
Un bénéficiaire du RSA entre dans le champ des
« droits et devoirs » si les revenus de son foyer
sont inférieurs au montant forfaitaire garanti par
le RSA compte tenu de la composition du foyer s’il
est sans emploi ou s’il perçoit un revenu d’activité
professionnelle inférieure à 500 euros par mois
en moyenne sur le trimestre (3). 51 % des béné-
ficiaires du RSA interrogés par l’enquête entrent
dans le champ des « droits et devoirs ».
Les bénéficiaires du RSA appartenant au champ
des « droits et devoirs » doivent être orientés de
façon prioritaire vers un parcours professionnel
et, en cas de freins importants à la reprise d’em-
ploi, vers un parcours social. À l’issue de l’orien-
tation, l’organisme vers lequel le bénéficiaire a
été orienté doit lui attribuer un référent, appelé
« référent unique ».
En 2011, 52 % des bénéficiaires du RSA entrant
dans le champ des «
droits et devoirs
» identi-
fient bien un référent unique, c’est-à-dire « une
personne qui les suit régulièrement dans les
démarches d’insertion ou de recherche d’em-
ploi ». La fonction de référent unique existait déjà
au temps du RMI (4). Ce référent était chargé
d’élaborer le contrat d’insertion avec l’allocataire,
de coordonner sa mise en œuvre et plus géné-
ralement d’accompagner le bénéficiaire dans son
parcours d’insertion. En 2006, selon l’enquête
menée par la Drees auprès des bénéficiaires du
RMI, 60 % d’entre eux identifiaient un référent les
suivant dans leurs démarches d’insertion [1]. Sur
un champ comparable entre les deux enquêtes
(encadré 4), les ordres de grandeur sont très
proches (55 % et 60 %).
La fréquence élevée de bénéficiaires du RSA qui
n’identifient pas, début 2011, de référent unique
peut s’expliquer pour partie par les délais néces-
saires à la mise en œuvre du parcours d’insertion
rénové dans le cadre du RSA. En effet, selon les
remontées d’informations des conseils généraux,
environ 40
% des bénéficiaires du RSA entrant
dans le champ des « droits et devoirs » n’avaient
pas encore été orientés dans le cadre du RSA
fin 2010 pour diverses raisons [2]. D’une part,
certaines données des organismes payeurs ont
été intégrées tardivement dans les systèmes d’in-
formation, ce qui a rendu difficile le repérage de
l’ensemble des bénéficiaires relevant du champ
des « droits et devoirs », au cours des premiers
mois. Par ailleurs, le volume de bénéficiaires à
orienter dès les premiers mois était très impor-
tant du fait de la «
bascule
» vers le RSA des
anciens bénéficiaires du RMI, de l’arrivée des
anciens allocataires de l’API et de l’augmenta-
tion du nombre de bénéficiaires en lien avec la
dégradation de la situation conjoncturelle (5).
Enfin, certains départements attendaient qu’une
convention de prise en charge soit conclue ou
revue avec certains organismes pour pouvoir y
orienter les bénéficiaires. Il se peut également
que certains bénéficiaires, tout en ayant un réfé-
rent unique, ne l’identifient pas comme tel. En
particulier, certains bénéficiaires orientés vers
Pôle emploi peuvent ne pas considérer le suivi
assuré par leur conseiller comme intervenant
« dans le cadre du RSA », s’ils se sont inscrits à
(3) L’appartenance des
personnes enquêtées
au champ des « droits
et devoirs » a été
reconstituée au regard
de leurs réponses
au questionnaire
(encadré 3).
(4) Elle avait été
formalisée par la
loi du 18 décembre
2003 portant sur la
décentralisation du
revenu minimum
d’insertion (RMI) et
créant un revenu
minimum d’activité
(RMA).
(5) Les anciens
bénéficiaires du RMI
pouvaient toutefois
continuer à bénéficier
de l’accompagnement
dont ils disposaient
avant la mise en place
du RSA.
3. 3
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
Tableau 1 • Organismes assurant le suivi
des bénéficiaires En %
Ensemble
des bénéficiaires
mentionnant
un organisme
de suivi
Bénéficiaires
n’identifiant
pas de référent
unique mais
mentionnant
un organisme
de suivi
Bénéficiaires
identifiant
un référent
unique
Organisme
assurant le suivi
du bénéficiaire
Conseil général........ 29 6 22
CCAS....................... 21 6 16
Pôle emploi..............
20 46 28
Caf..........................
8 15 10
Association..............
5 3 4
Cap emploi..............
nd 5 2
Autres......................
17 19 18
Total........................
100 100 100
Champ : bénéficiaires identifiant un référent unique ou bénéficiaires déclarant un
organisme assurant le suivi.
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
Pôle emploi pour d’autres raisons et/ou avant la
perception du RSA (6).
Les organismes auxquels sont rattachés les réfé-
rents uniques identifiés par les bénéficiaires sont
principalement les conseils généraux (29
%),
les centres communaux d’action sociale (CCAS)
(21
%) et Pôle emploi (20
%) (tableau 1). Plus
minoritairement, les référents des bénéficiaires
appartiennent à la caisse d’allocations familiales
(Caf, 8
%) [4] ou à des associations (5
%). Les
17
% restants appartiennent à des centres de
formation, des missions locales, des mairies, des
caisses de la mutualité sociale agricole (MSA) [5],
Cap emploi (7) ou encore des conseils régionaux,
chacun représentant moins de 5
% des bénéfi-
ciaires identifiant un référent unique.
Cette répartition est assez différente de celle
obtenue dans les remontées d’informations des
conseils généraux (8) sur les bénéficiaires orien-
tés dans le cadre du RSA [6] : selon cette source,
44
% des bénéficiaires seraient orientés vers le
conseil général, 30 % vers Pôle emploi, 18 % vers
des organismes d’insertion conventionnés (asso-
ciations notamment), 6 % vers les CCAS et 1 %
vers les Caf et MSA. Plusieurs raisons peuvent
expliquer ces écarts. D’une part, les données des
conseils généraux portent sur les seuls bénéfi-
ciaires ayant déjà été orientés dans le cadre du
RSA. Or, certains anciens bénéficiaires du RMI (9),
non encore orientés, peuvent identifier comme
référent unique la personne qui les suivait dans
le cadre du RMI et qui continue à les accompa-
gner tant qu’un référent RSA n’est pas désigné.
Ceci peut en particulier expliquer la proportion
Encadré 2
L’enquête quantitative menée par la Dares en 2011
auprès de personnes à bas revenus
Dans le cadre des travaux du comité d’évaluation du revenu de solidarité active (RSA), la Dares a mené une enquête auprès de personnes à bas
revenus. L’enquête s’est déroulée en deux phases.
Une première phase d’interrogation par téléphone réalisée fin 2010 auprès de 15 000 foyers sélectionnés comme ayant des revenus faibles en
2008. Cette phase était destinée à mesurer le non-recours au RSA et à évaluer les effets du RSA sur l’offre de travail des bénéficiaires, en inter-
rogeant également des foyers non éligibles au RSA.
Une seconde phase d’interrogation en face-à-face, réalisée début 2011, auprès de 3 300 personnes bénéficiaires du RSA ou éligibles au RSA
mais non-recourant. Cette phase était destinée à apporter une information détaillée sur la situation des bénéficiaires du RSA sur le marché du
travail, sur leur accompagnement, leur connaissance du dispositif, leur condition de vie et sur les raisons du non-recours au RSA [10], [11], [12].
L’échantillon de la première phase de l’enquête, 52 000 foyers de France métropolitaine, a été tiré par la Dares et l’Insee parmi les déclarations
fiscales des revenus et les déclarations de taxe d’habitation 2008 collectées par la direction générale des finances publiques (DGFiP), choisis en
fonction du revenu total du foyer, de son revenu d’activité et de sa composition familiale. L’échantillon de la seconde phase (4 500 personnes)
a été tiré parmi les répondants de la première phase.
L’utilisation des fichiers de la taxe d’habitation de 2008 exclut de notre analyse un certain nombre de bénéficiaires du RSA, notamment les
ménages vivant en logements non ordinaires (1) et les foyers qui se sont constitués depuis 2008. L’enquête sous-représente ainsi les jeunes
bénéficiaires du RSA.
L’enquête a été menée dans cinquante départements. Le taux de réponse à la première phase de l’enquête était de 29 %. Le taux de réponse
à la seconde phase a été de 74 % en moyenne sur l’ensemble des échantillonnés (79 % pour les bénéficiaires du RSA, 68 % pour les « non-
recourants »). Les données fait l’objet d’un redressement statistique pour corriger de la non-réponse.
(1) Un logement ordinaire est un local indépendant à usage d’habitation. Ne font pas partie des logements ordinaires les habitations mobiles (roulottes, bateaux,
etc.) et les communautés (établissements hospitaliers, scolaires et hôteliers et communautés religieuses).
importante de bénéficiaires déclarant être suivis
par un CCAS. D’autre part, pour les raisons invo-
quées précédemment, une partie des bénéficiaires
orientés vers Pôle emploi y étaient déjà inscrits et
n’identifient donc pas toujours leur conseiller Pôle
emploi comme leur « référent unique » au titre du
RSA.
25 % des bénéficiaires n’identifient pas
de référent unique mais déclarent
être suivis par un organisme
Un quart des bénéficiaires du RSA entrant dans
le champ des «
droits et devoirs
» n’identifient
pas de référent unique mais indiquent être suivis
régulièrement par un organisme, sans préciser
(6) Cette difficulté à
identifier le conseiller
Pôle emploi comme
le référent unique
peut être renforcée
par la pratique de
certains conseillers Pôle
emploi qui se voient
avant tout comme
des « conseillers
personnels » et
considèrent les
bénéficiaires du
RSA comme des
« demandeurs d’emploi
comme les autres » [3].
(7) Cap emploi assure
le suivi des demandeurs
d’emploi en situation
de handicap sur
délégation de Pôle
emploi.
(8) Quarante neuf
départements ont
répondu à la question
sur les organismes
référents.
(9) Ces derniers
représentent près
des trois quart des
bénéficiaires dans le
champ des « droits et
devoirs ».
4. DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
4
toutefois si ce suivi s’inscrit dans le cadre du RSA.
Près de la moitié d’entre eux (46 %) déclarent être
suivis par Pôle emploi (tableau 1). Les autres béné-
ficiaires se répartissent entre les Caf, les CCAS, les
conseils généraux, les associations, les missions
locales.
Près du quart des bénéficiaires déclarent
n’être suivis par aucun organisme
23 % des bénéficiaires entrant dans le champ des
« droits et devoirs » affirment ne pas bénéficier de
suivi, quelle qu’en soit sa forme. Cela peut recou-
vrir différentes situations, par exemple : des béné-
ficiaires dont le suivi est récent et n’a pas encore
pu se développer sur une base récurrente, ou des
bénéficiaires ayant interrompu leur suivi.
Les bénéficiaires ne déclarant pas de suivi ont
des caractéristiques proches des autres en termes
d’ancienneté dans le dispositif
: près des trois
quarts étaient au RMI ou à l’API en mai 2009, soit
le même pourcentage que l’ensemble des béné-
ficiaires du champ des « droits et devoirs ». Leur
ancienneté moyenne dans le RSA (ou précédem-
ment le RMI-API) est de 20 mois sur les 24 derniers
mois, contre 22 pour les bénéficiaires déclarant
un suivi. Les personnes ne déclarant pas de suivi
recherchent toutefois moins souvent un emploi
(45 % contre 59 %) que celles qui identifient un
organisme de suivi (avec ou sans référent).
Le choix de l’organisme de suivi
apparaît plutôt bien adapté
La phase d’orientation, instaurée en amont du
parcours, doit permettre au bénéficiaire d’être
suivi par l’organisme le plus adapté à sa situation.
80
% des bénéficiaires identifiant un référent
unique estiment que l’organisme auquel appar-
tient leur référent a été bien choisi en fonction
de leurs besoins et de leurs attentes. Lorsque la
première orientation s’est avérée inadéquate ou
que sa situation a évolué, le bénéficiaire peut être
réorienté. 10 % des bénéficiaires qui identifient
un référent unique déclarent avoir changé d’orga-
nisme depuis leur entrée au RSA et seuls un tiers
d’entre eux signalent que ce changement est lié à
une orientation initiale inadaptée ou une évolu-
tion de leur situation personnelle. Dans un tiers
des cas, le changement est justifié par des raisons
d’organisation au sein de l’administration, aucun
motif n’étant mentionné dans les autres cas.
Environ 20
% des bénéficiaires ayant un réfé-
rent unique déclarent être également suivis par
un autre organisme que celui auquel est rattaché
leur référent. Cet autre organisme est Pôle emploi
le plus souvent, suivi des associations d’aide à
l’insertion, des conseils généraux et des
CCAS. Ces personnes bénéficient donc d’un
Tableau 2 • Fréquence des entretiens
avec le référent unique En %
Répartition
Fréquence des entretiens
Une fois par mois au moins........................................ 35
Une fois par trimestre................................................. 25
Moins souvent ou jamais............................................ 40
Ne sait pas................................................................. < 1
Champ : bénéficiaires identifiant un référent unique.
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
accompagnement «
pluriel
» qu’elles ont pu
mobiliser dans le cadre du parcours défini avec
leur référent (10) ou solliciter par elles-mêmes en
dehors de leur parcours (11).
Quasiment tous les bénéficiaires
identifiant un référent unique ont eu
plusieurs entretiens avec celui-ci
La quasi-totalité des bénéficiaires du RSA identi-
fiant un référent unique (90 %) déclarent début
2011 avoir eu plusieurs entretiens avec celui-ci.
8 % n’en ont eu qu’un et environ 2 % déclarent
ne pas avoir rencontré leur référent.
Les rendez-vous ont des fréquences variées
(tableau 2). 35 % des bénéficiaires identifiant un
référent unique ont un rendez-vous au moins une
fois par mois alors que 40 % ont un rendez-vous
moins souvent qu’une fois par trimestre. Pour
deux tiers d’entre eux, le dernier entretien a eu
lieu il y a moins de trois mois.
Les fréquences d’entretiens sont un peu plus
dispersées que celles observées en 2006 pour
les bénéficiaires du RMI. Ceux-ci n’étaient qu’un
quart à avoir eu un entretien au moins une fois
par mois et un quart à avoir rencontré leur réfé-
rent moins souvent qu’une fois par trimestre.
Les bénéficiaires du RSA identifiant un référent
unique qui ont les entretiens les plus réguliers
sont par ailleurs plus proches du marché du travail
qu’en 2006. En effet, les bénéficiaires du RMI qui
rencontraient leur référent à intervalles rappro-
chés étaient plus souvent en mauvaise santé, peu
diplômés et assez âgés. En 2011, les bénéficiaires
du RSA ont d’autant plus de chance d’avoir des
entretiens fréquents que leur ancienneté dans le
dispositif (RMI/RSA) est faible et qu’ils ont peu
de problèmes de santé. Les bénéficiaires du RSA
suivis par Pôle emploi semblent notamment un
peu plus nombreux à être suivis au moins une fois
par mois (12).
Des durées d’entretien variables
Les durées des entretiens sont variables (tableau 3).
Plus d’un tiers des entretiens (38 %) durent moins
d’une demi-heure alors que plus du quart (28 %)
durent plus de trois quarts d’heure.
(10) 20 % des
départements
conçoivent la référence
en binôme de
compétences sociales
et professionnelles [6].
(11) Certains
bénéficiaires se
sont « construits »
de leur propre
initiative un double
accompagnement en
sollicitant l’appui de
référents sociaux et
professionnels [7].
(12) Compte tenu des
faibles effectifs des
populations concernées
dans l’enquête de 2011
(moins de 100 individus
ayant un référent
unique appartenant
à Pôle emploi), les
résultats restent
imprécis et fragiles.
5. 5
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
Signature
d’un contrat
(CER
ou PPAE)
Signature
d’un PPAE
uniquement
Signature
d’un
CER
Répartition
Durée des entretiens
Tableau 3 • Durée des entretiens
avec le référent unique En %
Moins d’un quart d’heure.......................................... 5
Entre un quart d’heure et une demi-heure.................. 33
Entre une demi-heure et trois quart d’heure............... 33
Entre trois quart d’heure et une heure........................ 21
Plus d’une heure........................................................ 7
Ne sait pas................................................................. 1
Champ : bénéficiaires ayant eu un ou des entretien(s).
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
Les entretiens les plus longs sont un peu plus
souvent réalisés par les agents du conseil géné-
ral ou des CCAS, tandis qu’un peu moins de la
moitié des entretiens réalisés par Pôle emploi
durent entre un quart d’heure et une demi-heure.
Au total, l’accompagnement réalisé par Pôle
emploi prend la forme d’entretiens un peu plus
fréquents, mais un peu moins longs, que l’accom-
pagnement assuré par un autre organisme.
La relation avec le référent est jugée
satisfaisante pour la très grande
majorité des bénéficiaires
Les bénéficiaires identifiant un référent unique
sont généralement satisfaits des entretiens tant en
termes de durée que de fréquence. Environ 90 %
estiment que la durée des entretiens est adaptée
à leur besoin, et près de 80 % que la fréquence
leur convient. Environ 75
% des personnes qui
ont eu au moins un entretien jugent ces rendez-
vous utiles car ils apportent un soutien moral. Les
deux tiers considèrent en outre qu’ils peuvent les
aider à retrouver un emploi. En revanche, ils ne
sont que la moitié à trouver que les entretiens leur
permettent d’obtenir des aides pour mieux vivre.
Les bénéficiaires estiment en général que leur réfé-
rent unique est quelqu’un de facilement joignable
(85
%), qui comprend bien les problèmes qui
se posent au bénéficiaire (85
%). Il est égale-
ment perçu comme une aide, un soutien dans la
majeure partie des cas (80 %).
Un peu plus de 40 % des bénéficiaires
déclarent avoir signé un contrat,
qu’ils identifient un référent unique ou non
Comme le RMI dès son origine, le RSA est un
dispositif contractuel. Si la loi du 18 décembre
2003 transférant le RMI aux départements avait
conforté le rôle pivot de la contractualisation, une
part importante des allocataires du RMI n’avaient
pas de contrat d’insertion. Un des objectifs de la
loi généralisant le RSA est de rendre effective une
contractualisation systématique entre le bénéfi-
ciaire et la collectivité, dans laquelle le bénéficiaire
s’engage à participer à des actions d’insertion et la
collectivité à mettre en œuvre les moyens pour lui
permettre de mener à bien son projet d’insertion.
Lorsque le bénéficiaire du RSA est orienté vers
Pôle emploi, il participe à la définition d’un projet
personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). Dans le
cas d’une orientation vers un autre organisme du
service public de l’emploi, le bénéficiaire conclut
un contrat d’engagements réciproques (CER)
en matière d’insertion professionnelle, dont le
contenu est proche de celui d’un PPAE. Enfin,
dans le cas d’une orientation vers un organisme
compétent en matière d’insertion sociale, le
bénéficiaire signe un contrat d’engagements
réciproques en matière d’insertion sociale ou
professionnelle.
Un tiers des bénéficiaires entrant dans le champ
des « droits et devoirs », déclarent avoir signé un
contrat d’engagements réciproques. Parmi ceux
qui n’ont pas signé de CER, 12 % ont signé un
PPAE, soit 8
% de l’ensemble des bénéficiaires.
Au total, 41 % des bénéficiaires du RSA entrant
dans le champ des « droits et devoirs » indiquent
avoir contractualisé sur des actions d’insertion
(tableau 4). Dans l’enquête sur les bénéficiaires du
RMI, 43 % des personnes interrogées allocataires
du RMI en décembre 2004 déclaraient avoir signé
au moins un contrat d’insertion dans le cadre du
RMI, une proportion stable depuis les années 1990
[1]. Sur le champ comparable aux deux enquêtes,
la proportion de bénéficiaires ayant contractualisé
est proche (45 %) (13).
Tableau 4 • La contractualisation
des bénéficiaires du RSA En %
Ensemble des bénéficiaires.......... 33 8 41
Bénéficiaires identifiant
un référent unique...................... 47 9 56
Champ : bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs ».
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
(13) Le taux de
contractualisation est
probablement sous-
évalué par les enquêtes
menées auprès des
bénéficiaires.
Les bénéficiaires identifiant un référent unique
sont surreprésentés parmi les signataires de
contrat. Un peu plus de la moitié d’entre eux ont
en effet signé un contrat (que ce soit un CER ou
un PPAE).
Le contrat est souvent perçu
comme une formalité administrative
mais aussi comme un engagement
de l’administration
Pour les deux-tiers des bénéficiaires ayant signé
un contrat d’engagement réciproque, ce contrat
est vu comme une obligation pour percevoir le
RSA. Pour la moitié des bénéficiaires, il est perçu
comme un engagement de l’administration
6. Part de bénéficiaires
Domaine de l’aide obtenue
Part de bénéficiaires
Contenu de l’aide
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
6
d’apporter une aide si le bénéficiaire respecte
ses engagements (14). Le contrat est aussi perçu
comme une formalité administrative pour la
moitié des personnes ayant signé un CER. Il est
plus minoritairement vu comme une aide ponc-
tuelle pour s’en sortir ou une occasion d’être
écouté (30-40 %).
Les principales obligations citées par les bénéfi-
ciaires du champ des «
droits et devoirs
» pour
percevoir le RSA sont les suivantes
: remplir la
déclaration trimestrielle de revenus pour un tiers
d’entre eux, rechercher du travail pour un quart
d’entre eux et aller aux convocations et rendez-
vous pour un cinquième d’entre eux.
Début 2011, moins de 5
% des bénéficiaires
entrant dans le champ des « droits et devoirs »
déclarent avoir vu leur RSA suspendu (15).
46 % des bénéficiaires ont obtenu
au moins une aide spécifique depuis
leur entrée dans le dispositif
L’enquête permet de décrire les aides proposées
aux bénéficiaires du RSA depuis leur entrée au
RSA, sur un champ très large allant de la sphère
sociale comme le logement ou la santé à la sphère
professionnelle comme la recherche d’emploi
ou la constitution d’un CV ou d’une lettre de
motivation.
Début 2011, un peu moins de la moitié des béné-
ficiaires dans le champ des « droits et devoirs »
indiquent avoir perçu au moins une aide depuis
leur entrée dans le RSA (tableau 5). Les autres
mentionnent comme principal motif de non
perception le fait qu’aucune aide de la sorte ne
leur a été proposée (90 % d’entre d’eux).
Un quart des bénéficiaires ont reçu une aide
directe à la « recherche d’emploi » (tableau 5), le
plus souvent pour trouver un stage ou une forma-
tion, pour trouver un emploi, pour construire son
projet professionnel et plus rarement pour créer
une entreprise. Un tiers ont obtenu une aide dans
le domaine social, le plus souvent pour traiter un
problème de transport, faire des démarches admi-
nistratives, traiter un problème de santé, obte-
nir un soutien financier ou encore pour reprendre
confiance. Les aides pour traiter un problème de
logement ou de garde d’enfant sont plus rare-
ment citées. 13 % ont bénéficié à la fois d’une
aide directe à la « recherche d’emploi » et d’une
autre aide.
Parmi les bénéficiaires des aides directes à la
« recherche d’emploi », la moitié ont été appuyés
pour rechercher une offre d’emploi et la moitié
pour rédiger un CV ou une lettre de motivation
(tableau 6). Le bilan de compétence, la prépa-
ration à l’entretien d’embauche ou l’appui pour
contacter des entreprises ou un employeur ont
été mobilisés chacun pour environ un tiers des
Tableau 5 • Répartition des bénéficiaires
ayant obtenu une aide spécifique
depuis l’entrée au RSA selon la nature
de l’aide obtenue En %
Aide directe à la recherche d’emploi .................... 23
Trouver un stage ou une formation............................ 12
Trouver un emploi, y compris un emploi aidé.............. 10
Construire son projet professionnel............................ 9
Créer une entreprise.................................................. 2
Aide du domaine social.......................................... 36
Traiter un problème de transport................................ 13
Faire des démarches administratives........................... 11
Traiter un problème de santé...................................... 11
Obtenir une aide financière, autre que le RSA............. 10
Reprendre confiance.................................................. 9
Traiter un problème de logement............................... 4
Traiter un problème de garde d’enfants...................... <1
Ensemble.................................................................. 46
Lecture : la question précisait une liste de domaines dans lesquels ces aides étaient
envisagées ; les bénéficiaires pouvaient déclarer avoir reçu plusieurs aides dans des
domaines différents.
Champ : bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs ».
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
bénéficiaires concernés. L’évaluation en milieu de
travail ou l’appui pour créer une entreprise sont
des aides moins fréquentes (10
% à 16
% des
bénéficiaires).
Les bénéficiaires ayant un référent unique ont
obtenu un peu plus fréquemment une aide
(55 %). Les deux tiers d’entre eux déclarent avoir
obtenu leur aide grâce à leur référent unique.
Très peu de bénéficiaires du champ des « droits et
devoirs » disent avoir bénéficié de l’aide person-
nalisée de retour à l’emploi (Apre) (16). De même,
seule une part extrêmement faible des bénéfi-
ciaires hors du champ des «
droits et devoirs
»
signalent avoir perçu l’Apre. La montée en charge
de cette nouvelle aide a été très lente [2]. Elle était
vraisemblablement encore mal connue par les
bénéficiaires, ou encore peu utilisée au moment
de l’enquête.
En 2006, les ordres de grandeurs étaient très
proches pour les allocataires du RMI, voire plus
favorables en ce qui concerne la perception d’une
aide de type professionnel : 4 allocataires sur 10
Tableau 6 • Contenu des aides directes
à la recherche d’emploi En %
Rechercher des offres d’emploi .................................. 55
Rédiger votre CV ou des lettres de motivation............ 51
Réaliser un bilan de compétences............................... 35
Contacter des entreprises ou un employeur ............... 34
Préparer des entretiens d’embauche........................... 34
Participer à une évaluation en milieu de travail........... 16
Créer une entreprise.................................................. 10
Note : les aides directes à la recherche d’emploi concernent les aides pour trouver
un stage ou une formation, pour trouver un emploi (y compris un emploi aidé),
pour construire son projet professionnel et pour créer une entreprise (tableau 5).
Champ : bénéficiaires d’une aide directe à la « recherche d’emploi ».
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
(14) Plusieurs
objectifs pouvaient
être simultanément
mentionnés.
(15) Au sens
administratif du terme,
le versement n’est pas
réalisé mais le droit
reste ouvert.
(16) L’aide
personnalisée de
retour à l’emploi (Apre)
est une innovation
institutionnelle de la loi
du 1er
décembre 2008.
7. 7
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
déclaraient avoir bénéficié d’au moins une aide
depuis leur entrée au RMI. Sur un champ compa-
rable aux deux enquêtes, 37 % des bénéficiaires
du RMI avaient bénéficié d’une aide tournée vers
la recherche ou l’obtention d’un emploi contre
23 % pour les bénéficiaires du RSA.
Bien que ce soit l’un des objectifs de la loi généra-
lisant le RSA, le renforcement des actions profes-
sionnelles était donc encore peu perceptible début
2011. Au-delà des délais nécessaires à la mise en
œuvre effective des nouvelles dispositions de la
loi, le contexte économique très dégradé dans
lequel le RSA s’est mis en place a pu également
contribuer à rendre plus difficile l’accompagne-
ment vers l’emploi. Face à la forte augmentation
du chômage et à la faiblesse des créations d’em-
ploi, les référents ont pu se trouver en difficulté
pour proposer des offres aux bénéficiaires du RSA.
Les aides sont plutôt bien appréciées
des bénéficiaires
60 % des bénéficiaires d’une aide directe à
la « recherche d’emploi » ou d’une aide pour
« reprendre confiance » en sont satisfaits ou
très satisfaits. C’est le cas pour 80 % des béné-
ficiaires d’autres types d’aides (transport, santé,
démarches administratives…). Lors de l’enquête
de 2006 auprès des bénéficiaires du RMI, les
opinions étaient également favorables dans l’en-
semble et c’est déjà dans le domaine de l’inser-
tion sociale que les bénéficiaires se déclaraient les
plus satisfaits.
Un quart des bénéficiaires ont suivi
au moins une formation depuis leur
entrée dans le dispositif, mais beaucoup
restent demandeurs de formation
Début 2011, un quart des bénéficiaires dans le
champ des « droits et devoirs » déclarent avoir
bénéficié d’une formation depuis leur entrée
dans le RSA, le plus souvent pour apprendre un
nouveau métier (40 %) ou pour une remise à
niveau (25 %) ou se former à un outil informa-
tique ou à la langue française (20 %). Les béné-
ficiaires déclarant un « référent unique » sont
légèrement plus nombreux à avoir bénéficié d’une
formation. Le temps d’attente de la formation
est presque toujours jugé « correct » (87 %). La
formation répond aux attentes « tout à fait » ou
« partiellement » dans plus de 80 % des cas.
Néanmoins, près de la moitié (47 %) des bénéfi-
ciaires qui n’ont pas reçu de formation au cours des
18 derniers mois indiquent qu’ils auraient souhaité
en suivre une. Plus de 60 % d’entre eux auraient
souhaité une formation pour un nouveau métier,
un tiers une remise à niveau professionnelle, un
cinquième une formation aux outils informatiques,
Figure 1 • Mobilisation des différentes modalités
du dispositif d’accompagnement
Bénéficiaires d'une action d'insertion (43 %)
Bénéficiaires signataires d'un contrat (41 %)
Bénéficiaires identifiant un référent unique (52 %)
6 %
10 %
6 %
12 %
20 %
5 %
10 %
Bénéficiaires
d'au moins
une forme
d'accompagnement
(79 %)
Lecture : 20 % des bénéficiaires identifient un référent unique, sont signataires
d’un contrat et ont bénéficié d’au moins une action d’insertion.
Champ : bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs ».
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
et quelques uns auraient souhaité une formation
à la langue française ou à une langue étrangère.
Les bénéficiaires du RSA perçoivent
généralement peu de différence
avec le RMI ou l’API
Au total, 79 % des bénéficiaires du RSA dans le
champ des « droits et devoirs » déclarent avoir
bénéficié d’au moins une forme d’accompagne-
ment, que ce soit sous la forme d’un suivi indi-
vidualisé par un référent, de la signature d’un
contrat formalisant des actions d’insertion ou
du bénéfice d’au moins une action d’insertion
(aide ou formation). 20 % bénéficient de ces
trois formes d’accompagnement simultanément
(figure 1). Un peu moins de la moitié de ceux qui
ne bénéficient pas d’un accompagnement ont
tout de même un organisme assurant leur suivi,
sans identifier toutefois de référent unique inter-
venant dans le cadre du RSA. Au final, seuls 13 %
des bénéficiaires ne disposent d’aucune forme de
suivi, directement ou indirectement lié au RSA.
Ces proportions sont proches de celles observées
dans l’enquête de 2006 auprès des bénéficiaires
du RMI.
Les trois quarts des bénéficiaires du RSA dans le
champ des « droits et devoirs » étaient au RMI
ou à l’API en mai 2009. Ils peuvent donc faire
des comparaisons entre les deux dispositifs. Les
trois quarts d’entre eux disent ne pas obser-
ver de changement entre le RMI/API et le RSA
(tableau 7). Seuls 5 % trouvent l’accompagne-
ment mieux adapté à leur besoin et 5 % déclarent
ne pas avoir eu d’accompagnement avant la mise
en place du RSA. Parmi ces derniers, les anciens
bénéficiaires de l’API sont surreprésentés, le RSA
8. DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
8
introduisant nouvellement des obligations d’in-
sertion aux familles monoparentales. Par ailleurs,
selon leur déclaration, les deux-tiers des bénéfi-
ciaires qui avaient un contrat d’insertion dans le
cadre du RMI ont actualisé leur contrat mais dans
la quasi-totalité des cas (90 %), le contrat n’a pas
été fortement modifié.
Au final, le contenu et les modalités d’accompa-
gnement apparaissent peu différents entre l’en-
quête de 2011 auprès des bénéficiaires du RSA
et celle de 2006 auprès des bénéficiaires du RMI.
Le RSA visait pourtant à rendre le suivi des bénéfi-
ciaires plus systématique, plus individualisé et plus
différencié selon la situation, tout en donnant la
priorité à l’insertion professionnelle. Il est possible
que la rénovation de l’ensemble du parcours d’in-
sertion induite par la loi de 2008 et les délais de
mise en place des nouvelles organisations dans les
départements [3] aient retardé la mise en œuvre
des nouvelles dispositions. Par ailleurs, l’installa-
tion du RSA s’est faite dans un contexte de forte
augmentation du nombre de bénéficiaires en lien
avec la nette dégradation de la conjoncture consé-
cutivement à la crise économique de 2008-2009 :
1 374 000 personnes étaient allocataires du « RSA
socle » fin 2010, contre 1 198 000 fin juin 2009.
Cette forte hausse a indéniablement compliqué
l’installation de ce nouveau dispositif [8].
Un tiers des bénéficiaires hors du champ
des « droits et devoirs » sont inscrits
à Pôle emploi, la plupart des autres
étant en emploi
La très grande majorité des bénéficiaires du RSA
hors du champ des « droits et devoirs » sont des
bénéficiaires du RSA « activité seul ». Ils ne sont
pas soumis à des obligations d’insertion, et ne
sont donc pas concernés par la procédure d’orien-
tation et de contractualisation. Cependant, la loi
de décembre 2008 généralisant le RSA accorde à
chaque bénéficiaire un droit « à un accompagne-
ment social et professionnel adapté à ses besoins
et organisé par un référent unique », destiné en
premier lieu «
à faciliter son insertion durable
dans l’emploi
». Les bénéficiaires du RSA hors
du champ des « droits et devoirs » peuvent donc
demander à être accompagnés, s’ils le souhaitent.
Un tiers des bénéficiaires du RSA hors du champ
des « droits et devoirs » déclarent être inscrits à
Pôle emploi, mais seule la moitié de ces inscrits
voient leur conseiller régulièrement (une fois par
mois ou par trimestre). Parmi les inscrits, plus de
90 % l’étaient déjà avant de percevoir le RSA.
Les deux tiers des bénéficiaires du RSA hors du
champ des « droits et devoirs » ne sont pas
inscrits sur les listes de Pôle emploi, 90 % d’entre
eux parce qu’ils sont déjà en emploi.
Les bénéficiaires hors du champ
des « droits et devoirs » bénéficient
rarement d’un accompagnement régulier
mais la plupart n’en souhaitent pas
18 % des bénéficiaires du RSA hors du champ des
«
droits et devoirs
» bénéficient d’un accompa-
gnement régulier. 14 % ne sont pas accompagnés
mais souhaiteraient un accompagnement dans
les domaines suivants : trouver un emploi (mieux
rémunéré, à temps complet, en CDI), être aidé
dans les démarches (rédiger des lettres…), suivre
des formations (parfois pour changer de métier),
être aidé pour les formalités administratives… Les
autres bénéficiaires, soit les deux tiers d’entre eux,
ne sont pas accompagnés et déclarent ne pas
souhaiter un tel accompagnement.
Céline Arnold (Drees), Julie Rochut (Dares).
Répartition
Comparaison avec l’ancien dispositif
Tableau 7 • Appréciation comparative
de l’accompagnement
pour les anciens bénéficiaires du RMI
ou de l’API en mai 2009 En %
Pas de changement.................................................... 77
Accompagnement différent mais pas mieux adapté.... 4
Accompagnement mieux adapté aux besoins............. 5
Accompagnement moins bien adapté........................ 6
Pas d’accompagnement avant.................................... 5
Ne sait pas................................................................. 3
Champ : bénéficiaires du RSA anciens bénéficiaires du RMI ou de l’API.
Source : Dares,
enquête quantitative
RSA 2011
(face à face) ;
calculs Dares.
9. 9
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
Encadré 3
La population étudiée
L’étude présentée ici se fonde sur les données de la seconde phase d’interrogation de l’enquête réalisée début 2011
(encadré 2). La description de l’accompagnement du bénéficiaire fait l’objet d’un bloc de questions spécifiques, destiné
aux seuls bénéficiaires entrant dans le champ des « droits et devoirs ». Pour les autres bénéficiaires du RSA, quelques
questions sur l’accompagnement (optionnel) étaient également posées.
• Repérer les bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs »
Dans l’enquête de la Dares, l’appartenance des bénéficiaires au champ des « droits et devoirs » est estimée à partir des
revenus déclarés et de la situation familiale des personnes déclarant percevoir le RSA. Lorsque les personnes étaient esti-
mées appartenir au champ des « droits et devoirs », un module de questions détaillé sur l’accompagnement était posé.
Bien qu’une enquête préliminaire ait permis d’établir que l’information sur la perception du RSA obtenue sur une base
déclarative était généralement de bonnes qualités (1), dans certains cas toutefois, des incohérences ont été observées
entre les revenus et la composition familiale déclarés d’une part, et le fait de percevoir le RSA d’autre part (certains foyers
bénéficiaires déclaraient des revenus qui ne devraient pas les rendre éligibles au RSA (2)). Des redressements statistiques
ont donc été effectués ex post sur les revenus déclarés, ce qui a conduit à réintroduire un certain nombre de personnes
dans le champ des « droits et devoirs », alors qu’elles n’avaient pas été questionnées sur le module accompagnement
lors du passage de l’enquête.
À l’issue du redressement, 1 179 bénéficiaires de l’échantillon appartiennent au champ des « droits et devoirs ». Seuls
877, soit 74 %, ont répondu au bloc de questions sur l’accompagnement qui leur était dédié (les 302 autres, estimés
initialement hors du champ des « droits et devoirs », ont répondu au questionnaire plus restreint spécifique à cette
population).
Parallèlement, 872 enquêtés sont bénéficiaires du RSA (dont 835 du RSA « activité seul ») mais n’appartiennent pas
au champ des « droits et devoirs ». Parmi eux, 842, soit plus de 96 %, ont répondu au bloc restreint de questions sur
l’accompagnement qui leur était dédié.
L’étude présentée ici porte donc sur les 877 bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs » et les 842 bénéficiaires
hors du champ des « droits et devoirs » qui ont répondu aux modules de questions sur l’accompagnement relatifs à leur
population d’appartenance (tableau A).
Le fait que près d’un quart des bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs » n’aient pu être pris en compte pour
l’exploitation des questions relatives à l’accompagnement peut biaiser les résultats si les caractéristiques de ces personnes
au regard de l’accompagnement diffèrent sensiblement de celles des personnes interrogées. Les colonnes 1 et 2 du
tableau B permettent de comparer les caractéristiques connues des deux sous-populations. Celles-ci sont assez proches
en ce qui concerne la répartition par sexe, âge et niveau d’éducation. En revanche, les bénéficiaires qui n’ont pas été
interrogés sont plus souvent en emploi régulier (31 %) que les bénéficiaires qui ont été interrogés (9 %), moins souvent
seuls (33 % contre 47 %) et moins fréquemment bénéficiaires du RMI ou de l’API en mai 2009 (61 % contre 75 %).
Outre ces caractéristiques observables, on ne peut exclure que les bénéficiaires qui n’ont pas été interrogés aient certaines
caractéristiques inobservées particulières qui peuvent être corrélées avec un certain type d’accompagnement. Toutefois,
la correction de la non-réponse pour les non interrogés à partir des données auxiliaires disponibles dans l’enquête (en
particulier les revenus redressés) ne modifie pas sensiblement les résultats.
Groupe défini après redressement
Bénéficiaires
hors du champ
des « droits
et devoirs »
Bénéficiaire
dans le champ
des « droits
et devoirs »
Module accompagnement
Questions pour les bénéficiaires
dans le champ des « droits et devoirs »............................... 877 30
Questions pour les bénéficiaires
hors du champ des « droits et devoirs ».............................. 302 842
Total................................................................................... 1 179 872
Champ : bénéficiaires du RSA.
Source : enquête quantitative RSA en face-à-face.
Tableau A • Répartition des bénéficiaires du RSA
selon leur appartenance au champ
des « droits et devoirs » et les modules de questions
sur l’accompagnement qui leur ont été posées En %
(1) Cette enquête préliminaire avait interrogé des personnes dans des foyers allocataires de la Cnaf bénéficiaires et non bénéficiaires du
RSA pour disposer d’un point de comparaison.
(2) Les fluctuations des situations rendent parfois difficile le recueil précis de l’intégralité des revenus sur une base déclarative. En effet,
les ressources prises en compte dans la détermination du droit au RSA comprennent l’ensemble des revenus d’activité (salaires ou revenus
des non salariés), les indemnités chômage, les pensions de retraite, les montants d’autres minima sociaux (ASS, AAH), les indemnités
journalières (maladie, accident du travail, maternité) et certaines allocations familiales.
10. DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
10
Caractéristiques
Répartition
pondérée
des bénéficiaires
dans le champ
des « droits
et devoirs » non
interrogés sur
l’accompagnement
Répartition
des bénéficiaires
du RSA socle*
Répartition
pondérée des
bénéficiaires
dans le champ
des « droits et
devoirs » ayant
été interrogés sur
l’accompagnement
(Source enquête) (Source Caf) (1)
(Source enquête)
Tableau B • Description de l’échantillon sur le champ
des « droits et devoirs » En %
Sexe
Femme.......................................................
53 58 55
Homme......................................................
47 42 45
Situation familiale
Personne seule...........................................
47 33 45
Couple sans enfant....................................
4 6 5
Famille monoparentale...............................
27 29 29
Couple avec enfant(s).................................
23 32 20
Ancienneté dans le dispositif
Ancien bénéficiaire RMI/API en mai 2009...
75 61 66
(2)
Âge
Moins de 25 ans........................................
< 1 0 8
(3)
Entre 25 et 40 ans......................................
46 42 48
Entre 40 et 50 ans......................................
26 30 24
Plus de 50 ans............................................
27 28 21
Situation vis-à-vis de l’emploi
Sans emploi...............................................
88 66 nd
Emploi régulier...........................................
9 31 nd
Travail occasionnel...................................... 3 3 nd
Stage......................................................... < 1 < 1 nd
Niveau d’éducation
Aucun diplôme..........................................
38 35 nd
Certificat d’étude, brevet, BEPC.................
13 16 nd
CAP, BEP....................................................
27 27 nd
Bac............................................................
10 10 nd
Deug, BTS, DUT......................................... 4 7 nd
Licence à master ....................................... 6 6 nd
* RSA socle seul et RSA socle et activité.
(1) Fin décembre 2010, 99 % des bénéficiaires du RSA socle sont soumis aux « droits et devoirs ». Les
caractéristiques de l’ensemble des bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs » peuvent donc être
estimées par celles de l’ensemble des bénéficiaires du RSA socle.
(2) D’après la Cnaf, 66 % des individus du panel PANAME (le PANel des Allocataires de MEtropole) ont un droit
au RSA en décembre 2010, alors qu’ils avaient droit au RMI ou à l’API en mai 2009.
(3) Pour l’âge, les statistiques Cnaf sont relatives aux seuls allocataires (non compris les conjoints). Les résultats
diffèrent peu si l’on prend en compte les conjoints.
Champ : bénéficiaires dans le champ des « droits et devoirs ».
Source : Dares, enquête quantitative RSA 2011 (face-à-face) et Cnaf sur les bénéficiaires du RSA « socle » au
31 mars 2011 ; calculs Dares.
• Caractéristiques de l’échantillon étudié sur le champ des « droits et devoirs »
Le tableau B permet également de comparer la population interrogée dans l’enquête à l’ensemble des bénéficiaires du
RSA socle sur le champ Caf (3) (dernière colonne).
Par rapport aux données administratives, l’échantillon de l’enquête sous-représente les bénéficiaires les plus jeunes et
surreprésente les anciens bénéficiaires du RMI ou de l’API. En effet, la mobilisation des déclarations de la taxe d’habita-
tion pour 2008 pour le tirage de l’échantillon amène à sous-représenter les foyers nouvellement créés à partir de 2008,
souvent composés de jeunes adultes avec de faibles revenus, et les foyers ne disposant pas de leur propre logement (sans
abri, en institution, en habitation mobile…).
(3) 99 % des bénéficiaires du RSA (RSA socle seul et RSA socle et activité) sont soumis aux « droits et devoirs ».
...suite encadré 3
11. 11
DARES ANALYSES • Février 2013 - N° 008
Encadré 4
L’enquête sur l’insertion des bénéficiaires
de minima sociaux en 2006
La Drees a mené en mai et juin 2006 une enquête auprès d’allocataires percevant un minimum social au 31 décembre
2004, soit 18 mois plus tôt. Parmi les personnes interrogées, 3 600 bénéficiaient du revenu minimum d’insertion (RMI)
fin 2004 (champ Cnaf et CCMSA). L’enquête a été réalisée en face-à-face, au cours d’un entretien d’une heure environ
entre l’enquêteur et la personne interrogée. Le questionnaire abordait les différentes dimensions de l’insertion sociale
et professionnelle : les relations avec les organismes sociaux, l’histoire familiale, la vie sociale, la formation, la situation
professionnelle, le logement, la santé et enfin les ressources financières. Une partie spécifique sur l’accompagnement
dans l’insertion était destinée aux allocataires du RMI.
Afin d’assurer autant que possible une comparabilité des deux enquêtes, certaines questions ont été réutilisées dans l’en-
quête quantitative menée par la Dares en 2011. Cependant, les champs des deux enquêtes sont assez différents. Dans
l’enquête de 2006, les personnes interrogées sur l’accompagnement sont celles qui bénéficiaient du RMI 18 mois avant
la date de l’enquête, la perception du RMI étant repérée à partir des fichiers administratifs de la Cnaf et de la CCMSA.
Dans l’enquête de 2011, les personnes interrogées sur l’accompagnement sont celles qui bénéficient du RSA à la date
de l’enquête, la perception du RSA étant repérée à partir des déclarations de personnes qui faisaient partie d’un ménage
à bas revenus en 2008.
Pour effectuer des comparaisons, les résultats des deux enquêtes ont été recalculés sur un champ le plus comparable
possible. Pour l’enquête de 2011, ce champ est celui des bénéficiaires du RSA socle non majoré (correspondant au champ
du RMI) au moment de l’enquête et ayant été au RMI en mai 2009, soit moins de deux ans avant l’entretien en face-à-
face. Pour l’enquête de 2006, ce champ est celui des bénéficiaires du RMI au 31 décembre 2004 et qui l’étaient encore
au moment de l’enquête.
DARES ANALYSES et DARES INDICATEURS sont édités par le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 39-43, quai André Citroën, 75902 Paris cedex 15.
www.travail.gouv.fr (Rubrique Études, Recherche, Statistique de la Dares)
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Abonnements : dares.communication@travail.gouv.fr
Dépôt légal : à parution. Numéro de commission paritaire : 3124 AD. ISSN 2109 - 4128.
Pour en savoir plus
[1] Pla A. (2007), « L’accompagnement des allocataires du RMI dans leur parcours d’insertion », Études et Résultats n° 599,
Drees, septembre.
[2] Comité d’évaluation du RSA (2011), Rapport final d’évaluation du RSA.
http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_RSA_15dec2011_vf-2.pdf
[3] Bonnin J.-C., Mabrouki A., Thevenot V. (2011), «
Annexe 13 : Travaux évaluatifs de Pôle emploi
» in Rapport final
d’évaluation du RSA, Comité d’évaluation du RSA.
[4] Domingo P., Donné S. (2011), « Annexe 11 : La mise en place du RSA dans les caisses d’allocations familiales » in Rapport
final d’évaluation du RSA, Comité d’évaluation du RSA.
[5] CCMSA (2011), « Annexe 12 : Le RSA un an après : la contribution de la MSA à la mise en œuvre des dispositifs d’insertion
du RSA » in Rapport final d’évaluation du RSA, Comité d’évaluation du RSA.
[6] Arnold C., Lelièvre M. (2011), « Annexe 10 - Les nouveaux modes d’organisation des conseils généraux suite à la mise en
place du RSA » in Rapport final d’évaluation du RSA, Comité d’évaluation du RSA.
[7] Alberola E., Gilles L., Tith F. (2012), « Représentations et vécu du RSA par ses bénéficiaires », Minima sociaux et prestations
sociales en 2010, ménages aux revenus modestes et redistribution, Collection Études et statistiques, Drees, juillet.
[8] Isel A., Donné S., Mathieu F. (2011), « Les allocataires du RSA fin juin 2011 et leurs trajectoires », Études et Résultats n° 782,
Drees-Cnaf, novembre.
[9] Lelièvre M., Nauze-Fichet E. (2010), « Le revenu de solidarité active : minimum social et complément de revenu d’activité »,
Les minima sociaux en 2008-2009, années de transition, Collection Études et statistiques, Drees, juillet.
[10] Briard P. (2012), « La situation des bénéficiaires du RSA sur le marché du travail fin 2010 », Dares Analyses n° 014, mars.
[11] Briard P., Sautory O. (2011), « Annexe 8 - L’impact du RSA sur l’offre de travail », in Rapport final d’évaluation du RSA, Comité
d’évaluation du RSA.
[12] Domingo P., Pucci M. (2011), « Annexe 1 - Le non-recours au RSA et ses motifs : exploitation de l’enquête quantitative de la
Dares », in Rapport final d’évaluation du RSA, Comité d’évaluation du RSA.